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  • Luttons contre Ebola !

    OHSJD

    Au soir de sa vie, Saint Jean de Dieu trouva la force surhumaine de se lever de son lit d’agonisant, pour détacher dans un jardin un malheureux qui se pendait. Ayant consacré son existence de soignant et de religieux aux plus désespérés, celui qui deviendra le saint patron des malades en hôpitaux et des infirmiers signifiait par ce geste ultime que la vie est le don le plus précieux. L’amour est la seule réponse à toute puissance du mal. Nous étions en 1550… En 2014, l’épidémie Ebola est identifiée par l’OMS comme  » présentant le plus de défis depuis l’apparition de cette maladie ». Une panique mêlée d’un sentiment de malédiction secoue les populations affectées. De toute notre énergie, par la prière et les dons, soutenons les Frères de Jean de Dieu et toutes les équipes médicales qui luttent comme eux de façon particulièrement exposée. Le combat contre Ebola n’est pas seulement affaire lointaine ou question de chercheurs. Vaincre le fatalisme doit nous mobiliser tous. Saint Jean de Dieu, priez pour nous !

    Mgr Bernard Podvin

    Porte-parole des évêques de France

    Source : Église catholique en France.

    A lire : l'Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu appelle à l'aide.

  • Le Pape François annonce le thème du Message pour la 48ème Journée mondiale de la Paix (1er janvier 2015)

    Non plus esclaves, mais frères. Tel est le titre du Message pour la 48ème Journée mondiale de la Paix, la deuxième du Pape François.

    L’on considère généralement l’esclavage comme un fait du passé ; mais cette plaie sociale est, au contraire, très présente de nos jours.

    Le Message pour le 1er janvier 2014 a été consacré à la fraternité : "Fraternité, fondement et chemin pour la paix". Être tous des fils de Dieu est ce qui rend tous les êtres humains frères et sœurs avec une égale dignité.

    L’esclavage porte un coup mortel à cette fraternité universelle et, par conséquent, à la paix. En effet, pour qu’il y ait la paix, il faut que l’être humain reconnaisse dans l’autre un frère qui a une égale dignité.

    Le phénomène abominable de l’esclavage prend aujourd’hui dans le monde des formes multiples : le trafic des êtres humains, la traite des migrants et de la prostitution, le travail forcé, l’exploitation de l’homme par l’homme, la mentalité esclavagiste vis-à-vis des femmes et des enfants.

    Et ces plaies font l’objet d’une honteuse spéculation de la part d’individus et de groupes qui profitent des nombreux conflits en cours dans le monde actuel, de la crise économique et de la corruption.

    L’esclavage est une terrible plaie ouverte dans le corps de la société contemporaine ; c’est une très grave blessure dans la chair du Christ !

    Afin de contrecarrer efficacement ce phénomène, il faut avant tout reconnaitre l’inviolable dignité de chaque personne humaine et affirmer en même temps avec force la fraternité - qui comporte l’exigence de surmonter l’inégalité selon laquelle un homme peut assujettir un autre homme – et promouvoir un engagement de proximité et de gratuité pour un chemin de libération et d’inclusion de tous.

    L’objectif est la construction d’une civilisation basée sur l’égale dignité de tous les êtres humains, sans aucune discrimination ; ce qui requiert l’engagement du monde de l’information, de l’éducation et de la culture pour une société renouvelée et fondée sur la liberté, la justice et la paix.

    La Journée mondiale de la Paix a été voulue par Paul VI et est célébrée le 1er janvier de chaque année. Le Message du Pape est envoyé aux chancelleries du monde entier et marque en même temps l’orientation diplomatique du Saint-Siège au seuil d’une nouvelle année.

    Communiqué du Conseil Pontifical Justice et Paix

    Sources : Radio Vatican - Site internet du Vatican.

  • Salve, sancta Parens

  • Méditation : marcher avec Jésus, "toujours mieux"

    « [...] Jésus aime singulièrement une âme, quels que soient ses antécédents, qui un jour vient à Lui, se remet, se confie à tout jamais à Lui, et qui, ensuite, sans jamais s'en départir, marche avec Lui ; alors, elle n'a qu'un but : Le regarder sans se distraire, pour L'imiter, faire servir tout pour L'aimer, même ses chutes, qui ne l'abattent pas mais lui servent de leçons et de nouveaux stimulants. Jamais de repos ; sa devise : toujours mieux. Pas de découragement, s'animer des obstacles et ne pas les grossir mais plutôt les diminuer après les avoir confiés à Jésus. Puis viendra le désir de l'union intime et cette âme fidèle vivra avec son Bien-Aimé ; chaque minute, chaque seconde se passera avec Lui, elle Lui parlera sans cesse, elle ne Le quittera plus de vue. »

    Mère Marie Cronier (fondatrice de l'abbaye de Dourgne), Doctrine monastique, citée par Dom Gérard, in "Benedictus Tome III - Lettres aux oblats" (n°27), Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2011.

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  • Jeudi 21 août 2014

    Calendrier liturgique

  • Audience Générale de ce mercredi 20 août 2014

    Deux jours après son retour de Corée, le Pape François est revenu sur son voyage au cours de l'audience générale dans la salle Paul VI du Vatican. "J'ai pu visiter une Église jeune et dynamique fondée sur les témoignages des martyrs et animée de l'esprit missionnaire" s'est-il réjoui. Ce voyage apostolique, a t-il souligné, peut se résumer en trois mots : mémoire, espérance et témoignage.

    La république de Corée est un pays qui a connu un rapide développement économique. Ses habitants sont des grands travailleurs, disciplinés, et doivent maintenir la force héréditaire de leurs anciens a t-il relevé. Dans ce contexte, l’Église est gardienne de la mémoire et de l'espérance a expliqué le Pape : elle est une famille spirituelle au sein de laquelle les adultes transmettent la flamme de la foi aux plus jeunes, reçue des anciens, la mémoire des témoins du passé devient nouveau témoignage pour aujourd'hui et espérance pour l'avenir.

    L'exemple des laïcs coréens

    C'est dans cette perspective qu'il faut lire les deux évènements principaux de ce voyage a poursuivi le Pape : la béatification des 124 martyrs et la rencontre avec les jeunes asiatiques. "Ces deux évènements ont été le signe qu’il y a quelqu’un, Jésus Christ, pour lequel il vaut la peine de donner sa vie" a t-il précisé. François est revenu aussi sur le dynamisme des laïcs qu'il a également rencontrés lors de ce voyage apostolique, rappelant que la communauté chrétienne en Corée ne fut pas fondée par des missionnaires mais justement par des jeunes fascinés par l’Évangile, de retour de Chine.

    "Le Christ n’abolit pas les cultures, il prend ce qui est bon et le porte à son accomplissement" a encore souligné le Pape pour revenir sur la richesse de ce voyage sur une terre encore divisée. "Avec la foi dans l'amour du Christ nous avons prié, et nous prions encore aujourd'hui afin que tous les fils de la terre coréenne qui pâtissent des conséquences des guerres et des divisions puissent accomplir un chemin de fraternité et de réconciliation." a conclu le Saint-Père.

    Le Pape, en saluant les pèlerins, les a invités à s'unir à la prière de toute l’Église pour ces communautés d’Asie, ainsi que pour tous les chrétiens persécutés dans le monde, particulièrement en Irak. Le Saint-Père a enfin remercié les fidèles pour leurs nombreuses marques d'affection et pour leurs prières à l'occasion du décès de trois membres de sa famille dans un accident de voiture en Argentine.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Résumé en français :

    « Je rends grâce au Seigneur pour le voyage apostolique que je viens d’accomplir en Corée. L’Église est gardienne de la mémoire et de l’espérance. La béatification de 124 martyrs ainsi que la rencontre avec les jeunes ont été le signe qu’il y a quelqu’un, Jésus Christ, pour lequel il vaut la peine de donner sa vie. L’Église en Corée est née, non pas de missions envoyées de l’extérieur, mais de l’attrait pour l’Évangile, de l’engagement missionnaire et du martyre de fidèles laïcs. Le Christ n’abolit pas les cultures, il prend ce qui est bon et le porte à son accomplissement. Formant une grande famille objet de violentes persécutions, les chrétiens prirent comme modèle la première communauté de Jérusalem, pratiquant l’amour fraternel qui dépasse toute différence sociale. A leur suite, j’ai invité les chrétiens d’aujourd’hui à être généreux avec les plus pauvres et les exclus. »

    « Je vous salue bien cordialement chers amis de langue française. A l’occasion de votre pèlerinage à Rome, je vous invite à vous unir à la prière de toute l’Église pour ces communautés d’Asie que je viens de visiter, ainsi que pour tous les chrétiens persécutés dans le monde, particulièrement en Irak. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • François Adrien Boieldieu (1775-1834) : Concerto pour harpe et orchestre en ut majeur - 1er mvt

    Israël Philharmonic Orchestra, Dir. Zubin Mehta
    Julia Rovinsky, harpe

    (Concert à Tel Aviv le 17 nov. 2006)

  • Méditation avec St Bernard : "Le nom de la Vierge était Marie..."

    « Nous dirons quelques mots sur ce nom dont la signification désigne l'étoile de la mer et qui convient tout à fait à la Vierge Mère. En effet, elle est comparée très justement à un astre ; car, de même qu'un astre envoie son rayon sans aucune altération de lui-même, de même la Vierge a enfanté son fils en gardant sa virginité. Le rayon n'enlève rien à la clarté de l'astre qui l'émet ; de même la naissance de son fils n'a rien diminué de l'intégrité de la Vierge. Elle est cette noble étoile de Jacob, dont les rayons illuminent le monde entier, dont la splendeur brille dans les cieux et pénètre les enfers ; elle illumine le monde et échauffe les âmes bien plus que les corps, elle enflamme les vertus et consume les vices. c'est une étoile lumineuse, dis-je, et très belle, placée nécessairement au-dessus de cette mer vaste et spacieuse ; elle brille par ses mérites et éclaire par ses exemples. Ô toi qui te vois ballotté dans le courant de ce siècle au milieu des orages et des tempêtes plus périlleusement que si tu marchais sur terre, ne détourne pas les yeux de l'éclat de cet astre si tu ne veux pas être accablé par les tempêtes. Si les vents de la tentation s'élèvent, si tu rencontres les écueils des tribulations, regarde l'étoile, invoque Marie. Si tu es submergé par l'orgueil, l'ambition, la trahison et l'envie, regarde l'étoile, invoque Marie. Si la colère, l'avarice ou les concupiscences de la chair secouent le navire de ton esprit, regarde Marie. Si, accablé par l'énormité de tes crimes, confus de la laideur de ta conscience, effrayé par l'horreur du jugement, tu commences à t'enfoncer dans le gouffre de la tristesse, dans l'abîme du désespoir, pense à Marie. Dans les dangers, dans les difficultés, dans les perplexités, pense à Marie, invoque Marie. Que ce nom ne s'éloigne pas de tes lèvres, ni de ton cœur ; mais, pour obtenir ce que tu implores par son suffrage, n'oublie pas les exemples de sa vie. En suivant Marie, on ne dévie pas ; en la priant, on ne saurait désespérer ; en pensant à elle, on ne se trompe pas. Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas ; si elle te protège, tu ne craindras pas ; si elle te guide, tu ne connaîtras pas la fatigue ; et si elle t'est favorable, tu es sûr d'arriver. Et ainsi tu comprendras par ta propre expérience combien cette parole est juste : Le nom de la Vierge était Marie... »

    St Bernard, IIe Homélie "Super Missus Est" (c. 61-71. Luc I, 26-27 - 17), in "Saint Bernard", Œuvres traduites et préfacées par M.-M. Davy, Tome II, Coll. "Les maîtres de la spiritualité chrétienne", Aubier, Éditions Montaigne, Paris, 1945.
    Autre traduction en ligne à l'Abbaye Saint-Benoît.

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  • Mercredi 20 août 2014

    St Bernard, abbé et docteur de l’Église

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    Apparition de la Vierge à Saint Bernard (détail), Filippino Lippi (v.1486)
    (Badia Fiorentina, Florence, Italie)

  • Georg Friedrich Haendel (1685-1759) : Concerto pour harpe et orchestre en si bémol majeur HWV 294 Op.4 N°6

    International Russian Children Music Competition 2010
    Aggejalfis Taellija-Jaroslavna, harpe

  • Méditation avec St Jean Eudes : imitation de la Bse Vierge Marie

    « Je vous exhorte, mon cher fils, d'aimer notre très sainte dame et notre divine maîtresse ; car si vous désirez vous garantir d'une infinité de périls et de tentations dont cette vie est pleine, si vous désirez trouver de la consolation et n'être point accablé de tristesse dans vos adversités, si enfin vous souhaitez d'être uni inséparablement avec notre Sauveur, ayez une vénération et une affection singulières pour sa très pure, très aimable, très douce, très fidèle, très gracieuse et très puissante mère ; car si vous l'aimez véritablement et que vous tâchiez de l'imiter soigneusement, vous expérimenterez qu'elle vous sera aussi une mère pleine de douceur et de tendresse, et qu'elle est si pleine de bonté et de miséricorde, qu'elle ne méprise personne et qu'elle ne délaisse aucun de ceux qui l'invoquent ; n'ayant point de plus grand désir que d'élargir les trésors des grâces que son fils lui a mis entre les mains, à tous les pécheurs.

    Quiconque aime cette Vierge immaculée, est chaste ; quiconque l'honore, est dévot ; quiconque l'imite, est saint. Personne ne l'aime sans ressentir les effets de son amour réciproque : pas un de ceux qui lui ont dévotion ne peut périr ; pas un de ceux qui tâchent de l'imiter ne peut manquer d'acquérir le salut éternel. Combien a-t-elle reçu dans le sein de sa miséricorde de misérables pécheurs qui étaient comme dans le désespoir et dans l'abandon à toutes sortes de vices, et qui avaient déjà, s'il faut ainsi dire, un pied dans l'enfer ; et qu'elle n'a pas néanmoins rejetés, lorsqu'ils ont eu recours à sa piété ; mais qu'elle a arrachés de la gueule du dragon infernal, les réconciliant avec son fils, et les remettant dans le chemin du paradis ; car c'est une grâce, un privilège et un pouvoir que son fils lui a donné, qu'elle puisse amener à la pénitence, ceux qui l'aiment, à la grâce ceux qui lui sont dévots, et à la gloire du ciel ceux qui s'efforcent de l'imiter. »

    St Jean Eudes, Le Cœur Admirable de la très sacrée Mère de Dieu ou La dévotion au très saint Cœur de la bienheureuse Vierge Marie (Livre IV, ch. IV), Troisième édition, Tome second, A Paris, chez L. D. Delossy, Libraire-Editeur, 1834.

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  • Prière du Bx Guerric d'Igny, également fêté ce jour

    « Ô Seigneur Jésus, véritable jardinier, opérez en nous ce que vous exigez de nous. Car sans vous nous ne pouvons rien faire. Vous êtes, en effet, le véritable jardinier, vous êtes et le créateur, le cultivateur ou le gardien de ce jardin, vous qui plantez par vos paroles, arrosez par votre esprit, et donnez l'accroissement par votre vertu. [...] Il est le jardinier de tout le monde, le jardinier du ciel, le jardinier de l’Église qu'il plante et arrose ici-bas, jusqu'à ce que, son accroissement achevé, il la transplante dans la terre des vivants, le long du cours des eaux vives, où elle ne craindra pas, quand la chaleur viendra, où ses feuilles seront toujours vertes et où elle ne cessera de produire du fruit. Heureux, Seigneur, ceux qui habitent dans ces jardins, ils vous loueront aux siècles des siècles. »

    Bx Guerric d'Igny (également fêté ce jour), Extrait du Sermon sur ces paroles du Cantique : "Vous qui habitez dans les jardins, les amis écoutent, faites-moi entendre votre voix" (Cant. VIII, 13), Appendice au Tome VII des Œuvres complètes de St Bernard, traduction nouvelle par M. l’Abbé Charpentier, docteur en théologie, Paris, Librairie de Louis Vivès, Éditeur, 1865.
    ---> Sermons de Guerric d'Igny en ligne à l'Abbaye Saint-Benoît.

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  • Mardi 19 août 2014

    St Jean Eudes, confesseur

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    Calendrier liturgique

  • Messe pour la Paix et la Réconciliation en la cathédrale de Séoul

    Le Pape appelle au pardon pour réconcilier les deux Corées

    « Ayez confiance dans la puissance de la croix du Christ ! » C’est le message que le Pape François a voulu laisser aux Coréens dont il a pris congé au cours d’une ultime Messe qui a conclu son troisième voyage apostolique. Dans la petite cathédrale de Myeong-dong, perchée sur une colline noyée au milieu des gratte-ciels moderne de la mégapole de Séoul, le Pape a demandé aux Coréens d’accueillir « la grâce réconciliatrice » dans leurs cœurs et de la partager avec les autres. Une invitation claire au dialogue entre Coréens, « frères et sœurs, membres d’une unique famille et d’un unique peuple ».

    Le but de cette Messe est clair : implorer de Dieu « la grâce de la paix et de la réconciliation », ce qui a une « résonance particulière dans la péninsule coréenne » divisée depuis plus de soixante ans en deux pays antagonistes. Cette prière est d’autant plus forte « quand un peuple entier élève sa supplication pressante vers le ciel ».

    Le Pape a précisé toutefois que la promesse de Dieu de « restaurer dans l’unité et dans la prospérité un peuple dispersé par le malheur et la division » est « inséparablement lié à un commandement », celui de « revenir vers Dieu et d’obéir de tout cœur à sa loi ». Cette transformation du cœur peut « changer le cours de notre vie et de notre société comme individus et comme peuple ».

    Critique d'une mentalité de compétition

    Le Pape François a alors appelé chacun à « réfléchir sur la façon » dont il témoigne comme individu et comme communauté, d’un engagement évangélique pour les défavorisés, pour les marginalisés, pour ceux qui n’ont pas de travail ou sont exclus de la prospérité de beaucoup ». Le Pape en a profité pour fustiger une nouvelle fois la « mentalité fondée sur la suspicion, sur l’antagonisme et sur la compétition, et à favoriser plutôt une culture façonnée par l’enseignement de l’Évangile et par les plus nobles valeurs traditionnelles du peuple coréen ».

    La réconciliation n’est toutefois possible que quand la porte du pardon est ouverte. C’est pourquoi le Pape a demandé aux Coréens de « rendre un témoignage convaincant au message réconciliateur du Christ », dans les maisons, les communautés et dans tous les domaines de la vie nationale. Ce témoignage doit être étendu « dans un esprit d’amitié et de coopération avec les autres chrétiens, avec les adeptes des autres religions et avec tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté qui ont à cœur l’avenir de la société coréenne ». Et comme pour montrer l’exemple, le Pape, lors de la bénédiction finale, a utilisé la croix byzantine que lui avait offerte avant la Messe l’archevêque grec-orthodoxe de Séoul, le métropolite Ambrosios.

    Le Pape, très grave, a donc élevé cette prière « pour l’émergence de nouvelles opportunités de dialogue, de rencontre et de dépassement des différences, pour une continuelle générosité à fournir l’assistance humanitaire à tous ceux qui sont dans le besoin », allusion claire aux actions menées par l’Église sud-coréenne envers les populations du Nord à qui elle vient en aide au gré des circonstances politiques.

    Alors que la présidente sud-coréenne Park Geun-hye assistait à la Messe, et que le Pape appelait à la réconciliation, rappelant que les Coréens ne forment qu’un seul peuple et une seule famille, des exercices militaires conjoints coréens et américains ont débuté dans la péninsule comme tous les ans. Une concordance de calendrier qui révèle combien la réconciliation sera difficile et fruit d’un long parcours.

    Adieu aux Coréens

    Cette Messe de réconciliation et de paix fut aussi une Messe d’adieu à la Corée et au peuple coréen. Le Pape a ainsi tenu à saluer les prêtres de Corée qui, « quotidiennement travaillent au service de l’Évangile et à l’édification du peuple dans la foi, l’espérance et la charité », contribuant ainsi « grandement à l’œuvre de réconciliation et de paix dans ce pays ».

    Au début de la Messe, juste avant de rejoindre l’autel, le Pape a salué chacune des sept femmes de réconfort qui, pendant la Seconde Guerre mondiale furent réduites à l’état d’esclaves sexuelles au service de l’armée japonaise. Le Pape les a saluées, les écoutant attentivement, accomplissant un acte de reconnaissance envers ces femmes dont le sort n’a préoccupé personne jusqu’aux années 1990 et qui sont devenues depuis un enjeu politique interne et international, principalement entre la Corée du Sud et le Japon.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en français sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre avec les chefs religieux au Palais de l'ancienne curie de l'archidiocèse de Séoul

    Texte intégral du discours du Pape François en italien sur le site internet du Vatican.

    Résumé :

    « Je veux vous remercier pour la gentillesse et l’affection que vous avez montrées en venant ici me rencontrer. La vie est un chemin, un chemin long, mais un chemin que l’on ne peut parcourir seul. Il faut marcher avec les frères en présence de Dieu. C’est pourquoi je vous remercie de ce geste de marcher ensemble en présence de Dieu : c’est ce que Dieu a demandé à Abraham. Nous sommes frères, reconnaissons-nous comme frères et marchons ensemble. Que le Seigneur nous bénisse. Et, s’il vous plait, je vous demande de prier pour moi. Merci beaucoup ! »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Josquin des Prez : Missa La sol fa re mi - Kyrie & Gloria

    The Tallis Scholars - Dir. Peter Phillips

  • Méditation : l'humilité devant Dieu

    « L'être humble est celui qui sait ce que c'est qu'une créature et une créature pécheresse, parce qu'il sait ce que c'est qu'un Dieu créateur et un Dieu saint. Alors, rejetant les illusions passionnées et les flatteuses apparences qui nous trompent, il s'abîme et il adore ; il se regarde et ne trouve en lui, sous la lumière rayonnante et pure, que matière à abaissement.
    Quand je m'attribue quelque chose de bon, cela signifie que ce quelque chose est à moi, et que je suis bon, moi, alors que notre Maître a dit : « Un seul est bon : Dieu », alors que tout vient de Dieu et appartient à Dieu.
    ...
    Nous grandir devant Dieu a le caractère d'une profanation et d'un blasphème. Nous grandir devant le prochain et quêter ses louanges, c'est tromper et désirer qu'on se trompe, et c'est encore, indirectement, voler Dieu. « Dieu n'aime tant l'humilité, dit saint Vincent de Paul, que parce qu'il aime le vrai, étant la Vérité même. »
    ...
    On ne peut être humble que si l'on se compare à quelque chose de grand : on ne peut être humble autant qu'il le faut, humble au plein sens du mot, que si l'on se compare à la grandeur absolue, à l'Infini même. Et c'est alors qu'on est dans la vérité. »

    P. A. D. Sertillanges O.P. (1863-1948), Devoirs (XI), Fernand Aubier, Éditions Montaigne, Paris, 1936.

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    Moïse et le buisson ardent
    Gravure de Schnorr von Carosfeld, extraite de La Bible en images, 1851-60.

  • Lundi 18 août 2014

    Calendrier liturgique

  • Messe de clôture de la 6ème Journée de la Jeunesse Asiatique dans la forteresse de Haemi

    Ce fut le point d’orgue des journées asiatiques de la jeunesse.  Après la rencontre entre le Pape François et les jeunes asiatiques vendredi après-midi au sanctuaire de Solmoe, la Messe de clôture dans le château de Haemi, a rassemblée près de deux cent mille personnes, jeunes mais aussi fidèles coréens. Après la pluie qui a arrosé le site toute la matinée, une accalmie a épargné la Messe. Dans son homélie, le Pape a invité les jeunes asiatiques à ne pas avoir peur « d’apporter la sagesse de la foi dans chaque domaine de la vie sociale. »

    Revenant sur les thèmes qui lui sont chers et qu’il a largement évoqué depuis le début de son voyage apostolique en Asie, le Pape a exhorté la jeunesse du continent à « à bâtir une Église plus sainte, plus missionnaire et humble, une Église qui aime et adore Dieu en cherchant à servir les pauvres, les personnes abandonnées, les faibles et les marginalisés ».

    Le Pape François a reconnu la spécificité de ces jeunes d’Asie, « héritiers d’un grand témoignage, un témoignage précieux rendu au Christ », vivant dans un continent « doté de riches traditions philosophiques et religieuses » et « vaste domaine » pour leur « témoignage au Christ ». Ces jeunes ont été invités par le Pape à « apprécier les nombreuses valeurs positives des diverses cultures asiatiques » et « à discerner ce qui est incompatible avec la foi catholique » et les « aspects de la culture contemporaine qui sont marqués par le péché, qui sont corrompus et qui conduisent à la mort ».

    Le Pape a ainsi souhaité que « le Christ transforme leur optimisme naturel en espérance chrétienne, leur énergie en vertu morale, leur bonne volonté en authentique amour désintéressé ». Interpellant directement les jeunes, François les a mis en garde contre la tentation de « repousser l’étranger, le nécessiteux, le pauvre et les personnes en détresse ».

    Il les a prié de ne pas rester sourds au cri de la Cananéenne de l’Évangile de ce dimanche  : « Seigneur, aide-moi ». Un cri qui résonne encore dans « nos villes anonymes, le cri de tant de jeunes de votre âge et le cri de tous ces martyrs qui aujourd’hui encore souffrent la persécution et la mort pour le nom de Jésus ».

    Contre toutes ces tentations, le Pape a fait sien le slogan de ces Journées asiatiques de la jeunesse : « réveille-toi » et l’a partagé avec les jeunes. Ce thème signifie « le devoir d’être vigilants, de ne pas céder aux pressions, aux tentations et aux péchés, les nôtres ou ceux des autres, qui émoussent notre sensibilité à la beauté de la sainteté, à la joie de l’Évangile ».

    Le Pape a plusieurs reprises a lancé aux jeunes d’Asie ce cri : « réveillez-vous ! » comme une invite à partir en mission dans leurs pays respectifs et à vivre pleinement leur foi au quotidien, apportant ainsi le meilleur des témoignages.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en français sur le site internet du Vatican .

  • Rencontre avec les évêques d'Asie au sanctuaire de Haemi

    Le voyage du Pape François en Corée du Sud n’est pas uniquement centré sur l’Église en Corée. Il a pour origine l’invitation faite au Pape de participer aux Journées asiatiques de la jeunesse. C’est cette dimension asiatique qui a été à l’honneur ce dimanche matin lors de la rencontre entre le Saint-Père et soixante-dix évêques d’Asie au sanctuaire de Haemi.

    Le Pape a exprimé le souhait que « les pays avec lesquels le Saint-Siège n’a pas encore une relation pleine n’hésiteront pas à promouvoir un dialogue au bénéfice de tous ». Il a lancé ainsi un appel assez clair à l’instauration de relations diplomatiques avec les pays comme la Chine, le Vietnam, le Bouthan, la Birmanie, Brunei, le Laos et la Corée du Nord sans toutefois les nommer. « Je ne parle pas ici seulement de dialogue politique, mais de dialogue fraternel », a ajouté le Pape en quittant son texte des yeux. Et d’ajouter : « ces chrétiens ne viennent pas comme des conquérants, ils ne viennent pas nous enlever notre identité, ils nous amènent la leur mais ils veulent marcher avec nous ».

    Dans son discours, le Pape a reconnu que « l’Église est appelée à être diversifiée et créative dans son témoignage rendu à l’Évangile, grâce au dialogue et à l’ouverture envers tous ». Mais il ne peut y avoir de dialogue que si l’on sait parfaitement qui l’on est. Il faut « être conscient de notre identité, notre identité de chrétiens » a ainsi affirmé le Pape qui a ajouté à cela une condition : être « capables d’ouvrir notre esprit et notre cœur, avec empathie et accueil sincère de ceux avec qui nous parlons. »

    Cette identité, « c’est la foi vivante dans le Christ » a poursuivi le Pape qui a ensuite demandé aux évêques si cette identité se manifestait « clairement » dans leurs « programmes de catéchèse et de pastorale des jeunes », dans leur « service des pauvres et de ceux qui languissent aux marges de nos sociétés riches » et dans leurs « efforts pour promouvoir les vocations au sacerdoce et à la vie religieuse ».

    Mais affirmer cette identité n’est pas chose facile. Plusieurs obstacles se dressent sur cette route, car « nous serons toujours tentés par l’esprit du monde ». Parmi ces obstacles figure « la méprise trompeuse du relativisme qui obscurcit la splendeur de la vérité ». Et le Pape a précisé qu’il parlait du « relativisme pratique, quotidien, qui, de manière presqu’imperceptible, affaiblit toute identité ».

    Autre danger : la « superficialité », autrement dit « la tendance à jouer avec les choses à la mode, les gadgets et les distractions, plutôt que de nous consacrer aux choses qui comptent réellement. » « Cette superficialité peut aussi se manifester dans le fait d’être fasciné par les programmes pastoraux et par les théories, au détriment de la rencontre directe et fructueuse avec nos fidèles, spécialement les jeunes, qui ont plutôt besoin d’une solide catéchèse et d’une orientation spirituelle sûre. »

    Une dernière tentation guette chaque chrétien : « la sécurité apparente qui se cache derrière des réponses faciles, des phrases toutes faites, des lois et des règlements. » Or le témoignage de notre foi, a expliqué le Pape, passe par la « mission ». Ce qui en soi, n’est pas un problème car « la foi nous rend capables d’être en même temps courageux et humbles dans notre témoignage d’espérance et d’amour ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.