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  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Rencontre du Pape François avec les responsables des autres religions

    À l’Université catholique Notre-Dame du Bon Conseil à Tirana, le Pape François s’est adressé en fin d'après-midi aux leaders des différentes confessions et religions présentes en Albanie : juifs, orthodoxes, musulmans, évangéliques et bektashis, une confraternité islamique d’origine soufie. Les évêques albanais étaient également présents.

    L’occasion pour le Saint-Père de fustiger les atteintes à la liberté de conscience et religieuse mais aussi et surtout l’intolérance à l’égard des autres religions, « un ennemi particulièrement insidieux, qui malheureusement se manifeste aujourd’hui en différentes régions du monde. » Le Pape François exhorte les croyants à être particulièrement vigilants pour que leur religiosité et leur éthique s’exprime toujours par des attitudes dignes du mystère qu’ils entendent honorer et à refuser tout usage déformé de la religion. « La religion authentique est source de paix et non de violence ! a-t-il martelé. Personne ne peut utiliser le nom de Dieu pour commettre de la violence ! Tuer au nom de Dieu est un grand sacrilège ! Discriminer au nom de Dieu est inhumain. »

    Pour le Souverain Pontife, « la liberté religieuse ne peut pas être garantie uniquement par le système législatif en vigueur ; c’est un espace commun, une atmosphère de respect et de collaboration, qui doit être construit avec la participation de tous. Celui qui est assuré de ses convictions propres n’a pas besoin de s’imposer, d’exercer des pressions sur l’autre », a-t-il relevé. Le Pape François a par ailleurs souligné que « la liberté religieuse n’est pas seulement un espace d’autonomie légitimement revendiquée, mais une potentialité qui enrichit la famille humaine. Les croyants peuvent offrir une contribution importante, même irremplaçable dans plusieurs domaines d’action : la lutte contre la pauvreté, la justice sociale, le développement économique inclusif. »

    « Combien l’âme humaine a besoin de ne pas perdre de vue le sens profond des expériences de la vie et de récupérer l’espérance ! » a affirmé le Saint-Père. C’est là aussi un terrain particulièrement fécond pour le dialogue interreligieux. Et le Pape François a exhorté les responsables religieux albanais à « continuer d’être un signe, pour leur pays et pas seulement, de la possibilité de relations cordiales et de collaboration féconde entre des hommes de religions différentes. »

    Sortant de son texte, le Pape François a affirmé qu’il n’ignorait pas le danger du relativisme. « Pour dialoguer, il faut partir de sa propre identité. Sans identité, on ne peut pas dialoguer. Chacun a sa propre identité et cela ne sert à rien de faire semblant d’en avoir une autre. Ce qui compte c’est de cheminer ensemble sans trahir sa propre identité, sans masque et sans hypocrisie. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Angélus

    A l'issue de la Messe, le Pape a récité l'Angélus et s'est adressé à l'assemblée : "Je désire vous saluer tous, qui êtes venus d’Albanie et des pays voisins. Je vous remercie de votre présence et du témoignage de votre foi. Je m’adresse en particulier aux jeunes, que j'invite à construire leur existence sur Jésus-Christ. On dit que l'Albanie est le pays le plus jeune d'Europe ! Celui qui construit sur le Christ construit sur le roc, parce que Lui est toujours fidèle, même si nous manquons de fidélité. Jésus nous connaît mieux que quiconque. Lorsque nous nous trompons, Il ne nous condamne pas mais nous dit : 'Va et désormais ne pèche plus'. Chers jeunes, vous êtes la nouvelle génération de l’Albanie, l'avenir de votre pays. Avec la force de l’Évangile et l’exemple des martyrs du passé, sachez dire non à l’idolâtrie de l’argent, non à la fausse liberté individualiste, non aux dépendances et à la violence. Au contraire. Dites oui à la culture de la rencontre et de la solidarité, oui à la beauté inséparable du bien et de la vérité, oui à la vie dépensée avec grandeur d’âme et fidélité dans les plus petites choses. Ainsi vous construirez une Albanie meilleure et un monde meilleur. Tournons-nous maintenant vers la Vierge Marie, que vous vénérez surtout sous le titre de Notre Dame du Bon Conseil. Je me rends spirituellement au sanctuaire de Scutari, qui vous est si cher, et je lui confie l’Église de l'Albanie et le peuple albanais tout entier, en particulier les familles, les enfants et les personnes âgées, qui sont la mémoire vivante du peuple. Que la Vierge vous guide pour marcher ensemble avec Dieu, vers l’espérance qui ne déçoit pas."

    Source : Vatican Information Service.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Messe place Mère Teresa à Tirana

    A l'homélie de la Messe célébrée sur la place Mère Teresa, le Saint-Père a tracé l'histoire du pays et de son Église. Faisant écho aux lectures du livre de l'Exode et de l'épître aux romains, dans laquelle Paul raconte sa prédication en Illyrie et la paix qui viendra (région antique à laquelle appartient l'actuelle Albanie), le Saint-Père a tracé l'histoire du pays et de son Église en reprenant le passage évangélique où Luc rapporte le choix des 72 choisis par Jésus pour annoncer au loin le Royaume.

    Homélie du Pape François - Texte intégral.

    « L’Évangile que nous avons entendu nous dit que, en plus des douze Apôtres, Jésus appelle soixante douze autres disciples et les envoie dans les villages et dans les villes pour annoncer le Règne de Dieu (cf. Lc 10,1-9.17-20). Il est venu porter dans le monde l’amour de Dieu et il veut le répandre par la communion et la fraternité. Pour cela il forme tout de suite une communauté de disciples, une communauté missionnaire, et il les entraîne à la mission, à « aller ». La méthode missionnaire est claire et simple : les disciples vont dans les maisons et leur annonce commence par une salutation pleine de sens : « Paix à cette maison ! » (v. 5). Ce n’est pas seulement une salutation, c’est aussi un don : la paix. Venant aujourd’hui parmi vous, chers frères et sœurs d’Albanie, sur cette place dédiée à une humble et grande fille de cette terre, la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, je veux vous répéter cette salutation : paix dans vos maisons, paix dans vos cœurs, paix dans votre nation ! Paix !

    Dans la mission des soixante douze disciples se reflète l’expérience missionnaire de la communauté chrétienne de tous les temps : le Seigneur ressuscité et vivant envoie non seulement les Douze, mais l’Église entière, il envoie tout baptisé annoncer l’Évangile à tous les peuples. Au cours des siècles, l’annonce de paix portée par les messagers de Jésus n’a pas toujours été accueillie ; parfois les portes se sont fermées. Dans un passé récent, la porte de votre pays a également été fermée, bloquée par le verrou des interdictions et des prescriptions d’un système qui niait Dieu et empêchait la liberté religieuse. Ceux qui avaient peur de la vérité et de la liberté faisaient tout pour bannir Dieu du cœur de l’homme et exclure le Christ et l’Église de l’histoire de votre pays, même si celui-ci a été parmi les premiers à recevoir l’Évangile. Dans la seconde lecture, en effet, nous avons entendu la référence à l’Illyrie qui, aux temps de l’Apôtre Paul incluait aussi le territoire de l’actuelle Albanie.

    En repensant à ces décennies d’atroces souffrances et de très dures persécutions contre les catholiques, les orthodoxes et les musulmans, nous pouvons dire que l’Albanie a été une terre de martyrs : beaucoup d’évêques, de prêtres, de religieux, de fidèles laïcs, de ministres du culte d’autres religions, ont payé de leur vie leur fidélité. Les preuves de grand courage et de cohérence dans la profession de la foi ne manquent pas. Combien de chrétiens ne se sont pas pliés devant les menaces, mais ont continué sans vaciller sur la route entreprise ! Je me rends spirituellement à ce mur du cimetière de Scutari, lieu-symbole du martyr des catholiques, où on exécutait les fusillades, et avec émotion je dépose la fleur de la prière et du souvenir reconnaissant et impérissable. Le Seigneur a été à côté de vous, chers frères et sœurs, pour vous soutenir ; il vous a guidés et consolés et enfin il vous a enlevés sur les ailes de l’aigle comme il fit un jour avec l’ancien peuple d’Israël, comme nous l’avons entendu dans la première lecture. L’aigle, représenté sur le drapeau de votre pays, vous rappelle au sens de l’espérance, à remettre toujours votre confiance en Dieu, qui ne déçoit pas mais qui est toujours à nos côtés, surtout dans les moments difficiles.

    Aujourd’hui les portes de l’Albanie se sont rouvertes et le temps d’un nouvel engagement missionnaire pour tous les membres du peuple de Dieu est en train de mûrir : tout baptisé a une place  et une tâche à développer dans l’Église et dans la société. Que chacun se sente appelé à s’engager généreusement dans l’annonce de l’Évangile et dans le témoignage de la charité ; à renforcer les liens de la solidarité pour promouvoir des conditions de vie plus justes et plus fraternelles pour tous. Aujourd’hui je suis venu pour vous remercier pour votre témoignage et aussi pour vous encourager à faire croître l’espérance en vous et autour de vous. N’oubliez pas l’aigle. L’aigle n’oublie pas le nid, mais il vole haut. Volez haut ! Montez ! Je suis venu pour vous encourager à impliquer les nouvelles générations ; à vous nourrir assidument de la Parole de Dieu en ouvrant vos cœurs au Christ, à l’Évangile, à la rencontre avec Dieu, à la rencontre entre vous comme vous le faites déjà : par ce fait de vous rencontrer entre vous vous donnez un témoignage à toute l’Europe.

    En esprit de communion entre évêques, prêtres, personnes consacrées et fidèles laïcs, je vous encourage à donner un élan à l’action pastorale, qui est une action de service, et à continuer la recherche de nouvelles formes de présence de l’Église dans la société. En particulier, cette invitation je l’adresse aux jeunes. Ils étaient nombreux sur la route de l’aéroport jusqu’ici ! C’est un peuple jeune ! Très jeune. Et là où il y a la jeunesse il y a l’espérance. Écoutez Dieu, adorez Dieu et aimez vous entre vous comme peuple, comme des frères. 

    Église qui vit en cette terre d’Albanie, merci pour ton exemple de fidélité. N’oubliez pas le nid, votre histoire lointaine, et aussi les épreuves ; n’oubliez pas les plaies, mais ne vous vengez pas. Allez de l’avant pour travailler avec espérance pour un grand avenir. Beaucoup de fils et de filles de l’Albanie ont souffert, y compris jusqu’au sacrifice de leur vie. Que leur témoignage soutienne vos pas, aujourd’hui et demain, sur le chemin de l’amour, sur le chemin de la liberté, sur le chemin de la justice et surtout sur le chemin de la paix. Qu’il en soit ainsi. »

    Sources : Vatican Information Service & Site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Discours du Pape et du Président albanais devant la presse

    Rencontre du Pape François avec les autorités d'Albanie, dans la salle de réception du Palais présidentiel.

    Dans son discours, le président Nishani a salué la bonne coexistence religieuse et la tradition de dialogue entre catholiques, orthodoxes, musulmans sunnites et bektashis (chiites de tradition soufie). « Aucune discrimination, aucune intolérance, aucun extrémisme » n'existe en Albanie, a affirmé le président,  en saluant la « résistance héroïque » des catholiques face à « la tyrannie et aux persécutions de l'époque communiste ». Il a tenu à souligner le chemin parcouru : « L'Albanie a 24 années de liberté. Du pays le plus isolé d'Europe, d'un pays athée, nous sommes devenus le pays des libertés religieuses. »

    Il a remercié très chaleureusement le Pape François pour sa visite.  « Vos paroles sont une grande réflexion spirituelle et éthique sur le respect que mérite chaque être humain, sur la foi et le droit de conserver la foi, s'est exclamé le président albanais. Ce sont des leçons de foi et de culture, ce sont des sources d'inspiration pour la démocratie de l'Albanie mais aussi de toute l'humanité. C'est important de continuer les rapports avec le Saint-Siège, qui sont stratégiques, pas seulement pour la communauté catholique mais pour toute la nation. Je conclus en vous disant merci au nom de ma nation pour l'honneur que vous nous faites d'être avec nous aujourd'hui. »

    Fait inhabituel lors d'un discours de chef d’État, le président a été vivement applaudi par la délégation vaticane plusieurs fois au cours de son discours, qui s'est même levée pour saluer des paroles allant bien au-delà du simple respect protocolaire habituel.

    Source : Radio Vatican.

    Discours du Pape François - texte intégral

    « Monsieur le Président,
    Monsieur le Premier Ministre,
    Honorables Membres du Corps Diplomatique,
    Excellences, Mesdames, Messieurs,

    Je suis très heureux d’être avec vous, sur la noble terre d’Albanie, terre des héros qui ont sacrifié leur vie pour l’indépendance du pays, et terre des martyrs qui ont témoigné de leur foi aux temps difficiles de la persécution. Je vous remercie de votre invitation à visiter votre patrie, appelée « terre des aigles », et pour votre accueil festif.

    Près d’un quart de siècle s’est écoulé depuis que l’Albanie a retrouvé le chemin, rude mais passionnant, de la liberté. Celle-ci a permis à la société albanaise d’entreprendre un parcours de reconstruction matérielle et spirituelle, de susciter beaucoup d’énergies et d’initiatives, de s’ouvrir à la collaboration et aux échanges avec les pays voisins des Balkans et de la Méditerranée, de l’Europe et du monde entier. La liberté retrouvée vous a permis de regarder vers l’avenir avec confiance et espérance, de lancer des projets et de tisser à nouveau des relations d’amitié avec les nations voisines et lointaines.

    Le respect des droits humains – respect est un mot essentiel entre vous –, parmi lesquels se distingue la liberté religieuse et d’expression de la pensée, est, en effet, une condition préalable au développement même du pays qu’il soit social ou économique. Quand la dignité de l’homme est respectée et que ses droits sont reconnus et garantis, fleurissent aussi la créativité et l’esprit d’initiative, et la personnalité humaine peut déployer ses multiples initiatives en faveur du bien commun.

    Je me réjouis particulièrement d’une heureuse caractéristique de l’Albanie, qui est préservée avec beaucoup de soin et d’attention : je fais référence à la cohabitation pacifique et à la collaboration entre ceux qui appartiennent à différentes religions. Le climat de respect et de confiance réciproque entre catholiques, orthodoxes et musulmans est un bien précieux pour le pays, et acquiert une importance spéciale à notre époque où le sens religieux authentique est travesti par des groupes extrémistes, et où les différences entre les diverses confessions sont déformées et instrumentalisées, en en faisant un dangereux facteur d’affrontement et de violence ; cela au lieu d’en faire une occasion de dialogue ouvert et respectueux, et de réflexion commune sur ce que signifie croire en Dieu et suivre sa loi.

    Que personne ne pense pouvoir se faire de Dieu un bouclier lorsqu’il projette et accomplit des actes de violence et de mépris ! Que personne ne prenne prétexte de la religion pour accomplir ses propres actions contraires à la dignité de l’homme et à ses droits fondamentaux, en premier lieu celui à la vie et à la liberté religieuse de tous !

    Ce qui se passe en Albanie démontre, au contraire, que la cohabitation pacifique et fructueuse entre personnes et communautés appartenant à des religions différentes est, non seulement souhaitable, mais concrètement possible et réalisable. En effet, la cohabitation pacifique entre les différentes communautés religieuses est un bien inestimable pour la paix et pour le développement harmonieux d’un peuple. C’est une valeur qui est gardée et qui s’accroît chaque jour par l’éducation au respect des différences et des identités spécifiques, ouvertes au dialogue et à la collaboration pour le bien de tous, et par l’exercice de la connaissance et de l’estime les uns des autres. C’est un don qui est toujours demandé au Seigneur dans la prière. Puisse l’Albanie continuer toujours sur cette route, devenant pour beaucoup de pays un exemple dont on s’inspire !

    Monsieur le Président, après l’hiver de l’isolement et des persécutions, est venu enfin le printemps de la liberté. À travers des élections libres et de nouvelles formes institutionnelles, le pluralisme démocratique s’est consolidé et cela a favorisé la reprise des activités économiques. Beaucoup de personnes, surtout au début, poussées par la recherche d’un travail et de meilleures conditions de vie, ont pris le chemin de l’émigration et participent à leur manière au progrès de la société albanaise. Beaucoup d’autres ont redécouvert les raisons de rester dans le pays et de le construire de l’intérieur. Les peines et les sacrifices de tous ont contribué à l’amélioration des conditions générales.

    L’Église Catholique, de son côté, a pu reprendre une existence normale, reconstituant sa hiérarchie et renouant le fil d’une longue tradition. Des lieux de culte ont été construits ou reconstruits, parmi lesquels se distingue le sanctuaire de Notre Dame du Bon Conseil, à Scutari ; des écoles ont été fondées ainsi que d’importants centres éducatifs et d’assistance, à la disposition de tous les citoyens. La présence de l’Église et son action sont dès lors perçues à juste titre non seulement comme un service à la communauté catholique, mais aussi à la nation tout entière.

    La bienheureuse Mère Teresa, avec les martyrs qui ont héroïquement témoigné de leur foi – à eux va notre plus haute reconnaissance et notre prière – se réjouissent certainement au ciel de l’engagement des hommes et des femmes de bonne volonté pour faire refleurir la société et l’Église en Albanie.

    Mais maintenant de nouveaux défis se présentent auxquels il faut répondre. Dans un monde qui tend à la mondialisation économique et culturelle, il convient de faire tous les efforts pour que la croissance et le développement soient mis à la disposition de tous, et pas seulement d’une partie de la population. De plus, un tel développement ne sera pas authentique s’il n’est aussi durable et équitable, c’est à dire s’il ne se souvient pas des droits des pauvres et ne respecte pas l’environnement. À la mondialisation des marchés il est nécessaire que corresponde une mondialisation de la solidarité ; la croissance économique doit s’accompagner d’un plus grand respect de la création ; en même temps que les droits individuels, ceux des réalités intermédiaires entre l’individu et l’État doivent être protégés, et la première de toutes ces réalités c’est la famille. L’Albanie aujourd’hui peut affronter ces défis dans un cadre de liberté et de stabilité, qui sont consolidées et qui font bien espérer pour l’avenir.

    Je remercie cordialement chacun de vous pour l’accueil délicat et, comme le fit saint Jean Paul II en avril 1993, j’invoque sur l’Albanie la protection de Marie, Mère du Bon Conseil, lui confiant les espérances de tout le peuple albanais. Que Dieu répande sur l’Albanie sa grâce et sa bénédiction. »

    Sources : Vatican Information Service & Site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Visite du Pape François au Président de la République d'Albanie

    Cérémonie de bienvenue et visite de courtoisie du Pape François au Président de la République d'Albanie Bujar Nishani, dans le bureau vert du Palais présidentiel.

    Sur son chemin de l'aéroport jusqu'au centre de Tirana, le Pape François a été acclamé par une foule en liesse. Cette joie mêlant toutes les générations était particulièrement émouvante sur le boulevard des vétérans de la nation, où les visages de 40 martyrs des persécutions de la dictature communiste (1946-1991) apparaissent sur des affiches. Dans la foule se détachaient les robes blanches à liseré bleu des Missionnaires de la Charité, les sœurs de Mère Teresa, native du pays, et qui avait accompagné Jean-Paul II lors de son voyage d'avril 1993 à Tirana.

    Le Pape François a ensuite été reçu au Palais présidentiel par le Président albanais Bujar Nishani, et a reçu les honneurs militaires, conformément à son rang de chef d'État. Il a signé le livre d'or du Palais et conversé d'une façon très détendue avec le Président albanais, avant de lui présenter les différents prélats participant au voyage, notamment le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État du Saint-Siège.

    Le Saint-Père et le Président albanais ont ensuite eu un entretien d'une vingtaine de minutes en privé.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Accueil du Pape François à l'aéroport de Tirana

    Cérémonie d'accueil du Pape François par le Premier Ministre albanais Edi Rama, à l'aéroport "Mère Teresa" de Tirana.

    Le Pape François est arrivé en Albanie, le « pays des aigles » autrefois officiellement athée, qui a vécu sous une dictature communiste particulièrement répressive dans la deuxième moitié du XXe siècle. Ce pays est majoritairement musulman, avec des minorités catholique et orthodoxe bien intégrées dans la société. Son avion s’est posé à 9h00 sur le tarmac de l’aéroport international Mère Teresa de Tirana, où il a été accueilli par le Premier ministre albanais Edi Rama. Il s’est immédiatement rendu au palais présidentiel pour la cérémonie officielle de bienvenue.

    Il s’agit de son premier voyage apostolique en Europe, à l'exception de ses déplacements en Italie.

    Le Saint-Père ne passera qu’une journée en Albanie mais son programme est chargé. Le Souverain Pontife rencontrera à l’université catholique de Tirana les dirigeants de six groupes religieux albanais. Il célèbrera la Messe dominicale en plein air sur la place qui porte elle aussi le nom de Mère Teresa, qui était albanaise d'origine. Et puisque l’Albanie est l’un des pays les plus pauvres du continent européen, il achèvera sa journée par une rencontre avec des orphelins et handicapés et des responsables des organisations caritatives avant de regagner Rome dans la soirée.

    Cette visite du Pape François a lieu plus de 20 ans après celle de Jean-Paul II, qui avait lui aussi passé une journée en Albanie, le 25 avril 1993, alors que le pays était à peine sorti du communisme.

    Le Saint-Père veut confirmer dans la foi l’Église en ce pays et témoigner de son encouragement pour un pays qui a longtemps souffert des conséquences des idéologies du passé. Aujourd’hui, en Albanie, les communautés catholique, orthodoxe et musulmane cohabitent sans heurts. C’est l’une des raisons invoquées par le Pape François pour expliquer ce déplacement d’une seule journée qui sera donc axé sur la mémoire des persécutés et sur la concorde interreligieuse actuelle, un message pour le reste du monde.

    Source : Radio Vatican.

  • L'humain n'est pas une marchandise : manifestations le 5 octobre à Paris et Bordeaux

    Refuser la GPA, faire retirer la circulaire Taubira à ce sujet... Découvrez la vidéo de présentation de la manifestation organisée par "La Manif pour Tous" le 5 octobre prochain à Paris et Bordeaux. Parce que la démolition de la famille doit cesser, maintenant.

  • J-S Bach (1685-1750) : Passion selon St Matthieu - Aria "Erbarme dich, mein Gott"

    ("Ayez pitié, mon Dieu")
    Les Siècles - Dir. François-Xavier Roth (2008)
    Delphine Galou, contralto - François-Marie Drieux, violon solo

  • Voyage d'une journée du Pape François en Albanie

    Le Pape François se rend à Tirana, capitale albanaise, ce dimanche 21 septembre. Il avait annoncé lui-même cette visite d'une journée lors de l’Angélus du 15 juin, expliquant les deux motifs de son voyage : « Je désire confirmer dans la foi l’Église en Albanie, et témoigner de mon amour et de mes encouragements à un peuple qui a longtemps souffert des conséquences des idéologies du passé. »

    Au programme du Pape en Albanie : dialogue œcuménique et interreligieux, rencontre d'enfants accueillis par des centres caritatifs, prière avec les personnes consacrées du pays. Le Pape prononcera notamment quatre discours et une homélie.

    Le Pape part ce matin à 7h30 en avion de l’aéroport de Rome Fiumicino et atterrit à 9h00 à l’aéroport international « Mère Teresa » de Tirana.
    Il y est accueilli par le Premier ministre Edi Rama, qu'il a rencontré au Vatican le 24 avril dernier.

    A 9h30, est prévue une cérémonie de bienvenue sur la place du Palais présidentiel.
    Le Pape rendra visite au Président de la République Bujar Nishani dans le Bureau vert du Palais.

    A 10h00, il doit rencontrer les autorités du pays, devant lesquelles il prononcera son premier discours de la journée, dans la salle de réception du Palais présidentiel.

    A 11h00, le Pape François célébrera la Sainte Messe sur la Place Mère Teresa, suivie de l’Angélus.

    A 13h30, déjeuner avec les évêques albanais et la Suite papale à la Nonciature apostolique.

    A 16h00, le Pape rencontrera les responsables d'autres religions et d'autres confessions chrétiennes à l'Université catholique « Notre-Dame du Bon Conseil », où il prononcera son deuxième discours.
    La population albanaise de quelque 2,8 millions d’habitants, à majorité musulmane (70%), compte 30% de chrétiens (20% d’orthodoxes, 10% de catholiques).

    A 17h00, célébration des Vêpres avec les prêtres, les religieuses et religieux, les séminaristes et les mouvements de laïcs dans la cathédrale de Tirana, avec une nouvelle intervention du Pape : ce sera son troisième discours.

    A 18h30, il prononcera son quatrième et dernier discours, auprès des enfants du Centre Béthanie et d'autres centres caritatifs albanais dans l'église du Centre Béthanie.

    A 19h45 débutera la cérémonie de départ à l'aéroport international « Mère Teresa », et le Pape François quittera l'Albanie à 20h00, pour arriver à 21h30 à Rome Ciampino.

    Cf. Bulletin de la Salle de presse du Saint-Siège.

  • Méditation : modestie et humilité devant Dieu

    « Lorsque, dans l'unité, nous nous rassemblons avec les frères (in unum cum fratribus convenimus), et que nous célébrons les sacrifices divins avec le prêtre de Dieu, nous devons rester attentifs à la modestie et au bon ordre. Nous ne devons pas éparpiller nos prières en paroles informes ni jeter vers Dieu avec un bavardage bruyant une requête qui devrait être recommandée par la modestie. Car Dieu écoute non la voix mais le cœur. Et nous n'avons pas à attirer par nos cris l'attention de celui qui voit les pensées. Le Seigneur le prouve quand il dit : Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ? Et dans un autre passage : Que toutes les Églises le sachent : Moi, je sonde les reins et les cœurs.

    Au premier livre des Rois, Anne, qui préfigure l’Église, observe cette règle. Elle n'implorait pas Dieu à grands cris, mais le priait en silence et modestement dans le secret de son cœur. Lorsqu'elle parlait, sa prière était cachée, mais sa foi était manifeste ; elle parlait non des lèvres mais du cœur, car elle savait que Dieu entend ce langage. C’est pourquoi elle a obtenu ce qu’elle demandait, car elle suppliait avec foi. L’Écriture le montre, lorsqu’elle dit : Elle parlait dans son cœur, elle remuait les lèvres mais on n'entendait pas sa voix ; et le Seigneur l'exauça. De même nous lisons dans les Psaumes : Parlez dans vos cœurs, et sur vos lits regrettez vos fautes. Par Jérémie, le Saint-Esprit nous donne le même enseignement : C'est dans notre esprit qu'il faut t’adorer, Seigneur.

    Celui qui adore, mes frères bien-aimés, ne doit pas ignorer comment, dans le Temple, à côté du pharisien, priait le publicain. Il ne levait pas les yeux vers le ciel avec effronterie, il ne tendait pas les mains avec insolence. Il se frappait la poitrine, il reconnaissait ses péchés intérieurs et cachés, il implorait le secours de la divine miséricorde. Alors que le pharisien se complaisait en lui-même, il obtint d'être sanctifié de préférence à celui-ci. Car il priait sans mettre l'espérance de son salut dans son innocence, puisque personne n'est innocent. Mais il priait en confessant ses péchés, et sa prière fut exaucée par Celui qui pardonne aux humbles. »

    St Cyprien de Carthage (200-258), La prière du Seigneur (L'Oraison dominicale), 4-6.

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    (Source et crédit photo)

  • Dimanche 21 septembre 2014

    25e Dimanche du Temps ordinaire
    [St Matthieu]


    (Calendrier traditionnel : 15ème Dimanche après la Pentecôte)

    Calendrier liturgique

  • Robert Parsons (1535-1572) : "Ave Maria"

    St. John's College, Cambridge

  • Un miracle français retenu pour la canonisation du P. Popieluszko

    Mgr Michel Santier, évêque de Créteil, doit annoncer ce samedi 20 septembre l'ouverture officielle du processus de canonisation du P. Jerzy Popieluszko. Une guérison inexpliquée survenue à l'hôpital Albert-Chenevier en septembre 2012 (*) est en effet attribuée à l'intercession de ce prêtre catholique polonais, assassiné en haine de la foi à l'âge de 37 ans le 19 octobre 1984, et béatifié le 6 juin 2010 à Varsovie.

    (*) : Le 14 septembre 2012, un prêtre du diocèse de Créteil alla donner l'onction des malades à un patient âgé de 56 ans, souffrant d'un cancer. Après avoir demandé l'intercession du Bienheureux Jerzy Popieluszko, le prêtre plaça une image représentant le prêtre martyr sur la table de chevet du malade. Quelques jours plus tard, ce dernier fut complétement guéri. La tumeur avait disparu. Les médecins ont reconnu ce fait inexplicable pour la science.

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  • Méditation - Poésie : Ave Maria

    « Prenant le chapelet qui s'use entre mes doigts,
    J'en récite le soir, l'Ave cinquante fois.
    Ayant péché, j'étais d'une tristesse amère ;
    Mais, simplement ainsi qu'un fils devant sa mère,
    Mains jointes, à genoux, les yeux mouillés de pleurs,
    J'ai répété : « Priez pour nous pauvres pécheurs ! »
    Et déjà dans mon cœur, je sens la paix renaître...
    Je crois, j'espère en Dieu. Je sais qu'il est un Maître
    Miséricordieux, bon clément, paternel.
    Pourtant, il est aussi, sur un trône éternel,
    Un Juge... Et quand je songe à ma vie, il me semble
    Que je suis devant lui bien coupable, et je tremble.
    Oui, mais la Bonne Vierge est là qui me défend !...
    Souvenons-nous : jadis, quand on était enfant,
    Que pour nous châtier de quelque faute grave
    Le père, juste, avançait, la main haute,
    Notre mère arrêtait son bras prêt à frapper...
    Or, dans le saint Récit qui ne peut nous tromper,
    Jésus-Christ, sur la Croix, donnant Jean à Marie,
    Lui dit : « Voilà ton fils ! » ... C'est pourquoi je la prie,
    A l'heure de ma mort, d'implorer mon pardon,
    Car, quand Jésus lui fit ce mystérieux don,
    Il lui léguait aussi l'humanité chrétienne
    Tout entière, et sa Mère, ô Seigneur, est la mienne !...
    Dans le creux de ma main, je vois mon chapelet,
    Et pour moi ces grains noirs sont comme une semence
    qu'avec un grand espoir, je jette au ciel immense.
    Chaque Ave va bientôt, miracle merveilleux,
    S'épanouir aux pieds de la Reine des Cieux,
    Et, suave parfum, ma prière fleurie

    Montera sans tarder vers la Vierge Marie. »

    François Coppée (1842-1908), in Sœur Paul-Emile, s.g.c.,
    "Le Renouveau Marial dans la Littérature Française",
    Éditions Spes, Paris, 1936.

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  • Samedi 20 septembre 2014

    Calendrier liturgique

  • Le 19 septembre 1846, apparition de la "Belle Dame" à La Salette

    Le 19 septembre 1846, apparition de la "Belle Dame" à Maximin Giraud, 11 ans, et Mélanie Calvat, 14 ans, dans les alpages où ils font paître leurs vaches, au dessus du village de La Salette.
    D’abord assise et toute en larmes, la "Belle Dame" se lève et leur parle longuement, en français et en patois, de "son Fils" tout en citant des exemples tirés du concret de leur vie. Elle leur laisse un Message en les chargeant de le " faire bien passer à tout son peuple. "
    Toute la clarté dont elle est formée et qui les enveloppe tous les trois, vient d’un grand Crucifix qu’elle porte sur sa poitrine, entouré d’un marteau et de tenailles. Elle porte sur ses épaules une lourde chaîne et, à côté, des roses. Sa tête, sa taille et ses pieds sont entourés de roses. Puis la " Belle Dame " gravit un raidillon et disparaît dans la lumière.

    Voici le texte du Message de Marie à La Salette :

    "Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.

    Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.

    Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

    Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.

    Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus.

    (Jusqu’ici la Belle Dame a parlé en français. Elle prévient une question de Mélanie et termine son discours en patois.)

    Vous ne comprenez pas, mes enfants ! Je vais vous le dire autrement. Si la recolta se gasta...
    Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer. Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront et ce qui viendra tombera tout en poussière quand on le battra. Il viendra une grande famine.
    Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de 7 ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront.
    Les autres feront pénitence par la famine. Les noix deviendront vides, les raisins pourriront.

    (A ce moment Mélanie voit que la Belle Dame dit quelques mots à Maximin, mais elle n’entend pas. Puis c’est au tour de Maximin de comprendre qu’elle dit quelques mots à Mélanie qu’il n’entend pas non plus. Puis elle poursuit.)

    S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.

    Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?
    Pas guère, Madame.
    Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous seulement qu’un "Notre Père" et un "Je vous salue". Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage.
    L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion.
    Le Carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens.
    N’avez-vous point vu de blé gâté, mes enfants ?
    Non Madame !
    Mais vous, Maximin, mon enfant, vous devez bien en avoir vu une fois, au Coin, avec votre père. Le maître du champ dit à votre père de venir voir son blé gâté. Vous y êtes allés. Votre père prit deux ou trois épis dans sa main, les froissa et ils tombèrent tous en poussière. En vous en retournant, quand vous n’étiez plus qu’à une demi-heure de Corps, votre père vous donna un morceau de pain en vous disant : "Tiens, mon petit, mange encore du pain cette année, car je ne sais pas qui va en manger l’an qui vient si le blé continue comme ça".
    Ah ! Oui, Madame. Je m’en rappelle à présent. Je ne m’en rappelais pas tout à l’heure.

    Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple !
    Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple !"

    Source : Sanctuaire de Notre-Dame de La Salette.

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  • Pyotr Ilyich Tchaikovsky : "Andante Cantabile" pour violoncelle et orchestre à cordes

    Quatuor de violoncelles Rastrelli

  • Méditation : "approche-toi de Dieu avec un cœur d'enfant"

    « Ô toi, le plus petit des hommes, veux-tu trouver la vie ? Garde en toi la foi et l'humilité. En ces vertus tu trouveras la compassion, le secours, les paroles que Dieu déposera dans ton cœur.
    Tu trouveras aussi Celui qui te garde et demeure, secrètement et concrètement, auprès de toi.

    Veux-tu découvrir les fruits de cette vie ? Marche sur la voie de la simplicité. Devant Dieu, n'aie pas la prétention de connaître quoi que ce soit. La foi suit la simplicité, mais la présomption suit la subtilité de la connaissance et les détours de la pensée ; elle éloigne de Dieu.

    Quand tu te présentes à Dieu dans la prière, sois dans ta pensée comme la fourmi, comme ce qui rampe sur la terre, comme un ver, comme un enfant qui balbutie. Ne dis rien devant lui que tu prétendrais savoir. Mais approche-toi de Dieu avec un cœur d'enfant. Va à sa rencontre comme l'objet de sa sollicitude, de cette sollicitude avec laquelle les pères veillent sur leurs tout petits enfants. Ne dit-on pas que le Seigneur a une attention toute spéciale pour les petits enfants ?

    Prie donc sans nonchalance, supplie de tout ton cœur, demande ardemment, jusqu'à ce que tu reçoives. Ne t'accorde aucun répit. Tu seras exaucé si préalablement tu te fais violence avec toute ta foi pour confier à Dieu ton souci et pour substituer à ta prévoyance la providence divine. Quand il verra ta bonne volonté, quand il verra qu'en toute pureté de cœur tu t'es confié à lui plus qu'à toi-même et que tu t'es fait violence pour espérer en lui plus qu'en toi-même, il te communiquera une puissance que tu ne connaissais pas. C'est, à n'en pas douter, la puissance de Celui qui est avec toi jusqu'à faire sentir sa présence en chacun de tes sens. »

    Isaac de Ninive, dix-neuvième discours ascétique, in Touraille p. 128-129.

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  • Vendredi 19 septembre 2014

    St Janvier, évêque et martyr

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  • A l'approche du 5e centenaire de la naissance de Ste Thérèse d'Avila

    93 carmélites de Croatie, Colombie, Roumanie, Hollande, États-Unis, Philippines, Australie, France, Suisse, Espagne, Singapour, Royaume-Uni, Indonésie, Canada, et dix autres pays, ont été réunies en ligne par Scott Haines, jeune producteur connu pour ses expériences de "chœur virtuel", avec Eric Whitacre.

    Elles chantent ensemble le fameux poème de Thérèse d'Avila : "Que rien ne te trouble, que rien ne t'effraye. Tout passe. Dieu ne change pas. La patience obtient tout. Celui qui a Dieu ne manque de rien. Dieu seul suffit."

    Ce chœur "virtuel" a été rendu possible grâce à l'Ordre des carmélites déchaussées de l'Ouest des États-Unis et par la Fondation Famille Bremer.

    Il anticipe en quelque sorte l'ouverture de l'année Thérésienne : le 5e centenaire de sa naissance de la grande réformatrice du Carmel tombe précisément le 28 mars prochain.

    Une célébration dont le site officiel explique le sens : "Célébrer le Ve Centenaire de Sainte Thérèse c’est, tout d’abord, s’engager à découvrir que sous les cendres de ce monde brûlent les braises d’un autre monde possible, un monde plus juste, un monde beaucoup plus humain. En la commémorant, nous nous rendons compte de tout ce que nous pouvons faire pour changer les choses, si nous décidons de changer nous-mêmes et de mener une vie plus simple et plus engagée, plus conforme à l’Évangile de Jésus, à l’Évangile de l’amour."