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  • Jeudi 23 octobre 2014

    St Jean de Capistran

    Au calendrier traditionnel : St Antoine-Marie Claret, évêque et confesseur

    (dies natalis demain, 24 oct.)

    Calendrier liturgique

  • Audience générale de ce mercredi 22 octobre 2014

    « L’Église est le Corps du Christ »

    Lors de l’audience générale ce mercredi place Saint-Pierre, le Pape s’est appuyé sur Saint Paul, qui utilise souvent l’image du corps pour désigner l’Église. François a également fait référence au livre d’Ézéchiel, lorsque Dieu montre au prophète une étendue d’os, tous détachés les uns des autres et desséchés. « Dieu demande à Ézéchiel d’invoquer l’Esprit Saint sur ces os. Et les os commencent à se rapprocher et à s’unir, puis commencent à apparaître des nerfs, la chair. Ainsi un corps se forme, complet et plein de vie. C’est cela l’Église ! » s’est exclamé le Pape.

    L’Église est « un chef d’œuvre du Saint Esprit qui met en chacun de nous la vie nouvelle du ressuscité, et nous rend proches, au service les uns des autres, tel un corps édifié dans la communion et dans l’amour » a-t-il poursuivi. L’Église est donc véritablement le Corps du Christ. C’est le don reçu lors de notre baptême. « Mais l’Église n’est pas n’importe quel corps, précise François, elle est le Corps du Christ dont il est la tête. Par le baptême, Jésus fait de nous l’un des siens, il nous unit intimement à lui, il nous accueille dans le mystère suprême de son amour pour nous, le mystère de la croix, pour nous faire renaître à une vie nouvelle ».

    Devenir un membre vivant de l’Église

    Ce constat doit faire naître en nous le désir de correspondre au Seigneur et de partager son amour entre nous, comme « un membre vivant de son Corps ». Comme Saint Paul à Corinthe, où la communauté pouvait être confrontée aux problèmes de la division, de la jalousie, de l’incompréhension, le Pape François conseille « de ne pas être jaloux, de se rapprocher et de participer à la souffrance des derniers et des plus nécessiteux, et ne pas se sentir supérieur aux autres ». Des conseils qui valaient autant à Corinthe il y a 2.000 ans que pour nos sociétés contemporaines. « Rien ne peut nous arracher à ce Corps que le Christ aime comme une épouse. Mais nous devons correspondre à sa volonté, et partager son amour entre nous » a conclu le Pape.

    Après sa catéchèse, quand il s'adressait aux pèlerins polonais, le Pape a eu une pensée particulière pour Saint Jean-Paul II, dont la mémoire liturgique est célébrée pour la première fois aujourd'hui. « Il a invité chacun à ouvrir les portes au Christ (...) et au monde entier, et il a rappelé le mystère de la Divine miséricorde. Que son héritage spirituel ne soit pas oublié, mais qu'il nous pousse dans la réflexion et l'action concrète pour le bien de l’Église, de la famille et de la société » a-t-il précisé.

    Saluant les divers groupes, le Pape François a tenu à encourager les employés de la compagnie aérienne sarde Meridiana, soutenus par leur diocèse de Tempio - Ampurias, qui se retrouvent sans emploi : « J'espère de tout cœur qu'on trouve une solution juste à la question, c'est à dire qui prenne avant tout en compte la dignité des personnes et les besoins incontournables de toutes ces familles. Je lance un appel aux responsables. S'il vous plaît, pas de famille sans travail ! »

    Source : Radio Vatican et Vatican Information Service.


    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, à la suite de saint Paul on utilise souvent l’image du corps pour désigner l’Église. En effet, celle-ci est un chef d’œuvre du Saint Esprit qui met en chacun de nous la vie nouvelle du ressuscité, et nous rend proches, au service les uns des autres, tel un corps édifié dans la communion et dans l’amour. Mais l’Église n’est pas n’importe quel corps : elle est le Corps du Christ dont il est la tête. Par le baptême, Jésus fait de nous l’un des siens, il nous unit intimement à lui, il nous accueille dans le mystère suprême de son amour pour nous, le mystère de la croix, pour nous faire renaître à une vie nouvelle. Rien ne peut nous arracher à ce Corps que le Christ aime comme une épouse. Mais nous devons correspondre à sa volonté, et partager son amour entre nous. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, notamment les jeunes confirmés du diocèse de Bayeux-Lisieux, ainsi que les personnes en situation de précarité du diocèse de Lyon. Elles sont particulièrement les bienvenues et je les assure de ma prière.

    Invoquons le Saint Esprit pour que sa grâce et l’abondance de ses dons nous aident à vivre vraiment comme Corps du Christ, signe visible de son amour. »

    Source : Site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org
    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • J.-S. Bach : Cantate "O Ewigkeit, du Donnerwort" BWV 20

    (Ô éternité, toi, parole foudroyante !)
    Collegium Vocale - Dir. Philippe Herreweghe
    Johannette Zomer, soprano ; Ingeborg Danz, alto ; Jan Kobow, ténor ; Peter Kooy, basse

    Texte intégral allemand et traduction française de M. Seiler - note à note - interlinéaire

  • Méditation : la vocation de tout chrétien

    « "Maître, que dois-je faire de bon pour obtenir la vie éternelle ?" (Mt 19, 16)

    Il convient que l'homme d'aujourd'hui se tourne de nouveau vers le Christ pour recevoir de lui la réponse sur ce qui est bien et sur ce qui est mal. Le Christ est le Maître, le Ressuscité qui a en lui la vie et qui est toujours présent dans son Église et dans le monde. Il ouvre aux fidèles le livre des Écritures et, en révélant pleinement la volonté du Père, il enseigne la vérité sur l'agir moral. A la source et au sommet de l'économie du salut, le Christ, Alpha et Oméga de l'histoire humaine (cf. Ap 1, 8 ; 21, 6 ; 22, 13), révèle la condition de l'homme et sa vocation intégrale. C'est pourquoi « l'homme qui veut se comprendre lui-même jusqu'au fond ne doit pas se contenter pour son être propre de critères et de mesures qui seraient immédiats, partiaux, souvent superficiels et même seulement apparents ; mais il doit, avec ses inquiétudes, ses incertitudes et même avec sa faiblesse et son péché, avec sa vie et sa mort, s'approcher du Christ. Il doit, pour ainsi dire, entrer dans le Christ avec tout son être, il doit " s'approprier " et assimiler toute la réalité de l'Incarnation et de la Rédemption pour se retrouver lui-même. S'il laisse ce processus se réaliser profondément en lui, il produit alors des fruits non seulement d'adoration envers Dieu, mais aussi de profond émerveillement pour lui-même ». (1)

    Si nous voulons pénétrer au cœur de la morale évangélique et en recueillir le contenu profond et immuable, nous devons donc rechercher soigneusement le sens de l'interrogation du jeune homme riche de l’Évangile et, plus encore, le sens de la réponse de Jésus, en nous laissant guider par Lui. Jésus, en effet, avec une délicate attention pédagogique, répond en conduisant le jeune homme presque par la main, pas à pas, vers la vérité tout entière.
    [...]
    Le disciple du Christ sait que sa vocation est une vocation à la liberté. « Vous, en effet, mes frères, vous avez été appelés à la liberté » proclame avec joie et avec fierté l'Apôtre Paul. Cependant, il précise aussitôt: « Que cette liberté ne donne pas prétexte à satisfaire la chair ; mais par la charité mettez-vous au service les uns des autres » (Ga 5, 13). La fermeté avec laquelle l'Apôtre s'oppose à celui qui croit en sa propre justification par la Loi n'a rien à voir avec la « libération » de l'homme par les préceptes, qui sont, à l'inverse, au service de la pratique de l'amour : « Celui qui aime autrui a de ce fait accompli la loi. En effet, le précepte : Tu ne commettras pas d'adultère, tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu ne convoiteras pas, et tous les autres se résument dans cette formule : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Rm 13, 8-9). Après avoir parlé de l'observance des commandements comme de la première liberté imparfaite, saint Augustin poursuit ainsi : « Pourquoi, demande quelqu'un, n'est-ce pas la liberté parfaite ? Parce que je vois dans mes membres une autre loi qui s'élève contre la loi de mon esprit 3. C'est une liberté partielle et un esclavage partiel ; ce n'est pas encore la liberté totale, la pure liberté, la pleine liberté parce que ce n'est pas encore l'éternité. La faiblesse pèse en effet sur nous en partie et nous avons reçu une part de liberté. Tout ce que nous avons commis de péché auparavant a été effacé par le baptême. Parce que l'iniquité a été entièrement effacée, est-ce qu'il n'est resté aucune faiblesse ? S'il n'en était pas resté, nous serions sans péché dans cette vie. Mais qui oserait le prétendre si ce n'est l'orgueilleux, si ce n'est celui qui est indigne de la miséricorde du Libérateur ? 4. Du fait, par conséquent, qu'il nous est resté une certaine faiblesse, j'ose dire que, dans la mesure où nous servons Dieu, nous sommes libres et que, dans la mesure où nous servons la loi du péché, nous sommes encore esclaves ». (2)
    [...]
    Cette vocation à l'amour parfait n'est pas réservée à un groupe de personnes. L'invitation « va, vends ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres », avec la promesse « tu auras un trésor dans les cieux », s'adresse à tous, parce qu'il s'agit d'une radicalisation du commandement de l'amour du prochain, comme l'invitation « viens, suis-moi » est la nouvelle forme concrète du commandement de l'amour de Dieu. Les commandements et l'invitation de Jésus au jeune homme riche sont au service d'une unique et indivisible charité qui tend spontanément à la perfection dont Dieu seul est la mesure : « Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5, 48). Dans l’Évangile de Luc, Jésus explicite la portée de cette perfection : « Montrez-vous miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 36).
    [...]
    Jésus demande de le suivre et de l'imiter sur le chemin de l'amour, d'un amour qui se donne totalement aux frères par amour pour Dieu : « Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12). Ce « comme » exige l'imitation de Jésus, de son amour, dont le lavement des pieds est le signe : « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c'est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j'ai fait pour vous » (Jn 13, 14-15). L'agir de Jésus et sa parole, ses actions et ses préceptes constituent la règle morale de la vie chrétienne. En effet, ses actions et, de manière particulière, sa Passion et sa mort en Croix sont la révélation vivante de son amour pour le Père et pour les hommes. Cet amour, Jésus demande qu'il soit imité par ceux qui le suivent. C'est le commandement « nouveau » : « Je vous donne un commandement nouveau : vous aimer les uns les autres ; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. A ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (Jn 13, 34-35). »

    1. Lett. Enc. Redemptor Hominis (4 Marzo 1979), 10; l. c., 274. - 2. In Iohannis Evangelium Tractatus, 41, 10: CCL 36, 363.

    St Jean-Paul II, extraits de l'encyclique "Veritatis Splendor", 6 août 1993 (8,17,18,20).

     

    Le Christ et le jeune homme riche, Heinrich Hofmann, 1889, Riverside Church, New-York
    (Source et crédit photo)

  • Mercredi 22 octobre 2014

    de la férie

    ou St Jean-Paul II, pape

    Calendrier liturgique

  • Programme du Voyage Apostolique du Pape François en Turquie (28-30 novembre 2014)

    Transmissions vidéo en direct du CTV et sur KTO

    Vendredi 28 novembre 2014

    09h00     Départ en avion de l’aéroport Fiumicino de Rome
    13h00     Arrivée à l’aéroport Esemboga d'Ankara
            Accueil officiel
            Visite au Mausolée d'Atatürk
            Palais présidentiel
            Cérémonie de bienvenue

           Visite de courtoise au Président de la République

           Rencontre avec les autorités
           [Discours]

           Audience avec le Premier ministre

           Visite au Président des Affaires religieuses au Diyanet

    Samedi 29 novembre 2014

    09h30     Départ en avion de l’aéroport Esemboga d'Ankara
    10h30     Arrivée à l’aéroport international Atatürk d'Istanbul
            Visite au musée Sainte-Sophie
            Visite à la mosquée bleue (Sultanahmet)

           Messe en la cathédrale catholique du Saint-Esprit
           [Homélie]

            Prière œcuménique en l'église patriarcale Saint-Georges

            Rencontre privée avec S.S. Bartholomée I au Palais patriarcal

    Dimanche 30 novembre 2014

            Messe en privé à la délégation apostolique

            Divine Liturgie en l'église patriarcale Saint-Georges
            [Homélie]
         
            Bénédiction œcuménique et signature de la déclaration conjointe

            Déjeuner avec S.S. Bartholomée I au patriarcat œcuménique

    16h45     Congé à l’aéroport Atatürk d'Istanbul
    17h00     Départ en avion de l’aéroport international Atatürk d'Istanbul
    18h40     Arrivée à l’aéroport Ciampino de Rome

    Fuseau horaire :
    Rome : +1 UTC
    Ankara : +2 UTC
    Istanbul : +2 UTC

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Vatican.

  • Claude Debussy (1862-1918) : Arabesque I (1888)

    François-Joël Thiollier, piano

  • Méditation : le P. Jules Chevalier et Notre-Dame du Sacré-Coeur

    Anniversaire du retour au Ciel du serviteur de Dieu Jules Chevalier (1907)
    fondateur des Missionnaires du Sacré-Coeur d'Issoudun

     « Marie est la Mère de tous les hommes sans exception ; c'est pour Elle que le monde fut créé et préservé d'une ruine totale, après la faute originelle ; c'est à cause d'Elle que la race humaine ne fut point anéantie, parce qu'Elle était renfermée dans Adam, comme le fruit dans sa semence. Puisque c'est en sa considération que les hommes furent créés et sauvés, Elle est donc doublement leur Mère. Mais c'est surtout sur le Calvaire que Marie nous a tous enfantés à la vie surnaturelle, et qu'Elle est devenue notre Mère. C'est au pied de la Croix qu'Elle a recueilli, comme dans leur source naturelle, toutes les grâces, toutes les bénédictions, tombant du Cœur de Jésus transpercé par la lance, pour les répandre sur nous qui sommes ses enfants ; et nos malheurs, loin de la rebuter, ne font au contraire qu'exciter sa tendresse.

    Comme Elle a tout reçu du Cœur de son Fils, comme Elle a tout puisé dans ce Cœur adorable, au moment même où Elle était investie de la dignité de Mère des hommes, n'est-il pas rationnel qu'Elle se présente à eux avec un TITRE qui indique tout à la fois la source de sa puissance, et la confiance sans bornes qu'Elle doit inspirer à ses nouveaux enfants ?
    Ce TITRE est celui de Notre-Dame du Sacré-Cœur.

    Consécration à Notre-Dame du Sacré-Cœur

    Ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, Mère de la divine miséricorde, porte du ciel, dispensatrice des dons de Dieu, je me jette à vos pieds.
    Puisque vous êtes la Vierge souveraine, la Trésorière du Cœur de Jésus, le refuge des pécheurs, la consolatrice des affligés, le salut de tous, soyez aussi ma consolation, mon refuge et mon salut. On vous appelle la confiance des justes, l'espérance des désespérés, la force du faible et la paix des cœurs agités (*) ; c'est pourquoi, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, je tourne vers Vous un regard suppliant et je me mets pour toujours sous votre puissante et maternelle protection ; je Vous consacre aujourd'hui mon esprit avec toutes ses pensées, mon cœur avec toutes ses affections, et mon être tout entier.
    Ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, venez à mon aide, écartez de moi les pièges du démon : faites que j'aime Dieu sur la terre, que je le serve avec fidélité et que j'aie le bonheur de mourir dans son saint amour, pour régner avec Vous dans la gloire. Ainsi soit-il.

    Notre-Dame du Sacré-Cœur, priez pour nous

    Vu et approuvé
    + F. Archev. de Bourges. »

    (*) : S. Aug., Pierre de Blois, S. Ber., S. Ans., S. Bernardin de Sienne, S. Pierre Dam., S. Bonav., S. Ildef., S. Euch.

    P. Jules Chevalier, in "Notre-Dame du Sacré-Cœur d'après l’Écriture Sainte, les saints Pères et la théologie" par le T.R.P. Jules Chevalier (L. II, ch. II, 3 & L. IV, ch. III, 13), Quatrième édition, Issoudun, 1895.
     
  • Mardi 21 octobre 2014

    Calendrier liturgique

  • Confirmation de la prochaine canonisation du Bx Joseph Vaz, évangélisateur du Sri Lanka

    Comme nous l'avions annoncé le 13 octobre dernier, le missionnaire indien Joseph Vaz sera canonisé le 14 janvier 2015 par le Pape François.

    A l'issue du Consistoire qui s'est tenu ce matin, le directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a confirmé que le Saint-Père canonisera, le 14 janvier 2015, le prêtre et missionnaire indien Joseph Vaz (1651-1711), au cours du voyage qu'il effectuera au Sri Lanka en ce début d'année.

    Cf. Consistoire pour quelques causes de canonisation (20 octobre 2014).

  • William Byrd (1540-1623) : Ave Verum Corpus

    The Tallis Scholars

  • Méditation : "Que la Messe n'aille pas sans union d'amour des fidèles au sacrifice de la Croix"

    « Si la Messe nous apporte, sous le voile des apparences non sanglantes, la réalité même de la Passion sanglante, comment nous en approcher sans la crainte d'entendre à notre tour le reproche de Jésus : « Ainsi, vous n'avez pas pu veiller une heure avec moi ? » (Mt XXVI, 40).

    Que la Messe n'aille pas sans union d'amour des fidèles au sacrifice de la Croix, c'est l'enseignement même de l'Encyclique Mediator Dei (*) : « Certes le Christ est Prêtre, mais pour nous, non pour lui, car c'est au nom de tout le genre humain qu'il présente au Père éternel des désirs et des actes de religion. De même il est Victime, mais pour nous, puisqu'il se met lui-même à la place de l'homme coupable. L'exhortation de l'Apôtre : Ayez en vous les mêmes sentiments qui étaient dans le Christ Jésus (Ph II, 5) demande donc de tous les chrétiens de reproduire en eux, autant qu'il est humainement possible, les sentiments dont était animé le divin Rédempteur lorsqu'il s'offrit lui-même en sacrifice, à savoir ses sentiments d'humilité et de soumission d'esprit, d'adoration, de vénération, de louange, d'action de grâces à l'égard de la souveraine Majesté de Dieu. Elle leur demande encore de prendre en quelque sorte la condition de victime, de se renoncer eux-mêmes conformément aux préceptes de l’Évangile, de s'adonner spontanément et amoureusement à la pénitence, de détester et d'expier leurs propres fautes. Elle demande enfin à tous de mourir mystiquement sur la Croix, en union avec le Christ, en sorte que nous puissions faire nôtre la maxime même de l'Apôtre, Ga II, 19 : Je suis crucifié avec le Christ. » (Acta Apost. Sedis, 1947, pp. 552-553) »

    (*) Mediator Dei, Encyclique du Pape Pie XII sur la Sainte Liturgie, publiée le 20 novembre 1947.
    « Que les âmes des chrétiens soient comme des autels, sur lesquels les diverses phases du sacrifice qu’offre le Grand Prêtre revivent en quelque sorte les unes après les autres. »

    Charles Journet, La Messe, présence du Sacrifice de la Croix (ch. V : L'offrande de la Messe, 7), Desclée de Brouwer, Paris, 1958 (2e édition, revue et augmentée).

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  • Lundi 20 octobre 2014

    Calendrier liturgique

  • Synode sur la famille : dans le brouhaha de la désinformation généralisée des media, une clarification bienvenue de Mgr André Vingt-Trois

    Au terme de deux semaines de débats et de travail de l'Assemblée extraordinaire du Synode sur la famille à Rome, bilan et remise en perspective avec le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et Président délégué de l'Assemblée synodale.
    Une bouffée d'air frais, et des mots justes et précis vraiment bienvenus, après tout le brouhaha de la désinformation systématique orchestrée par les media, Odon Vallet compris...

    Entretien du 19/10/2014 diffusé à 19h40 sur KTO (avec Etienne Loraillère).

  • Manifestation pour la libération d’Asia Bibi le 23 octobre à Paris

    Chrétienté Solidarité organise jeudi 23 octobre à 19h00, une manifestation à proximité de l’ambassade de la République islamique du Pakistan à Paris, pour protester contre l’arrêt de la Cours d’appel de Lahore confirmant la sentence de mort par pendaison prononcée en novembre 2010 par un tribunal de première instance, contre Asia Bibi, mère de famille chrétienne d’une quarantaine d’années, accusée faussement de “blasphème”.

    Asia_Bibi_23.jpg

     Jeudi 23 octobre à partir de 19h00
    devant l’ambassade du Pakistan : 18 rue Lord-Byron, Paris 8°

  • Le Synode livre sa feuille de route pour un an de réflexion

    La dernière Congrégation générale du premier Synode des évêques sur la famille, convoqué par le Pape François, a été consacrée samedi soir au vote de la Relatio Synodi, le texte final de cette assemblée. 183 pères synodaux, ayant droit de vote, étaient présents. Le texte a été voté point par point. La majorité des deux tiers était requise. Trois articles sur 62 ne l’ont pas obtenue. A la demande du Saint-Père, le texte a été rendu public dans son intégralité, accompagné des résultats du vote. Il sera envoyé aux conférences épiscopales du monde entier et servira de « Lineamenta » (document préparatoire) au deuxième Synode sur la famille qui aura lieu en octobre 2015.

    La Relatio Synodi est le fruit du remaniement du rapport d’étape présenté le 13 octobre, remaniement effectué à partir des 470 amendements présentés par les « circuli minores », les groupes linguistiques au sein desquels avaient été répartis tous les participants au Synode. Certains chapitres ont été entièrement réécrits, d’autres ont été légèrement modifiés. Certains contiennent de nombreux ajouts, d’autres ont été supprimés. Plusieurs articles énoncent une série de propositions sans tirer de conclusion. Ainsi, la partie consacrée aux divorcés remariés présente les différents points de vue qui se sont exprimés et indique que ce dossier doit être ultérieurement approfondi en prenant soin de faire la distinction entre les différentes situations. Le chapitre consacré aux personnes homosexuelles a été largement remanié. Dans un autre chapitre, l’expression « gradualité dans l’histoire du salut » a été remplacée par « pédagogie divine dans l’histoire du salut ».  Le titre « aspects positifs dans les unions civiles et les concubinages » devient « soin pastoral de ceux qui sont mariés civilement ou en concubinage ».

    La présence des « Semina Verbi » dans les cultures (cf Ad Gentes, 11) pourrait être appliquée, d’une certaine manière, aux réalités familiales des personnes non chrétiennes. Le nouveau texte reconnaît la présence d’éléments valables en dehors du mariage chrétien, à condition que ces formes soient fondées sur une relation stable et authentique entre un homme et une femme et orientées vers le mariage chrétien. Le chapitre sur les familles blessées traite aussi, dans le nouveau texte, des familles monoparentales. Un chapitre consacré à la famille dans les documents de l’Église a été ajouté. Le nouveau texte tient à remercier les familles chrétiennes qui répondent avec une fidélité généreuse à leur vocation et mission. Il insiste sur l’importance du pardon et interpelle les États quant à leur responsabilité à l’égard des familles.

    Prenant la parole à la fin des travaux, le Pape François a souligné que ce texte était la synthèse fidèle et claire des débats en assemblée plénière et au sein des carrefours linguistiques. Le Souverain Pontife réaffirme qu’il n’a jamais été question de remettre en cause les vérités fondamentales sur le Sacrement du Mariage : l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et l’ouverture à la vie. Mais l’Église ne regarde pas l’humanité de l’intérieur d’un château de verre pour juger les personnes. Ses portes sont grandes ouvertes pour les nécessiteux et les repentis et pas seulement pour les justes et pour ceux qui se croient parfaits. Le Pape François souhaite que l’année qui nous sépare du prochain synode favorise un vrai discernement spirituel des idées proposées pour que soient trouvées des solutions concrètes aux difficultés et aux innombrables défis auxquelles les familles sont confrontées.

    Romilda Ferrauto

    Source : Radio Vatican.

    - "Relatio Synodi" de la IIIe Assemblée générale extraordinaire du Synode : Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège (en italien)
    - Discours du Saint-Père pour la conclusion de l'Assemblée : Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège (en italien)

  • Dietrich Buxtehude (1637-1707) : Prélude pour orgue en mi mineur BuxWV 142

    Ulrik Spang-Hanssen - Orgue Schnitger de Norden (Allemagne)

  • Méditation : "C'est l'habitude qui damne le monde"

    Avertissement : il n'est pas dans mes habitudes de proposer ici (ni autre part d'ailleurs) des textes "polémiques"... Mais suite à la retransmission sur une chaîne télévisée, dans le cadre d'une émission religieuse bien connue, d'une "Messe" dominicale dont le rite avait été entièrement composé par le célébrant, au mépris de tout respect de la liturgie, je fais miennes les lignes qui suivent, comme une trace de la profonde blessure que ces prêtres infligent à Notre Seigneur, et à chaque membre de son Corps. Il n'est question dans la réflexion qui suit que de l'attitude des fidèles, mais il est évident aujourd'hui que celle-ci est pour sa plus grande part liée à celle des prêtres qui célèbrent la Sainte Messe selon leur propres critères, selon leur envie du moment, sans aucun respect ni pour les normes liturgiques en vigueur, ni pour les multiples rappels qui leur ont été adressés de la part des Souverains Pontifes depuis des décennies (Jean-Paul II, Benoît XVI...).
    Seront présentés demain un extrait du même ouvrage ainsi qu'un paragraphe de l'encyclique "
    Mediator Dei" qui abordent directement ce sujet, en manière de réponse et de "solution" pour ce qui concerne la participation des fidèles au Saint Sacrifice eucharistique. Pour ce qui concerne ces prêtres, prions pour eux !

     

    « Les personnes qui reviennent de la Messe parlent et rient ; elles croient qu'elles n'ont rien vu d'extraordinaire. Elles ne se sont doutées de rien parce qu'elles n'ont pas pris la peine de voir. On dirait qu'elles viennent d'assister à quelque chose de simple et de naturel, et cette chose, si elle ne s'était produite qu'une fois, suffirait à ravir en extase un monde passionné.
    Elles reviennent du Golgotha et elles parlent de la température.
    Cette indifférence empêche qu'elles ne deviennent folles.
    Si on leur disait que Jean et Marie descendirent du Calvaire en parlant de choses frivoles, elles diraient que c'est impossible. Cependant elles-mêmes n'agissent pas autrement.
    Elles viennent d'assister à une exécution capitale ; au bout d'un instant elles n'y songent plus. Ce manque d'imagination empêche qu'elles ne soient prises de vertige et qu'elles ne meurent.
    On dirait que ce que les yeux ne voient point n'a pas d'importance ; en réalité il n'y a que cela qui en ait, et il n'y a que cela qui existe.
    Elles ont été vingt-cinq minutes dans une église sans comprendre ce qui s'y passait... Quelques-unes sont restées assises.
    Il y en a qui se tiennent debout pendant l'élévation et je ne sais quelle est la plus merveilleuse, de l'élévation même ou de l'attitude de ceux qui la voient.
    Si cette élévation n'était qu'un symbole de la vérité ! mais c'est la vérité même présentée sous un aspect qui est à proportion de la faiblesse humaine. Les Juifs ne pouvaient souffrir l'éclat du visage de Moïse, et Moïse n'était qu'un homme. Manué craignait de mourir pour avoir vu la face de son Créateur, Juges, XII, 22, mais il n'avait vu qu'un Ange. Qu'y a-t-il de caché sous les espèces du pain et du vin ? Plus qu'un Ange et plus que Moïse certainement. Un des caractères les plus étonnants de la Messe, c'est qu'elle ne tue pas les personnes qui y assistent.
    Elles entendent la Messe tranquillement, sans larmes, sans commotion intérieure ; c'est admirable. Que faudrait-il donc pour les émouvoir ? Quelque chose de commun.
    Pour voir à quel point elles sont pauvres de cœur, il faut examiner ce qui s'est fait à cause d'elles, ce qui se fait tous les jours, dans toutes les parties du monde, pour sauver leurs âmes inattentives. Leur pauvreté de cœur n'est ni grande ni petite ; elle est infinie. Puissances, Trônes et Dominations sont moins fortes que cette imbécillité d'âme.
    Si elles pouvaient s'étonner, elles seraient sauvées, mais elles font de leur religion une de leurs habitudes, c'est-à-dire quelque chose de vil et de naturel. C'est l'habitude qui damne le monde. »

    "Théophile Delaporte", Pamphlet contre les catholiques de France, 15 octobre 1924, n°39 à 50 ; reproduit dans Cahiers du Rhône, 15 (54), Neuchâtel, La Baconnière, 1944. L'auteur qui emprunte ce nom transparent est Julien Green.
    Citation et notes extraites de La Messe, présence du Sacrifice de la Croix par Charles Journet, Desclée de Brouwer, Paris, 1958.

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  • Messe de Béatification de Paul VI célébrée par le Pape François

    Place Saint-Pierre à 10h30

     

     Livret de la célébration

    Le Pape François a présidé dimanche matin une messe solennelle sur le parvis de la basilique Saint-Pierre pour la clôture de l’Assemblée extraordinaire du Synode des évêques sur la famille, et la béatification du Pape Paul VI. Une célébration en présence du Pape émérite Benoît XVI que le Saint-Père a chaleureusement salué à son arrivée, déclenchant les applaudissements. 70.000 fidèles étaient rassemblés Place Saint-Pierre et Via della Conciliazione, sous un soleil radieux.

    Après le rite de béatification, le Pape François, dans son homélie, a une nouvelle fois évoqué « les surprises de Dieu » s’attardant sur l’Évangile du jour, sur cette « célèbre » phrase « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21). Dieu n’a pas peur de la nouveauté a affirmé le Saint-Père. « C’est pourquoi, il nous surprend continuellement, nous ouvrant et nous conduisant par des chemins imprévus. (…) « Rendre à Dieu ce qui est à Dieu », signifie s’ouvrir à sa volonté, lui consacrer notre vie et coopérer à son Royaume de miséricorde, d’amour et de paix ».

    L’Église appelée à soigner les blessures et à rallumer l’espérance

    Le Pape François est alors revenu sur la tenue ces jours-ci au Vatican de l’Assemblée extraordinaire sur la Famille, rappelant que "Synode" « signifie « marcher ensemble ». « Ce fut une grande expérience dans laquelle nous avons vécu la synodalité et la collégialité, et nous avons senti la force de l’Esprit Saint qui guide et renouvelle toujours l’Église appelée, sans délai, à prendre soin des blessures qui saignent et à rallumer l’espérance pour beaucoup de gens sans espérance ».

    Le Saint-Père a décrit un travail généreux « avec vraie liberté et une humble créativité ». « Nous avons semé et nous continuerons à semer avec patience et persévérance », a-t-il souligné, évoquant le prochain Synode Ordinaire des Évêques qui se tiendra en octobre 2015.

    Paul VI, « un courageux chrétien » qui, parfois dans la solitude, guida l’Église

    La seconde partie de l’homélie était consacrée au Pape Paul VI qui, a précisé le Pape François, a institué le Synode des évêques. Un Pape humble « qui, alors que se profilait une société sécularisée et hostile, a su conduire avec une sagesse clairvoyante – et parfois dans la solitude – le gouvernail de la barque de Pierre sans jamais perdre la joie ni la confiance dans le Seigneur ».

    « Le grand timonier du Concile » a vraiment su “rendre à Dieu ce qui est à Dieu” en consacrant sa vie au Christ, « en aimant » et « en guidant » l’Église. « À ce grand Pape, ce courageux chrétien, cet apôtre infatigable, a affirmé le Saint-Père sous les applaudissements, nous ne pouvons dire aujourd’hui devant Dieu qu’une parole aussi simple que sincère et importante : merci ! Merci à notre cher et bien-aimé Pape Paul VI ! Merci pour ton témoignage humble et prophétique d’amour du Christ et de son Église ! ».

    Source : Radio Vatican.


    Homélie du Pape (texte intégral) :

    Nous venons d’entendre une des phrases les plus célèbres de tout l’Évangile : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21).

    À la provocation des pharisiens qui, pour ainsi dire, voulaient lui faire passer l’examen de religion et le prendre en défaut, Jésus répond avec cette phrase ironique et géniale. C’est une réponse à effet que le Seigneur livre à tous ceux qui se posent des problèmes de conscience, surtout quand entrent en jeu leurs intérêts, leurs richesses, leur prestige, leur pouvoir et leur réputation. Et cela arrive de tout temps, depuis toujours.

    L’accent de Jésus retombe sûrement sur la seconde partie de la phrase : "Et (rendez) à Dieu ce qui est à Dieu". Cela signifie reconnaître et professer – face à n’importe quel type de pouvoir – que seul Dieu est le Seigneur de l’homme, et qu’il n’y en a pas d’autre. C’est la nouveauté éternelle à découvrir chaque jour, en vainquant la peur que nous éprouvons souvent devant les surprises de Dieu.

    Lui n’a pas peur de la nouveauté ! C’est pourquoi, il nous surprend continuellement, nous ouvrant et nous conduisant par des chemins imprévus. Il nous renouvelle, c’est-à-dire qu’il nous fait "nouveaux", continuellement. Un chrétien qui vit l’Évangile est "la nouveauté de Dieu" dans l’Église et dans le monde. Et Dieu aime beaucoup cette "nouveauté" !

    « Rendre à Dieu ce qui est à Dieu », signifie s’ouvrir à sa volonté, lui consacrer notre vie et coopérer à son Royaume de miséricorde, d’amour et de paix.

    Là se trouve notre force véritable, le ferment qui la fait lever et le sel qui donne saveur à chaque effort humain contre le pessimisme dominant que nous propose le monde. Là se trouve notre espérance parce que l’espérance en Dieu n’est donc pas une fuite de la réalité, elle n’est pas un alibi : c’est rendre à Dieu d’une manière active ce qui lui appartient. C’est pour cela que le chrétien regarde la réalité future, celle de Dieu, pour vivre pleinement la vie – les pieds bien plantés sur la terre – et répondre, avec courage, aux innombrables nouveaux défis.

    Nous l’avons vu ces jours-ci durant le Synode extraordinaire des Évêques – "Synode" signifie « marcher ensemble ». Et en effet, pasteurs et laïcs de chaque partie du monde ont apporté ici à Rome la voix de leurs Églises particulières pour aider les familles d’aujourd’hui à marcher sur la route de l’Évangile, le regard fixé sur Jésus. Ce fut une grande expérience dans laquelle nous avons vécu la synodalité et la collégialité, et nous avons senti la force de l’Esprit Saint qui guide et renouvelle toujours l’Église appelée, sans délai, à prendre soin des blessures qui saignent et à rallumer l’espérance pour beaucoup de gens sans espérance.

    Pour le don de ce Synode et pour l’esprit constructif offert par tous, avec l’apôtre Paul : « À tout moment, nous rendons grâce à Dieu au sujet de vous tous, en faisant mémoire de vous dans nos prières » (1 Th 1, 2). Et que l’Esprit Saint qui, en ces jours laborieux nous a donné de travailler généreusement avec vraie liberté et humble créativité, accompagne encore la marche qui, dans les Églises de toute la terre, nous prépare au prochain Synode Ordinaire des Évêques d’octobre 2015. Nous avons semé et nous continuerons à semer avec patience et persévérance, dans la certitude que c’est le Seigneur qui fait croître tout ce que nous avons semé (cf. 1 Co 3, 6).

    En ce jour de la béatification du Pape Paul VI, me reviennent à l’esprit ses paroles, par lesquelles il a institué le Synode des Évêques : « En observant attentivement les signes des temps, nous nous efforçons d’adapter les orientations et les méthodes … aux besoins croissants de notre époque et à l’évolution de la société » (Lett. ap. Motu proprio Apostolica sollicitudo).

    À l’égard de ce grand Pape, de ce courageux chrétien, de cet apôtre infatigable, nous ne pouvons dire aujourd’hui devant Dieu qu’une parole aussi simple que sincère et importante : merci ! Merci à notre cher et bien-aimé Pape Paul VI ! Merci pour ton témoignage humble et prophétique d’amour du Christ et de son Église !

    Dans son journal personnel, le grand timonier du Concile, au lendemain de la clôture des Assises conciliaires, a noté : « Peut-être n’est-ce pas tant en raison d’une aptitude quelconque ou afin que je gouverne et que je sauve l’Église de ses difficultés actuelles, que le Seigneur m’a appelé et me garde à ce service, mais pour que je souffre pour l’Église, et qu’il soit clair que c’est Lui, et non un autre, qui la guide et qui la sauve » (P. Macchi, Paul VI à travers son enseignement, de Guibert 2005, p. 105). Dans cette humilité resplendit la grandeur du Bienheureux Paul VI qui, alors que se profilait une société sécularisée et hostile, a su conduire avec une sagesse clairvoyante – et parfois dans la solitude – le gouvernail de la barque de Pierre sans jamais perdre la joie ni la confiance dans le Seigneur.

    Paul VI a vraiment su “rendre à Dieu ce qui est à Dieu” en consacrant sa vie tout entière à « l’engagement sacré, solennel et très grave : celui de continuer dans le temps et d’étendre sur la terre la mission du Christ » (Homélie pour le rite du couronnement, Documentation catholique n. 1404 [1963], col. 932), en aimant l’Église et en la guidant pour qu’elle soit « en même temps mère aimante de tous les hommes et dispensatrice du salut » (Lett. ap. Ecclesiam Suam, Prologue).

    Source : Site internet du Vatican.

     

    Angélus

    Lors de la prière de l’Angélus, le Pape François a salué tous les pèlerins présents Place Saint-Pierre et en particulier ceux des diocèses de Brescia, Milan et Rome, « liés de façon significative à la vie et au ministère du Pape Montini ». Le Saint-Père les a exhorté « à suivre fidèlement les enseignements et l’exemple du nouveau bienheureux ».

    Il a ardemment soutenu « la mission ad gentes » a indiqué le Pape, « comme en témoigne surtout son Exhortation apostolique Evangelii nuntiandi avec laquelle il entendait réveiller l’élan et l’engagement pour la mission de l’Église ».

    « Il est significatif de considérer cet aspect du pontificat de Paul VI, justement aujourd’hui où l’on célèbre la Journée missionnaire mondiale » ajouté le Saint-Père avant de souligner « la dévotion mariale du Bienheureux Paul VI ».

    « Le peuple chrétien sera toujours reconnaissant à ce pontife pour son Exhortation apostolique Marialis Cultus et pour avoir proclamé Marie « Mère de l’Église » à l’occasion de la clôture de la troisième session du Concile Vatican II ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Journée Mondiale des Missions 2014

    Message du Pape François, rendu public en juin dernier