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  • Dimanche 19 octobre 2014

    29e Dimanche du Temps Ordinaire

    (Calendrier traditionnel : 19ème Dimanche après la Pentecôte)

    Calendrier liturgique

  • Message final de l'Assemblée synodale

    Ce midi près la Salle de Presse a été présenté le message final de la IIIe Assemblée extraordinaire du Synode des évêques consacrée aux problématiques de la famille. Ont pris la parole le Cardinal Raymundo Damasceno Assis, Archevêque d'Aparecida (Brésil) et Président délégué, le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture et Président de la Commission pour le message, et le Cardinal Oswald Gracias, Archevêque de Bombay (Inde). Voici le texte des pères :

    « Nous, Pères synodaux réunis à Rome autour du Pape François pour l'Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques, nous nous adressons à toutes les familles des divers continents, et en particulier à celles qui suivent le Christ, Chemin, Vérité et Vie. Nous manifestons notre admiration et notre gratitude pour le témoignage quotidien que vous nous offrez, ainsi qu’au monde, par votre fidélité, votre foi, votre espérance et votre amour.

    Nous aussi, pasteurs de l'Église, nous sommes nés et avons grandi dans des familles aux histoires et vicissitudes les plus diverses. En tant que prêtres et évêques, nous avons rencontré et avons vécu aux côtés de familles qui nous ont raconté en parole et révélé en actes toute une série de merveilles mais aussi de difficultés. 

    La préparation même de cette assemblée synodale, à partir des réponses au questionnaire envoyé aux Églises du monde entier, nous a permis de nous mettre à l’écoute de nombreuses expériences familiales. Notre dialogue durant les jours du Synode nous a ainsi enrichis mutuellement, nous aidant à regarder la réalité vivante et complexe dans laquelle évoluent les familles.

    À vous, nous proposons cette parole du Christ : « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3, 20). Comme il le faisait durant ses pérégrinations sur les routes de la Terre Sainte, entrant dans les maisons des villages, Jésus continue à passer aussi aujourd’hui par les rues de nos villes. Dans vos foyers, vous faites l’expérience d’ombres et de lumières, de défis exaltants, mais parfois aussi d’épreuves dramatiques. L'obscurité se fait encore plus épaisse, jusqu'à devenir ténèbres, lorsque le mal et le péché s'insinuent au cœur même de la famille. 

    Il y a, avant tout, le grand défi de la fidélité dans l'amour conjugal. L’affaiblissement de la foi et des valeurs, l'individualisme, l'appauvrissement des relations, le stress d’une frénésie qui empêche la réflexion marquent aussi la vie familiale. On assiste alors à de nombreuses crises matrimoniales, affrontées souvent de façon expéditive, sans avoir le courage de la patience, de la remise en question, du pardon mutuel, de la réconciliation et même du sacrifice. Ces échecs sont ainsi à l’origine de nouvelles relations, de nouveaux couples, de nouvelles unions et de nouveaux mariages, qui créent des situations familiales complexes et problématiques quant au choix de la vie chrétienne.

    Parmi ces défis, nous souhaitons ensuite évoquer les épreuves de l’existence même. Pensons à la souffrance qui peut apparaître lorsque qu’un enfant est handicapé, lors d’une grave maladie, lors de la dégénérescence neurologique due à la vieillesse, lors de la mort d'une personne chère. La fidélité généreuse de tant de familles qui vivent ces épreuves avec courage, foi et amour est admirable, lorsqu’elles les considèrent non comme quelque chose qui leur a été arrachée ou imposée, mais comme quelque chose qui leur a été donné et qu'ils offrent à leur tour, voyant en toutes ces personnes éprouvées le Christ souffrant lui-même.

    Nous pensons aux difficultés économiques causées par des systèmes pervers, par le « fétichisme de l'argent » et par « la dictature de l’économie sans visage et sans un but véritablement humain » (Evangelii gaudium, 55) qui humilie la dignité de la personne. Nous pensons aux pères et aux mères sans emploi, impuissants face aux besoins les plus élémentaires de leur famille ; et à ces jeunes qui se trouvent devant des journées désœuvrées et sans espérance, proies potentielles des dérives de la drogue et de la criminalité. 

    Nous pensons enfin à la foule des familles pauvres, à celles qui s'agrippent à une barque pour atteindre des moyens de survie, aux familles de réfugiés qui émigrent sans espoir à travers des déserts, à celles qui sont persécutées simplement à cause de leur foi et de leurs valeurs spirituelles et humaines, à celles qui sont frappées par la brutalité des guerres et des oppressions. Nous pensons aussi aux femmes qui subissent la violence et sont soumises à l’exploitation, à la traite des personnes, aux enfants et aux jeunes victimes d’abus même de la part de ceux qui devraient en prendre soin et les faire grandir en confiance, aux membres de tant de familles humiliées et en difficulté. «La culture du bien-être nous anesthésie et […] toutes ces vies brisées par manque de possibilités nous semblent un simple spectacle qui ne nous trouble en aucune façon. (Evangelii gaudium, 54). Nous faisons appel aux gouvernements et aux organisations internationales pour promouvoir les droits de la famille en vue du bien commun.

    Le Christ a voulu que son Église soit une maison avec la porte toujours ouverte et accueillante, sans exclure personne. Nous sommes ainsi reconnaissants envers les pasteurs, les fidèles et les communautés prêts à accompagner et à porter les déchirures internes et sociales des couples et des familles.

    ***

    Cependant, il y a également la lumière qui brille le soir derrière les fenêtres dans les maisons des villes, dans les modestes résidences des périphéries ou dans les villages et même dans les baraquements : celle-ci brille et réchauffe les corps et les âmes. Cette lumière, dans les vicissitudes de la vie nuptiale des conjoints, s'allume grâce à une rencontre : il s'agit d'un don, d'une grâce qui s'exprime -comme le dit la Genèse (2,18)- quand deux visages se retrouvent chacun l'un « en face » de l'autre, comme une «aide qui lui corresponde », c'est-à-dire à la fois semblable et complémentaire. L'amour de l'homme et de la femme nous enseigne que chacun des deux a besoin de l'autre pour être soi-même, chacun demeurant pourtant différent de l'autre dans son identité qui s'ouvre et se révèle dans le don réciproque. C’est ce qu’exprime de façon suggestive la femme du Cantique des Cantiques : « Mon bien-aimé est à moi, et moi, je suis à lui […] Je suis à mon bien-aimé, mon bien-aimé est à moi » (Ct 2, 16 ; 6,3).

    Pour que cette rencontre soit authentique, le cheminement commence avec le temps des fiançailles, temps de l'attente et de la préparation. Il s'actualise pleinement dans le sacrement du mariage où Dieu appose son sceau, sa présence et sa grâce. Ce chemin passe aussi par la sexualité, la tendresse, la beauté, qui perdurent même au-delà de la vigueur et de la fraîcheur de la jeunesse. De par sa nature, l'amour tend à rimer avec toujours, jusqu'à donner sa vie pour la personne qu'on aime (cf. Jn 15,13). À cette lumière, l'amour conjugal, unique et indissoluble, persiste malgré les nombreuses difficultés des limites humaines ; c’est l’un des plus beaux miracles, bien qu’il soit aussi le plus commun.

    Cet amour se déploie au travers de la fécondité et de la générativité qui ne sont pas seulement procréation mais aussi don de la vie divine dans le baptême, éducation et catéchèse des enfants. Il s'agit aussi d'une capacité à offrir la vie, de l'affection et des valeurs. Cette expérience est possible même pour ceux qui n'ont pu avoir d'enfant. Les familles qui vivent cette aventure lumineuse deviennent pour tous un témoignage, en particulier pour les jeunes.

    Durant ce cheminement, qui s'avère parfois un sentier ardu avec ses difficultés et ses chutes, on retrouve toujours la présence et l'accompagnement de Dieu. La famille en fait l'expérience dans l'affection mutuelle et le dialogue entre époux et épouse, entre parents et enfants, entres frères et sœurs. Elle le vit aussi en se mettant ensemble à l’écoute de la Parole de Dieu et en partageant la prière commune : petite oasis spirituelle à mettre en place à un moment chaque jour. Il y a aussi l'engagement quotidien de l'éducation à la foi, à la beauté de la vie évangélique et à la sainteté. Ce devoir est souvent partagé et exercé avec beaucoup d'affection et de dévouement aussi par les grands-parents. Ainsi la famille se présente comme une authentique Église domestique, qui s'ouvre sur cette famille de familles qu'est la communauté ecclésiale. Les époux chrétiens sont alors appelés à devenir des maîtres dans la foi et dans l'amour également auprès des jeunes couples.

    Il y a ensuite une autre expression de la communion fraternelle, celle de la charité, du don, de la proximité auprès des laissés pour compte, des marginalisés, des pauvres, des personnes seules, des malades, des étrangers, des familles en crise, gardant en mémoire la parole du Seigneur : « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir » (Ac 20,35). Il s'agit d'un don de biens partagés, de présence, d'amour et de miséricorde et aussi d’un témoignage de vérité, de lumière, de sens donné à la vie.

    Le sommet qui recueille et récapitule tous ces liens de la communion avec Dieu et le prochain est l'Eucharistie dominicale, lorsque, avec toute l’Église, la famille prend place à la table du Seigneur. Lui-même se donne à nous tous, pèlerins de l'histoire en route vers la rencontre ultime lorsque le «Christ sera tout en tous» (Col 3,11). Pour cela, dans la première étape de notre chemin synodal, nous avons réfléchi à l’accompagnement pastoral et à la question de l’accès aux sacrements des personnes divorcées-remariées.

    Nous, pères synodaux, vous demandons de cheminer avec nous vers le prochain synode.

    Que demeure sur vous la présence de la famille de Jésus, Marie et Joseph réunis dans leur modeste maison. Ensemble, tournés vers la Famille de Nazareth, faisons monter vers notre Père à tous notre invocation pour les familles de la terre.

    Père, donne à toutes les familles la présence d'époux courageux et remplis de sagesse, qui soient source d'une famille libre et unie.

    Père, donne aux parents d'avoir une maison où vivre dans la paix avec leur famille.

    Père, donne aux enfants d'être signes de confiance et d'espérance, et aux jeunes le courage de l’engagement stable et fidèle.

    Père, donne à tous de pouvoir gagner leur pain de leurs propres mains, de jouir de la sérénité d’esprit et de garder allumé le flambeau de la foi même dans les moments d'obscurité.

    Père, donne-nous de voir fleurir une Église toujours plus fidèle et crédible, une cité juste et humaine, un monde qui aime la vérité, la justice et la miséricorde. »

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.10.14). - Site internet du Vatican.

    NB : la "Relatio Synodi" n'est actuellement disponible qu'en italien sur le site du Vatican. Traduction en ligne dès que disponible.

  • William Byrd (1540-1623) : Messe pour cinq voix - Agnus Dei

    The Tallis Scholars - Dir Peter Phillips

  • Méditation : St Luc, peintre de la miséricorde divine

    « Ô saint Évangéliste, chantre incomparable de la divine miséricorde, vous fûtes éclairé du Saint-Esprit. C'est lui qui vous a inspiré de prendre, peintre illustre, le pinceau ; de nous faire, dans votre Évangile, l'incomparable portrait du Sauveur du monde et de sa pitié souveraine.

    Les traits les plus touchants du pardon de Dieu, c'est vous qui les racontez. Qui oubliera l'histoire de Madeleine, de Zachée, du bon Larron ?

    Vous avez vu en Lui le Prêtre, le Grand Pontife des brebis du Père ; en termes uniques, vous avez redit comment il a offert son sacrifice sur l'autel de la Croix.

    Et c'est pourquoi, vous avez repeint ce Sauveur en vous-même. Vous avez vécu, rapporte encore la tradition, jusqu'à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, dans la virginité, n'ayant qu'un souci : l'imitation de Celui dont votre pinceau retraçait si fidèlement l'image.

    Obtenez-nous de ce même Esprit qui vous inspira, obtenez-nous de pénétrer aussi loin que possible dans le mystère de Celui dont vous parlez si admirablement. Obtenez-nous ce sens des Écritures qui nous aide à scruter la Parole de Dieu, qui nous fortifie surtout à la vivre, comme vous, portant constamment en nous la mortification de la sainte Croix.

    Vous, qui connûtes l'Apôtre du Seigneur, vous, le compagnon inséparable de Paul, vous qui vous échauffiez le cœur au contact du sien, brûlant comme Celui de Jésus, révélez-nous encore les Actes des Apôtres, ses actes à lui, en particulier ; afin qu'à l'école, avec vous, du plus aimant des hommes, nous puissions avancer dans la science suréminente de la charité du Christ. »

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte II (Saint Luc, Évangéliste), Éditions de Maredsous, Belgique, 1950.

    Christ_bon-larron_Titien_a.jpg

    Titien, Le Christ en croix et le bon larron (v.1565), Bologne, Pinacoteca nazionale.

  • Samedi 18 octobre 2014

    St Luc, évangéliste

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    St Luc, par Le Greco (1602), Cathédrale de Tolède

  • Benoît XVI assistera à la Béatification de Paul VI

    Le Directeur de la Salle de Presse a confirmé que Pape émérite assisterait dimanche à la Messe de Béatification de Paul VI, comme les deux cardinaux ayant eux aussi été créés par ce Pape : Paulo Evaristo Arns (Brésil) et William Wakefield Baum (USA).

    Parallèlement, le Cardinal Giovanni Battista Re, accompagné de l'Abbé Pierantonio Lanzoni, Délégué épiscopal de Brescia (diocèse natal) pour la commémoration de Paul VI, du P. Antonio Marrazzo, CSSR, Postulateur de la cause, et de l'Abbé Davide Milani, Porte-parole du diocèse de Milan (dont le futur Pape fut titulaire de 1954 à 1963), a tracé un portrait du nouveau saint et évoqué la place qu'il occupe dans l'histoire de l’Église contemporaine.

    Cet après-midi près Radio Vatican, le Cardinal Paul Poupard proposera son témoignage, ainsi que l'Abbé Angelo Maffeis, Président de l'Institut Paul VI, et Fausto Monti, neveu du défunt Pape.

    La première des manifestations organisées autour de la Béatification seront, demain en la Basilique romaine des XII Apôtres, les Vêpres que présidera le Cardinal Angelo Scola, Archevêque de Milan.

    Lundi 20 octobre, à 9h30 en la Basilique St Paul Hors les Murs, le Cardinal Scola célébrera une Messe d'action de grâce pour les fidèles venus de Milan et Brescia.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.10.14).

  • Message du Pape pour la journée mondiale de l'alimentation

    A l'occasion hier de la Journée mondiale de l'alimentation, le Pape a fait parvenir un message à la FAO. Destinée à sensibiliser l'opinion publique à la question alimentaire et à la lutte contre la faim, la malnutrition et la pauvreté, cette journée donne voix à ceux qui, dans le monde, ne mangent pas à leur faim.

    "Malgré les progrès enregistrés dans plusieurs régions du monde, la situation est inquiétante car on enregistre une diminution globale des aides au développement... Le thème proposé cette année par la FAO (Agriculture familiale, nourrir le monde et avoir soin de la planète) souligne la nécessité de repartir des individus et des groupes de personnes afin de proposer une nouvelle gestion de tout ce qui touche à l'alimentation. En cela, il faut reconnaître le rôle fondamental de la famille rurale et envisager ses potentialités... Favorisant le dialogue inter-générations, la famille garantie une véritable intégration sociale, la synergie entre agriculture et caractère soutenable. La question est si on se préoccupe vraiment de la famille rurale comme facteur de sauvegarde de la nature pour les générations à venir ? Et de sa fonction de cohésion entre les individus et les groupes sociaux ? Défendre les communautés rurales de la menace anthropique et naturelle doit être une politique mais aussi un appui à la prise de décisions facilitées par les nouvelles technologies, à leur usage dans le respect de l'environnement. Ainsi pourra-t-on modifier la gestion de la coopération et des aides internationales aux victimes de la faim et de la malnutrition... Le monde a plus que jamais besoin de dépasser ses divisions et les conflits afin de trouver les solutions à une crise globale qui affecte majoritairement les pauvres... Pensons à tous ceux qui sont victimes des guerres, de la destruction et de la misère qu'elles entraînent, la perte des domiciles, la perte des soins médicaux et des moyens d'éducation, la perte de l'espoir d'une vie digne. Nous devons avant tout leur être solidaires... Pour éradiquer la faim il ne suffit pas de palier aux carences chroniques ou d'apporter des secours d'urgence. Il faut repenser les politiques d'aide au développement. Jusqu'à quand un système de production consommation qui exclut grand part de la population mondiale, jusqu'à quand les miettes tombant des mains des riches ? Il est temps de revenir à la personne, à la communauté réelle, et de ne plus simplement raisonner en terme de marché. Il faut changer l'approche du travail, la signification de l'activité économique, de la production, et penser à la défense de la nature. C'est le seul moyen de bâtir une paix véritable, menacée aussi par l'insécurité alimentaire. L’Église catholique poursuivra partout sa mission caritative, disposée à accompagner des politiques concrètes, consciente que la foi se manifeste dans la mise en œuvre du projet de Dieu pour l'humanité. Elle continuera à prêcher la fraternité qui, au-delà des chrétiens, intéresse tous les peuples".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.10.14).

    Texte intégral du message du Pape (espagnol/italien) sur le site internet du Vatican.

  • Message du Pape au monde universitaire catholique italien

    Le Saint-Père a adressé un message à la Fédération universitaire catholique italienne (F.U.C.I.), à la veille du Congrès national extraordinaire qu'elle organise pour la Béatification du Pape Paul VI qui en fut de 1925 à 1933 l'Assistant ecclésiastique.

    Après avoir constaté que l'étude est le mot d'ordre du monde universitaire, laquelle "tend l'homme vers la vérité", il affirme qu'on ne saurait "se contenter de vérités partielles ou d'illusions rassurantes. L'étude doit impliquer une perception croissante de la réalité. Ceci n'est possible que dans l'humilité d'écoute et la largeur de vue". Puis il a évoqué l'importance de la recherche. "L'étude, écrit le Pape, doit être recherche, dialogue et échange. Puisse la FUCI rester fidèle à l'humilité dans la recherche, dans l'acceptation de l'inconnu, dans l'ouverture à l'autre et la disponibilité à aller de l'avant avec quiconque cherche la vérité, qu'il s'agisse d'un croyant ou d'un non croyant, d'un étranger ou d'un exclu. La recherche doit sans cesse s'interroger et être ouverte au mystère de la foi. Elle permet cette rencontre entre foi, raison et science et les fait harmonieusement dialoguer... Cette méthode permet de tendre vers l'objectif ambitieux de résoudre la fracture entre Évangile et culture contemporaine, sans nier les différences mais en les valorisant". Le troisième concept avancé par le Saint-Père est celui de frontière. "L'université est une frontière, un espace où l'on peut recevoir et soigner les pauvretés existentielles, comme la pauvreté de relation ou la pauvreté de formation, qui consistent à accumuler les connaissances sans créer de projet à usage social, utile à une fraternité réelle. Ayez soin de rencontrer l'homme d'aujourd'hui, d'en comprendre les joies et les attentes, les difficultés et les problèmes. Ne dressez pas de barrières sous prétexte de défendre votre frontière, car elles empêchent toute rencontre avec le Seigneur... On a besoin dans la culture de se retrouver tous ensemble, ce qui permet de dépasser les incompréhensions entre peuples. Vous y parviendrez en alimentant une culture du débat et de la fraternité".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.10.14).

    Texte intégral du Message en italien sur le site internet du Vatican.

  • "Adoramus Crucem Tuam" (Ps. 22 "Deus Deus meus respice in me")

    Service de l'adoration de la Ste Croix
    Ensemble Organum

    (Album "Chants de la Cathédrale de Benevento")

  • Méditation : la sainte image du sacré Coeur de Jésus (2)

    « ... Un jour de saint Jean l’Évangéliste, qu’après m’avoir fait reposer plusieurs heures sur cette sacrée poitrine, je reçus de cet aimable Cœur des grâces dont le souvenir me met hors de moi-même ; et je ne crois pas être nécessaire de les spécifier, quoique le souvenir et l'impression m'en restera toute ma vie.
    Après cela, ce divin Cœur me fut présenté comme dans un trône de flammes, plus rayonnant qu’un soleil et transparent comme un cristal, avec cette plaie adorable, et il était environné d’une couronne d’épines, qui signifiait les piqûres que nos péchés lui faisaient, et une croix au-dessus qui signifiait que, dès les premiers instants de son Incarnation, c’est-à-dire que dès lors que ce sacré Cœur fut formé, la Croix y fut plantée, et il fut rempli, dès ces premiers instants, de toutes les amertumes que lui devaient causer les humiliations, pauvreté, douleurs et mépris que la sacrée humanité devait souffrir, pendant tout le cours de sa vie et en sa sainte Passion.
    Et il me fit voir que l'ardent désir qu'il avait d'être aimé des hommes et de les retirer de la voie de perdition, où Satan les précipite en foule, lui avait fait former ce dessein de manifester son Cœur aux hommes, avec tous les trésors d'amour, de miséricorde, de grâce, de sanctification et de salut qu'il contenait, afin que tous ceux qui voudraient lui rendre et procurer tout l'honneur, l'amour et la gloire qui serait en leur pouvoir, il les enrichit avec abondance et profusion de ces divins trésors du Cœur de Dieu, qui en était la source, lequel il fallait honorer sous la figure de ce Cœur de chair [...]. Et que partout où cette sainte image serait exposée, pour y être honorée, il y répandrait ses grâces et ses bénédictions. Et que cette dévotion était comme un dernier effort de son amour qui voulait favoriser les hommes, en ces derniers siècles de cette rédemption amoureuse, pour les retirer de l'empire de Satan, lequel il prétendait ruiner, pour nous mettre sous la douce liberté de l'empire de son amour, lequel il voulait rétablir dans les cœurs de tous ceux qui voudraient embrasser cette dévotion. »

    Ste Marguerite-Marie, extrait de la Lettre CXXXIII au R.P. Croiset, 3 novembre 1689 (4e du Manuscrit d'Avignon), in "Vie et Œuvres de la Bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque", Tome deuxième, Troisième édition (Monseigneur Gauthey), Paris, Ancienne Librairie Poussielgue, 1915.

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  • Vendredi 17 octobre 2014

    St Ignace d'Antioche, évêque, martyr et docteur de l’Église

    Au calendrier traditionnel : Ste Marguerite-Marie Alacoque, vierge
    (dies natalis)

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    Calendrier liturgique

  • Douzième Congrégation générale du Synode : Circuli Minores

    Les rapports des dix Circuli Minores (A et B français, A, B et C anglais, A, B et C italien, A et B espagnol) de la IIIe Assemblée extraordinaire du Synode des évêques ont été présentés ce matin au cours de la XIIe Congrégation générale.

    Extraits de la Relatio - Circulus Gallicus "A"
    Moderator: Em.mo Card. Robert SARAH
    Relator: S.E. Mons. François-Xavier DUMORTIER, S.J

    3. A propos de la deuxième partie de la Relatio.

    L’examen de ce texte a soulevé des questions qui nous ont conduits à choisir une réécriture de cette partie et à la proposer comme telle, si cela peut aider è l’élaboration d’un prochain texte sur le chemin de réflexion où l’Église est engagée. Notre texte est résolument christocentrique : il met au centre le Christ, sa personne et sa parole, l’appartenance au Christ et l’expérience personnelle du Christ dénonçant la dureté de cœur et incarnant la pédagogie divine de patience et de miséricorde jusque dans sa passion, sa mort et sa résurrection. C’est en effet sur l’attachement au Christ et l’appartenance au Christ depuis le baptême que se fonde le sacrement du mariage.

    Constater les échecs de l’amour et les unions imparfaites qui se multiplient appelle une attention pastorale qui sache respecter ces personnes, encourager les efforts de repentance et offrir l’appui fraternel de la communauté chrétienne à laquelle elles appartiennent. Un tel constat ne doit pas faire oublier les familles qui vivent avec cohérence et fidélité le mariage chrétien et rendent ce témoignage au travers de leurs joies mais aussi en dépit d’épreuves comme la pauvreté, le chômage, la maladie, le deuil, la stérilité et les difficultés dans l’éducation des enfants.

    4. A propos de la troisième partie de la Relatio.

    Sur le rapport entre les divorcés remariés et les sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie, notre texte dit qu’il importe de "ne pas changer la doctrine de l’Église sur l’indissolubilité du mariage et la non-admission des divorcés remariés aux sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie mais d’appliquer cette doctrine constante de l’Église aux situations diverses et douloureuses de notre époque avec un regard renouvelé de compassion et de miséricorde sur les personnes". Nous pensons comme une priorité que soient facilités l’examen des mariages douteux et l’accélération des procédures pour les déclarations de nullité matrimoniale. Il importe aussi d’avoir un langage qui soit positif et propositif et de considérer de manière distincte des personnes qui vivent des situations différentes.

    Concernant l’accueil des personnes homosexuelles, il nous semble clair que l’Église, à l’image du Christ Bon Pasteur (Jn 10,11-18), a toujours voulu accueillir les personnes qui frappent à sa porte, porte ouverte à tous, qui sont à accueillir avec respect, compassion et dans la reconnaissance de la dignité de chacun. Accompagner pastoralement une personne ne signifie valider ni une forme de sexualité ni une forme de vie.

    5. Quelques réflexions en conclusion

    Le mariage et la famille sont véritablement au cœur d’enjeux cruciaux aujourd’hui : l’auto-compréhension de l’homme d’aujourd’hui et les enjeux anthropologiques actuels- l’analyse des causes socio-économiques de la fragilisation de la famille- la réflexion sur le lien entre mariage, famille et société- l’approfondissement biblique et théologique de ce que nous avons réfléchi trop rapidement…L’important travail mené jusqu’ici nous semble requérir maintenant qu’une réflexion approfondie – notamment anthropologique et théologique- soit entreprise et menée de la manière la plus appropriée avant le Synode de l’année prochaine. Nous ne pensons pas qu’une commission ad hoc conviendrait; nous pensons important que les questions soient abordées dans toute leur ampleur et que les diverses conférences épiscopales soient impliquées dans cette réflexion.

    Extraits de la Relatio - Circulus Gallicus "B"
    Moderator: Em.mo Card. Christoph SCHÖNBORN, O.P.
    Relator: S.E. Mons. André LÉONARD

        1. Faute de majorité absolue (9 pour, 5 contre, 4 abstentions), a été écarté le recours au concept de « gradualité », à l’analogie œcuménique développée par Lumen gentium (§ 8 : « subsistit in ») et à l’expression patristique « semences du Verbe », chaque fois que ces expressions risquaient, à tort, d’être comprises comme la légitimation a priori de situations de vie irrégulières, voire peccamineuses, même si nous reconnaissons que, a posteriori, plusieurs de ces situations peuvent être un chemin ou une étape vers une situation meilleure.

        2. Quant à la possibilité d’accéder aux sacrement de la Réconciliation et de l’Eucharistie, certains Pères ont argumenté, dans une perspective à la fois doctrinale et pastorale, en faveur de la discipline actuelle en vertu de son fondement doctrinal, constamment confirmé par le Magistère de l’Église. D’autres Pères, inspirés par le même souci doctrinal et pastoral proposent au Magistère de l’Eglise d’adopter une autre discipline, mais à des conditions bien précises (Cf. n.47 de la Relatio Post Disceptationem).

        3. Nous avons demandé que la pratique de la « communion spirituelle », recommandée traditionnellement à ceux qui, pour diverses raisons, ne peuvent pas communier « sacramentellement », soit étudiée et évaluée en ses fondements théologiques et, si elle est accréditée par cet examen, soit promue et mieux diffusée parmi les fidèles.

        4. Nous avons souligné avec force que, même si elle ne peut légitimer toutes les situations de vie, la miséricorde du Seigneur et de son Église rejoint, par contre, chacun dans sa situation de vie afin de nous conduire tous sur un chemin de vérité, de conversion et de paix.

        5. Nous avons redit notre respect et notre accueil aux personnes homosexuelles et avons dénoncé les discriminations injustes et parfois violentes qu’elles ont subies et subissent encore parfois, y compris dans l’Église, hélas ! Mais cela ne signifie pas que l’Église doive légitimer les pratiques homosexuelles et encore moins reconnaître, comme le font certains États, un soi-disant « mariage » homosexuel. Au contraire, nous dénonçons toutes les manœuvres de certaines organisations internationales visant à imposer, par voie de chantage financier, aux pays pauvres des législations instituant un soi-disant « mariage » homosexuel.

        6. Enfin, nous avons voulu présenter de manière positive et actualiser pour aujourd’hui l’inspiration prophétique qui a animé le bienheureux Paul VI quand, dans son encyclique Humanae vitae, il a célébré la beauté du lien si profond qui unit, dans la vie conjugale l’union à la fois spirituelle et charnelle des époux et l’ouverture au don de la vie.

    Les textes des dix Relatio peuvent être consultés dans leur intégralité sur le site internet du Vatican.

  • Douzième Congrégation générale du Synode : résumé

    La douzième Congrégation générale, qui s'est tenue ce matin en présence du Saint-Père, a vu la présentation des rapports des dix Circuli Minores : trois en anglais, deux en espagnol, deux en français, trois en italien. Ces textes proposent une évaluation de la Relatio post disceptationem (RDP), document provisoire de mi-parcours synodal, ainsi que les propositions pour la Relatio Synodi (RS), document final définitif.

    Bien qu'elle ait été légitime, on a mis en doute l'opportunité de publier la RDP car ce document de travail ne présente pas l'opinion partagée par les pères synodaux. Saluant les efforts déployés pour la rédaction comme pour le contenu de ces textes, les groupes linguistiques ont exposé leurs suggestions.

    On a d'abord souligné que la RDP regroupait les préoccupations des familles en crise, sans toucher plus largement au message de l’Évangile de la famille, au fait que la mariage est un sacrement d'union indissoluble entre un homme et une femme, et que de très nombreux couples y croient toujours. C'est pourquoi la RS devra contenir un fort encouragement et soutien de l’Église à l'institution familiale.

    Dans ce sens il est essentiel de mieux exposer la doctrine du mariage comme don de Dieu. On a suggéré d'inclure dans la RS des éléments qui ne figurent pas dans la RDP comme l'adoption, pour lesquelles il faut simplifier les procédures, ou la biotechnologie, comme la diffusion de la culture sur le web pour aider la vie de la famille, ainsi qu'une note sur l'importance de politiques en faveur de la famille.

    Il convient aussi d'être plus attentifs à la présence des personnes âgées au sein de la famille, aux familles prolongées dans la pauvreté extrême, à la question de la prostitution, à celle des mutilations génitales féminines, l'exploitation sexuelle des enfants et le travail infantile. Insister sur son rôle de transmission de la foi et d'évangélisation permettra de souligner aussi la vocation missionnaire de la famille, tout en exprimant de manière globale et équilibrée ce qu'est la famille chrétienne.

    Quant aux situations difficiles, les Circuli ont rappelé que l’Église doit être un espace de compréhension pour tous, de manière à ce que personne ne se sente exclu. Pour éviter toute confusion, des approximations comme des euphémismes, il faut être très clairs sur la loi de gradualité qui ne doit pas devenir gradualité de la loi. Certains se sont dits perplexes du rapprochement fait avec la paragraphe 8 de Lumen Gentium car il risque de faire croire à une volonté de l’Église de légitimer les situations familiales irrégulières, même si celles-ci peuvent être une étape vers le sacrement matrimonial. D'autres ont exprimé le vœu d'approfondir le concept de communion spirituelle, en vue de le préciser et de le diffuser.

    Pour ce qui est de l'accès des divorcés remariés à la communion, on souhaite que la doctrine demeure ce qu'elle est, tout en envisageant des exceptions dans une perspective de compassion et de miséricorde. Ceci, à des conditions précises. Il faudrait soumettre la question à une commission inter-disciplinaire. Il faudrait également être plus attentifs aux divorcés non remariés, qui sont souvent des témoins héroïques de la fidélité conjugale. Les procédures de reconnaissance de la nullité ou de la validité doivent être accélérées. Et il faut que les enfants soient considérés non comme une charge mais comme un don de Dieu, fruits de l'amour conjugal.

    On a recommandé une meilleure orientation christocentrique du mariage, et un plus solide rapprochement entre sacrement du baptême et sacrement du mariage, car pour inviter l'homme à la conversion il faut que la vision du monde passe par l’Évangile.

    Sans qu'on puisse définir comme 'mariage' l'union homosexuelle, les personnes impliquées doivent être suivis pastoralement et leur dignité respectée. Il ne doit pas être question d'une approbation de l’Église à leur mode de vie. Quant à la polygamie et en particulier dans le cas de convertis désirant recevoir les sacrements, il convient de conduire une étude approfondie.

    Les Circuli Minores ont enfin conseillé de davantage insister sur Marie et la Sainte Famille comme modèles familiaux. La Relatio Synodi sera en tout cas le document préparatoire aux assises synodales d'octobre 2015.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.10.14) - Site internet du Vatican.

  • Jean Langlais (1907-1991) : "Hommage a Frescobaldi" - Elévation

    Roberto Brisotto - "Mascioni" Organ (1922)
    Enregistrement public, 20.09.2010, San Giusto Cathedral, Trieste

  • Méditation : la sainte image du sacré Coeur de Jésus

    « Je vous avoue, ma toute chère Mère, que l'état de souffrance où je me vois comme accablée et anéantie me rend méconnaissable à moi-même et impuissante à tout bien. Toute la liberté qui me reste, c'est de parler du sacré Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, duquel cette indigne créature vous dira un petit mot, touchant quelques grâces particulières qu'elle croit en avoir reçues. Il lui a donc fait connaître derechef le grand plaisir qu'il prend d'être honoré de ses créatures, et il lui semble qu'alors il lui promit « que tous ceux qui seraient dévoués à ce sacré Cœur ne périraient jamais, et que, comme il est la source de toutes les bénédictions, il les répandraient avec abondance dans tous les lieux où serait posée l'image de cet aimable Cœur, pour y être aimé et honoré ; que par ce moyen il réunirait les familles divisées, et assisterait et protégerait celles qui seraient en quelque nécessité ; qu'il répandrait la suave onction de son ardente charité dans toutes les Communautés où serait honorée cette divine image ; qu'il en détournerait les coups de la juste colère de Dieu, en les remettant en sa grâce lorsque par le péché elles en seraient déchues ; et qu'il donnerait une grâce spéciale de sanctification et de salut à la première personne qui lui ferait ce plaisir de faire faire cette sainte image. »
    [...]
    Voilà, ma chère Mère, un petit mot que mon cœur qui vous aime tendrement jette dans le secret du vôtre en passant. Et je vous dirai simplement qu'il me semble que vous feriez une chose bien agréable à Dieu de vous consacrer et sacrifier à ce sacré Cœur, si vous ne l'avez déjà fait. Il faut communier, un premier vendredi du mois, et, après la sainte communion, lui faire le sacrifice de vous-même, en lui consacrant tout votre être pour vous employer à son service et lui procurer toute la gloire, l'amour et la louange qui sera en votre pouvoir. Voilà, ma bonne Mère, une chose que je pense que le divin Cœur demande pour perfectionner et consommer l’œuvre de votre sanctification... »

    Ste Marguerite-Marie, extraits de la Lettre XXXVI à la Mère de Saumaise, à Dijon, 24 août 1685, in "Vie et Œuvres de la Bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque", Tome deuxième, Troisième édition (Monseigneur Gauthey), Paris, Ancienne Librairie Poussielgue, 1915.

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  • Jeudi 16 octobre 2014

    Ste Hedwige (Edwige), veuve

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    Ste Hedwige (Edwige), religieuse, duchesse de Silésie (1174-1243)
    A ne pas confondre avec Ste Hedwige, reine de Pologne (1374-1399), fêtée le 17 juillet.

    Ste Marguerite-Marie Alacoque, vierge
    (dies natalis demain, 17 octobre)

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    Ste Marguerite-Marie Alacoque, religieuse, confidente du Sacré-Cœur

  • Cinquième centenaire de la naissance de Thérèse d'Avila - Ouverture de l'année jubilaire

    Le Saint-Père a fait parvenir une lettre à l'évêque d'Avila (Espagne) pour le cinquième centenaire de la naissance de sainte Thérèse d'Avila. Rappelant notamment les souffrances et les épreuves de sa vie, il a rappelé  cette citation : « l'Évangile n'est pas un sac de plomb que l'on traîne péniblement mais une source de joie qui remplit de Dieu le cœur et le pousse à servir les hommes ». Pour sainte Thérèse, la prière était « un dialogue d'amitié, nécessitant parfois d'aller au devant de qui ne nous aime pas ». Thérèse d'Avila recommandait trois choses seulement : « S'aimer les uns les autres, se dépouiller de tout, une véritable humilité... Le réalisme thérésien exige des actions plutôt que des émotions..., le réalisme de l'amour humble face à l'ascétisme forcé ». Le Pape François a alors rappelé des conseils de la sainte, comme celui-ci : « il est déjà temps de marcher », et en effet « quand le monde brûle, on ne peut pas perdre du temps dans des activités sans importance » a ajouté le Saint-Père. Des conseils « toujours d’actualité », qui valent aussi bien pour les individus, dans leur propre cheminement vers Dieu et les hommes, que pour les communautés de vie consacrée. Le Pape a rappelé un des conseils toujours actuels de Thérèse : « dans une culture du provisoire, que l'on vive la fidélité du "pour toujours" ; dans un monde sans espérance, que l'on montre la fécondité d'un cœur amoureux ; dans une société avec tant d'idoles, que nous soyons les témoins du fait que Dieu seul suffit. » Il a enfin rappelé que sainte Thérèse d'Avila sortait à l'extérieur pour « parcourir les routes de son temps, avec l'Évangile à la main et l'Esprit dans le cœur ».

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.10.14) - Radio Vatican.

    Texte intégral de cette lettre à Mgr Burillo en français sur Zenit.org

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

    93 carmélites de Croatie, Colombie, Roumanie, Hollande, États-Unis, Philippines, Australie, France, Suisse, Espagne, Singapour, Royaume-Uni, Indonésie, Canada, et dix autres pays, ont été réunies en ligne par Scott Haines, jeune producteur connu pour ses expériences de "chœur virtuel", avec Eric Whitacre.

    Elles chantent ensemble le fameux poème de Thérèse d'Avila : "Que rien ne te trouble, que rien ne t'effraye. Tout passe. Dieu ne change pas. La patience obtient tout. Celui qui a Dieu ne manque de rien. Dieu seul suffit."

    Ce chœur "virtuel" a été rendu possible grâce à l'Ordre des carmélites déchaussées de l'Ouest des États-Unis et par la Fondation Famille Bremer.

    "Célébrer le Ve Centenaire de Sainte Thérèse c’est, tout d’abord, s’engager à découvrir que sous les cendres de ce monde brûlent les braises d’un autre monde possible, un monde plus juste, un monde beaucoup plus humain. En la commémorant, nous nous rendons compte de tout ce que nous pouvons faire pour changer les choses, si nous décidons de changer nous-mêmes et de mener une vie plus simple et plus engagée, plus conforme à l’Évangile de Jésus, à l’Évangile de l’amour."

    Le blog francophone du centenaire.

  • Audience générale de ce mercredi 15 octobre 2014

    Durant l'audience générale tenue place Saint Pierre, le Pape a abordé la question du destin du peuple de Dieu, en citant la réponse de Paul aux Thessaloniciens qui l'interrogeaient : Serons-nous pour toujours avec le Seigneur ? Estimant qu'il s'agit d'une des plus belles phrase de l’Écriture, il a demandé à l'assemblée de la répéter trois fois avec lui. Puis il a rappelé combien l'Apocalypse, "reprend l'intuition des prophètes et décrit la nouvelle Jérusalem qui descend du Ciel telle une épouse apprêtée pour son Époux. C'est ce que Dieu nous réserve, ce qui attend l’Église...qui suit le Seigneur et se prépare jour après jour à une sorte de rencontre nuptiale. Oui, ce seront de véritables noces ! S'étant fait homme et faisant de nous une seule chose avec Lui. Par sa mort et sa résurrection Il nous a vraiment épousé et fait du peuple que nous constituons son épouse. C'est là l'accomplissement du dessein de communion et d'amour poursuivi par Dieu au long de l'histoire. L'histoire du peuple de Dieu est celle de chacun de nous... Mais plus qu'épouse, l’Église est appelée à être une cité, symbole parfait de la vie en commun... Regardons une autre image de l'Apocalypse qui montre tous les peuples rassemblés sous la même tente, la tente de Dieu...où il n'y aura plus de dominations ou d'exclusions, sociales, ethniques ou religieuses. Nous serons tous une seule chose en Christ. Face à un tel spectacle, nous ne pouvons que renforcer notre espérance.... Et l'espérance chrétienne n'est ni un vœu ni un état d'optimisme... Pour le chrétien, l'espérance est une attente fervente de l'accomplissement définitif d'un mystère, celui de l'amour de Dieu dans lequel nous sommes nés à nouveau. Nous y attendons celui qui doit arriver, le Christ qui est de plus en plus proche et vient nous introduire dans la plénitude de sa paix et de sa communion. L’Église a le devoir de montrer bien allumée et visible la lampe de l'espérance...qui éclaire l'humanité sur le chemin qui conduit à la rencontre avec la miséricorde divine... Nous attendons le retour de Jésus, l’Église attend son Époux. Alors interrogeons-nous pour savoir si nous sommes vraiment des témoins crédibles de cette attente ? Nos communautés vivent-elles sous le signe de l'espérance du Seigneur, dans l'attente de sa venue ? Ou bien sont-elle endormies et résignées, au risque d'épuiser l'huile de la foi et de la joie ? Soyons vigilants !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.10.14).

     

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, l'Église est le peuple de Dieu qui suit le Seigneur Jésus et qui se prépare, jour après jour, à la rencontre avec Lui, comme une épouse avec son Époux. Elle est aussi appelée à devenir une cité qui rassemble toutes les personnes et tous les peuples comme dans une tente, la « tente de Dieu », où il n’y aura plus ni solitude, ni distinctions de toutes sortes, mais où nous ne ferons plus qu’un dans le Christ. C’est notre espérance, une espérance qui est attente passionnée de l’achèvement définitif du mystère de l’amour de Dieu. L’Église a pour mission de maintenir allumée et bien visible cette lampe de l’espérance, pour qu’elle puisse continuer à resplendir comme un signe de salut et à éclairer, pour toute l’humanité, le chemin qui conduit à la rencontre du visage miséricordieux de Dieu. Sommes-nous vraiment des témoins lumineux et crédibles de cette espérance ?

    Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les pèlerins de Sées et de Cahors venus avec leurs évêques, ainsi que le collège Calvin, de Genève, et les Petites Sœurs de Jésus. Que votre pèlerinage à Rome vous aide à être des témoins chaleureux et authentiques de l’espérance et de la joie de la foi ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse en français sur Zenit.org

    Texte intégral de la catéchèse en italien sur le site internet du Vatican.

  • Anton Rubinstein (1829-1894) : Romance Op.44 n°1 en mi bémol majeur

    Isaac Stern (1920-2001), violon

  • Méditation avec Ste Thérèse de Jésus

    « Ô Seigneur, ô mon Dieu ! qu'il est bien vrai que vous possédez les paroles de vie, où tous les mortels trouveraient, s'ils voulaient l'y chercher, le bonheur auquel ils aspirent ! Mais quoi d'étonnant, ô mon Dieu, que par suite de la folie et de l'infirmité que nous causent nos œuvres coupables, nous venions à oublier vos paroles ? Ô mon Dieu, mon Dieu ! ô Dieu Créateur de tout l'univers ! qu'est-ce donc que tout le créé, si vous vouliez, ô Seigneur, créer encore ? Vous êtes le Tout-Puissant et vos œuvres sont incompréhensibles. Faites donc, Seigneur, que ma pensée ne s'éloigne jamais de vos paroles.

    Vous dites : Venez à moi, vous tous qui souffrez et pliez sous le fardeau, et je vous consolerai. Que désirons-nous de plus, Seigneur ? Que demandons-nous ? Que cherchons-nous ? Pourquoi les esclaves du monde se perdent-ils, si ce n'est parce qu'ils sont à la recherche du repos ? Ô grand Dieu, ô grand Dieu, qu'est-ce que cela signifie, Seigneur ? Quelle pitié ! quel profond aveuglement que de chercher le bonheur là où il est impossible de le trouver ! Ô Créateur, ayez compassion de vos créatures ! Considérez que nous ne comprenons pas nous-mêmes ; nous ne savons pas ce que nous désirons et nous n'arrivons pas à trouver ce que nous demandons. Donnez-nous, ô Seigneur, votre lumière. Considérez qu'elle nous est plus nécessaire encore qu'à l'aveugle-né. Celui-ci désirait voir la lumière et il ne le pouvait pas ; et maintenant, Seigneur, on ne veut pas voir. Est-il mal plus incurable que celui-là ! C'est ici, mon Dieu, que doit se montrer votre pouvoir, ici que vous devez manifester votre miséricorde. Oh ! quelle grâce élevée je vous demande, ô vrai Dieu, ô mon Dieu, quand je vous conjure d'aimer ceux qui ne vous aime pas, d'ouvrir à ceux qui ne vous appellent pas, de rendre la santé à ceux qui prennent plaisir à être malades et à rechercher la maladie ! Vous dites, ô mon Seigneur, que vous êtes venu chercher les pécheurs. Eh bien, les voilà, ô Seigneur, les véritables pécheurs ! Ne considérez pas, mon Dieu, notre aveuglement, mais plutôt le sang que votre Fils a répandu abondamment pour nous. Faites resplendir votre miséricorde au milieu d'une si indigne malice. N'oubliez point, Seigneur, que nous sommes votre ouvrage. Répandez sur nous vos bontés et vos miséricordes. »

    Ste Thérèse, Exclamations (VIII), in "Œuvres complètes", Trad. R.P. Grégoire de Saint Joseph, Éditions du Seuil, Paris, 1948.

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