Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Mercredi 15 octobre 2014

    Ste Thérèse d'Avila, vierge, docteur de l’Église

     Sainte,Thérèse,Avila,vierge,docteur de l'Eglise,Edwige,Hedwige,veuve,duchesse,Pologne,religieuse,Cracovie,monastère,Trzebnicz,Silésie,Saint,Fortunat,martyr,Rome,Brunon,évêque,Ruthènes,Prusse,martyrs de Cologne,Agilée,Carthage, Antiochus,Lyon,Gaule,Sévère,confesseur,Trèves,Aurélie,Aurèle,ermite,Strasbourg,Thècle,abbesse,Kitzingen,Germanie,Barsès,Edesse,Mésopotamie,Syrie,Epain,Touraine,Cannat,Gannat,Canus natus,Marseille,Léonard,Le Mans,Jean de Souzdal,Bogoliobov,Russie,Bienheureux,Gonzalve de Lagos,prêtre,Torres Vedras,Portugal,Philippe de Chantemilan,Forez,Vienne,Madeleine de Nagasaki,martyre,Japon,Narcisse Basté Basté,guerre civile espagnole,Valence

    Tableau de José de Ribera (1591-1652)
    Musée des Beaux-Arts, Valence (Espagne)

    Catéchèse de Benoît XVI sur Ste Thérèse de Jésus (Audience générale du mercredi 2 février 2011)

  • Déclaration du P. Lombardi pour le compte du Secrétariat général du Synode

    Voici la déclaration lue ce midi par le Directeur de la Salle de Presse pour le compte du Secrétariat général du Synode des évêques :

    « A la suite des réactions et débats ayant suivi la publication de la Relatio post Disceptationem, à laquelle on a attribué un poids qui ne lui appartient pas, le Secrétariat rappelle qu'il s'agit d'un document de travail résumant les interventions et la discussion de la première semaine synodale. Ce texte est maintenant soumis à l'attention des Circuli Minores, en conformité au règlement du Synode. Le résultat des travaux des pères synodaux réunis en comités sera présenté à la Congrégation générale de jeudi matin prochain. »

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 14.10.14).

    A lire également sur ce sujet, la réflexion sage et pertinente des Abbés du "Padreblog".

  • Onzième Congrégation générale du Synode : débats

    D'entrée, le Cardinal Rapporteur général a lu la Relatio post disceptationem, après quoi s'est déroulé le débat libre.

    En ligne générale, la Relatio a été appréciée, en particulier pour sa qualité photographique des interventions des pères synodaux, le rendu du climat d'ouverture des travaux et la mise en évidence du thème dominant de l'accueil. Le texte exprime bien l'amour de l’Église pour la famille fidèle au Christ, comme sa capacité d'être proche des gens en toute circonstance et de comprendre que derrière les enjeux pastoraux il y a des personnes souffrantes. Le regard du Synode est bien celui du pasteur envers un troupeau qu'il ne juge pas à priori.

    La Relatio contenant plusieurs points de vue qui seront débattus au cours des Circuli minores, on a suggéré des réflexions supplémentaires. Par exemple : Si l’Église doit s'ouvrir à qui est en difficulté, il convient d'insister sur les familles demeurées fidèles aux enseignements évangéliques, de les remercier et de les encourager dans leur témoignage. Le Synode devrait mieux affirmer l'indissolubilité du mariage, et combien la fidélité pour toujours est une valeur pour la société, évitant ainsi de se focaliser sur les cas anormaux.

    Il a été recommandé de porter plus d'attention au rôle de la femme, fondamentale dans la transmission de la vie et de la foi, mais aussi à celle des grands parents au sein de la famille, au concept d’Église domestique, à la paroisse comme famille des familles, à la Sainte Famille comme référence majeure, à la mission évangélisatrice de la famille.

    Il convient également d'éclaircir le concept de gradualité, car sujet à confusions. Ainsi à propos de l'accès aux sacrements des divorcés remariés, le risque est que les exceptions portent à la règle.

    On a regretté la quasi absence dans le texte du mot péché, et rappelé combien le Christ a fortement condamné le danger de céder à la mentalité du monde.

    Si on a mis en relief la nécessité d'une compréhension prudente des homosexuels, elle ne doit pas donner l'impression d'une évaluation positive d'une telle tendance de la part de l’Église. La même attention a été appelée à l'égard de la cohabitation.

    En tout cas, il y a nécessité de réaffirmer la place éminente du sacrement baptismal, essentiel pour comprendre la sacralité du mariage et sa nature de ministère d'annonce de l’Évangile.

    Quant à la simplification des procédures en nullité, des objections se sont exprimées face à la proposition d'attribuer à l'évêque diocésain de nouvelles compétences qui le surchargeront. On a aussi estimé nécessaire une plus profonde réflexion sur la polygamie, avant tout si un converti entend accéder aux sacrements, et sur la diffusion de la pornographie, principalement véhiculée par le web, qui constitue un danger pour la cohésion familiale. Il a enfin été demandé de mieux approcher la question de la disponibilité du couple envers la vie, et d'être clairs sur l'avortement et la procréation assistée.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 14.10.14) - Site internet du Vatican.

  • Claude Debussy : Petite Suite pour piano à 4 mains

    Anastasia Gromoglasova (primo) et Liubov Gromoglasova (secondo)
    (Récital à la petite salle du Conservatoire de Moscou)

    Petite Suite (1886-89)

    1. En bateau
    2. Cortège
    3. Menuet
    4. Ballet

  • Méditation : pour que cessent les médisances

    « S. Bonaventure établit cette règle pour parler des absents : Que l'on ait honte de dire d'un homme, en son absence, ce qu'on ne pourrait pas dire en sa présence sans blesser la charité. Que chacun sache qu'en tout temps il est en sûreté avec vous. Cette règle est sans doute très bonne, et elle n'embrasse pas moins les choses importantes que celles qui nous paraissent légères et qui nous trompent souvent par cette apparence : car elles ne sont pas toujours aussi légères qu'elles nous le semble ; de sorte qu'il ne faut point alléguer qu'elles ne sont d'aucune conséquence, ni que les autres n'y prennent pas garde, ni que ce sont des choses publiques ; car la perfection que nous nous sommes proposée, ne reçoit point ces sortes d'excuses. C'est ce que notre saint instituteur nous a enseigné par son exemple (1) : il ne parlait jamais des vices ni des défauts d'autrui, quelque publics qu'ils pussent être, et il voulait que chacun en usât de même. Suivons une pratique aussi sage et aussi sainte ; faisons en sorte que tout le monde soit bon, vertueux et honnête dans notre bouche, et faisons connaître à tout le monde que la réputation de personne ne court le risque d'être diminuée par nos paroles.

    Si par hasard vous avez su que votre frère ait commis quelques fautes, faites ce que dit le Sage : Vous avez entendu dire quelque chose contre votre prochain, que cela demeure enseveli au-dedans de vous, et soyez assuré que vous n'en étoufferez point (2). Le Sage fait ici allusion à ceux qui, ayant avalé du poison, sentent des étouffements d'estomac et de cruelles douleurs d'entrailles, et ne peuvent être soulagés qu'ils ne l'aient entièrement rejeté ; et il éclaircit encore plus particulièrement ceci par ces deux comparaisons : Dès qu'un fou a la moindre chose à dire, les douleurs de l'enfantement semblent lui prendre ; il ne peut non plus s'empêcher de parler, qu'une femme d'accoucher. Une parole dans le cœur d'un fou est comme une flèche dans le corps d'une bête (3). Comme une bête à qui une flèche est demeurée dans le corps, s'agite sans cesse avec violence jusqu'à ce qu'elle l'ait fait sortir, ainsi le médisant qui sait quelque faute de son prochain, ne se donne aucun repos qu'il ne s'en soit déchargé en le publiant. Ne soyons point du nombre des fous, s'il est possible ; mais tâchons d'être de celui des sages, qui enterrent si bien ces sortes de choses dans leur cœur, qu'on n'en entend jamais parler. »

    1. : In vita sancti Ignatii, lib. 5. 6. - 2. Si 19, 10. - 3. Si 19, 11 & 12.

    R.P. Alphonse Rodriguez s.j., Pratique de la perfection chrétienne (Deuxième Partie, Second Traité, Ch. IX), Trad. Abbé Regnier-Desmarais, Tome II, Poitiers, 1866.

    vipere-a-cornes.jpg

  • Mardi 14 octobre 2014

    St Calixte Ier, pape et martyr

     Saint,Calixte,Calliste,Ier,pape,martyr,Gaudence,évêque,Rimini,Saints,Carpon,Evariste,Priscien,frères,martyrs,Césarée de Palestine,Saturnin,Loup,Sainte,Fortunate,Fortunée,Ajaccio,vierge,martyre,Fortunat,Todi,Ombrie,Burchard,,Wurtzbourg,Germanie,Donatien,Donat,Reims,Bruges,Flandre,Rustique,Trèves,Just,Justus,confesseur,Lyon,Gaule,Bienheureux,Dominique,Domenico,l'Encuirassé,ermite,Font-Avellano,Spolète,Bernard,,Arpino,Latium,Lupulus,Lupulo,Capoue,Campanie,Céleste,Metz,Ménehould,Champagne,Venant,Venanzio, Luni,Ligurie,Angadrême,abbesse,patronne,Beauvais,Enora,Enor,Henora,Honora,Plestin les Grèves,Bretagne,Cosmas,Cosme,Côme,poète,théologien,Maïouma,Gaza,Rothad,,Arras,Cambrai,Calix,diocèse,Tarbes, Lourdes,Parascève,Roumanie,Bulgarie,Nicolas de Tchernigov,prince russe,moine,laure,Grottes de Kiev),Ignace Agallianos,veuf,Mithymne,île de Lesbos,Bienheureuse,Marie Poussepin,vierge,fondatrice,Sainville,pays chartrain,Jacques Laigneau de Langellerie,prêtre,Angers,Anne-Marie Aranda Riera,guerre civile espagnole,Picadero de Paterna,Stanislas Mysakowski,François Roslaniec,Dachau,Romain Lysko,Lviv,Ukraine

    Saint Calixte instituant les jeûnes. Vies de Saints. XIVe.

    Ce fut ce Pape qui établit les Quatre-Temps et qui ordonna qu'en ces jours, le jeûne reçu dans l'Église de tradition apostolique, serait obligatoire pour tous.
    Martyr en 222. Culte attesté en 336. Sa tombe fut retrouvée en 1960.

     Calendrier liturgique

  • Profanations et vols d'hosties consacrées dans 2 églises de l'Ain

    Samedi 11 octobre 2014, les paroissiens de Saint-Jean-de-Niost (groupement paroissial de Meximieux) et de Sainte-Julie (groupement paroissial de Lagnieu) ont découvert la porte du tabernacle de leurs églises violemment fracturées. Les ciboires ainsi que les hosties consacrées qu’ils contenaient ont été emportés.

    Ces profanations ont eu lieu alors que jeudi dernier, déjà, l’église de Seyssel (Ain) a été la cible de vols : une des portes a été fracturée, une statue de Saint Nicolas, des croix et des chandeliers y ont été dérobés.

    A la demande de Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars, et suivant l’usage de l’Église en cas d’une telle profanation, les églises de Saint-Jean-de-Niost et de Sainte-Julie sont fermées au culte. Le lundi 20 octobre, à 18h30, Mgr Pascal Roland viendra célébrer une messe de réconciliation et de réparation à Saint-Jean-de-Niost ; le P. Frédéric Pelletier, vicaire général du diocèse, célèbrera à la même heure la messe à Sainte-Julie. Ils remettront eux-mêmes le Saint-Sacrement dans le tabernacle. Il nous faut prendre la mesure de l’offense qui a été commise dans les lieux saints que sont les églises.

    Même s’il est possible que ces actes soient le fait de « déséquilibrés », nous savons que le vol d’hosties consacrées fait souvent l’objet de cultes sataniques, et que les auteurs sont très conscients d’offenser directement le Christ et le culte catholique. Nous espérons que ce n’est pas le cas et que cette action est seulement un acte irréfléchi. Nous dénonçons en tout cas ces pratiques de ténèbres qui détruisent spirituellement leurs auteurs et qui sont un combat direct et maléfique contre l’Église.

    L’Église invite chaque chrétien à participer aux messes qui seront célébrées le 20 octobre, et à prier pour les personnes qui commettent ce genre d’action. Qu’elles en soient pardonnées si elles « ne savent pas ce qu’elles font ». Qu’elles se repentent si elles ont conscience de s’attaquer directement au Christ. Que cette épreuve soit, pour tous les chrétiens des paroisses de Sainte-Julie, Saint-Jean-de-Niost et du Diocèse de Belley-Ars, l’occasion de professer leur foi au Christ, présent dans ces hosties consacrées.

    Voir l'article complet sur le site internet du diocèse de Belley-Ars.

  • Synode d'octobre 2015

    Le Pape a décidé que la XIVe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques se déroulerait du 4 au 25 octobre 2015. Elle traitera de "la vocation et mission de la famille dans l’Église et dans le monde".

    Source : Vatican Information Service.

  • Consistoire pour deux canonisations

    Lundi prochain 20 octobre, le Pape présidera un consistoire ordinaire public pour la canonisation

    - du bienheureux Giuseppe (Joseph) Vaz (1651-1711), prêtre et religieux indien de l'Oratoire de St Philippe Neri, fondateur du sanctuaire de la Ste Croix Miraculeuse de Goa (Inde), évangélisateur de la côte du Karavali (Inde) et de Ceylan (Sri Lanka),

    - et de la bienheureuse Maria Cristina de l'Immaculée Conception (Adelaide Brando, 1856-1906), religieuse italienne, fondatrice de la Congrégation des Sœurs Victimes Expiatrices (réparatrices) de Jésus Sacrement.

    Le Saint-Père informera par ailleurs les Cardinaux de l'engagement de l’Église auprès des chrétiens du Proche et Moyen Orient et de ses efforts en faveur de la paix dans la région.

    Sources : Vatican Information Service - Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Onzième Congrégation générale du Synode : « Relatio post disceptationem » présentée par le Rapporteur Général, le Cardinal Péter Erdö

    La Relatio post disceptationem, le rapport de mi-parcours dressé pour synthétiser les débats de la première semaine du synode extraordinaire sur la famille et pour encadrer les réflexions de la seconde, a été présenté ce lundi matin en salle du Synode au Vatican par le cardinal Peter Erdö, rapporteur général de l’assemblée. Le document servira également de base aux documents finaux du Synode.

    Ce document essentiel comporte trois parties qui traitent du contexte et des défis concernant la famille, du regard sur le Christ : l’Évangile de la famille, et les perspectives pastorales. Subdivisé en cinquante-sept points, le texte est consacré majoritairement aux perspectives pastorales, véritable feuille de route pour les pères synodaux durant cette dernière semaine.

    Parmi les points importants qui ne manqueront pas d’attirer l’attention, ceux concernant les familles blessées (séparés, divorcés non remariés, divorcés remariés). Ainsi, « les situations des personnes divorcées remariées exigent aussi un discernement attentif et un accompagnement empreint de respect, évitant tout langage ou attitude qui les feraient sentir discriminées. Prendre soin de ces personnes ne représente pas pour la communauté chrétienne un affaiblissement de sa foi et de son témoignage de l’indissolubilité du mariage, au contraire, c’est par ces soins qu’elle exprime sa charité. »

    Divorcés remariés : plusieurs pistes

    Concernant la question controversée de la communion aux divorcés remariés, le texte rappelle les positions qui ont été avancées : maintien de la « discipline actuelle en vertu de son fondement théologique », ou « ouverture à des conditions bien précises ». Une voie intermédiaire a été exprimée, proposant que « l’éventuel accès aux sacrements soit précédé d’un chemin pénitentiel – sous la responsabilité de l’évêque diocésain –, et avec un engagement évident en faveur des enfants. Il s’agirait d’une situation non généralisée, fruit d’un discernement réalisé au cas par cas, suivant une règle de gradualité, qui tienne compte de la distinction entre état de péché, état de grâce et circonstances atténuantes. »

    Le cas des divorcés remariés pose aussi la question du lien entre communion spirituelle et communion sacramentelle. Est-il possible de disjoindre les deux ? C’est pourquoi « un approfondissement théologique a été sollicité à partir des liens entre sacrement du mariage et Eucharistie par rapport à l’Église-sacrement. Il faut également approfondir la dimension morale de cette problématique, en écoutant et en éclairant la conscience des époux. »

    Homosexuels : un défi éducatif important

    Un autre chapitre a été dédié aux personnes homosexuelles, qui « ont des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne ». La Relatio se pose la question de savoir si l’Église est « en mesure d’accueillir ces personnes en leur garantissant un espace de fraternité » et si les communautés peuvent les accueillir « sans compromettre la doctrine catholique sur la famille et le mariage ».

    Le document reconnait que « la question homosexuelle se présente comme un défi éducatif important ». C’est pourquoi les pères synodaux devront réfléchir sérieusement « sur comment élaborer des chemins réalistes de croissance affective et de maturité humaine et évangélique en intégrant la dimension sexuelle ». Les pères synodaux ont par ailleurs réaffirmé que « les unions entre des personnes du même sexe ne peuvent pas être assimilées au mariage entre un homme et une femme. Il n’est même pas acceptable que l’on veuille exercer des pressions sur l’attitude des pasteurs, ou que des organismes internationaux soumettent les aides financières à la condition d’introduire des lois s’inspirant de l’idéologie du gender. »

    Quelle que soit la situation dans laquelle se trouve la famille, les pères synodaux ont souligné que l’attention portée au bien de l’enfant était primordiale, notamment en ce qui concerne ceux qui vivent avec des couples homosexuels. « Les exigences et les droits des petits doivent toujours être au premier rang ».

    Source : Radio Vatican.

    Le Cardinal philippin Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille, l’un des trois présidents délégués de ce Synode, a précisé en salle de presse que ce rapport n'est qu'un texte provisoire, une synthèse des discussions, et non pas un document final du Synode.
    Intervention à écouter sur Radio Vatican.


    « Relatio post disceptationem »

    Introduction

    Ie Partie

    L’écoute : le contexte et les défis concernant la famille
    Le contexte socioculturel
    L'importance de la vie affective
    Les défis pastoraux

    IIe Partie

    Le regard sur le Christ : l'Évangile de la famille
    Le regard sur Jésus et la gradualité dans l'histoire du salut
    La famille dans le dessein salvifique de Dieu
    Le discernement des valeurs présentes dans les familles blessées et dans les situations irrégulières
    Vérité et beauté de la famille et miséricorde

    IIIe Partie

    La discussion : les perspectives pastorales
    Annoncer l’Évangile de la famille aujourd’hui, dans les différents contextes
    Guider les futurs époux sur le chemin de la préparation au mariage
    Accompagner les premières années de vie conjugale
    Les aspects positifs dans les unions civiles et les concubinages
    Soigner les familles blessées (séparés, divorcés non remariés, divorcés remariés)
    Accueillir les personnes homosexuelles
    La transmission de la vie et le défi de la dénatalité
    Le défi de l’éducation et le rôle de la famille dans l'évangélisation

    Conclusion

    Texte intégral en ligne sur le site internet du Vatican.

  • Gioachino Rossini (1792-1868) : Trois choeurs religieux - "La Caritá" (1844)

    Chœur du Théâtre communal de Bologne - Dir. et piano Leone Magiera
    Mirella Freni, soprano

    (Album "Songs My Mother Taught Me")

    O caritade, virtù del cor,
    Tu l'uomo infervori di santo ardor.
    Tu l'affratelli, e nei martir
    Consoli il povero de' suoi sospir.

    Iddio rivélasi solo per te:
    Tu inspiri al misero del ben la fe'.
    L'alma che accendesi del tuo fervor
    Spande suglio uomini divin fulgor.

    O caritade, virtù del cor...

    Allor che il mondo tua voce udrà,
    Di guerra il fremito si spegnerà,
    L'ira l'orgoglio fian vinti allor
    da un sacro vincolo d'eterno amor.

    O caritade, virtù del cor...

    Iddio rivelasi solo per te,
    Tu inspiri al misero del ben la fe',
    inspiri al misero del ben la fe'.

    La Caritá / La Charité (Texte français de Louise Colet)

  • Méditation : la charité parfaite

    « A l'exemple de Jésus, ne faisant pas distinction de personnes et m'apprenant à aimer même mes ennemis puisque, sur sa Croix, Il est allé jusqu'à excuser ses bourreaux, je veux désormais pratiquer à l'égard de tous les hommes la plus parfaite charité.
    Je mettrai en pratique le précepte : « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas qu'il vous fût fait. » Donc, je ne ferai rien qui puisse nuire à mon prochain dans son âme ou dans son corps, dans sa réputation, ses biens ou sa vie.
    J'éviterai toute parole, tout procédé blessant, toute critique, tout blâme, à plus forte raison, sauf pour une raison grave toute révélation ou accusation qui pourrait lui faire du tort dans l'estime des autres.
    Je pardonnerai de grand cœur à mes ennemis tout le mal qu'ils ont pu me faire et ne garderai volontairement contre eux ni rancune, ni animosité, me rappelant la parole du Maître : « On se servira envers vous de la mesure dont vous vous serez servi envers les autres... Pardonnez et l'on vous pardonnera. »
    Je serai même disposé à leur rendre le bien pour le mal et à les aimer de cœur ainsi qu'il l'a fait et me le demande. « Et moi, je vous dis d'aimer vos ennemis !... On reconnaîtra que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres. »

    Selon le commandement qu'il m'en a fait, j'aimerai mon prochain comme moi-même.
    En pensées, je serai indulgent : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés. »
    En sentiments, je serai plein de bienveillance pour tous, je souhaiterai du bien à tous, sans exception.
    En paroles, je serai doux comme mon Maître, excusant les torts que je ne pourrai pas nier, cachant avec soin les défauts que je pourrai voiler.
    En actes, je serai plein d'égards et de respect, poli, aimable, condescendant, « me faisant tout à tous pour les gagner tous à Jésus-Christ. »
    Surtout je me dévouerai de mon mieux, de toutes manières et sans espoir de retour, pour tous ceux qui en auront besoin, et je serai heureux de leur rendre tous les services qui seront en mon pouvoir, afin de subvenir à leurs nécessités spirituelles et temporelles.
    Ainsi j'imiterai mon Maître et j'espère être agréable à Celui qui a dit « qu'un verre d'eau donné en son nom ne resterait pas sans récompense. »

    Tout comme Jésus, Serviteur de son Père et Serviteur de tous ! »

    Chanoine Antoine Crozier (1850-1916), "Jésus serviteur" in la brochure "Excelsior !", Nouvelle édition, Petite bibliothèque du Sacré-Cœur n°4, Paris, Librairie Saint-Paul, 1912.

    sermon-montagne_2a.jpg

  • Lundi 13 octobre 2014

    Calendrier liturgique

  • Angélus de ce dimanche 12 octobre 2014

    Partant de l’Évangile du jour (Mt 22, 1-14), avec la parabole du banquet de mariage, le Pape, lors de l'Angélus, place Saint-Pierre, a listé trois enseignements à retenir pour l’Église aujourd'hui : la gratuité, l'universalité et l'élargissement aux plus démunis. Dans cet extrait de l’Évangile, tous les invités à un mariage ne viennent finalement pas, prétextant avoir autre chose à faire, montrant une certaine indifférence, voire de l'agacement. Pour le Pape, cette attitude est le reflet de nous-mêmes, quand nous n'accueillons pas les dons de Dieu, quand nous préférons choisir « nos préoccupations matérielles et nos intérêts » alors que Dieu nous « offre gratuitement son amitié, sa joie et le salut ».

    Mais le projet de Dieu ne s'arrête pas pour autant a souligné le Pape : devant l'absence des premiers invités au banquet, Dieu « repropose l'invitation » en élargissant le cercle des invités aux « pauvres, aux abandonnés, aux démunis, même aux bons et aux mauvais, sans distinction ». La salle de banquet est ainsi remplie d'exclus et « l’Évangile, repoussé par certains, trouve un accueil inattendu dans tant d'autres cœurs ».

    Sortir de notre « petite Église » confortable

    Le Pape François voit dans cette parabole une invitation pour l’Église à « s'ouvrir aux périphéries, en reconnaissant que le marginal, même celui qui est rejeté et méprisé par la société, est lui aussi objet de la générosité de Dieu ». Il faut donc élargir l’Église aux dimensions du règne de Dieu et ne surtout se limiter à « notre toute petite Église ». Le Pape avertit : « personne n'a le droit de se sentir privilégié ou de revendiquer une exclusivité » quand le Seigneur appelle. Pour y arriver, François donne une seule condition : « revêtir le vêtement de noce, c'est à dire témoigner de la charité concrète envers Dieu et envers son prochain » et « vaincre l'habitude de s'installer confortablement au centre, comme le faisaient les grands prêtres et les pharisiens ». C'est en cela que la bonté de Dieu est universelle. Un message fort porté avant la reprise ce lundi des discussions du Synode extraordinaire des évêques sur la famille.

    Après l'Angélus, le Pape a rendu grâce pour la béatification du père Francesco Zirano de l'Ordre des Frères mineurs conventuels. François a également fait réciter un Ave Maria aux fidèles présents place Saint-Pierre pour les victimes des inondations à Gênes. Enfin, il a salué les pèlerins canadiens qui avaient fait le déplacement pour la messe de remerciement pour la canonisation des nouveaux saints François de Laval et Marie de l'Incarnation, ainsi qu'un groupe de l'Office chrétien des personnes handicapées.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Bx_Francesco_Zirano_1b.jpg

    Béatification à Sassari du P. Francesco Zirano (1564-1603), de l'Ordre des Frères mineurs conventuels, martyr à Alger.

  • J.-S. Bach : Messe en si mineur - Agnus Dei

    Taverner Consort & Players - Dir. Andrew Parrott (1984)
    Panito Iconomou (Tölzer Knabenchor), alto

  • Méditation : "Tous cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ" (Ph II, 21)

    « Si nous sommes si faibles en face du mal qui va toujours croissant, n'est-ce pas parce que trop souvent nous réalisons en nous cette parole de l'Apôtre : "Tous cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ" ? (*)
    La force, la fécondité, sachons-le bien, n'est promise qu'aux âmes qui ont mis toute leur confiance dans le Cœur de Jésus ; qui n'ont d'autre désir que de suivre avec une parfaite docilité l'impulsion de ce divin moteur, et qui, au lieu de se laisser guider par leur activité naturelle, n'agissent que sous son influence et ne vivent que de sa vie.
    C'est ainsi qu'agiront les âmes que l'amour du Cœur de Jésus aura intimement unies ensemble. Chaque fois qu'elles iront visiter ce divin Cœur dans son Tabernacle, chaque fois surtout qu'elles le recevront dans la sainte communion, elles consulteront ses désirs. « Seigneur, lui diront-elles, avec saint Paul, que voulez-vous que nous fassions. Parlez, Seigneur, car vos serviteurs vous écoutent ; dites-nous en quoi nous pouvons mieux servir vos intérêts, nous utiliser mieux nous-mêmes, faire plus de bien à nos frères. S'il y a un besoin que nous puissions satisfaire, un danger que nous puissions écarter, une âme entraînée au mal que nous puissions délivrer, un cœur porté au bien que nous puissions encourager, Seigneur, dites-le nous, et vous nous trouverez disposées à seconder vos désirs. »
    Voilà ce que diront souvent à Jésus-Christ les âmes résolues à se dépenser entièrement pour sa gloire. Quand elles se trouveront réunies ensemble, elles se poseront les mêmes questions, et, pour les résoudre, chacune d'elles communiquera aux autres les bonnes pensées que le Cœur de leur Dieu leur aura inspirées. »

    (*) : Ph II, 21.

    L'Apostolat du Sacré Cœur de Jésus dédié aux zélateurs et zélatrices de l'Apostolat de la Prière (Seconde Partie, Deuxième considération), A Vals près Le Puy, 1866.

    Sacre_Coeur_Anges.jpg

  • Messe à la basilique Saint-Pierre célébrée par le Pape François

    A 10h00, pour la canonisation équipollente du St François de Laval (1623-1708, évêque de Québec) et Ste Marie de l'Incarnation Guyart Martin (1599-1672, missionnaire au Canada)
    avec les évêques et prêtres de l'Archidiocèse du Québec

    Livret de la célébration

    « Que le Québec redevienne cette source de bons et saints missionnaires ! » : c’est l’exhortation lancée par le Pape François lors de la messe de remerciement pour la canonisation des deux saints franco-canadiens, François de Laval et Marie de l’Incarnation Guyart Martin.

    Dans la basilique Saint-Pierre, aux côtés du cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec et Primat de l’Église au Canada, et du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, et en présence des pèlerins qui se sont rendus sur les terres des deux saints en France cette semaine et de deux délégations venues du Québec et des diocèses d’origine de François de Laval et de Marie Guyart Martin, le Pape est revenu dans son homélie sur le rôle des missionnaires : « ils ont eu le courage, avec cette force de Dieu, de sortir sur les routes du monde avec la confiance dans le Seigneur qui appelle. La vie d’un missionnaire et d’une missionnaire est ainsi, pour finir ensuite loin de chez soi, loin de sa propre patrie, tant de fois tués, assassinés, comme ce fut le cas ces derniers jours pour tant de nos frères et de nos sœurs. »

    Le Pape a rendu hommage à ces deux saints, considérés comme les fondateurs de l’Église catholique au Québec, au temps de la colonisation de la Nouvelle-France, au XVIIe siècle. Et si le Pape a évoqué leurs actions, c’est pour mieux rappeler aux Canadiens d’aujourd’hui leur devoir. « Que cette mémoire ne nous conduise pas à abandonner la franchise et le courage. Le diable est jaloux et il ne tolère pas qu’une terre soit ainsi féconde de missionnaires. Prions le Seigneur pour que le Québec revienne sur ce chemin de la fécondité, pour donner au monde de nombreux missionnaires. Que ces deux saints qui ont – pour ainsi dire – fondé l’Église du Québec, nous aident comme intercesseurs. Que la graine semée croisse et donne comme fruit de nouveaux hommes et femmes courageux, clairvoyants, avec le cœur ouvert à l’appel du Seigneur. Aujourd’hui, on doit demander cela pour votre pays. Eux, depuis le ciel, seront nos intercesseurs. Que le Québec redevienne cette source de bons et de saints missionnaires. »

    Une invitation claire à retourner aux sources de la foi pour une province où l’Église a toujours été historiquement importante mais où la pratique religieuse est en baisse.

    A l’issue de la messe, le cardinal Lacroix, dans son message de remerciement, s’est fait l’écho des paroles du Pape : « avec vous, nous croyons que « l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus » (Evangelii gaudium, No. 1). Saint François de Laval et sainte Marie de l’Incarnation en sont des témoins éloquents. Que Dieu fasse de nous les saints et les saintes du troisième millénaire, les missionnaires et les évangélisateurs qui témoignent par leur vie et proclament avec fierté la Bonne Nouvelle qu’est l’Évangile. »

    C’est là le défi que le Pape a demandé aux Québécois de relever pour se montrer à la hauteur des deux nouveaux saints.

    Source : Radio Vatican.

    Homélie du Pape François, texte intégral

    « Nous avons écouté la prophétie d’Isaïe : « Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages… » (Is 25, 8). Ces paroles, pleines de l’espérance de Dieu, indiquent le but, montrent l’avenir vers lequel nous sommes en chemin. Sur cette route, les saints nous précèdent et nous guident. Ces paroles esquissent aussi la vocation des hommes et des femmes missionnaires.

    Les missionnaires sont ceux qui, dociles à l’Esprit Saint, ont le courage de vivre l’Évangile. Et aussi cet Évangile que nous venons d’entendre : « Allez donc aux croisées des chemins » - dit le roi à ses serviteurs (Mt 22, 9). Et les serviteurs sortirent et rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvaient, « les mauvais comme les bons », pour les conduire au banquet des noces du roi (cf. v. 10).

    Les missionnaires ont accueilli cet appel : ils sont sortis pour appeler tous les gens, aux carrefours du monde ; et ainsi ils ont fait beaucoup de bien à l’Église, parce que si l’Église s’arrête et se ferme, elle tombe malade, on peut la corrompre, aussi bien par les péchés que par la fausse science séparée de Dieu, qu’est le sécularisme mondain.

    Les missionnaires ont tourné leur regard vers le Christ crucifié, ils ont accueilli sa grâce et ils ne l’ont pas gardée pour eux. Comme saint Paul, ils se sont faits tout à tous ; ils ont su vivre dans la pauvreté et dans l’abondance, être rassasiés et souffrir de la faim ; ils pouvaient tout en celui qui leur donnait la force (cf. Ph 4, 12-13). Avec cette force de Dieu, ils ont eu le courage de “sortir” sur les routes du monde mettant leur confiance dans le Seigneur qui appelle. Ainsi est la vie d’un missionnaire, d’une missionnaire… pour finir ensuite loin de chez soi, de son propre pays ; bien des fois tués, assassinés ! Comme c’est arrivé ces jours-ci pour tant de nos frères et de nos sœurs.

    La mission évangélisatrice de l’Église est essentiellement annonce de l’amour, de la miséricorde et du pardon de Dieu, révélés aux hommes dans la vie, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Les missionnaires ont servi la mission de l’Église, en rompant le pain de la Parole aux plus petits et aux plus éloignés et en portant à tous le don de l’amour inépuisable, qui jaillit du cœur même du Sauveur.

    C’est ainsi que furent saint François de Laval et sainte Marie de l’Incarnation. Je voudrais vous laisser en ce jour, chers pèlerins canadiens, deux conseils : ils sont tirés de la Lettre aux Hébreux, et en pensant aux missionnaires ils feront beaucoup de bien à vos communautés.

    Le premier est celui-ci : « Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur foi » (13, 7). La mémoire des missionnaires nous soutient au moment où nous faisons l’expérience de la rareté des ouvriers de l’Évangile. Leur exemple nous attire, nous pousse à imiter leur foi. Ce sont des témoignages féconds qui engendrent la vie !

    Le second est celui-ci : « Souvenez-vous de ces premiers jours où vous veniez de recevoir la lumière du Christ : vous avez soutenu alors le dur combat des souffrances… Ne perdez pas votre assurance ; grâce à elle, vous serez largement récompensés. Car l’endurance vous est nécessaire… » (10, 32.35-36). Rendre hommage à qui a souffert pour nous apporter l’Évangile signifie livrer nous aussi la bonne bataille de la foi, avec humilité, douceur et miséricorde, dans la vie de chaque jour. Et cela porte du fruit.

    Mémoire de ceux qui nous ont précédés, de ceux qui ont fondé notre Église. Église féconde que celle du Québec ! Féconde de nombreux missionnaires qui sont allés partout. Le monde a été rempli de missionnaires canadiens comme ces deux-ci. Maintenant un conseil : que cette mémoire ne nous conduise pas à abandonner la franchise et le courage. Peut-être – ou plutôt non,  sans peut-être ! – le diable est jaloux et il ne tolère pas qu’une terre soit ainsi féconde de missionnaires. Prions le Seigneur pour que le Québec revienne sur ce chemin de la fécondité, pour donner au monde de nombreux missionnaires. Que ces deux-ci qui ont – pour ainsi dire – fondé l’Église du Québec, nous aident comme intercesseurs. Que la graine semée croisse et donne comme fruit de nouveaux hommes et femmes courageux, clairvoyants, avec le cœur ouvert à l’appel du Seigneur. Aujourd’hui, on doit demander cela pour votre pays. Eux, du ciel, seront nos intercesseurs. Que le Québec redevienne cette source de bons et de saints missionnaires. 

    En cela se trouve la joie et le mot d’ordre de votre pèlerinage : faire mémoire des témoins, des missionnaires de la foi dans votre terre. Cette mémoire nous soutient toujours sur le chemin vers l’avenir, vers le but, quand « le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages … ».

    « Exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés » (Is 25, 9). »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Dimanche 12 octobre 2014

    28e Dimanche du Temps Ordinaire

    (Calendrier traditionnel : 18ème Dimanche après la Pentecôte)

    Calendrier liturgique

  • Dixième Congrégation générale du Synode

    Cette ultime session (*) a été consacrée à l'audition des délégués des autres confessions chrétiennes. Le représentant du Patriarcat de Moscou, le Métropolite Hilarion de Volokolamsk, s'exprimera dans quelques jours.

    Après avoir remercié le Pape de les avoir invités, les délégués fraternels ont exposé leur conception et leur approche particulière de la question familiale.

    Constatant l'identité des problèmes et des espérances placées dans l'institution familiale avec la vision catholique, ils ont affirmé le caractère fondamental de la famille pour la société, mais aussi pour la communion. Ces difficultés sont nombreuses : la crise économique, une pression médiatique qui réduit le dialogue au sein de la famille et propose même des modèles vantant l'adultère, les conflits et le phénomène migratoire, la globalisation, les épidémies (Sida et Ebola), le fondamentalisme islamiste, toutes choses qui mettent en péril la famille.

    Tous les chrétiens ont besoin de mieux se préparer au mariage, mais aussi de réfléchir aux unions entre croyants et non croyants. Lorsque des divorcés remariés sont de nouveau admis au sein de l’Église, les divorcés remariés pourraient offrir de nouvelles espérances pour la vie familiale et par conséquent un bénéfice pour la société.

    Il convient donc de mieux écouter les époux en crise et leur manifester miséricorde et compassion. Les Églises veulent toutes être auprès de qui souffre, dans le respect de l’Écriture et dans l'ouverture aux problèmes concrets. Si, loin de toute condamnation, cette compréhension doit aussi s'appliquer aux homosexuels, il faut réaffirmer que le mariage signifie l'union d'un homme et d'une femme. Il faut de même être particulièrement attentif aux enfants nés dans des situations difficiles et à toutes les victimes de violence. La défense des plus vulnérables, enfants, femmes et personnes âgées, comme de tous ceux qui n'ont pas voix au chapitre, croyants ou non, est commune aux chrétiens.

    Les délégués fraternels ont ensuite rappelé le caractère central de l'annonce évangélique, la famille étant la première école de la foi, l'espace où on apprend à connaître et à diffuser la Bonne Nouvelle. Les chrétiens doivent donc partager la joie de l’Évangile, à laquelle le Pape François fait souvent référence.

    Des différences d'approche se sont toutefois manifestées en matière de régulation des naissances, au nom de la liberté de conscience des personnes y compris au sein du mariage et dans le respect de l'amour. Pour l'orthodoxie, qui les admet même s'ils sont considérés une anomalie, les remariages sont conditionnés par un accompagnement préliminaire de l’Église qui tente de réconcilier les époux.

    Des délégués provenant du Moyen Orient ont remercié le Pape pour la veillée de prière en faveur de la paix en Syrie du 7 septembre 2013. Ils ont rappelé le rôle évangélisateur qu'ont les familles chrétiennes de cette région dans un contexte largement musulman.

    Les interventions se sont conclues par le vœu que ce Synode extraordinaire porte des fruits, en vue notamment de l'assemblée ordinaire de l'an prochain.

    (*) : elle a clôturé la première semaine du Synode.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 13.10.14) - Site internet du Vatican.

  • William Byrd (v.1540-1623) : Motet "Ecce Virgo concipiet"

    Stile Antico

     IN MATERNITATE B. MARIÆ VIRG.

    Ant. ad Introitum. Is. 7, 14. (Introït)
    Ecce Virgo concípiet, et páriet fílium, et vocábitur nomen eius Emmánuel.
    Voici que la Vierge concevra et elle enfantera un Fils, et on l’appellera Emmanuel.