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  • Déplacement du Pape François à Strasbourg, visite au Parlement européen et au Conseil de l'Europe

    Le Pape François est attendu à Strasbourg, en France, ce mardi 25 novembre, pour une visite aux institutions européennes, vingt-six ans après son prédécesseur Jean-Paul II.

    Vidéos et discours mis en ligne plus haut

    10h30 : Visite et discours au Parlement européen

    12h00 : Visite et discours au Conseil de l'Europe

  • Mardi 25 novembre 2014

    Ste Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre

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    Sainte Catherine avec la palme du martyre, l'épée et la roue, instruments de son supplice
    Grandes heures d'Anne de Bretagne, Jean Bourdichon, XVIe

  • Mgr de Kérimel : « banalisation sans précédent » de l'avortement

    mgr de kérimel,banalisation,sans précédent,avortement« Le Parlement se prépare, ces jours-ci, à voter une résolution pour réaffirmer solennellement, à l’occasion de l’anniversaire de la loi Veil, le droit fondamental à l’avortement. Cette surenchère pour imposer l’avortement comme un acte médical banal au service de la liberté des femmes dit la difficulté à fonder de manière solide ce « droit fondamental ». Un droit humain peut-il reposer sur la négation du droit à la vie d’autres êtres humains au tout début de leur existence et de leur croissance ? Nous sommes tous passés par le stade embryonnaire, l’aurions-nous oublié ?

    Certes, la promotion de la liberté des femmes et de l’égalité homme/femme sont des causes justes auxquelles on ne peut que souscrire, mais de quelle liberté parle-t-on ? Quand on lit le récit de bon nombre de femmes qui ont avorté, on entend leur angoisse, la pression de l’entourage, souvent du géniteur, et la souffrance qu’elles éprouvent durablement d’avoir été amenées à commettre un acte qu’elles ressentent comme grave. Pour certaines c’est une véritable descente aux enfers : des sociologues, des psychologues et des psychanalystes, hors de toute référence religieuse, connaissent ces situations douloureuses. Pourquoi le traumatisme post-abortif est-il laissé sous silence ou simplement nié ? Peut-on parler de liberté quand la parole est interdite ?

    Oui, la liberté doit être le fondement des relations homme/femme, et de la maternité. L’amour entre deux personnes humaines inclut la liberté s’il se veut pleinement humain ; la paternité et la maternité requièrent, elles aussi, l’engagement des libertés. Dans les deux cas, il s’agit d’une liberté responsable, une liberté qui s’engage par le dialogue et conduit à une parole donnée.

    C’est donc en amont qu’il faut travailler à la promotion de la liberté des femmes et à l’égalité homme/femme, pour qu’une grossesse ne devienne pas comme une agression qui justifierait une légitime défense en supprimant « l’agresseur » bien innocent, à qui l’on fait porter les conséquences de comportements irresponsables. »

    Guy de Kerimel
    Evêque de Grenoble-Vienne

    Mgr Guy de Kérimel est évêque de Grenoble-Vienne et Président du groupe de travail de la Conférence des Evêques de France « Phénomène social de l’avortement et enjeux éducatifs ».

    Source : Église catholique en France

  • A l'exemple de saint Kuriakose Elias et de sainte Euphrasia

    Le Saint-Père a rencontré ce lundi matin les fidèles indiens de l’Église syro-malabare venus pour la canonisation de saint Kuriakose Elias Chavara de la Ste Famille et de sainte Euphrasia Eluvathingal su Sacré Cœur, remerciant les fidèles du Kérala de sa force apostolique :

    « Continuez à témoigner ainsi de votre foi. Le Kérala est un creuset fertile de vocations, sacerdotales et religieuses... Puissent ces moments de fête et d'intense spiritualité vous aider à admirer les merveilles accomplies par le Seigneur dans la vie et l’œuvre des nouveaux saints...qui nous rappellent que l'amour de Dieu est la source et la finalité de toute sainteté, tandis que l'amour du prochain est la plus lumineuse manifestation de l'amour envers le Seigneur. Le P. Kuriakose Elias fut un religieux actif et contemplatif à la fois, qui dépensa sa vie au service de son Église en se sanctifiant dans la sanctification de l'autre. » Quant à Sœur Euphrasie, « elle vécut en profonde union à Dieu. La vie de sainteté de celle qu'on surnommait Mère priante, demeure un exemple et un encouragement pour tous... Puissent-ils vous aider à faire fructifier leur trésor et leur leçon de vie évangélique. Suivez leurs traces, et de manière particulière leur amour de Jésus Eucharistie et de l’Église, afin d'avancer dans la voie de la sainteté. »

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.11.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Avent 2014 à Paris : 500 animations gratuites dans la ville

    Depuis le début de son pontificat, le Pape François encourage les catholiques à sortir de leurs églises pour aller à la rencontre de leurs contemporains. Cette invitation a été entendue par l’Église catholique de Paris.

    Du 1er dimanche de l’Avent (30 novembre 2014) à Noël (25 décembre 2014), toutes les églises de Paris organiseront des animations pour aller à la rencontre des Parisiens et dialoguer sur le sens de la fête de Noël.

    Différents moyens sont imaginés par les 106 églises et les basiliques de Paris pour faciliter les rencontres : musique, convivialité, partage de café, processions dans la rue, crèches géantes en bois ou crèches vivantes, présence sur les marchés et les parvis et visites dans les immeubles.

    Le 22 novembre 2014, l’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, a ouvert cet Avent 2014 par une grande fête sur le parvis de Notre-Dame.

    « Je veux inviter les paroisses à passer à l’acte à l’occasion de l’Avent 2014, en faisant de ce temps un temps de mission, c’est-à-dire un temps favorable pour annoncer à tous ceux qui nous entourent, nos familles, notre milieu professionnel, nos amis, nos voisins, que la fête de Noël à laquelle ils se préparent avec tellement d’intérêt n’est pas simplement une fête des enfants ou une fête païenne, mais c’est la fête de Jésus Fils de Dieu venu parmi les hommes pour nous apporter le salut. Cela suppose que nous sortions de notre réserve, que nous surmontions nos craintes et nos timidités, que nous acceptions d’être nous mêmes ce que nous sommes vis-à-vis des autres et que nous ne reculions pas devant le risque d’être incompris ou rejetés. »
    + André Cardinal Vingt-Trois, Archevêque de Paris,
    le 19 janvier 2014

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    Les porteurs de lanternes sont sorti de la cathédrale. Yannick Boschat / Diocèse de Paris.
    Extrait de l'Album-photos de la fête d’ouverture de l’Avent 2014

    Mgr Vingt-Trois a donné le ton : « La mission de l’Avent 2014 doit être un temps où nous serons assez convaincus de notre chance d’être chrétiens, assez joyeux de la foi qui nous habite pour oser aller au-devant de notre prochain pour lui annoncer cette Bonne Nouvelle : Dieu se fait homme ! ».

    L’objectif ambitieux de cet Avent 2014 est de rappeler au monde qu’un Sauveur nous est né : « Tout le monde connaît Noël et se souvient qu’il s’agit à l’origine d’une fête religieuse, explique Marie Baudouin, du diocèse de Paris. Nous allons utiliser cette notoriété pour rappeler aux Parisiens éloignés de l’Église la joie de l’Évangile ». Chaque paroisse s’est emparée du projet pour le réaliser avec ses moyens propres. Dans le détail, cela donne un festival d’idées originales et sympathiques !
     
    Par exemple, dans le Xe arrondissement l’exposition de photos « 1001 étoiles » entourera l’église Saint-Laurent. Le 13 décembre de 14 h à 16 h 30, un défilé de Noël remontera la rue Saint-Maur. Les trois paroisses du doyenné du XIe rassembleront des enfants déguisés, Marie sur son âne et même un chameau ! Musiques et distribution de bougies de la paix accompagneront la procession. Devant l’église Saint-Augustin du VIIIe, on tirera et on pointera : pétanque pour les paroissiens et tous les boulistes de bonne volonté. Et comme fête et évangélisation fonctionnent bien ensemble, dans le IXe arrondissement un banquet de la joie partagé avec les personnes démunies marquera cet Avent 2014. Une profusion de bonnes idées, qui n’ont besoin que de la participation des Parisiens pour que la fête soit réussie.

    http://www.paris-fete-noel.fr/

    (Avec Aleteia)

  • César Franck (1822-1890) : Dextera Domini, FWV 65 (1871)

    (Offertoire, pour le saint jour de Pâques)
    Les Petits chanteurs de Saint-Brieuc - Dir. Léon Guillou

  • Méditation : demandons-nous l'Esprit-Saint ?

    Cf. Lc 11, 13 : « ... combien plus le Père du ciel donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui l'en prient ! »

    « De même que Jésus-Christ prêchait, le Saint-Esprit prêche à présent ; de même qu'il enseignait, le Saint-Esprit enseigne ; de même que le Christ consolait, le Saint-Esprit console et réjouit.
    Que demandes-tu ? Que cherches-tu ? Que veux-tu de plus ? Avoir en toi un conseiller, un pédagogue, un gardien, quelqu'un qui te guide, qui te conseille, qui t'encourage, qui t'achemine, qui t'accompagne en tout et pour tout ?
    Finalement, si tu ne perds pas la grâce, il sera tellement à ton côté que tu ne pourras rien faire, ni dire, ni penser qui ne passe par sa main et son saint conseil. Il sera pour toi un ami fidèle et véritable ; il ne t'abandonnera jamais si tu ne l'abandonnes pas.
    Ne peut-on considérer comme malheureux et infortuné celui qui ne possède pas cette union, celui qui ne possède pas un tel hôte dans sa maison ? Dites-moi, l'avez-vous reçu ? L'avez-vous appelé ? L'avez-vous importuné pour qu'il vienne ? Que Dieu soit avec vous ! Je ne sais pas comment vous pouvez vivre privés d'un si grand bien. Voyez tous les biens, toutes les grâces et les miséricordes que le Christ est venu faire aux hommes : ce Consolateur les répand toutes dans nos âmes. »

    St Jean d'Avila, Sermon.

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  • Lundi 24 novembre 2014

    St André Dung-Lac, prêtre, et comp., martyrs

    Au calendrier traditionnel : St Jean de la Croix, religieux, confesseur et docteur

     Calendrier liturgique

  • Michel Corrette (1707-1795) : Motet "Laudate dominum de coelis"

    Arrangement pour voix et orchestre du Largo du Printemps de Vivaldi
    Maîtrise de Bretagne & Le Parlement de Musique - Dir. Martin Gester

  • Méditation : Jésus est roi

    « Jésus est roi en étant celui qui nous conduit à la vie qui ne passe pas, à la vie éternelle, à la résurrection. Les rois de la terre meurent. Et ils sont remplacés par d'autres. S'ils peuvent quelque chose pour la vie terrestre de leurs sujets, et encore pas toujours, ils ne peuvent rien pour les faire vivre au-delà de la mort. Jésus aussi est mort, mais il est ressuscité, et il est vivant d'une vie difficile à concevoir. S'il est ressuscité, c'est pour que nous ne restions pas dans la mort quand nous mourons, mais pour qu'avec lui nous vivions auprès de Dieu, pour que nous entrions dans le Royaume de Dieu qui est le Royaume de la Vie, de la Lumière, de l'Amour. En disant que Jésus est notre roi, nous proclamons que nous trouvons en lui l'espérance de vivre après notre mort, auprès de Dieu, avec la Vierge Marie et tous les saints.

    Jésus est roi, dit l’Évangile, en jugeant toutes les nations, tous les hommes, à commencer par nous quand il viendra à notre rencontre dans notre mort, et à la fin de l'histoire humaine. Mais il est roi parce qu'il jugera comme Dieu seul peut juger. Les rois de la terre exercent aussi la justice. Dans leurs royaumes, il y a des juges, des avocats, des palais de justice. La plupart essaient de bien juger. Pourtant leur justice est toujours imparfaite, même dans les meilleurs des cas. Elle ne peut que juger à partir des lois, souvent bonnes, parfois mauvaises. Elle ne peut jamais voir ce qu'il y a dans le cœur des hommes. Qu'est-ce qu'il y a dans le cœur d'un homme qui passe en justice ? Aucun roi de la terre ne peut le dire.

    Jésus seul, comme Dieu, nous jugera en nous amenant à voir clair nous-mêmes dans notre cœur, dans ce qu'il y a de plus caché en nous. Mis devant Jésus, nous reconnaîtrons si oui ou non nous avons mis à la première place de notre vie le seul essentiel qui compte : l'amour gratuit qui s'ignore, qui s'adresse même à ceux qui n'ont rien pour attirer : les affamés, les malades, les étrangers, les sans-logis, les prisonniers. Jésus est roi parce qu'il est le seul juge vraiment juste, devant qui tout homme sera amené à reconnaître le fond mystérieux et décisif de sa vie. il est Roi parce que, ressuscité des morts, il fera part de la vie éternelle de Dieu à ceux qui l'ont reçu. Alors, comme le dit saint Paul, sera vaincu le dernier ennemi, la mort, et, « quand tout sera sous le pouvoir du Fils, il se mettra lui-même sous le pouvoir du Père qui lui aura tout soumis, et ainsi, Dieu sera tout en tous » (1 Co 15, 26-28). »

    Mgr Raymond Bouchex, Il est avec nous tous les jours (Vers un ciel nouveau et une terre nouvelle), Parole et Silence, Paris, 2007.

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  • A 10h30, place Saint-Pierre, Sainte Messe célébrée par le Pape François

     
    Canonisation des Bienheureux :

    - Giovanni Antonio (Jean-Antoine) Farina (1803-1888), évêque de Vicenza, fondateur de l'Institut des Sœurs enseignantes de Sainte-Dorothée

    - Kuriakose Elias Chavara della Sacra Famiglia (Cyriaque Elie de la Sainte Famille, 1805-1871), prêtre et carme indien de rite syro-malabar, fondateur de deux Congrégations religieuses : les Carmes de Marie-Immaculée et la Congrégation de la Mère du Carmel (Carmélites)

    - Ludovico (Ludovic) da Casoria (Arcangelo Palmentieri, 1814-1885), prêtre de l’Ordre des Frères Mineurs à Naples, fondateur de la Congrégation des Sœurs franciscaines de Sainte-Élisabeth, dites "Bigie" (Sœurs grises)

    - Nicola (Nicolas Saggio) da Longobardi (Giovanni Battista Saggio, 1650-1709), oblat profès calabrais de l’Ordre des Minimes

    - Eufrasia Eluvathingal del Sacro Cuore (Euphrasie du Sacré-Cœur, 1877-1952), religieuse indienne de la Congrégation des Soeurs de la Mère du Carmel (cf. plus haut)

    - Amato (Aimé) Ronconi (v.1238-v.1292), laïc italien du tiers-ordre franciscain, ermite, pèlerin, infirmier, fondateur de l'Hospice de Santa Maria di Monte Orciale (des Pauvres Pèlerins), actuelle maison de repos "Opera Pia Beato Amato Ronconi" à Saludecio (Rimini) dans les Marches

    (cf. le consistoire du 12 juin 2014 et Vatican Information Service, VIS Archive 01 - 12.6.14).

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    « Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l'amour du prochain »

    Durant l’homélie, le Pape François a invité à fixer le regard sur Jésus, Roi de l’Univers - nous fêtons en effet ce dimanche la solennité du Christ Roi. Et de rappeler comment Jésus a réalisé son règne, par la proximité et la tendresse envers nous, comme un berger prend soin de ses brebis. Il les compte, il les rassemble, il les conduit dans les pâturages, il les fait reposer, il cherche la brebis égarée, il soigne la brebis blessée ou malade. Toutes ces attitudes sont devenues réalité en Jésus-Christ : il est devenu le gardien de nos âmes. Comme il le fait régulièrement, le Pape s’est adressé aux pasteurs de l’Église, les prêtres et les évêques pour leur rappeler qu’ils ne peuvent s’éloigner de ce modèle, sinon à courir le risques de devenir des mercenaires. Le Pape soulignant au passage que le peuple de Dieu possède à cet égard un flair infaillible pour reconnaître les bons des mauvais pasteurs. L’Évangile, ajoutait le Pape, nous dit ce que le règne de Jésus attend de nous : il nous rappelle que la proximité et la tendresse sont la règle de vie aussi pour nous, et que c’est sur cela que nous serons jugés. « En vérité je vous dis : tout ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait » Le salut, poursuivait le Pape, commence dans l’imitation des œuvres de miséricorde à travers lesquelles Jésus a réalisé le Règne. Celui qui les accomplit prouve qu’il a accueilli la royauté de Jésus, parce qu’il a fait de la place dans son cœur pour la charité de Dieu. Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour, sur la proximité et sur la tendresse envers les frères. C’est cela qui permettra ou non notre entrée dans le règne de Dieu. Jésus, par sa victoire, nous a ouvert le règne, mais c’est à chacun d’entre nous d’y entrer, dès cette vie, en étant proches de notre frère qui demande de manger, d’être vêtu, accueilli, aidé. Et si vraiment nous pouvons aimer ce frère ou cette sœur, nous serons poussés à partager avec lui ou avec elle ce que nous avons de plus précieux, Jésus lui-même et son Évangile !

    Aujourd’hui l’Église nous présente comme modèles de nouveaux Saints qui en servant leur frères, ont servi, chacun dans son environnement, le règne de Dieu et en sont devenus les héritiers. Chacun d’eux a répondu avec une créativité extraordinaire au commandement de l’amour de Dieu et du prochain. Ils se sont consacrés sans compter au service des plus humbles, en aidant ceux qui étaient dans le besoin, les malades, les personnes âgées, les pèlerins. Mais leur amour des plus petits et des plus pauvres était le reflet et la mesure de leur amour inconditionnel de Dieu. Avec le rite de la canonisation, encore une fois nous avons confessé le mystère du règne de Dieu et honoré le Christ Roi. Que ces nouveaux Saints, par leur exemple et leur intercession, fassent croître en nous la joie de marcher sur le chemin de l’Évangile. Ne nous laissons pas distraire par d’autres intérêts terrestres et passagers.

    Source : Radio Vatican.
     
    Traduction française (texte intégral) sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.


    Angélus de ce Dimanche 23 novembre 2014

    « A la fin de cette célébration, je tiens à saluer tous ceux qui sont venus pour rendre hommage aux nouveaux saints, en particulier les délégations officielles de l'Italie et de l'Inde.

    Que l'exemple des quatre Saints italiens, nés dans les provinces de Vicenza, Naples, Cosenza et Rimini, aident le peuple italien bien-aimé à faire revivre l'esprit de coopération et d'harmonie pour le bien commun et à regarder vers l'avenir avec espérance, dans l'unité, confiant en proximité de Dieu qui ne nous abandonne jamais, même dans les moments difficiles.

    Que par l'intercession des deux Saints de l'Inde, en provenance du Kerala, terre de grande foi et de vocations sacerdotales et religieuses, le Seigneur accorde un nouvel élan missionnaire à l’Église en Inde - qui est si courageuse ! - afin qu'inspirés par leur exemple de concorde et de réconciliation, les chrétiens en Inde aillent de l'avant sur la voie de la solidarité et de la cohabitation fraternelle.

    Je salue avec affection les Cardinaux, les Évêques, les prêtres, ainsi que les familles, les groupes religieux, les associations et les écoles présentes. Avec amour filial nous nous tournons maintenant vers la Vierge Marie, Mère de l’Église, Reine des Saints et modèle de tous les chrétiens.

    Je vous souhaite un bon dimanche, dans la paix, avec la joie de ces nouveaux saints. Je vous demande, s'il vous plaît, de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir ! »

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.
  • Dimanche 23 novembre 2014

    Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'Univers

     

    Alleluia

     De profundis clamavi

    Allelúia, allelúia. V/.Ps, 129, 1-2.
    De profúndis clamávi ad te, Dómine : Dómine, exáudi oratiónem meam. Allelúia.
    Du fond des abîmes je crie vers vous, ô Seigneur ; Seigneur, exaucez ma prière. Alléluia

     Calendrier liturgique

  • Le Pape aux participants au III° Congrès mondial des Mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles

    Le Pape rencontrait ce matin les participants du III° Congrès mondial des Mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles ; un Congrès organisé par le Conseil pontifical pour les laïcs pour répondre à l’appel à la conversion missionnaire lancée par le Pape François dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium.

    Le Pape a tenu avant tout à rappeler le cœur de la vie chrétienne : la conversion du cœur et la mission, toutes deux intimement liées. « Sans une authentique conversion du cœur et de l’esprit, prévient-il, on ne peut annoncer l’Évangile, mais si nous ne nous ouvrons pas à la mission, il n’y a pas de conversion, et la foi devient stérile ».

    La mission de ces mouvements et communautés nouvelles requiert une attitude vigilante permanente, afin de « rendre toujours plus vive et féconde l’impulsion évangélisatrice », a observé le Pape, qui a donc offert quelques suggestions pour le chemin de foi et de vie ecclésiale de ces mouvements.

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  • Le Pape François aux participants à la 29e Conférence internationale du Conseil pontifical pour la pastorale de la Santé

    La 29ème Conférence internationale du Conseil pontifical pour la pastorale de la Santé s’est conclue. Elle avait pour thème d’étude : "Animer l'espérance pour les personnes avec des troubles du spectre autistique". La rencontre avait pour objectif de mieux cerner les défis que pose les troubles liés à l’autisme, pour les personnes qui en souffrent, leurs familles, et les personnes qui les aident, les défis posés à la science, à la médecine, et plus généralement à la société et aux gouvernements.

    Recevant ce samedi matin les participants à cette Conférence, ainsi que de nombreuses familles, accompagnées de leurs enfants et des associations - quelques 6.000 personnes -, le Pape a d’emblée insisté sur la complexité des troubles de l’autisme, et la nécessité d’un engagement plus concret des gouvernements et des institutions, ainsi que des communautés chrétiennes pour venir en aide aux personnes concernées. Engagement de tous, pour promouvoir l’accueil, la rencontre, la solidarité, afin de susciter l’espérance et de rompre l’isolement des personnes autistes et leurs familles.

    L’accompagnement de ces personnes, tenait à souligner le Pape, ne peut être anonyme ou impersonnel, il tend surtout à comprendre les profondes exigences d’une pathologie qui souvent a du mal à être diagnostiquée, mais surtout pour les familles, à être accueillie sans honte ou replis dans la solitude. Car c’est une véritable croix, a ajouté le Pape qui recommandait alors de mettre en place de véritables réseaux nationaux de soutien et de services, efficaces et accessibles, qui puissent mettre en lien les parents, les amis, les thérapeutes, les éducateurs et les agents pastoraux. Afin d’éviter que les personnes concernées n’en arrivent pas à se sentir inadéquates, inefficaces, frustrées.

    Le Pape remerciait alors toutes les familles présentes, les groupes paroissiaux et les nombreuses associations représentées lors de cette audience, pour leur témoignages émouvants et leurs actions au quotidien auprès des personnes autistes. Il remerciait aussi les médecins et les chercheurs, pour toutes leurs découvertes thérapeutiques pour soigner mais aussi prévenir ces troubles de l’autisme, et sauvegarder la dignité des personnes touchées.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org

    Vidéo et texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Rappel Pétition : Sauvons les notes !

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    Madame Najat Vallaud-Belkacem
    Ministre de l’Éducation,
    de l’Enseignement supérieur
    et de la Recherche
    110 rue de Grenelle
    75357 Paris SP 07

    Madame le Ministre,

    Vous ouvrez une « conférence nationale sur l’évaluation des élèves », et affirmez votre volonté de mettre fin au système de notation actuel.

    À l'heure où 40 % des enfants sortent du primaire sans savoir lire et écrire correctement (20 % étant totalement illettrés), cette initiative semble pour le moins surprenante.

    Les seuls repères que ces enfants ont pour progresser, ce sont les notes.
    Les seuls repères qu’ont les parents pour savoir si leur enfant progresse, ce sont les notes.
    Les principaux repères que le professeur a pour suivre les enfants, ce sont les notes.

    Une mauvaise note est un signal d’alerte donné aux enfants et à leurs parents. Ne supprimez pas ce dernier levier qui permet à tous d’agir quand un problème se pose.

    Trop d’enfants sortent du primaire sans avoir le niveau. Casser le thermomètre ne résoudra rien.

    Tout comme les parents d'élèves, professeurs et citoyens mobilisés pour sauver l'école, je vous demande de ne pas supprimer les notes.

    Veuillez agréer, Madame le Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

    Pétition à signer sans tarder sur SOS Education

  • Notation par des couleurs : carton rouge pour Najat Vallaud-Belkacem

    Haro sur les notes! Grande conférence sur l'évaluation, visite d'un «collège sans notes», recours à la «docimologie», sondage sur même pas 600 parents aboutissant… à rien du tout au vu de la façon de poser les questions : on y est, on va y arriver, la méchante note chiffrée va enfin crever. Tous les éléments de langage sont bien en place: elle est «injuste», elle est «stigmatisante», elle est «décourageante», elle mine la «confiance en soi», et — horresco referens — elle n'est pas «bienveillante».

    D'aucuns pourraient trouver qu'on se donne beaucoup de mal pour pas grand chose, voire qu'on fait complètement fausse route à vouloir absolument psychologiser un instrument d'évaluation.

    La mauvaise note inquiète les parents ? C’est son but ! Elle est là pour montrer que l’élève ne maîtrise pas quelque chose, et que oui, c’est inquiétant, car cela risque de poser problème.

    La note n'est pas toujours parfaitement objective ? Qui en doute ? Nous, professeurs, sommes des êtres humains évaluant des travaux d'autres êtres humains, et non des machines. À moins de ne faire que des questionnaires à choix multiples (ce jour-là, je démissionne), il est bien évident qu'il va y avoir des variations. Accessoirement, demandez aux chantres des compétences si c'est objectif d'évaluer des choses telles que «Manifester sa compréhension de textes variés, par des moyens divers» (plus précis tu meurs!) ou encore «Manifester sa curiosité pour l'actualité et pour les activités culturelles ou artistiques.» (évaluer la curiosité, voilà une idée géniale !) ? Ce sont là pourtant des compétences officielles du socle officiel avec lequel on veut très officiellement nous soûler. Nul doute que des critères objectifs absolus vont soudain apparaître dans le ciel pour évaluer les compétences propres de chacun, et qu'on ne mettra pas un point vert en maîtrise de la langue française à un élève qui fait une faute tous les trois mots (on le met déjà, en fait, et on ose appeler ça une évaluation plus précise).

    La mauvaise note inquiète les parents ? C'est son but ! Elle est là pour montrer que l'élève ne maîtrise pas quelque chose, et que oui, c'est inquiétant, car cela risque de poser problème. Je préfère clairement ça à des systèmes qui, alors qu'ils prétendent s'attacher davantage aux compétences de l'élève, en arrivent finalement à des listes de points verts et rouges où tout est mis sur le même plan dans un livret abscons.

    La mauvaise note décourage les élèves ? Non, c'est l'échec qui les décourage, pas le fait de le leur révéler. Ce qui les décourage, c'est que lorsque l'on a perçu les problèmes, on est incapable dans notre système scolaire de proposer des réponses efficaces pour aider ces élèves. On avait bien le redoublement, objet très imparfait mais qui avait le mérite de tenter quelque chose: on vient de décider de s'en passer, sans rien mettre en place d'autre.

    Alors plutôt que de s'évertuer à fabriquer de toutes pièces une mythologie des effets pervers des notes chiffrées, occupons-nous plutôt des moyens concrets à mettre en œuvre.

    Lire la suite sur LeFigaro.fr

  • Discours du Pape François aux participants au IVe Congrès missionnaire national

    Le Saint-Père a reçu ce matin les participants au quatrième Congrès missionnaire national organisé par la Conférence épiscopale italienne. Devant quelque 800 personnes, le Pape a rappelé que "chaque génération est appelée à être missionnaire...dès le début...comme quand André et Jean ont rencontré le Seigneur et...sont ensuite repartis enthousiastes. La première chose qu'ils ont fait a été de devenir missionnaires. Ils se sont rendus chez leurs frères et amis pour leur dire : Nous avons rencontré le Seigneur, nous avons trouvé le Messie !".

    Lire la suite

  • Gabriel Fauré : Requiem Op. 48 - III. Sanctus

    Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire - Dir. André Cluytens
    Victoria de los Angeles, soprano - Dietrich Fischer-Dieskau, baryton
    Chœurs Elisabeth Brasseur - Henriette Puig-Roget, orgue

  • Méditation : n'oublions pas les âmes du Purgatoire (7)

    « Un grand nombre de saints ont eu la dévotion de prier pour les âmes les plus abandonnées, celles pour qui personne ne prie ; c'était la pratique favorite de saint Vincent de Paul, ce grand bienfaiteur de tous les abandonnés. C'est là une excellente pensée et bien pratique, à notre époque surtout. Que de pauvres défunts appartiennent à des familles irréligieuses, indifférentes ou sceptiques ; une fois la cérémonie des funérailles accomplie, l'oubli le plus complet recouvre leur tombe, et plus une prière, plus un seul suffrage ne vient leur apporter le soulagement dans leurs maux.

    Une pensée toute différente, mais qui n'en est pas moins touchante, porte d'autres pieuses âmes à prier pour ceux qui sont arrivés à la fin de leur expiation, et à qui il ne manque plus qu'un dernier suffrage pour entrer en possession de la gloire ; de la sorte on est sûr de se procurer immédiatement un grand nombre de protecteurs au Ciel, de glorifier Dieu sans retard, et de délivrer, sans grand'peine, beaucoup de ces pauvres âmes. Notre-Seigneur révéla à la Mère Françoise du Saint-Sacrement que le jour de la commémoration des morts, il délivre chaque année un grand nombre d'âmes, et plus particulièrement celles de cette catégorie.

    D'autres ont la dévotion de s'intéresser plus spécialement à telle ou telle classe de personnes. il en est qui prient spécialement pour les pauvres, ces amis de Dieu, qui par suite de la misère de leur famille, sont bien exposés à manquer de suffrages après leur mort, comme ils ont manqué de pain pendant leur vie. La sœur Marie Denize, visitandine, qui dans le monde s'était appelée Mlle de Martignat, et qui appartenait aux premières familles de la noblesse, avait la dévotion contraire. Elle priait surtout pour les riches et les grands de la terre, à cause de l'effroyable accumulation de dettes spirituelles qu'ils sont exposés à contracter dans une vie, où tout est ménagé pour flatter les sens et développer la triple concupiscence. D'autres se sentent attirés à prier pour les prêtres, pour les religieux et religieuses, pour ceux qui ont vécu dans le mêe état de vie où ils se trouvent eux-mêmes.

    Il en est qui réservent leurs suffrages pour les âmes du Purgatoire qui ont pratiqué leurs dévotions particulières. Sainte Madeleine de Pazzi priait particulièrement pour les dévots du très saint Sacrement. La bienheureuse Marguerite-Marie pour les dévots du Sacré Cœur. Un grand nombre de saintes âmes ont un attrait spécial vers les dévots de la B. V. Marie, et pensent ainsi témoigner eux-mêmes leur dévotion à la très sainte Vierge, en s'intéressant à ses enfants de prédilection. On peut aussi se sentir attiré à soulager spécialement les amis de saint Joseph, ou encore ceux qui, portant le même nom que nous, ont eu le même protecteur au Ciel, ou bien encore ceux qui ont particulièrement honoré les saints Anges. Par là on secourt les âmes du Purgatoire, et en même temps, on satisfait l'attrait de sa dévotion spéciale.

    Enfin j'ai trouvé dans la vie d'un saint personnage une autre dévotion qui m'a paru très pratique pour notre propre amendement, c'est de prier spécialement pour les âmes du Purgatoire qui souffrent en expiation des fautes et des défauts qui sont les nôtres. Chacun peut examiner ici son défaut dominant, l'orgueil, la paresse, la colère et prier pour la délivrance des âmes qui sont punies pour avoir commis ces mêmes fautes. Rien ne me paraît plus propre à produire en nous-mêmes un sérieux amendement.

    Toutes ces dévotions sont bonnes, chacun peut choisir celle qui répond le mieux à son attrait. L'essentiel est de faire quelque chose, de ne pas s'engourdir dans la tiédeur et la négligence, de songer que Dieu et sa gloire ont dans ce monde invisible de graves intérêts, et que si la justice nous fait une loi stricte de nous intéresser à quelques âmes, la charité fraternelle, les liens de la communion des saints qui nous réunissent tous en une seule famille, nous font une obligation non moins sérieuse de ne rester indifférents aux souffrances d'aucune de ces âmes. Puissions-nous ne jamais l'oublier dans la pratique ! »

    Abbé Louvet, Le Purgatoire d'après les révélations des saints (ch. XV), Paris, Société Générale de Librairie Catholique (Bruxelles, Albanel et Genève, Henri Tremblay), deuxième édition, 1883.

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  • Samedi 22 novembre 2014

    Ste Cécile, vierge et martyre

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    Sainte Cécile, par Nicolas Poussin (1594-1665), Madrid, Musée du Prado