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  • VIGILE DE NOËL

    Mohr/Gruber : Stille Nacht - Douce nuit - Silent Night
    Kings College, Cambridge (2009)

    Stille Nacht, Heilige Nacht !
    Alles schläft; einsam wacht
    Nur das traute heilige Paar.
    Holder Knabe im lockigten Haar,
    Schlafe in himmlischer Ruh !
    Schlafe in himmlischer Ruh !

    Douce nuit, sainte nuit !
    Dans les cieux ! L'astre luit.
    Le mystère annoncé s'accomplit
    Cet enfant sur la paille endormi,
    C'est l'amour infini !
    C'est l'amour infini !

    Silent night, holy night,
    All is calm, all is bright.
    Round yon Virgin Mother and Child.
    Holy infant so tender and mild,
    Sleep in heavenly peace,
    Sleep in heavenly peace.

    Texte : Joseph Mohr, 1816 - Mélodie : Franz Xaver Gruber, 1818
    Texte original allemand
    Traduction dans toutes les langues
  • Méditation de la 4ème semaine de l'Avent : le silence (3ème jour)

    « "Indica mihi ubi pascas, ubi cubes ?" Nous le savons maintenant ; si nous séparons Jésus de sa Croix, si nous faisons de l'apostolat en oubliant les droits exclusifs du Christ sur les âmes, si nous nous lançons dans une vie active mal comprise, avec tous ses inconvénients, nous divaguons. Si, au contraire, nous respectons, chez le Seigneur, son rôle de pasteur, tel qu'il l'entend, cela va bien ; si nous respectons en lui l'Époux de la Croix, tout va bien encore. En suivant ces deux indications, nous avons toute assurance d'être avec lui, de faire partie de son troupeau.
    Et alors... Écoutons-le puisqu'il parle : "qui loquitur tecum", et, pour l'écouter, faisons silence, car la voix du Seigneur est non pas faible (elle est, au contraire, très forte), mais tellement douce que si l'on ne fait pas un silence profond on ne peut l'entendre. Ceci n'est pas contradictoire. De là, l'importance extrême du silence... non pas seulement comme moyen de sanctification, mais bien comme condition sine qua non de notre union à Dieu. Si nous ne nous appliquons pas à tous les genres de silence, silence matériel, silence extérieur, silence intérieur, nous ne pourrons pas entendre la voix de Notre-Seigneur. C'est tout à fait impossible ; une âme qui n'est pas complètement entourée de silence ne le pourra jamais. »

    [P. Pierre-Thomas Dehau (1870-1956)], Des fleuves d'eau vive, Lyon, Les Éditions de l'Abeille, 1941.

    silence

  • Lettre du Pape François aux Chrétiens du Moyen Orient

    À l'occasion des fêtes de Noël, le Pape François a écrit une lettre aux chrétiens du Moyen Orient, sachant que "pour beaucoup d'entre eux les chants de Noël se mêleront aux larmes et aux soupirs". Le Saint-Père a rappelé les conflits qui tourmentent une région du monde qui a toujours connu la tribulation aggravée ces derniers temps par un terrorisme qui "commet toute sorte d'abus et de pratiques indignes de l'homme" qui obligent les autres groupes religieux et ethniques à abandonner les propres terres et les pays d'origine, et pour cela "vous avez le devoir et le droit de participer pleinement à la vie et à la croissance de votre nation". Il rappelle également que les chrétiens d'Orient "sont protagonistes de la vie de l’Église" qui compte sur le soutien et les prières de toute la communauté ecclésiale. Le Saint-Père lance de nouveau un appel à la communauté internationale pour trouver une solution globale aux problèmes de la région : "Pendant combien de temps le Moyen-Orient devra-t-il encore souffrir à cause du manque de paix ?"

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.12.14).

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  • Camille Saint-Saëns (1835–1921) : L’Assassinat du Duc de Guise, Op.128

    Musique du film de Charles Le Bargy et André Calmettes (1908)
    Ensemble Musique Oblique

    Le 23 décembre 1588, Henri de Guise (1550-1588) est assassiné sur l'ordre d'Henri III qui l'avait convoqué dans son « cabinet vieux », voisin de la salle du Conseil du château de Blois, sous prétexte d'un prochain déplacement, Guise pensant que le roi allait enfin le nommer connétable. Alors que le duc passe dans la chambre du roi pour se rendre à ce cabinet, huit membres des « Quarante-cinq », la garde personnelle du roi, se ruent sur lui pour l'exécuter. Le duc parvient à riposter et blesser quatre adversaires avant de s'effondrer, percé d'une trentaine de coups d'épée et de dagues. On retrouve sur le duc ce billet portant son écriture :

    « Pour entretenir la guerre en France, il faut sept cens mille écus, tous les mois »

    Son corps fut confié au Sieur de Richelieu, grand prévôt de France, qui par commandement du roi fit brûler le corps dans une salle du château puis jeter les cendres dans la Loire. Le même jour sont arrêtés sa mère Anne, son fils Charles et son frère le cardinal de Lorraine. Celui-ci fut exécuté puis brûlé dans sa prison le lendemain.

    Cf. Henri Ier de Guise.

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    Portrait de Henri de Lorraine, duc de Guise.
    Paris, musée du Louvre, D.A.G. Agence photographique de la Réunion des musées nationaux (RMN)

  • Méditation de la 4ème semaine de l'Avent : le silence (2ème jour)

    « Le silence préserve les chrétiens qui le gardent des grands maux causés chaque jour à l'homme par l'intempérance de la langue et leur ménage, en outre, toutes sortes de biens spirituels ; car il les aide à avancer dans la vertu, favorise l'esprit d'oraison, fait acquérir la perfection et procure la paix de l'âme.
    ...
    Le silence est un grand moyen d'acquérir la perfection. L'apôtre saint Jacques a pu dire : « Celui qui ne pèche point en parlant est un homme parfait. » (Jc III, 2) La perfection consiste, il est vrai, dans l'amour de Dieu, mais le silence est un grand moyen d'acquérir le véritable amour. Car si quelqu'un le garde fidèlement, affranchi des conversations inutiles, il s'avance avec agilité dans la pratique de la vertu, et en gardant sa bouche il défend son âme de toute imperfection : "Qui custodit os suum, custodit animam suam" (Pr XIII, 3).
    Mais celui qui parle beaucoup remplira son âme d'imperfections et de péchés ; car « dans la multitude des paroles, le péché ne saurait manquer de se rencontrer. » (Pr X, 19) Au commencement on ne dira peut-être que des paroles oiseuses (qui sont pourtant des fautes) ; mais bientôt on passera à des discours de raillerie, de médisance, de vanité et autres ; c'est inévitable. Car, dit la sainte Écriture, « qui parle beaucoup, tombe infailliblement dans bon nombre de misères ; et il blesse son âme. » (Pr XIV, 23) Qui multis utitur verbis, laedit animam suam (Cf. Si XX, 1-8).
    Le silence procure à l'homme une paix et une joie qui surpassent tous les plaisirs des sens, tout l'agrément des conversations futiles avec le monde. Car l'homme silencieux et intérieur s'occupe en lui-même des grandeurs de Dieu et de Jésus-Christ ; il y trouve une joie et une consolation solides. En effet, le Seigneur est le Dieu de la paix, il s'éloigne des grands parleurs, il les laisse dans l'ennui qui accompagne leur continuelle dissipation. Habitués à ne jamais demeurer sans contentement et n'en recevant point du ciel, ils le cherchent dans le commerce avec les créatures ; ainsi leur mal s'aggrave par les remèdes mêmes qu'ils lui appliquent, et leur fond de tristesse augmente avec leur dissipation. Au contraire, les hommes silencieux, bien qu'ils puissent paraître au dehors graves et mortifiés, sont pourtant remplis de joie et de douceurs surnaturelles, car Dieu se plaît à leur faire ses communications ; et ils sont en cela semblables aux hommes spirituels dont parle saint Paul, « tristes en apparence, mais, au fond, toujours joyeux. » (II Co VI, 10) C'est dans ce sens que saint Bernard affirmait n'être jamais moins seul ni exposé à l'ennui qu'en étant plus seul ; car la compagnie de Dieu lui donnait le véritable contentement dans la paix du cœur : Nunquam minus solus quam quum magis solus.
    ...
    Demandons pardon à Dieu de toutes nos fautes contre le silence, et formons, avec son assistance, les résolutions suivantes : 1e ne jamais parler ni répondre sans une vraie nécessité ; 2e élever notre esprit vers le Seigneur pour le consulter avant de parler ; 3e éviter, en conversant, de dire des paroles inutiles, légères ou méchantes ; 4e observer, dans le langage, les règles de la charité, de l'humilité, de la modestie et de la prudence ; 5e ne jamais parler dans les lieux défendus ni pendant le profond silence ; 6e faire que notre silence soit un silence chrétien, spirituel, intérieur, apostolique, ayant la présence de Dieu pour principe, et pour fin notre propre perfection en même temps que le salut des âmes. »

    Bx Hyacinthe-Marie Cormier (1832-1916), Retraite fondamentale composée de méditations, examens et lectures à l'usage des ecclésiastiques, des religieux et des personnes pieuses (Huitième jour, lecture sur le silence), Paris, Librairie Charles Poussielgue, 1893.
    Provincial de la province de Toulouse, puis Maître général de l'Ordre des frères prêcheurs en 1904, et conseiller de St Pie X, on lui doit la fondation en 1908 à Rome du Collège de l'Angelicum, devenu aujourd'hui l'Université Pontificale Saint-Thomas d'Aquin.

    silence

  • Féries Majeures - O Emmánuel

    O Emmanuel, Rex et legifer noster, exspectatio gentium, et Salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.
    O Emmanuel, notre roi et législateur, que tous les peuples attendent comme leur Sauveur, venez nous sauver, Seigneur notre Dieu !
  • Les voeux du Pape aux employés du Saint-Siège et de l'État de la Cité du Vatican

    Pour la première fois un Pape reçoit tous les employés du Vatican

    Le Saint-Père a reçu ce matin les employés du Saint-Siège qu'il a chaleureusement remercié pour leur travail. Il a consacré un mot spécial aux italiens car "au cours de toute l'histoire de l’Église et de la Curie romaine ils ont toujours travaillé avec âme généreuse et fidèle, en mettant au service du Saint-Siège et du Successeur de Pierre, leur diligence et leur dévotion filiale, soutenant les grands saints, papes, martyrs, missionnaires et artistes qu'aucune ombre ne pourra jamais ternir." Le Saint-Père n'a pas oublié les employés des autres pays "qui travaillent généreusement loin de leur patrie et de leurs familles, et qui représentent pour la Curie le visage de la catholicité et de l’Église".

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  • Voeux du Pape François à la Curie romaine

    Ce matin, le Pape a rencontré dans la Salle Clémentine les membres des différents dicastères, conseils, bureaux, tribunaux et commissions qui composent la Curie Romaine, pour le traditionnel échange des vœux de Noël. "Il est agréable de penser à la Curie romaine comme un petit modèle de l’Église, c'est à dire comme un corps qui essaye, jour après jour d'être plus vivant, plus sain, plus harmonieux et uni avec lui-même et avec le Christ".

    La Curie est toujours appelée à s'améliorer et à croître dans la communion, la sainteté et la sagesse pour réaliser pleinement sa mission. Et pourtant, comme tout corps, elle est également exposée à la maladie ... Je tiens à citer quelques-unes des maladies les plus fréquentes de notre vie de curie. Ce sont des maladies et des tentations qui affaiblissent notre service au Seigneur", a poursuivi le Pontife après avoir invité tous les présents à un examen de conscience pour se préparer à Noël et il a décrit "les maladies" curiales.

    On aurait tort de réduire la portée de ce discours à la seule Curie romaine : les mots du Pape François sur ces quinze "maladies" ont une portée plus vaste, et doivent faire réfléchir tout baptisé soucieux de progresser en sa vie spirituelle. C'est ce que le Saint-Père précisera plus tard devant les employés de la Cité du Vatican, invitant tout le monde à méditer ce texte "comme "élément de réflexion pour un bon examen de conscience en préparation à Noël et au Nouvel An".

    Résumé et texte intégral en français ci-dessous.

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  • Frédéric Chopin (1810-1849) : Ballade N°4 op.52 - Andante con moto

    Elizabeth Sombart, piano

  • Méditation de la 4ème semaine de l'Avent : le silence (1er jour)

    « Dieu, notre Créateur et notre Sauveur, nous a donné un langage pour parler de Lui, car la foi vient de l'ouïe et nos langues sont les clefs qui ouvrent le Ciel aux autres.
    Mais lorsque l’Époux vient, il ne reste plus rien à dire sinon qu'Il arrive, et qu'il nous faut aller Le rejoindre. Ecce Sponcus venit ! Exite obviam ei !
    Nous allons alors Le retrouver dans la solitude. Là nous communiquons seuls avec Lui, sans paroles, sans pensées discursives, dans le silence de tout notre être. […]
    Si vous entrez dans la solitude avec le silence des lèvres, les créatures muettes partageront avec vous le repos de leur silence. Mais si vous entrez dans la solitude avec un cœur silencieux, le silence de la création parlera plus fort que les langues des anges et des hommes.
    Le silence des lèvres et de l'imagination dissout ce qui nous sépare de la paix des choses. Mais le silence de tous les désirs désordonnés dissout ce qui nous sépare de Dieu. Nous en venons enfin à vivre pour Lui seul.
    Les créatures muettes cessent alors de s'adresser à nous par leur silence. C'est le Seigneur Lui-même, caché en nous, qui nous parle, au moyen d'un silence beaucoup plus profond. Ceux qui aiment le bruit qu'ils font ne peuvent supporter autre chose. Ils déshonorent constamment le silence des forêts, des montagnes et de la mer… […]
    Pour certains hommes, un arbre n'est réel que lorsqu'ils songent à le couper, un animal n'a de valeur qu'à l'abattoir ; ils ne regardent que les choses qu'ils ont résolu d'épuiser, et ne remarquent même pas ce qu'ils ne détruisent pas.
    Comment connaîtraient-ils le silence de l'amour, puisque leur amour n'est que l'absorption du silence d'un autre dans leur tumulte. Et ne connaissant pas le silence de l'amour, ils ignorent celui de Dieu, qui est amour, qui ne détruit jamais ce qu'Il aime, qui est tenu, par Sa propre loi d'amour, de donner la vie à tous ceux qu'Il attire dans Son silence.
    Ce n'est pas pour lui seul que nous devons aimer le silence. Le silence est le père de la parole. Une vie de silence est ordonnée en vue de l'ultime affirmation qui doit exprimer ce pour quoi nous avons vécu. […]
    Nous recevons dans nos cœurs le silence du Christ lorsque nous prononçons notre première parole de foi sincère. Nous faisons notre salut dans le silence et l'espérance. Le silence est la force de la vie intérieure. Il pénètre au cœur même de notre être moral, si bien que sans lui nous sommes immoraux. Il entre mystérieusement dans la composition de toutes les vertus et les préserve de la corruption. […]
    Si nous remplissons nos vies de silence, nous vivons dans l'espérance, et le Christ vit en nous et rend nos vertus réelles. Puis, lorsque vient l'heure, nous Le confessons ouvertement devant les hommes, et notre confession prend une signification vraie parce qu'elle sourd d'un profond silence. Elle éveille le silence du Christ dans les cœurs de ceux qui nous entendent, si bien qu'ils se taisent, eux aussi, et, étonnés, commencent à écouter. Car ils ont enfin découvert leur être vrai. […]
    Qu'il est tragique de voir que ce sont ceux qui n'ont rien à dire qui parlent sans cesse, comme des artilleurs affolés qui tirent dans les ténèbres où il n'y a pas d'ennemis. La cause de ce perpétuel bavardage est la mort, l'ennemi qui semble à tout instant les confronter dans les profondes ténèbres et le silence de leur être. Alors ils lui crient au visage. Ils désorganisent leur vie par le bruit. Ils s'assourdissent eux-mêmes par de vains mots, ne s'étant jamais aperçus que leurs cœurs sont enracinés dans un silence qui n'est pas mort, mais vie. Ils bavardent à en mourir, redoutant la vie comme si c'était la mort. »

    Thomas Merton (1915-1968), Nul n'est une île, Éditions du Seuil, 1956.

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    Albert Bierstadt (1830-1902), Yosemite Valley
    (Source)
  • AVENT 2014

    Rappel - Les thèmes proposés en méditation pour ces 4 semaines de l'Avent sont les suivants :

    1ère semaine : douceur
    2ème semaine : humilité
    3ème semaine : recueillement
    4ème semaine : silence


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  • Féries Majeures - O Rex Géntium

    O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti.
    O Roi des nations, objet de leur désir, clef de voûte qui unissez les peuples opposés, venez sauver l'homme que vous avez façonné d'argile.
  • Angélus de ce dimanche 21 décembre 2014

    Marie, modèle pour se préparer à la Nativité

    La foule était compacte place Saint-Pierre ce dimanche pour le dernier Angélus de l'année présidé par le Pape. En ce quatrième et dernier dimanche de l’Avent, la liturgie nous prépare à la fête de Noël en revenant sur le récit de l’Annonciation. L'Ange Gabriel, a rappelé le Pape François, révèle à la Vierge la volonté du Seigneur qu’elle devienne la Mère de son Fils engendré. Fixons le regard sur ce simple enfant de Nazareth, au moment où Marie se rend disponible au message de Dieu. L’attitude de la Vierge est un modèle pour se préparer à la Nativité a précisé le Pape.

    Il y a d’abord sa foi, a expliqué le Saint-Père, qui consiste à écouter la Parole de Dieu et à s’abandonner à elle. Dans son « me voici » plein de foi, Marie ne sait pas par quels chemins elle devra s’aventurer, quelles douleurs elle devra subir, quels risques affronter. Mais elle est consciente que c’est le Seigneur qui l’appelle et elle se fie totalement à Lui, s’abandonne à son amour.

    Le Seigneur passe et frappe à la porte

    Un autre aspect est la capacité de la Mère du Christ à reconnaître le temps de Dieu, a poursuivi le Saint-Père. Marie est celle qui rend possible l’incarnation du Fils de Dieu, grâce à son « oui » humble et courageux. Elle nous encourage à saisir le moment favorable où Jésus passe dans notre vie et demande une réponse disponible et généreuse. Le mystère de la naissance de Jésus à Bethléem, il y a plus de deux mille ans, s’acte comme un évènement spirituel dans l'« aujourd’hui » de la liturgie a encore souligné le Pape. A Noël, le Verbe, qui trouve sa demeure dans le sein de Marie, vient frapper de façon nouvelle au cœur de chaque chrétien. Quand on sent la volonté d’être meilleur et bon, c’est le Seigneur qui passe et frappe à la porte a-t-il précisé.

    Ainsi, a-t-il conclu, chacun de nous est appelé à répondre, comme Marie, avec un « oui » personnel et sincère, en se mettant pleinement à disposition de Dieu et de sa miséricorde. Le Pape a invité à se mettre à l’écoute de la Vierge mais aussi de Saint Joseph, présent à ses côtés. L’exemple de Marie et Joseph est pour nous une invitation à accueillir Jésus avec une totale ouverture d’âme, qui par amour, s’est fait notre frère. C’est Lui qui vient porter le don de la paix au monde comme le chanteront les Anges aux bergers.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Rorate caeli desuper

    Moines bénédictins de Santo Domingo de Silos

  • Méditation : "Noël est désormais proche"

    « Noël est désormais proche. Alors que l'on apporte les derniers préparatifs à la crèche et à l'arbre de Noël, qui sont présents également ici, sur la Place Saint-Pierre, nous devons prédisposer notre âme à vivre intensément ce grand mystère de la foi.

    Au cours des derniers jours de l'Avent, la liturgie accorde une importance particulière à la figure de Marie. Dans son cœur, de son "me voici" plein de foi, en réponse à l'appel divin, a commencé l'incarnation du Rédempteur. Si nous voulons comprendre la signification authentique de Noël, c'est donc vers Elle que nous devons nous tourner, c'est Elle que nous devons invoquer.

    Que Marie, la Mère par excellence, nous aide à comprendre les paroles-clés du mystère de la naissance de son Fils divin : humilité, silence, émerveillement, joie.

    Elle nous exhorte tout d'abord à l'humilité pour que Dieu puisse trouver une place dans notre coeur, qui ne doit pas être assombri par l'orgueil et par la vanité. Elle nous indique la valeur du silence, qui sait écouter le chant des Anges et les pleurs de l'Enfant, en ne les étouffant pas sous le bruit et la confusion. Avec Elle, nous nous arrêterons devant la crèche avec un profond émerveillement, en goûtant la joie simple et pure que cet Enfant apporte à l'humanité.

    Dans la Nuit Sainte, l'Astre naissant, "splendeur de la lumière éternelle, soleil de justice" (cf. Antienne du Magnificat, 21 décembre), viendra illuminer celui qui gît dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort. Guidés par la liturgie d'aujourd'hui, nous faisons nôtres les sentiments de la Vierge et nous restons dans l'attente fervente du Noël du Christ. »

    St Jean-Paul II, Angélus du IVe Dimanche de l'Avent, 21 décembre 2003.
    Texte intégral.

    Vierge_Marie_Mucha_4a.jpg

    Alfons Maria Mucha (1860-1939), La Madone aux Lys (détail)

    En 1902, Mucha fut commandité pour la décoration de la cathédrale dédiée à la Vierge Marie à Jérusalem. Le projet initialement baptisé Virgo purissima, qui consistait en la réalisation de vitraux, avorta. Le tableau définitif remanié (détrempe sur toile 247 x 185 cm) fut renommé La Madone aux Lys.
    (Source)
  • Féries Majeures - O Oriens

    O Oriens, splendor lucis æternæ, et sol iustitiæ : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis.
    O Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez, illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.
  • Dimanche 21 décembre 2014

    4ème Dimanche de l'Avent
     

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Au fil de mes lectures...

    voyage-vers-alpha-du-centaure-grande.jpg

    La célèbre revue scientifique "Nature" relatait le 17 octobre 2012 : "des chercheurs européens annoncent l'extraordinaire découverte d'une exoplanète de masse légèrement supérieure à celle de la terre, dans le système stellaire le plus proche de nous, Alpha du Centaure, à 4,3 années-lumière."
    Cette exoplanète, gravitant en 32 jours à 6 millions de km d'Alpha du Centaure B, était trop loin de la "zone habitable" pour espérer y trouver une quelconque forme de vie (par comparaison, notre terre gravite à 228 millions de km du soleil).
    Mais qui sait, ajoutait alors cet article, "peut-être va-t-on découvrir prochainement une autre planète dans ce système, située cette fois dans la "zone habitable", une région où il ne fait ni trop chaud ni trop froid pour que l'eau soit présente, en partie, à l'état liquide... Et alors, peut-être nous y rendrons-nous un jour, dans un siècle ou plus ?"

    Envisager un tel voyage ne relève plus tout à fait de la science-fiction : les voyages interstellaires sont en effet un sujet de recherche très actuel à la NASA, et un chercheur (Harold White) déclarait en 2013 avoir développé un moteur supraluminique (capable de développer une vitesse plus rapide que celle de la lumière) pour ces voyages interstellaires. Il faudrait seulement deux semaines à un navire de ce type pour arriver au système Alpha du Centaure.

    Ce système stellaire a déjà été à plusieurs reprises "colonisé" par des écrivains de science-fiction (Isaac Asimov), des cinéastes (Perdus dans l'espace, Avatar, Gawayn), et même des concepteurs de jeux vidéo (Sid Meier's Alpha Centauri, Civilization : Beyond Earth, Killzone)...
    Mais si l'idée n'est pas nouvelle, l'approche de Michael O'Brien, elle, l'est totalement.

    Je ne vais pas vous en dévoiler le secret, l'aventure du livre présenté ici reposant précisément sur l'approche et la découverte de cette planète habitable, gravitant en orbite autour d'Alpha Centauri A (de même que "Pandora" dans le film "Avatar", mais bien différente de celle-ci !).

    Ce voyage interstellaire est magnifiquement conté par son auteur, qui conjugue avec brio le suspens d'un thriller et les péripéties d'un roman d'aventure. Comme en tous les livres de Michael O'Brien, écrivain catholique, à ce récit est harmonieusement associé un grand voyage spirituel, qui embarque le lecteur à bord du mystère des âmes, traversant les vastes mondes du savoir, du progrès et de la nature humaine. On y retrouvera ainsi des interrogations et de pertinentes réflexions sur le combat spirituel (jusque dans l'invisible), le mal toujours à l’œuvre et le péché originel, la grâce, les sacrements, le "silence" de Dieu et la sainte Présence, le sacrifice, la vengeance et le pardon..., ainsi que sur des thèmes aussi actuels que peuvent l'être la liberté religieuse, la culture de mort, l'uniformisation de la pensée, la dictature sous toutes ses formes et les théories du complot...

    Vaste épopée donc, où tout le talent de conteur de Michael O'Brien se déploie avec bonheur, qui parvient à captiver le lecteur de bout en bout, sans aucun temps mort.
    Une belle réussite de cet auteur qui invite à une sérieuse réflexion sur l'avenir de notre monde et de nos sociétés de progrès, suivant qu'elles seront fondées sur elles-mêmes ou sur une Vérité qui les dépasse infiniment, unique Source de tout Amour et de tout Bien...

    Salvator - 765 pages - 15 x 22,5cm - 25 €

  • Le Pape François reçoit des membres de l'association Communauté Pape Jean XXIII

    La foi peut déplacer les montagnes de l’indifférence, de l’apathie, du repli stérile sur soi. Le Pape François l’a affirmé en recevant, ce samedi matin, dans la salle Paul VI au Vatican, des milliers de membres d’une association italienne, la communauté Pape Jean XXIII, fondée par un prêtre mort en 2007, Oreste Benzi, apôtre de la charité, connu pour son engagement courageux contre la traite et les esclavages modernes. Ils étaient accompagnés de quelque 200 enfants et adultes en fauteuil roulant, de nombreuses personnes âgées et de 1800 mineurs.

    Le Saint-Père s’est laissé envelopper par l’accueil chaleureux des participants, et a écouté des récits de rédemption quotidienne : celui d’une prostituée qui a trouvé la force de fuir le trottoir et de recommencer à vivre après avoir été maltraitée ; celui d’un toxicomane qui avait fait le vide autour de lui pendant six ans, qui a retrouvé l’affection de ses parents qu’il avait abandonnés. La communauté fondée par Don Benzi est active auprès des nombreuses formes de pauvreté qui blessent le monde et qui révèlent la misère la plus dangereuse, a affirmé le Pape François : l’éloignement de Dieu, la prétention de pouvoir se passer de Lui. C’est une misère aveugle que d’avoir comme seul objectif la richesse matérielle et la recherche du pouvoir, quitte à asservir les autres pour y parvenir.

    Pour le Souverain Pontife, c’est la présence du Seigneur qui fait la différence entre la liberté du bien et l’esclavage du mal. Elle élargit nos horizons, assainit nos pensées et nos émotions et nous donne la force nécessaire pour surmonter les difficultés et les épreuves. Le Pape François a rendu un hommage appuyé à Don Oreste Benzi, à sa détermination courageuse, à sa foi inébranlable, à cet homme qui disait : « Pour se tenir debout, il faut être à genoux ». La rencontre a été rythmée par des témoignages, des projections vidéo, des chants et une brève représentation théâtrale.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral original du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Frédéric Chopin (1810-1849) : Berceuse Op. 57 en ré bémol majeur

    Arthur Rubinstein (28 janvier 1887 - 20 décembre 1982, en l'anniversaire de sa mort), piano