Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Méditation : action de l'Esprit Saint en l'âme

    « L'Esprit divin purifie, par la foi, l'image de Dieu dans mon âme. Il guérit mon aveuglement spirituel et ouvre mes yeux aux choses de Dieu. Il prend possession de ma volonté pour que je ne demeure plus esclave de mes passions, de mes impulsions et que je puisse agir dans la paix féconde que donne la liberté spirituelle. En m'enseignant peu à peu la charité, Il perfectionne dans mon âme la ressemblance à Dieu en me rendant conforme au Christ. Car mon union au Christ est bien davantage que l'imitation de Ses vertus telles que les décrit l’Évangile ; ce doit être une union créée en moi par l'action de Son Esprit transformateur. Et la vie que l'Esprit insuffle au mien est le Christ Lui-même, mystiquement présent dans mon être et ma personne. La vie surnaturelle qui Le rend spirituellement présent dans mon âme est tout aussi réelle que la vie physique qui Le rend matériellement présent en moi. Ces deux vies sont des dons que Dieu a voulus pour moi puisque l'une est élevée et perfectionnée par l'autre. Et bien qu'elles puissent être considérées comme théoriquement (de jure) séparées, elles sont destinées, dans le plan de Dieu, à être réalisées (de facto) ensemble, et, ensemble, à me donner ma pleine stature et ma pleine réalité en Dieu. Elles sont toutes deux nécessaires pour faire de moi ce que Dieu veut que je sois. »

    Thomas Merton (1915-1968), Le Nouvel Homme (105), aux Éditions du Seuil, Paris, 1969.

    Saint_Esprit_image2a.jpg

  • Jeudi 22 janvier 2015

    Sts Vincent et Anastase, martyrs

     Vincent,Anastase,martyrs

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Inde – Les victimes chrétiennes des extrémistes hindous se comptent en centaines

    INDE_communaute_chretienne.jpgLe ‘Catholic Secular Forum’ a publié son rapport annuel sur la persécution en Inde. Les groupes extrémistes hindous ont fait cinq morts et des milliers de victimes de violence au sein de la communauté chrétienne du pays.

    Cinq chrétiens dont un enfant de 11 ans ont été tués en Inde au cours de l’année 2014. Par ailleurs, plus de 300 prêtres, pasteurs et autres responsables de communautés chrétiennes ont été agressés, roués de coups et blessés. Parmi les victimes de violences, se trouvent ensuite plus de 2.000 femmes et enfants chrétiens. Les auteurs de ces violences sont des groupes extrémistes hindous. Tels sont les chiffres fournissant un tableau de la violence à l’encontre des chrétiens indiens ayant eu lieu au cours de l’an dernier, présentés dans le cadre du « 2014 Persecution Report » publié par l’organisation catholique CSF (Catholic Secular Forum) sur la base de sources, documents et témoignages recueillis par le réseau des organisations chrétiennes indiennes. « Cette liste est seulement indicative et non exhaustive » précise à Fides Joseph Dias, laïc catholique responsable du CSF.

    Un incident par jour

    Au sein du Rapport, présenté hier à Bombay et envoyé à l’Agence Fides, on note qu’actuellement, l’Etat du Chhattisgarh est celui dans lequel « il est le plus dangereux d’être chrétien » attendu qu’il s’agit du territoire sur lequel s’enregistre le pic des violences. Le rapport CSF 2014, fait état de «au moins un incident par jour » dans le cadre duquel des personnes, des lieux ou des responsables chrétiens ont subi des violences. Les Etats dans lesquels les abus sont le plus répandus sont le Chhattisgarh, suivi par le Maharashtra, le Madhya Pradesh, l’Uttar Pradesh, le Karnataka, le Kerala et l’Orissa même si d’autres Etats de l’Union indienne sont également concernés de manière moins évidente. Les épisodes recensés sont au total plus de 7.000, des plus graves – les cinq homicides susmentionnés – à ceux qui ont concerné plus de 1.600 femmes, molestées et violées, et 500 enfants.

    Une volonté d’éliminer les minorités religieuses

    Parmi les causes et les responsables de la violence, le Rapport cite les groupes extrémistes hindous tels que Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS) , qui se confirme comme la plus importante ONG existant en Inde, porteuse d’une idéologie nationaliste hindoue qui voudrait éliminer du pays les minorités religieuses. Le RSS enregistrerait une croissance constante notamment grâce à la situation politique actuelle au sein de laquelle le parti Baratiya janata Party se trouve aux affaires au niveau fédéral, au travers du Premier Ministre, Narendra Modi. Si en 2013 avaient été créées 2.000 nouvelles sections et cellules locales du RSS, en 2014, ce nombre a dépassé les 5.000 pour un total de plus de 5.000.000 de membres actifs. Le RSS a pris possession de 60 églises, les désaffectant et les transformant en bases du mouvement.

    L’Etat indien se montre indifférent au sort des chrétiens

    Un document, envoyé à l’agence Fides soulève également le problème de la complicité des institutions. « Souvent, la police se refuse d’enregistrer des actes de violence antichrétienne en tant que tels et les moyens de communication tendent, eux aussi, à ignorer les abus en ne reprenant pas la nouvelle ». Dans d’autres cas, la persécution n’apparaît pas au grand jour parce que les victimes ont peur d’être tuées et ne dénoncent pas les violences. Dans un petit nombre de cas, les abus sont justifiés par des causes autres que la haine religieuse .

    Il avait refusé de se convertir

    Enfin, on se souviendra du jeune Govind Kuram Korram, âgé de 11 ans, enlevé et mort de faim au Chhattisgarh de la main de son oncle qui s’opposait au fait que la famille de l’enfant soit devenue chrétienne, du pasteur protestant Sanjeevulu, poignardé en Andhra Pradesh, du laïc chrétien tué en Orissa après avoir refusé de se reconvertir à l’hindouisme et des époux Dominic et Christina Bhutia, s’étant convertis du bouddhisme au Christianisme au Bengale occidental et assassinés sous les yeux de leur fille âgée de 12 ans.

    MVL, avec Fides

    Source : InfoCatho.be.

  • Audience générale de ce mercredi 21 janvier 2015

    La deuxième audience générale de l'année s'est tenue Salle Paul VI. le Pape est revenu sur la visite qu'il vient de faire au Sri Lanka puis aux Philippines, où l'ont fortement impressionné l'enthousiasme des foules. Dans le premier de ces pays, le point culminant fut la canonisation de Joseph Vaz, "dont l'exemple de sainteté continue d'inspirer l'Eglise locale dans son apostolat caritatif et éducatif". Il l'a d'ailleurs présenté comme modèle pour tous les fidèles, appelés à proposer la vérité salvifique de l'Evangile dans des contextes multi-religieux. Puis il a expliqué avoir encouragé les autorités politiques au dialogue, au respect de la dignité de la personne, et à tout faire pour la concorde et le bien commun. Ses rencontres avec des responsables locaux lui a également permis de vérifier la qualité des relations entre les différentes communautés religieuses. Leur collaboration "aidera à guérir dans le pardon les blessures restées ouvertes chez beaucoup de gens à la suite" de la guerre civile.

    Au Philippines, le Pape a pu constater et souligner la fécondité constante de l'Evangile, "et sa capacité à inspirer une société digne de l'homme, où la dignité de chacun a sa place avec toutes les aspirations du peuple philippin". Il a rappelé que le but de son déplacement sur l'île de Leyte, largement écourté à cause du mauvais temps, avait pour but d'exprimer sa solidarité aux survivants du typhon Yolanda. Le Saint-Père a de nouveau parlé de la jeune volontaire morte à la fin de la messe à Tacloban. Kristel, a-t-il dit, demeure un exemple de générosité : "La puissance de l'amour de Dieu révélé dans le mystère de la Croix, s'est largement manifesté dans la multiplicité des gestes de solidarité de ces journées attristées" par ce décès. Lors de la rencontre avec les familles à Manille, "j'ai entendu dire que les familles nombreuses sont une des causes de la pauvreté. C'est simpliste, car la première cause de la pauvreté est un système économique qui remplacé en son coeur la personne par l'argent, un système qui exclut et créé l'actuelle culture du rebut... Il faut donc protéger les familles qui sont menacées, afin qu'elles puissent témoigner de la beauté de la famille dans le dessein de Dieu". Pour conclure son tour d'horizon, il a rappelé avoir voulu encourager la jeunesse à renouveler la société en s'engageant tout particulièrement dans la protection de l'environnement et dans le service des pauvres, qui est essentiel dans notre témoignage chrétien, mais aussi dans le rejet de toutes les formes de corruption. Il faut substituer à la corruption, qui vole les pauvres, le soin des pauvres. Avoir soin des pauvres doit être un élément essentiel de notre vie et de notre témoignage de chrétien. Nous avons besoin d'une culture de l'honnêteté".

    Avant de gagner la Salle Paul VI, le Pape François avait béni dans le hall de Ste Marthe les agneaux dont la laine servira à tisser les nouveaux pallium.

    Après la catéchèse, le Pape a lancé un appel à prier pour les victimes des graves troubles qui se sont produit au Niger : "Demandons au Seigneur le don de la paix et de la réconciliation. Que les sensibilités religieuses ne soient pas causes de violence, d'abus et de destruction. Puise au plus tôt se rétablir dans ce pays un climat de respect mutuel et de coexistence pacifique".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 21.1.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, je voudrais aujourd’hui revenir sur mon voyage de la semaine dernière en Asie. Le moment culminant de ma visite au Sri Lanka a été la canonisation de saint Joseph Vaz, grand missionnaire qui exerça son ministère à un moment de violente persécution. J’ai souvent abordé le thème de la réconciliation, auprès des autorités civiles, comme devant les chefs des différentes religions, mais surtout au sanctuaire marial de Madhu, demandant à Notre Dame l’unité et la paix pour le peuple sri-lankais. Je suis allé aussi au Philippines, qui fête les cinq cents ans de son évangélisation. Après avoir exprimé ma proximité au victimes du Typhon Yolanda ainsi que mes remerciements à tous ceux qui avaient porté secours, j’ai rencontré les familles, qui sont aujourd’hui menacées et ont besoin d’être protégées. J’ai voulu enfin offrir une parole d’encouragement aux jeunes dans leurs efforts pour renouveler la société, avec une attention spéciale aux pauvres. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les prêtres du diocèse d’Aix et Arles, avec leur Évêque, Monseigneur Christophe Dufour.
    Que le Seigneur vous donne la grâce de le suivre et de toujours garder l’espérance même dans les épreuves et les moments difficiles, à l’exemple des communautés chrétiennes d’Asie que j’ai rencontrées.
    Bon pèlerinage ! »

    Source : Site internet du Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Non à l’euthanasie, oui aux soins palliatifs : mobilisation nationale

    soulager-mais-pas-tuer-2015a.jpg

    Alors qu’un débat sur la fin de vie se déroulera à l’Assemblée nationale ce 21 janvier, le mouvement Soulager mais pas tuer appelle à une Journée nationale de mobilisation contre l’euthanasie et pour les soins palliatifs à Paris et dans 60 villes.

    Le mercredi 21 janvier 2015 dans l’après-midi, est programmé à l’Assemblée nationale un débat à hauts risques sur la fin de vie. À l’initiative du mouvement Soulager mais pas tuer, des chaînes humaines de solidarité intergénérationnelles vont manifester l’urgence de protéger les personnes âgées et les personnes très dépendantes ou gravement malades contre toutes formes d’euthanasie ou d’incitation au suicide assisté. Rendez-vous ce mercredi 21 janvier, 12 h 30, à Paris (place Édouard Herriot) et dans 60 villes de France. On peut aussi signer la pétition et participer à la mobilisation sur les réseaux sociaux (toutes les indications ici).

  • Schubert (1797-1828) : Recueil "Schwanengesang" D. 957 - Lied 4 : Ständchen (Sérénade)

    Joshua Bell, violon

  • Méditation : l'adoration

    « L'adoration est la première justice que Dieu réclame.
    Dieu est. Quand il se nomme il prouve ses droits ; car il est l’Être. Son existence est absolue, sans limitation, immuable et nécessaire. Comme un centre aux mille rayons, l'être s'épanouit en lui dans toutes ses formes. Intelligence, vouloir, amour, bonté, fécondité, justice, puissance... allongez jusqu'à l'infini cette liste... et tout cela dans sa plénitude, et tout cela dans l'unité, dans la simplicité parfaite, et tout cela éternellement : voilà Dieu.
    Et tous les autres, qui possèdent un reflet de ces choses, ne le possèdent que par lui, ne le possèdent qu'en lui, sans qu'il soit possible de lui en enlever la possession primordiale, il en reste le maître plus qu'eux-mêmes, de sorte que c'est une justice qu'ils reconnaissent devant lui qu'ils ne sont rien, et que lui seul est tout.
    Or cela, c'est l'adoration.
    Adorer, c'est reconnaître le tout de l'objet et le néant de celui qui adore. C'est proclamer que cet objet a toutes les perfections, tous les droits, tout l'être. L'adoration, c'est le néant qui se pâme et volontairement expire en face de l'Infini. »

    R.P. Sertillanges o.p. (1863-1948), Jésus (La prière de Jésus), Paris, Librairie Victor Lecoffre, 1900.

    terre-lune-soleil.jpg

  • Mercredi 21 janvier 2015

    Ste Agnès, vierge et martyre

     Ste Agnès,vierge,martyre

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • György Orbán : Cor Mundum

    Ferenc Erkel Mixed Choir - Dir. Zsofia Cseri

  • Méditation : la fontaine d'eau vive

    « Le prophète dit : « Vous qui avez soif, allez à la fontaine » (Is 55, 1). C'est la fontaine de ceux qui ont soif, non de ceux qui sont abreuvés. Elle appelle ceux qui ont faim et soif, qu'ailleurs elle dit bienheureux (Mt 5, 6), eux dont la soif n'est jamais étanchée, et qui ont d'autant plus soif qu'ils se sont déjà abreuvés à la fontaine. Nous devons donc désirer, frères, la fontaine de la sagesse, le Verbe de Dieu dans les hauteurs, nous devons la chercher, nous devons l'aimer. En elle sont cachés, comme le dit l'apôtre Paul, « tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2, 3) et elle invite tous ceux qui ont soif à s'abreuver. Si tu as soif, va boire à la fontaine de vie. Si tu as faim, mange le pain de vie. Bienheureux ceux qui ont faim de ce pain et soif de cette fontaine. Buvant et mangeant sans fin, ils désirent encore boire et manger ; douce est cette nourriture et douce cette boisson. Nous mangeons et nous buvons, mais nous avons encore faim et nous avons encore soif ; notre désir est comblé et nous ne cessons de désirer. C'est pourquoi David, le roi prophète, s'écrie : « Goûtez et voyez comme est doux le Seigneur » (Ps 33, 9). C'est pourquoi, frères, suivons notre appel. La Vie, la fontaine d'eau vive, la fontaine de la vie éternelle, la fontaine de lumière et la source de clarté nous invite elle-même à venir et à boire (Jn 7, 37). Là nous trouvons la sagesse et la vie, la lumière éternelle. Là, buvons l'eau vive, jaillissant pour la vie éternelle (Jn 4, 14). »

    St Colomban, Instruction Spirituelle.

    cerf-altere_1a.jpg

  • Mardi 20 janvier 2015

    St Fabien, pape, et St Sébastien, martyrs

     St_Fabien_St_Sebastien_1.jpg

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Retour du Pape à Rome

    Ce matin, le Pape a célébré une messe en privé à la nonciature apostolique de Manille. Il s'est ensuite rendu en papamobile jusqu'à la Villamor Air Base, saluant les fidèles sortis dans les rues pour son départ. A son arrivée à l'aéroport, il a été reçu au pavillon présidentiel par M. Benigno Aquino III, président des Philippines. Ils se sont dirigés ensemble au pied de l'avion où s'est déroulée la cérémonie de congé en présence des autorités civiles et quelques milliers de fidèles. L'avion papal a décollé à 10h, heure locale, pour l'Italie. L'atterrissage est prévu à l'aéroport Ciampino de Rome pour 17h40. Le Pape rentrera directement au Vatican, mettant fin à son septième voyage apostolique international.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.1.15).

     

    Vol de retour - Conférence de presse à bord de l'avion

    Le Souverain Pontife a occupé ses quinze heures de vol retour entre Manille et Rome en accordant un peu plus d’une heure de conférence de presse aux journalistes présents dans l’avion, lundi. Il a tiré le bilan de son voyage apostolique aux Philippines et abordé des thèmes aussi variés que la liberté d’expression, la corruption dans les institutions publiques et ecclésiales, le problème de la « colonisation idéologique », la théorie du gender ou encore la contraception. Le Pape François a aussi évoqué ses probables prochains déplacements en Afrique et en Amérique latine cette année.

    Le Saint-Père a répondu aux réactions qu’ont suscités ses propos, dans le vol Colombo – Manille,  sur le « coup de poing » donné à celui qui insulterait sa mère. « En théorie », tous sont d’accord pour tendre l’autre joue en cas de provocation, mais en réalité répond François, « nous sommes tous humains ». Et donc une offense répétée peut provoquer une réaction. Le Pape appelle ainsi à la prudence. « Je ne peux pas insulter, provoquer en continuation une personne, précise-t-il, car je risque de l’énerver, je risque de provoquer une réaction injuste. C’est humain. La liberté d’expression doit donc tenir compte de la réalité humaine. Il faut donc être prudent... La prudence est une vertu qui règle les rapports humains. »

    Sur la scène géopolitique mondiale, le Souverain Pontife a exclu toute peur de la Chine : le Dalaï-lama n’a pas été reçu au Vatican car il est « habituel dans le protocole de la Secrétairerie d’État de ne pas recevoir de chef d’Etat ou de ce niveau quand ils sont réunis à Rome pour une rencontre mondiale ». Le Dalaï-lama était dans la capitale italienne mi-décembre pour une rencontre entre Prix Nobel de la paix.

    Vers l’Afrique et l’Asie

    Après l’Asie, le Pape regarde déjà vers d’autres horizons : « L’idée est d’aller en République Centrafricaine et en Ouganda avant la fin de l’année », dit-il, mais tout est pour l’heure à l’état de projet, comme l’Equateur, la Bolivie et le Paraguay, et d’évoquer aussi le Chili, l’Argentine et l’Uruguay pour l’année suivante. Le Pérou pourrait également être une destination, mais il a déjà exclu le Mexique et le passage de la frontière pour se rendre aux Etats-Unis en septembre, où il ira à Philadelphie, New York et Washington, excluant aussi la Californie.

    A un journaliste qui lui a demandé s’il comptait béatifier personnellement l’archevêque Romero, il a répondu vaguement qu’il y aura une « guerre » entre le cardinal Amato et Mgr Paglia.

    Il a aussi à nouveau dénoncé la corruption, un « mal mondial » qui « trouve facilement son nid dans les institutions » et dont les victimes favorites sont les pauvres. Au Pape d’inviter alors à être mendiants, car ils « ont des valeurs que nous n’avons pas ».
    « Les personnes corrompues qui font des affaires avec des responsables corrompus volent le peuple », la société. Elle existe aussi au sein de l’Église, où elle est le fait de pécheurs. « Il y a des cas de personnes ou de services corrompus dans l’Église... Il faut demander pardon pour ces catholiques qui scandalisent tout le monde. La corruption est aussi une plaie pour l’Église, à côté de tant de personnes saines, de pécheurs non corrompus. »

    Autre thème abordé, celui de la contraception et du faux mythe qui dicte que les chrétiens doivent faire beaucoup d’enfants. Le Pape François a rappelé que l’Église a toujours encouragé le principe de la maternité et de la paternité responsables, comme l’indique Humanae vitae de Paul VI. « Certains croient que pour être de bons catholiques il faut être comme des lapins. Non », a dit le Pape. « Il existe de multiples moyens licites pour éviter cela... Pour les plus pauvres, l'enfant constitue une richesse...et beaucoup d'entre eux manquent en cela de prudence. La paternité responsable et nécessaire même si on doit saluer la générosité de parents qui voient en tout fils un trésor. »

    A propos enfin de ce qu'il a dit de la nécessité d'apprendre à pleurer, le Saint-Père a dit que « le trop bien-être et une mauvaise compréhension des valeurs, l'endurcissement face à l'injustice et la culture du rebut font perdre aux gens cette capacité de pleurer. Or c'est une grâce qu'il faut demander... Nous tous mais surtout les chrétiens installés dans le confort devons demander cette grâce : Il faut pleurer sur les injustices comme sur les péchés. Il faut apprendre à pleurer. Pleurer permet d'appréhender de nouvelles réalités ou de nouvelles dimensions de la réalité. »

    Une gestuelle philippine émouvante

    Qu’a appris le Saint-Père des Philippins ? « Surtout les geste » et l’amour qui les accompagnent. Ceux-ci l’ont ému car ils n’étaient pas protocolaires, car ils étaient l’expression d’un « enthousiasme sincère ». Ému en voyant un père soulever son fils par-dessous la foule pour qu’il soit béni par le Pape, comme s’il voulait dire : « c’est mon trésor, mon avenir, mon amour ».

    « C’est la façon de le faire qui m’a touché, le geste de maternité, de paternité, de joie, raconte-t-il. Il s’agit d’un peuple qui sait souffrir et qui est capable de se relever et d’aller de l’avant. » Le Saint-Père se rappelle alors sa rencontre avec le père de cette fille tuée à Tacloban juste après la messe : « j’ai été frappé par un père qui cherchait des mots pour accepter cela. Ces gestes m’ont touché ».

    Ces gestes dont se rappelle le Pape sont aussi ceux des survivants du typhon Hayan. « Voir tout ce peuple de Dieu prier après cette catastrophe, explique-t-il, m’a fait me sentir comme anéanti, j’en ai presque perdu ma voix ».

    Sources : Radio Vatican et Vatican Information Service.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines

    Programme du jour
     
    09h45 Cérémonie de congé au pavillon présidentiel de la Villamor Air Base de Manille
    10h00 Départ en avion de Manille pour Rome (03h00 heure française)
    17h40 Arrivée à l’aéroport de Rome Ciampino

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Manille : +8h UTC

  • Randall Thompson (1899-1984) : Alleluia, pour chœur a capella (1940)

  • Méditation : Du bon emploi de notre temps

    « Personne n'ignore l'histoire de saint Charles Borromée et de sa partie d'échecs. Tandis que d'autres parlaient de ce qu'ils s'empresseraient de faire s'ils savaient devoir mourir dans une heure, le Saint dit que, pour sa part, il finirait sa partie d'échecs, car il l'avait commencée seulement pour la gloire de Dieu, et il ne désirait rien tant que d'être appelé devant son juge au milieu d'une action entreprise pour sa gloire. Il est aisé de mériter au jeu : car toutes les récréations, pour ainsi dire, renferment une foule d'occasions de pratiquer quelques vertus. Il est parfaitement possible d'acquérir des mérites en lisant un roman insignifiant, pourvu que ce soit là son unique ou son plus grand défaut ; d'abord parce que c'est en quelque sorte un devoir de donner quelques distractions à son esprit, ce qu'on ne peut trouver que dans une occupation intéressante ; ensuite parce que le frappant contraste de la fiction de ce récit léger avec les graves vérité de la foi catholique qui nous préoccupent, nous amène à faire plus d'un acte d'amour, plus d'un acte d'actions de grâces pour la foi et les autres faveurs que nous avons reçues. Mais il n'est pas facile de mériter en dissipant inutilement un temps précieux, en courant ça et là sans dessein arrêté, en faisant des vœux pour que les heures s'écoulent plus vite, en maudissant tout ce qui nous environne, enfin en nous livrant à des conversations aussi frivoles que peu charitables. Les personnes pieuses, pour la plupart, ne sont point aussi scrupuleuses sur l'emploi de leur temps qu'elles devraient l'être ; pourtant, si, comme nous le croyons, saint Charles est d'un degré plus haut dans le ciel, à cause de sa partie d'échecs, il est certainement à regretter qu'on perde autant d'occasions de mériter, et d'avancer les intérêts de Jésus. Le plus ou moins d'exactitude que nous mettons dans l'emploi de notre temps est comme un véritable thermomètre qui marque le degré de ferveur de notre amour. »

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Tout pour Jésus ou Voies faciles de l'Amour divin, Ouvrage traduit sur la 4e édition, avec l'autorisation de l'auteur, par l'Abbé F. de Bernardt, Nouvelle édition, Paris, Ambroise Bray, 1855.

    Père Faber,mérites,emploi du temps

  • Dimanche 25 janvier 2015 : Marche pour la Vie

    marche-pour-la-vie-2015a.jpg

    La Marche pour la vie est l’occasion pour les citoyens d’exprimer une opposition au dérèglement bioéthique initié par la loi sur l’avortement, et de rappeler que le principe du respect de la vie humaine fonde notre civilisation. En 2015 une menace particulière pèse sur les personnes âgées, malades, handicapées : un projet politique va être proposé pour légaliser l’euthanasie ou des gestes euthanasiques. La Marche pour la vie appelle les citoyens à manifester le dimanche 25 janvier, à 13h30 au départ de la place de la Bastille, pour dire non à l’euthanasie.


    La Marche pour la Vie le 25 janvier, 13h30, Bastille, à Paris


    10 raisons de manifester pour la vie le 25 janvier :

    1. Manifester un soutien à Vincent Lambert, à ses parents, à tous les handicapés qui sont dans un état diminué aux yeux du monde mais ni moins vivants ni en fin de vie ;

    2. Dire la vérité, 40 ans après la légalisation, sur l'horreur de l'avortement qui ne peut pas être un droit car il consiste à tuer un être humain ;

    3. Résister aux promoteurs de la culture de mort, qui veulent faire courber l'échine des défenseurs de la vie sensibles à la stigmatisation violente dont ils font l'objet ;

    4. Faire prendre conscience du rôle de la loi Veil pierre angulaire des dérives scientifiques depuis 40 ans : eugénisme des enfants trisomiques, industrie procréatique via la PMA et la GPA, recherche sur l'embryon, euthanasie ;

    5. Montrer que de nombreux citoyens ne sont pas dupes sur la réalité du programme : la sédation jusqu'à la mort ou les directives anticipées sont des dérives de nature euthanasique ;

    6. Poser un acte politique par la 1ère manifestation de l'année pour s’opposer à l’euthanasie, 1ère transgression de 2015 ;

    7. Contrer les pressions des courants de la majorité présidentielle qui exigent une légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie alors que le débat sur la fin de vie est lancé fin janvier à l'Assemblée nationale ;

    8. S'opposer aux prochains coups de boutoir contre la vie prénatale (dans les mois à venir : développement de l'accès à l'IVG, notamment par la remise en question de l'objection de conscience) ;

    9. Interpeller sur le dérèglement bioéthique et la protection de la vie, alors que le Président Hollande vient de prioriser pour 2015 la protection de la planète contre le dérèglement climatique ;

    10. Transmettre le sens du discernement des repères fondés sur le réel et l'envie de s'engager pour défendre l'essentiel : le respect de la vie humaine fragile.

     

    Soutien du Pape François

    Le Pape François a apporté son soutien à cette Marche pour la vie du 25 janvier. Comme l’an dernier, le Saint-Père a fait parvenir, par l’intermédiaire de la nonciature apostolique en France, une lettre au président de la Fondation Jérôme Lejeune, co-organisatrice de cette manifestation :

    « Le Pape François, informé de l’organisation de la Marche pour la Vie qui aura lieu le dimanche 25 janvier prochain à Paris, salue cordialement les participants à cette manifestation. »

    Le nonce cite ce passage du discours du Pape à l’Association des médecins catholiques du 17 novembre 2014 dans lequel il rappelle que « la vie humaine est toujours sacrée, valable et inviolable et, comme telle, doit être aimée, défendue et soignée ».

    « En dehors d’une légitime manifestation en faveur de la défense de la vie humaine, le Saint-Père encourage les participants à la Marche pour la Vie à œuvrer sans relâche pour l’édification d’une civilisation de l’amour et d’une culture de la vie », ajoute le nonce à Paris.

    Mobilisation également aux Etats-Unis où une neuvaine de prière se déroule du 17 au 25 janvier pour accompagner la Journée de la vie naissante, célébrée le 22 janvier. A Manille, vendredi soir, le Pape François a réaffirmé avec force le caractère sacré de la vie humaine, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle, en appelant les chrétiens à être des voix prophétiques au sein de leurs communautés. Sortant de son texte, il a pris la défense de l’encyclique controversée de Paul VI Humanae Vitae sur la régulation des naissances, saluant ce Pape clairvoyant qui a eu « le courage d’aller à contre-courant ».

     marche pour la vie,dimanche 25 janvier 2015

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Messe au Rizal Park de Manille

    Le Pape a présidé la Messe finale de son voyage apostolique aux Philippines au Rizal Park de Manille. Malgré la forte pluie qui s'abat ces jours-ci sur la capitale, les Philippins se sont déplacés en masse : selon les autorités officielles, environ 3 millions de personnes se seraient rassemblées pour cette Messe annoncée comme le point d'orgue grandiose de ce voyage. Des centaines de choristes accompagnés par un orchestre ont assuré l'animation de cette Eucharistie, concélébrée par le Cardinal Luis Antonio Tagle, l'archevêque de Manille et le Cardinal Orlando Quevedo, archevêque de Cotabato. La liturgie avait lieu en anglais et en latin. Les intentions de la prière universelle étaient lues dans les langues locales : tagalog, hiliagayno, ilokano ou encore cebuano.

    Fait peu habituel, la première lecture, tirée de la lettre de Saint Paul aux Éphésiens, a été lue en braille par une jeune non-voyante. Au cours de son homélie, le Saint-Père est revenu sur la figure de l'Enfant Jésus, le Santo Niño dont l’Église aux Philippines faisait mémoire ce jour. « L’image du Saint Enfant Jésus a accompagné la diffusion de l’Évangile dans ce pays depuis l’origine » a souligné le Saint-Père. Il a rappelé que les Philippines étaient le principal pays catholique en Asie, en cela c'est déjà un don de Dieu particulier, une bénédiction. Mais c’est aussi une vocation a t-il aussi précisé. « Puisse le Santo Nino continuer à bénir les Philippines et à soutenir les chrétiens de cette grande nation dans leur vocation à être témoins et missionnaires de la joie de l'Évangile, en Asie et partout dans le monde » a-t-il dit.

    Le Pape a aussi rappelé que Jésus Lui-même a besoin d'être protégé, soulignant une nouvelle fois l’importance de protéger les familles. Il a alors de nouveau mis en garde contre les maux que sont la corruption, le conformisme, le gaspillage ou les menaces contre l'environnement. « Malheureusement, la famille a grand besoin d'être protégée contre les attaques insidieuses et les programmes contraires à tout ce que nous tenons pour vrai et sacré, tout ce qu'il y a de plus beau et de plus noble dans notre culture » a dénoncé le Saint-Père. Il faut, a t-il aussi rappelé, prendre soin de notre jeunesse, « en ne permettant pas que lui soit volée l’espérance, et qu’elle soit condamnée à vivre dans la rue. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie du Saint-Père traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Rencontre avec les jeunes Philippins

    Avant dernier rendez-vous du Pape lors de ce voyage aux Philippines, la rencontre ce dimanche matin avec des dizaines de milliers de jeunes, dans l’enceinte de l’Université Saint Thomas, à Manille, un établissement tenu par les dominicains et qui accueille 45.000 étudiants. Le Saint-Père a traversé la foule en papamobile sous des cris de joies puis a béni une statue de la Vierge avant de monter sur le podium installé dans le parc. Il a alors salué un groupe de jeunes qui avaient porté un crucifix sur leurs épaules.

    La rencontre a commencé avec les témoignages de plusieurs jeunes, des chants et des prières. C’est un véritable dialogue, sous forme de questions-réponses que le Souverain Pontife a eu ensuite avec ces jeunes. Mais avant de répondre, en langue espagnole, traduite en anglais par un interprète, il a demandé qu’une prière soit dite en silence pour la jeune volontaire décédée samedi à l’issue de la Messe à Tacloban (*).

    Le Pape a écouté plusieurs témoignages, ceux d’abord d’un petit groupe d’ex-enfants de la rue. Une jeune fille a demandé pourquoi souffraient les enfants avant de fondre en larmes. François s’est alors levé pour la prendre dans ses bras. « Cette petite est la représentation des femmes, a dit le Saint-Père, les femmes qui ont beaucoup à dire sur notre monde d’aujourd’hui mais à qui nous ne faisons parfois pas assez de place, parce que nous sommes trop machistes ! ». 

    « Le cœur de ta question n’a pas de réponse » a expliqué le Pape après le témoignage de la fillette, mais il a souligné qu’il existait une compassion inutile qui consistait à mettre les mains dans nos poches et à donner aux pauvres et s’en aller. Il faut au contraire savoir pleurer a dit le Pape aux jeunes : « le monde ne sait plus comment pleurer » face aux personnes les plus exclues et marginalisées. « N'ayez pas peur de pleurer ! » Jésus lui-même dans l’Évangile pleure pour ses amis, pleure dans son cœur pour la famille qui a perdu un enfant ou pour la pauvre veuve qui doit enterrer son fils.

    Apprendre à se laisser aimer

    Un étudiant en droit a pris ensuite la parole, évoquant le monde de la communication et la masse d’informations dans laquelle sont plongés de nombreux jeunes, au risque d’être désorientés. Pointant le danger d’accumuler sans savoir quoi faire de cette richesse, le Pape a expliqué que nous n’avions pas besoin de « jeunes musées plein de connaissance » mais des jeunes sanctifiés. Comme nous l’enseigne l’Évangile, l’important est d’apprendre à aimer a-t-il souligné, rappelant la figure de Saint Matthieu qui collectait l’impôt et qui lâcha toutes ses richesses pour suivre Jésus. « Le véritable amour est d’apprendre à se laisser aimer par Lui. Permettez-vous d’être surpris par Dieu, par son amour » a encore lancé le Pape aux jeunes.

    Il a enfin invité les jeunes à apprendre à recevoir, surtout de la part de ceux qui donnent beaucoup, de ceux qui sont engagés dans des bonnes œuvres. Ce n’est pas chose facile a précisé le Saint-Père, apprendre à recevoir avec humilité. « Connaissez-vous vos propres pauvretés ? Vous laissez-vous évangéliser par ceux que vous servez ? » Ceci devrait vous aider dans votre engagement auprès des autres a dit le Pape, en s’excusant d’être sorti de son texte prévu. Mais « la réalité que vous vivez est plus importante que le papier que j’ai sous les yeux » a-t-il conclu, en souriant.

    Source : Radio Vatican.

    (*) : Le Directeur de la Salle de Presse, le P. Lombardi, a précisé hier soir qu'avant de regagner la nonciature, le Pape s'était entretenu avec le père de Cristal, la jeune volontaire décédée durant la Messe à Tacloban à cause de l'effondrement d'une structure métallique. N'ayant pu parler à sa mère actuellement à Hong Kong, il est resté une vingtaine de minutes avec le père, le Cardinal Tagle servant d'interprète. (Source : VIS)

    Texte intégral du discours du Saint-Père traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines

    Programme du jour

    09h45   Brève rencontre avec les responsables religieux des Philippines à l'Université Santo Tomas de Manille
    10h30   Rencontre avec les jeunes sur le terrain de sport de l’Université (03h30 heure française)
    15h30   Messe au Rizal Park de Manille (08h30 heure française)

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Manille : +8h UTC

  • Casciolini : Panis Angelicus

    Schola Cantorum di Bazzano