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  • Méditation : Le Sacrifice de la Messe est le même que celui de la Croix

    « Nous reconnaissons donc que le Sacrifice qui s’accomplit à la Messe, et celui qui fut offert sur la Croix ne sont et ne doivent être qu’un seul et même Sacrifice, comme il n’y a qu’une seule et même Victime, Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui s’est immolé une fois sur la Croix d’une manière sanglante. Car il n’y a pas deux hosties, l’une sanglante, et l’autre non sanglante, il n’y en a qu’une ; il n’y a qu’une seule et même Victime dont l’immolation se renouvèle tous les jours dans l’Eucharistie depuis que le Seigneur a porté ce Commandement (Lc 22, 19) « Faites ceci en mémoire de Moi. »

    Il n’y a non plus qu’un seul et même Prêtre dans ce Sacrifice, c’est Jésus-Christ. Car les Ministres qui l’offrent n’agissent pas en leur propre nom. Ils représentent la Personne de Jésus-Christ, lorsqu’ils consacrent son Corps et son Sang, comme on le voit par les paroles mêmes de la Consécration. Car les prêtres ne disent pas (Co 11, 24) : Ceci est le Corps de Jésus-Christ, mais, Ceci est mon Corps : se mettant ainsi à la place de Notre-Seigneur, pour convertir la substance du pain et du vin en la véritable substance de son Corps et de son Sang.

    Les choses étant ainsi, il faut sans aucune hésitation enseigner avec le saint Concile que l’auguste Sacrifice de la Messe n’est pas seulement un Sacrifice de louanges et d’actions de grâces, ni un simple mémorial de celui qui a été offert sur la Croix, mais encore un vrai Sacrifice de propitiation, pour apaiser Dieu et nous le rendre favorable. Si donc nous immolons et si nous offrons cette victime très sainte avec un cœur pur, une Foi vive et une douleur profonde de nos péchés, nous obtiendrons infailliblement miséricorde de la part du Seigneur, et le secours de sa Grâce dans tous nos besoins. Le parfum qui s’exhale de ce Sacrifice lui est si agréable qu’Il nous accorde les dons de la grâce et du repentir, et qu’Il pardonne nos péchés. Aussi l’Église dit-elle dans une de ses Prières solennelles : « Chaque fois que nous renouvelons la célébration de ce sacrifice, nous opérons l’œuvre de notre salut. » (Secreta Dom., 9, post Pent.) Car tous les mérites si abondants de la Victime sanglante se répandent sur nous par ce Sacrifice non sanglant.

    Enfin, telle est la vertu de ce Sacrifice, — et les Pasteurs ne doivent pas manquer de l’enseigner — qu’il profite non seulement à celui qui l’immole et à celui qui y participe, mais encore à tous les Fidèles, soit à ceux qui rivent avec nous sur la terre, soit à ceux qui déjà sont morts dans le Seigneur, mais sans avoir suffisamment expié leurs fautes. Car c’est une tradition très certaine des Apôtres que le saint sacrifice de la Messe s’offre avec autant d’avantage pour les morts, que pour les péchés, les peines, les satisfactions et tous les genres de calamités et d’afflictions des vivants. D’où il suit clairement que toutes les Messes sont communes, (ou générales) puisqu’elles s’appliquent au bien général, et au salut commun de tous les Fidèles. »

    Catéchisme du Concile de Trente (1566), Chap. 20, VIII.

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  • Dimanche 18 janvier 2015

    Deuxième Dimanche après l'Epiphanie
     
    Au nouveau calendrier : Deuxième Dimanche du Temps Ordinaire

     Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés

    “L’Église sans frontières, mère de tous”

    Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Départ de Tacloban

    La tempête qui arrive sur la région a bouleversé le programme prévu, et donc les retransmissions. Le Pape a du regagner Manille beaucoup plus tôt que prévu.
    Le prochain rendez-vous télévisé est fixé dimanche matin, à 03h30 heure française, pour sa rencontre avec les jeunes sur le terrain de sport de l’Université de Manille.

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Rencontre avec les prêtres, les religieuses, les religieux, les séminaristes...

    ... et les familles des survivants du typhon Yolanda, à la Cathédrale de Palo

    En raison de la menace d’une tempête tropicale, avec force vent et pluie battante, c’est avec de l’avance sur le programme prévu que le Pape François, après la Messe, a quitté l'esplanade de l'aéroport, pour se rendre à l'archevêché de Palo, distant de quelques kilomètres, où il a pris un repas avec 30 survivants du typhon. Sur la route il a pris le temps de s'arrêter une dizaine de minutes dans la maison d'une famille de pêcheurs. Après le déjeuner le Pape s'est rendu quelques instants à la cathédrale de Palo où il a salué rapidement l'ensemble du clergé de la région qui l'attendait pour une rencontre, mais réduite à quelques instants vu les conditions météo très difficiles. Ce qui n’a pas empêché le Saint-Père de demander à l’assistance d’entonner un « Happy Birthday » à l’attention du Cardinal Secrétaire d’Etat, Pietro Parolin, qui fête ce samedi ses 60 ans. Et le Pape devait lui-même expliquer que malheureusement il ne pouvait tarder , qu’il lui fallait pour cause de mauvais temps, regagner l’aéroport. Son discours n’a donc pas été prononcé mais tout simplement remis. « Je vous demande pardon », a déclaré le Pape en annonçant qu'il devait partir plus tôt que prévu. « Cela me rend triste, vraiment ».

    C'est pour les mêmes raisons que le Pape a été contraint également d'abréger la cérémonie prévue pour la bénédiction d'un tout nouveau centre encore en construction d'aide aux orphelins et aux personnes âgées. L'ensemble de l'étape de Tacloban, avec cette menace de tempête tropicale, aura donc perturbé résolument le déroulement de la journée, réduisant de quelques heures le programme prévu initialement. Restera cependant toute l’intensité de cette rencontre au plus près du Pape François avec la population de Tacoblan, si inquiète jusqu’à ce samedi matin, que le Pape ne puisse les rejoindre. Comme quelques heures volées au caprices du temps et des éléments.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père, traduit en français, ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François aux Philippines - Messe à l'aéroport de Tacloban

    Bien plus au sud de Manille, la ville de Tacloban, sur l’île de Leyte, là même où le typhon Haiyan avait sévi en novembre 2013 avec des vents d’une force démentielle, ravageant toute cette région et tuant des milliers de personnes. C’est là que le Pape François s’est rendu ce samedi pour célébrer une Messe à même le tarmac de l’aéroport de cette ville symbole d’une catastrophe inouïe. Et comme pour nous rappeler, un an après le drame, que les catastrophes naturelles peuvent frapper à tout moment, c’est sous la pluie et un vent fort d’une tempête tropicale annoncée que cette Messe devant des milliers de fidèles s’est déroulée.

    Une Messe solennelle sous le signe d’une profonde émotion, celle d’être là ensemble, pour au-delà des mots se recueillir. C’est ce que le Pape François devait dire à tous ces gens, qui l’avaient attendu des heures sous la pluie. « Je ne trouve pas les mots pour partager votre douleur. Je peux seulement vous dire que lorsque de Rome j’ai appris et vu l’ampleur de cette catastrophe, j’ai compris que je devais venir ici. Et ce jour-là j’ai décidé ce voyage. » a déclaré le Pape, ajoutant : « Je vous dis seulement que je suis avec vous, et que vous n’êtes pas seuls ». Des mots simples prononcés en espagnol par le Pape, lui-même protégé par un ciré en plastique.

    C’est une longue méditation sur la douleur des survivants, improvisée en espagnol et traduite simultanément en anglais, que le Pape a délivrée à cette foule venue le rencontrer et l’écouter. Avec pour Évangile celui de Saint Paul, le Pape déclarait : «  Jésus est avec nous, Il vit avec nous et nous garde en tout sauf dans le péché, mais pour être encore plus avec nous, Il assume la condition de péché, Il se fait lui-même pécheur, comme nous le dit si bien Saint Paul, et nous le reconnaissons ». « Jésus, a poursuivi le Pape, nous devance toujours, et quand nous vivons l’une ou l’autre expérience, Lui Il la vit avant nous, et si aujourd’hui nous sommes ici réunis 14 mois après que le typhon Haiyan soit passé, c’est parce que nous avons la certitude que la foi ne faiblit pas parce que Jésus dans sa passion a pris toute notre douleur. »

    C’est à ce moment de son discours que le Pape François devait confier qu’il avait décidé le jour même de l’annonce de la catastrophe que Tacloban et sa région subissaient qu’il viendrait sur les lieux mêmes du drame pour rencontrer les survivants. « Je suis venu pour être avec vous, a encore expliqué le Pape, moi je ne peux rester, mais Jésus Lui le peut. Je suis venu vous dire que Jésus est avec vous. » A tous ceux qui ont perdu « tant de choses, maison, source de revenu, santé », le Pape a reconnu qu'il manquait de mots pour les consoler. « Jésus est avec vous, le Seigneur qui ne vous dépouille pas... Vous pensez : "Il m’a dépouillé parce que j’ai perdu ma maison, ma famille, tout ce que j’avais", et c’est vrai si vous le dites, et je respecte ce sentiment, mais Jésus de sa Croix ne me dépouille pas, Il est capable de nous comprendre, comme nous le lisons dans la première lecture. » « C’est pour cela, a poursuivi le Pape, que nous avons un Seigneur qui est capable de pleurer avec nous, de nous accompagner dans le moment le plus difficile de la vie. Vous êtes nombreux à avoir tout perdu, je ne sais quoi vous dire, mais Dieu sait quoi vous dire. Vous êtes nombreux à avoir perdu de la famille, et  je ne peux que regarder là dans le silence, je vous accompagne avec mon cœur en silence. Nombreux parmi vous se sont demandé : "Pourquoi Seigneur ?" A chacun d’entre vous le  Seigneur répond dans son cœur, je ne sais quoi vous dire d’autre. Regardons le Christ, Lui est Seigneur. Lui nous comprend parce qu’Il a fait l’expérience de la Croix. Et sous la Croix se trouvait sa Mère, nous nous sommes comme des enfants qui dans les moments de douleur et de peine, ne comprenons rien, mais n’avons qu’une envie, celle de tenir fermement la main d’une mère, et de lui dire "maman". Voilà tout ce que nous pouvons ressentir dans les moments sombres. »

    Le Pape devait alors demander à l’assemblée de prier, ajoutant encore qu’en ce moment de prière on se sentait encore plus frères et sœurs. Enfin, le Pape demandait de le pardonner de ne pas avoir d’autres mots à leur dire, mais insistait encore : « Jésus ne vous dépouille pas, et l’amour, la tendresse de notre Mère ne nous dépouille pas. Regardons vers elle comme des enfants ».

    Le Pape devait ensuite déjeuner avec 30 survivants et se rendre dans une église. Mais les mauvaises conditions météo font que le Pape devrait reprendre l'avion un peu plus tôt que prévu dans l'après-midi à destination de Manille.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie du Saint-Père, traduite en français, ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines

    Programme du jour
     
    08h15   Départ en avion de Manille pour Tacloban
    09h30   Arrivée à l'aéroport de Tacloban
    10h00   Messe près du Tacloban International Airport (03h00 heure française)
    12h45   Déjeuner avec quelques rescapés du typhon Yolanda dans la Résidence de l'archevêque de Palo
    15h00   Bénédiction du Pape François au Centre pour les Pauvres (08h30 heure française)
    15h30   Rencontre avec les prêtres, les religieuses, les religieux, les séminaristes et les familles des survivants en la Cathédrale de Palo
    17h00   Départ en avion pour Manille
    18h15   Arrivée à la Villamor Air Base de Manille

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Manille : +8h UTC
    Tacloban : +8h UTC

  • Lorenzo Perosi (1872-1956) : Ave Maria

    Pueri Cantores della Cappella Sistina - Mons. Marcos Pavan (juin 2009)

  • Méditation - Poésie : "Ma France bien-aimée"

    « Ne désespère pas, ma France bien-aimée ;
    Marie est toujours là, forte comme une armée,
    Toute-puissante au ciel, invincible ici-bas ;
    La Vierge des douleurs sait ta longue souffrance,
    Doux pays, douce France,
    La Vierge a vu tes pleurs, elle voit tes combats.

    Ne désespère pas, Royaume de Marie,
    Terre où germa l'honneur et la chevalerie ;
    Dans ton angoisse, au soir d'un honteux désarroi,
    De la Vierge fidèle attends la délivrance,
    Doux pays, douce France,
    Elle est ta Reine encore, et Jésus-Christ ton Roi.

    Ne désespère pas, terre des épopées,
    Où le seul nom du Christ fit frémir les épées,
    Où tous les cœurs battaient à ce seul mot : "Je crois !"
    Tu briseras le joug de haine et d'ignorance,
    Doux pays, douce France,
    Tu vaincras par Marie et le Dieu de la croix.

    Ne désespère pas, France des basiliques
    Que jetaient dans l'azur nos aïeux catholiques,
    Pour trône et marchepied de la Reine des cieux ;
    Tes fils y chanteront leurs psaumes d'espérance,
    Doux pays, douce France,
    Et les grands Te Deum, cet hymne des aïeux.

    Ne désespère pas, peuple dont la grande âme,
    Même en son cri de guerre, acclamait Notre-Dame ;
    Avec nos saints, pour toi Notre-Dame pria :
    Et tes preux bataillaient en joyeuse assurance,
    Doux pays, douce France,
    Quand son pied virginal se posa sur nos monts !

    Ne désespère pas : Lourdes ! c'est notre aurore ;
    L'Immaculée est là qui dit : "Espère encore !"
    Du haut de nos rochers elle nous a souri,
    En dépit du blasphème et de l'indifférence ;
    Doux pays, douce France,
    Sous les neiges d'hiver son rosier a fleuri.

    Ne désespère pas : fais pénitence et prie ;
    Notre-Dame a pitié de toi, pauvre meurtrie,
    Elle t'ouvre son Cœur, elle te tend ses bras,
    Elle promet le salut à ta persévérance.
    Crois, prie, espère, ô France,
    Par Marie et son Fils Jésus... tu revivras. »

    R.P. Delaporte S.J., in "Bouquet à l'Immaculée",
    Œuvre de St-Charles, Grammont (Belgique), 1912.

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  • Anniversaire de l'Apparition de la Vierge Marie à Pontmain

    Le soir du 17 janvier 1871, de 18h à 21h, la Vierge Marie apparaît dans le ciel de Pontmain à de jeunes enfants : Eugène et Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé, puis au Bx Abbé Guérin et à tout le village, et leur communique, de la part du Seigneur, un message de prière et d'espérance :

    "Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher"

    Fête au calendrier diocésain de Coutances et Avranche.

  • Samedi 17 janvier 2015

    St Antoine, abbé

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Visite surprise aux enfants des rues

    Après avoir célébré la Messe dans la cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée conception au cœur de Manille, le 16 janvier 2015, le Pape s’est rendu dans l’un des centres de la fondation ANAK-Tnk, qui vient en aide aux enfants des rues dont beaucoup sont victimes de la prostitution et de la drogue. Lors de cette visite hors programme, a constaté I.MEDIA, le Pape a salué quelque 300 enfants des différents centres de la fondation dirigée par un prêtre français. Il avaient envoyé un milliers de lettres et de dessins au Pape pour l'inviter à les rencontrer.

    Sous un ciel menaçant, le Pape s’est ainsi rendu à pied de la cathédrale au centre tout proche où il a passé un peu moins d’un quart d’heure. Accompagné par le cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille, le Pape a d’abord salué de nombreux enfants, filles et garçons en T-shirt colorés rassemblés dans la petite cour, avant d’écouter une brève présentation de la fondation par son directeur, le père Matthieu Dauchez. « Ces enfants pauvres parmi les pauvres, a-t-il particulièrement affirmé, sont le trésor de notre Église, ils sont nos maîtres ».

    Le Pape a reçu ensuite quelques cadeaux, parmi lesquels un tableau réalisé par des enfants et une statue de la Vierge dont la copie est conservée dans les différents centres, avant de s’asseoir quelques instants au milieu des jeunes, deux enfants sur les genoux. Puis il a prononcé quelques mots, assurant notamment que Jésus n’oublie jamais ses enfants, avant de donner à tous sa bénédiction. Après son départ, quelques gouttes de pluie ont commencé à tomber.

    Un peu plus tôt, célébrant la Messe dans la cathédrale de Manille, le Pape avait exhorté les prêtres et religieux philippins à être « présents au milieu des jeunes qui peuvent être désorientés et découragés », à « être proches de ceux qui, en vivant au milieu d’une société alourdie par la pauvreté et par la corruption, sont découragés en esprit, tentés de tout laisser tomber, d’arrêter l’école et de vivre dans les rues ».

    L’école des pauvres

    A 39 ans, le père Matthieu Dauchez, originaire de Versailles (France), dirige la fondation crée par un jésuite français pour l’accueil des enfants des rues. Venu comme simple coopérant en 1998 au milieu de ses études de séminariste, il a choisi d’intégrer le diocèse de Manille pour lequel il a été ordonné prêtre en 2004.

    « La visite du Pape, a confié à I.MEDIA le père Dauchez, a mis en acte ce dont le Pape François parle sans cesse : son invitation à se mettre à l’école des pauvres ». En outre, elle aura permis aux quelque 300 enfants présents « de voir le chef de l’Église venir jusqu’à eux, ce qui leur donnera une force incroyable ».

    La fondation ANAK-Tnk travaille actuellement auprès d’un millier d’enfants, dont 250 âgés de 18 mois à 22 ans proviennent des rues et sont accueillis dans une quinzaine de centres dans l’immense métropole de Manille. Beaucoup de ces enfants ont quitté leur domicile et sont passés par la prostitution infantile, ou encore la drogue.

    Les autres enfants sont aidés chaque jour dans différents centres de la fondation et sont le plus souvent originaires des bidonvilles situés auprès des deux grandes décharges de la ville.

    Le programme d’ANAK-Tnk est concentré sur trois axes : nutrition, scolarisation et santé. Quelque 130 personnes font partie du staff de la fondation, dont certaines issues elles-mêmes de la rue et formées sur place.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Rencontre avec les familles

    « Nous devons être attentifs parce que la famille semble devoir être colonisée de nos jours par qui voudrait la détruire, une colonisation qui n’a pas le sens de la prière, de notre mission, de notre Dieu » Voilà ce que le Pape François a déclaré en improvisant en espagnol alors qu’il s’adressait à des milliers de personnes réunies dans l’énorme salle de congrès du Mall of Asia Arena de Manille lors de sa rencontre avec les familles. « Comme dans l’histoire de notre peuple, a ajouté le Pape, nous avons été capables de dire non à la colonisation politique, nous devons dire non aujourd’hui à la colonisation idéologique contre la famille ».

    Reprenant son texte en anglais, le Pape a souligné que « les pressions sur la vie de la famille aujourd’hui sont nombreuses. Ici, aux Philippines, d’innombrables familles souffrent encore des conséquences des catastrophes naturelles. La situation économique a provoqué la désintégration des familles avec l’émigration et la recherche d’un emploi ; en outre, des problèmes financiers étreignent beaucoup de foyers. Tandis que trop de personnes vivent dans la pauvreté extrême, d’autres sont saisies par le matérialisme et par des styles de vie qui détruisent la vie familiale et les exigences les plus fondamentales de la morale chrétienne. La famille est aussi menacée par les efforts croissants de certains pour redéfinir l’institution même du mariage à travers le relativisme, la culture de l’éphémère et un manque d’ouverture à la vie. »

    Notre monde a besoin de bonnes et fortes familles pour vaincre ces menaces !

    Improvisant encore, le Pape François a rappelé le courage du Pape Paul VI d’aller à contre-courant avec son encyclique Humanae Vitae. « Aux confesseurs, a rappelé le Pape François, il demanda d’être plus miséricordieux et compréhensifs dans les cas de plus grande souffrance », « mais quant à l’humanité, au peuple de la terre, il pensa à la menace de la destruction de la famille avec la privation des enfants. Paul  VI était courageux, un bon pasteur, il alerta ses fils de la menace qui planait, et je souhaite qu’aujourd’hui il nous bénisse du ciel ».

    Le Pape a beaucoup parlé de l'importance de la prière au sein des familles, mais aussi de ne pas avoir peur d'avoir des rêves, car sinon, on perd la capacité d'aimer.

    La rencontre avec les familles a été ponctuée par de très beaux chants et des témoignages très poignants. Et aussi pas mal d'éclats de rire de toute l'assemblée.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François aux Philippines - Messe avec les évêques, les prêtres, les religieuses et les religieux

    Cathédrale de l'Immaculée Conception

    C’est sans aucun doute le thème de la pauvreté et des inégalités sociales que le Pape François a décidé d’affronter dès les premières prises de parole de son voyage aux Philippines. Après un discours très ferme aux autorités politiques du pays sur l’obligation morale de lutter contre la corruption dans un pays où elle est un chancre depuis longtemps, le Pape a décliné ce même thème lors de la messe qui a suivi en la Cathédrale de Manille, célébrée en présence des évêques, prêtres, religieuses, religieux et séminaristes philippins.

    « Comme l’ont justement enseigné les évêques des Philippines, a déclaré le Pape, l’Église aux Philippines est appelée à reconnaître et combattre les causes de l’inégalité et de l’injustice, profondément enracinées, qui salissent le visage de la société philippine, en s’opposant clairement aux enseignements du Christ. L’Évangile appelle les chrétiens à avoir des vies honnêtes, intègres, et soucieuses du bien commun. Mais il appelle aussi les communautés chrétiennes à créer des "cercles d’intégrité", des réseaux de solidarité qui peuvent pousser à embrasser et à transformer la société par leur témoignage prophétique ».

    Réfléchissant sur la « pauvreté du Christ », le Pape a mis en garde contre « la grande menace de tomber dans un certain matérialisme qui peut s’insinuer dans nos vies et compromettre le témoignage que nous donnons ». « C’est seulement en devenant nous-mêmes pauvres, en renonçant à notre auto-accomplissement, a ajouté le Pape François, que nous pourrons nous identifier aux derniers de nos frères et sœurs ». Pour François, c’est l’unique façon de pouvoir répondre avec honnêteté et avec intégrité au défi d’annoncer la radicalité de l’Évangile dans une société habituée à l’exclusion, à la polarisation et à la «  scandaleuse inégalité », reprenant ainsi mot pour mot ce qu’il avait déclaré dans son allocution précédente à la classe politique philippine au Palais présidentiel de Manille.

    Le Pape François devait alors encourager l’ensemble du corps ecclésial philippin à se faire « proches de ceux qui, en vivant au milieu d’une société alourdie par la pauvreté et par la corruption, sont découragés en esprit, tentés de tout laisser tomber, d’arrêter l’école et de vivre dans les rues. Proclamez la beauté et la vérité du message chrétien à une société qui est tentée par des présentations confuses de la sexualité, du mariage et de la famille » a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie du Saint-Père, traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François aux Philippines - Rencontre du Pape avec les autorités des Philippines

    Rencontre du Pape François avec les autorités et le corps diplomatiques philippins, au Palais présidentiel de Manille

    C’est toujours un discours très attendu lors des voyages pontificaux, car il donne la mesure de la perception qu’a le Pape de la situation politique et économique du pays qui le reçoit, mais aussi de l’état du monde. Et ce n’est donc pas sans intérêt que le Pape François ait entamé son voyage aux Philippines par une rencontre avec les autorités politiques du pays et le corps diplomatique accrédité à Manille, au sein même du Palais présidentiel où le Pape était accueilli et s'entretenait juste auparavant avec le président actuel, Begnino Aquino.

    L’histoire des Philippines a de tout temps été minée par un mal viscéral, la corruption, et le Pape n’y est pas allé par quatre chemins dans son premier discours officiel depuis son arrivée jeudi sur le sol philippin, pour appeler les autorités à combattre ce mal endémique et à lutter contre les inégalités sociales « scandaleuses » dans un pays connu pour sa grande pauvreté.

    Il faut que chacun proclame son « refus ferme de toute forme de corruption qui détourne les ressources destinées aux pauvres », s’est exclamé le Pape François. « Brisons les chaînes de l'injustice et de l'oppression qui donnent lieu à d'évidentes - et vraiment scandaleuses - inégalités sociales ». Et le Pape d’appeler les autorités à « réformer les structures sociales qui entretiennent la pauvreté et l'exclusion des pauvres ».  L’on sait combien le Pape François a fait de l’attention aux pauvres l’un des piliers de son pontificat. « Il est maintenant plus que jamais nécessaire que les dirigeants politiques se distinguent par leur honnêteté, leur intégrité et leur responsabilité envers le bien commun » , ajoutait-il devant ce parterre de responsables politiques philippins et les diplomates en poste à Manille, en présence de ce président Benigno Aquino, qui depuis son arrivée au pouvoir il y a quatre ans a fait de la lutte anti-corruption le fer de lance de son mandat, n’hésitant pas à envoyer derrière les barreaux la présidente qui l’a précédé, Gloria Arroyo, et à faire destituer le président de la Cour Suprême, convaincus de corruption au-delà d’être des adversaires politiques.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père, traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François aux Philippines - Cérémonie de bienvenue et visite de courtoisie au Président

  • Le franciscain Junipero Serra, évangélisateur de la Californie, bientôt canonisé

    Dans l'avion entre le Sri Lanka et les Philippines, jeudi 15 janvier, le Pape François a annoncé que, au cours de son voyage aux États-Unis en septembre prochain, il canoniserait le missionnaire Junipero Serra (1713-1784), prêtre franciscain originaire de Majorque, qui a évangélisé l'Ouest du pays au XVIIIe siècle. "Malgré beaucoup de fatigues et d’épreuves, il prêcha l’Évangile aux tribus de cette région encore païennes dans leur propre langue et défendit avec beaucoup de force les droits des pauvres et des humbles." (Martyrologe romain)

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    Biographie en anglais - Biographie en espagnol  (avec photos)

  • Voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines

    Programme du jour
     
    09h15   Cérémonie de bienvenue au Palais présidentiel (02h15 heure française)
         Visite de courtoisie au Président
    10h15   Rencontre avec les autorités et le corps diplomatique dans le Rizal Ceremonial Hall du Palais présidentiel
    11h15   Messe avec les évêques, les prêtres, les religieuses et les religieux en la Cathédrale de l'Immaculée Conception de Manille
    17h30   Rencontre avec les familles au Mall of Asia Arena à Manille (10h30 heure française)

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Manille : +8h UTC

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (10ème semaine)

    La Neuvaine,Neuf mois,prière,France,Méditation,abbé,Eric Iborra

    10e semaine - Méditation de Dom Courau, Père Abbé de Triors

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594) : Missa Ecce Sacerdos Magnus - Kyrie

    ("Missarum Liber Primus", Rome, 1544)
    Coro della Radiotelevisione Svizzera - Dir. Diego Fasolis

  • Méditation : enfants de Manille...

    « Marvin... venait simplement de souffler ses dix bougies, lorsqu'il a été remarqué dans la rue par l'équipe des éducateurs qui arpentent tous les soirs les trottoirs de Manille à la recherche des gangs d'enfants des rues. Traînant dans un quartier du sud de Manille, près d'une station de métro, il était facile à repérer puisque lui ne marchait pas, il rampait : atteint de la myopathie de Duchenne, les muscles de ses membres s'éteignent petit à petit...

    Dès les premiers jours après son arrivée, Marvin impressionnait par sa joie et son sourire. Comme la plupart des encadrants, il m'était impossible de passer à côté de lui sans entendre : « Merci mon Père, je t'aime mon Père », comme si ces deux expressions jaillissaient ou plutôt surabondaient naturellement de son cœur. « "La bouche dit ce qui déborde du cœur (Mt 12,34). »
    Ne croyez pas que ces mots étaient dits à la légère ou mécaniquement car du haut de ses dix ans, Marvin avait déjà une vraie maturité, fruit de son épreuve, sans aucun doute...

    Mais cette joie incroyablement contagieuse dont il rayonnait ne l'empêchait pas de souffrir de sa situation et bien souvent nos discussions revenaient sur la question du Mal ainsi que sur sa maladie. J'étais toujours très impressionné de la manière avec laquelle il abordait des sujets si difficiles car jamais nous ne pouvions déceler de rancœur ou de révolte de sa part. Il essayait de comprendre.
    Et je me souviendrait toujours des mots qu'il m'a dit, il y a quelques mois, avant de fêter son treizième anniversaire.
    - Mon Père, je crois que j'ai compris maintenant. Ma maladie, c'est une mission que m'a donné Jésus. Et chaque jour qui passe, lorsque j'ai mal, il y a du bien qui est fait quelque part dans le monde. En fait, il faut que je tienne, c'est tout. Il faut que je tienne jusqu'au bout... comme Lui.
    ...
    Marvin a treize ans. Il est en train de s'éteindre tout doucement. Nous assistons, impuissants et terrifiés, à son lent déclin tandis qu'il se prépare sereinement à paraître devant Celui dont il aura en partie porté la Croix. Marvin a choisi la Vie. Et sans cesse il dit « merci », sans cesse il dit « je t'aime ». »

    P. Matthieu Dauchez, Mendiants d'amour - A l'école des enfants de Manille, Artège, Perpignan, 2011.

    Fondation Tulay ng kabataan
    Antenne française : ANAK - Un Pont pour les enfants
    8 rue des réservoirs - 78000 Versailles - France

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