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  • Samedi 28 mars 2015

    Samedi de la Passion

     St Jean de Capistran, religieux (mémoire)

  • Lourdes : Conclusion de l'Assemblée plénière des évêques de France

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    Les travaux de l’assemblée plénière de printemps de la Conférence des évêques de France se sont achevés à Lourdes ce vendredi 27 mars, après avoir été ouverts le mardi 24 mars par un discours du président de la conférence épiscopale, Mgr Georges Pontier, qui avait dressé un état des lieux des principaux points d'actualité traversés par le pays, les élections départementales, les attentats de janvier à Paris, les débats sur la laïcité, les persécutions anti-chrétiennes dans le monde ou encore la montée des nationalismes en Europe.

    Cette assemblée de printemps, d'une durée plus réduite que celle de novembre, a permis aux évêques d'aborder plusieurs thématiques.

    En début de semaine, les évêques de France ont vécu un temps de discernement évangélique sur le ministère épiscopal, avec des enseignements du père jésuite François-Xavier Dumortier, recteur de l’université pontificale Grégorienne.

    Mercredi, ils ont travaillé sur le dossier de la pédophilie, en reprenant ce dossier sur ses différents aspects, juridique, législatif et sociétal. Ils poursuivront leur réflexion sur ce sujet lors de l’Assemblée plénière de novembre.

    Jeudi, dans la perspective du Synode sur la famille qui se tiendra en octobre au Vatican, ils ont effectué un temps de travail et d’échange en forums, puis en séance plénière. de façon à partager les réflexions vécues dans leurs diocèses. Ils ont notamment écouté deux théologiens et un couple délégué à la pastorale de la famille.

    Autre sujet abordé durant cette assemblée de printemps : la présence des prêtres venus de pays étrangers, de plus en plus nombreux dans la plupart des diocèses français. Ce sujet sera approfondi en novembre, de façon à mieux définir leur ministère et leur rôle au sein des communautés diocésaines.

    Sur un plan plus technique, l'Église se préoccupe aussi du statut des "laïcs en mission ecclésiale", en terme de droit du travail. En parallèle de la réunion des évêques s’est tenue l’assemblée générale de l’Union des Associations Diocésaines de France (UADF), qui a voté en faveur de la constitution d’une branche professionnelle spécifique pour les 12 000 salariés des organismes d’Église, notamment ceux des associations diocésaines et des paroisses.

    En marge de l’assemblée, le père Emmanuel Coquet, prêtre du diocèse de Paris, a été nommé secrétaire général adjoint de la CEF à partir du 1er septembre, et Corinne Boilley a été renouvelée pour un deuxième mandat de secrétaire général adjointe.

    Source : Radio Vatican.

  • Le Cardinal Filoni, envoyé spécial du Pape, sera auprès des chrétiens d’Irak pour Pâques

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    Le Cardinal Fernando Filoni, âgé de 68 ans, préfet de la Congrégation pour l'Evangélisation des peuples, connaît bien la région, pour avoir été nonce en Irak et Jordanie, de 2001 à 2006. C’est la seconde fois que le Cardinal s’y rend comme envoyé spécial du Pape, après son voyage en août 2014 (quelques jours après le Cardinal Barbarin).

    Communiqué du Saint-Siège

    La sollicitude du Pape François pour la situation des familles chrétiennes et d’autres groupes victimes de l'expulsion de leurs maisons et de leurs villages, est constante, en particulier dans la ville de Mossoul et dans la plaine de Ninive, dont beaucoup avaient trouvé refuge dans la région autonome du Kurdistan irakien. Le Pape prie pour eux et espère qu'ils pourront retourner et de reprendre leur vie sur les terres et dans les lieux où, durant des siècles, ils ont vécu et instauré des relations de bonne coexistence avec tout le monde.

    A l’approche de la Semaine Sainte, ces familles partagent avec le Christ l'injuste violence dont elles sont victimes, et elles participent à la souffrance du Christ lui-même.

    Voulant être proche des familles, le Cardinal Fernando Filoni revient en Irak en signe de proximité, d'affection, et d'union de prière avec elles.

    Les familles du diocèse de Rome, unis à leur évêque dans des sentiments de proximité et de solidarité avec les familles, à travers une collecte spéciale dans les paroisses, leur enverront un gâteau pascal (une colombe *) pour partager la joie de Pâques et comme vœu basé sur la foi en la Résurrection du Christ.

    Le Saint-Père sera également présent de façon concrète avec un signe tangible de solidarité. Et ne voulant pas oublier la souffrance des familles du nord du Nigeria, le Souverain Pontife a également envoyé via la Conférence Episcopale locale, un signe semblable de solidarité.

    (*) : gâteaux en forme de colombe, typiques des traditions culinaires de Pâques en Italie.

    Communiqué original en italien : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Les JMJ 2016 seront lancées ce dimanche des Rameaux en France

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    A l’occasion de la journée mondiale de la jeunesse en diocèses le 29 mars 2015, alors que des milliers de jeunes catholiques français se réuniront dans différentes régions pour des rassemblements ou pèlerinages, le Service National pour l’Évangélisation des Jeunes et les Vocations présente le nouveau site portail pour les Journées Mondiales de la Jeunesse 2016 à Cracovie.

    Les JMJ 2015 fêtés en diocèse lors du dimanche des Rameaux

    Au dimanche des Rameaux est célébrée partout dans le monde la Journée Mondiale de la Jeunesse dans les diocèses. En France, cette journée est l’occasion de très nombreux rassemblements ou pèlerinages diocésains ou interdiocésains de jeunes comme le pèlerinage de Chartres des étudiants et 18-30 ans de la région parisienne, le pèlerinage du Puy-en-Velay pour la région Rhône-Alpes ou le rassemblement Exode 31 pour le diocèse de Toulouse.

    Déjà tournés vers la prochaine rencontre internationale des JMJ l’année prochaine en Pologne, les jeunes catholiques vivront ce WE un temps fort de prière, de partage, de réflexion et de fête et méditeront en particulier autour du thème de la JMJ 2015 donné par le Pape François  « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8).

    Un site officiel pour les JMJ 2016 à Cracovie

    A moins de 500 jours des Journées Mondiales de la Jeunesse qui auront lieu à Cracovie du 26 au 31 juillet 2016 et où sont attendus 60 000 Français, le Service National pour l’Évangélisation des Jeunes et les Vocations lance le site français officiel des JMJ : jmj2016.catholique.fr

    Programme et carte interactive

    Ce site, destiné aux jeunes et à tous ceux qui veulent en savoir davantage sur les JMJ, permettra de trouver des informations sur cette rencontre qui réunira des millions de jeunes du monde entier à l’invitation du Pape François, autour du thème « Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7). Outre les informations sur le programme de cet évènement, le site prévoit une carte qui permet à chacun de trouver le groupe où s’inscrire le plus proche de chez lui et renvoie vers les sites et réseaux des diocèses et mouvements concernés.

    Amené à s’enrichir au fil des mois, il se veut également un moyen d’accompagner jeunes, responsables et journalistes dans  la préparation de cet évènement en publiant régulièrement des actualités et des témoignages autour des préparatifs des JMJ aussi bien en Pologne qu’en France. Des ressources sont également disponibles pour mieux connaitre le thème de cette rencontre et découvrir la Pologne.

  • Giovanni Simone Mayr (1763-1845) : Stabat Mater No.3 en do mineur

    Antiche Armonie Choir, Incontri Europei con la Musica - Dir. Pieralberto Cattaneo
    Elena Bertocchi, soprano ; Sergio Rocchi, ténor ; Giovanni Guerini, basse

  • Méditation 5ème semaine de Carême : le luxe (1)

    « Heureusement que la charité et le dévouement nous demeurent encore dans une élite de la société chrétienne, pour amoindrir les effets que produit sous nos yeux le luxe contemporain. Ah ! le ciel en soit béni ! la charité est vivante encore parmi nous, et elle défend la misère des injures d'un luxe égoïste et brutal. Mais, nous essayerions en vain de nous le dissimuler, ce luxe des vêtements, des habitations, des ameublements et des festins, qu'on croirait mieux d'un peuple païen vivant sous l'emprise de l'égoïsme, que d'un peuple chrétien élevé dans la loi d'amour, ce luxe a je ne sais quoi qui insulte l'humanité autant que l’Évangile, quelque chose d'inhumain. Ce luxe si brillant, si soyeux, si élégant, si poli, est comme le tigre : sous sa robe lustrée et chatoyante il porte des instincts féroces ; c'est un monstre qui mange le pain de ceux qui ont faim et boit les larmes de ceux qui pleurent. Aussi, partout, sur ce luxe qui se déploie aux regards des affamés, insolent et provocateur, mon oeil consterné croit voir des pleurs, pour ne pas dire du sang ; tant il y a de douleurs qui gémissent, de misères qui souffrent, et quelquefois de vies qui meurent de ces raffinements cruels !... »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Sixième conférence : le luxe obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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    Le pauvre Lazare et le banquet du mauvais riche, tableau de Leandro Bassano (1557-1622)

  • Vendredi 27 mars 2015

    Vendredi de la Passion

     St Jean Damascène, prêtre et docteur (mémoire)

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (20ème semaine)

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    20e semaine - Méditation de Mgr Pascal Ide

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Un livre passionnant pour le 5e centenaire de la naissance de Thérèse d’Avila

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    Thérèse d'Avila - L'oratoire et la forteresse
    Catherine Delamarre
     
    28 mars 1515 - 28 mars 2015 :
    5e centenaire de la naissance de Thérèse d’Avila
     
    Quelle belle opportunité pour se (re)plonger dans la vie de la réformatrice du Carmel, que celle offerte par les carmélites qui fêtent l'anniversaire de sa naissance !
    Le livre paru ce mois-ci n'est pas une hagiographie de plus sur Sainte Thérèse de Jésus (*), et elle ne prétend en rien remplacer celles qui ont été rédigées jusqu'à ce jour. Mais elle vient avec bonheur les compléter, en abordant la vie de la Sainte d'Avila par l'abondante correspondance que celle-ci entretint avec sa nombreuse fratrie. Véritable épopée que celle de ces sept frères partis aux "Indes", dont la colonisation était alors en plein essor : les conquistadors avaient atteint l'Argentine, puis par l'isthme du Panama et le Paraguay, le Chili et le Pérou, ils marquaient de leur empreinte ces terres nouvelles en fondant les premières villes espagnoles, Buenos Aires, Lima, Quito, Tucuman... Ils soutiendront financièrement les fondations de leur sœur restée en terre natale, et elle-même n'aura de cesse de prendre de leurs nouvelles, ainsi que de ses jeunes neveux.

    Nous sommes ainsi plongés dès les premières pages dans cette grande aventure sud-américaine, en même temps qu'en Europe se déroule quelques pages essentielles de l'histoire religieuse, avec l'expansion du protestantisme, la création de l'anglicanisme par Henri VIII en 1531, la fondation de la Compagnie de Jésus en 1540, l'ouverture du Concile de trente en 1545 (il durera 20 ans !), la paix d'Augsburg en 1555, ou encore l'établissement par l’Église catholique de l'Inquisition, qui aboutira aux tristement célèbres autodafés de 1560. Et tandis qu'aux "Indes" s'affrontent soldats espagnols et indiens Payaguas ou Araucans, nous suivons en Espagne le douloureux parcours de Sainte Thérèse, ses premières années de vie religieuse, son coma en 1539 où tout le monde la croit morte, puis sa guérison subite l'année suivante, le don des larmes qu'elle reçoit en 1554... La réforme qu'elle met en œuvre et son choix de pauvreté extrême provoquent jalousies religieuses et soupçons de l'Inquisition, et elle craint à tout instant l'excommunication. Cette opposition constante des "Mitigées" à l'encontre des "Déchaussées" lui vaudra toute sa vie bien des craintes et des épreuves. Ses souffrances sont sans nombre, tandis qu'elle soutient de ses prières chacun de ses frères partis guerroyer sur des terres si lointaines. Ces "millions d'âmes qui ne sont pas baptisées" la font pleurer longuement.

    Sa rencontre mémorable avec Pedro de Alcantara en 1560 coïncide avec sa première fondation, prélude d'une expansion fulgurante des "Déchaussées" : 17 monastères en 20 ans, qu'elle appelle ses "petits châteaux forts chrétiens". En 1567, c'est la rencontre avec le jeune Juan de San Matias, futur Jean de la Croix, qui l'amène à fonder un premier Carmel masculin, "la petite étable de Bethléem". Thérèse coud elle-même l'habit des premiers moines ! Le père dominicain envoyé par Philippe II en rapporte une description saisissante : « Sire, selon les yeux de la chair, des fous ; selon les yeux de la foi, des anges. Ils sont des ministres de feu, revêtus d'enveloppes étrangères à leur nature, afin que nous autres les faibles puissions entrevoir la flamme qui brûle en eux. »

    Son "mariage spirituel" en 1572 suit de peu la victoire de Lépante, et tandis que les fondations se poursuivent sans discontinuer, trois de ses frères rentrent des Amériques en 1575. Elle ne les a pas revus depuis 34 ans. L'un d'eux choisi la voie spirituelle, et Thérèse devient sa directrice de conscience. Elle lui fait pratiquer l'oraison, et l'accompagne en ses mortifications volontaires (« Il y a tant de plaisir à offrir quelque chose à Dieu lorsqu'on ses sent ainsi embrasé d'amour que je ne veux pas vous priver de l'essayer. ») Lui la soutient de sa fortune, rapportée des Indes. « Je ris en pensant que vous m'envoyez des confitures, des friandises et de l'argent, et moi des cilices ! » Par ces mortifications, Sainte Thérèse pense racheter les hérésies d'Allemagne (le protestantisme) et d'Angleterre (l'anglicanisme). C'est une pratique répandue à l'époque, et qui ne fait pas frémir... La surveillance de l'Inquisition ne faiblit pas.

    Victime des calomnies des "Mitigés", Jean de la Croix est enlevé à Tolède en 1577, suivi bientôt par un autre religieux. Thérèse écrit au roi Philippe II. « Je suis accablé de savoir nos Pères entre leurs mains ; il y a plusieurs jours qu'ils cherchaient à se saisir d'eux ; je préférerais qu'ils soient chez les Maures, on pourrait en attendre plus de pitié... Si votre Majesté n'ordonne pas des mesures de répression, je ne sais où nous en arriverons car nous n'avons pas d'autre appui sur la terre. » Sa supplique restera sans réponse, et Jean de la Croix finira ses jours dans une prison sordide.

    Poursuivant ses fondations jusqu'à son dernier souffle (la dernière s'implantera à Burgos), Thérèse bénéficie les dernières années de sa vie de l'accompagnement indéfectible d'Anne de San Batholomé, qui poursuivra son œuvre après sa mort. « Mon Seigneur, il est temps de me mettre en route, que cet instant soit heureux et plein de bonheur ; que ta volonté soit faite. Il est temps de sortir de cette prison, mon âme jouira de toi, je l'ai tant désiré. » C'est le 4 octobre 1582 que Thérèse, tenant toujours fermement un crucifix dans sa main, prend son envol pour rejoindre sa sœur et les 5 frères qui l'ont précédée auprès de son Époux. Les deux autres lui survivront un peu moins de dix ans.

    "L'oratoire et la forteresse" est une grande saga que l'on suit avec passion. Formidablement documenté et toujours captivant, croisant habilement points d'ancrage historiques et anecdotes hagiographiques, le récit se lit avec autant de passion que les romans de chevalerie dévorés en cachette par Thérèse durant sa jeunesse... et cela n'a rien d'un hasard. Sa vie et celle de ses frères ne fut-elle pas une grande aventure se faisant écho de part et d'autre de l'Atlantique, extraordinaire aventure spirituelle en Espagne, fantastique odyssée en Amérique latine, se déroulant en parallèle et liées l'une à l'autre par la prière constante d'une infatigable servante du Maître des âmes... Une biographie nouvelle, brillante, à découvrir sans retard !

    Catherine Delamarre a enseigné pendant de nombreuses années langue et civilisation espagnoles en classes préparatoires aux grandes écoles. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages : La femme au temps des conquistadores, avec Bertrand Sallard, Stock/Grand Livre du Mois, 1992 ; L’espagnol en éventail, Ellipses, Collection « Optimum », 2008, et La civilisation espagnole et latino-américaine en fiches, Ellipses, Collection « Optimum », 2014.

    (*) : A ne pas confondre avec Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, dite Sainte Thérèse de Lisieux.

    Salvator - 350 pages - 15 x 22,5cm - 24,50 €

  • Mgr Tomasi aux Nations-Unies : la liberté d’expression ne doit pas s’accompagner d’un « droit d’offenser »

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    S.E. Mgr Silvano M. Tomasi, Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, est intervenu à Genève lors de la 28e session du Conseil des droits de l'homme, traitant d'un rapport sur la liberté de religion ou de conviction (Rapport du Rapporteur spécial, article 3). Sa déclaration a été donnée le 10 mars dernier, et a été rendue publique ce jeudi 26 mars.

    L'archevêque italien a rappelé, comme l'avait fait le Pape François en janvier dernier, que cette liberté « ne justifie pas toutefois de reléguer la religion à une sous-culture d’un poids insignifiant ou à une cible aisément acceptable de ridicule et de discrimination ».

    Il reconnaît comme acceptables les « arguments antireligieux même sous forme d’ironie » : « La critique de la pensée religieuse peut même aider à défaire divers extrémismes ». Mais il interroge : « ... qu’est-ce qui peut justifier les insultes gratuites et la dérision malveillante des sentiments religieux et convictions des autres qui sont, après toute, égaux en dignité ? Peut-on se moquer de l’identité culturelle d’une personne, de la couleur de sa peau ou de la croyance de son cœur ? »

    Et de constater que « des limites à la liberté d’expression sont imposées par la loi de manière sélective et acceptées tandis que sont acceptées des attaques verbales violentes systématiques et provocatrices contre la religion. »

    Texte intégral de la déclaration traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en anglais : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Voyage du Pape à Sarajevo en juin 2015 : Présentation du thème et du logo

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    Le 6 juin, le Pape François se rendra à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine. Le thème choisi pour ce voyage, La paix soit avec vous, a été présenté ainsi que le logo qui représente une colombe avec un rameau d'olivier, symbole de la paix, et la croix, dont une partie est un triangle stylisé qui symbolise les frontières de la Bosnie avec les couleurs blanc, bleu, jaune et rouge qui sont celles du drapeau bosniaque et de celui des Croates présents en Bosnie. Il s'agit de l'œuvre des artistes Miroslav Setka et Dragan Ivankovic.

    Au cours de la présentation, le Cardinal Vinko Puljic, archevêque de Sarajevo, a expliqué que thème et logo avaient été inspirés par les paroles du Pape quand il a annoncé que l'objectif de sa visite était d'encourager le processus de paix en Bosnie. D'autre part, La paix soit avec vous, est l'expression par laquelle Jésus salue ses disciples lorsqu'il leur apparaît après sa Résurrection. "L'époque que nous vivons - a dit le Cardinal - est pleine d'incertitude sur l'avenir, c'est pourquoi tous les habitants de ce pays, en particulier les catholiques, ont besoin d'un tel encouragement".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.3.15).

  • Pour les 500 ans de Sainte Thérèse d’Avila, une journée mondiale de prière pour la paix

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    « Le monde est en feu... ce n'est pas l'heure de traiter avec Dieu d'affaires de peu d'importance. »
    Ste Thérèse de Jésus

    Une prière mondiale pour la paix a été ouverte ce jeudi matin par le Pape François lors de la Messe célébrée à Sainte-Marthe. Elle se tient à l’occasion du 5° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse d’Avila, qui aura lieu samedi prochain. Le préposé général, qui a participé à la Messe ce ce jeudi matin à Sainte-Marthe avec le Pape François, a demandé à tout l’Ordre des Carmes Déchaux et à tous ceux qui le souhaitent de s’unir pour une heure de prière silencieuse mondiale pour la paix. Les fidèles sont invités à prendre part à cette initiative d'ici au 28 mars, jour anniversaire de la naissance de Thérèse.

    Réformatrice du Carmel, Sainte Thérèse d'Avila est en effet née le 28 mars 1515 et décédée dans la nuit du 4 au 15 Octobre 1582, une date étrange qui correspond au passage du calendrier julien au calendrier grégorien, qui avait provoqué la suppression de 11 jours. En 1982, le quatrième centenaire de son décès avait donné lieu à un long voyage du Pape Jean-Paul II en Espagne.

    Voici les paroles prononcées ce jeudi matin par le Pape François : « Chers frères et sœurs, après-demain, le 28 mars, sera célébré le cinquième centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus, Vierge et Docteur de l’Église. Sur la demande du père général des Carmes déchaux, présent aujourd'hui avec le père vicaire, durant cette journée se tiendra dans toutes les communautés carmélitaines du monde, une heure de prière mondiale pour la paix. Je m'unis de tout cœur à cette initiative, afin que le feu de l'amour de Dieu puisse vaincre les incendies de guerre et de violence qui affligent l'humanité, et que le dialogue prévale partout sur l'affrontement armé. Que Sainte Thérèse de Jésus intercède pour cette supplique. »

    Une prière élargie à tous les croyants

    Tous les chrétiens et les croyants d'autres religions sont invités à s'associer à cette démarche durant une heure, à vivre entre ce jeudi 26 mars et le samedi 28 mars. Tous les Carmels du monde et les communautés amies sont invités à vivre publiquement ce temps de prière, en pleine communion avec les évêques du lieu, les paroisses, les groupes de laïcs, les familles, les personnes seules et malades... Durant ce temps de prière, une bougie doit être disposée de façon à être visible de l'extérieur.

    La grande famille du Carmel unie dans une supplique mondiale pour la paix

    Dans un document diffusé il y a quelques jours, le préposé général des Carmes déchaux, le père Saverio Cannistra, évoquait la célébration des 500 ans de la naissance de Sainte Thérèse d'Avila comme « un moment attendu avec ferveur et préparé avec soin durant ces dernières années dans tous les monastères, couvents et confraternités du Carmel séculier ».

    S'adressant à l'ensemble des personnes proches de la spiritualité carmélitaine, il les invitait, du 26 à 28 mars, à s'investir dans « une prière spéciale, dans laquelle l'intention de tous soit la paix dans le monde. "Le monde est en flammes", hurlait Thérèse à la vue des conflits et divisions qui dévastaient la société à son époque. Notre monde, aussi, est en flammes, et parfois nous ne sommes pas assez sensibles ou nous n'avons pas la foi nécessaire pour croire que nous pouvons éteindre le feu qui nous entoure. »

    « Nous ne pourrons pas nous cacher en laissant uniquement à ceux qui gouvernent, à ceux qui ont des responsabilités, la tâche de résoudre ces problèmes, a-t-il tenu à préciser. La voix de Sainte Thérèse doit retentir dans nos cœurs, et, ainsi, nous décider à retirer de nos esprits ce petit quelque chose en nous, qui nous dit que ce n'est pas le moment de se fatiguer pour des choses de peu d'importance... »

    « Unis au Christ, le véritable ami, qui a porté au monde la réconciliation avec Dieu, nous élevons les yeux au ciel en priant le Père afin qu'il nous donne la paix, qui exige le dialogue, qui favorise la réconciliation entre les hommes. "Pardonnez et nous serons pardonnés", nous dit le Seigneur. Ouvrons nos cœurs au pardon, demandons-le à ceux que nous avons offensés, et prions Dieu de nous donner la paix, celle que nous a promis Jésus, pas celle du monde, mais qui celle qui remplit le cœur de joie et nous libère de tout type de lâcheté. »

    Reliant cette initiative aux prières interreligieuses pour la paix organisées à plusieurs reprises depuis la rencontre d'Assise en 1986, le père Cannestra a conclu : « Fils de l'Église, vivons intensément cette initiative que le Pape François a lui aussi prise à son compte, et nous invitons tous les fidèles à s'y associer, selon l'exemple que Saint Jean-Paul II nous a enseigné à Assise. »

    Source : Radio Vatican.

  • Giuseppe Tartini (1692-1770) : Andante Cantabile (Op.2-5)

    Enrico Gatti, violon ; Gaeteno Nasillo, violoncelle ; Guido Morini, clavecin

  • Méditation 5ème semaine de Carême : l'orgueil (2)

    « L'homme, pour grandir moralement et se perfectionner lui-même, doit se mettre, avec les êtres qui l'environnent, dans ses naturels rapports, et marcher avec eux, dans l'harmonie universelle, au but suprême de tous les êtres. Mais, pour garder avec les autres êtres ces rapports vrais qui contribuent au progrès de chacun et au progrès de tous, une chose est absolument nécessaire : demeurer à sa place et s'y perfectionner soi-même. Un fondateur d'ordre religieux, qui était à la fois un grand saint et un penseur profond, donnait aux siens ce secret de perfection : « Que chacun, au lieu de songer à monter à un degré supérieur, s'efforce de se rendre parfait dans le sien. » C'est là, messieurs, non seulement un secret de perfection chrétienne et religieuse, c'est aussi un secret de perfection humaine et de progrès social : garder son rang et s'y rendre parfait. Soyez atome si Dieu vous fit atome, soyez soleil si Dieu vous fit soleil ; mais soyez atome à votre place sans heurter les autres atomes ; soyez soleil dans votre sphère sans heurter les autres soleils : l'un et l'autre à son rang et sa vocation ; j'aime mieux être un atome à ma place qu'un soleil hors de ma sphère. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Cinquième conférence : l'orgueil obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Audience générale de ce mercredi 25 mars 2015

    Après avoir salué les malades dans la Salle Paul VI à cause du mauvais temps, le Pape François a tenu l’audience générale Place Saint Pierre, rappelant d'emblée que c'est aujourd'hui la fête de l'Annonciation : C'est le premier acte, a-t-il dit, "du mystère de l'Incarnation. L'archange Gabriel...annonce à la jeune fille de Nazareth qu'elle concevra le Fils de Dieu, une annonce qui renforcera et illuminera la foi de Marie. Le Seigneur fera de même avec Joseph, afin que Jésus naisse dans une famille. Tel est ce mystère que Dieu a voulu qui, au-delà de la conception, comprend l'entrée dans une famille. Je veux aujourd'hui admirer avec vous la beauté de la condescendance divine en récitant ensemble un Ave Maria". Après la prière, le Saint-Père a également rappelé la Journée pour la vie, qui correspond cette année avec la commémoration des vingt ans de l'encyclique Evangelium Vitae, qui explique combien "la famille occupe une place centrale car elle est le cœur de la vie". Cette expression de Jean-Paul II, a-t-il précisé, "nous rappelle que le couple est béni par Dieu pour former une communauté d'amour et de vie tendue vers la mission procréatrice. Par leur mariage sacramental, les époux chrétiens se rendent disponibles à honorer cette bénédiction, avec la grâce du Christ et pour leur vie entière. Quant à l’Église, elle s'engage solennellement à prendre soin de la famille qui naît comme don divin... Le lien entre Église et famille est sacré et inamovible. Comme mère, elle n'abandonne pas la famille, même si elle est en crise, blessée ou mortifiée, pas même lorsqu'elle tombe dans le péché ou s'éloigne d'elle. L’Église fait tout pour la soigner, la guérir et l'inviter à la conversion et à la réconciliation avec le Seigneur". Puis le Pape a proposé une prière spéciale pour soutenir le prochain Synode des évêques consacré à la famille. "Ne manquez pas de prier pour" nous tous les pères synodaux, mais cette prière spéciale pour le Synode est "aussi pour tous ceux qui se sentent éloignés ou qui ne savent plus prier".

    A l’issue de l’audience générale, le Pape a salué les groupes linguistiques. En italien, il a dit quelques mots aux travailleurs de la province de Vibo Valentia, en Calabre, qui connaissent une situation économique désastreuse : "Je souhaite vous exprimer ma préoccupation et ma proximité devant la persistance de vos problèmes. Je lance un vibrant appel pour que la logique du profit ne prime pas sur celle de la solidarité et de la justice. C’est la personne et sa dignité qui doivent être mises au centre de toute question, en particulier en matière d’emploi. Quand on ne gagne pas son pain, on perd sa dignité ! C’est le drame de notre époque en particulier pour les jeunes qui, sans travail, n’ont pas d’avenir et sont la proie facile d’organisations criminelles".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.3.15).

    Résumé :

    « Chers frères et sœurs, aujourd’hui nous célébrons la fête de l’Annonciation, où l’archange Gabriel annonça à Marie qu’elle concevrait et donnerait naissance au Fils de Dieu, qui ainsi sera accueilli dans une vraie famille. Dans de nombreux pays, se célèbre aussi la Journée pour la Vie. La famille occupe une place centrale dans l’encyclique Evangelium vitae, signée il y a vingt ans par saint Jean-Paul II. Le couple humain est béni par Dieu depuis le commencement pour former une communauté d’amour et de vie avec la mission de procréer. En célébrant le sacrement du Mariage, les époux chrétiens se rendent disponibles pour honorer cette bénédiction toute leur vie. L’Église s’engage à prendre soin de la famille qui en naît. Elle ne l’abandonne jamais, même quand elle tombe dans le péché. Elle fera tout pour chercher à la guérir, à la réconcilier avec Dieu. Et pour accomplir cette mission, elle a tant besoin de prière ! Je vous invite donc à renouveler la prière pour le Synode des Évêques sur la famille : une prière pour que l’Église soit toujours plus engagée et unie dans le témoignage de la vérité de l’amour de Dieu et de sa miséricorde pour les familles, sans exclure personne, ni à l’intérieur ni à l’extérieur d’elle-même. »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les jeunes. Je vous invite à prier pour les familles et pour le synode, afin que tous puissent prendre une conscience plus grande du caractère sacré et inviolable de la famille ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite pastorale du Pape François à Turin en juin 2015

    Voici le programme de la visite pastorale que le Saint-Père effectuera les 21 et 22 juin prochain à Turin (Italie), où il arrivera à 8h00. Il rencontrera tout d'abord le monde du travail sur la Piazzetta Reale, avant de gagner la cathédrale dans laquelle il ira se recueillir à 9h15 devant le Saint-Suaire, devant l'autel du bienheureux Pier Giorgio Frassati. A 10h45 ensuite, le Pape célébrera la Messe Piazza Vittorio, prononcera l'homélie et récitera l'Angélus. Après le déjeuner à l'archevêché avec de jeunes détenus, des émigrés, des sans-abri et des Rom, il se rendra au sanctuaire de la Consolata. A 15h, en la basilique Sainte Marie Auxiliatrice, il rencontrera les salésiens et les sœurs de Marie Auxiliatrice, puis en l'église du Cottolengo des malades et des handicapés. Piazza Vittorio à 18h00, il s'adressera à la jeunesse, avant de regagner l'archevêché.

    Le lendemain à 9h00, il se rendra au temple de l’Église vaudoise. Puis regagnera l'archevêché à 10h15 pour rencontrer en privé des parents, pour lesquels il célébrera la Messe avant de partager leur repas. Avant de se rendre à l'aéroport pour rentrer à Rome, il saluera le comité d'organisation de l'ostension du Saint Suaire.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.3.15).

  • Présentation de l’ostension du Saint Suaire de Turin

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    Ce matin en Salle de Presse du Saint-Siège, a eu lieu une conférence de présentation de la prochaine ostension du Saint Suaire (Turin, 19 avril - 24 juin 2015), à l’occasion du deuxième centenaire de la naissance de saint Jean Bosco, qui sera consacrée aux jeunes en particulier et à ceux qui souffrent. Le Pape se rendra également à Turin les 21 et 22 juin. Ont participé à cette conférence l’archevêque de Turin, Mgr Cesare Nosiglia, Custode pontifical du Saint Suaire, Mme Elide Tisi, adjointe au maire de Turin, le P. Roberto Gottardo, Président de la Commission diocésaine pour le saint-Suaire, et le P. Luca Ramello, directeur de la pastorale des jeunes de ce diocèse.

    Mgr Nosiglia a expliqué que le Saint Suaire représente pour l’Église universelle une référence de premier ordre pour la vie de foi de tant de personnes et communautés qui reconnaissent dans cette image les signes de la Passion du Seigneur, de Jésus qui "inspire nos vies, nous pousse à réaliser pleinement notre vocation la plus profonde. C’est pourquoi j’ai choisi comme devise pour la prochaine ostension : L’amour plus grand : le don du salut qui se rend visible dans notre réponse, l’adoration de Dieu et le service de nos frères... Le voyage du Pape, comme toute l’ostension se caractérise aussi comme un remerciement pour le don de ce saint des jeunes, saint Jean Bosco, et pour le service que la Famille salésienne continue d’accomplir à Turin et dans le monde entier dans les milieux de l’éducation, de la mission, du sport et de la communication. Le monde des jeunes est le plus impliqué dans la mission salésienne et au cours de la visite du Pape aura lieu une mini Journée mondiale de la jeunesse, c’est-à-dire une série de rencontres pour entrer en contact avec des jeunes. La présence de la Croix des JMJ, qui fera étape à Turin sur sa route vers Cracovie, sera un signe extraordinaire.

    Une autre particularité de cette ostension est l’attention au monde de la souffrance... Cette année les pèlerins malades et leurs accompagnateurs auront à leur disposition de nouvelles structures d’accueil basées sur le modèle des accueils de Lourdes. Le pèlerinage au saint Suaire sera aussi une occasion de s’approcher du sacrement de réconciliation, signe concret de pardon, et comme pour les occasions précédentes, en divers endroits les prêtres écouteront les confessions des fidèles, en toutes les langues du monde pour ainsi dire". Le prélat a souligné que l’ostension a été organisée selon un critère d’économie, vu la période de dure crise économique et sociale du territoire turinois, et a remercié les organismes qui ont apporté leur coopération pour réduire au maximum les dépenses. Il a ajouté qu’au cours de l’ostension sera exceptionnellement exposé au musée diocésain le célèbre tableau de Fra Angelico de Marie pleurant sur le Christ mort, prêté pour l’occasion par la ville de Florence. "Comme vous le savez - a-t-il conclu - l’ostension du saint Suaire est gratuite. Traditionnellement, de nombreux pèlerins, à la fin de leur pèlerinage, laissent une offrande, une offrande simple qui est déposée dans la plus grande discrétion à la sortie de la cathédrale et dans d’autres lieux de confessions. A cette occasion, toutes les offrandes recueillies seront remises au Pape quand il nous rejoindra à Turin le 21 juin. Nous lui demanderons qu’il la destine, dans la plus grande liberté naturellement, à une œuvre ou un projet d’aide aux pauvres ou personnes dans le besoin". Le site web officiel de la Commission diocésaine, www.sindone.org, est le seul endroit où l’on peut faire une réservation pour le pèlerinage. Il contient et met à jour constamment toutes les informations sur cet événement, les services, l’accueil, etc.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.3.15).

    Texte intégral en italien de la Conférence de presse sur le site internet du Vatican.

  • Messe en la Basilique de l'Annonciation de Nazareth

    Messe de la solennité de l'Annonciation, présidée par le patriarche latin de Jérusalem S.B. Mgr Fouad Twal, en la basilique de l'Annonciation de Nazareth.

  • Un récit exemplaire : "Plus fort que les Ténèbres", par le Père Matthieu Dauchez

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    Plus fort que les Ténèbres
    Matthieu Dauchez

    Si vous avez suivi le récent voyage du Pape François aux Philippines, vous avez certainement vu sa visite surprise dans un orphelinat de Manille, où l'attendaient des centaines d'enfants qui lui avaient écrit leur désir de le rencontrer.

    Cet orphelinat, dépendant de la fondation ANAK-Tnk (Tulay ng Kabataan) fondée en 1998, est aujourd'hui dirigé par un prêtre diocésain, l’abbé Matthieu Dauchez. Enfants des rues et des bidonvilles, enfants chiffonniers ou handicapés, tous sont pris en charge dans les centres de cette fondation, qui réalise sur place un travail exemplaire.

    Faisant suite à ses deux premiers récits (Mendiants d'amour : A l'école des enfants de Manille en 2010, et Le prodigieux mystère de la joie en 2014), Mathieu Dauchez raconte en ce troisième livre paru ce mois-ci le parcours de Darwin, jeune garçon myopathe recueilli par la fondation, qui mourra à 17 ans des suites de sa maladie. Là où l'on aurait pu craindre le récit d'un drame désespérant, l'on découvre le témoignage bouleversant d'une vie toute donnée dans l'amour et la joie, dans la certitude d'une mission au service de Jésus et de ses frères souffrants.

    C'est en 2006 que la vie de Darwin bascule, lorsqu'à 11 ans il quitte définitivement les trottoirs de Manille pour vivre au milieu des autres enfants du foyer d’accueil. La maladie, qui faisait déjà sournoisement son œuvre avant sa prise en charge, s’impose dans son existence. Il ne voit plus désormais son infirmité comme une maladie, mais comme une sorte de mandat, un sacerdoce. Le Père Dauchez devient par la force des choses le témoin ébloui du chemin de foi et du combat mené par le jeune garçon jusqu’à son dernier souffle. La dernière semaine de son existence ici-bas est racontée parallèlement aux sept jours de la Semaine Sainte, durant lesquels Darwin connaît les grandes épreuves spirituelles d'une vie donnée à Dieu, du combat contre les forces du mal à l'abandon définitif entre les mains de son Sauveur.

    Quelle force autre que celle que lui communiquait le Christ aurait pu lui faire écrire avant de rendre son dernier souffle "Un immense merci" et "Je suis très heureux" ? Aucun de ceux qui auront eu le bonheur de le rencontrer ne pourra oublier son regard lumineux et sa joie de vivre, tellement communicative. Courte vie, remplie d'amour et d'attention pour tous ceux qu'il côtoie, formidable exemple de don de soi pour notre société engluée dans le confort et la recherche du bien-être personnel.

    Il faut lire ce livre, qui fait entrer dans l'insondable mystère de la joie, jaillie des profondeurs de la souffrance et d'une épreuve crucifiante.

    « Darwin me donne la clé pour comprendre l'allégresse inextinguible des enfants des rues de Manille. Il m'aide à percer le mystère de ces sourires immuables des petits chiffonniers de la décharge, ce rayonnement des plus pauvres qui interpelle tous ceux qui se mettent à leur service. Le jeune garçon myopathe s'est tellement uni au Christ jusque dans la souffrance, qu'il partage aussi sa joie dont le charpentier de Nazareth est la source... La vraie joie élève l'âme au niveau le plus haut, celui d'une union des cœurs... »

    Et lorsque vous aurez terminé la lecture de ce récit, n'hésitez pas à franchir le pas, dans la mesure de vos possibilités, pour venir en aide à la fondation. Les idées ne manquent pas pour organiser un événement tout simple, récolter des dons pour les enfants de Manille et faire connaître l'action de la fondation.

    Association ANAK-Tnk
    8, rue des Réservoirs - 78000 Versailles (France)
    www.anak-tnk.org

    Artège - 168 pages - 16,50 €