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  • Programme du Pape François en avril, mai et juin 2015

    Voici les cérémonies que présidera le Pape François en avril, mai et juin :

    AVRIL

    Dimanche 26 : Basilique vaticane à 09h30, Messe et ordinations sacerdotales.

    MAI

    Dimanche 03 : A 16h visite à la paroisse Ste Marie Reine de la paix à Ostie.

    Mardi 12: Basilique vaticane à 17h30, Messe d'ouverture de l'assemblée générale de la Caritas Internationalis.

    Dimanche 17 : Basilique vaticane à 10h, Messe de canonisation de quatre bienheureuses.

    Dimanche 24 : Basilique vaticane à 10h, Messe de Pentecôte.

    JUIN

    Jeudi 04 : Parvis du Latran à 19h, Messe du Corpus Domini, suivi de la procession eucharistique jusqu'à Ste Marie Majeure.

    Samedi 06 : Voyage pastoral à Sarajevo (Bosnie - Herzégovine).

    Dimanche 21 - lundi 22 : Visite pastorale à Turin (Italie).

    Lundi 29 : Basilique vaticane à 09h30, Messe de la fête des apôtres Pierre et Paul, bénédiction des Pallium.

    Sources : Salle de presse du Saint-Siège - Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 14.4.15).

  • Message pour la 52e Journée mondiale de prière pour les vocations 2015

    Thème : L’exode, expérience fondamentale de la vocation

    Le message du Pape François pour la 52° Journée mondiale de prière pour les vocations a été rendu public ce mardi. Cette journée annuelle sera célébrée le 26 avril prochain, IV° dimanche de Pâques. Cette année, le Saint-Père a choisi d’axer sa réflexion sur l’exode particulier qu’est la vocation.

    Croire, explique-t-il, veut dire en effet sortir du confort et de la rigidité du moi pour centrer sa vie en Jésus Christ. Cette « sortie » n’est pas à entendre comme un mépris de sa propre vie, de sa propre sensibilité, de sa propre humanité ; au contraire, la vocation chrétienne est surtout un appel d’amour qui attire et renvoie au-delà de soi-même, décentre la personne, allant du "je" enfermé sur lui-même vers sa libération dans le don de soi. Depuis l’appel d’Abraham à celui de Moïse, depuis le chemin pérégrinant d’Israël dans le désert jusqu’au voyage missionnaire de Jésus, la vocation est toujours cette action de Dieu qui nous fait sortir de notre situation initiale,

    nous libère de toute forme d’esclavage, nous arrache à nos habitudes et à l’indifférence et nous projette vers la joie de la communion avec Dieu et avec les frères. Répondre à l’appel de Dieu, précise le Pape François, c’est donc le laisser nous faire sortir de notre fausse stabilité pour nous mettre en chemin vers Jésus Christ.

    Reprenant une constante de son magistère, le Souverain Pontife a préconisé une Église « en sortie ». Pour être fidèle à son Maître, elle ne doit pas être préoccupée d’elle-même, de ses structures et de ses conquêtes, mais plutôt capable de se mouvoir, de rencontrer les enfants de Dieu dans leur situation réelle et de compatir à leurs blessures.

    Écouter et accueillir l’appel du Seigneur n’est pas une question privée et intimiste qui peut se confondre avec l’émotion du moment ; c’est un engagement concret, réel et total, qui embrasse notre existence, insiste le Pape François. La vocation chrétienne pousse à l’engagement solidaire en faveur de la libération des frères, surtout des plus pauvres. Le disciple de Jésus a le cœur ouvert à son horizon immense, et son intimité avec le Seigneur n’est jamais une fuite de la vie et du monde.

    Le Saint-Père reconnaît enfin que les inconnues et les préoccupations risquent de paralyser l’élan de nombreux jeunes, de freiner leurs rêves ; il constate que certains ont peur que le Dieu de la foi chrétienne limite leur liberté. Au contraire, conclut-il, cette dynamique d’exode vers Dieu et vers l’homme remplit la vie de joie et de sens. Cet exode libérateur vers le Christ et vers les frères représente aussi le chemin vers la pleine compréhension de l’homme et pour la croissance humaine et sociale dans l’histoire.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français ci-dessous.

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  • Dietrich Buxtehude (1637-1707) : Cantate "Herr, ich lasse dich nicht", BuxWV 36

  • Méditation : "Serviteurs quelconques"

    « Que personne ne se glorifie de ce qu'il fait, puisque c'est en simple justice que nous devons notre service au Seigneur. Tant que nous vivons, nous devons toujours travailler pour notre Seigneur. Reconnais donc que tu es un serviteur tenu à un grand nombre de services. Ne te rengorge pas d'être appelé « enfant de Dieu » (1Jn 3,1) : reconnaissons cette grâce, mais n'oublions pas notre nature. Ne te vante pas si tu as bien servi, car tu as fait ce que tu devais faire.

    Le soleil remplit son rôle, la lune obéit, les anges font leur service. Saint Paul, « l'instrument choisi par le Seigneur pour les païens » (Ac 9,15), écrit : « Je ne mérite pas le nom d'apôtre, parce que j'ai persécuté l’Église de Dieu » (1Co 15,9). Et si ailleurs il montre qu'il n'a conscience d'aucune faute, il ajoute ensuite : « Mais je n'en suis pas justifié pour autant » (1Co 4,4). Nous non plus, ne prétendons pas être loués pour nous-mêmes, ne devançons pas le jugement de Dieu. »

    St Ambroise (v.340-397), Sur l'Évangile de saint Luc 8, 31-32, Trad. Maurice Véricel, L’Évangile commenté par les Pères, Éditions Ouvrières, Paris, 1961 (cf. SC n°52).

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  • Mardi 14 avril 2015

    St Justin, martyr
  • Syrie : « je pleure à haute voix ! » le cri d’une religieuse d’Alep

    "Assez ! Assez ! Assez de la guerre en Syrie !"  Patriarche Grégoire III

    Syrie,je pleure,larmes,haute voix,cri,religieuse,Alep,combats,raid aérien,AEDAprès un nouveau raid aérien sur une école à Alep hier tuant 9 personnes dont 5 enfants, Soeur Annie, religieuse sur place, a lancé à l’AED un appel à l’aide décrivant la situation tragique dans cette deuxième ville de Syrie.  Nous publions ci-dessous l’intégralité de son message. Samedi, la veille du raid, au moins 35 personnes avaient été tuées dans des bombardements.

    « Chers amis de l’AED,

    Je vous écris pour vous partager notre grande tristesse sur ce qui se passe à Alep. Il me semble qu’Alep est une ville oubliée, les gens et le monde entier gardent le silence. Il y a des massacres contre l’humanité et personne n’en parle.

    Combien de temps encore le monde va-t-il rester silencieux, comme un spectateur ?

    Notre fête de Pâques s’est transformée en fête de douleur, les gens sont en deuil suite à la perte d’un être cher de leur famille. Certaines personnes se retrouvent sans maison et d’autres ne voient plus la vie mais uniquement la mort sous les décombres parce qu’ils sont victimes de violence.

    Jusqu’à quand cela va-t-il durer ??

    Syrie,je pleure,larmes,haute voix,cri,religieuse,Alep,combats,raid aérien,AEDJe vous demande de bien vouloir partager et diffuser ce message. Le silence n’est plus possible. Nous devons faire quelque chose pour sauver Alep et les gens d’Alep. Il y a deux jours, environ 165 familles ont quitté la ville après qu’une pluie d’obus s’est abattue sur Alep. Toutes sortes d’obus, tel un cadeau de Pâques pour un peuple pacifique qui ne veut rien d’autre que vivre en paix. Je pleure à haute voix : s’il vous plaît, sauvez Alep, sauvez nos familles.

    Je ne pouvais pas vous écrire plus tôt car il n’y a plus internet ici depuis plusieurs semaines, mais finalement cela a fonctionné au milieu de cette nuit. Hier, dimanche, un obus a explosé sous notre cuisine et par la providence du Seigneur, nous sommes sauvés. Seules les fenêtres ont été brisées. Nous avons perdu beaucoup de personnes, nous connaissions la plupart d’entre eux, les gens sont dans la peur et la plupart étaient chers à nos cœurs. Les habitants de Soulemaneh et Telfon ont dû aussi abandonner leurs maisons, soit parce que certains bâtiments ont été détruits ou gravement endommagés, soit parce qu’ils sont terrorisés.

    Encore une fois, faites que mon appel aujourd’hui pour le monde entier retentisse ; s’il vous plaît, faites quelque chose pour sauver notre peuple.

    Sœur Annie, d’Alep »

    Source : Aide à l'Eglise en Détresse (AED).

  • Johann Melchior Molter (1697-1765) : Symphonie No. 99

    Dresden Philarmonic Chamber Orchestra - Dir. Alexander Peter

  • Méditation : le Père Joseph-Marie Perrin

    Jour anniversaire du rappel à Dieu du P. Joseph-Marie Perrin (1944-2002)

    « Être enfant au sens évangélique, c'est être désoccupé de soi, simple regard et pure capacité ; c'est être relation à Dieu comme l'enfant l'est au monde et non enfermé en soi-même, en ses préoccupations déformantes. »

    Père Joseph-Marie Perrin, Vivre avec Dieu, 1957.

    « Le chrétien à la Messe, devrait voir le Christ lui ouvrant les bras pour le saisir, lui demandant de se livrer à son étreinte ; c'est à ce moment, sans doute, que se réalise le plus actuellement la grande promesse qui explique toute la vie de l’Église et l'histoire de la grâce en chacun : "Je reviendrai vous prendre avec moi, afin que, là où je suis, vous soyez, vous aussi." (Jn 14, 3) »

    Père Joseph-Marie Perrin, L'Eucharistie, de l’Évangile à Vatican II, 1971.

    « Il ne manque rien aux épreuves du Seigneur puisque la moindre a une valeur infinie, mais il nous invite à transformer en amour, en joie offerte chacune des difficultés de notre vie, surtout celles qui résultent de nos travaux, même tout petits, pour son œuvre. »

    Père Joseph-Marie Perrin, Lettre à l'auteur, 5 juillet 1992.

    « Jésus qui m'aimes tant,
    Écoute ma prière.
    Que ton bon plaisir
    Soit mon plaisir, ma passion, mon amour.
    Donne-moi de le chercher, de le trouver, de l'accomplir.
    Montre-moi tes chemins.
    Indique-moi tes sentiers.
    Tu as des desseins sur moi.
    Dis-les-moi bien
    Et donne-moi de les suivre.
    Bonté suprême, ô Jésus,
    Je te demande
    Un cœur épris de Toi,
    afin que ma vie
    Ne soit qu'un acte d'amour. »

    Prière de St Thomas d'Aquin.

    Citations extraites de "Le Père Joseph-Marie Perrin", par Camille Leca, Artège, 2014.

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  • Lundi 13 avril 2015

    St Herménégilde, prince martyr

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    Francisco de Herrera le Jeune, Le Triomphe d'Hermenegilde (1654)
    Madrid, Musée du Prado

  • Regina Caeli de ce Dimanche 12 avril 2015

    Avant de réciter la prière du Regina Cœli au balcon des appartements pontificaux surplombant la place Saint-Pierre, le Pape François a voulu revenir sur l’Évangile de ce dimanche de la Divine miséricorde, une semaine après Pâques. Dans ce passage de l’Évangile, Saint Thomas demande à toucher les plaies de Jésus pour croire. « Jésus vient à la rencontre de son incrédulité, souligne le Saint-Père, pour qu’à travers les stigmates, il puisse atteindre la plénitude de la foi pascale, c’est-à-dire dans la résurrection de Jésus ». Au lieu de rejeter ses doutes, « Jésus l’attend patiemment et s’offre aux difficultés et aux incertitudes » de Thomas. C’est en touchant les plaies de Jésus que Thomas trouve « les preuves décisives qu’il est aimé, qu’il est attendu, qu’il est compris. (…) C’est lui le Seigneur qu’il cherchait, au plus profond de son être, car il avait toujours su qu’il était ainsi (…) : plein de douceur, de miséricorde et de tendresse ».

    Rappelant les premiers mots de la bulle d’indiction du Jubilé de la miséricorde, rendue publique la veille, qui sont « Misericordiae Vultus » : « le retour de la miséricorde », le Pape François a souligné que cet événement sera « un temps intense et prolongé pour accueillir les immenses richesses de l’amour miséricordieux de Dieu ». Comme Saint Thomas, le Pape François nous invite à « contempler la Divine miséricorde dans les plaies du Ressuscité, qui dépasse toute limite humaine et resplendit sur l’obscurité du mal et du péché. (…) Gardons le regard sur Lui, qui, toujours, nous cherche, nous attend, nous pardonne ; si miséricordieux, Il n’a pas peur de nos misères. Dans ses plaies, Il nous guérit et pardonne tous nos péchés » a conclu le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Lettre Apostolique pour la proclamation de Saint Grégoire de Narek Docteur de l'Eglise, 12.04.2015

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    Texte intégral en latin

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François pour les fidèles de rite arménien

    Salutation du Saint-Père au début de la Messe

    « Chers frères et sœurs Arméniens, chers frères et sœurs,

    En des occasions diverses j’ai défini cette époque comme un temps de guerre, une troisième guerre mondiale « par morceaux », où nous assistons quotidiennement à des crimes atroces, à des massacres sanglants, et à la folie de la destruction. Malheureusement, encore aujourd’hui, nous entendons le cri étouffé et négligé de beaucoup de nos frères et sœurs sans défense, qui, à cause de leur foi au Christ ou de leur appartenance ethnique, sont publiquement et atrocement tués – décapités, crucifiés, brulés vifs –, ou bien contraints d’abandonner leur terre.

    Aujourd’hui encore nous sommes en train de vivre une sorte de génocide causé par l’indifférence générale et collective, par le silence complice de Caïn qui s’exclame : « Que m’importe ? », « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Gn 4, 9 ; Homélie à Redipuglia, 13 septembre 2014).

    Notre humanité a vécu, le siècle dernier, trois grandes tragédies inouïes : la première est celle qui est généralement considérée comme « le premier génocide du XXème siècle » (Jean-Paul II et Karekin II, Déclaration commune, Etchmiadzin, 27 septembre 2001) ; elle a frappé votre peuple arménien – première nation chrétienne –, avec les Syriens catholiques et orthodoxes, les Assyriens, les Chaldéens et les Grecs. Des évêques, des prêtres, des religieux, des femmes, des hommes, des personnes âgées et même des enfants et des malades sans défense ont été tués. Les deux autres ont été perpétrées par la nazisme et par le stalinisme. Et, plus récemment, d’autres exterminations de masse, comme celles au Cambodge, au Rwanda, au Burundi, en Bosnie. Cependant, il semble que l’humanité ne réussisse pas à cesser de verser le sang innocent. Il semble que l’enthousiasme qui est apparu à la fin de la seconde guerre mondiale soit en train de disparaître et de se dissoudre. Il semble que la famille humaine refuse d’apprendre de ses propres erreurs causées par la loi de la terreur ; et ainsi, encore aujourd’hui, il y en a qui cherchent à éliminer leurs semblables, avec l’aide des uns et le silence complice des autres qui restent spectateurs. Nous n’avons pas encore appris que « la guerre est une folie, un massacre inutile » (cf. Homélie à Redipuglia, 13 septembre 2014).

    Chers frères arméniens, aujourd’hui nous rappelons, le cœur transpercé de douleur mais rempli d’espérance dans le Seigneur ressuscité, le centenaire de ce tragique événement, de cette  effroyable et folle extermination, que vos ancêtres ont cruellement soufferte. Se souvenir d’eux est nécessaire, plus encore c’est un devoir, parce que là où il n’y a plus de mémoire, cela signifie que le mal tient encore la blessure ouverte ; cacher ou nier le mal c’est comme laisser une blessure continuer à saigner sans la panser !

    Je vous salue avec affection et je vous remercie pour votre témoignage.

    Je salue et je remercie pour sa présence Monsieur Serž Sargsyan, Président de la République d’Arménie.

    Je salue aussi cordialement mes frères Patriarches et Évêques : Sa Sainteté Karekin II, Patriarche Suprême et Catholicos de tous les Arméniens ; Sa Sainteté Aram Ier, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie ; Sa Béatitude Nerses Bedros XIX, Patriarche de Cilicie des Arméniens Catholiques ; les deux Catholicossats de l’Église Apostolique Arménienne, et le Patriarcat de l’Église Arméno-Catholique.

    Avec la ferme certitude que le mal ne vient jamais de Dieu infiniment Bon, et enracinés dans la foi, affirmons que la cruauté ne peut jamais être attribuée à l’œuvre de Dieu, et en outre ne doit absolument pas trouver en son Saint Nom une quelconque justification. Vivons ensemble cette célébration en fixant notre regard sur Jésus-Christ, vainqueur de la mort et du mal. »

    Sources : site internet du Vatican - Salle de presse du Saint-Siège.

    Texte original en italien sur le site internet du Vatican.

     

    Homélie du Pape François

    « Saint Jean, qui était présent au Cénacle avec les autres disciples le soir du premier jour après le sabbat, rapporte que Jésus vint au milieu d’eux et dit : « Paix à vous », et « il leur montra ses mains et son côté » (20, 19-20), il montra ses plaies. Ils reconnurent ainsi que ce n’était pas une vision, c’était vraiment lui, le Seigneur, et ils furent remplis de joie.

    Huit jours plus tard, Jésus vint de nouveau au Cénacle et montra les plaies à Thomas, pour qu’il les touche comme il le voulait, afin de pouvoir croire et devenir lui aussi un témoin de la résurrection.

    Nous aussi, aujourd’hui, en ce dimanche que saint Jean-Paul II a voulu appeler de la Divine Miséricorde, le Seigneur montre ses plaies, par l’’intermédiaire de l’Évangile. Ce sont des plaies de miséricorde. C’est vrai : les plaies de Jésus sont des plaies de miséricorde. « Par ses blessures nous sommes guéris » (Is 53, 5).

    Jésus nous invite à regarder ces plaies, il nous invite à les toucher, comme il l’a fait avec Thomas, pour guérir notre incrédulité. Il nous invite surtout à entrer dans le mystère de ces plaies, qui est le mystère de son amour miséricordieux.

    A travers elles, comme par une brèche lumineuse, nous pouvons voir tout le mystère du Christ et de Dieu : sa passion, sa vie terrestre – pleine de compassion pour les petits et les malades – son incarnation dans le sein de Marie. Et nous pouvons remonter toute l’histoire du salut : les prophéties – spécialement celle du Serviteur de Yahvé –, les psaumes, la Loi et l’alliance, jusqu’à la libération d’Égypte, à la première Pâque et au sang des agneaux immolés ; et aussi aux Patriarches, jusqu’à Abraham, et ensuite dans la nuit des temps, jusqu’à Abel et à son sang qui crie de la terre. Nous pouvons voir tout cela à travers les plaies de Jésus crucifié et ressuscité, et, comme Marie dans le Magnificat, nous pouvons reconnaître que « sa miséricorde s’étend d’âge en âge » (cf. Lc 1,50).

    Face aux événements tragiques de l’histoire humaine nous restons parfois comme écrasés, et nous nous demandons « pourquoi ? ». La méchanceté humaine peut ouvrir dans le monde comme des gouffres, de grands vides : vides d’amour, vides de bien, vides de vie. Et alors nous nous demandons : comment pouvons-nous combler ces gouffres ? Pour nous c’est impossible ; Dieu seul peut combler ces vides que le mal ouvre dans nos cœurs et dans notre histoire. C’est Jésus fait homme et mort sur la croix qui comble l’abîme du péché par l’abîme de sa miséricorde.

    Saint Bernard, dans son commentaire du Cantique des Cantiques (Disc. 61, 3-5 ; Opera omnia 2, 150-151), s’arrête justement sur le mystère des plaies du Seigneur, en utilisant des expressions fortes, audacieuses, qu’il nous fait du bien de reprendre aujourd’hui. Il dit qu’ « à travers les blessures de son corps, l’amour caché du cœur [du Christ] se manifeste, le grand mystère de l’amour se révèle, les entrailles de la miséricorde de notre Dieu se montrent ».

    Voilà, frères et sœurs, la voie que Dieu nous a ouverte pour enfin sortir de l’esclavage du mal et de la mort, et entrer dans la terre de la vie et de la paix. Cette voie c’est lui, Jésus, crucifié et ressuscité, et ce sont particulièrement ses plaies pleines de miséricorde.

    Les saints nous enseignent que le monde se transforme par de la conversion du cœur, et cela se produit grâce à la miséricorde de Dieu. Pour cette raison, que ce soit devant mes péchés ou que ce soit devant les grandes tragédies du monde, « ma conscience sera troublée mais elle n’en sera pas ébranlée, parce que je me souviendrai des blessures du Seigneur. En effet “il a été transpercé à cause de nos fautes” (Is 53, 5). Il n’y a rien qui soit mortel pour nous qui ne puisse être guéri par la mort du Christ » (ibid.).

    Le regard tourné vers les plaies de Jésus ressuscité, nous pouvons chanter avec l’Église : « Éternel est son amour » (Ps 117, 2) ; sa miséricorde est éternelle. Et avec ses paroles imprimées dans le cœur, marchons sur les routes de l’histoire, la main dans la main de notre Seigneur et Sauveur, notre vie et notre espérance. »

    Source : site internet du Vatican.

  • 9h00 : Messe célébrée par le Pape François pour les fidèles du rite arménien

    Saint Grégoire de Narek (v.950–1005) proclamé Docteur de l’Église

     
    Saint Grégoire de Narek (v.950–1005) sera proclamé Docteur de l’Église par le Pape François lors de cette Messe célébrée pour les fidèles du rite arménien dans la Basilique Saint-Pierre du Vatican. Cette célébration qui revêt une signification œcuménique et internationale, commémore aussi le million et demi de victimes du génocide arménien en l’année du centenaire de cet événement (1915-2015). Nersès Bédros XIX Tarmouni, patriarche de l’Église arménienne catholique dont le siège se trouve au Liban, ainsi que plusieurs cardinaux, évêques et prêtres du rite arménien concélébreront la Messe avec le Pape. Le président de la République d'Arménie, Serge Sarkissian devrait y être présent, ainsi que des représentants de milliers d'Arméniens. Une délégation de quelque 400 personnes venant du Liban est attendue à Rome.
    Saint Grégoire de Narek sera le 36e Docteur de l’Église après Sainte Hildegarde de Bingen et Saint Jean d'Avila, proclamés docteurs en 2012 par le Pape Benoît XVI.
  • Alessandro Scarlatti (1660-1725) : Dixit Dominus, Psaume 109 pour soliste, choeur et orchestre

    English Concert Choir - Dir. Trevor Pinnock

    Ps 110 (109) : Le Sacerdoce du Messie

    Dixit Dominus, Domino meo sede a dextris meis
    Donec ponam inimicos tuos scabellum pedum tuorum
    Virgam virtutis tuae emittet Dominus ex Sion :
    dominare in medio inimicorum tuorum.
    Tecum principium in die virtutis tuae
    in splendoribus sanctorum ex utero ante luciferum genui te.
    Juravit Dominus et non poenitebit eum
    tu es sacerdos in aeternum secundum ordinem Melchisedech.
    Dominus a dextris tuis
    confregit in die irae suae reges
    Judicabit in nationibus implebit ruinas
    conquassabit capita in terra multorum
    De torrente in via bibet propterea
    exaltabit caput.

  • Méditation : Dieu riche en miséricorde

    « L'Eglise proclame la vérité de la miséricorde de Dieu, révélée dans le Christ crucifié et ressuscité, et elle la professe de différentes manières. Elle cherche en outre à exercer la miséricorde envers les hommes grâce aux hommes, voyant en cela une condition indispensable de sa préoccupation pour un monde meilleur et « plus humain », aujourd'hui et demain. Cependant, à aucun moment ni en aucune période de l'histoire - surtout à une époque aussi critique que la nôtre -, l'Eglise ne peut oublier la prière qui est un cri d'appel à la miséricorde de Dieu face aux multiples formes de mal qui pèsent sur l'humanité et la menacent. Tel est le droit et le devoir fondamental de l'Eglise, dans le Christ Jésus : c'est le droit et le devoir de l'Eglise envers Dieu et envers les hommes. Plus la conscience humaine, succombant à la sécularisation, oublie la signification même du mot de « miséricorde » ; plus, en s'éloignant de Dieu, elle s'éloigne du mystère de la miséricorde, plus aussi l'Eglise a le droit et le devoir de faire appel au Dieu de la miséricorde « avec de grands cris » (1). Ces « grands cris » doivent caractériser l'Eglise de notre temps ; ils doivent être adressés à Dieu pour implorer sa miséricorde, dont l'Eglise professe et proclame que la manifestation certaine est advenue en Jésus crucifié et ressuscité, c'est-à-dire dans le mystère pascal. C'est ce mystère qui porte en soi la révélation la plus complète de la miséricorde, de l'amour plus fort que la mort, plus fort que le péché et que tout mal, de l'amour qui retient l'homme dans ses chutes les plus profondes et le libère des plus grandes menaces.
    [...]
    Que ce cri soit lourd de toute cette vérité sur la miséricorde qui a trouvé une si riche expression dans l'Ecriture Sainte et dans la Tradition, comme aussi dans l'authentique vie de foi de tant de générations du peuple de Dieu. Par un tel cri, comme les auteurs sacrés, faisons appel au Dieu qui ne peut mépriser rien de ce qu'il a créé (2), au Dieu qui est fidèle à lui-même, à sa paternité, à son amour ! Comme les prophètes, faisons appel à l'aspect maternel de cet amour qui, comme une mère, suit chacun de ses fils, chacune des brebis perdues ; et cela même s'il y avait des millions d'égarés, même si dans le monde l'iniquité prévalait sur l'honnêteté, même si l'humanité contemporaine méritait pour ses péchés un nouveau « déluge », comme le mérita jadis la génération de Noé ! Ayons recours à l'amour paternel que le Christ nous a révélé par sa mission messianique, et qui a atteint son sommet dans sa croix, sa mort et sa résurrection ! Ayons recours à Dieu par le Christ, nous souvenant des paroles du Magnificat de Marie, proclamant la miséricorde « de génération en génération » ! Implorons la miséricorde divine pour la génération contemporaine ! Que l'Eglise, qui cherche à l'exemple de Marie à être en Dieu la mère des hommes, exprime en cette prière sa sollicitude maternelle, et aussi son amour confiant, dont naît la plus ardente nécessité de la prière ! »

    1. Cf. Heb. 5, 7. - 2. Cf. Sap. 11, 24 ; Ps. 145 (144), 9 ; Gn. 1, 31.

    St Jean-Paul II, Extrait de la Lettre Encyclique Dives in misericordia (Dieu riche en miséricorde, 15), 30 novembre 1980.

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    Jésus miséricordieux
    1er tableau peint par Eugène Kazimirowski en 1934 (restauré en 2003)

  • Dimanche 12 avril 2015

    Dimanche de la Miséricorde divine

     (Dimanche in Albis)

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Célébration des premières Vêpres du IIe Dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde

    Homélie du Pape François - Texte intégral en français

    « Le salut de Jésus ressuscité à ses disciples, le soir de Pâques, résonne encore en nous tous : « Paix à vous ! » (Jn 20, 19). La paix, surtout durant ces semaines, demeure comme le désir de nombreuses populations qui subissent la violence inouïe de la discrimination et de la mort, seulement parce qu’elles portent le nom de chrétiens. Notre prière se fait encore plus intense et devient un appel à l’aide au Père riche en miséricorde, afin qu’il soutienne la foi de tant de frères et sœurs qui sont dans la douleur, alors que nous demandons de convertir nos cœurs pour passer de l’indifférence à la compassion.

    Saint Paul nous a rappelé que nous avons été sauvés dans le mystère de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus. Il est le Réconciliateur, qui est vivant au milieu de nous pour offrir le chemin de la réconciliation avec Dieu et entre les frères. L’Apôtre rappelle que, malgré les difficultés et les souffrances de la vie, grandit pourtant l’espérance dans le salut que l’amour du Christ a semé dans nos cœurs. La miséricorde de Dieu s’est répandue en nous, nous rendant justes, nous donnant la paix.

    Une question est présente dans le cœur de beaucoup : pourquoi, aujourd’hui, un Jubilé de la Miséricorde ? Simplement parce que l’Église, en ce moment de grands changements d’époque, est appelée à offrir plus fortement les signes de la présence et de la proximité de Dieu. Ce n’est pas le temps pour la distraction, mais au contraire pour rester vigilants et réveiller en nous la capacité de regarder l’essentiel. C’est le temps pour l’Église de retrouver le sens de la mission que le Seigneur lui a confiée le jour de Pâques : être signe et instrument de la miséricorde du Père (cf. Jn 20, 21-23). C’est pour cela que l’Année Sainte devra maintenir vivant le désir de savoir accueillir les nombreux signes de la tendresse que Dieu offre au monde entier et surtout à tous ceux qui sont dans la souffrance, qui sont seuls et abandonnés, et aussi sans espérance d’être pardonnés et de se sentir aimés du Père. Une Année Sainte pour éprouver fortement en nous la joie d’avoir été retrouvés par Jésus, qui comme Bon Pasteur est venu nous chercher parce que nous nous étions perdus. Un Jubilé pour percevoir la chaleur de son amour quand il nous charge sur ses épaules pour nous ramener à la maison du Père. Une Année pour être touchés par le Seigneur Jésus et transformés par sa miséricorde, pour devenir nous aussi témoins de miséricorde. Voilà le motif du Jubilé : parce que c’est le temps de la miséricorde. C’est le temps favorable pour soigner les blessures, pour ne pas nous lasser de rencontrer tous ceux qui attendent de voir et de toucher de la main les signes de la proximité de Dieu, pour offrir à tous, à tous, le chemin du pardon et de la réconciliation.

    Que la Mère de la Divine Miséricorde ouvre nos yeux, afin que nous comprenions l’engagement auquel nous sommes appelés ; et qu’elle nous obtienne la grâce de vivre ce Jubilé de la Miséricorde par un témoignage fidèle et fécond. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde

    Misericordiae Vultus
    Bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde

    La Bulle papale d'indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde a été présentée ce samedi 11 avril devant la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre. A cette occasion, la salle de presse du Saint-Siège publie une synthèse de ce document du Pape François : 

    « Dans la bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la miséricorde, Misericordiae Vultus, qui comporte vingt-cinq chapitres, le Pape parcourt les traits saillants de la miséricorde divine à commencer par le visage lumineux du Christ. Miséricorde n'est pas un concept abstrait mais une réalité à découvrir, admirer et servir. Le texte se développe selon une forme trinitaire pour décrire l'Église comme signe crédible de la miséricorde. La vie de l'Église ne repose-t-elle pas sur la miséricorde !

    Ensuite, le Saint-Père décrit les étapes du jubilé, dont l'ouverture (8 décembre) coïncide avec le cinquantième anniversaire de la clôture du concile Vatican II : L'Église ressent la nécessité de le garder vivant un événement qui a marqué une nouvelle étape de son histoire. Les pères conciliaires avaient fortement ressenti le souffle de l'Esprit, l'exigence de parler de Dieu à leurs contemporains d'une manière plus compréhensible. Étant abattus les murs qui depuis trop de temps avaient fait de l'Église une forteresse close, il convenait d'annoncer l'Évangile d'une façon nouvelle. La conclusion de l'année sainte extraordinaire est fixée au 20 novembre 2016, solennité du Christ Roi. La fermeture de la Porte Sainte sera l'occasion de rendre grâce à la Trinité pour cette période de grâce, de confier l'Église, l'humanité et l'univers à la souveraineté du Christ, afin qu'il distribue sa miséricorde comme la rosée du matin en vue d'une histoire féconde bâtie ensemble.

    Une des particularités de ce jubilé est qu'il peut être célébré dans tous les diocèses. À Rome, la Porte Sainte de la basilique vaticane sera ouverte par le Pape le 8 décembre, et le dimanche suivant dans toutes les églises du monde désignées à cet effet, cathédrales ou sanctuaires fréquentés par les pèlerins. Reprenant l'enseignement de Jean XXIII, qui parlait de la médecine de la miséricorde, et celui de Paul VI, qui identifiait la spiritualité de Vatican II à celle du Samaritain, le bulle du Pape François précise les points saillants de ce jubilé extraordinaire : Le sens de la formule Miséricordieux comme le Père est miséricordieux, celui du pèlerinage et avant tout l'exigence du pardon qui est particulièrement chère au Pape. Quant aux œuvres de miséricordes matérielles comme spirituelles, elles devront réveiller une conscience personnelle souvent assoupie face au drame de la pauvreté, nous faire mieux entrer au cœur de l'Évangile où les pauvres sont les préférés de la divine miséricorde. Le carême sera l'occasion d'envoyer en mission des agents de la miséricorde, une initiative originale par laquelle le Saint-Père entend souligner l'attention pastorale de l'Église.

    Ensuite le Pape François traite du rapport entre justice et miséricorde qui, sans vouloir s'en tenir à une vision légaliste, tende à la manifestation d'un amour miséricordieux. Puis il lance un appel contre la violence organisée, mais aussi contre les auteurs de la corruption et leurs complices. Ainsi dénonce-t-il cette plaie infectée en insistant pour que l'année sainte de la miséricorde soit un parcours de conversion, une occasion de changer de vie, un temps de compassion cordiale. Face au mal, à des crimes graves, il faut écouter la plainte des innocents, privées de leurs biens, de leur dignité, de leurs affections, et parfois de leur vie. Le mal ne produit qu'illusion et tristesse, alors que la vie véritable est toute autre chose. Dieu ne cesse de nous tendre la main, dit le Pape : Il est toujours disposé à l'écoute, comme je le suis avec mes frères évêques et prêtres. Prenons acte de l'appel à la conversion et à rechercher la justice, car c'est la miséricorde que l'Église offre.

    Le rappel à l'indulgence comme caractère fondamental de tout jubilé permet au Pape de souligner que la divine miséricorde est commune aux chrétiens, aux musulmans et aux juifs : Puisse cette année sainte, vécue selon la miséricorde, favoriser le dialogue avec ces religions et les autres traditions spirituelles. Puisse-t-elle nous rendre plus aptes à l'ouverture et à la compréhension, éliminer en nous toute forme de préjugé ou de mépris, évacuer toute violence ou discrimination. Le Saint-Père espère que ce jubilé, vécu en symbiose avec la divine miséricorde, sera une occasion de vivre au quotidien cette grâce que le Père nous a toujours accordée. Laissons nous surprendre par Dieu au cours de cette année sainte extraordinaire car il ne cesse de nous ouvrir son cœur, de nous dire son amour et sa volonté de nous faire partager sa vie. Faisons donc écho à la parole de Dieu qui résonne pour nous pardonner, nous aider et nous aimer. Il est patient dans le réconfort et le pardon.

    L'Église, conclut le Pape François, doit être l'interprète de chaque femme et de chaque homme pour répéter sans cesse : Souviens-toi Seigneur de ta miséricorde et de ton amour éternel. »

    Source : salle de presse du Saint-Siège.

  • 17h30 : Premières Vêpres du Dimanche de la Divine Miséricorde

     Remise et lecture de la bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde et premières Vêpres

    En cette Vigile du dimanche de la Miséricorde, le Saint-Père annoncera solennellement le Jubilé extraordinaire de la divine Miséricorde. Outre les dates, la bulle d'indiction Misericordiae Vultus fournit toutes les modalités du déroulement de l'année sainte, l'esprit, les intentions et les attentes ayant animé le Pape. Celui-ci la remettra dans le portique de la basilique vaticane aux quatre Cardinaux archiprêtres des basiliques papales de Rome (St Pierre, Latran, Ste Marie Majeure et St Paul hors les Murs). Pour signifier que ce Jubilé peut être célébré dans tous les diocèses, une copie du document sera adressée à tous les Evêques ainsi qu'aux Préfets des Congrégations pour les évêques, pour l'évangélisation des peuples et pour les Eglises orientales. Une copie sera également consignée à Mgr Savio Hon Tai-fai, originaire de Hong Kong et Secrétaire de la Congrégation pour l'évangélisation, à Mgr Barthélemy Adoukonou, originaire du Bénin et Secrétaire du Conseil pontifical pour la culture, et à Mgr Khaled Ayad Bishay, Evêque de l'Eglise patriarcale copte. Le Régent de la Maison pontificale lira les principaux passages de la bulle avant que le Saint-Père ne préside dans la basilique les premières Vêpres du dimanche de la divine Miséricorde.

    Voir les deux rubriques ci-dessus

  • Henry Du Mont (1610-1684) : Motet pour la Chapelle de Louis XIV - Magnificat

    Les Pages de la Chapelle - Dir. Olivier Schneebeli