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  • Présentation du voyage du Pape François à Sarajevo le 6 juin prochain

    Le P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, a présenté le voyage que va effectuer le Pape François dans la capitale de la Bosnie-Herzégovine, sur les traces de Jean-Paul II. Il a indiqué que ce voyage revêt une forte dimension symbolique, 100 ans après la Première Guerre mondiale et 20 ans après la fin de la guerre civile, qui avait mené à l’indépendance du pays.
     
    Le thème de la visite du Pape François sera : « La paix soit avec vous » - La paix, la réconciliation, le dialogue : ces mots seront au cœur de ce nouveau voyage du Souverain Pontife, qui marchera dans les pas de St Jean-Paul II. Le Pape polonais, vivement préoccupé par le retour de la guerre dans l’Europe des années 1990, avait envisagé de se rendre à Sarajevo dès septembre 1994. Il avait alors dû y renoncer mais trois ans plus tard, dans un Etat devenu indépendant et reconnu par la communauté internationale, Jean-Paul II avait pu venir délivrer son message de réconciliation. Ce fut toutefois l’un des voyages les plus éprouvants de son pontificat. Le 13 avril 1997, célébrant la Messe au stade olympique de Sarajevo sous une tempête de neige imprévue, le Pape Polonais, malade, avait souffert avec les catholiques de Bosnie.

    Dix-huit ans après Jean-Paul II, le Pape François va visiter la capitale d’un pays toujours en crise, fragmenté ethniquement et politiquement. L’aspect protocolaire du voyage donne une idée de la complexité des structures de ce pays : c’est le membre croate catholique de la présidence collégiale qui l’accueillera à l’aéroport, alors que le membre serbe, qui en assure la présidence tournante pour huit mois, prononcera le discours d’accueil au Palais présidentiel.

    A noter qu'homélie et discours seront prononcés en italien, langue que le Pape utilisera « durant toute la journée, avec des traductions simultanées ou consécutives »

    Le matin à 11h00, il célébrera la Messe au stade des Jeux olympiques de 1984 (là où Jean-Paul II avait célébré la Messe historique de 1997), après avoir traversé une ville dont les parcs et les jardins sont parsemés de tombes des victimes de la guerre. Son voyage sera l’occasion de rendre hommage aux morts, mais aussi d’encourager les vivants dans leur reconstruction personnelle et dans celle de leur pays.

    Pour le déjeuner, il fera une rencontre « familiale » avec les six évêques de la petite Conférence épiscopale de Bosnie-Herzégovine.

    L’après-midi, à 16h20, François rencontrera le clergé et les religieux en la cathédrale de Sarajevo. Après le salut du cardinal Vinko Puljic, archevêque de Sarajevo, il écoutera les témoignages d’une sœur, d’un frère et d’un prêtre qui évoqueront leur expérience de ces années de guerre. La rencontre se terminera par l'homélie du Pape et une prière commune.

    Puis à 17h30 le Pape se rendra dans un Centre franciscain, où il retrouvera les responsables orthodoxes, juifs et musulmans de la ville. Un moment important, car depuis la fin du conflit l’atmosphère interreligieuse est souvent restée tendue - 40% de la population est musulmane (en majorité de l’ethnie bosniaque), 30% est orthodoxe (de l'ethnie serbe), et 15% catholique (de l'ethnie croate).

    Enfin à 18h30, c’est avec la jeunesse, symbole de l’avenir, que le Pape conclura sa visite. Dans le Centre diocésain Saint Jean-Paul II, lieu de dialogue ouvert en 2006, il écoutera les témoignages d’une jeune fille orthodoxe et d’un jeune homme catholique, dans un pays marqué par la crise économique et une forte émigration des jeunes.

    Cette journée chargée se conclura par la cérémonie de congé « très simple » à l’aéroport international de Sarajevo à 19h45. Le P. Lombardi a évoqué la possibilité d'une « brève » conférence de presse durant le vol retour, dont l'atterrissage est prévu à 21h20 à Rome.

    Malgré les difficultés, le Pape François veut offrir au peuple de Bosnie un temps de joie et d’espérance. Signe de son désir de proximité : c’est en jeep découverte qu’il arpentera les rues de Sarajevo. Et « il n'y a pas de préoccupations particulières pour sa sécurité », a conclu le P. Lombardi.

    D'après Radio Vatican.

  • Johann Abraham Peter Schulz (1747-1800) : Cantate "Kristi død" (1792)

    Danish National Symphony Choir & Orchestra - Dir. Christopher Hogwood

  • Méditation : Père, Fils, et Saint-Esprit

    « Dieu notre Père céleste est la source inépuisable de grâce, il a créé le ciel et la terre et toutes choses, et il a voulu que son Fils unique prit notre nature pour, après nous avoir délivrés du péché, nous amener avec lui dans sa gloire.
    Et lui-même, le Seigneur Jésus, notre éternel et tout-puissant ami, nous a servis par sa mort ; et il doit nous octroyer ses mérites, si avec lui nous sommes bons et miséricordieux.
    Sa vie, ses paroles, ses actes nous sont enseignés, pour que nous les suivions et les imitions, sans inconstance ni mobilité d'esprit.
    Sa vie sensible fut innocence, faim, soif, chaleur, froidure, misère et douleur ; mais sa vie intérieure fut sagesse, qui voit distinctement toute vérité ; et de même fidélité, amour, débordante charité. Sa vie contemplative était d'une suprême élévation, pour la louange et la gloire de son père, pour son amour et son honneur éternel. Sa vie souffrante fut soumise non seulement à la volonté du Père, mais aussi aux mains des ennemis, avec une infinie patience, prête à vivre et à mourir dans une parfaite résignation. Sa vie parfaite fut une libre résignation de soi aux mains de son Père, jusqu'à la mort.
    Il nous a donné aussi ses tourments, les effusions de son sang, sa nourriture et son breuvage, du vinaigre mêlé de fiel, toutes choses supportées patiemment, dans une humble soumission, jusqu'à la mort.
    Après son ascension, en vertu de sa charité véritable, il nous a laissé sa chair vitale et son sang sacré ; et de la sorte nous pouvons nous nourrir et nous désaltérer, et garder son souvenir avec un goût pénétrant.
    Il nous donne en outre son âme glorieuse, pleine de grâce et d'honneur, qui peut nous combler de ses dons et de ses bienfaits.
    Il nous lègue aussi, soit son esprit créé qui nous a mérité la vie éternelle, soit son esprit incréé qui est un seul Dieu avec lui-même et son Père céleste, qui pénètre et inonde tout notre être intérieur de sa céleste suavité ; et ceux qui le servent, goûtent l'éternelle béatitude.
    Il nous a donné tout son être et toute sa puissance. Mais ce qui fait qu'il est Dieu et homme en une seule personne, il ne peut en vérité le communiquer à personne ; car cette excellence, cette majesté, cette dignité demeurent à lui seul ; et il n'y a qu'un seul Christ qui est Dieu et homme en deux natures, que nous devons aimer éternellement, et auquel nous devons sans fin rendre grâce et louange. »

    D. Jean Rusbroch (ou de Ruysbroeck), De la vraie contemplation (volume 3, ch. LXXVIII), Paris, R. Chamonal, 1913.

     sainte-trinite-icone.jpg

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 29ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
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    Vingt-neuvième jour

  • Vendredi 29 mai 2015

    Vendredi des Quatre-Temps de Pentecôte

     Ste Marie-Madeleine de Pazzi, religieuse (carmélite)

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (29ème semaine)

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    29e semaine - Méditation de Mgr d'Ornellas

    Disponible également en téléchargement ici.

  • J.-S. Bach : Suite pour violoncelle No. 2 en ré mineur, BWV 1008 - Prélude

    Yo Yo Ma, violoncelle

  • Méditation : la docilité à la conduite du Saint-Esprit

    « Les principaux moyens d'arriver à cette direction du Saint-Esprit sont les suivants :

    1) Obéir fidèlement aux volontés de Dieu, que nous connaissons déjà ; il y en a plusieurs que nous ne connaissons pas, car nous sommes tout pleins d'ignorance. Mais Dieu ne nous demandera compte que des connaissances qu'il nous aura données ; faisons-en un bon usage ; il nous en donnera de nouvelles. Accomplissons ce qu'il nous a déjà fait connaître de ses desseins, et il nous manifestera ensuite les autres.

    2) Renouveler souvent le bon propos de suivre en toutes choses la volonté de Dieu, et nous affermir en cette résolution autant qu'il est possible.

    3) Demander sans cesse cette lumière et cette force du Saint-Esprit pour accomplir les volontés de Dieu, nous lier au Saint-Esprit et nous tenir attachés à lui, comme saint Paul qui disait aux prêtres d'Ephèse : Etant lié par le Saint-Esprit, je m'en vais à Jérusalem ; surtout au changement des actions les plus importantes, demander à Dieu la lumière du Saint-Esprit et lui protester sincèrement que nous ne désirons autre chose que de faire sa volonté. Après quoi, s'il ne nous donne point de nouvelles lumières, nous ferons [comme] auparavant, ce que nous avons accoutumé de faire et ce qui nous semblera pour lors le meilleur.
    C'est pour cela qu'au commencement des grandes affaires, comme à l'ouverture des parlements, des assemblées du clergé, des conciles, on demande l'assistance du Saint-Esprit par des messes votives qu'on dit en son honneur.

    4) Remarquer exactement les divers mouvements de notre âme. Par cette diligence, nous viendrons peu à peu à reconnaître ce qui est de Dieu et ce qui n'en est pas. Ce qui vient de Dieu dans une âme soumise à la grâce est ordinairement paisible et tranquille. Ce qui vient du démon est violent et porte avec soi le trouble et l'anxiété. »

    Louis Lallemant s.j. (1587-1635), La doctrine spirituelle, Lecoffre-Gabalda, Paris, 1921.

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  • Mois de Mai : Mois de Marie - 28ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
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    Vingt-huitième jour

  • Jeudi 28 mai 2015

    Jeudi de Pentecôte

     St Augustin de Cantorbéry, évêque et apôtre de l'Angleterre

  • Audience générale de ce mercredi 27 mai 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St Pierre en présence de 27.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la famille, abordant la question des fiançailles :
    La liberté du lien matrimonial, a-t-il dit, "demande que la décision soit prise de manière consciente et qu'elle ne repose pas seulement sur l'attraction et le sentiment... L'amour et l'alliance pour la vie entre un homme et une femme ne s'improvise pas. Il faut travailler sur l'amour, qui s'apprend et s'affine. Faire de deux vies une seule relève aussi du miracle, du miracle de la liberté et du coeur qui vient de la foi. Il faut réfléchir sur tout cela d'autant que les repères sentimentaux sont aujourd'hui confus. Qui prétend avoir tout tout de suite, cède parfois sur tout et tout de suite à la première difficulté ou à la première occasion. Quelle confiance peut-on placer dans la fidélité du don si on a pris l'habitude de consommer l'amour comme une sorte d'intégrateur de bien-être ?
    Les fiançailles font naître la volonté de construire ensemble quelque chose qui ne sera jamais et à aucun prix ni acheté ni vendu, trahi et abandonné...
    Dans sa sagesse l'Eglise fait une distinction entre fiancés et époux". Il y a une différence profonde entre les deux états et "il faut éviter de prendre à la légère ou de mépriser cette différence".
    Le corps ayant une répercussion sur l'âme, "on ne peut user de la chair avec légèreté sans blesser l'esprit. Notre société et sa culture sont plutôt indifférentes à la question du passage" des fiançailles au mariage, ce qui pénalise "les jeunes sincèrement décidés à fonder un foyer et à mettre au monde des enfants. Souvent même, ils se retrouvent aux prises à mille obstacles, mentaux comme pratiques".
    Evoquant ensuite la préparation au mariage, le Saint-Père a parlé des doutes initiaux qu'expriment certains couples face au discours du prêtre. Après quoi, a-t-il ajouté, "ils sont contents et reconnaissants parce qu'ils ont découvert une occasion de réfléchir de manière originale à leur parcours. Combien d'époux vivent ensemble sans vraiment se connaître ! L'expérience permet de réévaluer les fiançailles comme période de découverte de l'autre et d'élaboration d'un projet commun... La préparation au mariage doit notamment toucher à l'essentiel", à faire redécouvrir la Bible, la prière liturgique comme familiale, de vivre les sacrements en famille. C'est par eux que "le Seigneur vient vers les fiancés pour les préparer à s'accepter l'un l'autre selon sa grâce et en fraternité avec les pauvres et d'autres personnes dans le besoin.
    Les fiancés qui s'engagent dans cette voie de la sobriété et du mariage grandissent et préparent positivement la célébration de leur union, d'une manière non mondaine mais chrétienne". Tous les fiancés se préparent à se déclarer uni à l'autre "sans brûler les étapes...d'autant que le temps des fiançailles peut vraiment être une période d'initiation, de préparation à la surprise des dons spirituels par lesquels le Seigneur enrichit et fait vivre dans sa bénédiction la famille par l'intermédiaire de l'Eglise".
    Prions la Sainte Famille, a conclu le Pape François, afin que chaque famille chrétienne fasse ce parcours préliminaire des fiançailles, et prions pour tous les fiancés ici présents. Bonne route à tous !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.5.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui, je parlerai des fiançailles. La liberté du lien du mariage demande que la décision soit prise de manière consciente, et ne repose pas seulement sur l’attraction et le sentiment. L’alliance d’amour entre un homme et une femme ne s’improvise pas : elles s’apprend, elle se perfectionne. Au temps des fiançailles, les deux personnes sont appelées à faire ensemble un travail d’approfondissement de leur amour. Faire de deux vies une seule vie est un miracle de la liberté et du cœur, confié à la foi. L’Eglise fait bien la distinction entre les fiançailles et le mariage, en vue, précisément, de permettre cette vérification. Les liens charnels ne peuvent pas être traités à la légère, sans ouvrir des blessures durables dans l’esprit. Les fiançailles doivent être revalorisées comme chemin de préparation au mariage, soutenu par le témoignage d’époux chrétiens, par la prière, la lecture de la Bible, la Confession et la Communion fréquentes, la fraternité avec les pauvres. C’est ainsi que se prépare un bon mariage chrétien. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les pèlerins de Beyrouth, accompagnés de Monseigneur Salim Bustros, les pèlerins du Cameroun, ainsi que les groupes venus de France.
    Je prie spécialement pour tous ceux qui se préparent au mariage, et j’invite les communautés chrétiennes à les encourager et à les aider dans l’accomplissement de leur généreux projet.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Modification de l'apparence de votre blog

    Cela vous a certainement "sauté aux yeux" aujourd'hui, l'interface graphique de ce blog a été largement modifiée. Les premiers changements apportés il y a quelques jours étaient en effet insuffisants pour répondre aux nouveaux paramètres de présentation compatibles avec les mobiles et tablettes, outils informatiques de plus en plus utilisés par les internautes. Cette nouvelle présentation répond désormais à ces impératifs techniques. Il manque encore le bandeau du titre auquel vous étiez habitués, et j'espère pouvoir le rétablir prochainement.

    Vous retrouverez en colonne de gauche l'ensemble des rubriques présentes sur l'ancienne interface. Je vous remercie pour votre compréhension et votre fidélité, malgré ces changements !

    J'en profite pour vous rappeler que vous ne devez pas hésiter à faire connaître ce blog autour de vous, et inviter famille, amis, connaissances, à s'inscrire à notre lettre quotidienne : vous l'aiderez à grandir, et participerez ainsi à sa croissance, tout entière destinée à la plus grande gloire de Dieu et à la sanctification des âmes.

    Soyez assurés de mon union dans la prière.

    Jean-Claude

  • J.-S. Bach : Choral "Ach bleib bei uns, Herr Jesu Christ", BWV 649

    Des 6 « Chorals Schübler »
    (Transcription du Choral "Bleib bei uns, denn es will Abend werden", BWV 6, 3e mvt)
    (Ah ! Reste parmi nous, Seigneur Jésus-Christ)
    Marie-Claire Alain, orgue (1964)

  • Méditation : « L'Esprit de vérité vous fera accéder à la vérité tout entière »

    « Si ta nature hésite devant les mystères trop profonds de la foi, dis sans crainte, non pour t'opposer, mais avec le désir d'obéir « Comment cela arrivera-t-il ? » (Lc 1,34). Que ta question soit une prière, qu'elle soit amour, piété, humble désir. Qu'elle ne scrute pas avec hauteur la majesté divine, mais qu'elle cherche le salut dans les moyens de salut du Dieu de notre délivrance. Alors l'Ange du grand Conseil te répondra : « Lorsque viendra le Consolateur que je vous enverrai du Père, il rendra témoignage de moi et vous enseignera toutes choses ; toute vérité vous viendra de l'Esprit de vérité » (cf. Jn 15,26 ; 14,26 ; 16,13). « Qui donc connaît les secrets de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, nul ne connaît les secrets de Dieu, sinon l'Esprit de Dieu » (1 Co 2,11).

    Hâte-toi donc de communier à l'Esprit Saint. Il est là dès qu'on l'invoque ; on ne l'invoque que s'il est déjà présent. Appelé, il vient ; il arrive dans l'abondance des bénédictions divines. C'est lui le fleuve impétueux qui réjouit la cité de Dieu (Ps 46,5). Lors de sa venue, s'il te trouve humble et sans inquiétude, tremblant à la parole de Dieu, il reposera sur toi et te révélera ce que Dieu le Père cache aux sages et aux prudents de ce monde (Mt 11,25). Alors commenceront à briller pour toi toutes ces choses que la Sagesse pouvait, alors qu'elle était sur terre, dire aux disciples, mais qu'ils ne pouvaient porter avant la venue de l'Esprit de vérité qui leur enseignerait toute vérité.

    Pour recevoir et apprendre cette vérité, il est vain d'attendre de la bouche d'un homme ce qu'il n'a pu recevoir ni apprendre des lèvres de la Vérité elle-même. Car, selon l'affirmation de cette Vérité, « Dieu est Esprit » (Jn 4,24) ; et, de même que ceux qui l'adorent doivent nécessairement l'adorer en esprit et en vérité, de même, ceux qui désirent le connaître ou le comprendre ne doivent chercher qu'en l'Esprit Saint l'intelligence de la foi, et le sens de cette vérité pure et sans mélange. Parmi les ténèbres et l'ignorance de cette vie, il est lui-même pour les pauvres en esprit, la lumière qui éclaire, la charité qui attire, la douceur qui charme, l'amour de celui qui aime, la tendresse de celui qui se livre sans réserve. C'est lui qui, de conviction en conviction, révèle aux croyants la justice de Dieu ; il donne grâce pour grâce et, pour la foi « qui vient de ce que l'on entend » (Rm 10,17), l'illumination. »

    Guillaume de Saint-Thierry, Le miroir de la foi, Sources Chrétiennes n° 301, Le Cerf, 1982, & Trad. M.-M. Davy, Paris, Vrin, 1959.

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  • Mois de Mai : Mois de Marie - 27ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
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    Vingt-septième jour

  • Mercredi 27 mai 2015

    Mercredi des Quatre-Temps de Pentecôte

     St Bède le vénérable, abbé et docteur de l'Eglise

  • Audience aux participants du Chapitre Général de l'Ordre des Frères Mineurs

    Le Pape a reçu ce matin le chapitre général des Frères Mineurs, réuni pour réfléchir aux concepts de petitesse et de fraternité, tellement aimés par François d'Assise. Cette petitesse, ce concept de "minorité", a-t-il dit à ses hôtes, "réclame de se sentir tout petit devant Dieu, de s'en remettre totalement a à son infinie miséricorde. Cette perspective est inaccessible à qui ne se reconnaît pas petit et pécheur devant Dieu. Plus nous sommes conscients de cela plus nous touchons au salut. Plus nous sommes conscients d'être pécheurs plus nous sommes disposés à être sauvés... Petitesse signifie également sortir de soi et de ses propres schémas mentaux, dépasser les structures, mêmes si elles sont utiles lorsqu'on les utilise avec sagesse, dépasser nos sécurités habituelles pour pouvoir servir vraiment les pauvres et les marginaux... La fraternité est également essentielle au témoignage évangélique. Dans l’Église primitive, les chrétiens vivaient cette communion...et les gens étaient surpris de les voir unis et prêts à s'aider et se pardonner les uns les autres". Votre ordre, a alors déclaré le Saint-Père, "doit exprimer pleinement cette fraternité en ravivant la confiance réciproque. Ainsi le monde verra et croira que l'amour du Christ guérit et unit. Dans cette perspective il faut absolument raviver la conscience d'être des porteurs de miséricorde, de réconciliation et de paix", ce qui ne se matérialisera "qu'en étant toujours plus une congrégation en sortie". Lorsqu'on demandait aux premiers franciscains quel était leur cloître, ils désignaient le monde. "Allez donc vers le monde sous l'impulsion de l'amour du Christ !". Et comme l'enseignait François, "ne vous chamaillez pas, évitez les disputes et les jugements préfabriqués". Soyez humbles, accueillants et accessibles à tous, selon la petitesse et la fraternité prophétiques qui vaut aujourd'hui encore. Il est important "de vivre chrétiennement sans s'égarer en débats, litiges et bavardages... avec des moyens simples, annoncez la paix et vivez sobrement, heureux de ce qu'on vous offre. Investissez vous dans la transparence, l'usage solidaire et moral des biens, selon un style de vie dépouillé et sobre. Si au contraire vous placez votre sécurité dans les richesses de ce monde, c'est le Seigneur en personne qui vous dépouillera de la mondanité...afin de sauver la petitesse et la fraternité enseignées par saint François". Souvenez-vous que le Saint Esprit est l'animateur de la vie religieuse... Si les personnes consacrées se laissent éclairer et guider par Lui, elles trouvent le secret de la fraternité, l'inspiration du service envers les frères, la force d'être prophétiquement présents au monde. L'Esprit vous aidera aussi à réagir à la chute des effectifs et au vieillissement, à relancer les vocations. Le peuple de Dieu vous aime et ne craignez pas les critiques anti-cléricales : investis de l'autorité qu'offre la petitesse et la fraternité vous conserverez pleinement l'esprit de saint François.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.5.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Message du Saint-Père au Procureur Général de la Congrégation de l'Oratoire de Saint Philippe Néri pour le cinquième centenaire de la naissance du Saint

    Hier, le Saint-Père a écrit au Procureur Général de l'Oratoire à l'occasion du cinquième centenaire de la naissance de saint Philippe Neri, fondateur de la Congrégation, surnommé l'Apôtre de Rome. Saluant le travail des prêtres de l'Oratoire, entre prière, étude de l’Écriture, préparation aux sacrements et œuvres de charité en faveur des pauvres, il souligne combien l'apostolat de Philippe Neri est d'actualité. Avec lui "le salut des âmes redevint une priorité pour l’Église. On comprit de nouveau que les pasteurs doivent accompagner le peuple, le guider, soutenir sa foi. Philippe Neri, qui fut un exemple pour beaucoup de gens..., se dédia avec passion au ministère de la confession. Il accompagnait avec grande attention la croissance spirituelle et les épreuves de ses disciples, les éduquant à l'espérance chrétienne". Il aimait les contrastes, tels la prière solitaire et la prédication publique. "Il proposait une mortification intérieure pleine de joie et de sérénité. Prédicateur passionné, il réduisait son discours à quelques phrases lorsque l'émotion l'enveloppait... sa paternité spirituelle se manifestait dans tous ses actes, dans sa confiance dans les personnes, dans son refus des formules menaçantes au profit d'un ton joyeux, convaincu que la grâce n'écrase pas la nature mais la purifie, la renforce et la perfectionne. Saint Philippe reste un modèle lumineux de la mission continuelle de l’Église dans le monde...pour les évêques et les prêtres comme pour les consacrés et les laïcs. Dès son arrivée à Rome il développa un apostolat fait de rapports personnels et amicaux favorisant la rencontre" avec l’Évangile. "Il aimait la spontanéité, rejetait l'artifice, inventait des modes amusants pour enseigner les vertus chrétiennes de pair à un discipline dans l'approche du Christ concrète... Pour lui la voie de la sainteté se fondait sur la grâce d'une rencontre personnelle avec le Seigneur. Quelle que fut leur condition les gens l'accueillaient avec les yeux surpris de l'enfant". L'état missionnaire permanent de l’Église, affirme-t-il ensuite, "requiert des fils spirituels de saint Philippe Neri qu'ils ne se contentent pas d'une vie médiocre et choisissent d’œuvrer dans le sillage du fondateur. Vous êtes appelés à être des hommes de prière et de témoignage pour amener les gens au Seigneur. Aujourd'hui comme du temps de Philippe Neri, surtout parmi les jeunes, on note un grand besoin de personnes priantes et capables d'enseigner à prier".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.5.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Cyprien de Rore (1515/1516-1565) : Missa Praeter rerum seriem

    Huelgas Ensemble - Dir. Paul Van Nevel

  • Méditation : le Paraclet, vivant Amour

    « Mon Dieu, je Vous adore comme la troisième Personne de la Bienheureuse Trinité, sous le nom d'Amour, qui Vous désigne. Vous êtes le vivant amour dont s'aiment le Père et le Fils, et Vous êtes l'auteur de l'amour surnaturel dans nos cœurs - Fons vivus, ignis, caritas. Vous êtes descendu du ciel sous la forme d'un feu au jour de la Pentecôte ; et toujours comme un feu, Vous brûlez dans nos cœurs les scories de la vanité et du péché, et Vous y allumez la pure flamme de la dévotion et des saintes affections. C'est Vous qui unissez le ciel et la terre en nous montrant la gloire et la beauté de la nature divine et en nous faisant aimer ce qui est en soi-même si transportant et plein d'attraits. Je Vous adore, ô feu éternel et incréé, par lequel vivent nos âmes, par lequel elles sont rendues dignes du ciel.
    [...]
    Mon très saint Seigneur et Sanctificateur, tout bien qui existe en moi est à Vous. Sans Vous, je serais pire et pire encore avec les années et je tendrais à devenir un démon. Si je diffère du monde en quelque manière, c'est parce que Vous m'avez choisi et tiré du monde et que Vous avez allumé l'amour de Dieu dans mon cœur. Si je diffère de vos saints, c'est parce que je ne demande pas assez ardemment votre grâce, ni une grâce assez grande et parce que je ne profite pas diligemment de celle que Vous m'avez donnée. Augmentez en moi cette grâce de l'amour, malgré toute mon indignité.
    Elle est plus précieuse que tout au monde. Je l'accepte en place de tout ce que le monde peut me donner. Oh ! donnez-la-moi ! elle est ma vie ! »

    Bx John Henry Newman (1801-1890), Méditations et Prières, Trad. Marie-Agnès Pératé, Lecoffre-Gabalda, Paris, 1934

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