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  • Béatification de Mgr Oscar Romero, au Salvador

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    Mgr Oscar Arnulfo Romero (1917-1980) est béatifié aujourd'hui, Plaza de Las Americas à San Salvador. La liturgie sera présidée par le Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, le Cardinal Angelo Amato.

    L’évêque salvadorien, assassiné en 1980, a été reconnu martyr le mardi 3 février dernier, par un décret signé par le Pape François. Mgr Romero a été tué par haine de la foi, le 24 mars 1980, alors qu'il célébrait la Messe dans la chapelle de l'hôpital de la Divine Providence à San Salvador.

  • Béatification de Sœur Irène Stefani, au Kenya

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    Sœur Irène Stefani "Nyaatha" (1891-1930), missionnaire italienne des Missionnaires de la Consolata (MC), est béatifiée aujourd'hui à Nyeri, ville au centre du Kenya, non loin de la chapelle où elle fut inhumée. La liturgie sera présidée par le Cardinal John Njue, archevêque de Nairobi. Le Cardinal Polycarp Pengo, archevêque de Dar es Salaam (Tanzanie) accomplira le rite de béatification, en présence des évêques du Kenya et de nombreuses personnalités du pays.

    « L’héritage de sœur Irène est fait de simplicité évangélique et de passion missionnaire, de miséricorde, d’authenticité de vie, de capacité à comprendre et à toucher le cœur de l’autre », a écrit sœur Simona Brambilla, supérieure générale des Missionnaires de la Consolata.

    Née le 22 août 1891 près de Brescia en Italie, Mercede Stefani est entrée à 20 ans chez les Missionnaires de la Consolata, prenant le nom de sœur Irène. Partie en 1914 pour les missions du Kenya, elle a travaillé de 1914 à 1920 dans les hôpitaux militaires à Voi, Kilwa et Dar-es-Salaam, en Tanzanie. De 1920 à 1930, elle s'est dévouée dans la mission de Gekondi à l’enseignement scolaire. La population l’appelait « Nyaatha », « mère toute de miséricorde » en langue kikuyu. C'est en soignant un malade de la peste qu'elle a contracté la maladie, et elle est décédée le 31 octobre 1930, à 39 ans.

    Avec Fides.

  • Demain : Journée mondiale de prière pour les chrétiens de Chine demandée par Benoit XVI

    Demain dimanche 24 mai aura lieu la Journée mondiale de prière pour les chrétiens de Chine demandée par Benoit XVI. De très nombreux chrétiens chinois doivent encore se cacher pour vivre leur foi, certains sont emprisonnés voire exécutés au nom du Christ.

    Les Missions Étrangères de Paris nous invitent tous à prier avec eux ce jour-là, ainsi que lors de la Messe qui sera célébrée en l’honneur de Notre Dame de Sheshan ce samedi soir à 18h au 128 rue du Bac à Paris, pour ceux qui pourront s'y rendre. Cette célébration sera présidée par le Père Paul Préaux, modérateur général de la Communauté Saint-Martin.

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 23ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Vingt-troisième jour

  • Une intention de prière : l'enlèvement du Père Jacques Mourad en Syrie

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    Le prêtre syrien Jacques Mourad a été enlevé par Daesh le 21 mai. ©DR

    Le prêtre syro-catholique Jacques Mourad, supérieur du monastère de Mar Elian, à Qaryatayn, au nord-ouest de la Syrie, a été enlevé jeudi après-midi par trois hommes armés, ainsi qu’un frère de la communauté de Mar Moussa, engagée dans le dialogue entre chrétiens et musulmans. Cette ville est située entre Homs et Palmyre, prise cette semaine par les djihadistes de l’Etat islamique.

    Le matin même de son enlèvement, le prêtre syriaque avait envoyé un message à ses amis, dans lequel il exprimait toute son inquiétude face à l'avancée de l'Etat islamique dans la région : « Nous vivons en ce moment un temps difficile, beaucoup de tension car les extrémistes qui s'appellent "Daesh" approchent de notre ville de Qaryatayn après leurs dominations de Palmyre où ils ont tué beaucoup des gens en coupant les têtes... C'est terrible ce que nous vivons... Aujourd'hui nous sommes là, demain on ne sait pas... La vie devient compliquée... priez pour nous S.V.P. »

    Le père jésuite Ziad Hilal vit à Homs, à une centaine de kilomètres de Qaryatayn. Il connaît bien le Père Mourad, qui est originaire, comme lui, de Homs. Il revient sur les circonstances de l'enlèvement, sur Radio Vatican.

    Vive inquiétude après l’enlèvement d’un prêtre syrien près de HOMS

    L’Œuvre d’Orient exprime sa plus vive inquiétude devant la disparition du Père Jacques Mourad, prêtre de l’Église syriaque catholique du diocèse de Homs et supérieur du Monastère Mar Elian.

    Ce prêtre a été enlevé par trois personnes masquées jeudi 21 mai en début d’après-midi dans son Monastère de Mar Elian à Qaryatayn, alors qu’il travaillait à l’organisation de l’accueil prévisible d’un afflux de réfugiés de Palmyre.

    Membre de la communauté Al Khalil, il avait succédé au Père Paolo Dall’Oglio – dont on est sans nouvelles depuis près de deux ans – à la tête du Monastère de Mar Moussa.

    Le père Jacques Mourad a toujours agi dans un esprit de service auprès de toute la population, chrétienne et musulmane.

    Depuis l’Œuvre d’Orient, le Père Ziad Hilal, jésuite de Homs, raconte les circonstances du drame : « Après la chute de Palmyre, beaucoup de civils se sont dirigés vers Qaryatayn, petite ville à 30 km de Homs, et surtout le monastère de Mar Elian où le Père Jacques Mourad avait commencé à organiser l’accueil des familles déplacées. C’est à ce moment-là que 3 hommes masqués l’ont kidnappé ainsi qu’un chrétien âgé de 37 ans originaire d’Alep, Boutros. Ils ont été emmenés vers un lieu inconnu dans sa propre voiture et nous sommes sans nouvelle, ce qui est très inquiétant pour la communauté chrétienne. »

    Travaillant en collaboration avec le Père Jacques Mourad, ils étaient encore en contact quelques heures plus tôt. « Alors que je lui proposais de quitter un moment Qaryatyan avec le rapprochement du DAECH il m’a répondu « comme prêtre et pasteur je ne quitterai jamais le lieu tant qu’il y a des gens, sauf si on ne chasse » nous confie-t-il .

    Paris, le 22 mai 2015

    Source : L'Oeuvre d'Orient.

  • Livre : Un voyage captivant aux origines de Port-Royal

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    Les filles de Dieu
    Aux origines de Port-Royal (1608-1638)
    Emmanuel Pic

     

    C'est à une plongée dans la France du début du XVIIe siècle que nous invite l'auteur, prêtre à Dijon et professeur de théologie au Grand Séminaire de Mayidi (en République Démocratique du Congo), et au Centre universitaire catholique de Bourgogne (CUCDB). En un siècle ou le politique et le religieux sont encore étroitement liés, c'est donc en compagnie de Louis XIII et du duc de Luynes, du cardinal de Richelieu et de son conseiller occulte le père Joseph (l'éminence grise), et en ce temps de richesse spirituelle des Vincent de Paul, Bérulle, Charles de Condren ou encore Monsieur Olier, que nous sommes embarqués dans l'aventure de la réforme de l'ordre de Cîteaux, entre Bourgogne et Paris. Si Port-Royal est surtout connu pour son implication dans les grandes batailles jansénistes qui se déclarèrent après la "prise de pouvoir" par Saint-Cyran en 1635, ces premières années de réforme le sont beaucoup moins, et l'auteur nous mène avec beaucoup d'érudition et en un style captivant en cette découverte. A l'abbaye de Tart près de Dijon tout d'abord, où l'évêque-duc Zamet dirige cette réforme en rêvant à un destin national. Dans cette perspective, il créera en 1627 à Paris l'Institut du Saint-Sacrement, dans une guerre alors ouverte avec l'archevêque de Paris monsieur de Gondi. Près de la capitale ensuite, où nous suivons parallèlement les premiers pas des soeurs Arnauld - Angélique et Agnès - et de leurs frères, de Port-Royal-des-Champs à Paris. Le parcours de l'abbé de Saint-Cyran est remarquablement retracé, de Camdeprats en Gascogne - où il étudie avec Jansen, avant le départ de ce dernier pour Louvain - à Poitiers puis Paris, où son érudition a tôt fait de le faire remarquer. Son influence grandissante dans la direction spirituelle des filles de Port-Royal est décrite non sans humour. « Saint-Cyran s'accrochait à Port-Royal comme le gui à son chêne - comme l'huître à son rocher. » Il est intéressant au passage de voir qu'il bénéficia au cours de ces premières années du soutien déclaré de saint Vincent de Paul, du cardinal de Bérulle, et de bien d'autres prélats, trop peu méfiants des excès de langage et de ses positions de plus en plus marquées contre l'Eglise romaine - que sa correspondance secrète avec Jansenius ne faisait que renforcer. Chacun de ces protagonistes est rendu particulièrement vivant, et la grande érudition de l'auteur lui permet de composer des descriptions précises et colorées, et des dialogues captivants qui rendent ce récit vif et pittoresque. Cela n'ôte en rien le sérieux et la solidité de la réflexion spirituelle qui sous-tend le récit, cette période d'effervescence religieuse particulièrement complexe étant éclairée ici par la grande pédagogie du père Emmanuel Pic, qui ne manque pas d'esprit pour décrire certaines situations plus insolites. Un récit d'une haute tenue, qui fait revivre avec grande précision une facette trop peu connue de l'histoire de la réforme de Cîteaux, et cette lacune est ici comblée avec bonheur. Partez à la découverte de l'origine de Port-Royal (1608-1638), vous y ferez bien des découvertes surprenantes et instructives. Une belle réussite.

    DDB - 264 pages - 19,90 €

  • Henryk Górecki : Miserere - XI. Miserere nobis

    Chœur de la Radio Nationale Danoise - Dir. Jesper Grove Jorgensen

  • Méditation : la Bse Vierge Marie et le culte d'hyperdulie

    « Nous ne saurions nous contenter d'avoir pour Notre-Dame une dévotion ordinaire comme celle que nous portons aux autres saints ; ce n'est pas un culte de dulie que nous nous contentons de lui rendre, mais un culte de dulie éminente, hyperdulie, comme le disent les théologiens. En effet, ce n'est pas s'expliquer assez explicitement que de parler de la dévotion à Marie, qui est en soi une chose excellente, mais pourvu qu'on entende ce mot d'une façon toute particulière, et non point comme facultative et de surérogation, parce que Marie appartient au symbole de notre foi. Et de même que sa maternité envers nous ne consiste pas seulement dans des sentiments, des dispositions, un dévouement de mère vraiment incomparable, mais qu'elle se base sur des réalités et non sur des sentiments seuls, de même il nous faut prendre conscience des liens que nous avons avec elle, et qui reposent sur un ensemble doctrinal beaucoup plus profond et plus résistant qu'une pieuse et douce sensibilité. Nous abaissons le culte rendu à la sainte Vierge en le réduisant à une dévotion ; et nous diminuons l'amour que nous lui portons en ne l'élevant pas jusqu'à la doctrine.

    Pour récapituler brièvement la parfaite convenance de ce culte théologique envers Notre-Dame, disons que sa dignité de Mère de Dieu la met absolument hors de pair et en fait un monde à part. Cette maternité divine la fait entrer dans un rapport d'intimité singulière avec le Père, dont le Fils unique est aussi son Fils ; avec le Verbe, à qui elle a donné sa nature humaine ; avec le Saint-Esprit, car le Fils de la Vierge est comme Dieu le principe de ce divin Esprit, et comme homme, son fruit saint et sanctifiant.

    En outre, la maternité divine n'est pas seulement pour Marie un privilège ; c'est encore pour elle la source d'une grâce éminente et d'une sanctification incomparable ; et ce n'est pas sans raison qu'elle a été proclamée par l'ange gratia plena (1). Il faut joindre à ce point de départ les trente années qui s'écoulèrent pour elle à côté de celui qui est la source de la grâce et de la beauté surnaturelle ; son assistance dans les mystères de la Passion, de la Résurrection, de l'Ascension du Seigneur ; les quinze ans de soins, de dévouement, prodigués à l’Église naissante ; et tout cet ensemble s'écoulant avec des accroissements continuels de vertu, de pureté, de charité. Il faut reconnaître que nos hommages ne peuvent rencontrer, après Dieu, un objet plus digne de notre amour. »

    1. Luc I, 28.

    [Madame Cécile J. Bruyère (1845-1909), Abbesse de Sainte-Cécile de Solesmes], La Vie Spirituelle et l'Oraison d'après la Sainte Écriture et la Tradition monastique (ch. XXI), Solesmes, Imprimerie Saint-Pierre, 1899.

    Cf. Ad. Tanquerey, "Précis de Théologie Ascétique et Mystique", 10e édition, Desclée et Cie, 1928, 1ère partie, chap. II, par. 169, p. 119 :
    "Cette vénération doit être plus grande que celle que nous avons pour les Anges et les Saints, parce que par sa dignité de mère de Dieu, son rôle de médiatrice et sa sainteté elle surpasse toutes les créatures. Aussi son culte, tout en étant un culte de dulie (réservé aux saints) et non de latrie (réservé à Dieu), est appelé avec raison le culte d'hyperdulie, étant supérieur à celui qu'on rend aux Anges et aux Saints."

    Cf. Henri-Jacques Stiker, "Dulie & Hyperdulie", Encyclopædia Universalis.

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  • Mois de Mai : Mois de Marie - 22ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Vingt-deuxième jour

  • Vendredi 22 mai 2015

    En certains endroits : Ste Rita de Cascia, mère de famille

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (28ème semaine)

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    28e semaine - Méditation du Père Christian Venard

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Les chrétiens, groupe religieux le plus discriminé au monde

    Chaque année, des centaines d’églises sont profanées, des statues sont détruites ou décapitées, des symboles religieux sont interdits, des chrétiens, laïcs ou consacrés, sont la cible d’agressions verbales ou physiques. Ces crimes motivés par la haine à l’encontre des chrétiens ne sont pas commis seulement en Afrique, au Moyen-Orient ou en Asie, mais aussi en Occident. La persécution et la mise à l’écart des chrétiens ont été évoqués ces jours derniers à Vienne à l’occasion de la deuxième conférence internationale de l’OSCE sur les discriminations antichrétiennes. La délégation catholique était présidée par le représentant permanent du Saint-Siège auprès de l’OSCE.

    La première conférence s’était tenue en 2011 à Rome. Depuis, la situation s’est aggravée. Les chrétiens sont aujourd’hui le groupe religieux le plus discriminé au niveau planétaire. Dans certaines régions situées au portes de l’OSCE, on constate des tendances génocidaires. Au cours de trois sessions de travail, les délégations des États membres de l’Organisation ont échangé avec des représentants religieux et avec des ONG qui luttent contre l’intolérance. Les participants ont insisté sur l’urgence de renforcer les mesures préventives et de combattre ce phénomène en expansion. La délégation catholique a pour sa part déploré la tendance dans les pays de l’OSCE à empêcher les chrétiens d’exprimer leur convictions religieuses dans l’espace public et de défendre leurs droits. L’ouverture vers la diversité religieuse et vers la laïcité risque de déboucher sur des formes d’intolérance, préviennent les catholiques. Aujourd’hui il y a, d’après eux, un malentendu en Europe sur la signification de la tolérance. Au nom de la tolérance on finit par devenir intolérant et cette dérive, a insisté la délégation catholique, doit être condamnée publiquement. Les représentants orthodoxes ont eux aussi énuméré les difficultés auxquelles sont confrontées les communautés chrétiennes dans la région de l’OSCE. Parmi elles, le langage haineux et agressif tenu par les défenseur d’un laïcisme militant qui voudrait saper les bases spirituelles et morales de la société. Selon un représentant du patriarcat de Moscou, on essaye de bloquer l’influence chrétienne sur les processus sociaux. Certains médias, sous couvert de liberté d’expression, se permettent de tourner ouvertement en dérision les valeurs chrétiennes. Dans certains cas, la discrimination positive des minorités religieuses débouche sur la violation des droits de la majorité chrétienne, comme, par exemple, l’interdiction des sapins de Noël. Le multiculturalisme qui résulte de l’immigration ne doit pas faire oublier l’importance du christianisme dans le processus historique de formation des valeurs européennes qui ont servi de fondement à l’intégration européenne. Le délégué du patriarcat de Moscou a par ailleurs insisté sur le droit des parents croyants à s’assurer que l’enseignement scolaire corresponde à leurs principes moraux et religieux.

    Source : Radio Vatican.

    Les interventions de l'Eglise orthodoxe russe à Vienne

    A consulter : L'observatoire de la Christianophobie

    L'OSCE (Organization for Security and Co-operation in Europe)

  • Arvo Pärt (né en 1935 en Estonie) : Litany

    Estonian Philh. Chamber Choir, Hilliard Ensemble - Dir. Kaljuste

  • Méditation : Prière ou charité

    « Comment prétendre aimer mon frère « comme Dieu l'aime », « pour l'amour de Dieu », si je ne sais pas ce qu'implique cet amour, s'il ne s'agit que de mots, très beaux peut-être, mais sans plus, si je n'ai pas pris conscience de ce que cela voulait dire pour moi que l'amour d'un Dieu ? On n'aime pas et on n'est pas aimé par procuration. Tel est le secret de la présence nécessaire de la prière à toute charité. Pour aimer vraiment, il me faut découvrir comment je suis aimé. Aimer comme Dieu aime, cela suppose qu'on a été atteint par cet amour, qu'on en a ressenti l'attrait, l'attaque, la blessure.

    Alors savoir comment je suis aimé, et aimer, ne feront plus qu'un seul mouvement. Le deuxième commandement est « semblable » au premier. Il nous faut bien être persuadés que, sans prière, nous ne vivons que des caricatures d'amour et de charité ; sans cette perpétuelle présence en nous, au moins en nostalgie, de l'origine divine de la vraie charité fraternelle, nous ne savons pas vraiment aimer.

    Ainsi la prière d'une double façon me découvrira comment le Christ, comment Dieu nous a aimés. Tout d'abord par la méditation de l’Écriture : « si tu savais le don de Dieu » ; ce n'est jamais fini de le savoir ; et deuxièmement en m'entretenant dans le rappel vivant de ce que Dieu a fait pour moi. Me souvenir de Dieu, mais d'un souvenir présent ; c'est cela la prière. Ne soyons pas dans l'illusion : avoir la patience, la douceur, la volonté d'accueillir et d'écouter que suppose la vraie charité, c'est impossible si jour après jour nous ne découvrons pas la patience, la longanimité, la tendresse de Dieu à notre égard. « Comme je vous ai aimés ». Alors oui, sans que nous en découvrions bien les étapes, mais peu à peu, et au moins dans notre désir, l'autre nous tiendra au cœur comme il tient au cœur de Dieu. Sachant ce que cela veut dire « Dieu aime », nous pourrons découvrir ce qui dans le monde est de Dieu - et que le cœur de mon frère est né comme le mien du même amour du Père ; c'est pour cela que nous aimons les autres du même amour dont nous sommes aimés de Dieu et dont nous aimons Dieu. Sans vraie prière, sans prière constante, il n'y aura que parodie de charité, et alors souvent l'incroyant risquera de valoir plus que nous. »

    Bernard Bro, Prière ou charité, in "Cahiers de l'Oraison" n°20, Août-Septembre 1959.

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    (Crédit photo)

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 21ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
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    Vingt-et-unième jour

  • Jeudi 21 mai 2015

    Sts Cristobal Magallanes, prêtre et ses comp., martyrs

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Un site Internet en soutien aux « nouveaux martyrs » chrétiens

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    « Ils sont nos martyrs d’aujourd’hui et ils sont nombreux.
    Nous pouvons même dire qu’ils sont plus nombreux
    qu’au premier siècle de la chrétienté. »
    Pape François

    Joseph Thouvenel, président de la CFTC, et Jean-Marc Plantade, ancien rédacteur en chef au Parisien, lancent le site « Nouveaux martyrs » pour sensibiliser l'opinion sur les exactions commises contre les chrétiens et les minorités dans le monde.

    Informations, témoignages, et initiatives concrètes à découvrir en ligne sur nouveaux-martyrs.com.

    Ce samedi 23 mai en Italie : soirée de prière pour les chrétiens martyrs

    Lors de l'audience générale de ce mercredi 20 mai, en saluant les italiens présents place Saint-Pierre, le Pape François a évoqué cette soirée de prière :
    « La Conferenza Episcopale Italiana ha proposto che nelle Diocesi, in occasione della Veglia di Pentecoste, si ricordino tanti fratelli e sorelle esiliati o uccisi per il solo fatto di essere cristiani. Sono martiri. Auspico che tale momento di preghiera accresca la consapevolezza che la libertà religiosa è un diritto umano inalienabile, aumenti la sensibilizzazione sul dramma dei cristiani perseguitati nel nostro tempo e che si ponga fine a questo inaccettabile crimine. »
    « La Conférence épiscopale italienne a proposé que dans les diocèses, à l'occasion de la Veillée de Pentecôte, on fasse mémoire de tant de frères et sœurs exilés ou tués pour le seul fait d’être chrétiens. Ce sont des martyrs. Je souhaite que ce moment de prière fasse grandir la conscience que la liberté religieuse est un droit humain inaliénable, renforce la sensibilisation sur le drame des chrétiens persécutés à notre époque et que l'on mette fin à ce crime inacceptable. »

  • Audience générale de ce mercredi 20 mai 2015

    L'éducation, vocation naturelle de la famille

    Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St Pierre en présence de 25.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la famille, abordant sa vocation éducatrice. Faisant référence à l'Epître aux Colossiens qui dit qu'obéir aux parents est agréable à Dieu, il a affirmé qu'en aucun cas ceux-ci peuvent user de leur position pour écraser leurs enfants. Parlant ensuite des difficultés de certaines familles, où les parents rentrent tard et n'ont plus de temps à consacrer à leurs enfants, il a aussi évoqué les parents séparés qui risquent de reporter sur les enfants leur propre désaccord. On a accusé la famille, a-t-il encore dit, d'être néfaste aux enfants, d'être autoritaire et conformiste, de générer des conflits à cause de sa répression affective.
    "La facture qui s'est produite entre la famille et la société a miné la confiance réciproque et plongé dans la crise leur alliance éducative. Ainsi à l'école les rapports entre parents et enseignants se sont dégradés. De soi-disant experts se sont multipliés pour se substituer au rôle des parents jusque dans le détail de l'éducation... Privés de leur mission nombre d'entre eux finissent par perdre confiance en soi, lâcher prise, être trop possessifs ou renoncer à corriger leurs enfants. Ils tendent alors à s'en remettre à ces experts en s'excluant eux-mêmes de la vie de leur progéniture... Comment en sommes nous arrivés là ? Certes, les modèles d'éducation du passé avaient leur limites, mais il y a des erreurs que seuls les parents sont autorisés à commettre... Beaucoup de parents sont submergés par leur travail et en difficulté face aux nouvelles exigences de leurs enfants, face à la complexité de l'existence... Ils ont peur de se tromper...et dialoguer ne suffit pas". Il vaut bien mieux "chercher à comprendre où l'enfant en est de son parcours, qu'en est-il de leur esprit ? Qu'en savons-nous, voulons-nous même le savoir ?".
    Les parents ne doivent pas exaspérer leurs enfants, et provoquer leur découragement. "A la base de tout il y a l'amour offert par Dieu, l'amour qui ne manque pas de respect, ne cherche pas son propre intérêt et ne retient pas l'offense, excuse tout, croit tout, supporte tout. Même dans les familles les meilleures il faut se supporter, en ayant de la patience... Ici encore c'est la grâce de l'amour du Christ qui porte à l'accomplissement de la nature humaine. Tant de parents chrétiens sont des exemples de sagesse, qui montrent que la bonne éducation familiale est le fondement de l'humanisme. Son effet sur la société peut créer de véritables miracles.
    Espérons que le Seigneur donne la foi aux familles chrétiennes, avec la liberté et le courage nécessaire à leur mission... Il est temps que les parents reviennent d'exil pour assumer pleinement leur rôle éducatif".

    Après la catéchèse de l'audience générale, le Saint-Père a d'abord rappelé que le 24 mai les catholiques chinois vénèrent au sanctuaire de Sheshan (Shanghai) Marie Secours des chrétiens. Sa statue présente Jésus au monde, les bras étendus en signe d'amour et de miséricorde : "Demandons à la Vierge d'aider nos frères catholiques à demeurer des témoins de cet amour miséricordieux au sein de la société chinoise et à rester spirituellement unis au rocher de Pierre, sur lequel est bâtie l'Eglise".
    Puis le Pape François a rappelé que les évêques italiens ont décidé de consacrer la vigile de la Pentecôte à prier pour tous nos frères chassés ou tués à cause de leur foi. "Ce sont des martyrs ! Puisse ce temps de prière mieux faire comprendre que la liberté religieuse est un droit fondamental, et sensibiliser l'opinion publique à la persécution des chrétiens, afin d'y mettre fin".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.5.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, les familles ont vocation naturelle à éduquer leurs enfants. Mais souvent elles sont accusées par des intellectuels « critiques » d’autoritarisme, de favoritisme, de répression affective… L’alliance éducative entre société et famille est entrée en crise, car la méfiance s’est introduite entre elles. Beaucoup de soi-disant « experts » prétendent prendre la place des parents, y compris dans les aspects les plus intimes de l’éducation. Ces derniers se sentent alors souvent exclus de la vie et de la croissance de leurs enfants. Il ne doit pas en être ainsi, car les parents jouent un rôle indispensable. Ils sont les plus à même d’entrer dans un dialogue profond et authentique avec eux, cherchant où ils en sont vraiment dans leur cheminement, quelles sont leurs attentes. La communauté chrétienne offre un soutien incomparable aux parents dans leur tâche éducative. La grâce de l’amour du Christ porte à son accomplissement ce qui est inscrit dans la nature, et sait remplir les parents de sagesse humaine. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les groupes venus de Côte d’Ivoire et de France. Que le Saint-Esprit demeure sur vous et dans vos familles, et qu’il donne en particulier aux parents la foi, le courage et la liberté pour assumer leur mission éducative auprès de leurs enfants.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Roland de Lassus (1532-1594) : Motet "Veni in hortum meum" à 5

    Les Voix Baroques - Matthew White

    Veni in hortum meum soror mea sponsa,
    messui myrram meam cum aromatibus meis;
    comedi favum meum cum melle meo;
    bibi vinum meum cum lacte meo;
    comedite, amici, et bibite,
    et inebriamini, carissimi.
    Cantique des cantiques 5, 1.