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  • Gabriel Fauré (1845-1924) : Tantum ergo (1904)

    Coro Anthem di Monza (Italia) - Dir. Paola Versetti
    Antonella Gianese, soprano - Matteo Riboldi, orgue

  • Méditation : La liturgie est faite pour Dieu

    « Après le concile [Vatican II], la Constitution sur la liturgie ne fut pas comprise à partir du primat fondamental de l'adoration, de l'agenouillement humble de l’Église devant la grandeur de Dieu, mais plutôt comme un livre de recettes... Nous avons vu toutes sortes de créateurs ou d'animateurs qui cherchaient davantage à trouver des astuces pour présenter la liturgie de manière attrayante, plus communicative, en impliquant toujours plus de gens, mais en oubliant que la liturgie est faite pour Dieu. Si Dieu devient le grand absent, toutes les dérives sont possibles, des plus banales aux plus abjectes.

    Benoît XVI a souvent rappelé que la liturgie ne saurait être une œuvre de créativité personnelle. Si nous faisons la liturgie pour nous-mêmes, elle s'éloigne du divin ; elle devient un jeu théâtral ridicule, vulgaire et ennuyeux. Nous aboutissons à des liturgies qui ressemblent à des opérettes, à une fête dominicale pour se divertir ou se réjouir ensemble après une semaine de travail et de soucis de toutes sortes. Dès lors, les fidèles repartent chez eux, après la célébration eucharistique, sans avoir rencontré personnellement Dieu ni l'avoir écouté au plus intime de leur cœur. Il manque ce face-à-face contemplatif et silencieux avec Dieu qui nous transforme et nous redonne des énergies qui permettent de le révéler à un monde de plus en plus indifférent aux questions spirituelles. Le cœur du mystère eucharistique est la célébration de la Passion, de la mort tragique du Christ et de sa Résurrection ; si ce mystère est noyé dans de longues cérémonies bruyantes et chamarrées, le pire est à craindre. Certaines messes sont tellement agitées qu'elles ne sont pas différentes d'une kermesse populaire. Il nous faut redécouvrir que l'essence de la liturgie restera éternellement marquée par le souci de la recherche filiale de Dieu. »

    Cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien - Entretien sur la foi (ch. IV), Fayard, 2015.

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  • Dimanche 21 juin 2015

    Quatrième Dimanche après la Pentecôte
    (12ème dimanche du Temps Ordinaire)

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Gabriel Fauré (1845-1924) : Ave Maria Op. 67, No. 2 & Maria, Mater gratiae, Op. 47, No. 2

    The Cambridge Singers - Dir. John Rutter
    John Scott, organ

  • Méditation : "Si quelqu'un veut me suivre, qu'il porte sa croix..."

    « Si vous portez de bon coeur la Croix, elle-même vous portera et vous conduira au terme désiré, où vous cesserez de souffrir ; mais ce ne sera pas en ce monde. Si vous la portez à regret, vous en augmentez le poids, vous rendez votre fardeau plus dur, et cependant il vous faut la porter. Si vous rejetez une Croix, vous en trouverez certainement une autre, et peut-être plus pesante.

    Croyez-vous échapper à ce que nul homme n'a pu éviter ? Quel saint a été dans ce monde sans croix et sans tribulation ? Jésus-Christ lui-même, Notre-Seigneur, n'a pas été une seule heure dans toute sa vie sans éprouver quelque souffrance : Il fallait, dit-il, que le Christ souffrît, et qu'il ressuscitât d'entre les morts, et qu'il entrât ainsi dans sa gloire (Lc 24,46s). Comment donc cherchez-vous une autre voie que la voie royale de la sainte Croix ?

    [...]

    Cependant celui que Dieu éprouve par tant de peines n'est pas sans consolations qui les adoucissent, parce qu'il sent s'accroître les fruits de sa patience à porter sa Croix. Car, lorsqu'il s'incline volontairement sous elle, l'affliction qui l'accablait se change toute entière en une douce confiance qui le console. [...] Ce n'est point là la vertu de l'homme, mais la grâce de Jésus-Christ, qui opère puissamment dans une chair infirme, que tout ce qu'elle abhorre et fuit naturellement, elle l'embrasse et l'aime par la ferveur de l'esprit.

    Il n'est pas selon l'homme de porter la Croix, d'aimer la Croix [...] Si vous ne regardez que vous, vous ne pouvez rien de tout cela. Mais si vous vous confiez dans le Seigneur, la force vous sera donnée d'en haut et vous aurez pouvoir sur la chair et le monde. Vous ne craindrez pas même le démon, votre ennemi, si vous êtes armé de la foi et marqué de la Croix de Jésus-Christ. »

    L'Imitation de Jésus Christ, Livre II, ch. 12, 5-9, Trad. Abbé F. de Lamennais
    (Texte intégral)

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  • Samedi 20 juin 2015

    De la Sainte Vierge au samedi (Salve sancta parens)

    Mémoire de St Silvère, pape martyr

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Rencontre du Pape avec les participants à l'Assemblée plénière de la Fédération biblique catholique (FEBIC)

    Le Pape a reçu la Fédération biblique catholique, dont le nouveau Président est le Cardinal Tagle, Archevêque de Manille, à l'occasion de sa dixième Assemblée plénière consacrée à l’Écriture comme source d'évangélisation en ce cinquantenaire de la Constitution conciliaire Dei Verbum :
    Pour annoncer la Vérité, écrit-il à ses hôtes dans le texte qu'il leur a remis, "nous devons avoir nous-mêmes fait l'expérience de la Parole, l'avoir écoutée et étudiée, pratiquement touchée de nos mains. Les chrétiens sont le peuple que Dieu s'est acquis afin qu'il proclame ses merveilles". Comme le suggère la Constitution Dei Verbum consacrée à la Révélation, les chrétiens doivent vénérer, écouter, lire et prêcher la Parole. La proclamant chaque jour, l’Église s'en nourrit et s'en inspire... C'est l'Esprit qui agit" en nous comme chez "ceux qui nous écoutent, en nous prédisposant à recevoir son message de vie.
    Revenant sur l'anniversaire de Dei Verbum, le Saint-Père a cité Jean-Paul II qui encourageait en 1986 à la relire attentivement pour en appliquer les principes et les recommandations : Aujourd'hui encore il convient de réfléchir sur l'application de ce document "et une meilleure mise en valeur de ce trésor conciliaire comme du magistère successif. Nous devons communiquer la joie de l’Évangile jusqu'aux confins de la terre en obéissance au mandat missionnaire. L’Église ne peut évangéliser si elle ne se laisse pas continuellement évangéliser... Il existe des régions où la Parole n'a pas encore été diffusée, ou si elle l'a été, elle est aujourd'hui vidée de contenu. Le manque de soutien porte à l'affaiblissement des communautés chrétiennes de vieille tradition. Cela freine aussi la croissance spirituelle et la ferveur missionnaire des jeunes Églises. Or nous sommes tous responsables d'une fraîcheur et d'un parfum que l’Évangile ne doit pas perdre. Un engagement pastoral qui mette la Parole au centre doit s'affirmer en favorisant l'aspect biblique de la pastorale. Cela doit être une priorité pour toutes les communautés, les paroisses, associations et mouvements, de manière à ce qu'elles aient à cœur la rencontre du Christ". Tant il est vrai que l'ignorance de l’Écriture est l'ignorance du Christ. La mission de tous les serviteurs de la Parole...est de favoriser cette rencontre, qui suscite la foi et transforme la vie".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.6.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience du Pape François à Sa Sainteté Mor Ignatius Aphrem II, Patriarche syro-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient

    Le Saint-Père a accueilli ce matin SS Ignatius Aphremm III, Patriarche syro-orthodoxe d'Antioche, pour une rencontre traditionnelle inaugurée en 1971 par Ignatius Jacob III et Paul VI en vue d'un "saint pèlerinage" commun vers la pleine communion des deux Églises. Évoquant la déclaration conjointe sur la profession de foi et l'incarnation de 1971, le Pape François a affirmé qu'il a servi de base à Ignatius Zakka Iwas et Jean-Paul II pour poursuivre le processus d'unité, à Rome puis à Damas :
    "Combien les choses ont changé depuis les premières rencontres", s'est exclamé le Pape. Aujourd'hui, "votre Église est toujours une Église de martyrs. Comme à ses débuts, elle subit avec les autres minorités les terribles affres de la guerre et de la persécution. Devant tant de victimes innocentes, les puissants du monde semblent incapables de trouver des solutions. Prions ensemble pour tous ceux qui, à travers le monde, sont tués par la violence et la guerre. Pensons aux Métropolites Gregorios Ibrahin et Paul Ibrahim, enlevés il y a plus de deux ans, ainsi que tant de prêtes et groupes de fidèles retenus prisonniers. Demandons au Seigneur la grâce de savoir pardonner pour être toujours des opérateurs de paix et de réconciliation... Le sang des martyrs est une semence d'unité pour l’Église, un instrument pour l'édification du Royaume de Dieu, fait de paix et de justice. En ce moment d'épreuve et de peine renforçons notre amitié et notre fraternité, les liens entre l’Église syro-orthodoxe et l’Église catholique. Accélérons le pas vers le jour où nous pourrons célébrer ensemble notre appartenance à l'unique Église du Christ... Enrichissons-nous de nos dons spirituels, car ce qui nous est commun est bien supérieur à ce qui nous sépare".
    Après l'entretien et la présentation au Pape de la délégation accompagnant le Patriarche, les deux parties se sont rendues en la chapelle Redemptoris Mater pour prier.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.6.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Maurice Ravel (1875-1937) : Concerto pour piano en sol - 2. Adagio assai

    London Symphony Orchestra - Dir. Bernard Haitink
    Hélène Grimaud, piano

  • Méditation - Prière : Acte de conformité à la divine Volonté

    « Faites en moi votre volonté, Seigneur, faites que mon cœur l'accomplisse et qu'il s'y conforme. Il est bien juste que votre Cœur soit la règle du mien, puisque le Vôtre est le plus droit et le plus soumis de tous les cœurs. Vous avez regardé la volonté de votre Père comme votre nourriture ; vous la goûtiez dans toutes les rencontres, lors même qu'elle entra dans l'amertume de votre calice. Hélas ! puis-je me nourrir de Vous-même à l'Autel, me revêtir de Vous-même dans tous vos autres mystères de la grâce, m'ensevelir en Vous par le Baptême, sans unir mon cœur à votre volonté, également aimable et souveraine ! Ah ! je sens bien que je m'y oppose, et votre grâce m'invite à ne plus m'y opposer. Je me trouve dans la paix, aussitôt que je la désire ; que sera-ce donc, quand mon cœur Vous sera entièrement soumis ? Quelque grandes et continuelles soient les peines de la vie, elles sont encore plus grandes si mon cœur ne vous est pas soumis.

    C'est à Vous, ô Cœur divin ! d'achever en moi ce que je voudrais accomplir, et ce que je ne fais pas ; inclinez mon cœur vers Vous, attirez-le à Vous. O Cœur adorable, soyez mon soleil, vers lequel mon cœur se porte, comme cette fleur qui se tourne toujours vers le soleil, lors même que le ciel est obscurci. Qu'il vous cherche et vous regarde sans cesse, lors même que quelques nuages semblent empêcher vos rayons d'exercer leur salutaire influence sur moi. Que ce Cœur Sacré soit mon but et mon repos, non seulement lorsqu'il commande, mais encore lorsqu'il désire, lorsqu'il inspire, lorsqu'il fait connaître son inclination et son bon plaisir. O Jésus ! Vous me faites trouver mon avantage dans ma soumission et dans la conformité de mon cœur au Vôtre ; je ne puis donc que vouloir mon bien, quand je ne veux que ce que Vous voulez ; mais Vous y trouvez votre gloire, cela me suffit ; mon cœur devient votre conquête, je n'en veux pas davantage, c'est pour cela seulement que je ne désire que ce que Vous voulez. »

    Extrait de l'ouvrage "Entretiens sur la dévotion au Sacré-Cœur" par le P. Bouzonié, 1697, in "Les vertus demandées par le Cœur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. X) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902.

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  • Vendredi 19 juin 2015

    Ste Julienne Falconieri, religieuse

     Julienne Falconieri,religieuse,

    Mémoire des Sts Gervais et Protais, martyrs

     Julienne Falconieri,religieuse,

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (32ème semaine)

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    32e semaine - Méditation du Père Guy Gilbert

    Disponible également en téléchargement ici.

  • LETTRE ENCYCLIQUE "LAUDATO SI" DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS SUR LA SAUVEGARDE DE LA MAISON COMMUNE

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    En lecture et téléchargement sur le site internet du Vatican.

    Résumé de la conférence de présentation de "Laudato Si" sur Vatican Information Service.

    Texte intégral de la présentation de l'Encyclique (anglais et italien) sur le site internet du Vatican.

    Vue d'ensemble de l'encyclique "Laudato si" sur Vatican Information Service.

    Quelques extraits significatifs ICI.

    Version "papier" disponible dès aujourd'hui aux éditions Salvator, Artège, et Téqui :

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    Salvator - 190 p. - 3,90 €

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    Artège - 192 p. - 4,50 €

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    Téqui - 144 p. - 4,50 €

  • Franz Liszt (1811-1886) : Oratorio "Christus" (S.3) - VII : Pater noster

    Mixed Choir "Fidelissima" (Dir.  János Arany)
    Mixed Choir "Liszt Ferenc" of Pedagogues (Dir. Ágnes Makkos)
    "Kórus Spontánusz" (Dir. Zoltán Kocsis-Holper)
    Dir. Zoltán Kocsis-Holper (World Liszt Day, 22 oct. 2011)

  • Méditation : La miséricorde

    « La miséricorde doit envelopper le disciple de Jésus comme un vêtement qui recouvre tout son être et cache le fond d'égoïsme et de dureté de la nature blessée par le péché originel : « Vous donc, les élus de Dieu, ses saints et ses bien-aimés, revêtez-vous des sentiments de tendre compassion, de bienveillance, d'humilité, de douceur, de patience. (1) » La miséricorde est à la fois dépassement de tout ressentiment, compassion qui porte avec lui la peine de notre frère et service efficace qui combat et soulage sa misère.

    Cette miséricorde doit d'abord envahir le cœur et là, elle exclura tout ressentiment et toute rancune. Le chrétien doit pardonner comme son Seigneur lui a pardonné ; bien plus, Dieu a établi que ce serait le pardon de l'homme à son frère qui ferait la mesure de son propre pardon à l'homme ; qui sait combien d'âmes ont échappé à la mort éternelle grâce à ce divin jubilé et à cette indulgence plénière ? On sait les instances du Christ pour couvrir le cœur des siens et rendre leur pardon inlassable : « Non Pierre, je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois. (2) »

    Le pardon de l'homme doit ressembler au pardon de Dieu dans le Christ : « Montrez-vous bons et compatissants les uns pour les autres, vous pardonnant mutuellement, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ. (3) » Pour ne nous laisser le droit d'aucune amertume, l'Esprit Saint nous rappelle la miséricorde infinie qui a dépassé toutes nos offenses. Quand Dieu pardonne, il daigne « jeter les péchés derrière son dos (4) », comme pour ne plus les voir. « Il jette au fond de la mer tous nos péchés (5) », il les oublie ou, s'il s'en souvient, c'est pour ajouter de nouvelles grâces. C'est ainsi que doit faire son enfant : sans doute, le pardon de l'homme est limité, il ne peut empiéter sur les droits de Dieu, il doit aussi se prémunir contre de nouvelles attaques ou de nouvelles injustices, mais le sentiment doit être illimité pour ressembler à la miséricorde de Dieu ; la prière suppléera, en nous unissant à la bienfaisance divine, aux limites de notre faiblesse.

    [...]

    Peu à peu, la miséricorde envahira toute la vie ; elle en exclura toute colère, tout procédé violent ou méprisant, jusqu'à ne pas injurier son frère de peur d'être passible du tribunal divin (6) ; elle bannira toute recherche personnelle faisant préférer la compagnie des pauvres et des infirmes qui ne peuvent nous rendre nos bienfaits, à celle des riches qui ont de quoi nous donner en retour (7). Elle ira plus loin encore : elle nous inclinera vers ceux qui souffrent et, dans un élan de pure bonté, nous fera charger leurs fardeaux sur notre cœur et sur nos épaules. « Portez les fardeaux les uns des autres et ainsi vous accomplirez la loi du Christ (8) », nous crie le grand Apôtre ; ces fardeaux, ce sont aussi bien les peines du cœur que les tentations ou les difficultés matérielles. Tout ce qui peine notre frère, nous devons nous offrir pour le porter avec lui, en lui donnant notre âme, notre temps et nos biens. La tristesse née de l'amour, la compassion qui se fait douleur de celle d'autrui ont une beauté et une saveur divine : Dieu même en a eu envie et pour l'éprouver, il a pris un cœur de chair. Saint Paul nous l'affirme : « Il a dû en tout se rendre semblable à ses frères, afin de devenir dans leurs rapports avec Dieu un grand prêtre miséricordieux et fidèle. (9) » Oh oui ! heureux, divinement heureux, les miséricordieux ! »

    1. Col 3, 12. - 2. Mt 18, 22. - 3. Ep 4, 32. - 4. Is 38, 17. - 5. Mi 7, 19. - 6. Cf. Mt 5, 22. - 7. Cf. Lc 14, 14. - 8. Ga 6, 2. - 9. He 2, 17.

    Joseph-Marie Perrin o.p. (1905-2002), Le Mystère de la Charité (Liv. IV, 1e Part., Chap. IV), Desclée de Brouwer, 1960.

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  • Publication de la "Lettre encyclique 'Loué sois-tu', du Saint-Père François sur le soin de la maison commune"

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    « J'adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l'avenir de la planète. Nous avons besoin d'une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. »

    « J'espère que cette Lettre encyclique, qui s'ajoute au Magistère social de l'Église, nous aidera à reconnaître la grandeur, l'urgence et la beauté du défi qui se présente à nous. »

    « Une longue réflexion, à la fois joyeuse et dramatique pour que nous, chrétiens, nous sachions assumer les engagements que nous propose l'Évangile de Jésus, en faveur de la création. »

    Un appel à tous à prendre soin et de la maison commune et de chacun de ceux qui l'habitent.

    Face à l'exploitation violente de la terre et des hommes, le pape réveille les consciences pour susciter le respect et l'admiration de la création et de toutes ses créatures, jusqu'aux plus petits d'entre les hommes.

    Editions ARTÈGE - Parution ce 18 juin 2015 - 192 pages - 4,50 €

  • Jeudi 18 juin 2015

    St Ephrem de Syrie, diacre, confesseur et docteur de l'Eglise
    (fête avancée au 9 juin au nouveau calendrier)

    St Ephrem,Syrie,diacre,confesseur,docteur de l'Eglise

    Mémoire des Sts Marc et Marcellien, martyrs

    St Ephrem,Syrie,diacre,confesseur,docteur de l'Eglise

    Tableau de Véronèse

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Prochain Consistoire pour des canonisations

    Samedi 27 juin, le Pape présidera un Consistoire ordinaire public pour la canonisation :

    - du bienheureux Vincenzo Grossi (1845-1917) prêtre diocésain italien, fondateur de l'Institut des Filles de l'Oratoire

    - de la bienheureuse María de la Inmaculada Concepción (Marie de l'Immaculée de la Croix, María Isabel Salvat Romero, 1926-1998), religieuse espagnole, supérieure générale de la Congrégation des Soeurs de la Compagnie de la Croix

    - des bienheureux français Louis Martin (1823-1894) et Zélie Guérin (1831-1877), parents de sainte Thérèse de Lisieux.

    Source : Vatican Information Service - Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Audience générale de ce mercredi 17 juin 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St Pierre en présence de 15.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la famille en abordant la question de l'attitude devant la mort : "Lorsqu'elle touche nos proches, la mort n'apparaît jamais comme un fait naturel. Pour des parents, survivre à un enfant...contredit la nature élémentaire des liens qui donnent un sens à la famille. La perte d'un enfant...est une offense aux promesses et aux dons d'amour offerts à la vie générée".
    Ce même désarroi est vécu "par l'enfant qui perd ses parents ou un de ses parents. La perte est d'autant plus angoissante lorsqu'on ne dispose pas de l'expérience suffisante pour identifier ce qu'on expérimente. Dans ces cas, la mort est comme un sombre précipice dans la vie des familles qu'on ne sait expliquer, au point d'en arriver à accuser Dieu. Souvent à Ste Marthe des parents me montrent la photo de leur enfant" décédé "et me disent qu'il s'en est allé... Combien de fois, et je le comprends, les gens s'en prennent à Dieu et blasphèment !...
    Ceci dit, la mort a des complices qui sont pires qu'elle. Ce sont la haine, l'envie, la superbe, en somme le péché de ce monde qui œuvre pour la mort et la rendent encore plus douloureuse et injuste... Les puissances auxiliatrices de la mort...accompagnent l'histoire de l'humanité. Pensons à l'absurde normalité avec laquelle, ici ou là, les événements ajoutant l'horreur à la mort sont provoqués par la haine ou l'indifférence. Seigneur, fais en sorte que l'on ne s'habitue pas !...
    Mais tant de familles démontrent que la mort n'a pas le dernier mot...en trouvant la force de conserver la foi et l'amour... Dans la lumière de la Résurrection, le Seigneur n'abandonne personne... Ainsi pouvons nous retirer à la mort le dard vénéneux dont parle Paul...qui empoisonne la vie. Dans la foi nous pouvons nous consoler les uns les autres, dans la certitude que le Seigneur a vaincu la mort une fois pour toutes... L'amour est plus fort que la mort".
    Cette approche de la mort de famille à famille, dans la solidarité de la foi crée une nouvelle solidarité et renforce l'espérance. Naître et renaître dans l'espérance, c'est ce que nous offre la foi". Dans la lecture du jour, a poursuivi le Pape, Luc rapporte la résurrection par Jésus du fils de la veuve. "Jésus a rendu son fils à sa mère, la voilà notre espérance. Le Seigneur nous rendra tous nos êtres chers et nous les retrouverons... La foi nous protège de la vision nihiliste de la mort et des fausses consolations du monde, elle évite que la vérité chrétienne se mêle aux croyances mythologiques, à des rites et des superstitions antiques comme modernes... Le droit aux pleurs ne doit pas être refusé. Jésus lui même a pleuré devant la peine d'une famille aimée !". Son irrévocable promesse de résurrection des morts prouve que l'amour de Dieu agit, et qu'il est plus fort que l’œuvre de la mort. De cet amour nous devons être les complices".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.6.15).

    Après la catéchèse, le Pape a rappelé que demain sera publiée son encyclique sur la défense de la création. Cette maison commune de l'humanité, a-t-il dit, est menacée, ce qui nous menace tous et plus particulièrement les plus pauvres. "Je lance donc un appel à la responsabilité en vertu de la mission que Dieu a confiée à l'homme, cultiver et protéger le jardin où il l'a placé. Prenez tous en compte ce document qui prend place dans le cadre de la doctrine sociale de l'Eglise".
    Puis, évoquant la prochaine Journée mondiale du réfugié (ONU, 20 juin), le Saint-Père a appelé "à prier pour tant de frères et de sœurs qui cherchent refuge loin de chez eux. Ils cherchent un nouveau foyer où vivre sans crainte, dans le respect de leur dignité. Je soutiens l'action de tous ceux qui leur viennent en aide, dans l'espoir que la communauté internationale agisse de manière cohérente et efficace pour prévenir les causes des phénomènes migratoires forcés. Je vous invite tous à demander pardon pour les personnes et les institutions qui ferment les portes à ces personnes en recherche d'une famille et d'une protection".
    Saluant des pèlerins polonais, il a enfin signalé la mémoire liturgique de saint Albert Chmielowski, qui consacra sa vie aux pauvres, aux sans abri et aux incurables. "A son exemple ouvrons nous aux besoins de nos frères dans le besoin. Comme lui tendons à la sainteté. Servons le Christ dans les pauvres et soyons pour autrui bons comme le pain".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.6.15).

     

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la mort est une expérience qui touche toutes les familles. Elle semble contredire la nature des relations qui donnent sens à la famille, lorsque des parents  perdent un enfant qui avait été l’objet de tant de joies, de sacrifices et de promesses ; ou bien lorsque de jeunes enfants souffrent l’expérience angoissante du vide et l’abandon causée par la mort d’un parent. La mort physique a pour « complice » le péché du monde, qui la rend plus douloureuse et injuste. Cependant dans la lumière de la résurrection nous pouvons empêcher la mort de nous faire sombrer dans la nuit. Beaucoup de familles endeuillées témoignent courageusement que la mort n’a pas le dernier mot. Le Seigneur a vaincu la mort pour toujours, et nos chers défunts ne sont pas retournés au néant, mais sont entre les mains de Dieu. Dans la foi, l’expérience du deuil peut rendre nos familles plus unies et plus ouvertes à la douleur des autres familles éprouvées. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de Belgique et de France.
    Je souhaite aujourd’hui me faire particulièrement proche, par la prière, des familles que la mort a douloureusement éprouvées. Qu’elles gardent ferme la foi en la résurrection des morts promise par le Seigneur, et que les secours de la grâce les rendent plus encore unies et solidaires.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Frédéric Chopin : Concerto pour piano Nº 2 Op. 21 en fa mineur

    London Symphony Orchestra - Dir. André Previn
    Arthur Rubinstein, piano (1975)