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  • Homélie de la Fête-Dieu par Benoît XVI

    « ...Avant tout, une réflexion sur la valeur du culte eucharistique, en particulier de l’adoration du Très Saint Sacrement. C’est l’expérience que nous vivrons aussi ce soir, après la messe, avant la procession, pendant son déroulement et à son terme. Une interprétation unilatérale du concile Vatican II avait pénalisé cette dimension en réduisant en pratique l’Eucharistie au moment de la célébration. En effet, il a été très important de reconnaître le caractère central de la célébration, à travers laquelle le Seigneur convoque son peuple, le rassemble autour de la double table de la Parole et du Pain de vie, le nourrit et l’unit à lui dans l’offrande du Sacrifice. Cette mise en valeur de l’assemblée liturgique dans laquelle le Seigneur agit et réalise son mystère de communion, demeure naturellement valable, mais elle doit être replacée dans un juste équilibre. En effet – comme c’est souvent le cas – pour souligner un aspect, on finit par en sacrifier un autre. Ici, l’accent mis sur la célébration de l’Eucharistie s’est fait aux dépens de l’adoration, en tant qu’acte de foi et de prière adressée au Seigneur Jésus, réellement présent dans le Sacrement de l’autel. Ce déséquilibre a aussi eu des répercussions sur la vie spirituelle des fidèles. En effet, si l’on concentre tout le rapport avec Jésus Eucharistie dans le seul moment de la Sainte Messe, on risque de vider de sa présence le reste du temps et de l’espace existentiels. Et ainsi l’on perçoit moins le sens de la présence constante de Jésus au milieu de nous et avec nous, une présence concrète, proche, au milieu de nos maisons, comme cœur battant de la ville, du pays, du territoire avec ses différentes expressions et activités. Le Sacrement de la Charité du Christ doit pénétrer toute la vie quotidienne... »

    Benoît XVI, Jeudi 7 juin 2012.
    Texte intégral.

    A lire également cette autre homélie de la Fête-Dieu, prononcée six ans plus tôt par Benoît XVI, le jeudi 15 juin 2006.

  • Pange Lingua

    Capella Gregoriana

    Texte latin ci-dessous. 

    Lire la suite

  • Jeudi 4 juin 2015

    Fête du Très Saint Sacrement (Fête-Dieu)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Intervention du Cardinal Secrétaire d'Etat Pietro Parolin au Forum de l'UNESCO « Éduquer aujourd'hui et demain »

    Le Forum « Éduquer aujourd'hui et demain » se déroule aujourd'hui à Paris au siège de l'UNESCO. L'événement est organisé par la Mission Permanente d'Observation du Saint-Siège à l'UNESCO, avec la Congrégation pour l'Education Catholique, pour célébrer le 70e anniversaire de la fondation de l'UNESCO, les 50 ans de la Déclaration conciliaire  Gravissimum educationis, texte clé pour l'Éducation Catholique, et les 25 ans de la Constitution apostolique Ex Corde Ecclesiae, le texte de référence pour les universités catholiques.

    Dans son discours, le Cardinal Pietro Parolin a d'abord tracé l’histoire du service éducatif de l’Eglise catholique, et mis ainsi en exergue quelques défis et perspectives qui se présentent à l'attention générale, dans le but de raviver une commune passion pour l’éducation. Puis il a rappelé que "la culture et l’éducation n’ont jamais été considérées par l’Eglise catholique comme de simples instruments pour l’évangélisation mais comme des dimensions humaines dotées d’une haute valeur intrinsèque. L’investissement dans l’instruction des jeunes générations est une condition pour le développement des peuples, tout particulièrement de ceux qui s’efforcent d’échapper à la faim, à la misère, aux maladies endémiques ou à l’ignorance, et qui cherchent une participation plus large aux fruits de la civilisation, une mise en valeur plus active de leurs qualités humaines. Comme déclarait Paul VI dans l’encyclique Populorum Progressio, l’Eglise partage les efforts pour un plus grand accès à l’alphabétisation, à l’éducation pour tous et à la formation permanente. Ces piliers sont rendus encore plus solides par l’engagement fondamental en faveur des minorités ethniques et religieuses et en soutien au génie féminin, si important pour une croissance harmonieuse de la société. L’Eglise catholique, experte en humanité, a placé l’éducation au centre de sa mission et continue même de nos jours à la considérer comme sa priorité, spécialement dans un contexte de priorité globale pour l’éducation provoquée aussi bien par des processus de changement que par une approche réductionniste qui tend à limiter la portée universelle de l’éducation à l’aspect purement économique. En effet, en y regardant de près, la récente crise financière globale est de genre entropique. Elle a donné naissance à une perte de sens et en conséquence à une apathie sociale. Dans ce refus, on perd toute orientation vers le bien commun et on s’éloigne de la valeur propulsive de la relationnalité au nom de l’anthropologie minimaliste de l’Homo Oeconomicus, qui étouffe les relations interpersonnelles et prend les potentialités rationnelles au piège".

    Evoquant alors les fondements de la pédagogie et de la tradition éducative de l’Église, puis les changements introduits par le Concile Vatican II, qui "sut analyser objectivement et à la lumière de l’Evangile les attentes des communautés" chrétiennes, le Cardinal Parolin a tracé les profils de quelques défis et perspectives éducatives de notre temps, manifestement fragmenté et multi-identitaire, passant du paradigme de la terminologie technique à la centralité de l’humain, et soulignant en particulier que "la proposition de l’Eglise catholique es d'aller au-delà des bas-fonds de l’individualisme et de franchir le gué d’une construction épistémologique trop fermée sur elle-même". Militant pour le développement d'une éducation élargie et de valeur, il a dit l'urgence "d'une saine autocritique, en réponse aux plaintes qui viennent du monde scolaire comme de l'université face une excessive présence d’instruments et de techniques, face à une désertification progressive des disciplines humanistes dans la formation". Après avoir tracé le cadre d'une éducation qui soit sensible à la beauté, plus mature en matière de respect de l’environnement, mais aussi dans l’attention au prochain et dans la participation aux idéaux" partagés. Parlant enfin de l’éducation au dialogue et la construction de la fraternité et d'un appel "à rechercher les conditions nécessaires pour un nouvel humanisme qui sache reconstruire un esprit de fraternité entre les personnes et entre les peuples", le Secrétaire d'Etat a conclu en encourageant et louant les initiatives de l’UNESCO qui célèbre l'anniversaire de sa fondation alors que "beaucoup entrevoient les signes d’une transition d’époque. Comme cela est déjà arrivé dans l’histoire de l’humanité, de telles périodes sont denses d’instabilité et cause de désorientation. Face à l’intensification de sentiments d’opposition et de haine, il paraît donc nécessaire de repartir du partage du beau et de la louange de la création, en valorisant l’apport que chacun peut offrir et en proposant un rapprochement humble et patient entre les individus, les communautés et les peuples. A la base de cette responsabilité commune il y a, comme l’avait affirmé ici même Jean-Paul II, une dimension fondamentale, capable de bouleverser jusque dans leurs fondements les systèmes qui structurent l’ensemble de l’humanité et de libérer l’existence humaine, individuelle et collective, des menaces qui pèsent sur elle. Cette dimension fondamentale, c’est l’homme, l’homme dans son intégralité, l’homme qui vit en même temps dans la sphère des valeurs matérielles et dans celle des valeurs spirituelles. Le respect des droits inaliénables de la personne humaine est à la base de tout".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.6.15).

    Texte intégral original en français de l'intervention du Card. Pietro Parolin, sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 3 juin 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St Pierre en présence de 17.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la famille, abordant cette fois la question de l'appauvrissement des familles. La pauvreté, a-t-il dit, peut frapper partout la famille, en milieu urbain, suburbain ou rural. Le phénomène est toujours "aggravé par la guerre, qui pénalise les populations civiles. En réalité, la guerre est la mère de toute pauvreté, prédatrice de vies, d'âmes et d'affections... Malgré elle, beaucoup de familles vivent avec dignité leur pauvreté et cherchent à vivre avec la bénédiction de Dieu. Loin de pouvoir justifier notre indifférence, cela doit accroître notre honte. Même dans la pauvreté tant de familles réussissent à se constituer ou à conserver l'humanité de ses liens. Ceci irrite les planificateurs du bien-être qui considèrent les affections, la procréation et les liens familiaux comme choses secondaires à la qualité de la vie. Alors qu'on devrait s'agenouiller devant ces familles qui sont une école d'humanité face aux sociétés barbares. Que reste-t-il si on cède à ces politiques ?... Le travail qu'accomplissent les familles ne saurait être calculé et inscrit au bilan".
    Mais il ne s'agit pas que de pauvreté alimentaire. Il s'agit "de travail, d'éducation et de santé... Il nous faut être toujours plus à l'écoute des familles pauvres et éprouvées parce que la misère sociale peut parvenir à détruire la famille. Le non emploi comme le chômage ou la précarité pèsent sur la vie familiale et la qualité de ses relations intérieures. De même que les conditions de vie dans les quartiers défavorisés où manquent le logement, les transports publics et les services socio-éducatifs et sanitaires. A tout cela s'ajoutent les dégâts causés par certains modèles diffusés par la télévision, fondés sur la consommation et l'apparence, qui influencent les couches sociales les plus populaires et désagrègent les liens familiaux. Mère, l'Eglise ne peut ignorer le drame de ses enfants. Si elle doit être pauvre pour être féconde, elle doit répondre à cette misère. Une Eglise pauvre est une Eglise qui pratique naturellement la simplicité, dans son fonctionnement et dans ses institutions, dans le mode de vie de ses membres. Il faut abattre tout ce qui nous sépare des pauvres, et cela nécessite prière et action. Prions donc le Seigneur afin que nos familles deviennent actrices de cette révolution... Plus que jamais nécessaire, cette proximité familiale caractérise depuis le début l'Eglise. Sans oublier que le jugement du petit, du pauvre, peut anticiper celui de Dieu".

    Après la catéchèse, le Pape a rappelé que le mois de juin est consacré au Sacré Coeur et que c'est demain la solennité du Corpus Domini, qui doit nous inspirer à être plus disposé envers l'autre, et spécialement envers les familles les plus pauvres. Puis il s'est adressé aux jeunes polonais qui participent au XIXe Rassemblement de Lednica, les assurant de partager leur joie, leur enthousiasme et leur attente de l'Esprit. Comme la vie des disciples, votre vie ne peut être vide et banale. C'est pourquoi vous l'ouvrez à l'Esprit afin qu'il vous comble de ses dons. Chaque jour je vous accompagne dans le travail et les études, dans la prière et les décisions, dans votre effort pour vous surpasser et faire le bien. Soyez forts de la force de l'Esprit car avec Lui vous transformerez le monde. "Puisse-t-il renforcer votre foi et votre espérance, vous conduire à un amour achevé et responsable...et vous aider à engager un grand dialogue avec Dieu, l'homme et le monde où nous faisons étape". Après quoi le Saint-Père a dit sa proximité du peuple chinois, à la suite du naufrage survenu sur le Yangtze, qui a causé plusieurs centaines de victimes. Il a enfin encouragé les ouvriers italien d'un groupe industriel menacés de perdre emploi et outil de travail, appelant de ses vœux une solution rapide et équitable dans le respect des personnes et des familles.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.6.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, de nombreuses familles sont éprouvées par la pauvreté, qui est souvent causée ou aggravée par les guerres. Malgré cela, beaucoup d’entre elles poursuivent dans la dignité leur vie quotidienne. Elles maintiennent comme elles peuvent l’humanité de leurs liens, et s’en remettent souvent ouvertement à la bénédiction de Dieu. L’économie moderne a souvent favorisé la jouissance du bien-être individuel, mais elle pratique largement l’exploitation des liens familiaux, ce qui est une grave erreur, car l’apport immense des familles aux sociétés ne peut être mesuré. La misère sociale touche durement les familles et parfois les détruit : précarité, manque de travail, insuffisance de soins et d’éducation ; à quoi s’ajoutent les pseudo modèles, transmis par les médias, basés sur l’esprit de consommation et le culte du paraître qui développent la désagrégation des liens familiaux. Chrétiens, nous devons être plus proches des familles touchées par la pauvreté. L’Église doit s’efforcer de vivre une simplicité volontaire pour abattre les murs de séparation, surtout avec les plus pauvres. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les diocésains de Nancy.
    Alors que nous allons célébrer la solennité du Corps et du Sang du Christ, je vous invite à renouveler votre louange et votre adoration envers Jésus présent dans l’Eucharistie, afin que nos vies, nos sociétés et nos familles en soient illuminées.
    Bon pèlerinage ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Karl Friedrich Abel (1723-1787) : Concertos pour flûte Op. 6

    K. Kaiser, La Stagione Frankfurt, Schneider

  • Méditation : La dévotion au Sacré-Coeur, "expression majeure de la piété de l'Église"

    « De nombreuses expressions de piété...s'adressent au Cœur du Christ. Il ne fait aucun doute, en effet, que, parmi les expressions de la piété ecclésiale, la dévotion au Cœur du Sauveur a été et demeure l'une des plus répandues et des plus estimées.
    L'expression "Cœur de Jésus", entendue dans le sens contenu dans la divine Écriture, désigne le mystère même du Christ, c'est-à-dire la totalité de son être, ou le centre intime et essentiel de sa personne : Fils de Dieu, sagesse incréée ; Amour infini, principe du salut et de sanctification pour toute l'humanité. Le "Cœur du Christ" s'identifie au Christ lui-même, Verbe incarné et rédempteur ; dans l'Esprit Saint, le Cœur de Jésus est orienté, par nature, avec un amour infini à la fois divin et humain, vers le Père et vers les hommes, ses frères.

    La dévotion à l'égard du Sacré-Cœur constitue, dans l'histoire, une expression majeure de la piété de l'Église envers le Christ Jésus, son Époux et son Seigneur ; elle comporte une attitude fondamentale constituée par la conversion et la réparation, l'amour et la gratitude, l'engagement apostolique et la consécration au Christ et à son œuvre de salut. C'est pourquoi le Siège Apostolique et les Évêques la recommandent et en promeuvent le renouveau dans ses expressions linguistiques et iconographiques, dans la prise de conscience de ses racines bibliques et de sa relation avec les principales vérités de la foi, et dans l'affirmation du primat de l'amour envers Dieu et le prochain, en tant que contenu essentiel de la dévotion elle-même. »

    Extraits du Directoire sur la piété populaire et la Liturgie (166, 172), publié par la Congrégation pour le culte divin, décembre 2001 – 9 avril 2002. Traduction de l'italien de M.T. Amadieu.

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    A voir : notre dossier complet sur la dévotion au Sacré-Coeur

  • Neuvaine préparatoire à la fête du Sacré-Coeur de Jésus (vendredi 12 juin)

    Je vous propose :

    La neuvaine irrésistible au Sacré-Coeur du Padre Pio sur notre site

    la neuvaine proposée par le sanctuaire de Paray-le-Monial

    ou la neuvaine proposée par la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre.

    Rappel : cette neuvaine est priée du 3 au 12 juin, en préparation de la Fête du Sacré-Coeur qui aura lieu le vendredi 12 juin prochain.

  • Mercredi 3 juin 2015

    Ste Clotilde, reine de France

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    En certains endroits : St Charles Lwanga et ses comp., martyrs

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Message vidéo du Pape François à la veille de son voyage à Sarajevo

    Hier le Saint-Père s'est adressé par message vidéo aux habitants de Sarajevo et de toute la Bosnie - Herzégovine, en prélude à la visite pastorale qu'il effectuera samedi : Se réjouissant de visiter Sarajevo, il y déclare venir confirmer dans la foi les catholiques, soutenir le dialogue œcuménique et inter-religieux, "et surtout encourager la coexistence pacifique dans le pays" :
    « Je vous invite à vous unir à mes prières afin que ce voyage apostolique porte les fruits attendus par la communauté chrétienne et la société toute entière. La paix soit avec vous, tel est le thème choisi pour ma visite, les paroles mêmes que le Ressuscité adressa aux disciples lorsqu'il leur apparut au Cénacle au soir de Pâques. Lui, le Seigneur, est notre force et notre espérance. Il nous apporte sa paix, et veut que nous la recevions avec joie et la diffusions avec amour. Je me prépare à venir parmi vous comme un frère, en messager de paix, à vous exprimer toute mon estime et mon amitié. A chacun, à chaque famille et communauté, je voudrais dire la miséricorde et l'amour de Dieu. Chers frères et sœurs de Bosnie - Herzégovine, soyez assurés de mes sentiments et de ma proximité spirituelle. Je veux encourager les catholiques, témoins de la foi et de l'amour de Dieu, à être solidaires de leurs concitoyens, à œuvrer en faveur d'une société se construisant dans la paix, le partage et la coopération. Dans l'attente de notre rencontre, j'invoque sur Sarajevo et tout le pays la bénédiction de Dieu et la protection de la Vierge Marie. »

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.6.15).

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Problème technique rencontré par le serveur ce mardi 2 juin au matin

    Un problème technique rencontré par notre serveur ce mardi matin, entre 7h30 et 10h30, a empêché l'envoi de la lettre quotidienne à celles et ceux qui y sont abonnés. Les informations qui devaient y figurer seront reprises dans la prochaine lettre, qui sera envoyée le mercredi 3 juin. Je vous remercie pour votre compréhension.

     panne,problème,technique,newsletter,retard

     

  • Anima Christi

    Anima Christi, sanctifica me.
    Corpus Christi, salva me.
    Sanguis Christi, inebria me.
    Aqua lateris Christi, lava me.
    Passio Christi, conforta me.
    O bone Jesu, exaudi me.
    Intra tua vulnera absconde me.
    Ne permittas me separari a te.
    Ab hoste maligno defende me.
    In hora mortis meae voca me.
    Et iube me venire ad te,
    Ut cum Sanctis tuis laudem te.
    In saecula saeculorum.
    Âme du Christ, sanctifie-moi,
    Corps du Christ, sauve-moi,
    Sang du Christ, enivre-moi,
    Eau du côté du Christ, lave-moi,
    Passion du Christ, fortifie-moi.
    Ô bon Jésus, exauce-moi.
    Dans tes blessures, cache-moi.
    Ne permets pas que je sois séparé de toi.
    De l’ennemi défends-moi.
    À ma mort appelle-moi.
    Ordonne-moi de venir à toi,
    Pour qu’avec tes saints je te loue,
    Dans les siècles des siècles, Amen.
  • Méditation : Que signifie le "Sacré-Coeur" ?

    « Dans le langage pieux, le Sacré-Cœur s'entend de tout l'intérieur de Jésus. - Notre-Seigneur lui-même nous y a autorisé. N'a-t-il pas dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur » ? Il ne s'agit pas là de son cœur proprement dit, mais de son âme, de son intérieur, de ses vertus.
    C'est le langage de Marguerite-Marie et de ses interprètes, les Pères de la Colombière et de Gallifet. Sous le nom de Sacré-Cœur, Marguerite-Marie nous présente toutes les vertus de Notre-Seigneur, tous les actes de sa vie intérieure.
    « Plusieurs s'y trompent, dit le P. de Gallifet (liv. 1, ch. 4). En entendant ce nom sacré, le Cœur de Jésus, ils bornent leur pensée au cœur matériel de Jésus-Christ. Mais que l'idée qu'on en doit avoir est différente et bien autrement magnifique ! Il faut qu'on le considère comme uni intimement à l'âme et à la personne de Jésus-Christ, plein de vie, de sentiment, d'intelligence ; comme le plus noble et le principal organe des affections sensibles de Jésus-Christ, de son amour, de son zèle, de son obéissance, de ses désirs, de ses douleurs, de ses joies, de ses tristesses ; comme le principe et le siège de ces mêmes affections et de toutes les vertus de l'Homme-Dieu... » - « L'offrande au Sacré-Cœur, dit le P. de la Colombière, se fait pour honorer son divin Cœur, le siège de toutes les vertus, la source de toutes les bénédictions et la retraite de toutes les âmes saintes... »
    Les litanies du Sacré-Coeur énumèrent aussi toutes les richesses cachées dans l'humanité sainte de Notre-Seigneur, dans sa vie terrestre, dans sa Passion, dans son Eucharistie et au ciel même.

    Par extension, le Sacré-Cœur c'est encore toute la personne de Jésus. - Dans le langage courant, le mot cœur est souvent employé pour désigner la personne. On dit : c'est un grand cœur, c'est un bon cœur.
    Cela s'est fait tout naturellement dans la dévotion au Sacré-Cœur, Marguerite-Marie dit : Ce Sacré-Cœur, comme elle disait : Jésus. Cet usage est devenu courant. Il faut remarquer toutefois que l'on considère alors spécialement la personne de Jésus dans sa vie affective, dans son intime, dans ses principes de conduite.
    Ainsi entendu, le Sacré-Cœur de Jésus me rappelle Jésus dans toute sa vie affective et morale, Jésus intime, Jésus tout aimant et tout aimable, Jésus modèle de toutes les vertus. Toute la vie de Notre-Seigneur peut ainsi se concentrer dans son Cœur.
    Dans le même sens, une statue du Sacré-Cœur c'est une statue où Jésus, nous montrant son cœur essaie de traduire à nos regards toute sa vie intime, son amour surtout et ses amabilités.
    Grâce à cette extension, nous pouvons décrire la dévotion au Sacré-Cœur comme la dévotion à Jésus se montrant à nous et nous montrant son cœur, dans sa vie intime et ses sentiments les plus personnels, lesquels ne disent d'ailleurs qu'amour et amabilité. C'est Jésus nous révélant le fond de lui-même en nous disant : « Voilà ce Cœur ». (P. Bainvel). »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (p.602), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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    A voir : notre dossier complet sur la dévotion au Sacré-Coeur

  • Mardi 2 juin 2015

    Mémoire des Sts Marcellin, Pierre et Erasme, martyrs

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    En certains endroits : St Pothin de Lyon, évêque, et ses comp. martyrs

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • L’Encyclique du Pape François sur l’écologie sera publiée le 16 juin prochain

    giotto-san-francesco.jpgL’Encyclique du Pape François sur l’écologie humaine sera publiée le 16 juin 2015 et intitulée "Laudato si" ("Loué sois-tu"), a indiqué le directeur de la Librairie éditrice vaticane le 30 mai. Elle est issue d’un long travail du Conseil pontifical Justice et Paix, et revue à maintes reprises par le Saint-Père. Il s’agira de la première Encyclique rédigée par ce dernier, après la parution de "Lumen fidei" début juillet 2013, texte essentiellement rédigé par son prédécesseur Benoît XVI.

    L’incipit de ce long texte magistériel est tiré du célèbre Cantique des créatures de St François d’Assise (1182-1226), écrit par le Poverello en 1225, un an avant sa mort. A huit reprises, les versets de ce texte aussi appelé "Cantique de frère soleil" commencent ainsi par « Loué sois-tu, mon Seigneur... » Cette Encyclique pourrait, en outre, comporter un sous-titre invitant à « protéger la création », en référence à un appel fréquent du Souverain Pontife.

    Lors d’une Messe à la Maison Sainte-Marthe, le 9 février dernier, le Pape François avait invité à ne pas laisser aux "Verts" la responsabilité de la protection de la planète, assurant qu’il était de la « responsabilité » des chrétiens de répondre « à la première création de Dieu ». « Un chrétien qui ne protège pas la création, qui ne la fait pas croître, est un chrétien qui n’accorde pas d’importance à l’œuvre de Dieu, cette œuvre née de l’amour de Dieu pour nous ».

    D'après I.Media.

  • Arvo Pärt : Da Pacem - Magnificat

    Estonian Philharmonic Chamber Choir - Paul Hillier

  • Méditation : la dévotion au Sacré-Coeur plus que jamais nécessaire

    « Combien l'humanité contemporaine a besoin du message qui jaillit de la contemplation du Cœur du Christ, unique source d'où elle peut extraire les réserves d'humilité et de pardon dont elle a besoin pour guérir les durs conflits qui l'ensanglantent !… Si le cœur humain représente un mystère insondable que Dieu seul connaît, combien plus insondable sera celui de Jésus, dans lequel bat la vie même du Verbe, et résident tous les trésors de la sagesse et de la science, et toute la plénitude de la divinité… Pour sauver l'homme, Dieu a voulu lui donner un cœur nouveau, le Cœur du Christ, chef d'œuvre de l'Esprit Saint, qui commença à battre dans le sein virginal de Marie et fut transpercé par la lance sur la croix, devenant ainsi source intarissable de vie éternelle... »

    St Jean-Paul II, Angelus, 23 juin 2002.

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    Eglise des Pères Jésuites à Genève - Tableau de Mattia Traverso (1885-1956)

    « Contempler le côté transpercé par la lance, où s'exprime la volonté de salut sans limite de Dieu, ne saurait […] être une dévotion passagère. L'adoration de l'amour de Dieu, dont le Sacré-Cœur est le symbole et l'expression d'une dévotion historique, demeure indispensable pour une relation à Dieu vivante.
    Les chrétiens ont le devoir de continuer à approfondir leur rapport au Cœur de Jésus, afin de raviver leur foi dans l'amour salvifique de Dieu. […]
    Qui accepte en soi l'amour de Dieu en est rempli. Il est pleinement vécu comme un appel auquel l'homme se doit de répondre. […]
    Les dons reçus du côté transpercé, d'où coulèrent du sang et de l’eau, font que notre existence est pour autrui également une source d'eau vive. L'expérience de l'amour qui se dégage du culte au côté transpercé du Rédempteur nous préserve du repli sur nous-mêmes, nous rend plus disponibles à une vie au service d’autrui. […]
    La réponse au commandement de l'amour n'est possible qu'en comprenant que cet amour nous a déjà été offert par Dieu. Cet amour, manifesté dans le mystère de la Croix, proposé à nouveau lors de chaque Eucharistie, est donc la condition pour que nous soyons capables d'aimer et donner. »

    Benoît XVI, extraits de la Lettre au P. Kolvenbach (pour le 50e anniversaire de l'encyclique de Pie XII Haurietis Aquas), 15 mai 2006.

  • Mois du Sacré-Coeur

    Des méditations relatives à la dévotion au Sacré-Coeur seront partagées sur ce blog tout au long de ce mois de juin.

    A visiter : notre dossier sur la dévotion au Sacré-Coeur

    Le Sacré-Coeur de Jésus - Deux mille ans de Miséricorde

    Le Sacré-Coeur de Jésus
    Deux mille ans de Miséricorde
  • Intentions de prière pour le mois de juin

    Les migrants et les réfugiés
    Pour que les migrants et les réfugiés trouvent bon accueil dans les pays où ils arrivent et y soient traités avec respect.

    Les vocations
    Pour que la rencontre personnelle avec Jésus suscite chez de nombreux jeunes le désir de lui offrir leur existence dans le sacerdoce ministériel ou la vie consacrée.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Lundi 1er juin 2015

    Ste Angèle Merici, vierge, fondatrice des Ursulines

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    Calendrier liturgique et sanctoral