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  • Ralph Vaughan Williams (1872-1958) : Sérénade en la mineur - IV. "Romance"

  • Méditation : Lève-toi !

    « « Celui qui par sa puissance peut infiniment plus que ce que nous demandons » (1) fait un geste, dit une parole : « Lève-toi ! » et la mort rend la proie. - « Lève-toi ! » dit chaque jour Jésus à l'âme chrétienne dès le matin ; sors de ton sommeil, secoue ta langueur, va à la méditation, à la sainte Messe, à la très sainte Communion... Lève-toi pour secourir le pauvre, pour travailler aux œuvres apostoliques, pour sauver l'âme de ton frère ; allons, l'action ! marche, agis, opère ; ne t'effraie point d'avoir à parcourir un vaste champ de labeur et de combats, d'avoir à te mortifier tous les jours... c'est moi qui te le commande, je serai avec toi. Volonté du Cœur de Jésus, disposez de mon cœur ; zèle du Cœur de Jésus, dévorez mon cœur.

    « Demain est un jour incertain, et que savons-nous s'il y aura un lendemain pour nous ? » (2) Après un jour de travail une nuit de sommeil, puis l'éternelle aurore. Hâtons-nous donc, le temps presse... J'aurais pu mourir à la fleur de mes ans, pourquoi suis-je encore ici-bas ? Qu'ai-je à faire désormais ? Combien de temps me reste-t-il ? Comment veux-je mourir ? »

    1. Qui potens est omnia facere super abundanter quam petimus, Eph. III, 20. - 2. I Imit. XXII, I.

    Jésus-Christ médité et contemplé tous les jours de l'année, T. IV, Juillet, Seizième jour (1er et 2ème Points), Imp. de la Société St-Augustin, Desclée, De Brouwer et Cie, Lille, 1888.

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  • Mardi 21 juillet 2015

    St Laurent de Brindisi, religieux (capucin) et docteur de l'Eglise
  • Alexandre Scriabine (1872-1915) : Concerto pour piano Op. 20 - II. Andante

    Orchestre de la Résidence (La Haye) - Dir. Gennady Rozhdestvensky
    Victoria Postnikova, piano (1998)

  • Méditation : le signe de la croix

    « Le signe de la croix déconcerte les puissances des ténèbres, les éloigne, les chasse, les met en fuite, les disperse. Il est leur terreur, dit saint Cyrille (1) ; une arme invincible à toutes leurs attaques, dit saint Ephrem (2) ; une enseigne redoutable, qui les épouvante, dit Origène (3) ; un bouclier qui nous met à couvert de leurs traits, dit saint Jérôme (4) ; il fait disparaître, dit saint Athanase (5), tous leurs charmes, dissipe tous leurs enchantements, anéantit tous leurs prestiges. Par ce signe, dit saint Bernard (6), nous faisons retomber sur ces esprits de malice les coups qu'ils voudraient nous porter. C'est pour nous servir de protection et de défense contre eux que ce signe a été institué ; et l'Eglise l'a toujours regardé comme l'un de ses plus puissants exorcismes.
    En effet, comme c'est par la croix que Jésus-Christ a dompté les démons (7) ; qu'il les a dépouillés, vaincus, couverts d'ignominie, foudroyés ; qu'il les a montrés à l'univers comme des usurpateurs de la gloire de Dieu, comme des puissances de ténèbres, comme n'étant les princes que de la mort et de ceux qui y sont condamnés ; ils ne peuvent voir le signe qui leur représente cette croix, sans frayeur, sans effroi, sans être saisis de frémissement et de crainte : étant contraints, dit saint Chrysostome, de se souvenir de celui qui a bien voulu être attaché à la croix, et qui s'en est servi comme d'un instrument pour les terrasser, et d'une épée étincelante dont ils ont reçu le coup mortel (8). A ce signe donc, ils sont troublés, confondus, mis en déroute, chassés.
    [...]
    Armons-nous donc de ce signe dans les combats que nous livrent les ennemis de notre salut. Opposons-le avec une sainte hardiesse à leurs persuasions, à leurs suggestions, à toutes les violences qu'ils exercent contre nous. Voilà la croix du Sauveur, disons-leur fièrement : Ecce crucem Domini ; fuyez, démons, fuyez ; le lion de la tribu de Juda vous a vaincus : Vicit Leo de tribu Juda ; au signe qui vous rappelle votre défaite, tremblez, et retirez-vous : Fugite, partes adversae. Mettant ainsi notre confiance dans ce signe salutaire, nous n'avons rien à craindre de nos ennemis, nous en triompherons ; malgré tous leurs efforts et tous leurs artifices, la victoire nous est assurée : In hoc signo vinces. Ah ! béni soit le Seigneur notre Dieu, qui a appris à nos mains à combattre, et à nos doigts à faire la guerre (9). Béni soit-il d'avoir institué ou fait instituer une pratique qui nous présente mille secours, qui nous procure mille avantages. »

    1. S. Cyrill. Hier. Cat. 13 n. 36, nov. edit. - 2. S. Ephr. Serm. in pret. et vivif. crucem, nov. edit. - 3. Orig. in Exod. hom. 6 n. 8, nov. edit. - 4. S. Hier Ep. 18 ad Eust. nov. edit. - 5. S. Athan. orat. contra gentes. n. 1 nov. edit. - 6. S. Bern. aut. quiv. at. tr. de pass. Dom. c. 12 n. 65 vol. 2 Op. S. Bern. nov. edit. - 7. Coloss. 11. 15. - 8. S. Joan. Chrys. in Matt. hom. 51 n. 4 nov. edit. - 9. Ps CXLII, 1.

    Don Benoît Vincens (Dom Joseph-Alexis-Benoît, O.S.B.), Conférences monastiques, Tome IV (Pour le dimanche de la Trinité), Librairie de Perisse Frères, Lyon / Paris, 1842.

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  • Lundi 20 juillet 2015

    St Jérôme Emilien, religieux, fondateur des Somasques
  • Angélus de ce dimanche 19 juillet 2015

    Le Pape François est revenu, lors de la prière de l’Angélus de ce dimanche, sur son récent voyage en Amérique Latine, qu'il qualifié de « don ». Un continent qui a de « grandes potentialités » mais qui connait de nombreuses difficultés.

    « Vous êtes courageux » a-t-il tout d’abord lancé dans un sourire aux nombreux fidèles rassemblés place Saint-Pierre sous une chaleur torride.

    Le Saint-Père s’est ensuite attardé sur l’Évangile de ce dimanche qui propose une « image de Jésus d’une intensité singulière en “photographiant”, pour ainsi dire, ses yeux et en recueillant les sentiments de son Cœur ». Cette photographie suggestive peut se résumer en trois verbes : « Voir, éprouver de la compassion, et enseigner, ce que nous pouvons appeler, indique le Pape, les trois verbes du Bon Pasteur ». Les deux premiers, souligne-t-il, « sont associés à l’attitude de Jésus ». « Son regard n’est pas celui d’un sociologue ou d’un photoreporter, parce qu’il regarde avec les yeux du cœur ».

    « Ces deux verbes, voir et éprouver de la compassion, présente Jésus comme un Bon Pasteur ». Et, précise le Saint-Père, « j’ai demandé au Seigneur que ce soit cet esprit de Jésus Bon Pasteur qui m’accompagne lors de mon voyage apostolique en Equateur, Bolivie et Paraguay ». Le Pape a alors remercié les peuples de ces trois pays visités pour « leur accueil chaleureux et leur enthousiasme » mais aussi les autorités ainsi que les évêques, religieux et personnes consacrées.

    Le Saint-Père a loué le Seigneur pour « les merveilles » opérées sur ces terres, « la foi qui a animé et qui anime sa vie et sa culture ». Après avoir passé huit jours sur le continent latino-américain et être allé à la rencontre de nombreuses réalités, pleines d’espérance mais également parfois très difficiles, le Pape évoque « de grandes potentialités humaines et spirituelles », de « profondes valeurs chrétiennes enracinées » mais il a rappelé dans le même temps que le continent « connait aussi de graves problèmes sociaux et économiques ».

    Pour contribuer à leur résolution l’Église « est engagée à mobiliser les forces spirituelles et morales de ses communautés, en collaborant avec tous les acteurs de la société ». Le Saint-Père conclut en invitant à  « développer la diffusion de la Parole de Dieu afin que la religiosité remarquable de ces populations puissent toujours être un témoignage fidèle de l’Évangile ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Arvo Pärt : Credo

    Jõhvi Concert Hall opening - Dir. Tõnu Kaljuste (2005)

  • Méditation : Toujours prier avant d'agir

    « Se représenter saint Vincent de Paul entouré de pauvres et d'enfants, portant en ses bras un petit nouveau-né, l'enveloppant et le pressant sur son sein avec une tendresse de mère.

    Dilatez mon cœur, mon Dieu, dans votre amour et dans l'amour du prochain. Heureux l'homme qui compatit aux maux de ses frères et qui les soulage : il ne sera pas ébranlé dans l'éternité. (Ps CXI, 5, 6)

    Je me plains de n'avoir ni forces, ni temps, ni ressources pour les œuvres de zèle et de bienfaisance : est-ce que je prie ? est-ce que je puise dans la vie intérieure et l'oraison la charité qui ne connaît pas de frontières ? cette charité qui crie au fond de moi-même : "Fais du bien toujours, du bien partout, du bien à tous. Donne ce qui t'appartient, donne ce que tu ne dois pas ; on t'a pris, donne encore, couvre l'injure par le bienfait... ainsi le veut l'amour. Donne pour obéir à Dieu et secourir le besoin de l'homme ; que l'universalité dans le bien soit ton rêve et ton ambition." (Père Félix) - J'entendrai ce langage de l'Esprit-Saint à l'âme chrétienne, je m'identifierai avec Lui dans la prière ; Il nourrit, Il alimente le zèle, Il rend vif et ardent. Plus on aime Dieu dans l'oraison, plus on aime le prochain dans l'action. »

    Jésus-Christ médité et contemplé tous les jours de l'année, T. IV, Saint Vincent de Paul (Préludes et 1er Point), Imp. de la Société St-Augustin, Desclée, De Brouwer et Cie, Lille, 1888.

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  • Dimanche 19 juillet 2015

    Huitième Dimanche après la Pentecôte

     Commentaire de l'Evangile du dimanche


    (16ème dimanche du Temps Ordinaire)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Zoltán Kodály (1882-1967) : Ave Maria

    Insieme Vocale Vox Cordis - Dir. Eugenio Dalla Noce

  • Méditation : l'intercession de Marie

    « Quand Marie écoute, c'est toujours Dieu qui répond. Même quand la prière est imparfaite. Car c'est vrai, parfois, nous ne savons pas très bien quoi demander. Mais quand la prière est imparfaite, Marie rectifie. Elle aide à ajuster la demande à la volonté de Dieu. Saint Louis Grignion de Montfort a une très belle parabole pour nous le faire comprendre. Il donne l'exemple d'un roi qui visite sa bonne ville. Pendant que le cortège du roi, avec toute sa suite, tous ses courtisans, entre dans la ville, voilà un paysan, très humble, qui voudrait, lui aussi, offrir les plus beaux produits de son jardin au roi. Or, devant les cadeaux splendides que les bourgeois de la bonne ville offrent au roi, il a un peu honte, il se sent un peu ridicule avec ses fruits et ses légumes. Mais, dit Saint Grignion de Montfort, la reine a vu l'ennui du paysan. Elle a vu qu'il était dans une situation un peu difficile. Alors, c'est elle qui va voir ce paysan. Elle prend tous les fruits et les légumes qu'il a apportés dans un panier et elle les dispose sur un plateau d'or, avec des rubans, avec des fleurs. Quelque chose qui prend tout de suite une autre allure. Puis c'est la reine elle-même qui offre au roi ce que le paysan voulait lui offrir. Et le roi, avec un grand sourire, reçoit ce que lui offre ainsi le paysan de son royaume.
    Voilà bien ce que Marie accomplit, chaque fois que nous prions et que nous prions avec elle. Parfois, nous ne savons pas quoi demander. Il y a certaines demandes - j'en rencontre parfois - qui, si le Seigneur les exauçaient, seraient un grand malheur pour la personne, ou pour la famille. Mais la personne ne le sait pas. Le demande peut être imparfaite. Aussi Marie vient-elle à notre aide pour que notre prière, chacune de nos prières, reste agréable aux yeux de Dieu. »

    Père Raymond Halter (1925-1998), Le disciple la prit chez lui, La Consécration à Marie (Deuxième Partie, ch.9), F.X. de Guibert, Paris, 1992.

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  • Samedi 18 juillet 2015

    St Camille de Lellis, religieux, fondateur des Serviteurs des malades
  • Congrégation pour la Cause des Saints : Promulgation de Décrets, 8 nouveaux Vénérables

    A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs aux vertus héroïques :

    du Serviteur de Dieu Andreij Szeptyckyj (au siècle : Roman Alexander Maria, 1865-1944), religieux de l'Ordre de St Basile, métropolite de l’Église grecque-catholique ukrainienne ;

    du Serviteur de Dieu Giuseppe Carraro (1899-1980), évêque de Vérone (Italie) ;

    du Serviteur de Dieu Agostino Ramírez Barba (1881-1967), prêtre séculier mexicain, fondateur de la Congrégation des Soeurs Servantes du Seigneur de la Miséricorde ;

    du Serviteur de Dieu Simpliciano della Natività (au siècle : Aniello Francesco Saverio Maresca, 1827-1898), prêtre et religieux italien, fondateur de la Congrégation des Soeurs Franciscaines des Sacrés Coeurs.

    de la Servante de Dieu María del Refugio Aguilar y Torres (1866-1937), laïque mexicaine, veuve, fondatrice de la Congrégation des Soeurs Mercédaires du Saint Sacrement.

    de la Servante de Dieu Marie-Thérèse Dupouy Bordes (1873-1953), religieuse française de la Société du Sacré-Coeur de Jésus, fondatrice de la Congrégation des Missionaires des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie (née en France à Saint Pierre d’Irube, à quelques km de Bayonne, et morte en Espagne à San Sebastián).

    de la Servante de Dieu Elisa Miceli (1904-1976), laïque italienne, fondatrice de l'Institut des Soeurs Catéchistes Rurales du Sacré-Coeur.

    de la Servante de Dieu Isabella Méndez Herrero (en religion : Isabella di Maria Immacolata, 1924-1953), religieuse espagnole de la Congrégation des Servantes de St Joseph.

    Sources : Vatican Information Service - Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Pietro Mascagni (1863-1945) : Messa di Gloria - "Kyrie"

    Chorale Pietro Mascagni di Livorno, Chorale Domenico Savio di Livorno - Dir. Giorgio Maroni
    Francesco Cannizzaro, orgue - Paolo Morelli, baryton - Carlo Messeri, ténor

  • Méditation : le silence intérieur

    « On appelle silence intérieur de l'âme un état de présence à Dieu et de calme des passions dans la liberté de toute attache désordonnée et consentie à toi-même et à ce qui te détournerait de Dieu.
    Le silence t'est toujours nécessaire. Tu dois t'efforcer de l'établir en toi en permanence et le porter partout : au travail, dans la rue, dans tes rapports avec les hommes. Qui porte en soi un silence intérieur peut prier partout, fût-ce dans le bruit des machines ou au milieu des conversations.
    Le silence extérieur, l'abstention de paroles pour t'isoler, te séparer, peut être la meilleure ou la pire chose. Ce silence est mauvais s'il est la conséquence de ton tempérament renfermé, s'il satisfait un besoin égoïste de repos, s'il est prétexte d'un manque d'effort pour vaincre ton individualisme, s'il cache une bouderie, ou une rancune, s'il est dissimulation ou manque de franchise, s'il arrête sur tes lèvres une parole de pardon, s'il laisse en détresse ton frère qui aurait besoin d'être aidé.
    Le silence est bon lorsqu'il est recherché comme une condition d'une détente nécessaire pour permettre un travail intellectuel ou la réflexion lorsque c'est le moment de s'y livrer, pour rétablir à l'intérieur d'une âme toute envahie par mille choses le vrai silence intérieur.
    Le silence est par-dessus tout excellent lorsqu'il est recherché pour prier Dieu.
    Aucune règle ne saurait prévoir pour toi, à l'avance, les moments les plus opportuns pour te taire ou parler, prendre contact ou te retirer loin de tes frères. Tu restes seul juge en définitive de tes propres intentions.
    ... Cherche donc la solution beaucoup moins dans une réglementation extérieure que dans une exigence de charité et d'esprit de prière constamment remise en question. »

    René Voillaume (1905-2003), Règle de Vie des Petits Frères de Jésus (*), p. 83.

    (*) René Voillaume a fondé la Congrégation des Petits Frères de Jésus en 1933, puis celle des Petites Sœurs de l'Évangile en 1963, dont la spiritualité s'inspire du Bx Charles de Foucauld. Il a fondé en 1952 avec Marguerite Poncet la Fraternité Jésus Caritas, Institut séculier féminin présent aujourd'hui dans les cinq continents.

    René Voillaume,silence

    The golden lagoon, par (c) Maurizio Fecchio - Copyright © Maurizio51
    Photo reproduite avec la sympathique autorisation de son auteur
    Les magnifiques albums de Maurizio Fecchio sont en ligne sur Flickr et sur sa page Facebook.

  • Vendredi 17 juillet 2015

    Mémoire de St Alexis, pèlerin

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (36ème semaine)

    La Neuvaine,Neuf mois,prière,France,Méditation,abbé,Eric Iborra

    36e semaine - Méditation de Dom Olive

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Franz Schubert : Sonate Arpeggione D. 821 - I. Allegro moderato

    Shuku Iwasaki, piano - Bruno Giuranna, alto

  • Méditation : De la modération des paroles

    « Nous ne pouvons nous appliquer aussitôt à la pureté du cœur. Il faut auparavant nous employer à purifier nos lèvres... Vous me direz sans doute : il est bien rare de voir quelqu'un qui sache modérer ses paroles. Apprenez par là combien la perfection est rare ici-bas, puisqu'il est déjà si peu commun de rencontrer quelqu'un qui ait parcouru cette première étape. Qui pourrait, en effet, compter les innombrables souillures que l'on contracte par ce petit membre du corps qui est la langue... Si les hommes doivent rendre compte au Jugement de toutes les paroles oiseuses auxquelles ils sont abandonnés, avec quelle rigueur ne seront-ils point jugés pour un mensonge ou pour une parole méchante ou injurieuse, vaine ou déshonnête, pour une flatterie honteuse ou pour une médisance ? »

    St Bernard, Dix-septième Sermon (De la triple garde de la main, de la langue et du cœur, 2), in "Jesus Caritas", Bulletin Fraternité Charles de Foucauld n°98, 2e Trimestre 1955.

    Cf. texte intégral dans les Œuvres complètes de Saint Bernard, Tome III, à l'Abbaye Saint-Benoît de Port-Valais.

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