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  • Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) : Les Hébrides, Ouverture, Op. 26

    London Symphony Orchestra - Dir. Claudio Abbado

    Les amateurs pourront comparer l'interprétation de Claudio Abbado avec celle d'Otto Klemperer, très différente (plus ample, plus sonore), dirigeant l'Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, dans la version ci-dessous, enregistrée le 23 mai 1969 à Munich :

  • Méditation : Notre conversion quotidienne

    « Pour entrer dans cette conversion, il faut tout d'abord voir que nous avons besoin d'une conversion. Nous pouvons bien sûr nous convertir en nous référant à la loi, à coups d'« examens de conscience ». Mais c'est davantage à coups d'« examens de confiance » - selon le merveilleux lapsus d'un enfant - que notre conversion gagnera en profondeur et en fécondité. En effet, le péché aveugle fatalement le pécheur qui vient de le commettre. C'est pourquoi seul l'Esprit Saint, qui est hors péché, permet d'en voir clairement la malice et la peine imposées au Bon Dieu. Cette prise de conscience de notre péché, première étape de la conversion, commence donc par un regard de confiance porté sur Notre-Seigneur crucifié. Saint Augustin s'étonne dans un sermon que le bon larron, pourtant brigand, ait mieux compris la Bible que les docteurs de la loi et ait reconnu si rapidement le Sauveur à travers la figure de Jésus. L'évêque d'Hippone lui prête cette réponse magnifique : « Non, je n'avais pas étudié les Écritures, mais Jésus m'a regardé sur la croix et, dans son regard, j'ai tout compris ! » Pour nous convertir, pour préparer nos confessions, lieu par excellence du retournement, ne méprisons pas la loi, l'examen de conscience, mais portons longuement, comme le bon larron, notre regard sur le Crucifié afin de nous laisser aimer par lui. Il ne manquera pas d'envoyer l'Esprit qui jaillit de son côté ouvert, seul habilité à faire la vérité en matière de péché. Voir notre péché, oui, mais pour mieux nous en émouvoir ! On peut en effet reconnaître son péché de manière très distanciée, cela n'aura guère d'impact sur notre conversion. L'important est d'entrer en soi-même jusqu'à en avoir le cœur broyé, peiné d'avoir blessé Jésus. Seul le Cœur douloureux du Christ peut susciter en nous une telle brisure salutaire du cœur : « Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé. Tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé » (Ps 50, 19, trad. liturgique). »

    P. Joël Guibert, Rendre amour pour amour - Une spiritualité du Cœur de Jésus (Deuxième Partie, chap.IV. La réparation), Pierre Téqui éditeur, Paris, 2015.

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  • Lundi 31 août 2015

    St Raymond Nonnat, religieux

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    St Raymond Nonnat, par Francisco de Zurbarán (1598–1664)

  • Angelus de ce dimanche 30 août 2015

    Ce dimanche 30 août, lors de l’Angélus, le Pape a appelé les chrétiens à la conversion et prié le Seigneur pour qu’il donne à chacun « un cœur pur, libre de toute hypocrisie, afin que nous puissions être capables de vivre selon l’esprit de la loi et atteindre son but, l’amour ».

    Le précepte des hommes, « leurs diktats » appliqués « scrupuleusement et présentés comme l’expression d’une authentique religiosité », ne doivent jamais prendre la place du commandement de Dieu. Aux pharisiens et aux scribes, protagonistes de l’Evangile de ce dimanche, qui critiquaient les disciples car ils ne suivaient pas les règles des anciens et ne se lavaient pas les mains avant le repas, Jésus répond de manière « prophétique » : eux aussi laissent de côté le commandement de Dieu, pour s’attacher à la tradition des hommes.

    « Observer de l’extérieur la loi n’est pas suffisant pour être de bons chrétiens ». Jésus les met en garde et nous met en garde, car « il existe pour nous aussi le risque de se considérer en règle ou meilleur que les autres parce que nous nous contentons de suivre les règles, les usages, même si on aime pas notre prochain, qu’on est dur de cœur et orgueilleux ». Or, précise le Pape, observer « littéralement » les préceptes est « stérile » si notre cœur ne change pas et si cela ne se traduit pas par des gestes concrets : s’ouvrir à Dieu et à sa Parole dans la prière, rechercher la justice et la paix, secourir les pauvres, les faibles et les opprimés.

    « Dans nos communautés, nos paroisses et nos quartiers, tous, nous savons combien ces personnes qui se disent catholiques et vont à la messe mais délaissent leur famille ou parlent mal des autres, font mal à l’Eglise et apportent le scandale. C’est ce que Jésus condamne parce que c’est un contre-témoignage chrétien ».

    Reprenant son commentaire de l’Evangile, le Pape revient sur la réponse du Christ aux pharisiens et aux scribes. Jésus affirme que « rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » (V.15). Il souligne « la primauté du cœur ». Il précise : « Ce ne sont pas les choses extérieures qui font de nous des saints, mais c’est le cœur qui exprime nos intentions, nos choix et nos désirs de faire tout par amour de Dieu ». Parce que la frontière entre le mal et le bien se définit en nous, dans notre conscience, le Pape appelle à une purification et une conversion des cœurs. « Sans un cœur purifié, nous n’aurons jamais les mains vraiment propres et nos lèvres ne prononceront jamais des paroles sincères d’amour de miséricorde et de pardon ».

    Le Pape invite les chrétiens à renoncer à une double vie bâtie sur l’hypocrisie. Il demande au Seigneur de « nous donner un cœur pur, libre de toute hypocrisie, afin que nous puissions être capables de vivre selon l’esprit de la loi et atteindre son but, l’amour ».

    Source : Radio Vatican.

    Le drame des migrants et le martyr des chrétiens d’Orient au cœur des pensées du Pape François

    Après la prière de l’Angélus, le Saint-Père est revenu sur ces deux dossiers en rappelant tout d’abord que samedi avait eu lieu à Harissa au Liban la béatification de « l’évêque syro-catholique Flavien Michel Melki, martyr ». Il en a profité pour faire le parallèle entre les massacres commis par les Ottomans il y a un siècle, et les persécutions dont sont victimes les chrétiens aujourd’hui, au Proche-Orient et dans d’autres régions du monde. Le nouveau bienheureux, « dans le contexte d’une terrible persécution contre les chrétiens, fut le défenseur infatigable des droits de son peuple, exhortant tout le monde à rester solides dans la foi ».

    Le Pape François a souhaité ainsi que la béatification « de cet évêque martyr console » les chrétiens d’Orient, « leur donne courage et espoir ». « Il y a plus de martyrs aujourd’hui que dans les premiers siècles » a-t-il regretté. « Mais qu’elle stimule aussi les législateurs et les gouvernants pour que la liberté religieuse soit partout assurée et qu’elle stimule la communauté internationale pour qu’elle mette fin aux violences et aux abus ».

    Le ton grave et visiblement affecté, le Pape a évoqué une autre tragédie, celles des migrants « qui ont perdu la vie dans leur terrible voyage ». « Prions en silence pour tous les migrants qui souffrent et pour tous ceux qui ont perdu la vie » a-t-il lancé à la foule avant de se recueillir en prière quelques instants. Le Pape a exprimé sa proximité au cardinal Schönborn, archevêque de Vienne, présent à Rome ce dimanche, et à toute l’Eglise d’Autriche, au sujet des soixante-et-onze victimes, dont quatre enfants, trouvées morts dans un camion cette semaine sur l’autoroute reliant Vienne à Budapest.

    Le Pape François a exhorté tout le monde « à coopérer avec efficacité pour empêcher ces crimes qui offensent l’entière famille humaine ». « Confions chacune des victimes à la miséricorde de Dieu ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • John Taverner (v.1490-1545) : Missa Gloria tibi Trinitas

    (Précédée du Cantus Firmus et d'un Kyrie)
    Choir Of Christ Church Cathedral, Oxford

  • Méditation : La seule vraie richesse

    « Cherchez donc d'abord le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par surcroît. Ce qu'il nous est permis, ce qu'il nous est même ordonné de rechercher avec ardeur, ce qui doit être l'objet de notre sollicitude la plus active, de nos désirs les plus vifs, de nos travaux les plus empressés, ce sont les biens célestes. Ce sont ceux-là qui forment notre richesse véritable, tous les autres ne sont que des biens imaginaires ; notre richesse assurée, Dieu ne la refuse jamais à l'ardeur de notre poursuite ; notre richesse impérissable, elle ne mourra pas même avec nous ; et quand nous serons dépouillés de tout le reste, ce sera alors qu'elle commencera à faire notre bonheur suprême. Déplorable interversion de morale et d'intérêt ! Tout de feu pour acquérir les biens de la terre, nous sommes tout de glace pour obtenir ceux du ciel. Nous recherchons avec activité, et dans une agitation continuelle, ce qui doit nous perdre ; et ce qui seul pourrait nous rendre infiniment et éternellement heureux, loin d'être l'objet de nos travaux, l'est à peine de nos désirs, et l'est rarement de nos pensées. Sortons de ce funeste égarement. Occupons-nous de ce qui seul est digne de nous occuper, du royaume de Dieu et de sa justice ; du royaume de Dieu qui est notre terme ; de la justice de Dieu qui en est la route ; du royaume où nous serons couronnés ; de la justice par laquelle nous y parvenons. Travaillons maintenant à acquérir la justice, pour arriver un jour au royaume. Dieu soutiendra nos efforts, et nous accordera, selon sa promesse, la grâce dans ce monde, et la gloire dans l'autre (1). »

    1. Gratiam, et gloriam dabit Dominus. Ps LXXIII, 12.

    C.G. de La Luzerne, Explication des Évangiles des Dimanches, Tome III (Évangile du quatorzième dimanche après la Pentecôte), Cinquième édition, Paris, Méquignon Junior, 1829.

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  • Dimanche 30 août 2015

    Quatorzième Dimanche après la Pentecôte

    (22ème dimanche du Temps Ordinaire)

  • Prière pour le Bienheureux Mgr Flavien Michel Melki

    Rappel : Mgr Flavien Michel Melki est béatifié aujourd'hui au Couvent patriarcal de Notre-Dame de la Libération à Harissa (Liban)

    Prière pour le Bienheureux Mgr Flavien Michel Melki
    Évêque de Jaziret-Ibn-Omar (Turquie)
    Martyr de la foi (1858-1915)

    « Seigneur Jésus,
    Toi qui as révélé à ton serviteur le Bienheureux Flavien Michel MELKI, la foi de l’Église, à laquelle il s’est attaché sans réserve,
    Toi qui lui as inspiré le courage d’annoncer, sans relâche, la Bonne Nouvelle de l’Évangile aux chrétiens du Sud-Est de la Turquie,
    Toi qui l’as soutenu dans les persécutions et les épreuves, pour l’unité de l’Église Syriaque.
    Nous te demandons, Seigneur Jésus, d’agréer la prière de ceux et celles qui t’invoquent au nom de ton Serviteur, l’évêque Michel, mort pour Ton Amour.
    Accorde aux chrétiens d’Orient, la grâce de s’unir dans la Foi et de former un jour, comme Tu l’as voulu : « Un seul troupeau, sous la houlette d’un seul pasteur ».
    Confirme-les dans l’unité et la charité.
    Soutiens-les, Seigneur, dans les épreuves de la vie.
    Rends-les fidèles à ton Nom, à ton Évangile, et à ton Église, à l’exemple de notre Bienheureux qui proclamait : « Je verse mon sang pour mes brebis »,
    Pour la gloire de ton Saint Nom, dans l’unité du Père et l’Esprit-Saint.
    Amen. »

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    - La béatification de Mgr Melki, un signe d'espérance pour les chrétiens d'Orient
    - La béatification de Mgr Melki, une fierté pour la communauté syriaque catholique

    Sources : Oeuvre d'Orient - Leonardo Melki (29/08/2015).

  • Cristóbal de Morales (1500-1553) : Salve Regina à 6 voix

    Chœur du Cours de chant choral "Felipe II y los Tudor" - Dir. Rupert Damerell
    (Cathédrale d'Avila, le 4 août 2012)

  • Méditation : Le très doux nom de Marie

    « Cette Mère admirable a bien voulu révéler elle-même à sainte Brigitte, comme elle l’assure dans ses Révélations, que les Anges se réjouissent en entendant son Nom, que les Démons tremblent et s’enfuient, que les âmes qui sont dans le Purgatoire en reçoivent du soulagement, et que les Anges Gardiens redoublent leurs soins. Cela se doit entendre quand il est bien invoqué. Ô nom précieux ! ô nom sacré ! ô nom aimable ! nom admirable ! nom de douceur ! de consolation et de paix ! nom de protection ! je désire vous révérer tous les jours de ma vie : servez-moi toujours de refuge et d’asile, particulièrement à l’heure de ma mort. Ô mon bon Ange, esprit céleste, au milieu de tous les soins assidus que vous prenez de tout ce qui me regarde avec des bontés inexplicables, redoublez ces soins pour me donner de plus en plus de la vénération et de l’amour pour le très doux nom de Marie, pour la gloire du divin nom de Jésus, par lequel et dans lequel le nom de Marie est grand au ciel et en la terre ; le tout se terminant à la très adorable Trinité, qui est la fin de toutes choses. »

    Vénérable Henri Marie Boudon (1624-1702), La Dévotion à l’Immaculée Mère de Dieu, Livre III, Pratique V : Honorer la très sainte Vierge par différents exercices de piété, A Paris, Chez Thomas Herissant, 1744.

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  • Samedi 29 août 2015

    Martyre de St Jean-Baptiste

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    A (re)lire, sur la décollation de St Jean Baptiste :
    - les sermons de St Augustin proposés les 4 août 2012 (Sermon CCCVII, 1-2), 29 août 2012 (Sermon CCCVII, 2-5) et 8 février 2013 (Sermon CCCVIII, 1-5)
    - le sermon de St Bernard proposé le 29 août 2014
    - et celui de St Bède le Vénérable (Homélie 23) proposé le 29 août 2013.

     Mémoire de St Hermès, martyr

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Morning Prayer

    Chants Orthodoxes Russes - Odessa (2010)
    Moines du Séminaire d'Odessa - Mikhailo Davydov, prêtre célébrant

  • Méditation : La prière, pieux mouvement du coeur

    « Il est bon et salutaire de prier longtemps quand on le peut, c'est-à-dire quand on n'en est pas empêché par d'autres bonnes œuvres et des devoirs essentiels ; du reste l'accomplissement de ces devoirs doit être, par notre désir, comme une prière continuelle. Prier longtemps, ce n'est pas comme quelques-uns le pensent, prier avec beaucoup de paroles : un long discours n'est pas un long amour. Il est écrit que Notre-Seigneur passait la nuit entière en prières, et qu'il priait longtemps (1). Il a voulu nous donner un exemple, en priant pour nous dans le temps, lui qui, avec son Père, exauce éternellement nos prières...
    S'il ne faut pas fatiguer son attention quand on voit qu'on ne peut la soutenir, il ne faut pas non plus l'interrompre trop tôt quand elle peut durer encore. Tant que dure cette vive et sainte ferveur de notre cœur, écartez de votre oraison les nombreuses paroles, mais priez beaucoup, priez longtemps. Beaucoup parler en priant, c'est faire une chose nécessaire avec des paroles inutiles. Prier beaucoup, c'est frapper longtemps à la porte de celui qu'on implore avec un pieux mouvement de notre cœur. La prière consiste plus dans des gémissements et dans des larmes que dans des paroles et des discours. Dieu met nos larmes en sa présence, et nos gémissements ne sont pas ignorés de celui qui a tout créé par sa Parole et qui n'a que faire des paroles humaines. Les mots nous sont nécessaires pour fixer notre attention sur ce que nous demandons, mais non pour faire connaître à Dieu nos besoins ou pour le fléchir. »

    1. Luc III, 12 ; XXII, 43.

    St Augustin (345-430), extrait de la Lettre CXXX à Proba (19-21), in "Élévations Prières et Pensées", Trad. Cl. Peyroux, Paris, J. de Gigord, 1918.
    Texte intégral (Traduction M. Poujoulat, in Œuvres complètes, Bar-Le-Duc, 1864)

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  • Vendredi 28 août 2015

    St Augustin, évêque et docteur de l'Eglise, patron de l'Afrique

    Catéchèse de Benoît XVI sur St Augustin (Audience générale du 25 août 2010)

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    Claudio Coello (1642-1693) : Le triomphe de Saint Augustin (1664), Musée du Prado, Madrid

    Mémoire de St Hermès, martyr

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Syrie : Visite de Mgr Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon

    Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, a entamé sa visite de deux jours dans l'éparchie de Homs, avec laquelle il s'apprête à jumeler son diocèse. C’est la première fois depuis le début de la guerre qu’un évêque français se rend auprès des chrétiens de Syrie, annonce le quotidien libanais L'Orient-Le Jour ce jeudi 27 août.

    « Je suis venu ici pour vous dire face à face notre volonté et notre désir de communion spirituelle à vos souffrances », a dit Mgr Rey devant la cathédrale de Yabroud, petite ville de 60 000 habitants attaquée par des groupes terroristes en 2013.

    « Vous êtes placés au pied de la croix du Christ, et c'est là où se vérifie la foi la plus authentique. Votre fidélité dans la foi, à travers l'épreuve, nous encourage, nous réveille et nous fortifie », a poursuivi Mgr Rey, auteur de l’initiative qui fit sonner, le 15 août dernier à travers la France, les cloches des églises, appelant les fidèles à prier pour les chrétiens d'Orient.

    « Sa présence est un véritable réconfort parce que l'on se sent parfois abandonné. Il faut du courage pour venir jusqu'à nous », a dit une jeune mère de quatre enfants obligée de fuir sa maison pendant un an en raison de la présence des djihadistes dans le quartier. « Nous sommes rentrés, nous avons reconstruit notre maison et nous avons besoin de ce message de soutien et de paix pour continuer à espérer pour la Syrie », a-t-elle ajouté.

    L’évêque français a promis une « prière fervente », mais il a également promis une aide matérielle. « Nous allons transmettre votre message, faire connaître aux Français votre souffrance, mais nous allons également vous aider concrètement », a-t-il dit. « Nous avons déjà accueilli des familles venues d'Irak ou de Syrie, mais nous voulons aider celles qui ont l'immense courage de rester sur place », a ajouté Mgr Rey.

    L’évêque français a rencontré le patriarche grec-melkite catholique Grégoire III Laham à Maaloula, petit village majoritairement chrétien attaqué par des terroristes en septembre 2013. « Nous constatons dans ces églises de Maaloula le mystère de l'iniquité dont parle saint Paul, a dit le patriarche. Avec votre présence, nous touchons au mystère de la Résurrection. Merci de nous aider à reconstruire les églises de pierre, mais merci surtout d'être le signe de l'existence de l'Église de chair, au cœur de la souffrance. »

    Durant ce voyage, Mgr Rey a eu l'occasion de remercier les bénévoles de l'association française SOS Chrétiens d'Orient qui l'avaient aidé dans la préparation de sa visite, et qui aident à la reconstruction d'églises, d'écoles et de maisons depuis deux ans dans le pays.

    Sources : L'Orient-Le Jour - Zenit.org - © Innovative Media Inc. (27 août 2015)

  • Ottorino Respighi (1879-1936) : Adagio avec variations pour violoncelle et orchestre

    Yuri Khatuevich Temirkanov - Misha Maisky, violoncelle

  • Méditation : « Que fais-tu de ta vie ? »

    « Telle est la première règle de ceux qui agissent :
    crois en Dieu
    comme si tout le cours des choses dépendait de toi,
    en rien de Dieu.
    Cependant mets tout en œuvre en elles,
    comme si rien ne devait être fait par toi,
    et tout de Dieu seul. » (*)

    Maxime extraite des Scintillae Ignatianae (1705) de Gábor Hevenesi (1656-1715), jésuite hongrois.


    « « Qu'as-tu fait de ta vie ? » voilà ce que Dieu me demandera. « Que fais-tu de ta vie ? » voilà ce qu'à toute heure me demande ma conscience. La question se pose aussi dans les termes suivants : « Ta vie est-elle manquée ? ou bien ta vie est-elle réussie ? » et non point suivant les jugements du monde, mais suivant les jugements de Dieu. Or, aux yeux de Dieu, est manquée toute vie qui se traîne dans la souillure, toute vie qui ne progresse pas dans le bien, toute vie qui ne porte aucun fruit de salut pour les autres ; est réussie, au contraire, toute vie qui a lutté pour se déprendre de la fange, toute vie qui s'est élevée vers plus de dignité par le travail moral, toute vie qui s'est dépensée et s'est rendue utile par le dévouement. Qui ne gémirait d'avoir manqué sa vie ? Qui n'ambitionnerait de réussir sa vie devant sa conscience et devant Dieu ?
    Or l'expérience journalière montre que le succès ou l'échec de la vie dépend moins de la grâce de Dieu qui est donnée à tous dans la mesure qui convient, que de la volonté, qui existe chez quelques-uns et qui manque chez le plus grand nombre.
    En effet, si je considère les hommes dont la vie a réussi au sens le plus chrétien du mot, qui ont fait de leur vie quelque chose de pur, de noble et d'utile, je découvre sans peine chez eux tous les éléments de la volonté : ils ont de bonne heure résolu d'être bons, et ils en ont pris les moyens. Ils ne se sont pas laissés gouverner par les circonstances ; mais ils ont adapté les circonstances à la réalisation de leur plan de vie. Ils n'ont pas été sans passion ; mais ils ont triomphé de leurs passions. La tentation s'est rencontrée sur leur chemin ; mais ils ont vaincu la tentation. Ils ne pouvaient pas, sans travail, se créer une carrière ; ils ont accepté et vaillamment porté le labeur. Quand ils se sont sentis inférieurs à leur tâche, ils ont invoqué le Dieu qui soutient les mains débiles. Ils ont été des hommes décidés, agissants, persévérants : leur volonté leur a valu le succès.
    Si, au contraire, j'observe quels sont les hommes dont la vie a échoué, dont l'existence a été sans honneur ou sans portée, sans joie et sans fruit, basse ou banale et stérile, il est évident que ce n'est pas la grâce de Dieu qui leur a fait défaut, mais la volonté qui leur a manqué. Ou bien ils n'ont jamais su vouloir ; ou bien, s'ils ont eu de bons mouvements, ils ne les ont pas suivis ou n'y ont pas persévéré. Les uns, timides ou lâches, n'ont jamais osé regarder en face les difficultés et se sont couchés devant toute barrière à franchir. D'autres, violents ou impressionnables par nature, n'ont jamais dompté leurs emportements ou leurs susceptibilités, et ont été perdus par les dispositions même qui pouvaient les sauver. D'autres enfin, ternes, apathiques, au lieu de secouer la langueur de leur tempérament, se sont endormis dans une paresseuse inertie. Tous ont été sollicités au bien par la grâce de Dieu ; mais cette grâce exigeait d'eux des efforts de volonté ; faute de volonté, leur vie s'est dévoyée ou annihilée. »

    J. Guibert, Retraite spirituelle, Douzième méditation (II), Paris, Librairie Vve Ch. Poussielgue, 1909.

    (*) : Maxime souvent déformée en "Agis comme si tout dépendait de toi, prie comme si tout dépendait de Dieu" et faussement attribuée à St Ignace de Loyola, y compris par Pedro de Ribadeneira, in "La vie de saint Ignace de Loyola" (Cf. Angélus de Benoît XVI du Dimanche 17 juin 2012).

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  • Jeudi 27 août 2015

    Mémoire de St Joseph Calasanz, religieux, fondateur des Frères des écoles Pies

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    Au nouveau calendrier : Mémoire de Ste Monique
     
    « Ô Dieu, qui avez eu pitié des larmes de Sainte Monique et qui avez accordé à ses ardentes prières non seulement la conversion de son fils, mais son éclatante Sainteté, faites que nous Vous implorions pour nos enfants avec tant de foi et d'humilité que nous obtenions comme elle leur salut et notre propre sanctification. Nous Vous en prions par Notre Seigneur Jésus-Christ. »
    (Prière finale des litanies)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Livres : Une BD pour aider le Népal

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    A la suite du séisme ayant frappé le Népal au printemps dernier, les éditions Place du Sablon publient un album de BD afin d’aider à la reconstruction du pays. L’album, intitulé « 25 avril 2015, Népal » est en vente à partir de ce jour. Il a vu le jour à l’initiative de l’auteur belge André Taymans et de son éditeur Pierre Paquet, et rassemble des illustrations et des planches de BD réalisées par des dessinateurs et scénaristes du monde entier.  Une cinquantaine d’auteurs de BD ont répondu à l’appel comme François Walthéry (Natacha), Emmanuel Lepage (Muchacho), Jacques Terpant (Pirates), Cosey (Jonathan) ou Marc Hardy (Pierre Tombal).

    Ce beau livre de 56 pages est vendu 25 euros, et l’intégralité des bénéfices sera reversée à la Croix-Rouge.

    Source : P.G. / InfoCatho.be.

  • Appel du Pape François à prier, le 1er septembre, pour la sauvegarde de la Création

    Le Pape François invite tous les catholiques à prier pour la planète mardi prochain, 1er septembre, à l’occasion de la première Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création. Cette Journée, il l’a lui-même instituée le 6 août, rejoignant ainsi une pratique des Églises orthodoxes lancée par le Patriarche œcuménique Démétrios en 1989. Le Saint-Père a lancé un appel ce mercredi à l’occasion de l’audience générale.

    « En communion de prière avec nos frères orthodoxes et avec toutes les personnes de bonne volonté, nous voulons contribuer à trouver une solution à la crise écologique qui tenaille actuellement l’humanité, a déclaré le Pape François. Dans le monde entier, les différentes réalités ecclésiales locales ont programmé des initiatives de prière et de réflexion, pour que cette Journée soit un moment fort et qu’elle encourage l’adoption de styles de vie cohérents. »

    Mardi à 17h, le Pape François présidera dans la Basilique Saint-Pierre une Liturgie de la Parole à laquelle sont invités les membres de la Curie, les romains, les pèlerins et tous ceux qui le désirent.

    En France, la Conférence des Évêques a mis en ligne des propositions permettant aux paroisses et communautés de célébrer la Journée du 1er septembre ainsi que le dimanche de la Création, propre à l’Église en France, qui lui a été fixé au 4 octobre, jour de la saint François d’Assise. Temps de prière en famille ou avec des amis, pour des chants et de lectures bibliques, sont proposés ainsi que des idées pour un temps de partage, un repas, des sorties en groupe, des gestes individuels ou collectifs.

    Si l’on célèbre l’Eucharistie, il est suggéré d’utiliser les oraisons pour le développement des peuples. Il s’agit d’offrir aux communautés catholiques un chemin de conversion écologique dans la ligne de l’encyclique Laudato Si'. Ces propositions ont été présentées par Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du Conseil Famille et Société.

    Source : Radio Vatican.