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  • Angélus de ce dimanche 16 août 2015

    Le Pain de vie, Jésus lui-même, et le sacrement de l’Eucharistie : le Pape François est revenu ce dimanche midi, lors de l’Angélus place Saint-Pierre, sur l’Évangile de saint Jean qui reprend le discours de Jésus sur le Pain de vie. Il a rappelé aux pèlerins que « l’Eucharistie n’est pas une prière privée ou une belle expérience spirituelle », qu’elle « n’est pas simplement une commémoration de ce que Jésus a fait lors de la Dernière Cène : l’Eucharistie est “mémorielle”, c’est-à-dire qu’elle est un geste qui actualise et rend présent l’événement de la mort et de la résurrection de Jésus : le pain est réellement son Corps donné, le vin est réellement son Sang versé ». Le Pape a donc souligné à quel point il était nécessaire de se rendre à la Messe pour communier.

    Pour bien comprendre ce que signifiait cette démarche, le Saint-Père est revenu sur la signification de « manger la chair et boire le sang ». Il faut bien comprendre ce qui se passe dans le Cœur de Jésus quand il rompt le pain pour la foule affamée. Il « s’identifie avec ce pain rompu et partagé ». « Ce processus atteint son point culminant lors de la dernière Cène où le pain et le vin deviennent réellement son Corps et son Sang ». Pour cela, il faut aussi que nous disions « oui », et que nous adhérions à la foi.

    Si nous communions vraiment avec foi, a expliqué le Pape, notre vie se trouve transformée « en un don à Dieu et aux frères ». « Cela signifie entrer dans un dynamisme d’amour oblatif et devenir des personnes de paix, de pardon, de réconciliation, de partage social ».

    « Vivre en communion concrète, réelle avec Jésus sur cette terre nous fait déjà passer de la mort à la vie, et ainsi nous fermons nos yeux sur ce monde dans la certitude qu’au dernier jour nous sentirons la voix de Jésus ressuscité qui nous appellera, et qui nous nous réveillerons pour être toujours avec Lui et avec la grande famille des saints ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Annibale Padovano (1527-1575) : Messe à 24 voix

    Ensemble Huelgas - Dir. Paul Van Nevel

  • Méditation : A la suite de la Vierge Marie

    « Sans doute, M.T.C.F., parmi les solennités glorieuses qui ont réjoui les cieux, la plus illustre de toutes, après l'Ascension du Sauveur, ce fut l'exaltation de la Mère du Sauveur dans le trône que son Fils lui destinait. Cependant, jusqu'à la fin des siècles, le ciel aura ses solennités et ses triomphes, ses jours d'entrées et ses cérémonies, ses magnificences et ses spectacles. David même me l'a appris : l'Assomption de Marie commence une suite d'autres triomphes du même genre ; d'autres viendront après elle : Adducentur regi virgines post eam (1).

    « Quelle est donc celle-ci qui s'élève comme la fumée odoriférante ? » Quae est ista quae ascendit sicut virgula fumi ? (2) Celle-ci est une jeune vierge qui a toujours gardé intacte la fleur de sa pureté. Elle était au milieu du monde, comme un lys entre les épines. Son cœur était un vase tout plein de myrrhe, d'encens et d'aromates. Sa vie était celle d'un ange, sa vie a été semblable à celle de Marie. Elle a été vierge comme elle, et, comme elle, elle est mûre pour le ciel. Attollite portas, principes, vestras, et elevamini, portae aeternales (3) : Et je vois le ciel entier réjoui par cette autre assomption qui lui rappelle celle de Marie. David reprend sa lyre et, continuant son cantique, il chante devant le trône de Marie : Adducentur regi virgines post eam (1). Elle va recevoir des mains de Marie la couronne des vierges, avec lesquelles elle suivra désormais tous les pas de l'Agneau.

    « Quelle est donc cette autre qui s'élève encore comme la fumée odoriférante ? » Quae est ista quae ascendit sicut virgula fumi ? (2) C'est une femme pieuse qui, engagée dans les liens du mariage, a constamment gardé le trésor de son innocence. Son âme délicate n'a jamais été souillée par aucun amour défendu. La sainteté nuptiale a succédé dans cette âme à la virginité, et, si j'ose le dire, elle a été comme Marie une épouse vierge, tant sa pudeur était délicate. Son cœur, à elle aussi, était un vase de myrrhe, d'encens et de toutes sortes de parfums. Elle a embaumé sa famille de ses vertus. A la fleur de ses ans, privée de l'époux que le ciel lui avait donné, elle a méprisé tous les plaisirs du monde, elle n'a vécu que pour former ses enfants à la vertu. Sa chaste viduité a dépassé la pureté même de la virginité. Attollite portas, principes, vestras, et elevamini, portae aeternales (3) : Et je vois le ciel encore réjoui par cette nouvelle assomption qui rappelle celle de Marie. Et je vois Esther, et je vois Judith, toutes deux figures de Marie, l'une par la sainteté nuptiale, l'autre par celle de la viduité, accueillir cette âme et l'introduire dans le chœur des vierges parmi lesquelles elle a mérité une place.

    Quae est ista quae ascendit sicut virgula fumi ? (2) « Quelle est cette autre encore qui s'élève comme la fumée odoriférante ? » Cette âme, c'est celle d'un jeune chrétien qui meurt à la fleur de ses ans. Pieux enfant, il a conservé toute l'intégrité de la grâce baptismale. Il a toujours aimé la pureté du cœur, il a fui les plaisirs et les fêtes du monde, il ne se plaisait qu'au pied des autels. Son cœur, à lui aussi, était un vase de myrrhe, d'encens et de toutes sortes de parfums. Aujourd'hui, bien jeune encore, il est déjà mûr pour le ciel. Attollite portas, principes, vestras, et elevamini, portae aeternales (3) : Et le ciel encore applaudit à cette entrée virginale. Et je vois le disciple chéri, le disciple vierge, et avec lui les Louis de Gonzague, les Stanislas, les Berchmans qui viennent accueillir ce nouvel ange, et qui le conduisent à la suite de Jésus parmi les vierges.

    M.T.C.F., je pourrais continuer, mais le temps m'arrête. Puissions-nous, M.F., en imitant les vertus de Marie, mériter de partager un jour sa gloire, et donner tous au ciel comme une autre représentation de son assomption glorieuse. »

    1. Ps 45 (44), 15 : ...la fille de roi est amenée vers le roi, des vierges à sa suite.
    2. Ct 3, 6 : Qu'est-ce là qui monte du désert, comme une colonne de fumée, vapeur de myrrhe et d'encens et tous parfums exotiques ?
    3. Ps 24 (23), 7 : Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles...

    Mgr Louis-Édouard Pie (1815-1880), Prône pour le jour de l'Assomption, 1840, in "Œuvres sacerdotales du Cardinal Pie - Choix de sermons et d'instructions de 1839 à 1849" Tome I (XVI), Paris, Librairie H. Oudin, 1891.

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    Louis Janmot (1814-1892), Le Poème de l'âme, L’Idéal

  • Dimanche 16 août 2015

    Douzième Dimanche après la Pentecôte

    (20ème dimanche du Temps Ordinaire)

  • Angélus du 15 août 2015

    Les pensées du Pape François tournée vers « la population de la ville de Tianjin, dans le nord de la Chine, où des explosions dans une zone industrielle ont causé de nombreux morts et blessés et d’importants dégâts ». C’est ce qu’il a déclaré après la récitation de la prière de l’Angélus ce samedi midi depuis la fenêtre de ses appartements place Saint-Pierre, à l’occasion de l’Assomption. Le Pape a évoqué la catastrophe qui a frappé le port de Tianjin mercredi. Selon un dernier bilan, 85 personnes ont été tuées. La crainte des autorités chinoises concerne dorénavant une éventuelle propagation de substances toxiques sur le lieu de la catastrophe.

    Dans son commentaire de l’Évangile consacré à cette solennité, le Pape a insisté sur le fait que Marie était « la croyante » par excellence. « Le motif le plus vrai de la grandeur de Marie et de sa béatitude est la foi ». Cela la pousse à dire que dans « l’histoire pèse la violence des puissants, l’orgueil des riches, l’arrogance  des orgueilleux ». Cela ne l’empêche pas de proclamer que Dieu « ne laisse pas seuls ses enfants, humbles et pauvres, mais les secourt avec miséricorde, avec attention, renversant les puissants de leurs trônes, dispersant les orgueilleux dans les fibres de leur cœur ».

    « Le sens accompli de l’histoire de Marie », que nous laisse entendre le Magnificat, le chant à la gloire de Marie, est que « si la miséricorde du Seigneur est le moteur de l’histoire, alors celui qui a engendré le Seigneur de la vie ne pouvait pas connaitre la corruption du sépulcre. » « Les grandes choses faites en elle par le Tout-Puissant nous touchent profondément, elles nous parlent de notre voyage dans la vie, elles nous rappellent le but qui nous attend : la maison du Père. Notre vie, vue à la lumière de Marie montée au Ciel, n’est pas de vagabonder sans sens, mais c’est un pèlerinage qui, malgré toutes ces incertitudes et ses souffrances, a un but certain : la maison de notre Père qui nous attend avec amour ».

    En attendant, Dieu console et rassure en envoyant un signe qui a le visage « lumineux » et le nom « bienheureux de Marie », « Mère du Seigneur », qui est « pleine de grâce », « bienheureuse parce qu’elle a cru dans la parole du Seigneur ». A l'issue de l'Angélus, le Pape a invité les pèlerins à rendre visite la Salus Populi Romani, en la basilique Sainte-Marie-Majeure, à Rome : « ce serait un beau geste », a-t-il précisé.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) : Missa Assumpta est Maria, H.11

    Le Concert Spirituel - Dir. Hervé Niquet

  • Méditation : Assomption de la Sainte Vierge

    « C'est grande fête, en ce jour, immense allégresse, intense joie : c'est la fête de Notre Dame, la grande Dame du ciel et de la terre. C'est la fête de la grandeur de Marie, au Nom si doux, parce que c'est la fête de l'humilité de la Vierge-Mère.
    Marie, Notre-Dame, vous êtes élevée au plus haut des cieux, parce que vous vous êtes abaissée jusqu'au néant. Vous pouvez chanter, mieux que jamais, maintenant que vous régnez en gloire, « parce que le Seigneur a regardé mon abaissement, voici que toutes les nations me proclament bienheureuse. Magnificat anima mea Dominum. »
    Réjouis-toi aussi, ô mon âme, en cette Solennité magnifique, qui met en jubilation ciel et terre ; car, dans les splendeurs des saints, les Anges de Dieu sont en exultation, les Archanges s'étonnent, les Vertus s'ébranlent, les Principautés sont dans la stupéfaction, les Dominations s'exaltent, les Chérubins éclatent de lumière et les Séraphins sont en ferveur d'amour.
    Toutes ces phalanges si pures, si humbles, si belles de gloire, reconnaissent leur Reine ; ils la portent et se font son trône, pour la conduire jusqu'aux pieds de leur Seigneur et Roi, Notre Seigneur Jésus-Christ qu'ils louent en cantiques sans fin. C'est la Femme revêtue de ce Soleil.
    Et Lui, Cithare de la Trinité Sainte, Chantre de sa Mère, Lui, Jésus, le Fils de la Vierge, lui dédie son cantique divin ; et il exulte, pour célébrer Celle qui fut son Arche sacro-sainte, et qu'il vient d'attirer jusqu'à son Cœur.
    Réjouissons-nous donc de cette solennité ; faisons écho aux joies de la patrie ; chantons avec les Anges, avec le Fils de Dieu. C'est l'Assomption de Marie, la Madone, notre Mère ! »

    Dom Vandeur, Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, "Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte" Tome I, Éditions de Maredsous, 1950.

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  • Messe de l'Assomption à l'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault

    Introit, Alleluia, Sainte Communion : partitions

  • Introit de la Messe de l'Assomption : Signum Magnum

    CantArte Regensburg - Hubert Velten

    Ant. ad Introitum. Ap. 12, 1.
    Signum magnum appáruit in cælo : múlier amicta sole, et luna sub pédibus eius, et in cápite eius coróna stellárum duódecim.
    Il parut dans le ciel un grand signe : une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.

    Ps. 97, 1.
    Cantáte Dómino cánticum novum : quóniam mirabília fecit.
    Chantez au Seigneur un cantique nouveau : car il a fait des merveilles.

    V/. Glória Patri.
  • Message de Clôture de La Neuvaine

    Chers amis,

    Nous voici au terme de notre neuvaine ! Partis le 15 novembre dernier, nous fêtons aujourd'hui la Vierge Marie dans le mystère de son Assomption.

    Nous avons parcouru dans la foi et l'espérance un long chemin. Certains ont fait la neuvaine seuls, d'autres en famille, d'autres en paroisse ou en communauté mais nous formons tous ensemble une communion de vie bien réelle. Qu'y a-t-il en effet de plus réel que la prière, activité par laquelle chacun se tourne vers Dieu et par là est uni à tous les autres ? Remercions le Seigneur pour toutes les grâces visibles ou cachées reçues pendant ces neuf mois ! Depuis neuf jours nous prions, à la demande de Mgr Aillet, pour la guérison de Vincent Lambert et la conversion de tous ceux qui promeuvent une culture de la mort en France. Nous savons dans la foi que le Maître de l'histoire nous guide dans sa Providence malgré toutes les embuches que nous pouvons trouver en chemin !

    En ce jour, nous affirmons avec l’Église que la Mère de Dieu, au dernier instant de sa vie terrestre, a été accueillie dans la Vie Trinitaire dans l'unité de sa personne, âme et corps : en Marie nous contemplons ce que nous sommes tous appelés à vivre un jour! L'Assomption est donc la fête de l'espérance ; l'espérance que Dieu veut transfigurer dans sa Gloire ce qu'Il a créé, l’espérance que le monde humain dans toutes ses dimensions et dans toute son épaisseur est orienté vers Dieu : Il a non seulement un dessein d'amour sur les personnes et les familles mais aussi sur les nations.

    Pendant neuf mois, nous avons prié et jeûné pour que la France fasse mémoire de son baptême et soit fidèle à tous les dons que Notre Seigneur lui a confiés. 

    Le 16 août au matin, allons-nous arrêter de porter cette intention ? Certes non ! Le patriotisme est une vertu que la vie divine déposée en nous assume et fait fructifier.

    Si la neuvaine est terminée, l'élan de prière, lui, demeure plus que jamais. Comme nous y exhorte le cardinal Barbarin dans sa magnifique méditation, il faut désormais contribuer à faire vivre une "France priante" !

    De multiples initiatives existent déjà, d'autres naissent en ce moment. Nous nous proposons de revenir vers vous dès début septembre pour vous tenir informer et vous permettre de persévérer dans votre engagement à nourrir l'âme de la France.

    Restons en communion de prière et de cœur. 

    Bonne fête de l'Assomption à tous !

    La Neuvaine

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (Clôture)

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    15 août 2015 - Méditation du Cardinal Barbarin

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Sir Charles Villiers Stanford (1852-1924) : Magnificat en la majeur

    Manchester Cathedral Choir

  • Méditation : L'Immaculée, Mère de Miséricorde

    « Si quelqu'un est tombé dans le péché, s'est enlisé profondément dans le vice, a méprisé les grâces de Dieu, ne suit plus les bons exemples des autres, ne fait plus attention aux inspirations salutaires et devient ainsi indigne de grâces nouvelles, doit-il alors désespérer ? Non, jamais ! Car une Mère lui a été donnée par Dieu, Mère qui, avec un cœur tendre, veille sur chacun de ses actes, sur chacune de ses paroles, sur chacune de ses pensées. Elle ne regarde pas s'il est digne de la grâce de la pitié. Comme elle est essentiellement Mère de Miséricorde, même si on ne l'appelle pas, elle se hâte d'aller là où il y a davantage de misère dans les âmes. Mais oui, plus une âme est souillée par le péché, plus se manifeste la Miséricorde divine dont la personnification est justement l'Immaculée.
    Voilà pourquoi nous menons la lutte pour toutes les âmes : pour que l'Immaculée y règne.
    Car si seulement elle pénètre dans une âme, même encore remplie de misère, avilie par les péchés et les vices, elle ne lui permettra pas de se perdre et, sans tarder, elle va lui obtenir la grâce de la lumière pour l'intelligence et celle de la force pour la volonté, afin qu'elle revienne de son égarement et se relève. »

    St Maximilien Kolbe, Juin 1925, R.N. 4 (Radio Niepokalanow), L'Immaculée révèle l'Esprit-Saint - Entretiens spirituels inédits, Editions P. Lethielleux, Paris, 1974.

    Du même, à (re)lire également :
    - L'Immaculée vous aime (méditation du 14.08.2014).
    - Au service de Dieu, à l'école de la Vierge Marie (méditation du 14.08.2012).
    - Prière de consécration à Marie Immaculée (méditation du 14.08.2010).

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  • Vendredi 14 août 2015

    Vigile de l'Assomption

     En certains endroits : St Maximilien Kolbe, religieux (franciscain), martyr

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (Veille de clôture)

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    40e semaine - Méditation du P. Frédéric Louzeau

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Edward Bairstow (1874-1946) : Magnificat en Ré

    Sheffield Chamber Choir - Dir. Robert Webb
    Jem Stephenson, orgue

  • Méditation : L'examen de conscience

    « C'est un exercice des plus utiles dans la vie spirituelle, et des moins pratiqués par les personnes pieuses. Pourtant cet examen quotidien d'un point déterminé par votre confesseur pour être l'objet de votre vigilance et de vos efforts, que vous trouvez difficile ou assujettissant, vous est ordinaire sur les choses de la vie commune. Ne faites-vous pas l'examen de ce qui vous contrarie ?... Par exemple, vous dites : Telle personne aujourd'hui m'a causé du déplaisir... On m'a fait ceci... On m'a dit cela... Puis le ressentiment, la peine et même la joie fixent votre pensée sur les personnes ou les choses, et l'écartent de Dieu.
    Retournez la phrase, et dites : Aujourd'hui n'ai-je pas fait quelque déplaisir à N.-S. ? J'ai dit telle chose... mais est-ce avec une intention droite ?... N.-S. est-il content de ma journée ?... Puis-je en présenter toutes les actions à sa gloire ?... Voilà l'important !... Car il importe peu que vous ne soyez pas satisfaite de celui-ci ou de celle-là...
    Au lieu de vous replier sur vous dès qu'une chose vous froisse, dépliez-vous... Au lieu de vous concentrer, étendez-vous vers Dieu : jetez à ses pieds le trop-plein de votre cœur. Laissez s'amortir le premier choc de l'amour-propre si pénible à votre nature vive et impressionnable. »

    [P. Eusèbe Godfroy s.j.] Avis spirituels pour servir à la sanctification des âmes (LXXIX), Tome I, Vingt-et-unième édition, Paris, Ancienne Maison Ch. Douniol, P. Téqui, 1906 (1ère éd. 1861).

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  • Jeudi 13 août 2015

    Mémoire des Sts Hippolyte et Cassien, martyrs

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    En certains endroits : Notre-Dame, Refuge des pécheurs

    « Parmi les titres sous lesquels la sainte Eglise veut que nous invoquions la Mère de Dieu, le plus encourageant pour les pauvres pécheurs, c'est celui de "Refuge des pécheurs", que nous lui donnons dans les litanies. Anciennement, il y avait en Judée plusieurs villes de refuge, où les délinquants pouvaient se retirer, afin d'échapper à la peine qu'ils avaient encourue ; à présent, il n'y a plus qu'une seule Cité du refuge, et c'est Marie. Mais il est une différence entre elle et les asiles de la loi ancienne : ceux-ci n'étaient pas ouverts à tous les coupables, mais seulement à ceux qui étaient prévenus de certains délits ; au contraire, dès qu'ils se réfugient sous le manteau de Marie, tous les pécheurs, quelles que soient leurs fautes, sont à l'abri du châtiment. »
    St Alphonse de Liguori, in "Missel quotidien complet pour la forme extraordinaire du rite romain", Edition entièrement nouvelle par les moines bénédictins de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, Editions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2013.

    En certains endroits : Ste Radegonde, reine de France

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience générale de ce mercredi 12 août 2015

    Le Pape a poursuivi ce mercredi matin son cycle de catéchèses sur la famille. Après avoir abordé la semaine dernière la question délicate des divorcés-remariés, le Pape François a initié aujourd’hui un parcours sur trois dimensions qui rythment la vie en famille : la fête, le travail et la prière. Aujourd’hui donc il s'est concentré sur la fête, qui est une invention de Dieu, a-t-il tenu à rappeler, évoquant ce verset de la Genèse : « Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu'il avait créée ».

    Le compte rendu de Cyprien Viet sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui nous ouvrons une réflexion sur trois dimensions qui rythment la vie familiale : la fête, le travail, la prière. Commençons par la fête. Elle est avant tout un regard aimant et reconnaissant sur le travail bien fait. Il peut arriver qu’une fête arrive dans des circonstances difficiles ou douloureuses. Dans ces cas, demandons à Dieu la force de ne pas la vider complètement de son sens. Le vrai temps de la fête suspend le travail professionnel. Il est sacré parce qu’il nous rappelle que nous sommes faits à l’image de Dieu qui n’est pas esclave du travail, mais Seigneur. Et donc, nous aussi nous ne devons jamais être des esclaves du travail. Par contre, nous savons qu’il y a des millions d’hommes et de femmes et même d’enfants qui sont esclaves du travail. Cela va contre Dieu, contre la dignité de la personne. Le temps du repos, surtout dominical, nous est donné pour que nous puissions jouir de ce qui ne s’achète pas et ne se vend pas. Or nous voyons que l’idéologie du profit veut aussi manger la fête. Le temps de la fête est sacré parce que Dieu l’habite de manière spéciale. L’Eucharistie lui apporte toute la grâce de Jésus Christ, et toute réalité reçoit ainsi son plein sens. La famille est dotée d’une compétence extraordinaire pour comprendre et soutenir l’authentique valeur du temps de la fête qui est un cadeau précieux que Dieu fait à la famille humaine. Ne l’abîmons pas ! »

    « Chers amis de langue française, je suis heureux de vous saluer, particulièrement les membres de l’Association Claire Amitié, avec Mgr Yves Patenôtre, et la jeunesse franciscaine de Bitche. Que votre séjour à Rome soit pour tous l’occasion de redécouvrir, en famille, le vrai sens de la fête ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.