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  • Voyage apostolique du Pape : Vêpres en la Cathédrale Saint-Patrick de New York

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    Après une heure de vol depuis Washington, le Pape François s'est posé à New York où il a entamé jeudi après-midi la deuxième étape de son voyage aux Etats-Unis. A sa descente de l'avion, le Saint-Père a été accueilli par l'évêque de Brooklyn où se situe l'aéroport J.F. Kennedy, puis s'est rendu en hélicoptère à Manhattan. C'est dans ce quartier symbolique de New-York que se poursuit le voyage papal. Le Saint-Père a remonté une partie de la mythique Cinquième avenue en papamobile, sous les cris de joie de la foule, pour se rendre à la célèbre Cathédrale Saint-Patrick, afin de présider les Vêpres en compagnie du clergé et des religieux de la ville. Etait également présent Bill de Blasio, le maire de New-York.

    Le Pape a voulu d'abord commencer son homélie en ayant quelques mots pour ses "amis musulmans qui célèbrent la fête du sacrifice". Il a fait part de son sentiment de proximité après la tragédie de la Mecque.


    « Cette magnifique Cathédrale Saint Patrick, construite durant des années grâce aux sacrifices de nombreux hommes et femmes, peut servir de symbole du travail des générations de prêtres, religieux et laïcs américains, qui ont aidé à bâtir l’Église aux Etats-Unis » a dit le Pape en commençant son homélie. « Ce soir, chers frères et sœurs, je suis venu me joindre à vous pour prier afin que toutes nos vocations continuent de construire le grand édifice du Royaume de Dieu dans ce pays. »

    Le Souverain Pontife a fait allusion aux épreuves qui ont marqué l’Église américaine ces dernières années, en particulier le scandale de la pédophilie : « Je sais que, en tant que presbyterium au sein du peuple de Dieu, vous avez beaucoup souffert dans un passé récent, a t-il expliqué,  en prenant sur vous la honte de certains de vos frères qui ont porté préjudice à l’Église et l’ont scandalisée dans les plus vulnérables de ses membres. Je vous accompagne en ce moment de peine et de difficulté, et je remercie Dieu pour votre service fidèle de son peuple. »

    Gratitude et travail dévoué

    Le Saint-Père a ensuite développé deux axes qui caractérisent les prêtres et religieux. En premier lieu, l’esprit de gratitude : « La joie des hommes et des femmes qui aiment Dieu en attire d’autres ». Le Pape a demandé aux religieux de ne pas oublier la "grâce de la mémoire", celle du moment où ils ont reçu le premier appel, mémoire du chemin parcouru, mémoire des grâces reçues. « Chercher la grâce de la mémoire de manière à grandir dans l’esprit de gratitude.» a-t-il souligné.

    La deuxième réflexion concerne l’esprit du travail dévoué. « Nous savons combien l’esprit du sacrifice de soi généreux peut facilement s’atténuer. Il y a deux façons dont cela peut arriver ; toutes deux sont des exemples de cette "mondanité spirituelle" qui affaiblit notre engagement à servir, et qui diminue l’émerveillement de notre première rencontre avec le Christ. » a expliqué le Pape. Comme il l'a souvent fait, il a listé les obstacles de la vie apostolique : paresse, mondanité ou jalousie qui empêchent de rencontrer Dieu en vérité.

    Hommage aux religieuses américaines

    Le Saint-Père a rendu hommage à l'esprit de sacrifice de tant de prêtre et religieux, dont les fruits sont parfois connus de Dieu seul. Il a enfin tenu à témoigner son admiration et sa gratitude aux religieuses américaines, dont les relations ont parfois été tendues avec Rome ces dernières années : « Que serait l’Eglise sans vous ? Femmes fortes, combatives ; armées de cet esprit de courage qui vous place en première ligne dans l’annonce de l’Évangile. À vous, religieuses, sœurs et mères de ce peuple, je voudrais dire « merci », un « merci » très grand…, et vous dire aussi que je vous apprécie beaucoup. » a conclu le Pape François, très applaudi par l'assistance.

    Avant de quitter la Cathédrale, le Pape a béni la cathédrale récemment restaurée pour cette venue, à l'invitation du Cardinal Thimothy Dolan, l'Archevêque de New-York. « En franchissant la porte de cette Cathédrale, vous êtes devenu un vrai new-yorkais, a dit ce dernier, même si vous habitez déjà dans nos cœurs ! ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Visite au Centre caritatif de la paroisse St Patrick et rencontre avec les sans-abri

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    A peine sorti du Congrès où était réunie toute l’élite politique des Etats-Unis, le Pape François, fidèle à ses principes, a rencontré quelque 200 sans-abri au Centre caritatif de Saint-Patrick, lié à la paroisse catholique du même nom, la plus ancienne de la capitale fédérale américaine. « Je veux être avec vous, leur a-t-il dit, j'ai besoin de votre soutien, de votre proximité. Parlant lentement, le Saint-Père a affirmé qu’il n’y avait aucune justification au manque de logement. « Vous me rappelez Saint-Joseph », a-t-il insisté, en soulignant que Joseph n'avait pas de toit à offrir à sa femme, Marie, quand Jésus est né à Bethléem.

    Le Souverain Pontife a cherché à réconforter ces personnes sans domicile : «Jésus continue de frapper à nos portes à travers les visages de ceux qui sont à côté de nous » a t-il expliqué. Certains membres du Congrès avait espéré que le Saint-Père partage avec eux le déjeuner après son discours, mais le Pape, comme à son habitude, a préféré aller voir aux "périphéries" de la capitale, en alternant les rencontres très officielles avec celles avec les catégories défavorisées de la société.

    Le Saint-Père avait prévu de partager le déjeuner avec les sans-abri, mais la foule trop importante a modifié l'organisation. Il s'est contenté de bénir le repas et de souhaiter "bon appétit !" aux personnes accueillies par le Centre. Le nombre de sans-abri a explosé cette année à Washington avec près de 4000 personnes dormant dans la rue, un triste record.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Visite au Congrès des États-Unis d'Amérique

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    C'était un discours annoncé comme historique : jamais un pape n'avait jusqu'ici été invité à s'exprimer devant le Congrès américain, cœur du pouvoir législatif des Etats-Unis. Le Pape François s'est donc rendu au capitole ce jeudi matin à Washington pour s'adresser aux 435 membres de la Chambres des Représentants et aux 100 élus du Sénat. Le Saint-Père a été accueilli par John Boehner, le président républicain de la Chambre des représentants, ainsi que par Joe Biden, président démocrate du Sénat et vice-président des États-Unis. puis a rejoint l'hémicycle, où se trouvaient également les neuf membres de la Cour Suprême ainsi que les membres du cabinet présidentiel.

    Dans un discours habile, tout en finesse, le Pape jésuite a évoqué les défis actuels qui lui tiennent à cœur, faisant appel aux richesses de l’héritage culturel et de l’esprit du peuple américain. Pour trouver des solutions aux problèmes du présent, fondamentalisme, capitalisme, immigration, commerce des armes, ou encore peine capitale,  il a invité ses auditeurs à honorer la mémoire, à s’inspirer de quatre illustres Américains : Abraham Lincoln, le gardien de la liberté ; Martin Luther King, avec ses batailles contre l’exclusion ; Dorothy Day, fondatrice du Mouvement des Travailleurs catholiques, connue pour sa passion pour la justice et pour la cause des opprimés, et le moine cistercien Thomas Merton, qui, au début de la Grande Guerre, défiant les certitudes de son temps, fut un promoteur de paix entre les peuples et les religions. Sans éluder les questions sensibles, le Pape François n’a pas voulu passer à l’offensive. Il a préféré exhorter les Américains à puiser dans leurs réserves culturelles les plus profondes.

    Mise en garde contre le réductionnisme

    Le Saint-Père est préoccupé par la situation sociale et politique du monde, par les conflits et les atrocités brutales. Mais il met en garde contre le réductionnisme simpliste qui divise le monde en deux camps : les justes et les pécheurs. Pour combattre la violence perpétrée au nom d’une religion, d’une idéologie ou d’un système économique, il faut faire preuve d’équilibre en veillant aussi à sauvegarder aussi la liberté religieuse, intellectuelle et individuelle. En nous efforçant de nous libérer de l’ennemi extérieur, a-t-il averti, nous pouvons être tentés de nourrir l’ennemi intérieur. Tout en fustigeant la violence commise au nom de de Dieu, le Pape François n’a pas ménagé le monde développé où des structures et des actions injustes engendrent de nouvelles formes d’esclavage. Autre question sensible : l’asservissement de la politique à l’économie et aux finances.

    Le Souverain Pontife demande un inversion de tendance, même s’il ne sous-estime pas la difficulté que cela implique. Il faut éviter, dit-il, une tentation fréquente de nos jours : écarter tout ce qui s’avère difficile. Le Pape François a reconnu que la lutte contre la pauvreté dans le monde passait aussi par la création et la distribution des richesses. Mais pour qu’une économie soit moderne, inclusive et durable, il faut une juste utilisation des ressources naturelles, une application convenable de la technologie et l’exploitation de l’esprit d’entreprise. C’est en termes particulièrement sévères que le Pontife argentin a condamné le commerce des armes. Pour de l’argent, s’est-il indigné, on vend des armes meurtrières à ceux qui planifient d’infliger des souffrances inqualifiables à des individus et à des sociétés.

    Un réquisitoire contre les armes à feu

    Le Pape François a dénoncé le silence coupable et honteux, demandant que soit mis fin au commerce des armes. Le Pape ne pouvait certes pas passer sous silence le dossier écologique ; et c’est avec force qu’il a réclamé des actions et des stratégies courageuses pour inverser les effets les plus graves de la détérioration environnementale causée par l’activité humaine. Rappelant que l’Amérique est une terre d’immigration, il a bien sûr évoqué la crise migratoire actuelle, la plus grave depuis la deuxième guerre mondiale. L’occasion pour lui de lancer un appel à l’accueil et à la solidarité mais aussi de reconnaître le mal infligé aux premières nations. Du cœur de la démocratie américaine, a-t-il dit, je souhaite réaffirmer mon estime et mon appréciation à ces peuples.

    Au fil de son discours, le Saint-Père a demandé que la vie humaine soit protégée à chaque étape de son développement. Mais surtout, il s’est résolument prononcé en faveur de l’abolition totale de la peine de mort. La société, a-t-il dit, ne peut que bénéficier de la réhabilitation de ceux qui sont reconnus coupables de crimes. Le Pape François a exprimé sa préoccupation pour la famille, menacée de l’intérieur comme de l’extérieur, pour les jeunes désorientés et sans but. Enfin, sans le citer explicitement, il s’est félicité du rapprochement entre les États-Unis et Cuba. De nouvelles opportunités s’offrent pour tous, a-t-il dit. Et de conclure : une nation peut être considérée comme grande quand elle défend la liberté comme Lincoln l’a fait, quand elle promeut une culture qui permet aux personnes de rêver de droits pléniers pour tous, comme Martin Luther King a cherché à le faire ; quand elle consent des efforts pour la justice et la cause des opprimés, comme Dorothée Day l’a fait par son travail inlassable, fruit d’une foi devenue dialogue et semence de paix dans le style contemplatif de Thomas Merton.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • La petite fille et le Pape François : rien de spontané, mais une rencontre politique bien préparée

    La vidéo de cette rencontre sur le parcours de la papamobile dans les rues de Washington a fait le tour des rédactions, occultant par là même d'autres gestes tout aussi affectueux du Souverain Pontife, qui avait déjà béni sur ce parcours un bébé et une fillette en robe rouge. Cette rencontre, au contraire des précédentes, n'avait pourtant rien de spontané : la petite fille de cinq ans, déléguée par une communauté de défense des sans-papiers, était chargée de transmettre au Pape une lettre dans laquelle il lui était demandé de soutenir le processus de légalisation des immigrés sans-papiers vivant aux Etats-Unis. Selon le site internet du quotidien britannique The Guardian, la petite a dit qu’elle voulait demander au Pape de « parler au président (Obama) et au Congrès pour légaliser mes parents parce que tous les jours j’ai peur qu’on me les enlève ». L'on me permettra de préférer à ce texte sans nul doute appris par coeur, et à cette démarche certes louable mais téléguidée, cette autre rencontre, vraiment spontanée celle-ci et dont vous vous souvenez sans doute, du petit Nathan de Brito, serrant avec tant d'émotion dans ses bras le Saint-Père lors des JMJ de Rio en 2013.

  • Voyage du Pape François - Programme du jeudi 24 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Jeudi 24 septembre 2015
    09h20 : Visite au Congrès des États-Unis d'Amérique (15h15 sur KTO)
    [Discours]
    11h15 : Visite au Centre caritatif de la paroisse de St Patrick et rencontre avec les sans-abri à Washington, D.C. (17h15 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Départ en avion pour New York
    17h00 : Arrivée à l’Aéroport JFK de New York
    18h45 : Vêpres avec le clergé, les religieux et les religieuses en la cathédrale Saint-Patrick de New York (vendredi 00h45 sur KTO)
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • Felix Mendelssohn (1809-1847) : Psaume 98, Op. 91

    Europa Cantat Utrecht (17.7.2009 - 26.7.2009)
    Mendelssohn and Diepenbrock Atelier
    with Volker Hempfling and Florian Helgath
    Utrecht Student Orchestra

    Ps 98 (97) :

    1 Ein Psalm. Singet dem Herrn ein neues Lied; denn er tut Wunder. Er sieget mit seiner Rechten und mit seinem heiligen Arm.
    Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s'est assuré la victoire.

    2 Der Herr läßt sein Heil verkündigen, vor den Völkern läßt er seine Gerechtigkeit offenbaren.
    Le Seigneur a fait connaître sa victoire et révélé sa justice aux nations ;

    3 Er gedenket an seine Gnade und Wahrheit dem Hause Israel. Aller Welt Enden sehen das Heil unsers Gottes.
    il s'est rappelé sa fidélité, son amour, en faveur de la maison d'Israël ; la terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu.

    4 Jauchzet dem Herrn, alle Welt; singet, rühmet und lobet!
    Acclamez le Seigneur, terre entière, sonnez, chantez, jouez ;

    5 Lobet den Herrn mit Harfen, mit Harfen und mit Psalmen;
    jouez pour le Seigneur sur la cithare, sur la cithare et tous les instruments ;

    6 mit Drommeten und Posaunen jauchzet vor dem Herrn, dem Könige!
    au son de la trompette et du cor, acclamez votre roi, le Seigneur !

    7 Das Meer brause, und was drinnen ist, der Erdboden, und die drauf wohnen.
    Que résonnent la mer et sa richesse, le monde et tous ses habitants ;

    8 Die Wasserströme frohlocken, und alle Berge seien fröhlich
    que les fleuves battent des mains, que les montagnes chantent leur joie,

    9 vor dem Herrn; denn er kommt, das Erdreich zu richten. Er wird den Erdboden richten mit Gerechtigkeit und die Völker mit Recht.
    à la face du Seigneur, car il vient pour gouverner la terre, pour gouverner le monde avec justice et les peuples avec droiture !

  • Méditation : Prier avec les Psaumes

    « Le Psautier est par excellence le Livre de la Prière du Christ militant et patient. Dans les jours de sa Vie mortelle, Notre-Seigneur y a certainement récité les Psaumes, y puisant, au profit de son Humanité infirme, les forces que sa Divinité y avait tout exprès déposées ; et, que ces saints cantiques aient été dits par Lui, qu'ils aient traduit son Cœur et passé par ses lèvres, comme cela nous les rend plus chers, cela augmente aussi leur vertu. La lumière y est éblouissante, l'onction y abonde, la grâce en ruisselle. Vous le savez, Jésus les a récités en son Nom et au nôtre : beaucoup même ne pouvaient Lui convenir qu'autant qu'Il tenait notre place et S'appropriait nos états. Or, comme alors, on eût pu dire que nous les récitions déjà en Lui, maintenant il faut dire qu'Il les récite en nous. C'est l'un des effets prodigieux de cette communion vivante où la grâce nous met avec Lui. Devinez donc si, entendant Jésus quand nous prions, le Père nous exauce !

    Étudiez ce Livre incomparable. Autrefois, les chrétiens l'apprenaient par cœur ; qu'il nous soit du moins familier. Il peut servir à mille fins ; mais usez-en surtout dans vos luttes. Je défie qu'on imagine un état pénible de l'âme, une forme, une nuance ou un degré de tentation, une épreuve divine ou humaine, qui n'ait dans quelque Psaume son expression exacte et complète, avec la prière propre qui y correspond. Quelle ressource et quelle force ! Oui, pauvres âmes troublées, inquiètes, affaiblies, divisées en vous-mêmes ; âmes tentées de moins croire ou de ne plus espérer, presque séduites peut-être et déjà à demi-entraînées ; âmes accablées d'ennuis, de dégoût, de tristesse, suivez le conseil de saint Jacques, qui est d'abord celui de Jésus : priez. Mais, croyez-moi, prenez souvent, prenez habituellement votre prière dans ces pages toutes divines ; lisez un Psaume ou quelques versets de Psaume, et, si vous le pouvez, chantez-le. Comme la harpe du jeune Psalmiste calmait les fureurs de Saül et éloignait de lui l'esprit malin, ces cantiques vous soustrairont aux influences malsaines, et, remettant tout en ordre, vous rendront la sérénité. »

    Mgr Charles Gay (1814-1891), De la vie et des vertus chrétiennes considérées dans l'état religieux (Chap. VIII), Paris - Poitiers, H. Oudin, 1875.

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    Gerrit van Honthorst (1590-1656), Le Roi David jouant de la harpe (1611)
    Centraal Museum, Utrecht, Hollande

  • Jeudi 24 septembre 2015

    Fête commémorant l'apparition de la Sainte Vierge à St Pierre Nolasque, St Raymond de Pennafort et au roi Jacques Ier d'Aragon, à l'origine de la fondation de l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci pour la délivrance des chrétiens prisonniers des musulmans.

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Voyage apostolique du Pape : Messe et canonisation du bienheureux P. Junipero Serra

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    La première journée du Pape François dans la capitale américaine avait des tonalités très hispaniques. Le Saint-Père a en effet célébré la messe au sanctuaire national de l'Immaculée Conception, au cours de laquelle il a canonisé le Bienheureux Junípero Serra, un franciscain espagnol qui évangélisa l'Ouest des Etats-Unis et donna une impulsion décisive au catholicisme dans le pays. Il est devenu ainsi le premier Saint hispanique proclamé pour l’Église américaine.

    Cette messe avait d'ailleurs des accents très hispaniques, dans un pays où près de la moitié des catholiques sont de langue espagnole. La première lecture a été lue par un Amérindien dans sa langue traditionnelle. Au cours de son homélie, prononcée en langue espagnole, le Pape est d'abord revenu sur la mission joyeuse à laquelle nous appelle le Seigneur. « Il y a quelque chose en nous qui nous invite à la joie et à ne pas nous satisfaire de placébos qui simplement veulent nous apaiser » a dit le Saint-Père, tout en reconnaissant que les tensions de la vie quotidienne peuvent être un frein.

    Renouveler le sens de la mission

    « Mais voulons-nous, oui ou non, que la résignation soit le moteur de notre vie ? » a demandé le Pape, qui a pointé le danger que représente une anesthésie du cœur, face au conformisme du monde. Les chrétiens ont la responsabilité d’annoncer le message de Jésus. En effet, « la source de notre joie naît de ce désir inépuisable d’offrir la miséricorde, a-t-il expliqué, fruit de l’expérience de l’infinie miséricorde du Père et de sa force communicative. C'est pour cela que le Christ nous envoie en mission, qui nous mène à la joie. » Cette joie, le chrétien la trouve dans une invitation : "allez et annoncez", et la renouvelle dans un appel : "allez et baptisez".

    « La mission ne naît jamais d’un projet parfaitement élaboré ou d’un manuel très structuré et planifié a poursuivi le Saint-Père ; elle naît toujours d’une vie qui s’est sentie recherchée et guérie, rencontrée et pardonnée. Cette mission n'a jamais faibli depuis 2000 ans : « Nous sommes des débiteurs d’une Tradition, d’une chaîne de témoins qui ont permis que la Bonne Nouvelle de l’Évangile continue d’être, de génération en génération, Nouvelle et Bonne » a ainsi expliqué le Pape en citant l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium.

    La figure de Junípero Serra

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    Le Pape François a ainsi voulu rappeler que Junípero Serra fut de ces infatigables témoins. « Il a su vivre ce qu’est ‘‘l’Église en sortie’’, en parlant du nouveau Saint, cette Église qui sait sortir et aller par les chemins, pour partager la tendresse réconciliatrice de Dieu. Il a su quitter sa terre, ses coutumes, il a eu le courage d’ouvrir des chemins, il a su aller à la rencontre de tant de personnes en apprenant à respecter leurs coutumes et leurs particularités. »

    « Junípero a su dire, mais surtout il a su vivre, en disant : toujours de l’avant. Ce fut sa manière  de vivre la joie de l’Évangile, a conclu le Saint-Père, pour que son cœur ne s’anesthésie pas. Comme lui hier, aujourd’hui nous pouvons dire : toujours de l’avant ! »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Rencontre avec les évêques en la cathédrale de Washington

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    Le Pape s'est rendu mercredi en fin de matinée à la cathédrale Saint Matthieu de Washington pour y rencontrer les évêques américains. C'est dans cette cathédrale, située en plein centre de la capitale américaine que Jean-Paul II avait célébré la messe le 16 octobre 1979, lors de sa première visite aux Etats-Unis. Cette rencontre avec l'épiscopat américain était particulièrement attendue. 350 prélats avaient pris place dans la cathédrale pour accueillir et écouter le Saint-Père.

    Après avoir prié l'office du jour, il a été chaleureusement accueilli par le Cardinal Donald Wuerl, Archevêque de Washington et salué par Mgr Josepf Kurtz, Archevêque de Louisville et président de la Conférence épiscopale américaine, le Saint-Père a pris la parole en italien, en saluant avant tout la communauté juive qui fête ces jours-ci la fête de Kippour. Puis le Pape est entré dans le vif du sujet, faisant part de sa joie d'être aux Etats-Unis. Il s'est réjoui du dynamisme de l’Église américaine, de son engagement indéfectible pour la cause de la vie et de la famille. ainsi que l’effort considérable d’accueil et d’intégration des émigrés. Le Pape a également fait allusion aux drame de la pédophilie - sans la nommer - qui fut une lourde épreuve pour l'épiscopat local, remerciant les Évêques pour leur généreux engagement pour guérir les victimes, afin que de tels crimes ne se répètent plus jamais.

    Un américain parmi les autres

    « Je dois vous dire que je ne me sens pas parmi vous comme un étranger » a rappelé le Pape qui s'est présenté comme "évêque de Rome" venu rencontrer ses frères dans l'épiscopat. « Je n’entends pas tracer un programme, ni définir une stratégie » a-t-il précisé, préférant souligner les aspects forts à ses yeux de la mission de l’Église aux Etats-Unis. « Notre joie la plus grande est d’être pasteurs, rien d’autre que pasteurs, d’un cœur sans partage et dans un don de soi irréversible. Il faut garder cette joie sans permettre qu’on nous la vole » a t-il dit.

    « L’essence de notre identité doit se chercher dans la prière assidue, dans la prédication et dans le fait de paître » a poursuivi le Saint-Père. Pour cela, il ne s'agit pas de prêcher des doctrines complexes, mais de l’annonce joyeuse du Christ a t-il expliqué. La vie d'un pasteur ne consiste pas à se paître soi-même mais « à savoir se mettre en retrait, s’abaisser, se décentrer pour nourrir du Christ la famille de Dieu » et être donc au plus proche du troupeau. Le Pape a donc invité les évêques à ne « pas regarder vers le bas, enfermés dans l’auto-référentialité, mais toujours vers les horizons de Dieu qui dépassent tout ce que nous sommes capables de prévoir ou de planifier » et les a mis en garde contre toute tentation narcissique.

    Culture de la rencontre

    Dans son discours, le Saint-Père a aussi plaidé pour que les Évêques soient les artisans d'une véritable "culture de la rencontre". « Le dialogue est notre méthode a t-il expliqué, le chemin, c’est donc le dialogue entre vous, dialogue dans vos presbytères, dialogue avec les laïcs, dialogue avec les familles, dialogue avec la société. Je ne me lasserai pas de vous encourager à dialoguer sans peur ». Puis le Pape a développé ce qui est sans doute l'idée majeure de son discours, l'appel à l'unité : « La grande mission que le Seigneur nous confie, nous l’exerçons en communion, de manière collégiale. Le monde est déjà tellement déchiré et divisé, le morcellement a désormais élu domicile partout. Par conséquent, a t-il martelé, l’Église, ‘‘la tunique sans couture du Seigneur’’, ne peut se laisser déchirer, être mise en morceaux, ou devenir objet de querelles. » Cette unité est particulièrement importante aux Etats-Unis a poursuivi le Pape, « pays dont les vastes ressources matérielles et spirituelles, culturelles et politiques, historiques et humaines, scientifiques et technologiques imposent des responsabilités morales non négligeables dans un monde assourdi et qui peine à la recherche de nouveaux équilibres de paix, de prospérité et d’intégration. »

    Face aux nombreux défis, a expliqué le Pape François, il n'est pas permis de se taire ni de fuir, mais bien témoigner de l’Évangile. Et ces défis ne manquent pas a t-il listé : « la victime innocente de l’avortement, les enfants qui meurent de faim ou sous les bombes, les immigrés qui se noient à la recherche d’un lendemain, les personnes âgées ou les malades dont on voudrait se débarrasser, les victimes du terrorisme, des guerres, de la violence et du narcotrafic, l’environnement dévasté par une relation déprédatrice de l’homme avec la nature, en tout cela, est toujours en jeu le don de Dieu dont nous sommes les nobles administrateurs, mais non les maîtres. »

    Hommage à l’Église proche des migrants

    Le Pape a achevé son discours en faisant deux recommandations aux Évêques américains, la première, d'être « des pasteurs proches de vos gens, et des serviteurs », qui sont l’expression de la maternité de l’Église qui engendre et fait grandir ses enfants. La seconde regardait en particulier le thème des migrants. Le Saint-Père a ainsi rendu un vibrant hommage à l’Église et aux institutions catholiques américaines dans l'accueil fait aux migrants et leur travail auprès d'eux, apprenant leur langue et soutenant leur cause. « Encore à présent, aucune institution américaine ne fait davantage pour les immigrés que vos communautés chrétiennes » s'est ainsi réjoui le Souverain Pontife. « Accueillez-les donc sans peur » a invité le Saint-Père, « Je suis certain que, encore une fois, ces gens enrichiront l’Amérique et son Église. » a t-il conclu.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Cérémonie de bienvenue au South Lawn de la Maison Blanche

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    Le Pape François a été accueilli ce mercredi matin à la Maison Blanche par Barack Obama, premier évènement officiel de sa visite à Washington. Devant près de 20.000 personnes installées dans les jardins de la résidence présidentielle, dont les Cardinaux américains, les responsables de la Conférence épiscopale et les Évêques auxiliaires de Washington, le Président américain et sa femme Michelle ont salué le Saint-Père. Les honneurs militaires ont été rendus et les hymnes nationaux ont été interprétés par le corps des Marines.

    « Il n'y a pas autant de monde d'habitude dans les jardins de la Maison Blanche ! » a lancé le Président américain souriant, dans ses mots d'accueil au Saint-Père, votre message d'amour et d'espoir inspire des millions de gens, c'est un grand honneur de vous recevoir. » Obama a rendu hommage au rôle des catholiques dans la société américaine, et fait part de ses souvenirs personnels à Chicago quand il côtoyait des communautés catholiques hispaniques très engagées auprès des exclus.

    Le Président américain a fait part de son admiration pour le Souverain Pontife, le remerciant d'avoir œuvré pour la réconciliation avec le peuple cubain, pour ses appels constants à la paix et à suivre la voix de la diplomatie. « Nous sommes à vos côtés pour défendre la liberté religieuse » a également lancé le chef de la Maison Blanche, déplorant que de nombreux chrétiens soient menacés dans le monde en raison de leur foi. Il a aussi souligné l'humilité et la générosité de son hôte. « Vous secouez nos consciences, nous donnez confiance » a enfin expliqué Obama en rendant hommage au Souverain Pontife pour son rôle joué dans le réveil des esprits face la crise climatique, ou encore les crises migratoires. « Vous nous rappelez que nous avons une secrète obligation de défendre notre planète. » a conclu le Président américain.

    Liberté religieuse

    Dans son discours le Pape s’est prononcé en faveur d’une société authentiquement tolérante et inclusive. Il a plaidé en faveur du droit à la liberté religieuse, l’un des plus précieux acquis de l’Amérique. Citant les évêques américains, le Pape a demandé à tous les citoyens américains de préserver et défendre cette liberté de tout ce qui la menacerait ou la compromettrait. Les évêques américains se sont battus avec détermination contre à l’Obamacare, la réforme du système de santé obligeant les institutions religieuses à offrir à leurs employées une assurance maladie couvrant la contraception. Pour l’Eglise américaine, le droit à la liberté religieuse est aujourd’hui limité par des politiques qui violent la liberté de conscience des croyants. Ils ont donc reçu le soutien public du Souverain Pontife. En revanche, le Pape François est allé dans le sens de Barack Obama en saluant de manière appuyée ses efforts en vue de réduire la pollution. « Il semble clair que le changement climatique est un problème qui ne peut plus être laissé à la future génération » a souligné le Saint-Père. « En ce qui concerne la sauvegarde de notre ‘‘maison commune’’, a t-il souligné, nous vivons un moment critique de l’histoire. »

    Il est encore temps de procéder aux changements qui s’imposent, sans oublier de prendre en considération les millions de personnes vivant dans un système qui les a marginalisés. Ces exclus crient vers le ciel et frappent aujourd’hui avec force à la porte de nos maisons, de nos villes et de nos sociétés. Sans citer explicitement le dossier cubain, le Pape a enfin salué les récents efforts visant à recomposer les relations rompues. Il s’agit d’étapes positives sur le chemin de la réconciliation, de la justice et de la liberté, a-t-il dit avant d’exhorter le peuple américain à soutenir les efforts de la communauté internationale pour protéger les personnes vulnérables et encourager les modèles de développement intégral et inclusif. « J’attends impatiemment ces jours à passer dans votre pays » a-t-il conclu avant de lancer un "Dieu bénisse l’Amérique !" salué par un tonnerre d'applaudissements.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Accueil officiel aux États-Unis, à Washington, D.C.

    Accueil officiel du Pape François aux États-Unis, à l'Andrews Air Force base de Washington, D.C.

  • Voyage apostolique du Pape : Conférence de presse dans l'avion entre Santiago de Cuba et Washington

    Intégralité de la conférence de presse traduite en français

    Lors du vol qui l'a conduit de Santiago de Cuba à Washington ce mardi 22 septembre 2015, le Pape François est venu à la rencontre des journalistes à bord. Lors de cette conférence de presse d'une trentaine de minutes, il est revenu sur son 10e voyage apostolique et son contexte : embargo contre Cuba, rôle de l'Eglise envers les dissidents, souffrances de l'Eglise cubaine. Pourquoi semble-t-il moins dur contre le communisme que contre le capitalisme ? Et que répond-il à ceux qui le pensent communiste ?

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Syrie : « les riches partent et les pauvres deviennent misérables »

    syrie,Mgr Audo,eveque,alep,exode,syriensMgr Antoine Audo, évêque chaldéen d’Alep, confie à l’AED la dramatique situation que vivent actuellement les chrétiens à Alep, et s’inquiète de leur exode massif vers l’Europe.

    Lors d’une conférence organisée en Italie ce 17 septembre par l’AED avec l’Association Stampa Estera, Mgr Audo, évêque chaldéen d’Alep, a décrit l’exode massif et dramatique des Syriens, en particulier suite à la grande hospitalité dont ont fait preuve les pays européens. « Ceux qui pouvaient partir sont déjà partis, les autres tentent de quitter le pays. Il s’agit surtout de nos jeunes qui craignent le service militaire et ne veulent pas prendre part à une guerre dénuée de sens et qui n’apporte que la destruction. » Ils prennent la route de la Turquie, où ils embarquent ensuite pour la Grèce ou l’Italie. « Et nombreux sont ceux qui ont péri en mer. »

    Alep privée d’eau et d’électricité depuis deux mois

    L’émigration n’a pas épargné la communauté chrétienne d’Alep, qui fut un temps l’un des endroits où la minorité religieuse était la plus présente. « Avant la crise, les chrétiens de la ville étaient de 150.000, aujourd’hui je pense qu’ils ne sont même plus 50.000.La peur que notre communauté puisse disparaître est grande ».

    syrie,Mgr Audo,eveque,alep,exode,syriensAprès quatre ans et demi de guerre, la situation est intenable. « Les riches sont partis, la classe moyenne est devenue pauvre, et les pauvres sont devenus misérables. Plus de 80% de la population est au chômage ». Par ailleurs, la ville est également privée d’eau et d’électricité depuis plus de deux mois. « Notre église a un puits, et nous tentons de distribuer de l’eau à la population quand nous le pouvons. Il y a dans toutes les rues des enfants et des adolescents avec des bouteilles vides à la recherche d’eau ».

    Pendant ce temps, les bombes continuent de tomber chaque jour. « Une partie de la ville est contrôlée par le gouvernement, tandis que le reste est aux mains de groupes fondamentalistes qui attaquent sans cesse la zone contrôlée par l’armée, où réside la majorité des chrétiens. La situation à Alep est l’une des plus dramatiques qui soit, parce que nous nous trouvons à seulement 40 kilomètres de la frontière avec la Turquie, qui continue d’armer et d’accueillir les fondamentalistes. »

    Responsabilité internationale

    Mgr Audo estime que derrière la poursuite du conflit en Syrie, il y a une volonté internationale : « Cela fait des années que nous attendons une solution politique, un peu d’espoir que la guerre puisse se terminer. Mais au niveau international, il semble qu’il y ait la volonté de faire continuer la guerre, comme cela est arrivé en Irak et en Libye. Une détermination liée aux intérêts stratégiques au Proche-Orient et, comme l’a maintes fois rappelé le Pape François, aux intérêts liés au commerce des armes ».

    Depuis le début de la crise en Syrie, en 2011, l’Aide à l’Église en Détresse a offert plus de 8 millions d’euros pour des projets destinés à soutenir la population syrienne.

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse), 22.09.2015.

  • Voyage du Pape François - Programme du mercredi 23 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Mercredi 23 septembre 2015
    09h15 : Cérémonie de bienvenue au South Lawn de la Maison Blanche (15h15 sur KTO ?)
    [Discours]
           Visite de courtoisie au Président des États-Unis d'Amérique
    11h30 : Rencontre avec les évêques des États-Unis d'Amérique en la cathédrale Saint-Matthieu de Washington, D.C. (17h30 sur KTO)
    [Discours]
    16h15 : Messe et canonisation du bienheureux P. Junipero Serra au Sanctuaire national de l'Immaculée Conception à Washington, D.C.
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington : -4h UTC
  • Siegmund von Hausegger (1872-1948) : Natursinfonie (1911)

    Finale sur le poème de Goethe Proömium
    WDR Rundfunkchor Köln / WDR Sinfonieorchester Köln - Dir. Ari Rasilainen

  • Méditation : Conseils du Padre Pio sur la conduite à tenir à l'église

    « Entre à l'église en silence et avec un profond respect, te considérant indigne de comparaître devant la majesté du Seigneur. [...] A peine es-tu en présence du Saint-Sacrement, fais dévotement la génuflexion. Ayant trouvé place, agenouille-toi et rends à Jésus-Hostie le tribut de ta prière et de ton adoration. [...] En assistant à la sainte Messe et aux autres offices, lève-toi, agenouille-toi, assieds-toi avec gravité et accomplis tout acte religieux avec la plus grande dévotion. Sois modeste dans tes regards, ne tourne pas la tête de droite et de gauche pour voir qui entre et qui sort ; ne ris pas, par respect du saint lieu et aussi par respect de qui est près de toi ; évite de parler à qui que ce soit, à moins que la charité ou une nécessité absolue ne t'y oblige. Si tu pries avec les autres, prononce distinctement les mots de la prière, observe bien les pauses et ne te presse jamais. En somme, comporte-toi de manière à ce que tous les assistants en soient édifiés et soient, par ton exemple, poussés à glorifier et à aimer le Père céleste. »

    St Pio de Pietrelcina, 25.07.1915 (III, 87), in P. Melchior de Pobladura, "A l'écoute spirituelle de Padre Pio" (Ch.II,I,5,d), Éditions « Voce di Padre Pio », San Giovanni Rotondo, 1981.

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  • Mercredi 23 septembre 2015

     [ St Lin (de Volterra), pape martyr ]

     [ Ste Thècle, vierge martyre ]

     En certains endroits : St Pio de Pietrelcina, religieux (capucin)

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  • Automne

    L’automne

    Voici venu le froid radieux de septembre :
    Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
    Mais la maison a l’air sévère, ce matin,
    Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.

    Comme toutes les voix de l’été se sont tues !
    Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
    Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
    Que la bise grelotte et que l’eau même a froid.

    Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
    Elles voudraient aller où les oiseaux s’envolent,
    Mais le vent les reprend et barre leur chemin
    Elles iront mourir sur les étangs demain.

    Le silence est léger et calme ; par minute
    Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
    Et puis tout redevient encor silencieux,
    Et l’Amour qui jouait sous la bonté des cieux

    S’en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
    Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
    Et la vieille maison qu’il va transfigurer
    Tressaille et s’attendrit de le sentir entrer.

    Comtesse Anna-Élisabeth de Noailles (1876-1933), Le coeur innombrable

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    Autumn in the Catskills
    Sanford Robinson Gifford (1823-1880)

  • Voyage apostolique du Pape : Accueil officiel à la Andrews Air Force Base de Washington, D.C.

    Galerie photographique

    L'avion du Pape François s'est posé sur le sol américain vers 16h heure locale, à la base militaire de Saint-Andrews, dans le Maryland, après 3h30 de vol depuis Santiago de Cuba. Il a été accueilli par le président Barack Obama, sa femme et ses deux filles, visiblement émues et ravies de rencontrer le souverain pontife. Le vice-président Joe Biden, qui est de confession catholique, était également présent, avec son épouse et ses deux filles. Il est rarissime que les deux têtes de l'exécutif se déplacent ensemble, en raison des protocoles de sécurité prévus dans ce pays.

    Plusieurs représentants de l'épiscopat américain étaient également présents, parmi lesquels le cardinal Wuerl, archevêque de Washington, les responsables de la conférence épiscopale, et l'évêque aux armées, dont dépend cette base militaire. Les différents corps d'armée ont fait une haie d'honneur au Pape François, mais dans un protocole très allégé. Les honneurs militaires lui seront formellement rendus mercredi matin lors de sa visite à la Maison Blanche.

    Quatre enfants représentant la diversité de la population américaine ont pu embrasser le Saint-Père. Quelques dizaines d'autres jeunes, rassemblés à quelques mètres, criaient en espagnol, « Pape François, bénis tes enfants ».

    Le Pape et le président américain se sont entretenus quelques minutes dans le salon d'honneur de la base, pendant que les autres membres de la délégation pontificale, parmi lesquels le cardinal Parolin, secrétaire d'État du Saint-Siège, rencontraient les jeunes rassemblés sur le tarmac dans une ambiance très chaleureuse et informelle.

    Le Pape est ensuite parti à bord d'une modeste Fiat 500, encadrée par le cortège habituel des véhicules blindés affectés aux chefs d'État en visite aux États-Unis, pour le dîner et à la nuit à la nonciature apostolique à Washington, située à 26 kilomètres de la base de Saint-Andrews.

    Barack Obama et François se retrouveront mercredi matin à la Maison Blanche.

    Source : Radio Vatican.