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  • Voyage apostolique du Pape : Rencontre avec les familles en la Cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption

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    Vers 10h30 heure locale, le Pape François s'est rendu à la Cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption pour une rencontre avec les familles, dernière étape de son séjour à Santiago de Cuba. Après avoir écouté le témoignage d'un couple, le Pape a tenu à remercier le peuple de Cuba pour son accueil fraternel. « Nous sommes en famille. Et lorsqu’on est en famille, on se sent chez soi. Merci, familles cubaines, merci, Cubains, de faire que je me sens tous les jours en famille, de faire que je me sens chez moi. Cette rencontre avec vous est comme la "cerise sur le gâteau" ! », a-t-il lancé.

    Le Pape François ensuite a évoqué les noces de Cana, rappelant qu’il n’est pas anodin que Jésus ait commencé sa vie publique à la faveur d’un mariage. « Manger avec diverses personnes, visiter diverses maisons a été une occasion, privilégiée par Jésus, pour faire connaître le projet de Dieu. » Le Saint-Père a aussi rappelé l’importance de la vie ordinaire, du quotidien, de la fin de journée, quand les couples se retrouvent, pendant que les enfants font leur devoir pour l’école, et parfois se disputent… « Jésus choisit ces moments pour nous montrer l’amour de Dieu, Jésus choisit ces espaces pour entrer dans nos maisons et nous aider à découvrir l’Esprit vivant et agissant dans notre vie quotidienne. C’est à la maison que nous apprenons la fraternité, la solidarité, à ne pas être des dominateurs. C’est à la maison que nous apprenons à recevoir la vie et à en être reconnaissants comme une bénédiction, et c’est là que nous apprenons que chacun a besoin des autres pour aller de l’avant. »

    Le Saint-Père a toutefois regretté la désagrégation des familles, un phénomène qui touche particulièrement l'Europe mais face auquel l'Amérique latine n'est pas immunisée : « Dans beaucoup de cultures, aujourd’hui, ces espaces disparaissent progressivement, ces moments en famille sont en train de disparaître ; peu à peu tout conduit à la séparation, à l’isolement. Les moments passés en commun, pour être ensemble, pour être en famille, deviennent rares. » Cet isolement croissant n'est pas sans conséquence sur l'équilibre des sociétés, car « la famille protège de deux phénomènes actuels : la fragmentation et la massification, qui fait des personnes des individus isolés, faciles à manipuler et à gouverner. »

    « Des sociétés divisées, cassées, séparées ou très affectées par le phénomène de masse sont une conséquence de la rupture des liens familiaux. On oublie ces relations qui sont pourtant le fondement du nom que nous avons », a-t-il regretté. « Les familles ne sont pas un problème, elles sont d’abord une opportunité. Une opportunité que nous devons préserver, protéger, accompagner. »

    Sortant de son texte, le Pape François a alors dit sa joie de bénir régulièrement des femmes enceintes lors des audiences générales du mercredi à Rome, car « ces femmes sont enceintes de l’espérance. Un enfant, c’est de l’espérance », a estimé le Saint-Père.

    Il a conclu en évoquant la suite de son agenda américain et romain. « Dans quelques jours, je participerai avec les familles du monde entier à la Rencontre Mondiale des Familles et, dans moins d’un mois, au Synode des Evêques, qui a comme thème la Famille. Je vous invite à prier spécialement à ces deux intentions, pour que nous sachions tous nous aider à prendre soin de la famille, pour que nous sachions continuer à découvrir l’Emmanuel, le Dieu qui vit au milieu de son Peuple en faisant des familles son foyer. »

    Il s’est ensuite rendu sur la parvis de la Cathédrale pour donner sa bénédiction à la foule, improvisant quelques mots : « Je veux dire une parole d’espérance : il faut garder la mémoire de ceux qui nous ont donné la vie, des grands-parents. Ils sont notre mémoire vive. Et il faut prendre soin de la jeunesse et les enfants. Un pays qui prend soin de ses grands-parents et de ses jeunes tient le triomphe assuré ! » a-t-il lancé, avant de demander à la foule de prier pour lui.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Messe au Sanctuaire de la "Virgen de la Caridad del Cobre" à Santiago

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    C'est à Santiago de Cuba, grand port de l'est de l'île, qui a vu naître la révolution cubaine, non loin de la base américaine de Guantanamo, que le Pape François a célébré la dernière messe de sa visite de trois jours à Cuba. La célébration s’est déroulée à la basilique de la Vierge de la Charité del Cobre, nichée dans les collines verdoyantes. Cette Vierge que les Cubains appellent familièrement "Cachita" a été proclamée patronne de Cuba et de tous les Cubains en 1916 par Benoît XV, et couronnée en 1936.

    Lié à l’histoire nationale de Cuba et à sa lutte pour l’indépendance nationale, ce sanctuaire est le plus fréquenté de l’île. C’est là que fut proclamé en 1801 le Manifeste pour la liberté des esclaves. La statuette, délicate et fragile, vénérée avec ferveur à Cuba, y compris par les non-croyants, aurait été retrouvée par trois jeunes esclaves dans les eaux d’une baie vers 1612. Il y a deux ans, la Vierge de la Charité a parcouru l’ensemble des paroisses de l’île. Cet événement fut perçu comme un signe révélateur du changement d’attitude du régime à l’égard du christianisme. Jean-Paul II en 1998, puis Benoît XVI en 2012 s’y sont rendus en pèlerinage.

    Dans son homélie, le Pape François n’a pas manqué de rappeler que la patrie cubaine est née et a grandi dans la chaleur de la dévotion à la Vierge de la Charité. Une homélie mariale, profondément spirituelle, mais ancrée dans le contexte historique. « L’âme du peuple cubain, a affirmé le Saint-Père, a été forgée dans les douleurs et les privations, mais celles-ci n’ont pas réussi à éteindre la foi. Cette foi s’est maintenue vivante grâce à la tendresse et au courage de tant de grand-mères et de mères. » Le Pape a relevé que « Marie a accompagné la gestation dramatique de nombreux peuples ; elle a protégé la lutte de tous les peuples qui ont souffert pour défendre les droits de leurs fils. Aujourd’hui, a-t-il dit, elle protège nos racines, notre identité pour que nous ne nous perdions pas sur les chemins du désespoir. »

    Évoquant la visite de Marie à sa cousine Élisabeth, le Souverain Pontife a souligné que « la présence de Dieu dans notre vie ne nous laisse jamais tranquilles ; elle nous pousse à nous mettre en mouvement. La joie qui jaillit de savoir que Dieu est avec nous, avec notre peuple, réveille le cœur, nous met en mouvement, nous conduit à partager la joie reçue comme service, comme dévouement. » Le Pape François a alors invité les catholiques cubains à vivre « la révolution de la tendresse », comme Marie, Mère de la Charité.

    « Comme Marie, nous voulons être une Église qui sert, qui sort de ses temples, de ses sacristies, pour accompagner la vie, soutenir l’espérance, être signe d’unité de ce peuple noble et digne. Comme Marie, nous voulons être une Église qui sort de chez elle pour établir des ponts, abattre les murs, semer la réconciliation. » Le Saint-Père exhorte l’Eglise cubaine à ne pas se cacher, mais à cheminer avec le peuple cubain ; « tous ensemble », a-t-il insisté. Elle devra donc accompagner toutes les situations difficiles des cubains, engagés dans la vie, la culture, la société.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape : l'autre visage de Cuba (2)

    Les « Damas de blanco » (Femmes en blanc) : « Ils nous ont empêchées de saluer le pape »

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    « Nous avons été bloquées par les autorités et nous n’avons pas pu nous approcher du pape François ». Une brève rencontre aurait pu avoir lieu avec l’accord tacite du gouvernement, mais samedi 19 et dimanche 20, par deux fois les autorités ont stoppé pendant quelques heures des représentantes des « Damas de blanco ». Ce sont les mères et épouses de détenus politiques qui s’habillent en blanc et se réunissent chaque semaine en procession vers une église pour attirer l’attention sur le sort réservé à leurs êtres chers. C’est ce qu’explique à Vatican Insider Berta Soler, lauréate du prix Sakharov pour les droits de l’homme du Parlement Européen et leader du groupe.

    Durant les visites des précédents papes, Jean-Paul II en 1998 et Benoit XVI en 2012, aucun contact n’avait été possible avec les dissidents à l’intérieur du pays. La diplomatie du Vatican travaillait depuis plusieurs jours pour qu’il soit possible, cette fois, d’effectuer une brève rencontre. Le pape François avait déjà reçu en audience au Vatican la veuve du dissident Oswaldo Payá, mort dans un accident de voiture suspect en juillet 2012.

    Samedi 19 septembre, Berta Soler accompagnée de l’économiste Marta Beatriz Roque et de la journaliste Miriam Leiva, allaient se rendre devant la Nonciature apostolique pour saluer le pape François qui arrivait de l’aéroport, lorsqu’elles ont été arrêtées pendant quelques heures par les autorités. Une seconde possibilité avait été prévue pour  le dimanche 20 septembre après-midi, place de la cathédrale. Cette fois, seules devaient se présenter Roque et Leiva, mais elles n’ont pas atteint la place. « Elles m’ont dit – raconte Berta Soler – qu’il s’est passé aujourd’hui la même chose qu’hier ».

    Un contact rapproché et fortuit avec un autre dissident a eu lieu dimanche matin Plaza de la Revolución avant la messe, lorsqu’un homme a réussi à s’approcher de la papamobile et a échangé quelques mots avec le pape François qui l’a béni en lui posant les mains sur la tête. L’homme est resté agrippé à la voiture du pape en hurlant et a été éloigné par les hommes de la sécurité.

    Source : Aleteia.

  • Voyage du Pape : l'autre visage de Cuba (1)

    À Cuba, la censure et le mensonge d’État règnent toujours en maîtres

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    « L’autre Cuba » n’a décidément pas son mot à dire dans le paysage politique cubain, et ce même dans le contexte de la visite du pape François. Les événements ayant précédé la célébration eucharistique du 20 septembre, organisée place de la Révolution, en sont l’illustration éclatante. Ils s’inscrivent dans la stratégie sécuritaire à l’encontre de l’opposition, visant à censurer les médias lors du séjour du Saint-Père sur l’île.

    Une politique de « nettoyage social, politique et religieux »

    Avant la messe, plusieurs militants se donnent rendez-vous rue 20 de Mayo, où sont postées diverses patrouilles de police. Les cris de« libertad, libertad » commencent à retentir, et les militants distribuent des tracts pour revendiquer leurs droits civils, ainsi qu’une « véritable ouverture démocratique de Cuba ». Ils sont alors battus et arrêtés par la police, comme cela est relaté dans le Diario de Cuba, un journal dissident. Or quelques heures auparavant, les autorités avaient bloqué les réseaux mobiles, empêchant ainsi tout échange au sein de l’opposition. Mais d’autres incidents ont précédé la visite papale…

    Différents journalistes indépendants ont fait part d’une politique de « nettoyage social, politique et religieux ». Il s’agissait de débarrasser les rues des sans-abris, le pape François étant connu pour son empathie envers les plus nécessiteux.

    « Les visites d’établissements pénitentiaires seraient également proscrites ; et quiconque assisterait à la messe serait strictement contrôlé par les fidèles, chargés de transmettre leurs données personnelles ensuite », ont déclaré plusieurs journalistes à la chaîne CNN en Español.

    Si le régime a annoncé la libération de 3 522 détenus au cours du weekend, il a aussi arrêté et menacé 17 « Femmes en blanc » dans plusieurs villes. Berta Soler, qui dirige ce mouvement, a elle-même été visée : « Ils m’ont arrêtée aux côtés de Moya, le DES (Département de la sécurité d’État) nous empêche d’assister à la Nonciature apostolique » a-t-elle déclarée sur son compte Twitter @bertasoler. Elle dénonce ces détentions visant à « éviter » que les opposants assistent aux messes prévues avec le Saint-Père. Antonio Rodriles, directeur du groupe d’opposition Estado de SATS, lui a fait écho, ajoutant que Leticia Ramos avait informé sa famille qu’elle était « enfermée dans une pièce pleine de cafards ».

    Comme Mme Soler, M. Rodriles a souligné que ces arrestations ont pour but « d’intimider les défenseurs des droits de l’homme à la veille de la visite ».

    Source et suite de l'article sur Aleteia.

  • Voyage du Pape François - Programme du mardi 22 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Mardi 22 septembre 2015
    08h00 : Messe à la Basilique mineure du Sanctuaire de la « Virgen de la Caridad del Cobre » à Santiago (13h45 sur KTO)
    [Homélie]
    11h00 : Rencontre avec les familles en la cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption à Santiago (17h00 sur KTO)
    [Discours]
           Bénédiction de la ville devant la Cathédrale de Santiago
    12h15 : Cérémonie de congé à l’Aéroport
    12h30 : Départ de l'Aéroport de Santiago pour Washington, D.C.
    16h00 : Arrivée à la Andrews Air Force Base à Washington, D.C.
           Accueil officiel à la Andrews Air Force Base de Washington, D.C. (22h00 - 00h00 sur KTO)

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Santiago : -4h UTC
    Washington : -4h UTC
  • Wolfgang Amadeus Mozart : Concerto pour piano No.23 en la majeur K 488 - Adagio

    London Symphony Orchestra - Dir. Sir John Barbirolli
    Arthur Rubinstein, piano

  • Méditation : Calme et patience avec soi-même à l'école de St François de Sales

    « « Ayez un grand soin de ne point vous troubler lorsque vous aurez fait quelque faute, mais humiliez-vous promptement devant Dieu, et que ce soit d'une humilité douce et amoureuse, qui vous porte à la confiance de recourir soudain à sa bonté, vous assurant qu'elle vous aidera pour vous amender... Quand il vous arrivera de faire des fautes, quelles qu'elles soient, demandez-en pardon tout doucement à Notre-Seigneur, en lui disant que vous êtes bien assurée qu'il vous aime bien et qu'il vous pardonnera. Et cela, toujours simplement et doucement. »
    Pour combattre plus efficacement ce trouble si funeste, saint François de Sales s'applique à en dévoiler la cause ordinaire, pour ne pas dire unique : l'amour-propre, la recherche de soi-même. Sainte Thérèse l'avait déjà dit, « avec la vraie humilité, bien que l'âme se reconnaisse mauvaise et en soit peinée, cette peine n'est point accompagnée de trouble ni d'inquiétude ; elle ne cause ni obscurcissement dans l'esprit, ni aridité ; au contraire, elle console. L'âme alors s'afflige de ce qui a offensé Dieu, et, d'autre part, elle se dilate à espérer sa miséricorde. Elle a lumière pour se confondre elle-même, et pour louer Dieu qui l'a tant supportée. Mais dans l'humilité fausse que donne le démon, il n'y a de lumière pour aucun bien. Il semble que Dieu mette tout à feu et à sang. C'est une invention du démon des plus funestes, subtiles et dissimulées que je connaisse de lui. »
    Et voilà pourquoi le trouble après le péché est un mal si commun. « S'humilier de ses misères, a dit un saint prêtre, c'est une chose bonne que peu de personnes comprennent ; s'inquiéter et se dépiter est une chose que tout le monde connaît et qui est mauvaise, parce que, dans cette espèce d'inquiétude et de dépit, l'amour-propre a toujours la plus grande part. »
    Et Frédéric Ozanam ajoute finement : « Il y a deux sortes d'orgueil : celui qui est content de soi, c'est le plus commun et le moins dangereux ; et celui qui est mécontent de soi, parce qu'il attend beaucoup de lui-même, et qu'il est trompé dans son attente. Cette seconde espèce est bien plus raffinée et plus dangereuse. » »

    P. Joseph Tissot (1840-1894), L'art d'utiliser ses fautes d'après Saint François de Sales (Première partie, chap. II), Cinquième édition, Librairie religieuse H. Oudin, Paris, 1892.

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  • Mardi 22 septembre 2015

    St Thomas de Villeneuve, religieux (augustin) et évêque

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    Mémoire des Sts Maurice et compagnons, soldats martyrs

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    Tableau du Greco

  • Voyage apostolique du Pape : Prière au Sanctuaire de la Virgen de la Caridad del Cobre à Santiago

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    Rediffusion en différé sur KTO ce mardi 22 à 11h00

    Après sa visite à Holguìn, le Pape François a été accueilli par des milliers de personnes à Santiago, grand port de l’est du pays. Le Souverain Pontife a rencontré dans la soirée les évêques avant de se rendre au Sanctuaire de la Vierge de la Charité del Cobre.

    Le Pape François a posé un bouquet de fleurs au pied de la statue de la Vierge, puis il a médité pendant plusieurs minutes, avant de réciter une prière. « Vierge de la Charité de Cobre ! Patronne de Cuba ! Votre nom et l'image sont sculptés dans l'esprit et le cœur de tous les Cubains. (…) Mère de la réconciliation ! Rassemble tes enfants dispersés à travers le monde. Fais de la nation cubaine une maison de frères et sœurs pour que ce peuple ouvre son esprit et sa vie au Christ ».

    Le Saint-Père a aussi offert un vase d'argent avec des fleurs et des pétales en céramique : un geste symbolique à l’image de celui que font les cubains, donner un bouquet de fleurs à la Vierge. Car ce lieu réunit de nombreux fidèles : Notre Dame de la Charité a été proclamée Sainte patronne de Cuba en 1916 par le Pape Benoit XV, à la fin de la guerre d’indépendance nationale. La statue a, elle, été finalement couronnée par St Jean Paul II, au cours de son voyage sur l’ile.

    Source : Radio Vatican.

    Texte original des prières en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape : Bénédiction de la ville de Holguín

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    Après la messe matinale sur la Place de la Révolution de Holguin, et un temps de déjeuner et de repos à l’évêché, le Pape François s'est rendu sur les hauteurs de la ville, sur une colline appelée "La Loma de la Cruz", pour procéder à la bénédiction de la ville. Cette colline, qui permet de profiter d'une vue sur un très vaste territoire, abrite, comme son nom l'indique une croix, installée dans les années 1990. La croix historique avait été déposée par un frère franciscain en 1790, mais a été détruite par la foudre. Cette colline est un lieu important de la piété populaire cubaine, de nombreux habitants de la région effectuant la montée de l'escalier de 458 marches dans le cadre du "Pèlerinage de la Croix".

    Accueilli par une chorale d'enfants, le Pape François, revêtu d'une étole rouge, a prié au pied de la Croix puis il a procédé au rite de bénédiction, en espagnol. Cette prière était avant tout une demande à Dieu de bénédiction pour la population locale : « Humblement nous te demandons que tu regardes avec bonté les enfants de cette terre qui implorent ta bénédiction (...). Qu'en regardant la Sainte Croix, élevée sur la cime de cette montagne, et qui illumine la vie des familles, les enfants, les jeunes, les malades et tous ceux qui souffrent reçoivent ta consolation et ta compagnie, et se sentent invités à la suite de ton Fils, unique chemin pour arriver à Toi. »

    Le Saint-Père, visiblement ravi et très souriant, a félicité les enfants pour leur participation musicale, tout en leur demandant, comme à son habitude, de prier pour lui. Il s'est ensuite dirigé vers l'aéroport afin de prendre son vol pour Santiago-de-Cuba, à 150 kilomètres plus au sud-est de l'île, pour la dernière étape de son voyage à Cuba.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape : Messe sur la Plaza de la Revolución à Holguín

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    Le Pape François a poursuivi ce lundi son voyage à Cuba en se déplaçant à Holguin, une ville d’un million et demi d’habitants, considérée comme le berceau du christianisme cubain. François est le premier Pape à s’y rendre. Avant la bénédiction de la ville, depuis une colline qui abrite une immense croix, il a célébré une messe devant des milliers de fidèles. En cette fête liturgique de l’apôtre Saint-Matthieu, le Pape François a insisté sur la figure de Matthieu, un pécheur appelé par le Christ. Un pécheur auquel le Pape a appelé chacun à s’identifier.

    « Aujourd’hui nous célébrons l’histoire d’une conversion » a-t-il rappelé. « Nous savons que Matthieu était un publicain, c'est-à-dire qu’il percevait les impôts des Juifs pour les donner aux Romains. Les publicains étaient mal vus et même considérés comme des pécheurs, si bien qu’ils vivaient marginalisés, méprisés par les autres. On ne pouvait pas manger avec eux, ni parler, ni prier. »

    « Cependant, Jésus s’est arrêté, il l’a regardé avec des yeux de miséricorde ; il l’a regardé comme personne ne l’avait fait auparavant », a insisté le Pape, en invitant chacun à s’identifier à Matthieu. « Ce regard a ouvert son cœur, l’a rendu libre, l’a guéri, lui a donné l’espérance, une vie nouvelle comme à Zachée, à Bartimée, à Marie Madeleine, à Pierre, ainsi qu’à chacun d’entre nous. Bien que nous n’osions pas lever les yeux vers le Seigneur, lui nous regarde en premier. C’est notre histoire personnelle ; de même que beaucoup d’autres, chacun de nous peut dire : moi aussi je suis un pécheur sur qui Jésus a posé son regard. »

    Le Saint-Père a insisté sur la mise en mouvement, en chemin, provoquée par la rencontre du Christ. « Le regard de Jésus génère une activité missionnaire, de service, de don. Son amour soigne nos myopies et nous stimule à regarder au-delà, à ne pas nous arrêter aux apparences ou au politiquement correct. »

    « Jésus va de l’avant, il nous précède, il ouvre le chemin et nous invite à le suivre. », a-t-il relevé. « Son regard transforme nos regards, son Cœur transforme notre cœur. Dieu est le Père qui cherche le salut de tous ses enfants. »

    « Laissons-nous regarder par le Seigneur dans la prière, dans l’Eucharistie, dans la confession, dans nos frères, surtout ceux qui se sentent abandonnés, les plus esseulés. Et apprenons à regarder comme lui nous regarde. Partageons sa tendresse et sa miséricorde avec les malades, les prisonniers, les personnes âgées ou les familles en difficulté » a insisté une nouvelle fois le Pape.

    Et à la fin de son homélie le Pape François a salué l’existence à Cuba de « maisons de mission » qui, « face au manque de lieux de culte et de prêtres, permettent à de nombreuses personnes d’avoir un espace de prière, d’écoute de la Parole, de catéchèse et de vie de communauté. Ce sont des petits signes de la présence de Dieu dans nos quartiers », a-t-il rappelé, lui qui avait aussi développé ce système dans son ancien diocèse, à Buenos Aires. Il voulait que chaque habitant de la ville puisse trouver à moins de 500 mètres de son domicile un point de contact avec l’Église catholique.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François : Programme du lundi 21 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Lundi 21 septembre 2015
    08h00 : Départ en avion de La Havane pour Holguín
    09h20 : Arrivée à l'Aéroport international “Frank Pais” de Holguín
    10h30 : Messe sur la Plaza de la Revolución à Holguín (16h15 sur KTO)
    [Homélie]
    15h45 : Bénédiction de la ville depuis la Loma de la Cruz à Holguín (21h45 sur KTO)
    16h40 : Départ en avion pour Santiago
    17h30 : Arrivée à l'Aéroport international “Antonio Maceo” de Santiago
    19h00 : Rencontre avec les évêques au séminaire saint Basil le Grand à Santiago
    19h45 : Prière à la Virgen de la Caridad, avec les évêques et la suite papale dans la Basilique mineure du Sanctuaire de la Virgen de la Caridad del Cobre à Santiago (en différé mardi 22 à 11h00 sur KTO)

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    La Havane / Holguín / Santiago : -4h UTC
  • J.-S. Bach : Passion selon Saint Matthieu BWV 244

    Orchestre Philarmonique de Berlin - Dir. H. von Karajan

  • Méditation : Saint Matthieu

    « Les apôtres ont été les premiers membres de l’Église, ils en sont le fondement. Leur histoire est comme la préfiguration de l'histoire du christianisme à travers les siècles. Jésus a intentionnellement choisi Matthieu dans le peuple des pécheurs et des publicains, qui lui étaient chers. Un autre publicain, Zachée de Jéricho, dont nous lisons la conversion dans l’Évangile de la Messe de la Dédicace, a aussi trouvé le chemin du Cœur de Jésus. Et dans la parabole que nous lisons le dixième dimanche après la Pentecôte, le Sauveur met le publicain humble et repentant, qui reste au bas du Temple et se frappe la poitrine, au-dessus de l'orgueilleux pharisien qui croit à sa justice propre. Le Christ nous dit clairement : « Je ne suis pas venu pour appeler les justes, mais les pécheurs. Ce ne sont pas les bien portants, mais les malades, qui ont besoin du médecin. » Dans tous les siècles, Jésus n'a pas seulement convié dans son Église, aimé les pécheurs, mais Il les a rendus dignes des plus grandes grâces. C'est de la même manière qu'Il a tiré saint Augustin du milieu des pécheurs pour en faire une des colonnes de l’Église. L’Église n'a jamais été un jardin composé exclusivement de lis d'innocence, mais pour le réconfort des pécheurs repentants, le publicain a trouvé une place dans les fondements de l’Église.

    Jésus devait cependant, lors de l'appel de Matthieu, avoir d'autres motifs. L'Apôtre était juif, mais il était au service d'une nation étrangère, des Romains. Cela faisait de lui, aux yeux de ses compatriotes, une brebis galeuse. Les Juifs étaient profondément persuadés de leur supériorité. Et il est remarquable de constater que Dieu a confié aux ennemis qu'ils haïssaient le trésor le plus précieux qui était finalement destiné au peuple élu.

    Jésus, fils d'une mère juive, rejeton de la dynastie nationale, a regardé au-delà des frontières de son pays. Il dit aux Apôtres : « Prêchez l’Évangile à toute créature. » La tradition nous rapporte qu'au début de leur ministère, les Apôtres se seraient réparti l'univers, depuis l'Espagne jusqu'aux Indes, pour y prêcher l’Évangile. C'était le commencement de l’Église catholique. »

    Toute l'année avec le Christ (Fête de Saint Matthieu, Apôtre), par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln, Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

    Saint_Matthieu_Michelangelo-Merisi_20a.jpg

    L'appel de Saint Matthieu, Le Caravage (Michelangelo Merisi da Caravaggio, 1571-1610)
    Chapelle Contarelli, église Saint-Louis-des-Français, Rome

  • Lundi 21 septembre 2015

    St Matthieu, apôtre et évangéliste

    St Matthieu,apôtre,évangéliste

    L'évangéliste Matthieu et l'ange, Rembrandt (1606-1669), Musée du Louvre, Paris

  • Voyage apostolique du Pape : Salut aux jeunes du Centro Cultural Padre Félix Varela

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    En conclusion de cette journée de dimanche à La Havane, le Pape s'est rendu au Centre Felix Varela, voisin de la cathédrale. Ce Centre qui porte le nom d'un prêtre cubain du XIXe siècle dont le procès en béatification est en cours accueille des jeunes Cubains, de toute sensibilité religieuse. Le recteur de ce Centre, le Père Yosvany Carvajal, a insisté dans son discours sur l'apport des chrétiens pour le bien commun de la société. « L'identité chrétienne est de matrice chrétienne », a-t-il insisté, précisant que les acteurs de ce centre veulent « continuer à travailler pour que dans notre présent soit soignée cette identité culturelle, pas seulement dans le sens des monuments du passé, mais spécialement dans son sens vivant, dynamique et participatif dans lequel personne ne reste exclu. »

    Rebondissant sur le témoignage d'un jeune, le Pape a insisté sur l'importance d'être capables de rêver. « Plus grande est la capacité de rêver, plus grand sera le chemin de la vie », a-t-il insisté. Il a mis l'accent sur la notion d'amitié sociale, qui doit permettre d'unir les forces de personnes de sensibilités différentes.

    « Les jeunes sont l’espérance d’un peuple », a estimé le Saint-Père, rappelant que l'espérance n'est pas une notion passive, mais consiste au contraire à « savoir souffrir, se sacrifier, pour aller de l’avant dans un projet. »

    Le Pape François, visiblement inquiet de la situation italienne qu'il peut observer au quotidien à Rome, a évoqué un « problème très grave en Europe : la quantité de jeunes sans travail », rappelant, sans les nommer, la situation des pays qui comptent 40% voire 50% de jeunes sans travail. « Un peuple qui ne se préoccupe pas du travail des jeunes n’a pas de futur. Les jeunes font partie de cette culture du rejet, on jette les choses, les personnes. On écarte les jeunes, les anciens, car ils ne produisent pas. Il y a des lois d’euthanasie dans certains pays, et dans d’autres, il y a une euthanasie cachée », a-t-il rappelé.

    Il a donc appelé les jeunes Cubains à préserver leur identité culturelle, et à prendre leur destin en main, au nom de « cette douce espérance de la patrie », une expression de l'écrivain José Marti, figure très admirée à Cuba.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Célébration des Vêpres en la Cathédrale de La Havane

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    Le Pape François a présidé dans l’après-midi de dimanche la célébration des Vêpres à la cathédrale de La Havane, en présence des religieux et religieuses, prêtres, diacres et séminaristes. Il a salué la foule réunie sur le parvis de la cathédrale, puis dans la cathédrale, il est entré en saluant personnellement prêtres religieux âgés et handicapés, assis au premier rang.

    Dans son discours d’accueil, le Cardinal Jaime Ortega, Archevêque de La Havane a notamment souligné la présence de « prêtres jeunes et anciens, cubains ou venus de divers pays du monde comme missionnaires qui nous prêtent un appui inestimable dans l’évangélisation. »

    « L’Église qui vit à Cuba est une Église pauvre, et le témoignage de pauvreté de nos prêtres diocésains et religieux, des diacres et des personnes consacrées, est admirable. Peut-être que c’est justement la pauvreté qui contribue de façon singulière à la solidarité et la fraternité entre tous. Nous espérons que votre témoignage personnel nous stimulera tous à aimer cette pauvreté belle et fructueuse de l’Église dans notre terre. »

    Puis une jeune religieuse, Sœur Yaileny Ponce Torres, Fille de la Charité, a livré, très émue son témoignage sur son service auprès de l’Âge d’Or, une institution publique pour personnes souffrants de pathologies en relation avec des encéphalopathies chroniques. Elle a évoqué sa peur, ses larmes en apprenant son affectation dans ce lieu difficile, mais aussi le soutien d’une Sœur qui qui lui avait dit « Tu vas à la maison de la miséricorde, celle qui exige le plus de ta part, mais la plus grande exigence sera que tu n’arrêtes pas de fixer ton regard sur Jésus. Remplie de Dieu, tu sauras embrasser la misère humaine, c’est cela, être miséricordieuse, et surtout tu sauras être la mère des pauvres. »

    « La vie religieuse à Cuba, avec ses différents charismes, dans l’action et la contemplation, cherche à se rapprocher avec "amour de miséricorde", des malades, enfants, personnes âgées et handicapées, comme une reconnaissance de la dignité de chaque personne et comme une partie inséparable et de la Bonne Nouvelle de l’Évangile, de laquelle, avec tous, comme Église, nous sommes témoins au milieu de notre peuple, en nous confiant toujours à Jésus-Christ, le Bon Pasteur, et à Marie notre Mère », a conclu la Sœur.

    Suite à ces deux interventions, le Pape François a totalement délaissé le texte de l'homélie qui était prévue, pour livrer une longue et ample méditation spontanée sur les thèmes abordés par le Cardinal et la Sœur, qu'il a qualifié de « prophètes » : la pauvreté, et la miséricorde. « La pauvreté est un mot inconfortable, qui va contre toutes les structures culturelles du monde, Le Cardinal Jaime (Ortega, ndlr) l'a répété plusieurs fois, je pense que le Seigneur voulait que nous le recevions dans le cœur. L’esprit mondain ne l’aime pas, la cache, non par pudeur, mais par mépris. Et s’il doit pécher pour y échapper, il pèche. L’esprit mondain n’aime pas le chemin du Fils de Dieu qui s’est humilié pour nous. »

    Le Pape François a évoqué la parabole du jeune homme riche qui a eu peur de la pauvreté, en mettant en garde les personnes consacrées contre la tentation du confort matériel. Il a repris une expression de Saint Ignace de Loyola ( « et ceci n’est pas une propagande publicitaire de famille », a précisé le Pape jésuite, faisant rire l'assemblée) : « La pauvreté est le mur et la mère de la vie consacrée, car elle la protège de toute vie mondaine. »

    « Combien de vie qui commencent bien, d'âmes généreuses, se perdent dans l’amour pour cette vie mondaine, riche, et qui se terminent mal, sans amour. (...) La richesse appauvrit » a-t-il regretté.

    « Quand une communauté religieuse commence à compter l’argent à épargner, Dieu est bon de lui donner un économe désastreux pour la mener à la ruine, pour la rendre pauvre ! Dieu veut notre Église pauvre ! » a insisté le Pape invitant chaque personne consacrée à se demander : « Comment est mon esprit de pauvreté ? ».

    Le Pape s'est ensuite adressée à la Sœur qui venait de témoigner sur son engagement auprès de personnes malades et handicapées. « Vous avez pleuré… vous étiez jeune. Une jeune femme, pleine d’illusions, commence sa vie religieuse en faisant vivante la tendresse de Dieu, sa miséricorde. Vous êtes allée là où la tendresse et la miséricorde de Dieu se font "caresse". Combien de religieuses "brûlent" en caressant ceux que le monde rejette », s'est exclamé le Pape François.

    « Ce que tu as fait au plus petit de tes frères, tu l’as fait à moi. Quand quelqu’un recherche le plus petit, celui qui personne n’aime, il suit Jésus de façon absolue. Jésus, pour parler de la miséricorde du Père, s’est anéanti ! », a insisté le Saint-Père, reprenant les paroles de Saint-Paul aux Philippiens.

    S'adressant aux prêtres, il leur a rappelés qu'il y a un lieu privilégié pour faire vivre la miséricorde, pour rencontrer les plus petits, « c’est le confessionnal ! Quand un homme et une femme te montre sa misère, s’il te plait, ne l’arrête pas, ne le punis pas ! Si tu n’as pas de péché, jette la première pierre ! Sinon, pense que toi, à ce moment, tu tiens un trésor dans la main, la miséricorde du Père... Ne vous fatiguez pas de pardonner, comme le faisait Jésus ! »

    Avec un mélange d'humour et de gravité, le Pape François a cité Saint Ambroise : « Là où il y a la miséricorde, il y a l’esprit de Jésus. Là ou il y a de la rigidité, il n’y a que ses ministres. »

    « Là où sont les plus petits, resplendit Jésus. Là où sont la pauvreté et la miséricorde, il y a Jésus », a conclu le Pape François.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie qui était prévue, traduite en français, ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Visite au Président cubain Raoul Castro au palais de la Révolution

  • Dédicace de la cathédrale Notre-Dame de Créteil

    Dédicace de la cathédrale, présidée par le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et envoyé spécial du Pape François.

  • Voyage apostolique du Pape : Rencontre privée avec Fidel Castro

    Le Pape François a rencontré l’ancien président Fidel Castro, ce dimanche à La Havane. Le Vatican avait laissé entendre que cette rencontre était plus que probable. L’entretien, qui a duré de trente à quarante minutes, s’est déroulé au domicile de l’ancien leader de la révolution cubaine, en présence d’une quinzaine de membres de sa famille, dont son épouse Dalia Soto del Valle.

    Le Saint-Père, qui a effectué cette visite juste après la messe célébrée sur place de la Révolution,  était notamment accompagné du nonce apostolique à Cuba, Mgr Giorgio Lingua. Selon le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège la conversation s’est déroulée dans une ambiance très familière et informelle. Il a notamment été question des atteintes contre l’environnement dont parle l’encyclique Laudato sì'. Le Pape François a offert à Fidel Castro un ouvrage écrit par un jésuite qui avait été son professeur à l’école primaire. Fidel Castro a offert au Pape François le recueil de ses entretiens sur la religion avec le dominicain brésilien Frei Betto, théologien de la libération.

    Dès son arrivée samedi soir à Cuba, dans son premier discours sur le tarmac de l’aéroport, le Pontife argentin avait demandé à Raul Castro de « transmettre ses sentiments de spéciale considération et de respect à son frère Fidel ». Âgé de 89 ans, Fidel Castro a dirigé Cuba de 1959 à 2008 lorsqu’il a définitivement cédé sa place à son frère Raul. Reçu au Vatican par Jean-Paul II en 1996, il avait également rencontré Jean-Paul II et Benoît XVI lors de leurs visites respectives à Cuba, en 1998 et en 2012.

    Source : Radio Vatican.