Orchestre National de France - Dir. Georges Prêtre
(Chorégies d'Orange, 4 août 2009)
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Orchestre National de France - Dir. Georges Prêtre
(Chorégies d'Orange, 4 août 2009)
« Si, dans l'oraison, en essayant de nous ouvrir à l'amour de Dieu et de deviner tout ce qu'il est pour nous, nous avons appris combien nous ne pouvons vivre et nous épanouir qu'en lui. Si nous avons entrevu quelque chose de la plénitude de cet amour en prenant conscience de notre néant, et en pressentant la profondeur de son emprise sur ce néant que lui seul peut combler. Si nous avons compris en quel mystère de communion il nous engage, et quelle étroite unité, quelle intime solidarité il met entre tous ceux qui n'en peuvent vivre sans être saisis par la puissance d'unité qui est en lui. Si nous avons compris que le prochain se trouve ainsi engagé avec nous dans cet amour, qu'il est celui avec qui nous le vivons, sans qui nous ne pouvons le vivre : nous sommes liés avec lui dans ce mystère, par la puissance même de ce mystère. Alors, nous apprendrons à aimer vraiment le prochain, d'un amour vrai, d'un amour qui prend notre cœur dans la mesure même où il vit de ce mystère divin à l'intérieur duquel il voit le prochain. Le prochain, c'est alors celui qui vit avec nous ce mystère, et nous le vivrons plus pleinement en le vivant dans une plus étroite union avec lui. Vraiment, ce mystère que nous aimons est, pour nous, présent en lui. Alors nous comprendrons cette vivante unité entre le premier et le second commandement et que vraiment ils sont un seul commandement. »
Dom Georges Lefebvre, moine de Ligugé, La foi dans les œuvres (Croire en l'amour), Desclée de Brouwer, Paris, 1961.
(Crédit photo : Corbis)
St Jean de Kenty, prêtre, patron de la Pologne
La proposition de loi sur la fin de vie (des députés Jean Leonetti (LR) et Alain Claeys (PS)) revient en 2ème lecture au Sénat : le 21 octobre en commission et le 29 octobre en séance. Lors du passage du texte à l’Assemblée, début octobre, près de 5 500 soutiens ont alerté leur député, via cette même mobilisation.
A une semaine de la dernière étape de la navette parlementaire, la Fondation Jérôme Lejeune appelle à déployer encore plus d’énergie pour mobiliser les sénateurs et protéger ainsi la vie de tous les Vincent Lambert. Pour cela, la Fondation Jérôme Lejeune relance aujourd’hui, et jusqu’à la date limite de dépôt des amendements (26 octobre), une mobilisation virale « En plein scandale Vincent Lambert, empêchons l’euthanasie des personnes handicapées ». Elle appelle les citoyens à interpeller leur sénateur via une page mobilisation dédiée pour introduire dans la proposition de loi des amendements de nature à :
• Préciser qu’une personne handicapée, parmi lesquelles les personnes cérébrolésées, ne peut pas faire l’objet d’un arrêt de traitements par le seul fait qu’elle est handicapée.
• Modifier la procédure collégiale, actuellement appliquée dans le cas d’un arrêt de traitement d’une personne inconsciente, en disant que la décision d’arrêt de traitement ne relève pas d’un seul médecin, qu’elle doit être prise après consensus avec la famille, et qu’à défaut de consensus, une médiation doit nécessairement être proposée par l’établissement médical ou médico-social.
• Définir ce qui relève des traitements et ce qui relève des soins, de manière à ce que l’administration des soins dus à tout patient, quel que soit son niveau de conscience, ne puisse plus être interprétée comme relevant de l’acharnement thérapeutique.
Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, s’émeut : « La loi Leonetti de 2005 est souvent présentée comme un juste équilibre mais c’est pourtant cette loi qui a permis l’affaire Vincent Lambert. Lequel demain, pourrait être euthanasié par privation d’eau et d’alimentation.A la source, réside l’amalgame permanent et entretenu entre handicap et fin de vie. Non seulement il faut agir pour protéger d’urgence tous les Vincent, mais plus largement, il est nécessaire de créer un cadre légal de protection et de soin des personnes handicapées ».
Fondation Jérôme Lejeune.
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lundi soir 26 octobre !
Le lundi 26 octobre au soir est la date butoir pour que les sénateurs déposent des amendements.
Giuseppe Verdi : Nabucco - "Va pensiero"
Teatro dell'Opera di Roma - Dir. Riccardo Muti (Rome 2011)
Le livret du Nabucco de Verdi a été écrit par Temistocle Solera (1815-1878), qui s'est inspiré du Psaume 137 "Super flumina Babylonis" pour la rédaction du choeur "Va, pensiero", chanté par les Hébreux prisonniers à Babylone. Grand moment d'émotion, en communion avec le public italien, sur la scène du Théâtre de l'Opéra de Rome en 2011.
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Texte italien
Va, pensiero, sull’ali dorate; Va, ti posa sui clivi, sui colli, Ove olezzano tepide e molli L'aure dolci del suolo natal! Del Giordano le rive saluta, Di Sionne le torri atterrate... Oh mia patria sì bella e perduta! Oh membranza sì cara e fatal! Arpa d'or dei fatidici vati, Perché muta dal salice pendi? Le memorie nel petto raccendi, Ci favella del tempo che fu! O simile di Solima ai fati Traggi un suono di crudo lamento, O t'ispiri il Signore un concento Che ne infonda al patire virtù! |
Traduction littérale
Va, pensée, sur tes ailes dorées ; Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines, Où embaument, tièdes et suaves, Les douces brises du sol natal ! Salue les rives du Jourdain, Les tours abattues de Sion ... Oh ma patrie si belle et perdue ! Ô souvenir si cher et funeste ! Harpe d'or des devins fatidiques, Pourquoi, muette, pends-tu au saule ? Rallume les souvenirs dans le cœur, Parle-nous du temps passé ! Semblable au destin de Solime (*) Joue le son d'une cruelle lamentation Ou bien que le Seigneur t'inspire une harmonie Qui nous donne le courage de supporter nos souffrances ! (*) : Jérusalem |
« Se savoir, se croire aimé d'une manière divine en Jésus, c'est ce qui importe avant tout à son disciple, car « la connaissance de l'infinie bonté de Dieu est le premier sentiment que nous devions avoir (1) ». Et que d'âmes, même pieuses et désireuses de perfection, ne se développent pas et restent naines, parce qu'elles n'osent se nourrir de cet amour venant de la Divinité.
Le Père et le Fils ont mis dans leur cœur le Saint-Esprit, l'Amour subsistant, mais elles ne lui font point place, elles le tiennent à l'étroit ; elles ne lui offrent pas un cœur dilaté parce qu'elles n'osent se croire si chères à Dieu, si chéries de Dieu. Elles ne comprennent pas que le plus bel hommage à faire à un Dieu tout aimant, c'est de croire à son amour ; elles ne comprennent pas que la seule manière d'être à Dieu, c'est de se livrer pleinement à son amour.
Nous, disait saint Jean, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous. Nous avons cru à l'amour. Dieu est amour ; et celui qui demeure en l'amour, demeure en Dieu et Dieu en lui (1 Jn IV, 16). Ainsi devient-on intime du Seigneur.
- Oui. Mais pour aspirer à cette intimité, ne faut-il pas être un saint Jean, apôtre vierge, colombe par la pureté de l'âme, aigle par la sublimité de la pensée ?
- Et quels étaient donc les amis intimes de Jésus à Béthanie ? Lazare avait-il tout quitté pour suivre Jésus ? Marthe ne se laissait-elle pas dominer par des préoccupations d'ordre matériel ? Marie n'était-elle pas la pécheresse que Simon se scandalisait de voir tolérée aux pieds de Jésus (2) ?
Chez tous, comme chez eux, Jésus vient frapper à la porte, cherchant qui veut, comme eux, croire à sa dilection. Je me tiens à la porte, dit-il, je frappe. Si quelqu'un répond à ma voix et ouvre sa porte, j'entre, et nous nous mettons à table, moi avec lui, lui avec moi (Ap III, 20). »
1. Texier, Première retraite. - 2. Le P. Fl. Jubaru, avec la Liturgie romaine et avec Maldonat, identifie Marie de Béthanie et la pécheresse dont parle saint Luc. Rappelons que presque tous les exégètes modernes distinguent deux, ou même trois personnages : la pécheresse dont il est question au chapitre VII de saint Luc, Marie de Magdala et Marie de Béthanie.
P. J.-B. Gosselin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome V (43), 2ème édition revue et augmentée, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947.
St Pierre d'Alcantara, religieux (franciscain)
Lazzaro Baldi (1624-1703), La Vierge à l'Enfant et Saint Jean l'Evangeliste apparaissant à Saint Pierre d'Alcantara
Saints Louis et Zélie Martin
Aimer c'est tout donner
Odile Haumonté
Rite de canonisation des Bienheureux :
- Vincenzo Grossi (1845-1917)
- Maria dell’Immacolata Concezione (1926-1998)
- Louis Martin (1823-1894) et Marie Zélie Guérin (1831-1877)
Au début de la célébration célébrée place Saint-Pierre ce dimanche matin, devant près de 80.000 fidèles, quatre bienheureux ont été canonisés par le Saint-Père dont le premier couple de l’histoire de l’Église catholique à être canonisé, Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. La date de cette canonisation ce dimanche est symbolique, non seulement parce qu’elle intervient au cœur du Synode sur la Famille, mais aussi car ce 18 octobre l’Église fête la Journée missionnaire mondiale, placée sous le patronage de sainte Thérèse, elle-même canonisée il y a 90 ans, en 1925.
Les époux Martin « ont honoré le mariage et la famille chrétienne »
Lors du rite de canonisation au début de la messe, le Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, a évoqué la vie des quatre bienheureux, dont celle des époux Martin : « Le Bienheureux Louis Martin et la Bienheureuse Marie Zélie Guérin, avec leur vie, ont honoré le mariage et la famille chrétienne, comme époux et parents exemplaires. Louis est né à Bordeaux en 1823 et s’est dédié au commerce, comme propriétaire d’un négoce de bijouterie et d’horlogerie. En 1858, il a épousé Marie Zélie Guérin, née à Alençon en 1831, où elle dirigeait une petite usine de dentelles. »
Le Cardinal Angelo Amato poursuit : « Leur famille fut vraiment une petite Église dans laquelle régnait une foi joyeuse et profonde, et une charité délicate et attentionnée. Ensemble, les deux bienheureux ont parcouru les voies de la sainteté conjugale. De leur union sont nés neuf enfants, mais seules cinq filles ont survécu : quatre, parmi lesquelles Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, sont entrées au Carmel de Lisieux, et la cinquième est devenue sœur visitandine à Caen. L’exemple quotidien des parents fut décisif dans leur vocation religieuse. Marie Zélie, malade du cancer, est décédée en 1877 à l’âge de 45 ans. Son mari a traversé l’ultime période de sa vie dans la prière et entre de nombreuses infirmités. Il s’est endormi dans le Seigneur en 1894, à l’âge de 71 ans. Louis et Marie Zélie furent béatifiés ensemble le 19 octobre 2008. »
Les nouveaux saints, un témoignage du service joyeux pour les autres
Évoquant à son tour les bienheureux canonisés ce dimanche, le Saint-Père est revenu lors de son homélie sur leur humilité et leur charité, « ils ont constamment servi leurs frères avec une humilité et une charité extraordinaires ». Le Pape a ensuite dit un mot de chacun de ceux qui ont été faits saints : « Saint Vincent Grossi a été un curé plein de zèle, toujours attentif aux besoins de ses gens, spécialement aux fragilités des jeunes. Pour tous, il rompait avec ardeur le pain de la Parole et il est devenu un bon samaritain pour les plus nécessiteux. »
Parlant de Sainte Marie de l’Immaculée Conception, le Pape François a rappelé qu’ « elle a vécu elle-même dans une grande humilité le service des derniers, avec une attention particulière aux enfants des pauvres et aux malades. » Quant aux saints époux Louis Martin et Marie Zélie Guérin, « ils ont vécu le service chrétien dans la famille, construisant jour après jour une atmosphère pleine de foi et d’amour ; et dans ce climat ont germé les vocations de leurs filles, parmi lesquelles sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. » Ces nouveaux Saints sont un « témoignage lumineux qui nous pousse à persévérer sur la route du service joyeux des frères. » a-t-il insisté.
Le récit de saint Marc de ce dimanche revient sur le sens du service. Le texte raconte les désirs de Jacques et Jean, qui veulent à tout prix être assis à la droite et à la gauche de Jésus, « revendiquant des places d’honneur ». Première secousse de Jésus aux convictions de ses disciples explique le Pape citant les textes : « La coupe que je vais boire, vous la boirez… Quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela a été préparé » Pour le Saint-Père, cette réponse est une invitation à suivre le Christ « sur le chemin de l’amour et du service, repoussant la tentation mondaine de vouloir exceller et commander aux autres. »
Changer de mentalité, passer de la convoitise du pouvoir à la joie de servir
Le Pape a ensuite insisté sur le thème du service. Comme Jésus appelle ses disciples à être serviteur plutôt qu’à chercher le pouvoir et le succès, le Souverain Pontife nous appelle à changer de mentalité. « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maître ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur » rappelle-t-il en citant l'Evangile. « Avec ces paroles, il indique le service comme style de l’autorité dans la communauté chrétienne ». « Celui qui sert les autres et est réellement sans prestige exerce la véritable autorité dans l’Église. » Nous sommes invités à « changer de mentalité et à passer de la convoitise du pouvoir à la joie de disparaître et de servir » ajoute le Pape, « à extirper l’instinct de domination sur les autres et à exercer la vertu de l’humilité. » insiste-t-il.
Dans la tradition biblique, le Fils de l’homme est celui qui reçoit de Dieu « domination, gloire et royauté » Le Christ donne un nouveau sens à cette image précise le Saint-Père : « Jésus a le pouvoir en tant que serviteur, la gloire en tant que capable d’abaissement, l’autorité royale en tant que disponibilité au don total de sa vie. C’est en effet, par sa passion et sa mort qu’il conquiert la dernière place, atteint le maximum de grandeur dans le service, et en fait don à son Église. »
C’est une question d’incompatibilité précise le Pape. « Incompatibilité entre une manière de concevoir le pouvoir selon des critères mondains et l’humble service qui devrait caractériser l’autorité selon l’enseignement et l’exemple de Jésus. Incompatibilité entre ambitions, arrivismes et suite du Christ ; incompatibilité entre honneurs, succès, réputation, triomphes terrestres et la logique du Christ crucifié. Il y a au contraire compatibilité entre Jésus “expert en souffrance” et notre souffrance. »
Source : Radio Vatican.
Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.
Choeur de Chambre de Namur - La Fenice - Dir. Jean Tubéry
Octobre 1876 : Zélie Martin vient d'apprendre le diagnostic tranchant du médecin, son cancer du sein, inopérable. Elle sait gré au praticien de sa franchise. « Il m'a rendu service une fois, écrira-t-elle, c'est le jour où il m'a dit toute la vérité, cette consultation-là est sans prix pour moi. » Elle écrira deux mois plus tard une lettre à sa belle sœur, toute de confiance et d'abandon en la volonté divine.
« Je n'ai pu m'empêcher de dire tout chez nous. Je m'en repens à présent, car c'était une scène de désolation... tous pleuraient ; cette pauvre Léonie sanglotait. Mais je leur ai cité tant de personnes qui avaient été dix et quinze ans comme cela, et je paraissais si peu inquiète, faisant mon affaire aussi gaiement que d'habitude - peut-être davantage - que j'ai un peu calmé mon monde. Je suis cependant loin de m'illusionner, et j'ai peine à m'endormir le soir, quand je pense à l'avenir. Toutefois, je me résigne le mieux possible, mais j'étais loin de m'attendre à une pareille épreuve...
Mon mari ne peut se consoler ; il a laissé le plaisir de la pêche, monté ses lignes dans le grenier, ne veut plus aller au Cercle Vital, il est comme anéanti...
Je voudrais bien que cela ne vous tourmente pas trop et que vous vous résigniez à la volonté de Dieu ; s'il me trouvait bien utile sur la terre, certainement il ne permettrait pas que j'aie cette maladie, car je l'ai tant prié de ne pas m'enlever de ce monde, tant que je serais nécessaire à mes enfants.
Maintenant, Marie est grande, elle a un caractère très sérieux et n'a aucune des illusions de la jeunesse. Je suis sûre que lorsque je ne serai plus là, elle fera une bonne maîtresse de maison et tout son possible pour bien élever ses petites sœurs et leur donner le bon exemple.
Pauline aussi est charmante, mais Marie a plus d'expérience ; elle a d'ailleurs beaucoup d'ascendant sur ses petites sœurs. Céline montre les meilleures dispositions, ce sera une enfant très pieuse, il est bien rare de montrer à son âge de telles inclinations à la piété. Thérèse est un vrai petit ange. Quant à Léonie, le bon Dieu seul peut la changer, et j'ai la conviction qu'il le fera... Elles seront bien heureuses de vous avoir quand je ne serai plus là ; vous les aiderez par vos bons conseils, et, si elles avaient le malheur de perdre leur père, vous les prendriez chez vous, n'est-ce pas ?
Cela me console beaucoup de penser que j'ai de bons parents, qui nous remplaceront avantageusement, en cas de malheur. Il y a de pauvres mères bien plus malheureuses que moi, qui ne savent pas ce que vont devenir leurs enfants, qui les laissent dans le besoin, sans secours aucun ; moi, je n'ai rien à redouter de ce côté. Enfin, je ne vois pas les affaires en noir, c'est une grande grâce que le bon Dieu me fait... »
Ste Zélie Guérin (1831-1877), Lettre du 17 décembre 1876 à sa belle-sœur, in P. Stéphane-Joseph Piat "Histoire d'une famille", Carmel de Lisieux, Paris, 1945.
Réédité cet automne par Téqui, sous le titre "L'histoire extraordinaire de la famille Martin", avec une Préface du P. Pierre Descouvemont.
Commentaire de l'Evangile du dimanche
(29ème dimanche du Temps Ordinaire)A l’occasion de la Journée missionnaire mondiale, cette année Dimanche 18 octobre, l’Agence Fides présente comme d’habitude un certain nombre de statistiques choisies de manière à offrir un panorama de l’Eglise dans le monde. Les tableaux sont extraits du dernier Annuaire statistique de l’Eglise (mis à jour au 31 décembre 2013) et concernent les membres de l’Eglise, ses structures pastorales, les activités dans le domaine sanitaire, de l’assistance et de l’éducation. Entre parenthèses est indiquée la variation, augmentation (+) ou diminution (-), par rapport à l’année précédente, selon la comparaison effectuée par l’Agence Fides.
Dans la salle Paul VI du Vatican, les Pères synodaux se sont retrouvés autour du Pape François et des participants laïcs pour une rencontre marquant l'anniversaire de la création de cette institution par Paul VI. C'est précisément au début de la dernière session du Concile Vatican II, le 15 septembre 1965, dans son Motu Proprio Apostolica Sollicitudo, que Paul VI avait réhabilité cette forme ancienne de concertation, tombée en désuétude depuis des siècles dans l'Église catholique mais régulièrement utilisée dans les Églises orientales et protestantes.
L'événement a débuté à 9 heures avec l'introduction du Secrétaire Général du Synode des Évêques, le Cardinal Lorenzo Baldisseri, et le rapport commémoratif de Mgr. Christoph Schönborn, Archevêque de Vienne et Président de la Conférence épiscopale d'Autriche. Il s'est poursuivi avec les avis de cinq prélats représentant tous les continents. (Textes originaux en italien/anglais/espagnol en Salle de Presse du Saint-Siège).
À la fin de la réunion, le Pape François a adressé aux participants le discours ci-dessous.
Mercredi 25 novembre 2015
07h45 : Départ en avion de l’aéroport Fiumicino de Rome pour Nairobi au Kenya
17h00 : Arrivée à l’aéroport international “Jomo Kenyatta” de Nairobi
Cérémonie de bienvenue à la State House
18h00 : Visite de courtoisie au Président de la République à la State House à Nairobi
18h30 : Rencontre avec les autorités du Kenya et avec le Corps diplomatique
[Discours]
Jeudi 26 novembre 2015
08h15 : Rencontre interreligieuse et œcuménique dans le salon de la Nonciature apostolique à Nairobi
[Discours]
10h00 : Messe au Campus de l’Université de Nairobi
[Homélie]
15h45 : Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes sur le terrain de sport de l'école St Mary
[Discours]
17h30 : Visite à l’U.N.O.N.
[Discours]
Vendredi 27 novembre 2015
08h30 : Visite au quartier pauvre de Kangemi à Nairobi
[Discours]
10h00 : Rencontre avec les jeunes au stade Kasarani
[Discours]
11h15 : Rencontre avec les évêques du Kenya dans la salle VIP du stade
15h10 : Cérémonie de congé à l’aéroport international “Jomo Kenyatta” de Nairobi
15h30 : Départ en avion de Nairobi pour Entebbe
16h50 : Arrivée à l’aéroport international d'Entebbe en Ouganda
Cérémonie de bienvenue
17h30 : Visite de courtoisie au Président à la State House à Entebbe
18h00 : Rencontre avec les autorités et le Corps diplomatique dans la salle de conférence de la State House
[Discours]
19h15 : Visite à Munyonyo et salut aux catéchistes et enseignants
[Paroles]
Samedi 28 novembre 2015
08h30 : Visite au sanctuaire anglican des martyrs de Namugongo
09h00 : Visite au sanctuaire catholique des martyrs de Namugongo
09h30 : Messe pour les martyrs d’Ouganda près du sanctuaire catholique
[Homélie]
15h15 : Rencontre avec les jeunes à Kololo Air Strip à Kampala
[Discours]
17h00 : Visite à la Maison de charité de Nalukolongo
[Paroles]
18h00 : Rencontre avec les évêques d'Ouganda à l’Archevêché
19h00 : Rencontre avec les prêtres, religieux, religieuses et séminaristes dans la cathédrale
[Discours]
Dimanche 29 novembre 2015
09h00 : Cérémonie de congé à l’aéroport d'Entebbe
09h15 : Départ en avion d'Entebbe pour Bangui en République Centrafricaine
10h00 : Arrivée à l’aéroport international “M’Poko” de Bangui
Cérémonie de bienvenue
11h00 : Visite de courtoisie au Président de l'état de transition au Palais présidentiel “de la Renaissance”
11h30 : Rencontre avec la classe dirigeante et avec le corps diplomatique
[Discours]
12h15 : Visite au camp de réfugiés
13h00 : Rencontre avec les évêques de la République centrafricaine
16h00 : Rencontre avec les communautés évangéliques au siège de la FATEB (Faculté de théologie évangélique de Bangui)
[Discours]
17h00 : Messe avec les prêtres, religieux, religieuses, catéchistes et jeunes en la cathédrale de Bangui
[Allemand, Anglais, Arabe, Espagnol, Français, Italien, Polonais, Portugais]
19h00 : Confession de quelques jeunes au début de la veillée de prière sur l'esplanade devant la cathédrale
[Paroles]
Lundi 30 novembre 2015
08h15 : Rencontre avec la communauté musulmane à la mosquée centrale de Koudoukou à Bangui
[Discours]
09h30 : Messe dans le stade du complexe sportif Barthélémy Boganda
[Homélie]
12h15 : Cérémonie de congé à l’aéroport international “M’Poko” de Bangui
12h30 : Départ en avion pour Rome
18h45 : Arrivée à l’aéroport Ciampino de Rome
Fuseau horaire :
Rome : +1h UTC
Nairobi : +3h UTC
Entebbe : +3h UTC
Bangui : +1h UTC
Source : Salle de Presse du Saint-Siège.
72 Paroles de la Bible
Paix intérieure - Enluminures à colorier
Estelle Chandelier - Emmanuelle Rémond-Dalyac
Un Cardinal au coeur de l'Eglise
Entretien avec le Cardinal Burke
Guillaume d'Alançon
« Dès que Marie fut proclamée notre mère, elle conçut aussitôt pour nous cette tendre compassion, cet amour sans bornes, qui est le propre d'une mère. Le Seigneur dilata son cœur et l'enflamma de telle sorte, qu'elle put accueillir et aimer autant d'enfants qu'il y avait de fidèles. Ainsi elle n'a pas seulement le nom et le titre de mère ; elle l'est réellement par sollicitude, par inclination, par amour... Sur le Calvaire, elle s'unit à l'immolation de Jésus pour notre salut. Ce fils qu'elle aimait mille fois plus que sa propre vie, elle en fait généreusement le sacrifice pour nous témoigner son amour. En toute vérité, l'on peut appliquer à Marie ces paroles dites du Père céleste : Sic dilexit mundum, ut Filium suum unigenitum daret (Jn III, 16). Par dévouement pour ses enfants d'adoption, elle n'a pas hésité à donner son fils unique... Tant que Marie vécut sur la terre, elle fut pour tous les fidèles la plus tendre des mères ; et maintenant qu'elle est dans le ciel, elle continue à nous donner à tous, chaque jour, des preuves de son amour maternel. Comptez, si vous le pouvez, les malades guéris, les affligés consolés, les malheureux soulagés, les morts ressuscités, les pécheurs convertis par la protection de cette incomparable mère. Mais, si elle nous est toute dévouée et si elle nous a donné tout ce qu'elle avait de plus cher, est-il quelque chose que nous soyons en droit de lui refuser ? A l'exemple du disciple bien-aimé, payons-la d'un juste retour ; soyons tout entiers à son amour, à son culte, à son service. Et ex illa hora accepit eam discipulus in sua... (Jn XIX, 27). »
M. H.-C.-A. Juge, Manuel de Prédication Populaire, Tome second (IIIe Série : Marie notre mère, XXI), Société Générale de Librairie Catholique, Paris - Bruxelles, 1881.
Ste Marguerite-Marie Alacoque, religieuse (visitandine)
Au nouveau calendrier : Mémoire de St Ignace d'Antioche, évêque et martyr