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  • Méditation de la cinquième Congrégation synodale (6a - 10 Octobre 2015)

    En ouverture de la cinquième Congrégation synodale, la méditation de Tierce a été proposée par Mgr Ioannis Spiteris, OFM. Cap, Archevêque de Corfou, Xante et Céphalonie commentant la lecture du jour tirée du Livre de Samuel. Le prophète y accuse le roi Saül de ne pas avoir respecté la loi ordonnant de sacrifier à Dieu tout le butin de guerre. Plus encore il lui reproche de refuser de s'excuser en reversant la faute sur ses soldats, et de vouloir suppléer à sa désobéissance envers Dieu et à son manque de foi au moyen de sacrifices. Devant l'homme qui veut plaire à Dieu, Samuel propose deux voies, sans l'inviter à choisir entre le sacrifice et la miséricorde mais en lui expliquant que Dieu apprécie plus l'un que l'autre. Aux yeux de Dieu l'apparence ne compte pas, c'est le fond qui est appréciable. Obéir, être docile à Dieu vaut bien plus que l'offrande de sacrifices. C'est un point qui continue d'éclairer le cheminement de l’Église, dans le sillage des saints. La Sainteté, communion avec Dieu Amour, s'exprime dans l'engagement à vivre selon l'amour, à vivre chrétiennement, et non en se limitant à un culte extérieur et sans âme. C'est mettre en pratique le commandement de l'amour partagé" et non reproduire le mépris du publicain en se vantant comme les pharisiens. "Puissions-nous tous offrir des sacrifices en nous-mêmes et écouter l'autre qui cherche le salut dans nos bonnes œuvres."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.10.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • J.-S. Bach : Suites pour violoncelle seul

    J.-S. Bach : Suites pour violoncelle seul
    Yo Yo Ma, violoncelle

    Suite No. 1 en sol majeur, BWV 1007
    Suite No. 2 en ré mineur, BWV 1008 16:34
    Suite No. 3 en do majeur, BWV 1009 35:35
    Suite No. 4 en mib majeur, BWV 1010 55:09
    Suite No. 5 en do mineur, BWV 1011 1:19:44
    Suite No. 6 en ré majeur, BWV 1012 1:43:29
  • Méditation : Du secours dans les tentations (1)

    « Il nous sera d'un grand secours, pour nous encourager dans les tentations, de considérer la faiblesse de nos ennemis, et combien c'est peu de chose que ce que le démon peut contre nous, puisqu'il ne saurait nous faire tomber en aucun péché, si nous ne le voulons. Voyez, mes frères, dit St Bernard, combien notre ennemi est faible ; il ne peut vaincre que celui qui veut bien être vaincu (1). Si un homme qui va au combat était assuré de vaincre s'il le voulait, quelle joie n'aurait-il point ? Ne se croirait-il pas assuré d'une victoire qui ne dépendrait que de sa volonté ? Nous pouvons aller au combat contre le démon avec la même confiance et la même joie ; car nous savons bien qu'il ne peut nous vaincre, si nous ne le voulons. C'est ce que remarque très bien St Jérôme (2), sur ces paroles que l'esprit malin dit à Jésus-Christ, lorsque, l'ayant enlevé sur le pinacle du temple, il lui conseillait de se précipiter à terre : Jetez-vous en bas ; et voilà, dit le Saint, le véritable langage du démon, qui ne désire rien tant que la chute de tous les hommes. Il peut, à la vérité, leur persuader de se précipiter, mais il ne peut pas les jeter lui-même dans le précipice. La voix du démon qui vous tente, vous dit : Précipitez-vous en enfer ; il faut lui répondre : Précipitez-vous-y vous-même, qui en savez déjà le chemin ; pour moi je n'en veux rien faire ; il n'en saurait avoir le pouvoir, si vous n'en avez la volonté. »

    1. Videte, fratres, quam debilis est hostis noster, qui non vincit nisi volentem. Bern. serm. in Dominic. 2. Quadrag. et 73. in Cant.
    2. Hier. sup. c. 4. Math. in illud : Mitte te deorsum. Matth 4. 5. Vox diaboli est, qui semper omnes cadere deorsum desiderat : persuadere potest, praecipitare non potest.

    A suivre demain.

    R.P. Alphonse Rodriguez s.j. (1526–1616), Pratique de la Perfection Chrétienne, Tome III, Part. II, Traité IV, Chap. XI, Trad. Abbé Regnier-Desmarais, Poitiers, Henri Oudin, 1866.

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    Sandro Botticelli, Les tentations du Christ (détail)
    Chapelle Sixtine, Rome

  • Angelus de ce dimanche 11 octobre 2015

    C’est sous un beau soleil d’automne que le Pape François a présidé la prière de l’Angélus ce dimanche à midi, devant une place Saint-Pierre noire de monde. Le Souverain Pontife a commenté l’Evangile de saint Marc qui revient sur l’épisode du jeune homme riche, qui s’articule en trois séquences où est évoqué le regard de Jésus.

    Dans la première, Jésus rencontre un jeune homme qui lui demande ce qu’il faut faire pour avoir la vie éternelle en héritage. Jésus lui rappelle ainsi les commandements. Le jeune homme lui explique qu’il les suit depuis longtemps. Jésus voyant son désir profond « posa son regard sur lui et l’aima ». Mais il va plus loin et lui propose d’abandonner ses biens pour le suivre. « Mais ce jeune homme avait le cœur partagé entre deux maîtres, Dieu et l’argent », a précisé le Pape. « Ceci nous montre que la foi et l’attachement aux richesses ne peuvent cohabiter » a-t-il précisé.

    Après le regard d’amour, le deuxième regard de Jésus rapporté par l’évangéliste est celui d’un regard d’avertissement : « Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples » combien il est difficile d’entrer dans le Royaume de Dieu pour ceux qui possèdent des richesses. A la stupéfaction des disciples, Jésus répond avec un troisième regard, celui d’un encouragement, expliquant que « ce qui est impossible pour les hommes ne l’est pas pour Dieu. »

    La joie du don

    « Si nous faisons confiance au Seigneur, nous pouvons dépasser tous les obstacles qui nous empêchent de le suivre sur le chemin de la foi » a souligné le Saint-Père. « C’est le Seigneur qui nous donne la force, le salut, qui nous fait cheminer ».

    Dans la dernière scène de l’évangile de Marc, Jésus explique que nul n’aura quitté ses biens les plus chers, y compris sa famille, « sans qu’il n’en reçoive le centuple ». Ce centuple est fait de toutes les choses possédées puis abandonnées, il nous libère de l’esclavage des biens et nous fait gagner la liberté dans le service par amour, a poursuivi le Pape François. Reprenant les paroles de Jésus : « il y a plus de joie à donner qu’à recevoir », il a ainsi interpellé les jeunes présents dans la foule de la place Saint-Pierre : « Avez-vous senti le regard de Jésus sur vous ? Que voulez-vous lui répondre ? Préférez-vous quitter cette place avec la joie de Jésus ou bien avec la tristesse du cœur que la mondanité nous offre ? ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    La grande douleur du Pape François après l'attentat en Turquie

    A l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape a lancé un appel en faveur de la Turquie, ensanglantée samedi après le double attentat d’Ankara.

    « Hier, nous avons reçu avec une grande douleur la nouvelle de la terrible tragédie survenue à Ankara, en Turquie », a lancé le Souverain Pontife. « Douleur pour les nombreux morts, douleur pour les blessés. Douleur parce que les auteurs de l'attentat ont frappé des personnes impuissantes qui manifestaient pour la paix », a-t-il ajouté. Le Pape a ensuite demandé aux milliers de personnes réunies sur la place Saint-Pierre de se joindre à lui pour un moment de prière en silence pour « ce cher pays » et pour que Dieu « accueille les âmes des défunts et réconforte ceux qui souffrent et leurs proches ».

    De son côté, le cardinal secrétaire d’Etat, Pietro Parolin, a envoyé un télégramme de condoléances au président turc Recep Tayip Erdogan, dans lequel il fait part de la « profonde tristesse » du Pape François après les explosions d’Ankara. « Alors que sa Sainteté déplore cet acte barbare, il vous demande de transmettre sa proximité spirituelle à toutes les familles endeuillées ainsi qu’aux personnes en charge de secourir les blessés » peut-on lire dans ce communiqué.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Robert Carver (v.1485-v.1570) : Mass "Dum sacrum mysterium" à 10 voix

    Capella Nova - Dir. Alan Tavener

  • Méditation : Recevoir dignement le Corps du Christ

    « "Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour." (Jn 6, 54)
    Quand Jésus-Christ promet la vie éternelle à celui qui recevra son sacrement, il parle de celui qui le recevra avec les dispositions convenables. La récompense céleste ne peut pas être le prix de la tiédeur, beaucoup moins encore du sacrilège. Si pour célébrer cette pâque antique, qui n'était que la figure de la nôtre, les Juifs étaient astreints à de grandes préparations, jugeons combien elles sont plus nécessaires encore, lorsque nous recevons le véritable Agneau pascal qui efface les péchés du monde. Si la grâce que les autres sacrements confèrent, nous impose l'obligation de nous y disposer avec soin, quelles ne doivent pas être nos dispositions quand l'Auteur de la grâce vient en personne, avec la plénitude de ses dons, s'établir en nous ! Ce n'est qu'avec ses disciples que Jésus-Christ fait la pâque (1). Dans le mystère de l'incarnation, il se présente humble et pauvre ; il se rend dans une étable. Mais dans le mystère de l'Eucharistie, il veut être reçu avec dignité ; il se fait préparer une salle vaste et ornée (2). Tel qu'un sujet qui s'attend à être honoré de la visite de son souverain, nettoie, embellit, pare sa maison ; tel, à l'approche du Roi des rois qui vient de faire dans lui sa demeure, le chrétien chasse de son cœur tout ce qui pourrait offenser ses regards, et orne son âme de toutes les vertus qui lui plaisent. Distinguons donc avec les saints Pères et les conciles, deux manières de recevoir Jésus-Christ : l'une extérieure et sacramentelle, l'autre intérieure et spirituelle. Ils reçoivent Jésus-Christ sacramentalement, tous ceux qui s'approchent de son sacrement, quels qu'ils soient ; mais il n'y a que les justes qui le reçoivent spirituellement. Les âmes mal préparées le reçoivent, c'est-à-dire qu'il entre dans elles corporellement, mais sa grâce n'y entre pas. Ce n'est pas l'abondance de ses bénédictions, ce sont au contraire des malédictions qu'il leur apporte. Il descend dans nous, accompagné de ses inséparables attributs, de sa justice et de sa miséricorde : de sa justice contre ceux qui le reçoivent sans les préparations qu'il prescrit ; de sa miséricorde pour ceux qui apportent à sa réception les dispositions qu'il désire.
    "... car quiconque mange et boit indignement, mange et boit sa propre condamnation." (1 Co 11, 27-29) »

    1. Apud te facio Pascha cum discipulis meis. Matth. XXVI. 18. - 2. Ostendet vobis coenaculum magnum stratum, et ibi parate. Luc. XXII. 12.

    Cardinal César-Guillaume de La Luzerne (1738-1821), Explication des Évangiles des dimanches, et de quelques-unes des principales fêtes de l'année, Tome 3 (Évangile du jour de la Fête Dieu), Nouvelle édition revue et corrigée, A Lyon, Chez Savy, Libraire, 1807.

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     La dernière Communion de St Jérôme, Sandro Botticelli (1445-1510)

  • Dimanche 11 octobre 2015

    Vingtième Dimanche après la Pentecôte

    (28ème dimanche du Temps Ordinaire)

  • Irak : L'appel à l'aide de Mgr Petros Mouché, archevêque syriaque catholique de Mossoul

    Mgr_Mouche.jpgAlors que le Synode dédié à la famille est en cours au Vatican, l’archevêque syriaque catholique de Mossoul espère que ce dernier servira à attirer l’attention aussi sur les déplacés irakien, « à redonner à nos familles leur dignité ».

    Mgr Petros Mouché vient d’effectuer une tournée en Italie et en France pour sensibiliser les Européens à la situation des familles chrétiennes d’Irak, déplacées au Kurdistan irakien et qui s'apprêtent à passer leur deuxième hiver loin de leur domicile. « Une vie dans des préfabriqués ou dans une caravane, cela n’aide pas les familles et crée des problèmes. La cohabitation dans des espaces aussi petits est difficile. La famille qui n’a pas de maison n’est pas tranquille, tout comme ces parents qui ont les poches vides et rien pour acheter des médicaments à un enfant malade.»

    Un accueil massif pour éviter la dissolution d'une communauté

    Mgr Mouché est un réfugié parmi d’autres. Il a quitté la deuxième ville d’Irak lors qu’elle est tombée aux mains de Daech en juin 2014. Aujourd’hui, il appelle l'Occident à accueillir plusieurs centaines de familles chrétiennes ensemble au lieu de délivrer des visas au compte-goutte. Avec les départs successifs, il redoute une dissolution de sa communauté. « Mon diocèse compte aujourd'hui 12.000 familles, soit environ 50.000 personnes. C'est quasiment un tiers de tous les syriaques catholiques. Donc si on continue à se disperser, c'est notre peuple qui va disparaître, » explique l’archevêque lors de son passage en France.

    Il aimerait que les pays européens ou nord-américains accueillent dans leurs villages vides 400 ou 500 familles en même temps. « Regroupés, ils seront plus forts, leurs enfants seront scolarisés ensemble, ils pourront continuer à parler leur langue et vivre leur foi ». Le Figaro qui se fait écho de cette tournée de Mgr Petros Mouché, explique que « cette solution sonne comme un revirement », alors que l'évêque de Mossoul et de Qaraqosh plaidait jusqu'ici uniquement pour le maintien de ses fidèles en Irak, en y créant les conditions favorables. Mais l'objectif reste le même, estime le quotidien français : permettre, à terme, le retour des familles dans leurs villages, actuellement sous le contrôle de Daech. « Une fois leurs villages libérés, ils voudront rentrer chez eux », assure Mgr Mouché.

    En France, le président de l'Oeuvre d'Orient se montre réservé sur l'opportunité d'une telle initiative. Mais Mgr Pascal Gollnish reconnaît qu'il est « essentiel que les réfugiés syriaques accueillis à l'étranger restent en lien avec leurs coreligionnaires ». La prise de Palmyre en Syrie, suivie par la chute de Ramadi a instillé un vrai « sentiment de désespérance chez les déplacés », rappelle Mgr Gollnish. « Mais il est toujours envisageable de reprendre la plaine de Ninive et sécuriser Qaraqosh, ainsi que tous les villages chrétiens aux alentours. C'est la seule et unique solution, si on veut éviter que les derniers chrétiens fuient l'Irak. »

    Sources : Radio Vatican - Le Figaro.

  • Vivaldi : Concerto pour violon No. 5 en mib majeur RV 253, "La tempesta di mare"

    Budapest Strings - Dir. Karoly Botvay (1989)
    Béla Bánfalvi, violon

  • Méditation : Imitation de la Bienheureuse Vierge Marie

    « Remerciez le Seigneur, Mes Frères, d'avoir donné au monde la divine Marie, enrichie de tant de grâces et revêtue de tant de puissance. Ensuite, soyez reconnaissants à la Très-Sainte Vierge pour tant de bienfaits. Y a-t-il quelqu'un parmi vous qui puisse ne l'être pas ? Aurait-il un cœur, pourrait-il encore se dire l'enfant de Marie, oserait-il la nommer sa mère ? Nous prouverons à la Très-Sainte Vierge que nous sentons tout le prix de ses bienfaits, en l'aimant d'un amour sans bornes, en lui étant dévoués tous les jours de notre vie. Mais en quoi doivent principalement consister notre amour et notre dévouement ? Comment lui montrer notre reconnaissance ? Vous le comprenez, c'est en pratiquant ses vertus, qui seront, si nous aimons réellement Marie, la règle de toute notre conduite, l'inspiration de nos pensées, de nos paroles et de nos actions. Ne serions-nous pas coupables de la plus noire ingratitude si, tandis que la très-sainte mère de Dieu a tout fait pour nous, tandis qu'elle veut nous conduire au céleste bonheur, nous ne répondions pas à l'appel plein de tendresse et de douceur qu'elle nous fait d'écouter ses conseils, de marcher sur ses traces, de vivre saintement, d'imiter avant tout cette pureté sans souillures qui fait d'elle la plus belle merveille, et lui vaut sa plus grande puissance auprès de Dieu ? »

    Abbé A. Martin, Extrait d'un Sermon sur la Nativité de la Très-Sainte Vierge, in "Le Livre de Marie", Taillard-Jaunet, Guincourt, par Tourteron (Ardennes), 1857.

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  • Samedi 10 octobre 2015

    St François Borgia, religieux (jésuite)

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Eclairages sur le travail des "Circuli Minores"

    Au cours de la IVe Congrégation, les Rapporteurs des groupes linguistiques de travail ont présenté la synthèse de leurs réflexions sur la première partie de l'Instrumentum Laboris (mission de la famille et de l’Église dans le monde). Ils ont largement convergé pour estimer qu'il faudrait donner une lecture moins négative de la société et de la culture, mais aussi de la situation de la famille. "Il ne faudrait pas que la seule option de l’Église soit la condamnation", a déclaré Mgr Mark Coleridge (Australie). "Il faut plutôt souligner les aspects positifs et y voir des signes de Dieu. L’Église ne vit pas dans un monde intemporel, détaché des cultures. Elle est elle-même formée de diverses cultures... En nous penchant sur la famille et le mariage nous sommes conscients de la nécessité de réfléchir sur la réalité, certes avec les yeux de la foi et selon la volonté divine. Il faut effectivement cueillir les signes des temps".

    Résumé des interventions à lire ci-dessous.

    Lire la suite

  • Quatrième Congrégation synodale : Méditation de SB Louis Raphaël Sako

    En ouverture de la quatrième Congrégation synodale, la méditation de Tierce a été proposée ce matin par SB le Patriarche chaldéen Louis Raphaël Sako, commentant l'épître de Paul aux Romains. Rappelant le désir qu'il avait de rendre visite à la communauté de Rome, le Patriarche a souligné que Paul voulait partager la foi commune qui réconforte : "Pour Paul, qui se savait envoyé par Dieu, l’Évangile était un acte de culte qui signifiait prier ensemble, être en communion avec Dieu, aimer, obéir, vivre et témoigner de la joie d'annoncer chaque jour et sans crainte l’Évangile. Il ne soumettait pas l'annonce à des opportunités humaines ou à des respects hypocrites... Comme la foi, l'amour est un engagement qui grandit jour après jour tout au long de l'existence...et si l'amour ne dépasse pas la justice, l’Évangile devient vain. Il est nécessaire de prendre en compte ce que vivent les chrétiens d'Irak qui, en une nuit, ont du tout abandonner pour rester fidèles à leur foi".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.10.15).

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Le Pape François appelle le Synode à la prière pour le Moyen-Orient

    A l’ouverture des travaux ce vendredi en salle du Synode, le Pape a invité les participants de l’Assemblée synodale dédiée la famille à prier pour la réconciliation et la paix au Moyen-Orient. Au nom de tous, le Pape a exprimé sa « douleur » et « sa profonde préoccupation » au regard des événements en cours en Syrie, en Irak, à Jérusalem et en Cisjordanie « où nous assistons à une escalade de violence qui implique une fois de plus des civils, des innocents, et continue d’alimenter une crise humanitaire d’une ampleur énorme ».

    « La guerre conduit à la destruction ; elle décuple la souffrance des populations. L’espérance et le progrès ne sont engendrés que par des choix de paix » a rappelé le Saint-Père qui a ainsi invité à une prière « intense et confiante » : « Unissons nous pour prier le Seigneur et exprimer notre solidarité avec les prélats présents au Synode qui viennent de ce régions, et à travers eux aux populations locales touchées ».

    Le Pape a également souhaité que cette prière soit dédiée aux zones d’Afrique qui subissent des conflits analogues. Il se rendra sur le continent africain au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique du 25 au 30 novembre prochain.

    Ce vendredi, les premiers travaux effectués au sein des treize groupes linguistiques sont présentés par les rapporteurs de chacun des cercles mineurs, lors de cette quatrième Congrégation générale dans la salle du Synode.

    Source : Vatican Information Service - Radio Vatican.

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Maurice Gendron - Petites pièces pour violoncelle

    Handel - Serse (Ombra mai fu) (arr. Gendron)
    Popper - Sérénade 5:04
    Dvorak - Humoresque 8:35
    Chopin - Introduction et polonaise brillante 12:14
    Schumann - Traumerei 20:05
    Rimsky-Korsakov - Flight of the Bumble-Bee 23:22
    Saint Saens - Le Cygne 24:32
    Moszkowski - Guitare (arr. Gendron) 27:42
    Fitzenhagen - Moto Perpetuo (arr. Gendron) 30:50
    Granados - Andaluza 33:48
    Kreisler - Liebeslied 38:03
    Messiaen - Quatuor pour la fin du temps - Louange à l'éternité de Jésus 41:12
  • Méditation : De l'acquisition patiente de l'humilité

    « Pour s'exciter à l'humilité, certains, durant toute leur vie, se servent du souvenir de leurs péchés passés, même déjà pardonnés, et par ce moyen frappent en plein visage leur vaine estime d'eux-mêmes. D'autres pensent à la Passion du Christ, et se considèrent toujours comme des débiteurs. D'autres se tiennent pour peu de chose, à cause de leurs manquements quotidiens. Chez d'autres, les tentations sans cesse renaissantes, les faiblesses et les péchés ont mortifié l'orgueil. D'autres, par leur pénurie de grâces, ont acquis la mère de toutes les grâces. Il y en a aussi - mais en existe-t-il encore ? il ne m'appartient pas de le dire - qui, au sujet des dons mêmes de Dieu et dans la mesure où ceux-ci s'accroissent, s'humilient eux-mêmes et passent ainsi leur vie en se considérant comme indignes de telles richesses, et comme si chaque jour ajoutait à leur dette. Voilà l'humilité, voilà la béatitude, voilà la parfaite récompense. »

    St Jean Climaque (v.575-v.650), L’Échelle Sainte, Vingt-cinquième degré (35), Spiritualité Orientale n°24, Abbaye de Bellefontaine, 1978.

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  • Vendredi 9 octobre 2015

    St Jean Léonardi, religieux,
    fondateur des Clercs réguliers de la Mère de Dieu

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    Catéchèse de Benoît XVI sur St Jean Léonardi (audience générale du 7 octobre 2009)

    NB : depuis l’inscription au calendrier de St Jean Léonardi en 1940, St Denis et ses compagnons ne sont plus que commémorés dans l’Église universelle. Mais en France, la fête de St Denis l’emporte sur celle de St Jean Léonardi.

     Sts Denis de Paris, évêque,

    Rustique et Eleuthère, martyrs

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    Le Retable de saint Denis (1415-1416), Henri Bellechose, Musée du Louvre, Paris

  • Trois des chrétiens de la vallée du Khabur retenus en otage par Daesh ont été exécutés par leurs ravisseurs

    Trois des chrétiens de la vallée du Khabur retenus en otage par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » ont été exécutés par leurs ravisseurs. C’est ce dont témoigne la vidéo de l’exécution diffusée au cours de ces dernières heures par les sites djihadistes. Dans la vidéo, tournée selon les rituels suivis également dans d’autres cas analogues par la propagande djihadiste, les trois chrétiens assyriens apparaissent à genoux, vêtus des habituelles combinaisons oranges dans une zone désertique et sont tués d’une balle dans la nuque para des bourreaux cagoulés. Chacun des trois assyriens, avant d’être exécuté, s’identifie, en répétant son nom et son village de provenance. Il s’agit de Audisho Enwiya et Assur Abraham – provenant du village de Tel Jazira – et de Basam Michael, du village de Tel Shamiram. Après leur exécution, la vidéo se conclut en montrant trois autres assyriens à genoux et en combinaison orange devant les cadavres des trois précédents. Eux aussi révèlent leur nom et leur village de provenance, et l’un d’eux ajoute en arabe, en indiquant les corps des trois assyriens déjà tués : « notre sort sera le même que le leur si les procédures correctes en vue de notre libération ne sont pas suivies ».

    L’exécution – avertissent les auteurs de la vidéo macabre – a eu lieu au matin du 23 septembre, jour de la commémoration de la fête du sacrifice de la part des musulmans. Les trois hommes ont par ailleurs été identifiés.

    Les trois hommes assassinés, tout comme les trois coptes apparaissant encore vivants dans la vidéo, faisaient partie du groupe de quelques 230 chrétiens assyriens que les djihadistes du prétendu « Etat islamique » retiennent en otage depuis fin février lorsque l’offensive djihadiste a atteint les villages chrétiens de la vallée du Khabur. Le lieu de leur détention se trouve encore, selon toute probabilité, dans la zone d’al-Shaddadi, place forte du prétendu « Etat islamique » sise à 60 Km d’Hassaké. Le message véhiculé par la vidéo est clair et féroce : la rançon demandée pour la libération des chrétiens encore prisonniers n’a pas été payée et les exécutions se poursuivront tant que la somme demandée ne leur sera pas versée.

    Au cours des phases ayant suivi l’enlèvement collectif, les djihadistes avaient demandé 100.000 USD en échange de la libération de chacun des otages. Face aux réponses de ceux qui faisaient état de l’impossibilité de collecter une telle somme exorbitante, les négociations avaient été interrompues. Voici environ un mois, S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi, avait indiqué à l’Agence Fides que des spirales visant à trouver un accord sur une rançon pro capite beaucoup moins élevée avaient été rouvertes. La vidéo de l’exécution des trois assyriens brise les espoirs et la préoccupation recommence à croître autour du sort des chrétiens – y compris des femmes et des enfants – encore entre les mains des djihadistes. (GV)

    Source : Agence Fides (08/10/2015).

  • Synode : Témoignages des couples les 5 et 6 octobre

    Dans le cadre du présent Synode, plusieurs couples ont été invités comme Auditeurs, et à ce titre appelés à donner un témoignage de leur expérience matrimoniale : Le 5 octobre Gertrudiz Clara et Andrés Salvador Galindo López, Secrétaires de la Commission épiscopale pour la famille (Mexique), et le 6 octobre Buysile Patronella et Meshack Jabuloni Nkosi, membres du Conseil épiscopal de la famille (Afrique du Sud).

    Mariés depuis 45 ans, avec deux enfants et quatre petits-enfants, les premiers ont raconté leurs premières années difficiles, notamment en raison des problèmes économiques. Certains parents leur conseillèrent même de se séparer. "Malgré leur insistance nous avons franchi cette étape et décidé de lutter...pour construire notre famille...mais sans avoir une idée claire de ce que cela signifiait pour le sacrement du mariage... Dieu merci, nous avons eu la chance de vivre une expérience lors d'une rencontre de couples catholiques, où nous avons appris à communiquer, à savoir pardonner, mais surtout à savoir quel était le plan de Dieu pour nous comme couple marié et famille. Désormais nous avançons avec la conscience du plan de Dieu... Lors d'une nouvelle période de difficultés économiques, après avoir visité la basilique de Guadalupe, nous avons décidé de prendre part à la pastorale de la famille du diocèse. Cette démarche nous a amené à offrir une contribution dans divers pays de l'Amérique centrale, où tant de graves problèmes...sont causés aux familles par des facteurs sociaux, culturels, politiques, éducatifs, économiques. Le mariage religieux et la famille y sont affaiblis et fragilisés... Ils ne seront sauvés que grâce à la formation et à l'éducation, à la redécouverte de son identité et de sa mission... Comme des bergers attachés au projet de Dieu...nous devons accompagner et former les familles, leur faire découvrir leur identité et vivre leur mission."

    Le second couple, uni depuis 35 ans, a eu cinq enfants dont trois mariés avec des non catholiques et vivant avec deux credos et un amour. Deux des conjoints veulent se convertir au catholicisme à Pâques, en 2016 prochain. Jabu et Buyi ont accompagné beaucoup de jeunes, avec qui ils ont partagé leur expérience de vie, la parole de Dieu et les enseignements de l’Église. "Nous avons transmis la Bonne Nouvelle et l'amour de Dieu pour nous tous exprimée en son Fils Jésus-Christ. Et chaque jour, nous essayons, par la grâce de Dieu, d'êtres de bonnes nouvelles pour autrui, et notamment pour les jeunes couples. Ceci est possible à l'aide de la Parole de Dieu, le Christ étant lui-même notre boussole... Nous avons fait face à de nombreux problèmes" mais avons toujours essayé d'être assez humble pour dire merci, pardon, s'il vous plaît... "Il est indispensable si nous voulons vivre en famille dans la paix et l'harmonie...de ne pas oublier de dire à l'autre Je t'aime et de le dire aussi aux enfants. Benoît XVI dans l'encyclique Caritas in Veritate a souligné l'importance de l'amour comme principe vital de la société, et de la famille comme lieu où une personne apprend le bien..., apprend à aimer, à pardonner, vivre le pardon, apprend à partager. Notre choix d'il y a 35 ans est de prendre tous les jours soin de l'autre dans la famille et d'être fidèle à l'autre, car nous avons promis d'aimer pour toujours. Dans la société moderne, qui a malheureusement développé une culture du jetable, ce genre d'engagement semble ridicule et est ridiculisé et découragé. Les jeunes ont alors tendance à avoir peur de se marier, à considérer cet engagement comme un fardeau. Nous sommes appelés à les encourager à entreprendre de chercher le Christ comme leur nouvel espoir... Nous avons l'expérience de la vie nouvelle qui naît, et nous avons vu nos parents nous aider à élever nos enfants. Nous les avons également vu vieillir... Nous avons vu nos enfants devenir parents et être à leur tour un soutien pour la famille. Nous continuons à transmettre notre foi, les valeurs chrétiennes et la culture humaniste. Ceci nous donne joie et satisfaction, rend nos vies plus riches et complètes."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.10.15).

    Texte original en italien et anglais en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Giacomo Puccini (1858-1924) : Prélude Symphonique en la majeur (1882, Milan)

    Orchestre National de l'Opéra de Monte-Carlo - Dir. Claudio Scimone