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  • Agenda 2016 : Une année avec les chrétiens d'Orient

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    Agenda 2016
    Une année avec les chrétiens d'Orient
     
    Au profit de l'association SOS Chrétiens d'Orient
     
    Publié par les éditions du Rocher en collaboration avec SOS chrétiens d’Orient, cet agenda 2016 est un très bel ouvrage, remarquablement illustré. D'un beau format carré bien pratique, il comporte côté agenda les habituelles colonnes quotidiennes, et une rubrique hebdomadaire pour les notes personnelles. Ce qui en fait sa spécificité concerne comme son nom l'indique les chrétiens d'Orient, et c'est là une belle réussite. Chaque mois propose la tribune d'une personnalité sur deux pages - André Bercoff, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, Annie Laurent, Charlotte d'Ornellas, Yves de Kerdrel, Richard Millet, Denis Tillinac, Ivan Rioufol... - illustrée de photographies prises sur le vif par les bénévoles de l'association au cours des nombreux voyages qu'ils ont entrepris ces dernières années, et qui sont autant de témoignages de la vie sur place. Un focus hebdomadaire (géographie / religion), également accompagné d'une photographie, illustre également la double page hebdomadaire.

    Très bien relié, orné d'un marque-page bien pratique, cet agenda vous permettra de mieux connaître les chrétiens d'Orient, mais aussi de les soutenir puisque tous les droits d'auteur du livre sont versés à l'association SOS Chrétiens d'Orient.

    Un achat utile pour soi et pour offrir, tout en soutenant efficacement une association qui oeuvre sur place auprès des chrétiens persécutés. Ne passez pas à côté !

    « Aujourd'hui, nous voyons avec horreur comment au Proche-Orient et ailleurs sont persécutés, torturés, beaucoup de frères chrétiens.
    Cela aussi nous devons le dénoncer ; dans cette Troisième Guerre mondiale par morceaux que nous vivons, il y a une espèce de génocide qui doit cesser. »

    Pape François

    Editions du Rocher - 176 pages - 17,90 €
  • Frederick Delius (1862-1934) : Florida Suite I. Daybreak

    Orchestre Philharmonique de Londres - Dir. Vernon Handley

  • Méditation : Temps de l'Avent, préparons nos coeurs !

    « La sainte Église nous fait souvenir en ce temps des désirs des saints patriarches qui soupiraient après la venue du Messie, lequel, pour cela, est appelé dans les saintes Écritures le Désiré, ou le Désir de tous les peuples. Nous excitons en nous ces désirs dans l'oraison, lorsque nous répandons nos cœurs en la présence de Dieu et que nous le supplions de venir en nous pour en prendre possession. Jésus-Christ nous a lui-même enseigné cette manière de prier, quand il nous a ordonné de demander à son Père que son règne arrive, c'est-à-dire qu'il règne paisiblement en nous, et que nous soyons par amour attachés à ses lois et à son Évangile.

    Nous pouvons réduire tout ce qu'a dit Jean-Baptiste aux choses suivantes :

    1° A la pénitence, qui doit nous porter à nous éloigner du monde, à pleurer l'attachement que nous y avons pu avoir, et à embrasser les maximes de l’Évangile pour marcher dans la voie étroite ;
    2° A des sentiments d'une profonde humilité, nous estimant indignes de paraître devant Jésus-Christ, encore plus de nous unir à lui et de le recevoir en notre cœur ;
    3° A un grand courage et une fermeté inébranlable pour le bien, ne nous décourageant jamais à la vue des difficultés qui s'y rencontrent, et résistant avec vigueur au torrent du monde. »

    Fénelon (1651-1715), extrait de la Lettre 227 à la comtesse de Gramont (Dispositions qui conviennent au temps de l'Avent, 1691), in "Œuvres de Fénelon archevêque de Cambrai", Tome Premier, A Paris, Chez Lefèvre, 1835.

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  • Jeudi 10 décembre 2015

    de la ferie
     
    Mémoire de St Melchiade (Miltiade), pape martyr

    St Melchiade,Miltiade,pape,martyr

  • Audience générale de ce mercredi 9 décembre 2015

    Le Pape François a consacré la première audience générale de l'Année sainte à s'interroger sur le pourquoi du Jubilé de la Miséricorde. L’Église a besoin de ce moment extraordinaire, a-t-il expliqué. "A notre époque de profonds changements, l’Église est appelée à offrir sa contribution particulière en rendant visibles les signes de la présence et de la proximité de Dieu. Le Jubilé est un temps favorable pour nous tous, parce qu'en contemplant la divine Miséricorde qui dépasse toute limite humaine et resplendit sur l'obscurité du péché, nous pouvons devenir des témoins plus convaincus et efficaces... Célébrer un Jubilé de la Miséricorde signifie mettre de nouveau au centre de notre vie personnelle et de nos communautés la spécificité de la foi chrétienne... Cette Année sainte nous est offerte pour expérimenter dans notre vie le toucher doux et suave du pardon de Dieu, sa présence à nos côtés et sa proximité surtout dans les moments où l'on en a le plus besoin... En somme, ce Jubilé est un moment privilégié pour que l’Église apprenne à choisir uniquement ce qui plaît le plus à Dieu... Pardonner à ses enfants, avoir de la compassion pour eux, afin qu'eux aussi puissent, à leur tour, pardonner à leurs frères, en brillant comme des flambeaux de la miséricorde de Dieu dans le monde... le Jubilé sera un temps favorable pour l’Église, si nous apprenons à choisir ce qui plaît le plus à Dieu, sans céder à la tentation de penser qu'il existe autre chose de plus important ou prioritaire. Rien n'est plus important que de choisir ce qui plaît le plus à Dieu, sa miséricorde !".

    Puis il a aussi souligné la nécessité d'œuvrer pour le renouvellement des institutions et des structures de l’Église, “qui doit nous conduire à faire l'expérience vivante et vivifiante de la miséricorde de Dieu, qui seule peut garantir à l’Église d'être cette ville située sur une montagne et qui ne peut rester cachée. Si nous devions, même un seul instant, oublier que la miséricorde est ce qui plaît le plus à Dieu, chacun de nos efforts serait vain, parce que nous deviendrions esclaves de nos institutions et de nos structures, toutes renouvelées qu'elles soient". L'objectif que l’Église se pose en cette Année sainte est d' "éprouver fortement en nous la joie d'avoir été retrouvés par Jésus, qui comme Bon Pasteur est venu nous chercher parce que nous nous étions perdus... Nous renforcerons ainsi en nous la certitude que la miséricorde peut contribuer réellement à l'édification d'un monde plus humain. A notre époque, en particulier, où le pardon est un hôte rare dans les milieux de la vie humaine, le rappel à la miséricorde se fait partout plus pressant : dans la société, dans les institutions, dans le travail et aussi dans la famille". Avant de conclure, il a ajouté qu'il existe bien d'autres besoins urgents avant la miséricorde, mais "les motifs d'amour propre qui rendent la miséricorde étrangère dans le monde, sont si nombreux que souvent nous ne sommes plus en mesure de les reconnaître comme limites et comme péché. Voilà pourquoi, il est nécessaire de reconnaître que nous sommes pécheurs, pour renforcer en nous la certitude de la miséricorde divine".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.12.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, après avoir ouvert la Porte Sainte du Jubilé de la Miséricorde, je voudrais répondre à la question : pourquoi un jubilé de la Miséricorde ? Célébrer ce Jubilé c’est mettre au centre de notre vie personnelle et de nos communautés le contenu spécifique de la foi chrétienne. L’Année Sainte nous est offerte pour faire l’expérience dans notre vie du pardon de Dieu, de sa présence à nos côtés et de sa proximité quand nous en avons le plus besoin. C’est un moment privilégié où l’Eglise apprend à choisir ce qui plaît le plus à Dieu : pardonner à ses enfants, leur faire miséricorde pour qu’ils puissent à leur tour pardonner à leurs frères. Rien n’est plus important que de choisir ce qui plaît le plus à Dieu, sa miséricorde. Cela est urgent partout, dans la société, dans les institutions, dans le travail et aussi dans la famille. A la racine de l’oubli de la miséricorde, il y a toujours l’amour propre, la recherche exclusive de son propre intérêt, des honneurs, des richesses, souvent travestie en hypocrisie et en mondanité. Aussi est-il nécessaire de se reconnaître pécheurs pour renforcer en nous la certitude de la miséricorde divine. »

    « Je suis heureux d’accueillir les personnes de langue française, en particulier les pèlerins du diocèse de Rennes, accompagnés de leur Archevêque, Mgr D’Ornellas, ainsi que ceux venant de France, de Suisse, du Liban et du Gabon. Je souhaite qu’en cette Année Sainte, chacun de vous fasse l’expérience de la miséricorde de Dieu pour en être des témoins convaincus et efficaces. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Guillaume Lekeu (1870-1894) : Adagio pour quatuor d'orchestre

    Orchestre Philharmonique de Liège - Dir. Pierre Bartholomée

  • Méditation : Qu'est-ce que la ferveur ?

    « Non, la ferveur ne consiste ni dans ces actions éclatantes ni dans ces entreprises sublimes, ni dans ces sacrifices héroïques qui signaleraient si bien votre amour pour Dieu : braver les tyrans, monter sur un échafaud, donner sa tête, passer les mers pour porter ou le flambeau de la foi chez les idolâtres, ou tout son bien pour tirer nos frères des fers sous lesquels les accablent des infidèles barbares. La ferveur ne consiste point dans ce qui paraît excéder votre pouvoir : multiplier vos aumônes, prolonger vos prières, augmenter vos jeûnes, vos austérités, vous exiler de toutes les compagnies, vous interdire tout délassement, vous ensevelir tout vivant dans un bois, dans une caverne. Beaucoup moins la ferveur consisterait-elle dans ces dons extraordinaires que la théologie nous enseigne former une classe particulière de grâces, et qu'elle appelle grâces gratuitement données, parce qu'elles sont moins pour celui qui les reçoit que pour ceux devant qui elles éclatent ; lire, par exemple, dans le sein de l'avenir, chasser les démons, arrêter ou faire reculer le soleil, commander aux vents, à la mer, à la mort, en un mot, tout ce qui caractérise le thaumaturge. Enfin, la ferveur ne consiste point dans ces consolations sensibles et surnaturelles, dans cette joie intérieure, dans ces douces larmes de dévotion que Dieu accorde à qui il lui plaît, quand il lui plaît, aussi abondamment et aussi longtemps qu'il lui plaît, mais qu'il n'a jamais prétendu être la mesure de son amitié pour une âme, supposé qu'elles en soient une marque ; être ravi en extase, trouver du plaisir dans les austérités, de la joie dans l'humiliation, du plaisir dans la douleur ; pleurer au pied de son crucifix ; ce n'est point en tout cela que vous devez faire consister votre ferveur dans le service de votre Dieu.
    [...]
    Si la ferveur ne consiste donc ni dans ces actions éclatantes qui signaleraient si bien votre amour pour le divin maître, ni dans ces consolations spirituelles qui feraient courir les âmes les plus paresseuses dans les voies immortelles de la perfection, quelle idée devez-vous vous en former ? Écoutez saint Basile vous instruire sur ce point. La ferveur, selon ce père de l’Église, est un désir ardent et soutenu de plaire à Dieu dans toutes choses. Pour l'ordinaire, l'âme fervente ne fait rien que de commun ; mais elle ne fait rien d'une manière commune. Voilà son distinctif ; elle ne perd point de vue son bien-aimé, et elle se borne à lui plaire. Il est seul le motif de sa conduite, de lui seul elle attend sa récompense. »

    Abbé Roissard, La Consolation du Chrétien, ou Motif de confiance en Dieu dans les diverses circonstances de la vie (Chap. XII), A Paris, Chez Méquignon-Junior, 1834.

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  • Mercredi 9 décembre 2015

    de la ferie

    En certains endroits : St Juan Diego, ermite

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  • Acte de vénération à l'Immaculée, place d'Espagne

    Livret de la célébration

    Le Pape François s’est rendu mardi après-midi place d’Espagne, dans le centre historique de Rome, pour rendre hommage à la statue de l’Immaculée Conception, une tradition qui se répète chaque année le 8 décembre. Il a salué le nouveau commissaire de Rome Francesco Paolo Tronca, récemment nommé après la démission du maire de la capitale, ainsi que le Cardinal Agostino Vallini, vicaire de Rome. Une centaine d’infirmes ont par ailleurs assisté à la cérémonie.

    « En ce jour de fête, pour ton Immaculée Conception, je viens te présenter l’hommage de foi et d’amour du peuple saint de Dieu qui vit dans cette ville et dans ce diocèse » a dit le Saint-Père en s’adressant à la Vierge. Le Pape a prié pour toute la ville de Rome, en particulier pour les malades et les détenus, pour les immigrés en quête de paix et de travail, pour tous ceux qui parcourent un chemin plus dur.

    Visite à Sainte-Marie Majeure

    « Sous ton manteau il y a de la place pour tous, car tu es la Mère de la miséricorde » a souligné le Saint-Père. Il a prié pour que soit rallumée en nous l’espérance d’une vie meilleure, libérée de l’esclavage du ressentiments et de la peur. « Nous te remercions, Mère Immaculée a encore dit le Souverain Pontife, parce qu’en ce chemin de réconciliation, tu nous fais avancer jamais seuls mais tu te tiens près de nous et nous accompagnes dans chaque difficulté ».

    Une journée très mariale puisqu’à son retour de la place d’Espagne, le Pape François a tenu à se rendre dans la foulée à la basilique Sainte-Marie Majeure où se trouve une icône pour laquelle il nourrit une grande dévotion, la « Salus Populi Romani », sauvegarde du peuple romain, une image devant laquelle il va se recueillir avant et au retour de chacun de ses voyages apostoliques. Le Pape a confié à Marie, Mère de Miséricorde, l’Église et l’humanité tout entière, et en particulier la ville de Rome.

    Source : Radio Vatican (OB-RF).

    Traduction en français de la prière composée et lue par le Pape François :

    « Vierge Marie, en cette fête de ton Immaculée Conception, je viens te présenter l'hommage de la foi et de l'amour du peuple saint de Dieu vivant dans cette ville et dans ce diocèse. Je viens au nom des familles, avec leurs joies et les difficultés, des enfants et des jeunes ouverts à la vie, des personnes âgées, chargées d'ans et d'expérience. En particulier, je viens à toi, au nom des malades, des prisonniers, et de tous ceux dont le chemin est difficile. Je viens en tant que pasteur également au nom de ceux qui, arrivés de terres lointaines, sont à la recherche de la paix et de travail.

    Sous ton manteau, Mère de la Miséricorde, il y a de la place pour tout le monde. Ton Cœur est rempli de tendresse pour tous tes enfants. La tendresse de Dieu s'est incarnée en toi, faisant de nous des frères de Jésus, le Sauveur de chaque homme et femme. En te regardant, Mère Immaculée, nous reconnaissons la victoire de la Miséricorde divine sur le péché et ses conséquences. Ainsi se rallume en nous l'espoir d'une vie meilleure, libre de l'esclavage, de rancœur et de peur.

    Aujourd'hui, ici, au cœur de Rome, on entend ta voix maternelle qui nous appelle à cheminer vers la porte qui représente le Christ. Tu dis au monde de s'approcher en confiance : Venez recevoir le don de la Miséricorde. N'ayez pas avoir peur, n'ayez pas honte. Le Père nous attend à bras ouverts pour nous pardonner et nous recevoir dans sa demeure. Venez tous à la source de la paix et de joie.

    Mère Immaculée je te remercie, parce que sur ce chemin de réconciliation tu ne nous laisses pas seuls. Tu nous accompagnes, tu nous es proche, tu nous soutiens dans chacune de nos difficultés. Que Dieu te bénisse maintenant et à jamais. »

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.12.15).

    Texte original de la prière en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce 8 décembre 2015

    Des dizaines de milliers de personnes ont participé sur la place Saint-Pierre à l’Angélus de ce 8 décembre 2015. Le Pape François leur a rappelé la signification de l’Immaculée Conception : « Marie est notre sœur dans la souffrance, mais elle ne l’est pas dans le mal et le péché ». « En elle, le mal a été vaincu avant même de l’effleurer ». Marie est « la première à avoir été sauvée par la miséricorde infinie du Père ». « C’est pour cette raison que l’Immaculée est devenue l’icône sublime de la miséricorde divine qui a vaincu le péché ». Et en ce début de l’Année Sainte extraordinaire, le Saint-Père a exhorté les fidèles à tourner leurs regards « vers cette icône avec un amour confiant et à la contempler dans toute sa splendeur en imitant sa foi ».

    Dans la conception immaculée de Marie, a-t-il dit, « nous sommes invités à reconnaître l’aube d’un nouveau monde, transformé par l’œuvre salvifique du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». La Vierge Marie est « la Mère d’une humanité nouvelle, la Mère d’un monde recréé ». Célébrer la fête de l’Immaculée Conception veut dire tout d’abord « accueillir pleinement dans nos vies Dieu et sa grâce miséricordieuse » ; et en deuxième lieu, cela veut dire « devenir à notre tour des artisans de la miséricorde dans un cheminement évangélique ». « La fête de l’Immaculée devient alors notre fête à tous si par des “oui” quotidiens nous parvenons à vaincre notre égoïsme, à mettre de la joie dans la vie de nos prochains, à leur donner l’espérance, à essuyer quelques larmes, à offrir un peu de gaité ».

    « À l’imitation de Marie, nous sommes invités à annoncer le Christ, à être les témoins de son amour, en accordant notre attention surtout à ceux qui sont les préférés de Jésus » : ceux qui ont faim et soif, les malades, les détenus. La fête de l’Immaculée conception, a poursuivi le Saint-Père, nous rappelle que « dans notre vie tout est don, tout est miséricorde ». C’est la miséricorde divine qui doit distinguer les chrétiens. Un chrétien authentique ne peut pas ne pas être miséricordieux. La miséricorde est « la synthèse de l’Évangile ». Elle est « le trait distinctif du visage du Christ quand Il va à la rencontre de tous, quand Il guérit les malades, quand Il partage ses repas avec les pécheurs, et surtout quand, cloué sur la croix, Il pardonne ». Le Pape François encourage donc les chrétiens à « ne pas avoir peur, à se laisser embrasser par la miséricorde de Dieu qui nous attend et pardonne tout. Rien n’est plus doux que sa miséricorde. Laissons-nous caresser par Dieu », a-t-il lancé avant de prier pour que, par l’intercession de Marie Immaculée, la miséricorde s’empare de nos cœurs et transforme toute notre vie.

    Après l’Angélus, le Souverain Pontife a rappelé qu’il se rendrait dans l’après-midi place d’Espagne, dans le centre historique de Rome, pour rendre hommage à la statue de l’Immaculée Conception, une tradition qui se répète chaque année le 8 décembre. Mais il a ajouté qu’il se rendrait également dans la foulée à la basilique Sainte-Marie Majeure où se trouve une icône pour laquelle il nourrit une grande dévotion. Un geste, a-t-il expliqué, pour « confier à Marie, Mère de Miséricorde, l’Église et l’humanité tout entière, et en particulier la ville de Rome ». Avant de prendre congé des fidèles, le Pape François les a invités à saluer le Pape émérite Benoît XVI qui venait lui aussi de franchir la Porte de la Miséricorde.

    Source : Radio Vatican (HD-RF).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe d’ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Saint Pierre

     
    Le Pape François a inauguré, ce mardi matin, le Jubilé de la Miséricorde au Vatican. Au terme d’une messe célébrée devant des dizaines de milliers de fidèles, le Saint-Père a ouvert la Porte Sainte lors d’une cérémonie retransmise en direct et en mondovision et en présence du Pape émérite Benoît XVI. Dans son homélie, le Pape François a rappelé que « l’histoire du péché n’est compréhensible qu’à la lumière de l’amour qui pardonne. Si tout restait cantonné au péché, nous serions les plus désespérées des créatures, alors que la promesse de la victoire de l’amour du Christ enferme tout dans la miséricorde du Père. (…) La Vierge Immaculée est devant nous un témoin privilégié de cette promesse et de son accomplissement ».
     
    Cette Année Sainte extraordinaire, a indiqué le Saint-Père, est « un don de grâce ». « Entrer par cette Porte signifie découvrir la profondeur de la miséricorde du Père qui nous accueille tous et va à la rencontre de chacun personnellement. Ce sera une Année pour grandir dans la conviction de la miséricorde ». « Que de tort est fait à Dieu, et à sa grâce lorsqu’on affirme avant tout que les péchés sont punis par son jugement, sans mettre en avant au contraire qu’ils sont pardonnés par sa miséricorde ». Le Pape exhorte alors à «  faire passer la miséricorde avant le jugement ».
     
    En franchissant aujourd’hui la Porte Sainte, a également insisté le Pape, « nous voulons aussi rappeler une autre porte que, il y a cinquante ans, les Pères du Concile Vatican II ont ouverte vers le monde. Cette échéance ne peut pas être rappelée seulement pour la richesse des documents produits, qui jusqu’à nos jours permettent de vérifier le grand progrès accompli dans la foi ». Le Concile, a rappelé le Saint-Père, a été « une véritable rencontre entre l’Église et les hommes de notre temps. Une rencontre marquée par la force de l’Esprit qui poussait son Église à sortir des obstacles qui pendant de nombreuses années l’avaient refermée sur elle-même, pour reprendre avec enthousiasme le chemin missionnaire ». Le Jubilé, a-t-il conclu, « nous provoque à cette ouverture et nous oblige à ne pas négliger l’esprit qui a jailli de Vatican II, celui du Samaritain ».

    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • 8 décembre 2015 - 20 novembre 2016 : Jubilé extraordinaire de la Miséricorde

    8 décembre 2015,20 novembre 2016,Jubilé,extraordinaire,Miséricorde,ouverture,porte sainte,pape,François,messe,homélie

    Bulle d'Indiction du Jubilé Extraordinaire de la Miséricorde Misericordiae Vultus

    Lettre du Pape François accordant l'Indulgence à l'occasion du Jubilé de la Miséricorde

  • In Conceptione Immaculata B.M.V. - Graduel "Benedícta es tu"

    Moines bénédictins de Saint Dominique de Silos

    Graduale. Iudith 13, 23.
    Benedícta es tu. Virgo María, a Dómino, Deo excélso, præ ómnibus muliéribus super terram.
    Bénie êtes-vous, ô Vierge Marie, par le Seigneur Dieu très-Haut, plus que toutes les femmes sur la terre.

    Ibid. 15, 10.
    V/. Tu glória Ierúsalem, tu lætítia Israël, tu honorificéntia pópuli nostri.
    V/. Vous, gloire de Jérusalem ; vous, joie d’Israël ; vous, honneur de notre peuple.

    Cant. 4, 7.
    Allelúia, allelúia. V/. Tota pulchra es, María : et mácula originális non est in te. Allelúia.
    Allelúia, allelúia. V/. Vous êtes toute belle, ô Marie, et la tache originelle n’est pas en vous. Alléluia.

  • Méditation : Immaculée Conception de la Sainte Vierge Marie

    « Comme le temps approchait auquel Dieu avait résolu de se revêtir de notre nature, le Verbe divin commença à disposer toutes choses pour sa venue en ce monde. Son premier soin fut de créer cette sainte Vierge qui devait être sa mère, et de la remplir, au moment de sa conception, de grâces convenables à sa dignité, n'étant pas possible qu'un Fils si puissant épargnât rien pour une mère qu'il avait choisie entre toutes les femmes, et qu'il aimait trop pour n'user à son égard que d'une libéralité commune. [...]
    Il la préserva du péché originel dont elle devait naturellement être coupable comme les autres filles d'Adam, et il sanctifia son âme dès qu'il la créa pour l'unir à son corps. Si bien que, comme le Créateur donna au soleil l'être et la lumière tout ensemble, et comme avec la vie naturelle il communiqua celle de la grâce tant aux Anges qu'à nos premiers pères, il remplit aussi l'âme de la Vierge d'une excellente sainteté à l'instant même qu'il la tira de l'abîme du néant, d'où elle sortit toute brillante, comme un soleil que les ténèbres du péché n'avaient jamais obscurci. [...]

    O Verbe divin ! qui vous êtes fait homme dans le sein de cette Vierge pour vous former une Église pleine de gloire, sans tache, sans ride et sans nul défaut (1), je vous rends grâce de ce que, par une faveur spéciale, vous avez communiqué à votre bienheureuse Mère, dès le moment de sa conception, cette pureté parfaite que les autres Saints n'obtiennent que dans le ciel. O glorieuse Mère de Dieu ! je me réjouis de ce que vous êtes venue au monde toute éclatante de lumière, aussi bien que votre Fils qui est le Soleil de Justice. Vous pouvez dire comme lui, en ce premier moment de votre vie, que vous êtes prête à exécuter la volonté du Seigneur (2), et que sa loi, qui est la loi de la charité et de la grâce, est déjà gravée au milieu de votre cœur. Tout ce que je vous demande, c'est que notre divin Rédempteur vous ayant choisie pour coopérer avec lui à notre salut, vous le conjuriez de nous appliquer ses mérites, de nous pardonner nos fautes passées, de nous préserver de celles que nous pouvons faire à l'avenir, de nous imprimer en général une telle horreur du péché, que nous comptions pour le dernier de tous les maux, celui d'être un moment privé de sa grâce. »

    1. Ephes. 5, 27. - 2. Psal. 39.

    Vénérable Louis Dupont s.j. (Luis de la Puente, 1554–1624), Le Trésor des Serviteurs de Marie ou Méditations sur les vertus et les glorieuses prérogatives de la Sainte Vierge (Première Partie, IIIe Méditation), Trad. des Méditations du P. Brignon, A Lyon, Chez Rusand / A Paris, A la Librairie Ecclésiastique de Rusand, 1829.

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    L'Immaculée Conception, Francisco de Zurbarán
    Magyar Szépmüvészeti Múzeum, Budapest (Crédit photo)

  • In Conceptione Immaculata B.M.V. - Introït "Gaudens gaudebo"

    Ant. ad Introitum. Is. 61, 10.
    Gaudens gaudébo in Dómino, et exsultábit ánima mea in Deo meo : quia índuit me vestiméntis salútis : et induménto iustítiæ circúmdedit me, quasi sponsam ornátam monílibus suis.
    Je me réjouirai avec effusion dans le Seigneur, et mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu : car il m’a revêtu des vêtements du salut : et il m’a entouré des ornements de la justice, comme une épouse parée de ses bijoux.

    Ps. 29, 2.
    Exaltábo te, Dómine, quóniam suscepísti me : nec delectásti inimícos meos super me.
    Je vous exalterai, Seigneur, parce que vous m’avez relevé, et que vous n’avez pas réjoui mes ennemis à mon sujet.

    V/. Glória Patri.

  • Mardi 8 décembre 2015

    Immaculée Conception de la Sainte Vierge

    Immaculée Conception,Sainte Vierge Marie

    L'Immaculée Conception, Peter Paul Rubens (1626-1628)
    Madrid, Musée du Prado

    « Par l’autorité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul, et la Nôtre, nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine suivant laquelle, par une grâce et un privilège singulier de Dieu tout-puissant et en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, la très bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, préservée de toute tache du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu et qui, par conséquent, doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles. »
    Bx Pie IX, Bulle papale Ineffabilis Deus, 8 décembre 1854.

  • Message du Pape François pour la 53e Journée Mondiale de Prière pour les Vocations

    L’Église, mère des vocations

    Texte intégral en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Artem Vedel (1767-1808) : O God, the proud are risen against me

    (Psaume 86)
    Chamber choir "Kyiv" - Dir. Mykola Gobdych

  • Méditation - Prière pour l'Avent

    « O mon Jésus, vous m'invitez, en cet Avent, à un plus grand recueillement, à un plus grand silence intérieur et extérieur pour écouter votre voix, pour me préparer à votre venue. Daignez donc faire taire en moi le bavardage continuel des choses vaines, les voix discordantes de la nature, de l'amour-propre, de la susceptibilité, le babillage distrayant de l'imagination, de la fantaisie, des pensées, des préoccupations inutiles.
    Je le reconnais, mon esprit et mon cœur ressemblent souvent à une mer déchaînée où les lames déferlent sans discontinuer avec un bruit assourdissant ; et cependant, si Vous le voulez, un signe de votre part suffira pour faire revenir le calme, pour faire taire toutes choses.
    Certes, Vous me faites comprendre que le silence intérieur exige le détachement de soi-même et des créatures, commande la mortification tant interne qu'externe. Oui, pour votre amour, je veux mortifier ma curiosité tant des yeux, que de l'ouïe, des pensées, de l'imagination.
    Je veux aussi faire taire mes passions ; je me propose, à cette fin, de mortifier mon corps avec une plus grande générosité.
    O Verbe éternel, mon Sauveur, attirez à Vous toutes mes puissances, fixez en Vous mon regard intérieur, afin que je puisse ne chercher et n'écouter que Vous seul, Parole éternelle de mon Dieu éternel ! »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, Intimité Divine Tome I (2e semaine de l'Avent, 8, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

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    (Crédit photo)

  • Lundi 7 décembre 2015

    St Ambroise de Milan, évêque et docteur de l'Eglise

    St Ambroise de Milan,évêque,docteur de l'Eglise