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  • Mercredi 27 janvier 2016

    St Jean Chrysostome, évêque et docteur de l'Eglise

    Saint_Jean_Chrysostome_mosaique_2b.jpg

    Saint Jean Chrysostome
    Sainte-Sophie (Constantinople), mosaïque du tympan nord
    (crédit photo)

  • Pétition de la Fondation Jérôme Lejeune (France) et Downpride (Pays-Bas et Canada)

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    La Fondation Jérôme Lejeune et Downpride
    lancent une pétition internationale :
    Stop Discriminating Down


    La Fondation Jérôme Lejeune (France) et Downpride (Pays-Bas et Canada), engagés dans l’accueil, le soin et la recherche thérapeutique pour les personnes trisomiques, lancent une pétition internationale afin d’alerter sur une nouvelle technique de détection prénatale dont la diffusion revient à une violation des Droits de l’Homme.

     

    2016 : L’ANNÉE DE L’ÉRADICATION DES PERSONNES TRISOMIQUES ?

    L’année 2016 annonce la consécration d’une nouvelle technique de détection prénatale de la trisomie 21 avant la naissance (DPNI : dépistage prénatal non invasif, à partir du sang de la mère). Or l’insertion de ce test dans notre système de santé radicalise une discrimination à caractère eugénique.

    En Grande-Bretagne, le UK National Screening Committee vient de recommander aux hôpitaux britanniques d’offrir le DPNI aux femmes enceintes à risque. Les enjeux éthiques sont majeurs : un article de The Telegraph titre même sur le risque d’extinction des enfants trisomiques.
    En France, la Haute Autorité de santé (HAS) rendait, en novembre 2015, un avis favorable à l’intégration du DPNI dans le parcours de dépistage remboursé par la collectivité, alors même que déjà 96% des enfants diagnostiqués trisomiques avant leur naissance sont éliminés.
    Cette situation est exactement une violation des Droits de l’Homme. Aujourd’hui, les personnes trisomiques peuvent espérer une vie longue et de bonne qualité. La sélection organisée et encouragée par les gouvernements, sans bénéfice pour la santé ou allègement des souffrances, est un crime envers les personnes trisomiques et leurs familles. Personne ne devrait avoir à défendre sa vie menacée en raison de son patrimoine génétique.

     

    UNE PÉTITION CONTRE CETTE DISCRIMINATION RADICALE

    Sur le site www.stopdiscriminatingdown.com les internautes sont invités à signer la pétition.

    Le 21 mars 2016, journée mondiale de la trisomie 21, la pétition sera présentée à des institutions internationales, et notamment au Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, afin que soient formulées aux Etats des exigences pour que les personnes trisomiques soient considérées, et non discriminées, par la société. Déjà rejointe par l’association néo-zélandaise Saving Down, la mobilisation est amenée à se diffuser dans de nombreux pays.

  • Message du Pape François pour le Carême 2016

    "C'est la miséricorde que je veux, et non les sacrifices" (Mt 9,13).
    Les œuvres de miséricorde dans le parcours jubilaire

    Présentation par Mgr. Giampietro Dal Toso (en français) en Salle de Presse du Saint-Siège.

    Texte intégral du Message en français ci-dessous.

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  • Johann Friedrich Fasch (1688-1758) : Concerto pour luth en ré mineur FWV L:d 1

    Hopkinson Smith, luth baroque ; Chiara Banchini & David Plantier, violons
    David Courvoisier, alto ; Roel Dieltiens, violoncelle piccolo

  • Méditation : "tournez-vous vers Dieu..."

    « Vivez joyeuse : Notre Seigneur vous regarde, et vous regarde avec amour, et avec d'autant plus de tendresse que vous avez de faiblesse. Ne permettez jamais à votre esprit de nourrir volontairement des pensées contraires ; et quand elles vous arriveront, ne les regardez point elles-mêmes, détournez vos yeux de leur fausseté, et tournez-vous vers Dieu avec une courageuse humilité, pour lui parler de sa bonté ineffable, par laquelle il aime notre chétive, pauvre et misérable nature humaine, malgré ses infirmités. »

    St François de Sales, extrait de la Lettre CCCLX à une Supérieure de la Visitation (sœur de Blonay), 18 février 1618, in "Œuvres complètes de saint François de Sales", Tome troisième, Paris, Périsse Frères, 1855.

    NB : certains mots anciens employés par le saint évêque de Genève ont été ici modernisés, soit parce qu'ils sont aujourd'hui inusités, soit parce qu'ils ont acquis un autre sens. C'est le cas de : tendreté : tendresse ; imbécillité : faiblesse ; iniquité : fausseté ; abjecte : misérable ; nonobstant : malgré.

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  • Mardi 26 janvier 2016

    St Polycarpe de Smyrne, évêque martyr

    St Polycarpe de Smyrne,évêque,martyr

  • Célébration des Vêpres par le Pape François à Saint-Paul-hors-les-Murs

    en la Solennité de la Conversion de Saint Paul Apôtre
    et en conclusion de la Semaine de Prière pour l'Unité des Chrétiens


    Livret de la célébration

    Le Pape François a présidé ce lundi soir, 25 janvier 2016, en la basilique de Saint-Paul-Hors-les-Murs, une célébration œcuménique pour conclure la Semaine de prière pour l'Unité des chrétiens.

    Le Pape a traversé la Porte Sainte (ouverte officiellement le 13 décembre dernier) avec le métropolite Gennadios, représentant du Patriarcat œcuménique de Constantinople, et avec Sir David Moxon, évêque anglican néo-zélandais, représentant personnel à Rome de l’archevêque de Canterbury, « pour rappeler que l’unique porte qui nous conduit au salut est Jésus-Christ notre Seigneur, le visage miséricordieux du Père. »

    Dans son homélie, en ce 25 janvier qui marque la commémoration liturgique de la Conversion de Saint Paul, le Pape s’est appuyé sur l’expérience de Paul sur le chemin de Damas pour rappeler que ce bouleversement « n’était pas d’abord un changement moral, mais une expérience transformante de la grâce de Dieu, et en même temps l’appel à une nouvelle mission, celle d’annoncer à tous ce Jésus qu’avant il persécutait en persécutant ses disciples ». Une mission qui ne se fondait donc pas sur ses mérites, mais sur « la bonté de Dieu ».

    « Pour les premiers chrétiens, comme aujourd’hui pour nous tous, baptisés, c’est un motif de réconfort et de constante stupeur de savoir avoir été choisis pour faire partie du dessein de salut de Dieu, acté en Jésus-Christ et dans l’Église », a rappelé le Pape. Tout repose donc sur l’appel de Dieu : « Nous pouvons progresser sur la voie de la pleine communion visible entre les chrétiens, pas seulement quand nous nous rapprochons les uns des autres, mais surtout dans la mesure à laquelle nous nous convertissons au Seigneur, qui par sa grâce nous choisit et nous appelle à être ses disciples. »

    « L’unité se fait en chemin », a lancé le Pape en sortant de son texte, en appelant que les chrétiens des différentes Églises travaillent ensemble à la diffusion de l’Évangile.

    Le Pape François a voulu situer ce temps de prière dans la démarche du Jubilé de la Miséricorde et dans une demande de pardon, utilisant des termes proches de ceux utilisés par Saint Jean-Paul II lors du Jubilé de l'an 2000 : « comme évêque de Rome et pasteur de l’Église catholique, je veux invoquer miséricorde et pardon pour les comportements non évangéliques tenus de la part de catholiques dans les confrontations avec des chrétiens d’autres Églises. Dans le même temps, j’invite tous les frères et sœurs catholiques à pardonner si, aujourd’hui ou dans le passé, ils ont subi des offenses d’autres chrétiens. Nous ne pouvons pas annuler ce qui s’est passé, mais nous ne voulons pas permettre que le poids des fautes passées continue à falsifier nos rapports. La miséricorde de Dieu renouvellera nos relations. »

    Le Pape a aussi évoqué les martyrs communs aux différentes communautés chrétiennes : « Ici devant la tombe de Saint Paul, apôtre et martyr, (…) nous sentons que notre humble requête est soutenue par l’intercession de la multitude des martyrs chrétiens d’hier et d’aujourd’hui. Ils ont répondu avec générosité à l’appel du Seigneur, ils ont donné un témoignage fidèle, avec leur vie, des œuvres merveilleuses que Dieu a accompli pour nous, et expérimentent déjà la pleine communion à la présence de Dieu le Père ». Un exemple qui manifeste « l’œcuménisme du sang », a rappelé le Pape, sortant de son texte pour reprendre une expression qu’il utilise régulièrement.

    Dans un geste improvisé, à la fin de la cérémonie, le Pape a demandé aux deux représentants des Églises sœurs de venir à ses côtés pour qu’ils puissent donner ensemble la bénédiction finale.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sermon de St Bernard, sur la conversion de Saint Paul : "Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?"

    « Seigneur, lui dit-il , que voulez-vous que je fasse ? Domine, quid me vis facere ? Je trouve dans ce peu de paroles un modèle parfait de conversion. Car c'est comme s'il eut dit : Mon cœur est prêt, Seigneur, mon cœur est prêt ; je suis disposé à accomplir sans trouble tout ce qu'il vous plaira de m'ordonner : parlez, que voulez-vous que je fasse ? Domine, quid me vis facere ? O paroles courtes, mais pleines de sens, mais efficaces, mais dignes d'être exaucées ! Qu'il se trouve peu de personnes dans cette disposition d'obéissance parfaite, qui aient tellement renoncé à leur propre volonté, que leur propre cœur même ne leur appartienne plus ; qui ne soient sans cesse appliqués qu'à étudier, non ce qui leur plaît, mais ce qui plaît au Seigneur, lui disant sans cesse : Que voulez-vous que je fasse ? Domine, quid me vis facere ? ou ces autres paroles de Samuel : Parlez, Seigneur, parce que votre serviteur écoute : Loquere, Domine, quia audit servus tuus !
    Mais , hélas ! nous avons beaucoup plus d'imitateurs de cet aveugle dont il est parlé dans l'Évangile, à qui le Sauveur demanda ce qu'il voulait qu'il lui fît : Quid vis ut faciam tibi ? Quelle miséricorde, quelle bonté de votre part, ô mon Dieu ! Le maître a-t-il jamais cherché à faire la volonté de son serviteur ? Cet infortuné était vraiment aveugle, puisqu'il n'a pas fait attention à un pareil renversement, qu'il n'en a pas été saisi d'étonnement, et que, dans sa surprise, il ne s'est point écrié en tremblant : N'en usez pas ainsi envers moi, Seigneur ; mais dites-moi plutôt ce que vous voulez que je fasse ? Domine, quid me vis facere ? car il est dans l'ordre que ce soit moi qui cherche à connaître et à faire votre volonté, et non pas vous à connaître et à faire la mienne. Il n'est personne de vous, je crois, mes frères, qui ne sente que les choses eussent dû se passer ainsi. Cependant n'arrive-t-il pas, hélas ! tous les jours, que la pusillanimité et la perversité de plusieurs nous force d'en agir à leur égard comme le Sauveur envers l'aveugle, en leur demandant ce qu'ils veulent que nous leur fassions : Quid vis ut faciam tibi ? bien loin qu'à l'imitation de notre Apôtre ils nous disent : Que voulez-vous que je fasse ? Quid me vis facere ? Au lieu, comme ils y sont obligés, de n'être attentifs qu'à étudier la volonté de celui qui leur tient la place de Jésus-Christ, ils n'en font pas même de cas lorsqu'ils la connaissent. Leur obéissance n'est pas pleine, ils ne sont pas disposés à se soumettre à tout, ils ne se proposent pas d'imiter en tout Celui qui n'est pas venu ici-bas pour faire sa volonté mais celle de son Père. Ils discernent, ils jugent, ils choisissent dans les commandements qu'on leur fait ce à quoi il leur plaît d'obéir ; ils distinguent, dans les ordres de leurs Supérieurs, ce qui est de stricte obéissance d'avec ce qui ne l'est pas, de manière que leur Supérieur est souvent dans la nécessité de leur obéir.
    Je conjure ceux qui se comportent ainsi d'ouvrir enfin les yeux. Qu'ils ne se flattent pas, parce qu'on les tolère, parce qu'on paraît condescendre à leur faiblesse ; qu'ils rougissent d'une conduite aussi déraisonnable, que l'on passerait tout au plus à des enfants ; de peur qu'on ne leur dise un jour : Qu'ai-je dû faire pour vous, que je n'aie pas fait ? et qu'abusant de la bonté et de la patience de leur Supérieur, ils ne mettent enfin le comble à leur réprobation. »

    St Bernard, In Conversione S. Pauli, Sermo 1. n.6, in "S. Bernard, Homélies pour tous les dimanches et les principales fêtes de l'année, extraites de ses œuvres, et traduites en français", Tome II Propre des Saints, Avignon, Seguin Aîné, 1830.

  • Frédéric Chopin (1810-1849) : Concerto pour piano No. 1 en mi mineur Op. 11 - 2. Romance : Larghetto

    Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire - Dir. Stanislaw Skrowaczewski
    Alexis Weissenberg, piano

  • Méditation : Les 5 conditions d'une parfaite conversion

    « Pour une parfaite conversion, il faut
    1° une confiance dans les miséricordes divines, qui, par l'assurance du pardon, soutienne le courage, anime à bien faire et dispose à aimer. Or, nulle part la miséricorde divine ne se montre mieux que dans le grand miracle de la conversion de saint Paul. Il y a là de quoi encourager quiconque serait tenté de s'attrister de ses misères et de se défier des divines miséricordes. Il faut
    2° un parfait abandon de soi-même à la volonté de Dieu, qui laisse le gouvernement de tout son être au bon plaisir divin. Or, point de plus beau modèle de cet abandon que saint Paul, au jour de sa conversion : Seigneur, que voulez-vous que je fasse (1) ? dit ce grand apôtre. En ce seul mot est renfermée toute la vie parfaite ; n'avoir plus de désir que celui de plaire à Dieu, plus de volonté que la volonté divine : voilà le commencement, la suite et la consommation de la perfection. Il faut
    3° un détachement complet de tout ce qui passe, pour n'estimer plus que les biens éternels et ce qui y conduit. Or c'est ce que nous enseigne encore la cécité dont saint Paul demeure atteint pendant trois jours. Il tient ses yeux fermés à toutes les choses de la terre ; les biens célestes sont tout pour lui. Il faut
    4° une humble docilité à se laisser conduire. Quiconque se fie à moi se fie en un insensé, dit saint Bernard (2). Or, c'est ce que nous apprend le renvoi de saint Paul à Ananie.
    5° Enfin, il faut un dévouement entier à la gloire de Dieu et au bien du prochain. Or, inutile de dire comment saint Paul a rempli cette condition. Mais nous, comment remplissons-nous les cinq conditions d'une parfaite conversion ? Examinons-nous et jugeons-nous sévèrement. »

    1. Domine, quid me vis facere ? (Ac. IX, 6) - 2. Qui sibi confidit, stulto se discipulum subdit (S. Bern., Ep. LXXXVII.)

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, 25 janvier, Second Point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

    Saint_Paul_Ananias_1a.jpg

    Ananias restaurant la vue de St Paul, Pietro da Cortona (v.1596-1669)
    église des Capucins, S. Maria della Concezione, Rome

    (crédit photo)

  • Lundi 25 janvier 2016

    Conversion de St Paul, apôtre

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    La conversion de saint Paul, Caravaggio (1571-1610)
    Collection privée Odescalchi, Rome

    (crédit photo)

    NB : La seconde version de cette conversion de saint Paul par le Caravage a été proposée sur notre site Chemin d'Amour vers le Père le 25 janvier 2012. La première version reproduite ci-dessus avait été refusée par son commanditaire, Tiberio Cerasi, six mois après sa commande au peintre.

  • Angelus de ce dimanche 24 janvier 2016

    Lors de la traditionnelle prière de l'Angélus prononcée depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape François est revenu ce dimanche midi, 24 janvier 2016, sur l’Évangile de ce jour, tiré de Saint Luc. Il a rappelé l’option préférentielle de Jésus pour les pauvres, une voie qui doit être suivie par toutes les communautés chrétiennes.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Giovanni Legrenzi (1626-1690) : Op. 1 - Messe à quatre voix et deux violons

    (Concerti Musicali per uso di Chiesa)
    Ensemble Olivier Opdebeeck - Dir. Olivier Opdebeck
    Caroline Pelon, soprano ; Vincent Darras, contre-ténor
    Hervé Lamy, ténor ; Jean-François Gay, basse

  • Méditation : « Fais de nous une éternelle offrande à ta gloire... »

    (suite et fin de la méditation proposée vendredi 22 janvier)

    « Non seulement l'intelligence vraie et complète de la Messe devrait conduire naturellement tout fidèle, - et à plus forte raison tout prêtre, - à s'offrir à Dieu en immolation, chaque fois qu'il lui est donné d'assister au divin sacrifice ou de le célébrer ; l'intelligence vraie et complète de la sainte communion devrait pousser également chaque fidèle, - et à plus forte raison chaque prêtre, - à une offrande analogue chaque fois qu'il a le bonheur de recevoir Jésus-Hostie.
    Il y a en effet deux aspects de la sainte communion, également essentiels, également dogmatiques, et qui méritent au même titre de commander la piété chrétienne - : la communion, incorporation à la vie de Notre-Seigneur, - la communion, incorporation à sa mort.
    [...]
    N'oubliez pas, disait saint Paul aux Corinthiens, qu'à chaque communion, vous « annoncez la mort du Seigneur » (I Cor. XI). Vous devez donc, telle est sa pensée, vous unir à son immolation, communier à sa mort. Et l'Imitation ne parle pas autrement : « Comme je me suis offert volontairement à Dieu mon Père pour vos péchés, les mains étendues et le corps sur la croix, en sorte qu'il n'est rien demeuré en moi qui n'ait été offert dans ce sacrifice de votre réconciliation avec Dieu, vous devez de même vous offrir volontairement à moi tous les jours à la messe en oblation pure et sainte de vous-même... aussi intimement que vous pouvez le faire. » (L. IV, ch. VIII).
    [...]
    Communier veut dire cela : devenir un avec l'hostie - donc s'offrir spirituellement avec elle - donc « offrir sa chair à crucifier avec ses vices et ses convoitises » (Gal. V, 24), et livrer sa vie, ses travaux, ses souffrances, ses prières, à Notre-Seigneur pour lui demander de les pénétrer de son esprit d'hostie.
    [...]
    « Vouloir retirer les fruits du sacrifice dans la communion sans nous sacrifier, vouloir nous diviniser par l'hostie sans nous immoler avec elle, c'est aspirer à vivre en parasites de l'autel, chercher le salut en dehors de la croix (1). » La communion bien comprise n'est pas seulement divinisante, elle doit être immolante, et elle ne sera l'une que si elle est l'autre. La communion bien comprise ne consiste pas seulement en un trésor que l'on reçoit ; elle doit être un trésor que l'on donne ; elle ne comprend pas seulement la réception d'une hostie, mais la donation d'une hostie. On ne reçoit dignement la Victime de l'autel qu'à la condition de s'offrir soi-même en victime sur l'autel en esprit d'adoration et d'expiation (2). »

    1. P. J. Grimal : Le sacerdoce et le sacrifice de Jésus-Christ, p. 329 (Beauchesne, 1911). - 2. « Cette double fonction des fidèles, à la Messe, qui les constitue des offrants et des offerts est si réelle, que la liturgie du sacrifice est inintelligible sans cela et nous apparaît presque comme un non-sens. » Dom Vandeur, O.S.B., La Sainte Messe : Notes sur la liturgie, 6e éd., Gabalda, 1914, p. 135.

    Raoul Plus s.j. (1882-1958), L'idée réparatrice (Livre II ch. 3), Gabriel Beauchesne, Paris, 1919.

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  • Dimanche 24 janvier 2016

    Dimanche de la Septuagésime
     
     
    Au nouveau calendrier : 3ème dimanche du Temps Ordinaire
     
    Le Temps de la Septuagésime

    Le temps de la Septuagésime est la période de trois semaines qui précède l'ouverture du carême. Aux premiers siècles du christianisme, le temps de la préparation pascale consistait uniquement dans les quarante jours du carême. Mais, comme, en Orient, on ne jeûnait pas le samedi et le dimanche, le début du carême fut anticipé d'un certain nombre de jours. L'Église romaine, qui observait l'usage de jeûner le samedi, n'avait pas les mêmes motifs d'avancer le temps des privations. Néanmoins, par déférence pour l'Église grecque, elle fit aussi précéder la sainte Quarantaine de trois semaines environ, qui, sans comporter l'obligation du jeûne, devaient être consacrées à se recueillir et à se préparer par une pénitence moins rigoureuse.

    Les trois dimanches qui les ouvrent sont appelés dimanches de la Septuagésime, de la Sexagésime et de la Quinquagésime, parce que le premier dimanche de carême portant le nom de Quadragésime (carême est un dérivé et un abrégé de ce mot), on est remonté en rétrogradant. Ces dénominations signifient donc qu'à partir de ces dimanches, il y a environ 70, 60 et 50 jours jusqu'à la fête de Pâques. Il n'y faut pas chercher un compte exact de jours.

    Source et remarques de l'abbé Migne (1863) et du Chanoine Robert Lesage (Cérémoniaire de Paris, 1952).

  • Ce dimanche : Ouverture du 51e Congrès Eucharistique International à Cebu, aux Philippines

    Un million de personnes est attendu pour la Messe de conclusion, le 31 janvier.

    Placé sous le thème : "Christ en nous, l’espérance de la gloire", le Congrès se déroulera dans la deuxième ville de l’archipel, Cebu, avec la participation de plus de 10 000 délégués de 57 pays. Près de 5000 bénévoles et 600 familles seront mobilisés pour l’accueil des pèlerins. Le cardinal Tagle, archevêque de Manille, espère que l’écho de ce grand rassemblement aille « bien au-delà de l’Église catholique et livre un message de miséricorde, d’amour et de pardon ».

    De manière symbolique, un banquet solidaire pour les plus démunis a été organisé quelques heures avant l’ouverture du Congrès. Par ailleurs, 500 enfants des rues feront leur première communion le 30 janvier. Ces dernières années, souligne l’archevêque de Cebu, Mgr José Palma, « l’Asie est devenue l’un des grands moteurs de la croissance économique mondiale mais elle reste un continent à évangéliser ».

    Parmi les intervenants figurent le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, le cardinal John Onaiyekan, archevêque d’Abuja, au Nigéria et le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay. Le Pape François sera représenté par l’archevêque de Rangoun, le cardinal birman Charles Maung Bo. Une ombre au tableau : l’Église a regretté que les autorités locales aient déplacé des familles sans domicile pour faire place au pavillon qui accueillera les différentes manifestations.

    Un rendez-vous régulier dans la vie de l'Église

    Les Congrès Eucharistiques internationaux ont lieu tous les quatre ans, le dernier s’est déroulé en 2012 à Dublin, capitale de l'Irlande. L’objectif est de rappeler le caractère central de l’Eucharistie dans la vie et la mission de l’Eglise et d’améliorer la compréhension de la liturgie. Manille a déjà accueilli un Congrès Eucharistique international en 1937. Si la ville de Cebu a été choisie cette fois-ci c’est parce qu’elle est considérée comme le berceau du christianisme aux Philippines. C’est là que l’explorateur portugais Ferdinand de Magellan a abordé, en 1521, donnant le coup d’envoi de l’évangélisation de l’archipel. Aujourd’hui les catholiques représentent près de 85% de la population des Philippines.

    A la veille de l’ouverture du Congrès Eucharistique, les 98 évêques des Philippines se sont réunis en assemblée plénière. Dans un message, le Saint-Père les invite à trouver des voies nouvelles pour annoncer à tous le miracle de la miséricorde de Dieu. Le Pape François leur livre deux missions pastorales prioritaires : « l’annonce de la Bonne Nouvelle aux jeunes, très nombreux en Asie, et l’engagement en faveur des pauvres ». Durant leurs débats, les évêques ont évoqué entre autres les prochaines échéances électorales : la présidentielle et les législatives qui auront lieu le 9 mai.

    Source : Radio Vatican (CV-RF), avec Églises d'Asie, Apic et CBCPnews.

  • James Whitbourn : The Song of Mary

    Gondwana National Choirs - Dir. Graeme Morton AM. (Sydney, 2014)
    Chris Cartner & Andrej Kouznetsov, piano ; Nicole Divall, violon

  • Méditation : confiance et humilité

    « Pour envahir le monde de son amour miséricordieux, Dieu attend des actes de confiance et d'humilité, d'une pureté telle que le moindre mouvement de retour sur soi apparaît comme un grain de sable qui enraie la machine. Quand Dieu trouve un homme comme Abraham qui lui fait confiance jusqu'à lui offrir ce qu'il a de plus cher, c'est-à-dire sa liberté, il comble tous ses désirs, mais il faut que cet homme n'exige aucune garantie.

    « Quand la Sainte Vierge est apparue à Catherine Labouré elle lui a montré les grâces sortant de ses mains sous forme de rayons - mais aussi les grâces qu'on ne reçoit pas, celles que les hommes ne pensent pas à demander. Je conseille de demander « effrontément » les grâces que les autres ne pensent pas à demander, en insistant bien sur le fait que nous ne réclamons aucune garantie. » (1)

    Le propre de la confiance est de vivre sans garantie, à tous les plans, en lâchant tout ce qui pourrait nous donner la moindre sécurité. C'est aussi le sens de la pauvreté, qui ouvre à la possession du Royaume des cieux. Dans l'évangile, tout se tient ; on ne peut pas prier le Père au nom de Jésus sans lui faire confiance, et pour faire confiance, il faut être pauvre et ne plus se regarder ; donc il faut devenir humble. Dès qu'un homme entre dans cette attitude de pauvreté absolue, il peut tout demander à Dieu, avec une audace sans limites. »

    1. P. Molinié o.p., Le courage d'avoir peur, Cerf 1975, p. 222.

    Jean Lafrance (1931-1991), La puissance de la prière (Troisième Partie, ch. I, 2), Abbaye Ste-Scholastique, Dourgne, 1978.

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  • Samedi 23 janvier 2016

    St Raymond de Peñafort, religieux

    St Raymond de Pennafort,religieux,

    St Raymond de Peñafort, Tommaso Dolabella (1570-1650)
    Couvent des Dominicains de Cracovie

    (Crédit photo)

     Mémoire de Ste Emerentienne, vierge martyre

    St Raymond de Pennafort,religieux,Ste Emerentienne,vierge,martyre

  • Le Conseil Constitutionnel valide le naufrage bioéthique de la loi santé

    Le Conseil constitutionnel a rendu hier, jeudi 21 janvier 2016, sa décision concernant le recours en constitutionnalité de la loi de modernisation de notre système de santé, votée le 17 décembre dernier après plus d’un an de navette parlementaire (cf. Les députés votent définitivement le projet de loi santé).

    Le deux recours déposés par les parlementaires de chacune des chambres (cf. Projet de loi santé : les sénateurs ont saisi le Conseil constitutionnel et Après les sénateurs, les députés saisissent le Conseil Constitutionnel) portaient notamment sur les enjeux bioéthiques relatifs à la suppression du délai de réflexion avant l’IVG et la recherche sur l’embryon. Dans les deux cas, le Conseil constitutionnel a jugé les articles conformes à la constitution.

    La suppression du délai de réflexion avalisée

    Le Conseil constitutionnel a considéré que la demande d'IVG et la confirmation de l'IVG ne pouvant avoir lieu le même jour la suppression du délai de réflexion n'était pas contraire à « l'équilibre » de la loi Veil. Par ailleurs, répondant à ceux qui estimaient que tout achat ou a fortiori les actes médicaux pouvaient donner lieu à un délai de rétractation, il a mentionné qu'aucune disposition constitutionnelle n'imposant « de façon générale » de délai de réflexion avant un acte chirurgical, la suppression du délai de réflexion est conformé à la constitution.

    La recherche sur l’embryon est autorisée

    Dans son communiqué de presse, le Conseil constitutionnel a estimé que « le paragraphe III de l'article 155 qui permet, dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation et avec le consentement des membres du couple, la réalisation de recherches biomédicales sur des gamètes destinés à constituer un embryon ou sur un embryon in vitro avant ou après son transfert à des fins de gestation » était conforme à la constitution.

    Le Conseil constitutionnel a considéré que cet article n'était pas un cavalier législatif comme les députés l'avaient soulevé dans leur saisine : ils estimaient qu’il n’avait pas sa place dans le projet de loi santé parce qu’il relevait de la loi de bioéthique. Le Conseil constitutionnel a justifié sa décision estimant qu’il présentait « un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis ».

    Sur le fond, les arguments énoncés par le Conseil constitutionnel ont de quoi effrayer : les essais cliniques incriminées « destinés à améliorer l’efficacité des méthodes de PMA ou à prévenir ou soigner des pathologies chez l’embryon » « sont menées au bénéfice de l’embryon » et « ne conduisent pas à exposer l’embryon a un risque sans proportion avec le bénéfice attendu »… On est cependant en droit de se demander quel est le « bénéfice » que l’embryon, qui va être détruit, pourra tirer de ces recherches ?

    Par ailleurs, les autorisations de recherche ne seront plus attribuées par l’Agence de biomédecine mais par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ce qui banalise ces recherches désormais soumises aux règles de l’industrie de la santé. Pourtant, le Conseil Constitutionnel parle bien de personne en parlant de l’embryon puisqu’il évoque « le principe de primauté de la personne qui se prête à la recherche ». Faudra-t-il parler d’incohérence ?

    Certains autres articles de la loi ont été retoqués par le Conseil constitutionnel. Ils n’empêcheront pas la mise en œuvre de ceux-ci dès promulgation du décret d’application.

    Source : Gènéthique.