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  • Audience générale de ce mercredi 13 janvier 2016

    Pour sa première audience générale de l'année 2016, le Pape François a commencé ce mercredi matin salle Paul VI au Vatican un nouveau cycle de catéchèses sur la « miséricorde dans la perspective biblique ». Le but affiché est « d’apprendre la miséricorde écoutant ce que Dieu lui-même nous enseigne par sa Parole ». Dans ce premier volet, le Pape est parti de l’Ancien Testament.

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Nous commençons aujourd’hui les catéchèses sur la miséricorde selon la perspective biblique. Dans les Saintes Écritures le Seigneur est présenté comme Dieu « miséricordieux », terme qui évoque une attitude de tendresse, comme celle d’une mère pour son enfant, prête à tout donner et à se donner elle-même. Il est dit aussi que le Seigneur est « tendre », dans le sens où il fait grâce et prend compassion ; dans sa grandeur, il se penche sur notre pauvreté. Le Seigneur est aussi « lent à la colère », car il sait attendre et n’a pas l’impatience des hommes. Enfin le Seigneur se proclame « plein d’amour et de vérité », parce qu’il met sa grandeur et sa puissance à nous aimer, si petits, si incapables que nous sommes. Sa « fidélité » est sans limite. Nous pouvons totalement lui faire confiance : telle est la certitude de notre foi ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    En ce jour de la fête liturgique de saint Hilaire, Évêque de Poitiers, et de saint Rémi, Évêque de Reims, je porte particulièrement dans ma prière la France, ses habitants et ses gouvernants. Je forme le vœu que chacun ait la grâce d’accueillir la miséricorde de Dieu et de la porter à ses frères.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Georg Friedrich Händel (1685-1759) : Oratorio "Messiah", HWV 56 - "For unto us a Child is born"

    The Choir of King's College, Cambridge, The Brandenburg Consort - Dir. Stephen Cleobury

  • Méditation : l'abandon du petit enfant

    « La vie entière de Jésus n'a été qu'obéissance et abandon. Cette obéissance et cet abandon de Jésus ont leur source dans son amour pour son Père ; c'est une plénitude d'abandon, parce que c'est une plénitude d'amour : amour filial, confiant, désintéressé, généreux, sans réserve ; amour débordant de reconnaissance pour tous les biens qu'il a reçus dans sa sainte Humanité ; amour plein de zèle, de dévouement et d'humilité. Victime chargée des péchés du monde entier, il estime que tous les châtiments lui sont dus, qu'aucune souffrance n'est de trop pour réparer la gloire de son Père et lui ramener ses enfants égarés, et pourtant si tendrement chéris.

    Amour filial, et même toujours amour d'enfant. « Eh quoi ! dit Mgr Gay, Jésus notre Seigneur, Jésus Fils éternel de Dieu, vrai Dieu comme son Père, Jésus selon son humanité n'a jamais été qu'un enfant. Même à nos yeux, c'est le premier état où il ait voulu paraître ; mais pour son Père, mais aux yeux de la Divinité, de sa propre divinité, il n'a jamais cessé, il ne cessera jamais d'être un petit enfant. C'est ce qu'imite l'âme abandonnée. Du moment que c'est Dieu qui est notre Père, quels sont vis-à-vis de lui notre âge, notre taille et notre attitude ? Quand nous serions saint Pierre ou saint Paul ou qui que ce soit des géants de la sainteté, serions-nous jamais grands devant Dieu ? »

    Si nous pouvions suivre la vie de Notre-Seigneur jusque dans ses moindres détails, nous y trouverions partout l'amour, la confiance, la docilité, l'abandon du petit enfant. »

    Dom Vital Lehodey (1857-1948), Le saint abandon (I, ch. VII), Gabalda, Paris, 1918.

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  • Mercredi 13 janvier 2016

    Commémoraison du Baptême de Notre-Seigneur

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    Détail d'une porte dans l'église de Cheylade (Cantal)
    (Crédit photo)

     Au nouveau calendrier : Mémoire facultative de St Hilaire, évêque et docteur de l'Eglise

  • Herbert Howells (1892-1983) : Elegy pour orchestre (1917)

    City of London Sinfonia - Dir. Richard Hickox
    Matthew Souter, violon

    (composé en hommage à Francis Purcell Warren, un ami de Howells, porté disparu à Mons à l'âge de 21 ans)

  • Méditation : "Le plafond de la Sixtine"

    « Prier, c'est en vérité m'offrir à Dieu pour qu'il ait le loisir de me recréer. Entendez : pour qu'il puisse opérer à son aise ces merveilles de la grâce qu'il accomplit en ceux qui le laissent faire. Mais voilà, les chrétiens ne semblent pas attendre de Dieu autre chose qu'un secours pour les aider à vivre une vie plus morale. Ils ne soupçonnent pas que l'âme où Dieu travaille est une forêt où vibrent de mystérieuses symphonies, un fond sous-marin aux lueurs inattendues, un paysage aux larges horizons, un ciel tout bruissant d'étoiles. Ce que nous ignorons maintenant, nous le découvrirons plus tard avec éblouissement.
    Rappelez-vous ce qu'on dit de Michel-Ange peignant le plafond de la chapelle Sixtine. Une bâche empêchait ceux qui entraient dans l'édifice de voir son œuvre. Il ne tolérait pas qu'elle soit retirée, même quand le pape l'en priait. Enfin, un beau jour, le chef-d’œuvre fut dévoilé. Eh bien, le plafond de la Sixtine n'est rien en comparaison de ce que Dieu fait dans une âme qui prie. Dieu travaille en moi non pas seulement à l'heure de l'oraison, mais à longueur de journée, dans la mesure où par amour pour lui je m'efforce d'accomplir sa volonté. Mais l'oraison est bien le moment privilégié, en ce sens qu'alors je me fais malléable, plastique, ouvert, accueillant à l'action intérieure de Dieu. »

    P. Henri Caffarel (1903-1996), L'oraison, jalons sur la route, Parole et Silence, 2006.

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    Visite de la Chapelle Sixtine en 3D

  • Mardi 12 janvier 2016

    De la ferie

     Au Canada : Ste Marguerite Bourgeoys, religieuse

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  • Vient de paraître : Livret "La Miséricorde Divine – Année de la Miséricorde"

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    La Miséricorde Divine – Année de la Miséricorde

    Le nouveau livret La Miséricorde Divine vient de sortir avec la mention L'année de la Miséricorde et de très belles images. Vous trouverez dans ce livret les grandes lignes du message de la Miséricorde Divine donné par le Seigneur à sainte Faustine, ainsi que des textes de la Bible, des Papes et des saints. Viennent compléter ces citations des explications sur le tableau de Jésus Miséricordieux, sur la fête de la Miséricorde, le chapelet à la Miséricorde Divine, et l’Heure de la Miséricorde.

    Vous y trouverez également plusieurs prières dont la neuvaine à la Miséricorde Divine et la consécration à la Miséricorde Divine.

    Ce nouveau livret de 72 pages, extrêmement complet, et illustré en couleurs, vous aidera à prier la Miséricorde de Dieu en cette année jubilaire de la Miséricorde.

    Découvrez des extraits de ce nouveau livret ici : Quelques-extraits-Livret-Annee-de-la-Misericorde-Divine

    Pour commander ce livret, rendez-vous sur la page Contact du site Pour la Miséricorde Divine.
    Don suggéré : 2 € + frais de port. Poids : 85 gr.

  • "Le nom de Dieu est miséricorde" : le livre du Pape François va sortir dans 86 pays

    "Le nom de Dieu est miséricorde" : c’est le titre du livre-entretien du Pape François avec le vaticaniste Andrea Tornielli. Cet ouvrage sera publié ce mardi 12 janvier, en Italie, dans le cadre d'un lancement mondial dans 86 pays. L’édition française, au prix de 15 euros, sera publiée le jeudi 14 janvier. Elle est co-éditée par Robert Laffont et les Presses de la Renaissance.

    Des extraits du livre ont été publiés ce dimanche dans quatre journaux italiens : La Stampa, Il Corriere della Sera, La Repubblica, et L’Avvenire.

    « Le Pape est un homme qui a besoin de la miséricorde de Dieu. » Le Pape François le confie dans la conversation avec le vaticaniste Andrea Tornielli, dont est tiré ce livre. Le Souverain Pontife redit notamment son lien privilégié avec les prisonniers. « Chaque fois que je passe la porte d’une prison pour une célébration ou pour une visite, il me vient toujours à l’idée cette pensée : "pourquoi eux et pas moi ?" » « Leurs chutes auraient pu être les miennes, je ne me sens pas meilleur de celui que j’ai en face de moi ».

    « Cela peut scandaliser, mais je me console avec Pierre : il avait renié Jésus et néanmoins, il a été choisi. » Le Pape se souvient d’avoir été frappé en lisant certains textes de Paul VI et de Jean-Paul 1er, Albino Luciani, qui se définissait lui-même comme « de la poussière », dans le sens de la conscience des limites et des incapacités qui sont colmatées par la miséricorde de Dieu. Saint Pierre a trahi Jésus. « Les Évangiles nous décrivent son péché, son reniement, et si Jésus lui a dit : "paie mes brebis", je ne crois pas que l’on doive s’émerveiller si aussi ses successeurs se décrivent eux-mêmes comme pécheurs ». Dans un autre passage, le Pape François affirme qu’il peut « lire » sa vie à travers le chapitre 16 du Livre d’Ézéchiel, quand le prophète « parle de la honte ».

    La honte, souligne le Pape, est une « grâce : quand on sent la miséricorde de Dieu, on a une grande honte de soi-même, de son propre péché ». La honte, mise en évidence, « est une des grâces que Saint Ignace fait demander dans la confession des péchés devant le Christ crucifié ». Ce texte d’Ézéchiel, confie-t-il, « t’apprend à avoir honte », mais « avec toute ton histoire de misère et de péché, Dieu te reste fidèle et te relève ». le Pape se souvient du P. Carols Duarte Ibarra, le confesseur qu’il avait rencontré dans sa paroisse le 21 septembre 1953, journée en laquelle l’Église célèbre saint Matthieu. « Je me suis senti accueilli par la miséricorde de Dieu en me confessant à lui ». Une expérience tellement forte que, des années après, la vocation de Saint Matthieu décrite dans les homélies de Saint Bède le Vénérable deviendraient sa devise épiscopale : miserando atque eligendo.

    Le Pape François approfondit donc la mission de l’Église dans le monde. Avant tout, il met en évidence le fait que « l’Église condamne le péché parce qu’elle doit dire la vérité ». En même temps, elle « embrasse le pécheur qui se reconnaît comme tel, elle se rapproche de lui, elle lui parle de la miséricorde infinie de Dieu ». Jésus « a pardonné même ceux qui l’ont mis en croix et l’ont méprisé ». Le Pape rappelle la parabole du Père miséricordieux et de l’enfant prodigue. « En suivant le Seigneur, et sa réflexion, l’Église est appelée à diffuser sa miséricorde sur tous ceux qui se reconnaissent pécheurs, responsables du mal accompli, qui sentent avoir besoin du pardon ». « L’Église n’est pas dans le monde pour condamner, mais pour permettre la rencontre avec cet amour viscéral qu’est la miséricorde de Dieu. »

    Pour annoncer la miséricorde de Dieu, souligne le Pape, « il est nécessaire de sortir ». « Sortir des églises et des paroisses, sortir et aller chercher les personnes là où elles vivent, où elles souffrent et où elles espèrent ». Il revient donc à l’image de l’Église comme d’un « hôpital de campagne », et note que « l’Église en sortie a la caractéristique de surgir là où l’on combat : ce n’est pas la structure solide, dotée de tout, où l’on va se soigner pour les petites et grandes infirmités : il s’y pratique la médecine d’urgence, pas les check-up de spécialistes. » Il espère donc que « le Jubilé extraordinaire fasse émerger toujours plus le visage d’une Église qui redécouvre les entrailles maternelles de la miséricorde, et qui va à la rencontre de tant de blessés qui ont besoin d’écoute, de compassion, de pardon, d’amour. »

    Le Pape François réfléchit ensuite sur la distinction entre péché et corruption. Celle-ci, observe-t-il, est « le péché qui au lieu d’être reconnu comme tel et de nous rendre humbles, est élevé comme un système, devient une habitude mentale, un mode de vie ». « Le pécheur repenti, qui ensuite tombe et retombe dans son péché à cause de sa faiblesse retrouve à nouveau le pardon s’il reconnait avoir besoin de miséricorde. Le corrompu, au contraire, est celui qui pèche et ne se repent pas, celui qui pèche et fait semblant d’être chrétien, et crée du scandale avec sa double vie. »

    « Il n’y a pas besoin d’accepter l’état de corruption comme s’il était seulement un péché de plus, insiste le Saint-Père, même si souvent on identifie la corruption avec le péché, en réalité il s’agit de deux réalités distinctes, bien que liées entre elles ». « On peut être un grand pécheur et malgré cela, ne pas être tombé dans la corruption ». le Pape donne l’exemple de certaines figures comme Zachée, Matthieu, la Samaritaine, Nicodème, ou encore le bon larron. « Dans leurs cœurs pécheurs, tous avaient quelque chose qui les sauvait de la corruption. Ils étaient ouverts au pardon, leur cœur les avertissait de leur propre faiblesse, et ceci a été la faille qui a fait entrer la force de Dieu. »

    Source : Radio Vatican (CV).

  • Voeux du Pape François au Corps diplomatique

    En cette matinée du lundi 11 janvier 2016, le Pape François a prononcé, devant les ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège, son discours de vœux au Corps diplomatique. L’ambassadeur d’Angola, en tant que doyen, l’a salué en français, le remerciant de ses engagements pour la préservation de l’environnement et pour la justice sociale. « Puisse le monde comprendre qu’il y a toujours quelque chose à partager », a lancé l’ambassadeur.

    Le Pape François s’est ensuite longuement exprimé, en italien, détaillant les orientations de la diplomatie pontificale concernant les grands dossiers internationaux du moment, notamment les guerres en Afrique et au Moyen-Orient et la crise migratoire en Europe. Il a rappelé que la miséricorde était le « fil conducteur» de ses voyages et donc aussi celui de la diplomatie pontificale.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Heinrich Backofen (1768-1830) : Symphonie concertante pour deux clarinettes et orch. en la majeur, Op. 10

    Concerto Amsterdam - Dir. Jaap Schroder
    Dieter Klocker & Waldemar Wendel, clarinettes

  • Acte de consécration à l’Amour Miséricordieux de Jésus

    « Très Miséricordieux Jésus, ta bonté est infinie et les trésors de ta grâce sont innombrables.

    J'ai une confiance sans bornes en ta miséricorde qui est par-dessus toutes tes œuvres (Psaume 144, 8-9).

    Je me donne à Toi entièrement et sans restriction pour pouvoir vivre ainsi et tendre à la perfection chrétienne.

    Je désire propager ta miséricorde en accomplissant des œuvres de miséricorde, quant à l'âme et quant au corps, et surtout m'efforcer de convertir des pécheurs, porter la consolation aux nécessiteux, à des malades et à des affligés.

    Protège-moi donc, mon Jésus, comme ta propriété et ta gloire.

    Bien que je tremble de peur parfois en voyant ma misère, j'ai une confiance infaillible en ta miséricorde.

    Que tous les gens connaissent ta miséricorde, tant qu'il en est temps ; qu'ils aient confiance en elle et qu'ils la louent pour l'éternité.

    Amen. »

    Apostolat de la Miséricorde Divine.
    Site Officiel des Père Pallottins en France

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  • Lundi 11 janvier 2016

    De la ferie

     Mémoire de St Hygin, pape martyr

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  • Angelus de ce dimanche 10 janvier 2016

    Par le baptême, nous sommes enfants de Dieu. En ce dimanche du Baptême de Jésus, le Pape est revenu, devant les fidèles réunis place Saint-Pierre au Vatican, lors de la prière de l'Angélus, sur l’importance de se souvenir de notre baptême, jour où nous recevons pour la première fois le Saint-Esprit. Parce que nous sommes baptisés, nous assumons la responsabilité de suivre Jésus.

    Pour suivre Jésus, « nous devons reproduire en nous-mêmes ses caractéristiques : douceur, humilité, tendresse. » Une responsabilité « pas facile » a concédé le Saint-Père, « surtout quand nous sommes entourés de tant d'intolérance, d'arrogance, de dureté. Mais avec la force qui vient de l'Esprit-Saint c’est possible ! », a-t-il souligné.

    Le Saint-Esprit, nous le recevons pour la première fois le jour de notre baptême, et ce jour-là, poursuit-il, « nous ouvrons nos cœurs à la vérité, toute la vérité. » Même si l'Esprit Saint conduit notre vie sur un chemin difficile, ce chemin, dit le Saint-Père, est « joyeux de charité et de solidarité envers nos frères. » Car « l'Esprit nous donne la tendresse du pardon de Dieu et nous imprègne de la puissance invincible de la miséricorde du Père. »

    Le baptême de Jean-Baptiste est basé sur le symbole de l’eau, celui de Jésus, s’inscrit dans le Saint-Esprit et le feu. Dans le baptême chrétien, explique le Pape, « le Saint-Esprit est l’architecte principal : c’est lui qui brûle et détruit le péché originel, restituant aux baptisés la beauté de la grâce divine; c’est lui qui nous délivre de la puissance des ténèbres, et du péché, et qui nous emmène dans le royaume de la lumière, de l'amour, de la vérité et de la paix. »

    Par le baptême, « nous sommes tous frères »

    Cette fête du baptême de Jésus est l’occasion de se rappeler de notre propre baptême, invite le Pape, de chercher la date de notre baptême, aussi importante que la naissance physique puisqu'il s'agit d'une « renaissance » dans le Christ. Il a demandé à toutes les personnes présentes de se renseigner auprès de leurs parents ou de leurs paroisses pour connaître la date précise de leur baptême. L’occasion aussi de « remercier pour ce don et réaffirmer notre attachement à Jésus, avec l'engagement de vivre comme chrétiens, membres de l'Église et d'une humanité nouvelle, dans laquelle nous sommes tous frères. »

    Si « le baptême n'est reçu qu'une seule fois, conclut le Pape François, il doit être attesté tous les jours, car c’est une vie nouvelle à partager et une lumière à communiquer, en particulier à ceux qui vivent dans des conditions indignes de l'homme et qui marchent sur les chemins des ténèbres ».

    « Maintenant, je tiens à exprimer une bénédiction spéciale à tous les enfants qui ont été baptisés récemment, a dit le Saint-Père à la fin de l'Angelus, mais aussi les jeunes et les adultes qui viennent de recevoir le sacrement de l'initiation chrétienne, ou qui sont en train de le préparer. Que la grâce du Christ soit toujours avec eux ! »

    Source : Radio Vatican (CV-BH).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François et Baptême d'enfants à la Chapelle Sixtine

     
     
    En ce dimanche 10 janvier 2016, fête du Baptême du Seigneur, le Pape François a présidé une Messe en la Chapelle Sixtine, et a procédé aux baptêmes de 26 enfants, 13 filles et 13 garçons, accompagnés de leurs parents (essentiellement des employés du Vatican), de leurs parrains et marraines et de quelques proches.
     
    Dans une courte homélie improvisée, le Saint-Père s’est adressé aux parents de ces enfants, en rappelant que ce qui fait le sens du baptême, c’est la transmission de la foi, « d’une génération à l’autre, comme une chaîne au long des temps », suivant l’exemple de Joseph et Marie qui s’étaient rendu au Temple, 40 jours après la naissance de Jésus, pour le présenter à Dieu.
     
    « Ces garçons, ces filles, les années passant, occuperont votre place avec d’autres enfants – vos petits-enfants – et demanderont la même chose : la foi, la foi que nous donne le baptême, la foi qui porte aujourd’hui dans le cœur, dans l’âme, dans la vie de ces enfants, de vos enfants. » Le Pape a insisté en rappelant aux parents que « le plus grand héritage que vous pourrez donner à vos enfants est la foi, il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas perdue, il faut la faire grandir et la laisser comme héritage. »
     
    Cette Messe s’est déroulée dans une atmosphère intime et familiale, les pleurs d’enfant et les mamans donnant le sein à leurs bébés contrastant avec la solennité du lieu. Le Pape a répété, comme il l’avait dit les années précédentes, que les mamans devaient pouvoir allaiter sans complexe et sans fausse pudeur. « Si ton enfant a faim, donne-lui à manger ici en toute liberté », a-t-il lancé à la fin de son homélie, en entendant les pleurs d’enfants.
     
    À noter que compte tenu de la disposition de l’autel, le Pape François a prononcé la prière eucharistique dos au peuple, selon l'usage traditionnel, mais suivant les textes de la Messe du Bx Paul VI. Ont notamment concélébré à ses côtés le préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gänswein, et l’aumônier apostolique, Mgr Konrad Krajewski.
     
    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Felix Mendelssohn (1809-1847) : Ehre sei Gott in der Höhe (Gloire à Dieu)

    Chœur de la Cathédrale de Berlin
    Dennis Chmelensky, voix soprano

  • Méditation : Restons encore un peu devant la crèche

    « Considérons la vie de la Sainte Famille dans la pauvre étable de Bethléem.
    Jésus est là, pauvre, silencieux, solitaire ; il prie, il pleure, il souffre, il aime.
    Il se soumet à tous les besoins d'un petit enfant, à toutes les humiliations de cet état d'enfant qu'il a choisi parce qu'il l'a bien voulu.
    Marie est là pour le servir, l'adorer, l'aimer. Oh ! comme elle le regarde, comme elle le porte, comme elle lui donne son lait, et son cœur, et tout !

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    Joseph s'unit à Marie pour adorer Jésus, mais comme Marie est tout à Jésus, il semble que Joseph avait le soin de pourvoir aux besoins de la Sainte Famille.
    Mais dans cette famille, comme tout est bien ordonné, bien concordant, bien paisible ! L'unique règle est de servir Jésus ; l'unique bien c'est Jésus, l'unique amour c'est Jésus. Et Jésus suffit à tout.
    Ah ! que la Sainte Famille soit bien le modèle de la nôtre ! »

    Père Emmanuel André o.s.b. (1826-1903), Méditations pour tous les jours de l'année liturgique, Éditions Sainte-Madeleine, 2004.

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  • Dimanche 10 janvier 2016

    Fête de la Sainte Famille
    (Premier dimanche après l'Epiphanie)

    fête de la sainte famille,baptême du seigneur

    La Sainte Famille, Bartolomé Esteban Murillo (1617–1682)
    National Gallery, Londres (G.-B.)

    Commentaire de l'Evangile du dimanche

    Au nouveau calendrier : Le Baptême du Seigneur
    (le 13 janvier au calendrier traditionnel)

  • L'Éthiopie confrontée au risque d'une nouvelle famine

    Face à une nouvelle menace de famine imminente due notamment au réchauffement climatique, l’Église éthiopienne exhorte les associations à se mobiliser pour sauver des vies.

    AED-Ethiopie_1a.jpgEn Éthiopie, plus de 10 millions de personnes sont menacées par la famine, en raison d’une grave sècheresse, comparable à celle de 1984. Les pluies ont été quasi inexistantes et les récoltes n'ont presque rien donné. La Conférence épiscopale tire, à son tour, la sonnette d’alarme, dans une note rendue publique au terme de son assemblée plénière à Addis-Abeba.

    Les évêques exhortent les ONG et en particulier les associations catholiques à se mobiliser pour sauver des vies. Selon eux, cette sècheresse est la conséquence des changement climatiques et de la détérioration de l’environnement. Plus de 820 000 personnes ont été contraintes de se déplacer à la recherche de nourriture. Les familles pauvres sont particulièrement touchées et les jeunes essayent d’émigrer à l’étranger, le plus souvent par des moyens illégaux, abandonnant leurs épouses et leurs enfants. Cette crise a également des conséquences sociales : les viols et les abus ont augmenté, de nombreux enfants ne vont plus à l’école, et les déplacements des populations provoquent des conflits locaux.

    En raison de la malnutrition, certaines personnes n’ont même plus la force d’assister aux célébrations religieuses, indiquent les évêques. 1,4 milliards de dollars seraient nécessaires pour faire face à cette crise alimentaire. L’Église est appelée à venir en aide aux couches les plus fragiles de la population.

    À Rome, Caritas internationalis a lancé un appel de fonds en faveur de l’Éthiopie. La fondation Aide à l’Église en détresse a déjà débloqué 460 000 euros. Cette somme devrait permettre d’aider plus de 1400 familles pendant toute l’année 2016. Mais la situation s’aggrave de jour en jour, indique le sous-secrétaire de la Conférence épiscopale éthiopienne, le Père Meleku. La population a besoin de tout : de nourriture, mais aussi de soins médicaux et de bétail.

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    L’histoire de l’Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé d'Afrique derrière le Nigeria, est ponctuée de famines. L’économie de ce pays, fondée sur une agriculture vivrière, est sensible aux variations climatiques. L'agriculture emploie plus des trois quarts de ses 90 millions d'habitants. De plus, la déforestation a généré une érosion des sols. Le gouvernement éthiopien est beaucoup mieux préparé qu’il y a 30 ans, mais il a besoin de l’aide internationale pour éviter le pire.

    Sources : Radio Vatican (CV-RF) - AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

  • Johann Ludwig Krebs (1713-1780) : Meine Seele erhebt den Herrn Magnificat

    Ex Tempore - Dir. Florian Heyerick