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  • Méditation : Le Saint Nom de Jésus-Christ (1)

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    « O Seigneur mon Dieu, que votre nom est grand et admirable ! Il est, au jugement de saint Paul, une digne récompense de vos humiliations et de vos souffrances. En l'entendant prononcer, toute créature doit s'incliner, tout genou doit fléchir, au ciel, sur la terre, dans les enfers, et toute langue doit confesser que votre gloire est incomparable (1). Votre nom est grand par son origine : c'est du ciel qu'il nous vient ; un ange l'a recueilli de la bouche du Père céleste et l'a apporté à la terre. Il est grand par sa signification : car il signifie Sauveur, c'est-à-dire une personne infinie en charité jusqu'à se sacrifier pour notre salut, et infinie en majesté pour donner à ce sacrifice une valeur infinie, seule capable de payer notre dette. Il est grand dans le ciel, où il apaise la justice divine et change les éclairs de sa colère en pluie de grâce (2). Il est grand sur la terre, où il opère les miracles et sanctifie les élus. Il est grand dans les enfers, où il enchaîne la fureur des démons. Il est grand partout, et si grand, qu'il est au-dessus de tout nom. [...] O Seigneur, que toutes les nations confessent la grandeur de votre nom, parce qu'il est saint et vénérable jusqu'à faire trembler de respect (3), et n'a rien de commun avec les noms vulgaires, qui ne suscitent dans les âmes qu'indifférence et froideur.

    Saint Paul l'a dit : "Quiconque invoque le nom du Seigneur sera sauvé" (4) ; c'est par lui qu'on arrive au salut (5). Jésus-Christ l'avait dit avant son apôtre : Mon nom rend la prière toute-puissante (6) ; et l’Église nous l'enseigne par sa pratique. C'est par le nom de Jésus qu'elle prie, qu'elle administre les sacrements, qu'elle nous bénit du berceau à la tombe (7)... Au nom de Jésus, le boiteux est redressé, le lépreux guéri, l'aveugle voit, le sourd entend, le muet parle, le paralytique recouvre l'usage de ses membres, la mort rend ses victimes, et le ciel s'ouvre au pécheur que ce divin nom a converti. Au nom de Jésus, les démons sont mis en fuite ; les lions, oubliant leur férocité, respectent le martyr qui a le nom de Jésus à la bouche. Au nom de Jésus, les chaînes tombent des mains du captif, les portes des prisons s'ouvrent, les éléments obéissent, la mer en fureur s'apaise et la terre transporte les montagnes. Oh ! qui n'aura donc confiance en ce divin nom ? qui ne l'invoquera dans le besoin ? "Toute notre espérance est dans le nom du Seigneur" (8) ; "heureux qui place en lui sa confiance" (9).
    [...]
    « La douceur du nom de Jésus, disait saint Bernard, me jette dans une sorte d'ivresse (10). Tout m'est insipide sans le nom de Jésus ; Jésus est du miel à ma bouche, une mélodie à mon oreille, une jubilation à mon coeur (11). » Est-ce ainsi que nous apprécions ce divin nom ? Ne le prononçons-nous jamais qu'avec respect et confiance, avec amour et délices ? »

    1. Ph II, 9 sq. - 2. Ps CXXXIV, 7 ; Jr LI, 16. - 3. Ps XCVIII, 3. - 4. Ac II, 21. - 5. Ac IV, 12 - 6. Jn XVI, 23. - 7. Per Dominum nostrum Jesum Christum. - 8. Ps CXXIII, 8. - 9. Ps XXXIX, 3. - 10. Quasi ebrietas spiritualis. - 11. Jesus mel in ore, in aure melos, in corde jubilus.

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, 2 janvier, Premier, Deuxième & Troisième Points), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Dimanche 3 janvier 2016

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

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    Au nouveau calendrier : L'Épiphanie du Seigneur

  • Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525–1594) : Ave Maria

    The Exon Singers - Dir. Richard Wilberforce (Buckfast Abbey, Devon, 2015)

  • Méditation - Prière du matin

    « O très sainte volonté de mon Dieu, qui m'avez environnée de vos miséricordes, je vous en rends infinies grâces : je vous adore du profond de mon âme ; et, de toutes mes forces et affections, j'unis dès maintenant et pour toujours ma volonté à la vôtre, particulièrement en tout ce que je ferai, et en tout ce qu'il vous plaira de m'envoyer cette journée, consacrant de nouveau à votre souveraine gloire mon âme, mon esprit, mon corps, et toutes mes actions et pensées, paroles, œuvres, et tout mon être, vous suppliant de toute l'humilité de mon cœur d'accomplir en moi vos éternels desseins, sans me permettre que j'y donne aucun empêchement. Vos yeux qui pénètrent les plus intimes replis de mon cœur, voient que tout mon désir est d'accomplir cette sainte volonté ; mais ils voient aussi ma faiblesse et mon impuissance : c'est pourquoi, prosterné aux pieds de votre infinie miséricorde, je vous conjure mon Sauveur, [...] de m'octroyer la grâce de l'accomplir parfaitement, afin que, comme un feu de votre céleste amour, je lui sois un sacrifice agréable, qui sans fin vous loue et bénisse avec la glorieuse Vierge et tous les saints. Amen. »

    Ste Jeanne de Chantal (1572-1641), extrait de la Lettre 16 à Mgr l'Archevêque de Bourges son frère, in "Lettres de Sainte Chantal Fondatrice de la Ordre de la Visitation Sainte-Marie", Nouvelle édition, Tome I, A Paris, J.J. Blaise, 1823.

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  • Sainte Messe à Sainte Marie Majeure - Ouverture Porte Sainte de la Miséricorde

     
     
    Le 1er janvier 2016, solennité de Marie Mère de Dieu, le Pape François a ouvert la Porte Sainte de la quatrième et dernière basilique romaine : Sainte-Marie-Majeure. Il avait ouvert celle de la basilique Saint-Pierre le 8 décembre, celle de Saint-Jean-de Latran, cathédrale de Rome, le 13 décembre, laissant à l’archiprêtre de Saint-Paul-hors-les-murs la tâche d’ouvrir la Porte sainte de cette basilique.
     
    Pour cette messe, le Pape avait à ses côtés le Cardinal Santos y Abril, Archiprêtre de Sainte-Marie-Majeure, et Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation à qui a été confiée l’organisation du Jubilé extraordinaire. Après le rite d’introduction et l’acte pénitentiel dans l’atrium de la basilique, le Saint-Père a ouvert la Porte Sainte ; il s’est recueilli en prière sur le seuil, avant de franchir la porte suivi des concélébrants, puis des fidèles religieux et laïcs, et il s’est dirigé vers l’autel pour célébrer la Messe.
     
    Cette célébration, le Saint-Père a voulu la placer sous le signe du pardon qui renouvelle la vie. Marie enseigne à l’Église que le pardon offert sur le Golgotha ne connaît pas de limites, a-t-il affirmé dans son homélie. La loi avec ses subtilités ne peut l’arrêter, ni la sagesse de ce monde avec ses distinctions. C’est pourquoi l’Esprit Saint a rendu les apôtres instruments efficaces du pardon. La force du pardon est le véritable antidote à la tristesse provoquée par la rancune et la vengeance. Le pardon ouvre à la joie et à la sérénité parce qu’il libère l’âme des pensées de mort, tandis que la rancune et la vengeance poussent l’esprit à la révolte et déchirent le cœur, lui ôtant le repos et la paix.
     
    À la fin de la célébration, le Pape François s’est dirigé vers la chapelle où se trouve l’icône de la Vierge Salus Populi romani. Il a ouvert la grille avec les gestes prévus pour l’ouverture d’une Porte Sainte et a déposé des fleurs devant l’icône. Puis il a prié en silence avant d’encenser l’icône. Enfin, il est sorti sur le parvis de la basilique pour saluer la foule qui se pressait à l’extérieur. Il a invité les fidèles à remercier la Vierge Marie en répétant comme les fidèles de l’ancienne ville d’Ephèse « Sainte Mère de Dieu » et, avant de prendre congé, le Saint-Père a souhaité aux fidèles une année « pleine de la miséricorde de Dieu qui pardonne tout. »
     
    Source : Radio Vatican (AG-RF).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Angelus de ce 1er janvier 2016

    Lors de l’Angélus ce vendredi 1er janvier 2016, le Pape a appelé chacun à découvrir le visage miséricordieux du Père qui, patient, nous permet toujours de nous relever et de nous renouveler. Il a demandé aux fidèles de combattre pour la paix que Dieu souhaite semer dans le monde. Cela implique de lutter contre l’indifférence et de prendre soin de nos frères dans le besoin.

    « Il est beau de s’échanger des vœux au début de l’année » a dit le Saint-Père. C’est le renouvellement d’un désir réciproque pour ce que l’avenir soit meilleur. « Un signe de l’espérance qui nous anime et nous invite à croire dans la vie ». Cependant, « nous le savons », la nouvelle année ne changera pas tout, de nombreux problèmes d’hier demeureront demain. Pour cette raison, le Pape a souhaité formuler des vœux « portés par une espérance réelle », inspirée du Livre des Nombres, première lecture de ce jour.

    « Que le Seigneur pose sur vous son regard et que vous puissiez vous réjouir, conscient que chaque jour son visage miséricordieux, plus radieux que le soleil resplendit sur vous et sans jamais se ternir. »

    Le Pape souhaite que chacun puisse redécouvrir le visage de Dieu qui renouvelle la vie. Le Pape met en avant la patience de Dieu : le Père, amoureux de l’homme, ne se fatigue jamais de recommencer depuis le début pour nous permettre de nous renouveler. A chaque fois que l’on tombe, il nous aide à nous relever. Bien sûr, souligne le Souverain Pontife, il n’a pas de baguette magique pour tout changer. « Il aime changer la réalité de l’intérieur, avec patience et amour ; il demande à entrer dans nos vies avec délicatesse comme la pluie qui pénètre la terre, pour porter ses fruits. »

    La paix que Dieu souhaite semer dans le monde, nous devons la cultiver, et même la conquérir. « Cela implique une vraie lutte, un combat spirituel dans notre cœur ». A L’occasion de la journée mondiale de la paix, le Pape rappelle en effet que la guerre n’est pas la seule ennemie de la paix. Il y a aussi l’indifférence qui nous pousse à ne penser qu’à nous-mêmes, « qui crée des barrières, des soupçons, la peur et l’enfermement ». Si le Pape se félicite de la diffusion d’informations, il regrette que « submergés par les nouvelles, nous soyons distraits face à la réalité, au frère ou à la sœur qui a besoin de nous ». Il souhaite que nous commencions à ouvrir nos cœurs en accordant notre attention à notre prochain, à commencer par ceux qui nous sont proches. « Ainsi se conquiert la paix. »

    La Mère de Dieu, dont c’est la fête ce vendredi 1er janvier 2016, est une alliée dans ce combat pour la paix. « Elle protège nos joies et défait les nœuds de notre vie, en les soumettant au Seigneur ». Afin que se déploient la paix et la miséricorde, le Pape a ainsi confié cette nouvelle année à Marie.

    Remerciements à des groupes italiens

    En cette Journée mondiale pour la Paix, instaurée en 1968 par le bienheureux Paul VI, le Pape François a salué toutes les personnes ayant pris part aux initiatives de prière et aux actions pour la paix organisées par la Conférence des évêques italiens, Pax Christi, l’Action catholique, Sant’ Egidio ou le Mouvement pour l’amour familial qui a prié pendant toute la nuit du réveillon pour les familles place Saint-Pierre. « Il est beau de savoir que tant de personnes, surtout des jeunes aient choisi de célébrer ainsi leur nouvel an ». Le Pape les a encouragés à poursuivre leurs efforts en faveur de la réconciliation et de la concorde.

    A l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape a également remercié le Président italien, Sergio Mattarella, pour les vœux qu'il lui avait transmis au soir du 31 décembre.

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe en la solennité de la Très Sainte Mère de Dieu

    célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
    (Messe avec les Pueri Cantores, pour la clôture de leur XLe Congrès International)
     
     
     
    Dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François a présidé ce vendredi 1er janvier 2016 la Messe en la Solennité de Sainte-Marie Mère de Dieu. Dans son homélie, le Pape a répondu à la question que se posent des milliers de fidèles qui s'interrogent sur la persistance de la souffrance et de la mort dans le monde, malgré la naissance du Christ.
     
    Lorsque Jésus est né, Rome dominait une grande partie du monde. Même Israël avait été conquis. Ce n’est donc pas vers la sphère géopolitique que l’on doit regarder pour définir le sommet du temps, « la plénitude des temps » évoquée par Saint Paul dans sa Lettre aux Galates, la deuxième lecture du jour. « Ce n’est pas l’histoire qui décide de la naissance du Christ ; c’est, plutôt, sa venue dans le monde qui permet à l’histoire d’atteindre sa plénitude ». « La plénitude des temps, poursuit le Pape, est la présence de Dieu personnellement dans notre histoire ». Grâce à son Fils, petit enfant dans une étable, « rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être », notre temps peut trouver sa plénitude.
     
    Cependant, constate le Souverain Pontife, ce mystère semble contraster avec la dramatique expérience historique. « Chaque jour, tandis que nous voudrions être soutenus par des signes de la présence de Dieu, nous devons rencontrer des signes opposés, négatifs, qui le font plutôt sentir comme absent. La plénitude des temps semble s’effriter devant les multiples formes d’injustice et de violence qui blessent chaque jour l’humanité ». Le Pape énumère le mépris de l’homme par l’homme, l’arrogance du plus fort qui continue à humilier le plus faible, en le reléguant aux marges les plus sordides de notre monde. Il parle de la méchanceté humaine qui sème sur la terre violence et haine, et évoque ces multitudes d’hommes, de femmes et d’enfants qui fuient la guerre, la faim, la persécution, disposés à risquer leur vie pour voir respectés leurs droits fondamentaux.
     
    « Un fleuve de misère, alimenté par le péché » semble contredire la plénitude des temps réalisée par le Christ ». Pourtant « ce fleuve en crue ne peut rien contre l’océan de miséricorde qui inonde notre monde ». Tous sont appelés « à s’immerger dans cet océan, à se laisser régénérer, pour vaincre l’indifférence qui empêche la solidarité, et sortir de la fausse neutralité qui empêche le partage. »
     
    La grâce du Christ, qui porte l’attente du salut à son accomplissement, nous pousse à devenir ses coopérateurs dans la construction d’un monde plus juste et fraternel, où chaque personne et chaque créature puisse vivre en paix, dans l’harmonie de la création originaire de Dieu.
     
    Au début d’une nouvelle année, l’Église nous fait contempler la maternité divine de Marie comme icône de paix. « A travers son “oui”, est arrivée la plénitude des temps ». Elle a cru en Lui et « se présente à nous comme un vase toujours rempli de la mémoire de Jésus, Siège de la Sagesse, où puiser pour avoir l’interprétation cohérente de son enseignement ».
     
    Marie offre la possibilité de saisir le sens des événements qui nous touchent personnellement, qui touchent nos familles, nos pays et le monde entier. « Là où ne peut arriver la raison des philosophes ni les négociations de la politique, là peut arriver la force de la foi qui porte la grâce de l’Évangile du Christ, et qui peut toujours ouvrir de nouvelles voies à la raison et aux négociations ». En ce premier janvier, en la solennité de Sainte-Marie Mère de Dieu, le Pape demande à la Vierge d’étendre sur chacun sa bénédiction. « Montre-nous le visage de ton Fils Jésus, qui donne au monde entier la miséricorde et la paix ».
     
    6.000 jeunes chanteurs de la Fédération internationale des Pueri Cantatores, des filles et garçons de 12 à 18 ans, ont chanté  lors de cette Messe, en présence de nombreux membres du Corps diplomatique accrédités près le Saint-Siège.
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voeux 2016

    Belle et sainte année à chacune et chacun d'entre vous !

     

    « Benedicat tibi Dominus, et custodiat te. Ostendat Dominus faciem suam tibi, et misereastur tui. Convertat Dominus vultum suum ad te, et det tibi pacem. »
    (Nb VI, 24-26)
    « Gratia Domini nostri Iesu Christi, et charitas Dei, et communicatio sancti Spiritus sit cum omnibus vobis. Amen. »
    (2 Co XIII, 13)

    « Que le Seigneur vous bénisse et vous garde. Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce. Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix. »
    (Nb VI, 24-26)
    « Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
    (2 Co XIII, 13)

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  • Felix Mendelssohn (1809-1847) : Ave Maria (Op. 23 No. 2)

    Ensemble Vocal de La Chapelle Royale, Collegium Vocale de Gand - Dir. Philippe Herreweghe
    Hervé Lamy, ténor

  • Méditation : Entrons en 2016 avec confiance, dans les bras de notre Mère !

    « Ayons la confiance des tout petits ! Maman m'aime et elle sait ce qu'il me faut. Elle est si bonne et si puissante. Le tout petit compte, non pas sur lui, mais sur sa maman. Je suis un misérable, un faible... Maman m'aime et elle est toute-puissante. Appuyé sur elle, j'ai la prétention de devenir un grand saint, non pas moi, mais elle en moi. Comment ? Elle m'a aimé jusqu'à livrer son Jésus, et je n'en espérerais pas la sainteté, une grande sainteté ? Dans le Tout qu'elle m'a donné, elle me promet le « moins ». « Elle » n'a pas épargné son propre Fils..., comment avec lui ne nous donnera-t-elle pas toute chose (Rom. VIII, 32) ? Si Dieu et Marie nous ont donné « la vie », à fortiori nous donneront-ils le « vêtement » et la « nourriture ». J'attends tout de ma Mère, non parce que je le mérite, mais parce qu'elle m'aime, et son amour participe à l'efficacité de l'amour divin ; elle réalisera en moi la sainteté si je me livre à elle.

    Je vous donne donc le paquet de ma misère, et transformez-moi à la gloire de Dieu. Sortez-moi de mon égoïsme et apprenez-moi à aimer votre divin Fils. Je ne mérite que le courroux de la justice, mais je me perds en vous qui avez trouvé grâce devant Dieu, pour vous et pour tous les petits que vous portez en vous.

    Désormais, ô ma Mère, je n'aurai plus de souci. Un tout petit n'en a pas, sa maman pourvoit à tout pour lui, au fur et à mesure. Je déposerai dans votre Cœur tout ce qui se présentera, et je n'aurai d'autre souci que de vous aimer. Vous vous chargerez de moi et des miens. Votre amour m'en assure et me suffit. Vous savez mieux que nous ce qu'il nous faut. - O Marie, j'ai foi, une foi éperdue en votre amour maternel... Je ne veux avoir d'autre désir que de vous aimer et de vous faire aimer, d'autre intention de prières que de vous louer et demander que votre règne arrive. »

    R.P. Gabriel Jacquier (1906-1942), La vie mariale (16), Procure des religieux de Saint Vincent de Paul, Rome - Paris, 1988. Nihil obstat et Imprimatur avril 1953.

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  • 1er janvier : Journée mondiale de prière pour la paix

    Message du Pape François : « Gagne sur l’indifférence et remporte la paix ! »
    (rendu public le 8 décembre dernier)

  • Intentions de prière pour le mois de janvier 2016

    Dialogue interreligieux et paix
    Pour que le dialogue sincère entre les hommes et les femmes de différentes religions porte des fruits de paix et de justice.

    Unité des chrétiens
    Pour qu’avec la grâce de l’Esprit Saint, les divisions entre chrétiens soient surmontées par le dialogue et la charité chrétienne.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Vendredi 1er janvier 2016

    Circoncision de Notre-Seigneur

     Au nouveau calendrier : Sainte Marie, Mère de Dieu

     Homélies de Benoît XVI pour le 1er janvier : 2008 - 2009 - 2010 - 2011 - 2012 - 2013