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  • J.-S. Bach : Suite française No. 3 en si mineur BWV 814

    Andrei Gavrilov, piano

  • Méditation : A propos des tentations (1/3)

    « St Grégoire dit que c'est une erreur de beaucoup de gens de s'imaginer que, dès qu'ils sont attaqués de quelque tentation violente, tout est perdu, et que Dieu les a déjà abandonnés. Ils s'abusent : tous les hommes sont sujets aux tentations ; et ceux qui aspirent à la perfection y sont encore plus sujets que les autres [...]. Tous ceux qui veulent vivre saintement en Jésus-Christ souffriront persécution (1). Tous ceux qui voudront faire des progrès dans la vertu seront exposés aux tentations. Pour les autres, ils ne savent souvent pas même ce que c'est, et ils ne s'aperçoivent pas de la récolte et du combat de la chair contre l'esprit : au contraire, ils en font trophée. St Augustin, sur ce passage de l'Apôtre : La chair convoite contre l'esprit, dit que c'est dans les gens de bien qu'elle convoite contre l'esprit, parce que dans les méchants elle n'a pas contre qui convoiter ; et que ce n'est qu'où est l'esprit, c'est-à-dire où il y a un véritable désir de la vertu, qu'elle convoite contre l'esprit (2). C'est pourquoi les méchants n'ayant point en eux l'esprit qui combat contre la chair, ne sentent point aussi les révoltes et les contradictions de la chair contre l'esprit ; et le démon n'a que faire non plus de perdre le temps à les tenter, puisque d'eux-mêmes et sans résistance ils se rendent à lui et se livrent entre ses mains. [...] C'est pourquoi non seulement nous ne devons point nous étonner d'avoir des tentations, mais nous devons même les prendre pour une bonne marque, suivant les paroles de St Jean Climaque, qu'il n'y a point de marque plus infaillible d'avoir vaincu les démons que d'en être vivement attaqué (3) ; car ils ne vous attaquent de cette sorte que parce que vous vous êtes révoltés contre eux et que vous avez secoué leur joug : c'est là le sujet de leur haine et des persécutions qu'ils vous font ; sans cela ils ne vous tourmenteraient pas autant. »

    1. 2 Tim. 3, 12. - 2. Aug. de verb. Dom. in Evang. secund. Joan. serm. 43. - 3. Clim. grad. 26 de Dissert. art. 60.

    R.P. Alphonse Rodriguez s.j. (1526–1616), Pratique de la Perfection Chrétienne, Tome III, Part. II, Traité IV, Chap. I, Trad. Abbé Regnier-Desmarais, Poitiers, Henri Oudin, 1866.
    (ne pas confondre avec St Alphonse Rodriguez (1533-1617), autre jésuite espagnol, portier au collège de Majorque, canonisé en 1888.)

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    Gustave Moreau (1826-1898), Saint Michel terrassant Satan

  • Voyage du Pape François - Rencontre avec les jeunes au stade José María Morelos y Pavón

    Le Pape François s’est livré à l’un de ses exercices favoris. Mardi 17 février 2016, dans le stade José Maria Morellos y Pavon de Morelia, dans l’État de Michoacán, il a rencontré environ 100 000 jeunes, leur livrant un long discours, improvisant souvent et fut coupé fréquemment par des applaudissements. Le Pape, visiblement heureux et enthousiaste a retrouvé toute son énergie au contact de cette jeunesse du Mexique qu’il a qualifiée de « richesse » comme il l’avait fait dans son discours aux autorités samedi. Il a particulièrement insisté sur cet aspect, exhortant les jeunes à vivre leurs rêves et à ne pas se les laisser voler, résumant son propos en trois mots : richesse, dignité, celle que l’on doit revendiquer et défendre, espérance, celle que l’on ne doit pas perdre.

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    A Mexico, Xavier Sartre :

    Le Pape François avait conseillé aux familles du Chiapas de mettre de l’enthousiasme dans leur vie. Aux jeunes réunis à Morelia, le Pape a directement transmis cet enthousiasme, tant il a mis de passion dans son discours.

    Si la jeunesse est la richesse, elle n’est pas l’espérance. Car pour cela, il faut « d’abord se valoriser ». Or la principale menace qui pèse sur cette espérance « ce sont les discours qui te dévalorisent, qui te font sentir être de seconde catégorie ». Ce sont aussi les miroirs aux alouettes de la vie contemporaine que constituent les vêtements dernier cri, la célébrité ou l’argent qui pousse à vouloir tout acheter, « même l’affection des autres ».

    Difficile aussi de se sentir la richesse du pays « quand nous voyons des amis ou des proches continuellement exposés à se perdre à cause du narcotrafic, des drogues, des organisations criminelles qui sèment la terreur ». Difficile aussi quand l’accès à l’éducation et à la formation sont difficiles.

    Le Pape dit quer s'il tient ce discours, c’est parce qu’il croit en Jésus-Christ, qui est « capable d’éveiller le meilleur » de lui-même, qui « déjoue toutes les tentatives » de « rendre [les jeunes] inutiles ou simples mercenaires des ambitions d’autrui ». C’est grâce à Jésus qu’il « est possible de vivre à fond », « d’être le ferment, sel et lumière au milieu de ses amis, de son quartier, de sa communauté ».

    Et le Seigneur appelle ces jeunes à construire un sanctuaire, « appelé paroisse,(...) Nation ». Le sentiment d’appartenance à cette communauté est d’ailleurs « un des principaux antidotes contre tout ce qui nous menace, parce que cela nous permet de nous sentir membre de cette grande famille de Dieu ». C’est ainsi que l’on peut, a enfin affirmé le Pape, « annoncer aux autres qu’être jeune au Mexique est la plus grande richesse et que, par conséquent, celle-ci ne peut pas être sacrifiée  ».

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Visite à la Cathédrale de Morelia

  • Voyage du Pape François - Messe à Morelia

    Après les évêques du Mexique samedi 13 février 2016 dans la cathédrale de Mexico, le Pape François s’est adressé cette fois aux prêtres, aux personnes consacrées et aux séminaristes mardi 16 février dans la matinée, dans le stade Venusiano Carranza de Morelia, la capitale du Michoacan. Il y a célébré la messe en présence de vingt mille personnes environ.

    Dans son homélie, il a appelé les prêtres à imiter Jésus, à ne pas être des «fonctionnaires du divin». Il les a conviés à vivre en priant et à prier en vivant, disant «Notre Père» comme Jésus l’a fait avec les siens.

    Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 5ème jour

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    Mardi 16 février - 5ème jour

    07h50 locales : Départ en avion pour Morelia.

    10h00 locales - 17h00 en France (KTO) : Messe à Morelia avec les prêtres, religieux, religieuses, séminaristes et consacrés.
           Homélie du Saint-Père

    15h20 locales - 22h15 en France (KTO) : Visite à la Cathédrale de Morelia.

    16h30 locales - 23h30 en France (KTO) : Rencontre avec la jeunesse au stade "José María Morelos y Pavón".
           Discours du Saint-Père (en différé sur KTO mercredi 17 à 09h30)

    18h30 locales : Départ en avion pour Mexico (arrivée à 19h35).

    Fuseau horaire
    Rome : Mexico : -6h UTC
    Morelia : -6h UTC

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.
  • Georg Alfred Schumann (1866-1952) : Symphonie en si mineur

    Muenchner Rundfunkorchester - Dir. Christoph Gedschold

  • Méditation : un chemin d'humilité

    « Qui refuserait de suivre le Christ jusqu'au séjour du bonheur parfait, de la paix suprême et de la tranquillité éternelle ? Il est bon de le suivre jusque là ; encore faut-il connaître la voie pour y parvenir… Le chemin te semble couvert d'aspérités, il te rebute, tu ne veux pas suivre le Christ. Marche à sa suite ! Le chemin que les hommes se sont tracé est raboteux, mais il a été aplani quand le Christ l'a foulé en retournant au ciel. Qui donc refuserait d'avancer vers la gloire ?

    Tout le monde aime à s'élever en gloire, mais l'humilité est la marche à gravir pour y arriver. Pourquoi lèves-tu le pied plus haut que toi ? Tu veux donc tomber au lieu de monter ? Commence par cette marche : déjà elle te fait monter. Les deux disciples qui disaient : « Seigneur, accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume », ne prêtaient aucune attention à ce degré d'humilité. Ils visaient le sommet et ne voyaient pas la marche. Mais le Seigneur leur a montré la marche. Eh bien, qu'a-t-il répondu ? « Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire (Mc 10,37-38) ? Vous qui désirez parvenir au faîte des honneurs, pouvez-vous boire le calice de l'humilité ? » Voilà pourquoi il ne s'est pas borné à dire d'une manière générale : « Qu'il renonce à lui-même et qu'il me suive », mais il a ajouté : « Qu’il prenne sa croix et qu'il me suive ». »

    Saint Augustin (354-430), Sermon 96, Trad. Delhougne, in "Les Pères de l’Église commentent l’Évangile", Brepols, 1991 (PL 38, 584-586).

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  • Voyage du Pape François - Rencontre avec les familles au stade “Víctor Manuel Reyna”



    Pour la seconde partie de sa journée dédiée au Chiapas, le Pape François a rencontré des familles dans le stade de Tuxtla Guterrez, la capitale de cet État du sud du Mexique. Devant quarante mille personnes, le Saint-Père a défendu la famille, « remise en question » par « un modèle fondé sur l’isolement ». Après avoir écouté le témoignage de quatre familles, le Pape a pris la parole, appelant à prier la Vierge de Guadalupe pour que « ce rêve appelé famille ne se perde pas à cause de la précarité et de la solitude ».

    A Mexico Xavier Sartre :

    « Je préfère une famille blessée qui essaie tous les jours de vivre l’amour, à une société malade de l’enfermement et de la facilité de la peur d’aimer. Je préfère une famille qui essaie sans cesse de recommencer, à une société narcissique et obnubilée par le luxe et le confort. Je préfère une famille au visage épuisé par le don de soi, aux visages maquillés qui n’ont pas su ce qu’est la tendresse et la compassion. » Le ton est donné. Non, la famille n’est pas « un modèle déjà dépassé et n’ayant plus de place dans nos sociétés ».

    Mais outre la modernité qui la menace, la famille doit compter avec deux écueils : la précarité et l’isolement. « La précarité, la pénurie, le manque fréquent du minimum peuvent nous désespérer », « elle peut aussi menacer l’âme, elle peut démotiver » et mener à des chemins dangereux, allusion à la délinquance, à la criminalité ou à la drogue.

    Il faut donc, précise le Pape, des « législations, qui protègent et garantissent le minimum nécessaire pour que chaque famille et pour que chaque personne puisse se développer par la formation et un travail digne ». Il faut aussi servir et se donner aux autres.

    Pour tout cela, il faut de l’enthousiasme comme l’avait témoigné un des jeunes intervenants. Et c’est l’Esprit Saint qui nous donne cet enthousiasme, nous fait don de raisons de continuer à risquer, à rêver, et à construire une vie qui ait un goût de foyer, de famille. C’est le message que le Pape François a transmis, heureux de se retrouver pour ainsi dire en famille.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Visite à la Cathédrale de San Cristobal de las Casas

  • Voyage du Pape François - Messe avec les communautés indigènes du Chiapas

    Étape indigène pour le Pape François lors de cette journée passée dans le Chiapas, l’un des États de la fédération mexicaine les plus pauvres malgré ses nombreuses richesses naturelles. Le Pape a commencé cette journée consacrée aux peuples indigènes du Mexique en célébrant une messe toute en couleurs à San Cristobal de Las Casas. La cérémonie, est un hommage à la culture indigène puisque trois langues indigènes ont été utilisées en plus de l’espagnol : le tseltal, le ch’ol, et le tsotsil. Dans son homélie, le Pape a voulu redonner sa dignité aux peuples indigènes de la région, longtemps discriminés, et a rappelé l’urgence qu’il y a à sauver l’environnement.

    Le récit de Xavier Sartre à lire sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 4ème jour

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    Lundi 15 février - 4ème jour

    07h30 locales : Départ en avion pour Tuxtla Gutiérrez.

    09h15 locales : Transfert en hélicoptère à San Cristobal de Las Casas.

    10h15 locales - 17h15 en France (KTO) : Messe pour les communautés indigènes du Chiapas au Complexe sportif municipal.
           Homélie du Saint-Père

    13h00 locales : Déjeuner avec les représentants des populations autochtones.

    15h00 locales - 22h00 en France (KTO) : Visite de la Cathédrale de San Cristobal de las Casas.

    15h35 locales : Retour en hélicoptère à Tuxtla Gutiérrez.

    16h15 locales - 23h15 en France (KTO) : Rencontre avec les familles au Stade “Víctor Manuel Reyna” à Tuxtla Gutiérrez.
           Discours du Saint-Père (en différé sur KTO mardi 16 à 13h11)

    18h00 locales : Départ en avion pour Mexico (arrivée à 20h00).

    Fuseau horaire
    Rome : Mexico : -6h UTC
    Tuxtla Gutiérrez : -6h UTC
    San Cristóbal de Las Casas : -6h UTC

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.
  • Tchaïkovski (1840-1893) : Quatuor à cordes n° 1 en ré majeur, Op. 11 - Andante Cantabile

    Borodin Quartet

  • Méditation : « Ô miséricorde infinie ! »

    « Quelle miséricorde ! Je l'offense, et, sans autre réparation que la douleur de l'avoir fait, il me pardonne. Je retombe, et il me pardonne encore. Je l'offense tous les jours, et il ne me rebute point. Sa patience n'est point épuisée par de si fréquentes rechutes. Si tous les jours je m'égare, et que je revienne tous les jours de bonne foi, il me reçoit avec joie, il me pardonne avec plaisir, il oublie ma perfidie, il me rend tous mes biens spirituels, avec un surcroît de grâces et de mérites ! Il n'a pas moins d'empressement à me rétablir dans le premier état, après cent infidélités, qu'il en eut après le premier égarement. Tant de preuves de ma légèreté ne l'empêchent pas de me pardonner sur ma parole, quoique mille fois je l'aie trahie par mon inconstance, quoiqu'il prévoie que dès demain, peut-être qu'aujourd'hui même, j'oublierai ses bontés et mes résolutions. O miséricorde vraiment infinie ! O bonté digne d'un Dieu ! »

    St Claude la Colombière (1641-1682), Réflexions chrétiennes N°26 (De la miséricorde de Dieu envers les pécheurs), in "Écrits spirituels", Coll. Christus N°9, Desclée de Brouwer - Bellarmin, 2e édition, Paris, 1962.
    (Cf. Œuvres Tome IV, Sermon 66).

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    (Crédit photo : Schmalen Design)

  • Lundi 15 février 2016

    Lundi de la 1ère Semaine de Carême

     Mémoire des Sts Faustin et Jovite, martyrs

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    En certains endroits : St Claude la Colombière, religieux

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  • Voyage du Pape - Visite à l'hôpital pédiatrique Federico Gómez

    Ce fut sans doute pour le Pape François l’un des moments les plus émouvants de son voyage apostolique au Mexique. Il s’est rendu ce dimanche 14 février 2016 à l’hôpital pédiatrique Federico Gomez de Mexico où sont soignés des enfants pauvres de tout le pays. Cet établissement public soigne notamment les cas les plus graves de malformations congénitales ou de cancers. Le Pape y a rencontré plusieurs dizaines d’enfants lors de deux visites, l’une publique et l’autre privée où il a pu saluer un à un chacun des malades.

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    Récit de cette visite à Mexico avec Xavier Sartre, envoyé spécial de Radio Vatican :

    Il y a cet Ave Maria chanté par une jeune fille atteinte d’un cancer, cette embrassade d’un petit garçon à qui le Pape venait de donner son médicament. Il y a tant d’images et tant de gestes, de la part du Pape François ou des enfants. A chacun, une tape sur l’épaule, ou une caresse sur la joue. Et ces petit malades qui lui donnent un dessin ou lui susurrent quelque chose à l’oreille.

    Le Pape a ensuite rejoint la ludothèque pour rencontrer deux jeunes enfants qui ont guéri. Avec eux il a sonné la cloche qui symboliquement, annonce à tous la guérison et encourage les autres à lutter contre la maladie. Après, il est allé, en privé, loin des caméras et des appareils photos, visiter les enfants les plus malades, dans le département de cancérologie.

    Auparavant, le Saint-Père s’est adressé aux enfants, à leurs parents et au personnel médical à qui il a rendu hommage. A l’image de Siméon qui, en voyant l’Enfant Jésus le remercie et le bénit, le Pape a voulu dire merci : « franchir cette porte et voir vos yeux, vos sourires, vos visages, a suscité l’envie de dire merci. Merci pour la tendresse que vous manifestez en me recevant, merci de voir la tendresse avec laquelle on vous soigne et on vous accompagne. Merci pour l’effort de tous ceux qui font du mieux possible pour que vous puissiez récupérer rapidement. »

    Le Pape a exprimé aussi son désir de bénir les enfants, leurs proches et le personnel soignant qui « non seulement avec les médicaments mais aussi avec la "thérapie de la tendresse" contribuent à ce que ce temps soit vécu dans une plus grande joie. » Une joie qu’il a certainement contribué à entretenir.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape - Angélus à l'issue de la Messe à Ecatepec

    « Je voudrais vous inviter de nouveau à être en première ligne » : le Pape François, à l’issue de la messe célébrée ce dimanche 14 février 2016 à Ecatepec, lors de la prière de l’Angélus, a appelé les Mexicains à s’engager pour améliorer leur société et la guérir des maux qui l’affligent. Il s’est basé dans cette dernière intervention dans cette banlieue déshéritée de Mexico, sur la première lecture de ce premier dimanche de Carême. Moïse y invite le peuple d’Israël à rendre grâce à Dieu en se souvenant des situations difficiles qu’il a dû traverser. Le Pape a ainsi invité les Mexicains à rendre grâce « pour l’opportunité d’être réunis afin de présenter au Père plein de bonté les prémices de nos enfants, petits-enfants, de nos rêves et de nos projets. Les prémices de nos cultures, de nos langues et traditions. Les prémices de nos soucis… »

    Si le Pape François veut que les Mexicains rendent grâce, c’est d’abord et avant tout pour les inciter à préparer le futur. « Nous voulons regarder nos enfants, en sachant qu’ils hériteront non seulement d’une terre, d’une langue, d’une culture et d’une tradition, mais aussi du fruit vivant de la foi qui rappelle le passage assuré de Dieu en ce pays. La certitude de sa proximité et de sa solidarité. Une certitude qui nous aide à lever la tête et à espérer avec enthousiasme l’aurore. »

    Cette aurore elle doit succéder à la nuit. Une nuit qui abrite les principaux maux dont souffre la société mexicaine. Le Saint-Père rappelle alors les paroles de Paul VI qui expliquait aux Mexicains en 1970 qu’un chrétien « ne peut pas rester insensible alors que les nouvelles générations ne trouvent pas le moyen de transformer en réalité [leurs] légitimes aspirations ».

    Quarante-six ans plus tard, le message est toujours d’actualité et le Pape François invite les Mexicains « à être en première ligne, à être les premiers dans toutes les initiatives qui aident à faire de cette terre mexicaine bénie une terre d’opportunités ». Une terre « où il ne sera pas nécessaire d’émigrer pour rêver ; où il ne sera pas nécessaire d’être exploité pour travailler ; où il ne sera pas nécessaire de faire du désespoir et de la pauvreté d’un grand nombre l’opportunité de quelques-uns ; une terre qui ne devra pas pleurer des hommes et des femmes, des jeunes et des enfants qui finissent, détruits, dans la main des trafiquants de la mort. »

    Le Pape exhorte donc les Mexicains à poursuivre sur la route que certains ont déjà entreprise, celle de la mobilisation pour que la pauvreté, la criminalité, le désespoir de certains ne soient pas une fatalité.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape - Messe au Centre d'études d'Ecatepec

    Devant une foule immense, le Pape François a célébré la Messe de ce premier dimanche de Carême à Ecatepec, une commune de l’agglomération de Mexico qui compte à elle seule plus de 1,6 million d’habitants. Dans cette ville marquée par une forte criminalité, le Pape a insisté dans son homélie sur le sens du temps du Carême, un moment favorable pour retrouver la joie et l’espérance que nous ressentons du fait d’être enfants aimés du Père.

    « Le Carême est un temps de conversion parce que nous faisons quotidiennement l’expérience dans notre vie de la façon dont ce rêve est sans cesse menacé par le père du mensonge, par celui qui cherche à nous séparer, en créant une société divisée et qui s’affronte, a expliqué le Saint-Père. C’est un temps pour démasquer ces trois grandes formes de tentations qui brisent, divisent l’image que Dieu a voulu former ». Le Pape les a listées en détail :

    « La richesse, en nous appropriant de biens qui ont été donnés à tous, les utilisant seulement pour moi ou "pour les miens". C’est avoir le "pain" à la sueur du front de l’autre, voire au prix de sa vie. Cette richesse, qui est un pain au goût de douleur, d’amertume, de souffrance. Dans une famille ou une société corrompue, c’est le pain que l’on donne à manger à ses propres enfants.

    La vanité ; elle est la recherche de prestige sur la base de la disqualification continuelle et constante de ceux qui "ne sont pas comme nous". La recherche exacerbée de ces cinq minutes de gloire, qui ne supporte pas la "gloire" des autres. "Transformant l’arbre tombé en bois de chauffage", elle conduit  à la troisième tentation, la pire :

    L’orgueil ; c'est-à-dire se mettre sur un plan de supériorité en tout genre, sentant qu’on ne partage pas "la vie du commun des mortels", et prier tous les jours : "Merci Seigneur parce que tu ne m’as pas fait comme eux". »

    Prenant l’exemple de Jésus, qui ne répondait pas au démon avec ses paroles propres mais avec les Paroles de l’Écriture, le Pape a donc appelé à résister à ces tentations du démon, en lançant cet appel spontané : « Frères et sœurs, mettons-nous le dans la tête : on ne dialogue pas avec le Diable. Seule la force de la Parole de Dieu peut le vaincre ! » a-t-i improvisé avec force.

    « Nous savons ce que signifie être séduit par l’argent, la gloire et le pouvoir. C’est pourquoi l’Église nous offre ce temps, elle nous invite à la conversion avec une seule certitude : Lui nous attend et Il veut guérir nos cœurs de tout ce qui le dégrade, en étant dégradé ou en dégradant. Il est le Dieu qui porte un nom : miséricorde. » Le Pape François a enfin invité la foule à répéter ces paroles du psalmiste : « Tu es mon Dieu, en toi j’ai mis ma confiance ».

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous.

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  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 3ème jour

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    Dimanche 14 février - 3ème jour

    10h15 locales : Transfert en hélicoptère à Ecatepec.

    11h30 locales - 18h30 en France (KTO) : Messe au Centre d'études d'Ecatepec.
           Homélie du Saint-Père (en différé sur KTO à 21h45)
           Angélus

    14h00 locales : Déjeuner au Séminaire diocésain.

    16h45 locales : Retour en hélicoptère à Mexico (arrivée à 17h15).

    17h45 locales - 23h30 en France : Visite à l'hôpital pédiatrique Federico Gómez.
           Salut du Saint-Père (en différé sur KTO lundi 15 à 09h38)

    Fuseau horaire
    Rome : Mexico : -6h UTC
    Ecatepec : -6h UTC

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.