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  • Hans Pfitzner (1869-1949) : Concerto en sol majeur pour violoncelle Op. 42

    Bamberg Symphony Orchestra - Dir. Werner Andreas Albert
    David Geringas, violoncelle

  • Méditation : A chaque battement de notre coeur

    « Savez-vous l'étrange exercice de piété qui, le premier, m'a été suggéré par ce voisinage, celui que je vais vous demander d'accomplir dès que vous vous trouverez seul à seul en la présence réelle de Jésus, dans une église ? - C'est, dans le silence et la solitude qui envelopperont votre prière, de porter votre main à votre propre poitrine, et devant Dieu, d'y percevoir par le toucher le battement de la vie, de cette vie qui nous juge et nous classe pour jamais. Chaque battement de notre cœur peut être considéré comme un compte qui se fait et se règle - comme un appel de Dieu. Il n'y a pas d'horloge plus éloquente pour nous marquer cette chose sacrée, le temps. Il n'y a pas non plus de signe plus saisissant pour nous signifier la requête intérieure de l’Éternel. Nous tressaillons quand l'heure sonne... notre cœur, lui, nous sonne l'instant qu'on ne retrouve plus, il nous le détermine avec notre propre substance, en nous détruisant solennellement d'un rythme sûr.

    Un choc inattendu, la nuit, à la porte, nous impressionne ; écoutez celui qui se fait, non plus à la porte, mais en vous : on frappe, on appelle, on vient vous chercher dans les ténèbres. La destinée obscure se déroule en Dieu suivant sa grâce et votre liberté - Dieu frappe à chaque battement du cœur - Dieu frappe, que lui répondons-nous ? Que lui avons-nous répondu ?
    [...]
    Combien de fois ce cœur, notre cœur, a-t-il battu pour Dieu ? Combien de fois doit-il battre pour Lui ? »

    Bx Vladimir Ghika (1873-1954), Entretiens spirituels (L'Heure Sainte), Beauchesne, Paris, 1961.

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  • Jeudi 21 avril 2016

    St Anselme, évêque et docteur de l'Eglise

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    Saint Anselme de Cantorbery, Gravure de George Glover
    (crédit photo)

  • Audience générale de ce mercredi 20 avril 2016

    Dieu nous apprend à distinguer le péché du pécheur. Lors de l’audience générale ce mercredi matin Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse sur la miséricorde. Il a proposé une réflexion sur le lien entre foi, amour et reconnaissance en s’appuyant sur le passage de l’Évangile de saint Luc qui présente deux figures : celle de Simon, un zélé serviteur de la loi et celle d’une femme pécheresse.

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Au terme de l’audience générale de ce mercredi 20 avril 2016, le Pape a de nouveau évoqué le conflit en Ukraine, un conflit « oublié » a-t-il déploré et qui provoque depuis longtemps des souffrances au sein de la population. Le Saint-Père a rappelé que se tiendrait dimanche prochain, 24 avril, une quête spéciale dans les paroisses en Europe au profit des Ukrainiens et il a remercié par avance tous ceux qui y contribueraient.

    Et dans son message aux pèlerins de langue ukrainienne, le Pape a fait mémoire de la catastrophe de Tchernobyl, survenue il y a 30 ans.

    « Je salue les pèlerins qui sont venus d'Ukraine et de Biélorussie, à l'occasion de la Conférence internationale sur le 30e anniversaire de la tragédie de Tchernobyl.
    Tout en renouvelant des prières pour les victimes de cette catastrophe, nous exprimons notre gratitude aux sauveteurs et pour toutes les initiatives qui ont essayé de soulager les souffrances et les dommages. »

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le passage de l’Evangile de saint Luc que nous avons entendu nous présente deux figures : celle de Simon, un zélé serviteur de la loi et celle d’une femme pécheresse. Alors que le premier juge les autres sur les apparences, et n’engage pas sa vie à la suite du Maître, la seconde, par ses gestes, exprime son cœur avec sincérité, se confiant pleinement à Jésus, avec amour et vénération. Jésus se met du côté de la pécheresse et met fin à l’isolement auquel le jugement impitoyable du pharisien et de ses compatriotes la condamnait. Voyant la sincérité de sa foi et de sa conversion, Jésus peut donc lui dire : « ta foi t’a sauvée ». Elle nous enseigne ainsi le lien entre foi, amour et reconnaissance. Celui auquel on a beaucoup pardonné aime plus. Dieu nous a tous enfermés dans le mystère de sa miséricorde, et de cet amour, qui nous précède tous, nous apprenons tous à aimer. La miséricorde de Dieu va au-delà de toutes nos attentes, car elle réalise le projet de salut de Dieu pour chacun de nous. »

    « Je suis heureux de vous accueillir, chers pèlerins francophones, en particulier les Diacres du Mans et les servants d’autel de Périgueux avec leurs évêques, le séminaire d’Ars et le groupe Joie d’Évangile de Grenoble ainsi que les nombreux pèlerins de France et de Belgique. En ce temps de Pâques, laissons l’amour miséricordieux de Dieu se répandre en nos cœurs afin que nous sachions nous aussi accueillir avec amour nos frères et nos sœurs. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Franz Berwald (1796-1868) : Concerto pour piano en ré majeur

    Helsingborgs Symfoniorkester - Dir. Okko Kamu
    Niklas Sivelöv, piano

  • Méditation : « La charité est une grande dame, il faut faire ce qu'elle commande. »

    « Il n'y a pas de retardement pour ce qui est de servir les pauvres. Si à l'heure de votre oraison le matin vous devez aller porter une médecine, allez-y en repos, offrez à Dieu votre action, unissez votre intention à l'oraison qui se fait à la maison ou ailleurs, et allez-vous-en sans inquiétude. Si quand vous serez de retour votre commodité vous permet de faire quelque peu d'oraison ou de lecture spirituelle, à la bonne heure. Il ne vous fait point inquiéter ni croire avoir manqué quand vous la perdrez, car on ne la perd pas quand on la quitte pour un sujet légitime. Et s'il y a un sujet légitime mes chères filles, c'est le service du prochain. Ce n'est point quitter Dieu que de quitter Dieu pour Dieu, c'est-à-dire une œuvre de Dieu pour une autre, ou de plus grande obligation ou de plus grand mérite. Vous quittez l'oraison ou la lecture ou vous perdez le silence pour assister un pauvre, sachez mes filles que faire tout cela c'est servir Dieu. Car voyez-vous, la charité est par-dessus toutes les règles et qu'il faut que toutes se rapportent à celle-là. La charité est une grande dame, il faut faire ce qu'elle commande. »

    St Vincent de Paul (1581-1660), Entretien avec les Filles de la Charité.
    Cité par le Frère Daniel Bourgeois, Homélie.

    Saint_Vincent_de_Paul_15a.jpg

  • Un miracle eucharistique reconnu en Pologne

    miracle-eucharistique-Pologne_2.jpg

    L’évêque de Legnica, Mgr Zbigniew Kiernikowski, a annoncé dans un communiqué daté du 10 avril, la reconnaissance d’un miracle eucharistique dans l’église Saint-Hyacinthe de la ville.

    C’était lors de la messe de Noël 2013, dans l’église Saint-Hyacinthe, à Legnica, ville polonaise en Basse-Silésie. Une hostie était tombée par terre au moment de la communion. Comme cela est recommandé, elle fut mise dans de l’eau, afin qu’elle se dissolve.

    Mais au lieu de se dissoudre, des taches rouges apparurent. Mgr Stefan Cichy, alors évêque de Legnica, nomma une commission pour étudier le phénomène. Un fragment de l’hostie fut prélevé et envoyé au Laboratoire national de médecine légale.

    Ce laboratoire a conclu qu’il s’agissait d’un fragment de muscle strié « très similaire au myocarde (muscle du cœur) avec des altérations qui apparaissent souvent pendant l’agonie ». L’analyse ADN a conclu qu’il s’agissait de myocarde humain.

    En janvier dernier, le nouvel évêque, Mgr Zbigniew Kiernikowski, a envoyé ces conclusions à la Congrégation pour la doctrine de la foi, à Rome. Quelques semaines plus tard, celle-ci a reconnu le miracle. Si bien que, conformément aux recommandations reçues de Rome, Mgr Kiernikowski a demandé au curé de la paroisse Saint-Hyacinthe, le P. Andrzej Ziombrze, « d’aménager un endroit approprié pour que les fidèles puissent vénérer la Relique ».

    Il conclut : « J’espère que cela servira à approfondir le culte de l’Eucharistie et aura un effet en profondeur sur la vie des gens qui se trouveront en face de la Relique. Nous voyons le Signe mystérieux comme un acte extraordinaire d’amour et de bonté de Dieu, qui vient vers les hommes dans une suprême humiliation. »

    Source et compléments : La Croix - Blog Yves Daoudal.

    Photo : fragment d'hostie du miracle de Legnica - Jedrzej Rams /Foto Gosc

    Texte du décret de Mgr Kiernikowski en polonais, et source photo.

  • Proximus poursuivra la diffusion de KTO TV

    KTO-Belgique_1.jpgCe lundi 18 avril, l’opérateur Proximus a publié un communiqué, revenant sur sa décision d’arrêter la diffusion de KTO TV, la chaîne catholique francophone, le 30 avril prochain. KTO TV sera donc bel et bien toujours reprise dans l’offre de Proximus TV après cette date. Ce revirement fait suite à l’importante pétition qui avait été lancée après cette décision, et qui avait récolté 25.500 signatures.

    Dans un communiqué qu’ils ont publié à leur tour, après cette annonce, les responsables de KTO Belgique ont souligné leur « grande joie » et remercié « chaleureusement les 25.500 signataires de la pétition pour leur mobilisation, et également Proximus d’avoir écouté et recherché une solution pour répondre aux attentes de ses téléspectateurs ». Ils déclarent également souhaiter étendre la couverture de la chaîne sur l’ensemble des réseaux câblés en Belgique.

    Rappelons que, en mars dernier, les responsables de Proximus avaient signifié à KTO Belgique leur décision de retirer la chaîne de leur offre après le 30 avril 2016, « sans aucune concertation préalable », d’après Philippe le Hodey, président du conseil d’administration de KTO dans notre pays. Proximus avait motivé sa décision en invoquant des problèmes de capacité technique, de places disponibles sur le câble et la faible audience réalisée chaque année par la chaîne.

    A la suite de cette décision, le monde catholique belge s’est mobilisé, demandant à Proximus, dont l’État belge est le principal actionnaire, de maintenir la diffusion de KTO. A cet effet, une pétition a été lancée le 18 mars dernier, récoltant 25.500 signatures en un mois. Parmi les signataires, on trouvait de nombreuses personnalités catholiques, mais également des responsables d’autres confessions chrétiennes, et d’autres communautés religieuses, dont le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui, ou le président de l’Exécutif des musulmans de Belgique, Salah Echallaoui. D’autres personnalités se sont joints à cette mobilisation, tels l’écrivain Eric-Emmanuel Schmitt, ou l’un des anciens responsable de Belgacom, Jean-Charles de Keyser.

    Leurs principal argument peut se résumer ainsi : KTO diffuse « une expression religieuse apaisée d’autant plus nécessaire en ces temps de montée du communautarisme et des violences commises prétendument au nom de Dieu ». Autrement dit, la chaîne KTO entend s’inscrire dans une participation des acteurs convictionnels aux grands débats de société dans notre pays, dans le dialogue et le respect du pluralisme, afin d’œuvrer à un vivre-ensemble renouvelé.

    Après un mois de mobilisation, ces arguments semblent avoir porté leurs fruits. Dans le communiqué de ce lundi, Proximus déclare conserver la chaîne catholique française en continu après « les réactions qui ont clairement montré l’importance de ce canal pour les clients ».

    Cette nouvelle décision témoigne de ce que la mobilisation, même de la communauté catholique…, peut faire bouger les choses, lorsque l’on utilise les voies du dialogue, sans avoir honte de son identité, mais en s’inscrivant aussi dans une débat véritablement démocratique, dans le respect des convictions de chacun.

    Christophe Herinckx

    Source : CathoBel.

  • Christian Sinding (1856-1941) : Six pièces pour piano Op. 32

    No. 3 : Frühlingsrauschen (Bruissement du printemps)

  • Méditation : Tout offrir à Jésus

    « Offrir au bon Dieu nos inquiétudes, les blessures du passé et tous les sentiments douloureux, pour qu'il les prenne, c'est lui demander de nous en détacher. Au lieu de s'en inquiéter ou de les regretter, il faut venir tout simplement, avec douceur, près du Cœur de Jésus, et les lui offrir comme matière de sacrifice. Il faut en profiter pour s'unir à son agonie et lui demander, par le mystère de cette agonie toute sainte et divine, de nous purifier.

    Il est bon de sentir sa faiblesse, mais à condition de ne pas se replier sur soi-même et de tout donner au bon Dieu. A l'aube de notre vie, il nous demande de lui offrir notre travail, mais ensuite il nous demande surtout de lui apporter nos souffrances, nos fatigues et nos impuissances.

    Après nous avoir soutenus par des grâces de lumière et de force, il nous demande de persévérer sur un chemin où il nous mène de façon plus obscure, en nous faisant sentir notre faiblesse. Par là, nous nous préparons au ciel, à la lumière et à la vie nouvelle du ciel. »

    P. Thomas Philippe (1905-1993), ... des miettes pour tous, Saint-Paul, Paris, 1994.

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  • La nomination de Véronique Fournier à la présidence du Centre soins palliatifs et fin de vie est officialisée

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    Le  Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie avait été créé par décret publié le 5 janvier 2016 au Journal Officiel. Annoncé par Marisol Touraine dans son plan triennal de développement des soins palliatifs, il est le résultat de la fusion du Centre national de ressources en soins palliatifs et de l’Observatoire national de la fin de vie. Il a pour mission de contribuer à « une meilleure connaissance des conditions de la fin de vie et des soins palliatifs, des pratiques d’accompagnement et de leurs évolutions, ainsi que de l’organisation territoriale de la prise en charge des patients et de leur entourage ».

    Il sera donc bien présidé par Véronique Fournier. Sa nomination a été officialisée par la publication d’un arrêté du ministère des Affaires sociales et de la santé le 15 avril.

    « Diplômée  de l’Institut d’études politiques de Paris, cardiologue et médecin en santé publique de formation », « spécialisée sur la question éthique », et âgée de 61 ans, Véronique Fournier est aussi connue pour ses « positions iconoclastes régulièrement médiatisée ». En effet, en 2012, elle déclarait dans les colonnes du Monde : « Si on légalise sur une euthanasie volontaire, contre les médecins, on va braquer les médecins. En France, les soins palliatifs s’opposent à l’euthanasie, or, il faudrait que l’euthanasie devienne le soin palliatif ultime ». Elle est aussi critiquée par de nombreux spécialistes de l’éthique des soins palliatifs, car elle n’est pas spécialisée dans les soins palliatifs et l’accompagnement, et sa posture de « figure du combat pour la sédation profonde et continue » interroge.

    Ni la date de prise de fonction de la nouvelle présidente, ni sa feuille de route ne sont encore connus.

    Elle a toutefois déclaré : « Il n’est pas question que la présidente d’une instance officielle [en  profite] pour faire passer ses convictions personnelles ».

    Source : Gènétique (Hospimedia (15/04/2016) - Legifrance (05/01/2016) - Plan National triennal pour le développement des soins palliatifs et l'accompagnement en fin de vie - 2015-2018 - JY Nau (08/01/2016) - Libération (07/01/2016).)

  • J.-S. Bach : Concerto brandebourgeois No. 3 en sol majeur, BWV 1048

    1. Allegro
    Nikolaus Harnoncourt (1929-2016)

  • Méditation : Vivre pour pardonner

    « Nous vivons dans un continuel Pardon : nous devons tout à la Miséricorde. Nous avons toujours besoin du pardon des autres, et par conséquent nous devons passer notre temps à pardonner, trouver que c'est normal et quotidien.
    Mais pour pardonner, il faut qu'il y ait matière à pardonner : alors il ne faut pas s'étonner que les autres nous fassent mal.
    Il faut donc pardonner, pardonner des choses profondes. L'endurcissement du cœur est plus cruel à Dieu qu'à nous. On entend dire souvent, et j'ai dû le dire moi-même : « Je ne comprends pas qu'entre chrétiens on voie des choses pareilles. » En fait nous vivons entre chrétiens pour être pardonnés, pour pardonner, et pardonner douloureusement. C'est là que commence la vraie charité. Ce frère qui nous déplaît, qui résiste même à l'amour de Dieu, il y a un mystère sur lui plus précieux que toutes les sympathies que nous pouvons rencontrer. Si cela ne vous suffit pas, c'est que vous ne comprenez pas.
    Notre amour de Dieu vaut ce que vaut notre amour pour nos frères. Ce n'est pas n'importe quel amour fraternel qui reflète l'amour de Dieu : c'est celui qui n'a pas d'autre motif que l'amour de Jésus pour eux. »

    P. M.-D. Molinié o.p. (1918-2002), Le courage d'avoir peur (Cinquième Variation, III), Les Éditions du Cerf, Paris, 1975.

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  • Une délégation d’évêques français à Erbil en Irak

    eveques,français,erbil,irak,mgr pontier,mgr lalanne,mgr ribadeau dumasÀ partir de ce dimanche 17 avril, et pour cinq jours, une délégation d’évêques de l’épiscopat français se rendra à Erbil, au Kurdistan irakien, auprès des réfugiés. Une initiative de Mgr Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France.

    Seront présents entre autres Mgr Pascal Gollnisch, Directeur général de l’Œuvre d’Orient, Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise où sont présents plusieurs communautés orientales chaldéennes, l’Église principale en Irak et Mgr Olivier Ribadeau Dumas, secrétaire général de l’épiscopat. Les évêques rencontreront les réfugiés et feront le point sur l’action menée au Kurdistan.

    Ils y rencontreront notamment des étudiants irakiens qui ont fui la région de Mossoul et la Vallée de Ninive depuis le mois d’août 2014. Aujourd’hui un projet porté par Mgr Youssif Thomas Mirkis, archevêque chaldéen de Kirkouk et de Souleymanieh est mené pour leur permettre de poursuivre leurs études dans leur langue à Erbil, dès la rentrée prochaine.

    Source : L'Œuvre d'Orient, 16/04/2016.

  • Regina Caeli de ce dimanche 17 avril 2016

    Au cours de la prière du Regina Caeli, le Pape est revenu sur l’Evangile de ce dimanche, tiré de Saint Jean qui revient sur les propos de Jésus lors de la dédicace du temple de Jérusalem. Jésus se trouve précisément dans l’enceinte du temple, un espace sacré qui suggère l’image du pasteur et de sa bergerie. Jésus se présente comme le Bon Pasteur et dit : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. » Ces paroles nous aident à comprendre que personne ne peut prétendre suivre Jésus s’il n’écoute sa voix. Cette écoute, a précisé le Pape, n’est pas à comprendre de manière superficielle, mais implique quelque chose qui nous entraîne, au point de rendre possible une vraie connaissance réciproque qui permette de suivre avec générosité. Il s’agit non de l’écoute de l’oreille mais du cœur a t-il souligné.

    L’image du pasteur et de ses brebis nous indique donc le rapport étroit que Jésus veut créer avec chacun de nous. C’est Lui notre guide, notre maître, notre ami et notre modèle, mais il est surtout notre Sauveur, a expliqué le Saint-Père. La phrase suivante : « Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main » nous montre un sens de sécurité absolue et d’immense tendresse, a poursuivi le Pape.

    Notre vie est pleinement sûre dans les mains de Jésus et du Père, qui sont une seule chose, un unique amour, une seule miséricorde, révélés une fois pour toutes dans le sacrifice de la Croix. Pour sauver les brebis perdues, le Pasteur s’est fait agneau et s’est laissé immoler pour prendre sur lui le péché du monde. C’est comme cela qu'il nous a donné la vie en abondance. C’est un mystère qui se renouvelle avec une humilité toujours surprenante à la table eucharistique a relevé le Pape François. C’est là que les brebis se réunissent pour se nourrir, là qu’elle deviennent une seule chose entre elles et avec le Bon Pasteur.

    Ainsi nous n’avons plus peur, a conclu le Saint-Père, notre vie est désormais sauvée de la perdition. Rien ni personne ne peut nous arracher des mains de Jésus, parce que rien ne peut vaincre son amour. Le Malin tente de nombreuses fois de nous arracher à la vie éternelle, mais il ne peut rien sauf si nous ouvrons les portes de notre âme à ses flatteries trompeuses.

    Source : Radio Vatican (OB).

    A l'issue de la prière du Regina Caeli, le Pape François est revenu sur sa visite à Lesbos la veille. Il a souhaité remercier tous ceux qui l'avaient accompagné par la prière durant ce voyage émouvant. « J'ai apporté la solidarité de l’Église aux réfugiés et au peuple grec, a t-il rappelé, avec moi se trouvaient le Patriarche œcuménique Bartholomée et l'Archevêque Hieronimus d'Athènes, marquant l'unité dans la charité de tous les disciples du Seigneur ».

    Le Saint-Père a expliqué avoir salué près de 300 réfugiés, un par un, provenant d'Irak, d'Afghanistan, de Syrie, d'Afrique, de tant de pays. « Nombre d'entre eux étaient des enfants, a-t-il dit, dont certains ont assisté à la mort de leurs parents et de leurs compagnons de voyage, certains morts noyés en mer. J'ai vu tant de douleur ! » s'est exclamé encore le Pape d'une voix grave, racontant une scène qui l'a bouleversé : sa rencontre dans le camp de Moria d'un jeune homme musulman et de ses deux fils. Lui était marié à une chrétienne. « Ils s'aimaient et se respectaient mutuellement. Mais hélas cette jeune femme a été égorgée par des terroristes, parce qu'elle n'a pas voulu renier le Christ et abandonner sa foi. C'est une martyre ! Et cet homme pleurait tant ».

    Le Saint-Père a aussi fait part de sa proximité envers toutes les victimes des séismes qui ont secoué ces dernières heures l'Equateur et le Japon, ainsi que les travailleurs qui peinent à vivre dignement, en particulier ceux des Call Center en Italie.

    Source : Radio Vatican (OB).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Messe célébrée en la Basilique vaticane par le Pape François et ordinations sacerdotales

    53e Journée mondiale de prière pour les vocations

    (vidéo originale du CTV, en italien)

    Livret de la célébration

    Ce dimanche 17 avril 2016, 53e Journée mondiale de prière pour les vocations, le Pape François a présidé dans la basilique Saint-Pierre de Rome, une Messe au cours de laquelle il a ordonné onze nouveaux prêtres, dont un Irakien, Firas A Kidher, né en 1977 à Bagdad, et un Philippin de 42 ans. Le plus jeune est un Romain de 26 ans, les plus âgés ont 44 ans.

    Dans son homélie, le Pape a exhorté ces nouveaux pasteurs à "dispenser à tous la Parole de Dieu (que vous-mêmes avez) reçue avec joie". "Faites mémoire de votre histoire, de ce don de la Parole que le Seigneur vous a donnée à travers votre mère, votre grand-mère, les catéchistes, et toute l’Église", les a-t-il enjoint avant de préciser que la parole et "l'exemple" allaient de pair.

    "Imitez ce que vous célébrez", a encore demandé le Pape aux nouveaux prêtres, afin de porter le mystère de la Mort et de la Résurrection du Christ aux membres des communautés qui leur seront désormais confiées. "Sans la Croix, vous ne trouverez jamais Jésus, et une croix sans Christ n'a aucun sens", a-t-il ajouté, avant d'encourager avec insistance les prêtres à "être miséricordieux, très miséricordieux". "Vous avez été choisis, ne l'oubliez pas, leur a encore rappelé le Pape. Choisis ! Le Seigneur vous a appelé, un par un". "Ayez toujours à l'esprit l'exemple du Bon Pasteur, venu non être servi, mais pour servir, pour chercher et sauver ce qui était perdu".

    Neuf de ces nouveaux prêtres ont accompli leur formation dans les séminaires du diocèse de Rome, dont le Saint-Père est l’évêque. Les deux autres appartiennent respectivement à la Congrégation des Rogationnistes du Cœur de Jésus et à la Confédération de l’Oratoire de Saint-Philippe Neri. Les Rogationnistes ont pour mission de vivre et de diffuser l’enseignement de Jésus sur la prière pour les vocations. La Congrégation de l’Oratoire a été fondée au 16e siècle par un prêtre italien qui s’est efforcé de réévangéliser la société romaine, encore traumatisée par le sac de Rome par les troupes de l’empereur Charles Quint.

    Le Pape François a concélébré la Messe avec son vicaire le Cardinal Vallini, les évêques de Rome, les supérieurs des séminaires concernés et les curés des paroisses des nouveaux prêtres. À noter que la chef de file du parti démocrate à la Chambre des représentants aux Etats-Unis, Nancy Pelosi, a assisté à la Concélébration eucharistique.

    Source : Radio Vatican (BH-RF).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • J.-S. Bach (1685-1750) : Cantate "Wir müssen durch viel Trübsal" BWV 146

    Tölzer Knabenchor - Gerhard Schmidt-Gaden
    Concentus musicus Wien - Nikolaus Harnoncourt
     
    "Wir müssen durch viel Trübsal" (Il nous faut traverser bien des tribulations), BWV 146, est une cantate religieuse de Jean-Sébastien Bach composée à Leipzig en 1726.
    Bach composa cette cantate pour le troisième dimanche après Pâques, également appelé "Jubilate". Pour cette destination liturgique, deux autres cantates ont franchi le seuil de la postérité : les BWV 12 et 103.

    Texte allemand / français sur le Bach Cantatas Website.
  • Méditation - Prière d'offrande

    « Ô Dieu ! recevez mes louanges, mes adorations, tout mon amour. Hélas ! que puis-je rendre, moi qui suis si pauvre, si petite, mais je me sens si riche du désir de voir toutes les âmes vous consacrer leur cœur, leurs œuvres, leurs actions. Je fais le tour du monde et vais chercher et recueillir, pour vous les offrir, toutes les bonnes actions, grandes et petites, les œuvres, les travaux, les peines, les douleurs, les larmes, les épreuves de toutes sortes, les désolations, les souffrances, les soupirs des âmes qui ne pensent pas, qui oublient ou ne savent pas vous les offrir ; vous consacrer les joies, les espérances, les consolations, les succès, les bonheurs, les abondances de biens, toutes les grâces, les bienfaits qui, tous, sont l'effet de votre paternité et bonté envers nous, qu'elles ne savent reconnaître, vous attribuer, ne regardant jamais en haut ; toutes les prières faites trop en hâte, sans attention, celles récitées sur le bout des lèvres, et qui, pour cause, ne pénètrent pas jusqu'à vous, les communions faites sans véritable amour, avec trop peu de respect ou négligence : je vous apporte tout et vous offre tout, ô Dieu infiniment bon et miséricordieux, daignez les accepter et les agréer, vous à qui tout appartient, de qui tout découle, vers qui tout doit retourner. Soyez loué, béni de toutes les créatures qui furent, sont et seront jusqu'à la consommation des siècles. »

    Vénérable Marthe Robin (1902-1981), prière, 7 novembre 1930, in "Journal Décembre 1920 Novembre 1932", Les Cahiers de Marthe Robin, Editions Foyer de Charité, Châteauneuf-de-Galaure, 2013.

    Marthe Robin,prière,offrande,louange,adoration,amour,pauvreté,travaux,peines,douleurs,larmes,souffrance,consolation,bonheur,bienfaits,joie,grâces

  • Introit Jubiláte Deo - Dominica Tertia post Pascha

    Ant. ad Introitum. Ps. 65, 1-2.
    Iubiláte Deo, omnis terra, allelúia : psalmum dícite nómini eius, allelúia : date glóriam laudi eius, allelúia, allelúia, allelúia.
    Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière, alléluia ; chantez un hymne à son nom, alléluia ; rendez glorieuse sa louange, alléluia, alléluia, alléluia.

    Ps. ibid., 3.
    Dícite Deo, quam terribília sunt ópera tua, Dómine ! in multitúdine virtútis tuæ mentiéntur tibi inimíci tui.
    Dites à Dieu, que vos œuvres sont terribles, Seigneur. A cause de la grandeur de votre puissance, vos ennemis vous adressent des hommages menteurs.

    V/. Glória Patri.

  • Dimanche 17 avril 2016

    3ème Dimanche après Pâques
    ("Jubilate")
     
     
    (4ème Dimanche de Pâques)