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  • Maria Regina Mundi

    M. Jan Astriab, Lednica (Pologne)
     
    Maria Regina Mundi,
    Maria Mater Eclesiae,
    Tibi Assumus,
    Tui Memores,
    Vigilamus! Vigilamus!
  • Méditation - Persévérance dans notre dévotion à Marie

    « Plusieurs fois déjà, âmes chrétiennes, vous avez célébré le mois béni de Marie ; et toujours pendant ce temps vous vous êtes montrées recueillies et ferventes ; toujours, au pied des autels de la Vierge, vos chants ont été joyeux et vos prières bien sincères... Pourquoi donc n'avez-vous pas retiré plus de fruits de ces saints et nombreux exercices ? Pourquoi vos résolutions ont-elles si peu duré jusqu'ici ? Pourquoi le lendemain des jours de mai a-t-on retrouvé les mêmes défauts, les mêmes passions ? Pourquoi n'êtes-vous pas devenues plus dociles à la grâce, plus humbles, plus pures, plus charitables, plus appliquées à tous vos devoirs ? C'est pour une seule cause ; et vous devez la pressentir. C'est parce que vous avez manqué de persévérance dans la dévotion à votre mère du ciel. Ne cherchez point ailleurs la source de vos faiblesses, de vos misères, de vos rechutes.

    Ce n'est donc pas assez de fêter pieusement le mois consacré à la Vierge des vierges ; non ce n'est point assez. Il faut continuer à honorer et à invoquer cette mère clémente, et faire ainsi de tous les mois de l'année des souvenirs du mois de Marie. Alors il y aura vraiment persévérance ; alors vous ne perdrez plus, en un instant, tout ce que vous aviez acquis de piété durant la longue solennité de mai ; et l'on verra se traduire dans votre conduite journalière les bons sentiments que vous aurez puisés dans le cœur de la Mère du Sauveur.
    [...]
    Que Marie soit donc, après Jésus, et immédiatement après lui, l'objet constant de vos pensées et de votre amour. Que tout en vous soit à elle et pour elle ; et évitez jusqu'à l'ombre de ce qui pourrait affliger la meilleure et la plus tendre des mères. [...]

    O Marie ! ô vous qui êtes ma vie, ma joie, ma douce espérance, je viens en ce moment solennel me prosterner à vos pieds, pour vous remercier avec effusion de tout ce que vous avez fait pour moi durant ces jours de salut ; des faveurs que vous m'avez accordées, des sentiments de contrition et d'amour que vous avez mis dans mon cœur, des résolutions salutaires que vous m'avez suggérées ; en un mot, de tout ce que je sens en moi de force pour le bien et la vertu. Dès cet instant, ô tendre mère, j'en fais la promesse sacrée, je ne vous affligerai plus par mes fautes ; par mon orgueil, ma vanité, mon amour du monde et de ma propre personne. Je mettrai au contraire, mes soins, mon étude, mon bonheur et ma gloire, à vous réjouir, à vous consoler, à vous dédommager de mes résistances passées, et à vous faire amende honorable pour tous les outrages que votre cœur endure de la part de tant de chrétiens et de chrétiennes que vous aviez adoptées comme vos enfants, mais qui vous laissent et vous méprisent pour écouter l'esprit de mensonge et courir après toutes les folies mondaines.
    [...]
    Louange, honneur et gloire à la Reine conçue sans péché, à la Vierge fidèle, à la Mère tout aimable !
    [...]

    Qu'elle soit avec Jésus « le principe, la vie et le but de nos fêtes ! »
    Tu festi nostri principium, tu medium, tu finis (2).
           AVE MARIA ! »

    1. Eccli. L, 6, 7 et 8. - 2. S. Methodius, In festo Purificat. B. M. Virg..

    Abbé Jean-Augustin Guyard, Marie Reine et Mère des Saints (Dernier jour de Mai, persévérance dans le service de Marie), Paris, Tolra et Haton, 1861.

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    Peter Paul Rubens (1577–1640), Le couronnement de la Vierge
    Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
    (Crédit photo)

  • Mardi 31 mai 2016

    Fête de Marie Reine
    (fête prescrite par Pie XII en 1954, encyclique Ad Caeli Reginam)

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    Diego Velasquez, Le couronnement de la Vierge
    Musée du Prado, Madrid (Espagne)

    (Crédit photo)

     Au nouveau calendrier : Visitation de la Vierge Marie
    (le 2 juillet au calendrier traditionnel)

    visitation-11b.jpg

  • Domenico Scarlatti (1685-1757) : Sonate pour clavier en si mineur K27/L449

    Arturo Benedetti Michelangeli (1920-1995), piano

  • Méditation - Les Psaumes, école de prière

    « En priant les Psaumes on apprend à prier. Ils sont une école de la prière.

    Il advient quelque chose d'analogue lorsque l'enfant commence à parler, c'est-à-dire qu'il apprend à exprimer ses sensations, ses émotions, ses besoins avec des mots qui ne lui appartiennent pas de façon innée, mais qu'il apprend de ses parents et de ceux qui vivent autour de lui. Ce que l'enfant veut exprimer est son propre vécu, mais le moyen d'expression appartient à d'autres ; et lui peu à peu s'en approprie ; les mots reçus des parents deviennent ses mots et à travers ces mots il apprend aussi une manière de penser et de sentir, il accède à tout un monde de concepts, et il grandit à l'intérieur de celui-ci, il entre en relation avec la réalité, avec les hommes et avec Dieu. La langue de ses parents est enfin devenue sa langue, il parle avec les mots reçus des autres qui sont désormais devenus ses mots. Ainsi en est-il avec la prière des Psaumes. Ils nous sont donnés pour que nous apprenions à nous adresser à Dieu, à communiquer avec Lui, à lui parler de nous avec ses mots, à trouver un langage pour la rencontre avec Dieu. Et à travers ces mots, il sera possible aussi de connaître et d'accueillir les critères de son action, de s'approcher du mystère de ses pensées et de ses voies (cf. Is 55, 8-9), afin de grandir toujours davantage dans la foi et dans l'amour. Comme nos mots ne sont pas seulement des mots, mais qu'ils nous enseignent un monde réel et conceptuel, de même ces prières aussi nous enseignent le cœur de Dieu, si bien que non seulement nous pouvons parler de Dieu, mais nous pouvons apprendre qui est Dieu et, en apprenant comment parler avec Lui, nous apprenons à être homme, à être nous-mêmes. »

    Benoît XVI, Conclusion de la catéchèse de l'Audience générale du 22 juin 2011, in "L'Âme de la prière", Artège, Perpignan, 2016.
    Texte intégral sur le site internet du Vatican.

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    Gerrit van Honthorst (1590-1656), Le Roi David jouant de la Harpe
    Centraal Museum, Utrecht (Pays-Bas)
    (Crédit photo)

  • Lundi 30 mai 2016

    de la ferie
     
    Mémoire de St Félix Ier, pape martyr
     
    En France : Ste Jeanne d'Arc, vierge, patronne secondaire de la France

    Sainte_Jeanne-d-Arc_9b.jpg

    Illustration d'un manuscrit de 1505
    (Crédit photo)

  • Messe pour le Jubilé des diacres célébrée par le Pape François et Angelus

     
     
    Le Pape François a présidé ce dimanche 29 mai 2016 la Messe sur le parvis de la Basilique Saint-Pierre, en présence de milliers de diacres venus à Rome pour leur Jubilé de la miséricorde. Dans son homélie, le Saint-Père a dressé le portrait du diacre : un homme de service, à l’image de Jésus, doux et disponible, qui n’est pas « esclave » de son agenda.

    Au contraire, il doit être « docile de cœur », affirme-t-il : « prêt pour le frère et ouvert à l’imprévu ». Le Pape a ainsi confié sa tristesse de voir des horaires d’ouverture affichées aux portes des églises, sans prêtre, diacre ou laïc pour assurer l'accueil. À l'inverse, « le serviteur sait ouvrir les portes de son temps et de ses espaces à celui qui est proche et aussi à celui qui frappe en dehors des horaires, au risque d’interrompre quelque chose qui lui plaît ou le repos qu’il mérite ». Autre qualité essentiel du serviteur : la douceur et l'humilité. Le Pape rappelle ainsi l'attitude du centurion romain qui « se fait petit, discret, il n'élève pas la voix, et ne veut pas déranger ».

    Le Saint-Père a également rappelé que le service est indissociable de l’apostolat, qui sont « comme deux faces d’une même médaille : celui qui annonce Jésus est appelé à servir et celui qui sert annonce Jésus ». Par le service, « unique manière d’être disciple », chacun peut ainsi vivre pleinement sa mission de baptisé : évangéliser. Mais cette mission ne peut que se faire qu'en suivant l’exemple de Jésus, qui s’est lui-même fait serviteur : « s’il veut l’annoncer, il doit l’imiter », prévient le Pape François.

    Cette célébration était le point d’orgue de trois jours au cours desquels les diacres ont partagé ensemble sur leur ministère au service de la liturgie et de la charité. Beaucoup de leurs épouses et de leurs enfants étaient également présents.

    Source : site internet du Vatican (SBL).

    Texte intégral de l'homélie (traduite en français) ci-dessous.
     
    A la fin de la célébration, et avant la prière de l’Angélus, le Pape François a invité les enfants du monde entier à s’unir aux enfants syriens qui prieront pour la paix mercredi 1er juin. Cette initiative, lancée conjointement par les patriarches catholiques et orthodoxes, rassemblera des centaines d’enfants des différentes communautés chrétiennes du pays, à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant.

    Texte intégral de l'Angelus en italien sur le site internet du Vatican.

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  • William Byrd (v.1540-1623) : Ave Verum Corpus

    The Tallis Scholars

  • Méditation - Le règne de l'Eucharistie

    « L'Eucharistie est la gloire de l’Église. Jésus-Christ, son époux, est Roi ; il est le Roi de gloire. Son Père a placé sur sa tête une couronne resplendissante. Mais la gloire de l'époux est la gloire de l'épouse ; et l’Église, comme le bel astre des nuits, reflète les rayons divins du Soleil de gloire.
    L’Église, devant le Dieu de l'Eucharistie, est belle aux jours des fêtes de son Époux, parée de ses vêtements d'honneur, chantant des hymnes solennels, conviant tous ses enfants à se réunir pour honorer le Dieu de son cœur.
    Elle est heureuse de rendre gloire à son Roi et à son Dieu ; à l'entendre, à la voir, on se croirait transporté dans la Jérusalem céleste, où la cour angélique glorifie, dans une fête perpétuelle, le Roi immortel des siècles.
    Elle est triomphante quand elle déploie, au jour de la Fête-Dieu, ses longues processions, cortège du Dieu de l'Eucharistie ; elle s'avance comme une armée rangée en bataille, accompagnant son chef ; et alors, rois et peuples, petits et grands, chantent la gloire du Seigneur, qui a établi sa demeure au milieu de son Église.
    Le règne de l'Eucharistie, c'est le règne de l’Église, et là où l'Eucharistie est oubliée, l’Église n'a que d'infidèles enfants, et bientôt elle pleurera une ruine nouvelle. »

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle (L’Époux divin de l’Église, III), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).

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    Procession de la Fête-Dieu à Rome, mai 2012

    « Ce qui effraie aujourd'hui, c'est de voir, dans tant de villes, Jésus-Eucharistie abandonné, laissé seul, absolument seul. Et dans nos campagnes, on ferme les églises par crainte des voleurs, et parce qu'il n'y entre jamais personne ! Est-ce possible ? Voulons-nous donc perdre l'Eucharistie ?
    Sachons bien que, Jésus s'en allant, les échafauds, la persécution, la barbarie reviendront.
    Qui donc arrêterait ces fléaux ?
    O Seigneur, demeurez avec nous ! Nous serons vos fidèles adorateurs ! Mieux vaudrait l'exil, la mendicité, la mort, que d'être privés de vous.
    Oh ! ne nous infligez pas cette punition d'abandonner le sanctuaire de votre amour.
    Seigneur, demeurez, demeurez avec nous, car il se fait tard, il est nuit sans vous : Mane nobiscum quoniam advesperascit. (*) »

    (*) : Lc XXIX, 29 : « Restez avec nous, car le soir approche ».

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle (Le Souverain Bien, III), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).

  • Dimanche 29 mai 2016

    Deuxième Dimanche après la Pentecôte
     
    Introit : Factus est
    (8e dimanche ordinaire, 2e dimanche après la Pentecôte)
     
    Ant. ad Introitum. Ps. 17, 19-20.
    Factus est Dóminus protéctor meus, et edúxit me in latitúdinem : salvum me fecit, quóniam vóluit me.
    Le Seigneur s'est fait mon protecteur, il m'a dégagé, mis au large. Il m'a sauvé parce qu'il m'a aimé.

    Ps. ib., 2-3.
    Díligam te. Dómine, virtus mea : Dóminus firmaméntum meum et refúgium meum et liberátor meus.
    Je t'aime Seigneur, ma force, le Seigneur est mon firmament, mon refuge, mon libérateur.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3)
    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors

     

    En France (et quelques autres pays) :
    Fête du Très Saint Sacrement (Fête-Dieu)
  • "Ave Maria de Caccini" (composé par Vladimir Vavilov (1925-1973) en 1970)

    Arrangement pour violoncelle
    Julian Lloyd Webber, violoncelle

  • Méditation - Un "Je vous salue Marie" pour tous

    « O Marie, vous la sainte par excellence, la très accréditée auprès de Dieu, priez pour nous... Oui, qu'il en soit ainsi : Amen.
    O Marie, vous la mère de Dieu, et notre mère, c'est-à-dire toute puissante pour pouvoir nous secourir, et toute bonne pour vouloir le faire : priez pour nous... Oui, qu'il en soit ainsi : Amen.
    O Marie, étant ce que nous sommes, et vous ce que vous êtes : nous, des pécheurs misérables ; vous, la mère très miséricordieuse : priez pour nous, maintenant, aujourd'hui même, à l'heure présente. Oui, qu'il en soit ainsi : Amen.
    O Marie, sainte mère de Dieu, et notre très miséricordieuse mère ; vous qui êtes et serez toujours notre meilleure avocate auprès du Souverain Juge ; priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant, et à l'heure de notre mort, à cette heure décisive de notre éternité... Oui, qu'il en soit ainsi : Amen.
    Mais, c'est entendu, ô Marie, priez pour nous, et non pour moi ; pour nous pauvres pécheurs, et non pour moi pauvre pécheur ; maintenant, et à l'heure de notre mort, et non maintenant, et à l'heure de ma mort. Tout au pluriel, rien au singulier. Ne laissons rien perdre, pas même une parcelle, du bel enseignement que la Salutation Angélique nous offre : Particula boni dati non te prœtereat (1).
    De même donc qu'il ne se récite pas un seul Notre Père, sans que les choses que nous demandons pour nous, le pain de chaque jour, la remise des péchés, la résistance aux tentations, la délivrance de tout mal, nous ne les demandions pour autrui ;
    Que des centaines de milliers de messes qui sont célébrées chaque jour, il ne s'en dit pas une seule qui ne serve et ne profite aux vivants, à tous les vivants ; aux morts, à tous les morts qui sont en état d'en bénéficier ; finalement au monde tout entier ;
    Ainsi, quand vous ou moi disons le Je vous salue, Marie, nous ne le disons pas pour nous seuls seulement, mais pour tous nos frères, pour nos familles et chacun de leurs membres, pour notre paroisse, pour notre pays, pour tous les justes, pour tous les pécheurs, pour tous les affligés, pour tous ceux qui souffrent, pour les quatre-vingt mille personnes environ qui meurent chaque jour sur toute la surface du globe.
    [...]
    Donc, ô Marie, très clémente reine, très douce mère, et après Jésus, le plus assuré des refuges, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant, et à l'heure de notre mort. Ainsi soit-il... »

    1. "Ne laissons échapper aucune parcelle de ce don excellent" : Eccle. XIV, 11.

    Abbé Plat, Cinquante-deux prônes sur la Prière (La Salutation angélique, dixième prône), Paris, P. Lethielleux, 1896.

    Madone-de-Lorette_Caravaggio_1a.jpg

    Caravage (1604-1605) : La Madone des pèlerins
    Basilique Saint-Augustin de Rome

    (Explications sur ce tableau et crédit photo)

  • Samedi 28 mai 2016

    St Augustin de Cantorbéry, évêque et apôtre de l'Angleterre
    (avancé au 27 mai au nouveau calendrier, mémoire facultative)

    Saint_Augustin-de-Cantorbery_3b.jpg

    En certains endroits : St Germain de Paris, abbé et évêque

    Saint_Germain-de-Paris_1.jpg

  • Le 1er juin à midi, priez en communion avec les enfants de Syrie

    Les patriarches de Syrie lancent un appel à vos enfants :

    AED,prière,enfants,Syrie,1er juin« La journée internationale de l’enfant est célébrée le 1er juin, afin de promouvoir la dignité et des droits de l’enfant. La dignité spéciale des enfants est au cœur du message chrétien. Jésus a béni les enfants, les a serrés contre son cœur, et a promis le Royaume des cieux aux personnes qui leur ressemblent. Le Sauveur lui-même est venu au monde comme un enfant sans défense qui a dû subir la pauvreté, la persécution et l’exil.

    Dans notre patrie, la Syrie, les enfants sont les petits frères et petites sœurs de l’enfant Jésus souffrant. Cela fait plus de 5 ans qu’ils sont blessés, traumatisés, tués par une guerre cruelle. Beaucoup ont perdu leurs parents et tout ce qui leur était cher. Tant d’enfants sont nés pendant la guerre et n’ont jamais connu la paix. Leurs larmes et leurs souffrances crient vers le ciel.

    C’est pourquoi les enfants chrétiens de nombreuses villes de Syrie veulent s’unir le 1er juin dans la prière à cette « journée internationale de l’enfant » et prier ensemble pour que la paix s’installe enfin. Nous, Patriarches chrétiens de Syrie, voudrions vous inviter à tous participer à cette prière. »

    Partagez cette initiative de prière auprès des enfants de votre entourage et de votre paroisse ! Si vous pouvez participer, cliquez sur le bouton jaune ci-dessous : ce sera un vrai réconfort pour les enfants de Syrie de savoir que d'autres enfants auront prié avec eux.

    Le 1er juin à midi, s'il vous plaît, priez en communion avec les enfants de Syrie :

    AED,prière,enfants,Syrie,1er juinÔ Christ, roi de l’univers,
    Nous te demandons de bénir
    les enfants de Syrie.

    Toi qui es le seul à pouvoir
    nous apporter la paix,
    nous t’implorons :

    Protège et sauve les enfants de ce pays !
    Exauce maintenant nos prières !
    Ne tarde pas plus longtemps
    à offrir la paix à notre pays !

    Regarde les larmes des enfants,
    sèche celles de leurs mères,
    fais enfin cesser les cris de douleur.

    Amen.

    Participer à la journée mondiale de prière pour les enfants de Syrie

    Source : AED (Aide à l’Église en Détresse).

  • La France a besoin de vous ! Grande veillée de prière ce vendredi 27 mai à la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre

    veillee-priere-montmartre-2016-27-mai.jpg

    Ce vendredi 27 mai à partir de 19h00 vous êtes invités à une grande soirée de prière pour la France au Sacré-Cœur de Montmartre.
    A cette occasion le Sacré-Cœur sera illuminé à la bougie en signe d'espérance pour notre pays. Chacun sera invité à passer la Porte Sainte illuminée de la basilique afin de plonger la France dans la miséricorde de Dieu.
     
    Vous trouverez les informations complètes de la soirée sur unepriere.fr

    Prière pour la France de Jésus à Marcel Van :

    Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers. Amen !

  • Johann Adolph Hasse (1699-1783) : Miserere en ré mineur

    Dresdner Kammerchor & Barockorchester - Dir. Hans-Christoph Rademann

  • Méditation : « Bienheureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde »

    « Si vraiment nous aimons, nous sommes dans la vérité ; mais il faut aimer vraiment, pas seulement dire, crier qu'on aime.
    Aimons en vérité, allons jusqu'aux actes.
    Comme le dit saint Jacques, ce n'est pas aimer que de dire à son frère qui a froid : « Va et chauffe-toi bien » (Jc 9, 15-16) sans lui donner de quoi se chauffer. Aimons en vérité, réellement.
    Si nous aimons vraiment, même si notre cœur nous fait des reproches sur d'autres points, l'amour nous justifiera, car l'amour couvre la multitude des péchés.
    Dieu donne à qui donne, se donne à qui se donne, pardonne à qui pardonne. Bienheureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde ! Un cœur ouvert à la misère du prochain est ouvert à la miséricorde de Dieu. La miséricorde triomphe du jugement.
    Toujours le cœur ouvert !
    Aussi ne jugeons jamais pour condamner. Nous ne savons pas le fond du problème et l'intention qui conduit la main. Dieu seul peut juger le dedans. »

    P. Monier s.j., Saint Jean. Jésus écouté et regardé avec le cœur (Troisième partie, Jésus est la Vérité), Les éditions du Cerf, Paris, 1982.

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  • Vendredi 27 mai 2016

    St Bède le Vénérable, abbé et docteur de l'Eglise
    (avancé au 25 mai au nouveau calendrier, mémoire)

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    Bartolomeo Romano, St Bède le Vénérable
    Musée du Prado, Madrid (Espagne)

  • Fête-Dieu à Rome

    Messe sur le parvis du Latran célébrée par le Pape François
    suivie de la procession eucharistique jusqu'à Sainte-Marie Majeure

    Ce jeudi 26 mai 2016, le Pape François s’est rendu comme chaque année à la Basilique Saint-Jean-de-Latran où il a célébré en fin de journée la Messe à l’occasion de la solennité du Corps et du Sang du Christ. Il a présidé la procession traditionnelle le long de la longue avenue Merulana jusqu’à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, où il a donné sa bénédiction eucharistique.

    « Prenez le pain, rendez grâce, et rompez-le ». Dans son homélie, le Pape a commenté le récit de la Dernière Cène par saint Paul (1Co 11, 24.25). Jésus commande à ses disciples de « répéter le geste » par lequel il a institué le mémorial de sa Pâque. Aujourd’hui, comme l’a fait le Christ pour nous et en mémoire de ce sacrifice, le Pape a demandé aux fidèles « de se donner », « de se rompre pour les autres ».

    Comme les disciples lors de la multiplication des pains (Lc 9, 13), il faut faire passer « dans nos pauvres mains » le pain rompu des mains de Jésus pour donner, avec lui, à manger à la foule.

    Le Pape évoque ces saints et saintes - célèbres ou anonymes - qui se sont rompus eux-mêmes pour donner à manger à leurs frères, mais aussi ces pères et ces mères qui en coupant du pain sur la table du foyer, « ont rompu leur cœur pour faire grandir leurs enfants ». Il parle également de ces chrétiens, « citoyens responsables » qui ont rompu leur propre vie « pour défendre la dignité de tous ».

    « Où trouvent-ils la force pour faire tout cela ? Justement dans l’Eucharistie », répond le Pape François, « dans la puissance d’amour du Seigneur ressuscité ». Le pain rompu est, dit-il, une icône, le signe de reconnaissance du Christ et des chrétiens. Depuis le commencement, l’Eucharistie est « le centre et la forme de la vie de l’Eglise » assure le Pape.

    A l’issue de la célébration eucharistique, les fidèles ont pris part à la procession traditionnelle, derrière l’ostensoir contenant le Saint-Sacrement, placé sur un véhicule pourvu d’un dais. Le cortège précédé des membres des confréries et du clergé romain s'est dirigé vers la Basilique Sainte-Marie-Majeure.

    A la fin de son homélie, le Pape avait souhaité que le geste posé en prenant part à la procession eucharistique réponde au mandat de Jésus. Que ce soit « un geste pour faire mémoire de Lui ; un geste pour donner à manger à la foule d’aujourd’hui ; un geste pour rompre notre foi et notre vie comme signe de l’amour du Christ pour cette ville et pour le monde entier ».

    Comme les années précédentes, le Saint-Père a renoncé à suivre ce long trajet qui dure plus d’une heure pour se rendre en voiture jusqu'à la Basilique Sainte-Marie-Majeure. Ses prédécesseurs, Jean-Paul II et de Benoît XVI accompagnaient le cortège à genoux sur un prie-Dieu derrière le Saint-Sacrement.

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • W.-A. Mozart : Motet "Ave Verum Corpus"

    Chor und Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks - Dir. Leonard Bernstein
    (Concert donné en Avril 1990 en l'église de Waldsassen, Allemagne)

    L'Ave Verum fut composée au XIVe siècle à Reichenau, et son auteur est resté anonyme.
    Le motet de Mozart fut composé le 17 juin 1791 pour la fête du Corps du Christ.

    Ave verum corpus natum de Maria Virgine
    Vere passum, immolatum in cruce pro homine,
    Cuius latus perforatum fluxit aqua et sanguine,
    Esto nobis praegustatum in mortis examine.
    [O Iesu dulcis, O Iesu pie, O Iesu, fili Mariae.]

    Pour la troisième ligne, Mozart utilise un texte légèrement différent :
    Cuius latus perforatum unda fluxit et sanguine

    Je vous salue, vrai corps né de la Vierge Marie,
    Qui avez vraiment souffert et avez été immolé sur la croix pour l'homme,
    Vous dont le côté transpercé a laissé couler du sang et de l'eau.
    Puissions nous vous recevoir dans l'heure de la mort.
    [O doux, O bon, O Jésus fils de Marie. Ainsi soit-il.]