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  • Veni, Sancte Spiritus

    Séquence du dimanche de la Pentecôte
    Schola Gregoriana Mediolanensis - Dir. Giovanni Vianini

    Veni, Sancte Spiritus, et emitte caelitus lucis tuae radium. Veni, pater pauperum, veni, dator munerum, veni, lumen cordium. Consolator optime, dulcis hospes animae, dulce refrigerium. In labore requies, in aestu temperies, in fletu solatium. O lux beatissima, reple cordis intima tuorum fidelium. Sine tuo numine, nihil est in homine, nihil est innoxium. Lava quod est sordidum, riga quod est aridum, sana quod est saucium. Flecte quod est rigidum, fove quod est frigidum, rege quod est devium. Da tuis fidelibus, in te confidentibus, sacrum septenarium. Da virtutis meritum, da salutis exitum, da perenne gaudium.  Amen, Alleluia.

    Viens, Esprit-Saint, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière. Viens en nous, père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs. Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes adoucissante fraîcheur. Dans le labeur, le repos, dans la fièvre, la fraîcheur, dans les pleurs, le réconfort. O lumière bienheureuse, viens remplir jusqu'à l'intime le cœur de tous tes fidèles. Sans ta puissance divine, il n'est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti. Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé. A tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés. Donne mérite et vertu, donne le salut final donne la joie éternelle. Amen, Alleluia.

  • Gottfried August Homilius (1714-1785) : Cantate "Der Herr ist Gott, der uns erleuchtet"

    (Cantate pour le dimanche de Pentecôte)
    Dresdner Kreuzchor, Dresdner Barockorchester - Roderich Kreile

  • Méditation - Amende honorable et demandes à l'Esprit-Saint

    « Que de reproches n'ai-je pas ici à me faire, et à combien de réparations ne suis-je pas tenu envers l'Esprit-Saint ! Tant de fois je n'ai tenu aucun compte de ses grâces ! Il m'a inspiré de faire le bien, et j'ai fermé l'oreille à sa voix ; il a insisté, et j'ai encore fait résistance. O insolence ! ô lâcheté ! Je ne voudrais pas tourner le dos à un homme vénérable qui me parlerait, et lui manquer jusqu'à ne tenir aucun compte de ses pressantes recommandations. Il n'y a qu'envers vous, ô Esprit adorable ! ô troisième personne de la sainte Trinité, que j'ose me permettre une telle incivilité : je désobéis à vos inspirations, je ne me rends point à vos conseils. Ah ! je sens aujourd'hui ma faute ; je vous en demande pardon avec un esprit humilié et un cœur contrit. Je vous en offre réparation et amende honorable.

    Pardon, mon Dieu ! mille fois pardon ! Oubliez le passé et laissez-moi vous demander pour l'avenir de nouvelles grâces, dont je veux mieux profiter. Je suis un pauvre qui n'ai rien ; et, pressé par le sentiment de ma misère et celui de vos miséricordes, je viens vous demander, ô Esprit divin ! l'aumône de votre grâce, sans laquelle je ne peux rien (1), l'aumône des bonnes pensées, des bons désirs, des pieux mouvements, des fortes résolutions qui font les saints. Je vous ouvre la bouche de mon cœur par l'ardeur de mes prières (2). Venez, père des pauvres, lumière des cœurs ; ô bienheureuse lumière ! venez en moi. Que la lumière de votre grâce éclaire mon intelligence ; que le feu de votre amour embrase mon cœur (3). Pour me sauver, je compte non point sur moi, mais sur vous, qui vous communique à ceux qui vous implorent (4). »

    1. Cor. XII, 3. - 2. Ps. CXVIII, 131. - 3. Prosa et hymn. Pentecost. - 4. Luc. XI, 13.

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année, Tome II (Lundi de la Pentecôte, Second Point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Dimanche 15 mai 2016

    Pentecôte

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    O Esprit-Saint, Amour du Père et du Fils,
    inspirez-moi toujours ce que je dois penser, ce que je dois dire, comment je dois le dire,
    ce que je dois taire, ce que je dois écrire, comment je dois agir, ce que je dois faire
    pour procurer votre gloire, le bien des âmes et ma propre sanctification.
    O Jésus, toute ma confiance est en vous.
  • Audience jubilaire de ce samedi 14 mai 2016

    Le Pape François a présidé ce samedi 14 mai 2016 sur la place Saint-Pierre une nouvelle audience générale jubilaire, en remerciant les fidèles « courageux » qui étaient venus malgré la pluie. Les personnes malades et handicapées ont été mises à l’abri en salle Paul VI, le Pape est venu les saluer avant de se rendre sur la Place. Le Pape les a fait applaudir par la foule à l’extérieur, faisant sourire les fidèles lorsqu'il a reconnu qu'il est difficile d'applaudir avec un parapluie dans la main...

    Sa courte catéchèse a porté sur la pitié, une notion parfois mal comprise mais dont il a tenu à expliquer la valeur toujours actuelle.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, un aspect de la miséricorde consiste à éprouver de la pitié envers ceux qui ont besoin d’être aimés. La pitié n’est pas un piétisme ou une émotion superficielle, qui pourrait offenser la dignité de l’autre. Elle est un don du Saint Esprit que le Seigneur fait à ses disciples pour les rendre dociles à obéir aux inspirations divines. Souvent dans l’Évangile les personnes demandent à Jésus d’avoir pitié d’elles, pressentant qu’il a le pouvoir de les secourir, et qu’en lui se trouve l’amour même de Dieu. Portant sur eux un regard de miséricorde, il leur répond toujours d’avoir confiance en lui et en sa Parole. Pour Jésus éprouver de la pitié c’est partager la tristesse des malheureux, et la transformer en joie. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Par l’intercession de la Vierge Marie, nous sommes invités, en cette veille de la Pentecôte, à secouer notre indifférence qui nous empêche parfois de voir les besoins de nos frères, et de nous libérer de la servitude des biens matériels.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Heinrich Ignaz Franz Biber (1644-1704) : Rosenkranzsonaten (Sonates du Rosaire)

    Musica Antiqua Koln - Dir. Renhard Goebel
     
    Disque 1 :
    1. I. The Annuciation
    2. II. The Visitation
    3. III. The Nativity
    4. IV. The Presentation
    5. V. The Finding in the Temple
    6. VI. The Agony in the Garden
    7. VII. The Scourging of Jesus
    8. VIII. The Crowing of Jesus with Thorns
    Disque 2 :
    1. IX. Jesus carries His Cross
    2. X. The Crucifixion
    3. XI. The Resurrection
    4. XII. The Ascension
    5. XIII. The Descent of the Holy Ghost
    6. XIV. The Assumption of our Lady
    7. XV. The Crowning of the Blessed Virgin Mary
    8. Passacaglia
  • Méditation - Sachons rire de nous-mêmes !

    « C'est un art difficile que celui de rire de soi-même et d'accepter que Dieu rit avec nous. Un art difficile qui ne s'acquiert que peu à peu, à force d'humilité et à force de vérité.
    Or ce que m'a enseigné la vie, c'est qu'il n'y a pas de « grand homme » sur la terre, ni à plus forte raison de surhomme, et que les saints ont été, ont et seront eux aussi des êtres limités, chétifs, instables, confrontés au mal et au Malin, et nullement des confirmés en grâce dès le sein de leur mère ou des êtres sans peur et sans reproche.
    La vie m'a révélé (une révélation de bonheur !) que tout homme est un être blessé et combien profondément... Ce sont ces fameuses convoitises dont parle saint Jean en sa première lettre (2, 16). Il ne faut pas vivre tellement longtemps pour les découvrir en soi comme chez les autres, en son intelligence, en son vouloir, comme en son cœur, en sa chair.
    Mais malgré tout cela, c'est une telle grâce que de ne pas se mettre en colère contre soi-même ni contre les autres, mais de croire à l'Amour fidèle et fou de ce Dieu qui vient sauver ce qui était perdu, donner la vue aux aveugles et la liberté aux prisonniers.
    C'est vraiment une heure bénie dans sa vie lorsqu'on s'accepte enfin, lorsqu'on enlève la cravate, lorsqu'on commence à rire de soi et des autres comme un enfant et que l'on sait que Dieu rit avec nous. Admirable leçon des choses, de l'âge et de la grâce. C'est le début de la sagesse. »

    Louis-Albert Lassus (1916-2002), La prière est une fête, Éditions du Cerf, Paris, 1978.

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  • Samedi 14 mai 2016

    Vigile de la Pentecôte

    Veni, Creator Spiritus
    Moines bénédictin de l'abbaye Saint-Martin de Ligugé

    Veni Creátor Spíritus,
    Méntes tuórum vísita,
    Imple supérna grátia,
    Quæ tu creásti péctora.

    Qui díceris Paráclitus,
    Altíssimi dónum Déi,
    Fons vivus, ignis, cáritas,
    Et spiritális únctio.

    Tu septifórmis múnere,
    Dígitus Patérnæ déxteræ,
    Tu rite promíssum Pátris,
    Sermóne ditans gúttura.

    Accénde lúmen sénsibus,
    Infúnde amórem córdibus,
    Infírma nóstri córporis
    Virtúte fírmans pérpeti.

    Hóstem repéllas lóngius,
    Pacémque dónes prótinus:
    Ductóre sic te prævio,
    Vitémus ómne nóxium.

    Per te sciámus da Pátrem,
    Noscámus atque Fílium,
    Téque utriúsque Spíritum
    Credámus ómni témpore.

    Déo Pátri sit glória,
    Et Fílio, qui a mórtuis
    Surréxit, ac Paráclito,
    In sæculórum sæcula.

    Amen.
    Veni Creátor Spíritus,
    Méntes tuórum vísita,
    Imple supérna grátia,
    Quæ tu creásti péctora.

    Qui díceris Paráclitus,
    Dónum Déi altíssimi.
    Fons vívus, ígnis, cáritas
    Et spiritális únctio.

    Tu septifórmis múnere,
    Déxteræ Dei tu dígitus.
    Tu rite promíssum Pátris,
    Sermóne dítans gúttura.

    Accénde lúmen sénsibus
    Infúnde amórem córdibus,
    Infírma nóstri córporis
    Virtúte fírmans pérpeti.

    Hóstem repéllas lóngius
    Pacémque dónes prótinus:
    Ductóre sic te prævio
    Vitémus ómne nóxium.

    Per te sciámus da Pátrem,
    Noscámus atque Fílium;
    Té utriúsque Spíritum
    Credámus ómni témpore.

    Déo Pátri sit glória,
    Et Fílio, qui a mórtuis
    Surréxit, ac Paráclito,
    In sæculórum sæcula.

    Amen.

     

    [St Boniface, martyr]

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  • Les temps forts du voyage du Pape en Arménie

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    Les détails du prochain voyage apostolique du Pape François en Arménie sont désormais connus. Le calendrier de ce voyage de 3 jours (24-26 juin) a été rendu public ce vendredi. Un voyage à forte connotation œcuménique. Le Pape arrivera vers 15 heures vendredi 24 à l'aéroport de Erevan, la capitale arménienne, puis se rendra à la cathédrale apostolique d'Etchmiadzin, près d'Erevan où il sera accueilli par le Catholicos Karekine II, patriarche de l'Eglise apostolique arménienne.

    Parmi les temps forts de ce voyage, la visite du Saint-Père au mémorial de Tsitsernakaberd qui honore les victimes du génocide arménien, samedi 25 au matin. Le Pape se rendra ensuite dans la ville de Gyumri, la deuxième ville arménienne, située au Nord-Ouest du pays. Il y célèbrera la messe puis visitera la cathédrale des martyrs. Le soir, à son retour à Erevan, le Souverain Pontife présidera une rencontre œcuménique de prière pour la paix, sur la place centrale de la ville.

    La dernière journée de ce voyage, dimanche 26, sera marquée par la participation du Pape François à la Divine liturgie dans la cathédrale arméno-apostolique puis par un déjeuner œcuménique avec le Catholicos et les évêques catholiques du pays. Le Pape signera ensuite une déclaration commune avec le Patriarche arménien. Le voyage s'achèvera par une visite et un temps de prière au monastère de Khor Virap, au Sud de la capitale, situé au pied du mont Ararat, lié à la figure biblique de Noé. Il s'agit du premier lieu Saint de l'Arménie. Comme à chacun de ses déplacements à l’étranger, le Souverain Pontife s’entretiendra avec les autorités civiles, notamment avec le président de la république ainsi qu’avec le corps diplomatique. Le Pape est attendu à Rome dimanche soir 26 vers 20h30 locales.

    Source : Radio Vatican.
    Crédit photo : Commémoration du génocide arménien le 23 avril 2015 à Etchmiadzin, près d'Erevan. - AFP.

  • Calendrier des célébrations présidées par le Pape François de juin à septembre

    Le maître des cérémonies pontificales Mgr Guido Marini a publié ce vendredi le calendrier des prochaines cérémonies présidées par le Pape François, de juin à septembre. Voici les temps forts de ces prochains mois.

    Juin :

    - Le 3, Solennité du Sacré-Coeur de Jésus, à 9h30 place Saint-Pierre : messe à l'occasion du Jubilé des prêtres.

    - Le 5, messe de canonisation des Bienheureux Stanislas de Jésus-Marie et de Marie Elisabeth Hesselblad.

    - Le 12, à 10h30 place Saint-Pierre : messe à l'occasion du Jubilé des malades et des personnes handicapées.

    - Le 20, salle du Consistoire du Vatican, Consistoire annonçant des causes de canonisation.

    - Du 24 au 26, voyage apostolique en Arménie (voir précisions plus haut).

    - le 29, Solennité des Saints Pierre et Paul, messe de bénédiction des pallium pour les nouveaux archevêques métropolitains.

    Juillet :

    - Du 27 au 31, voyage apostolique en Pologne, à l'occasion de la XXXIème Journée mondiale de la jeunesse (Cracovie).

    Septembre :

    - Le 4, à 10h30 place Saint-Pierre : messe de canonisation de la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, marquant le Jubilé des opérateurs de santé et des volontaires de la miséricorde.

    Source : Radio Vatican (OB).

  • Un très beau film sur les apparitions de Notre-Dame à Fatima

  • Méditation - Prières des enfants de Fatima

    I - Entre les dizaines de chapelet (enseignée par la Sainte Vierge).
           « O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer et prenez au paradis toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. »

    II - Oraisons jaculatoires.
           « O Jésus, je vous aime ! »
           « Doux Cœur de Jésus, soyez mon amour ! Doux Cœur de Marie, soyez mon salut ! »
           « Immaculé Cœur de Marie, convertissez les pécheurs, préservez leurs âmes de l'enfer ! »

    III - Formule d'offrande des sacrifices.
           « O Jésus, c'est pour votre amour, pour la conversion des pécheurs, pour le Saint-Père et en rémission des péchés qui offensent le Cœur Immaculé de Marie ! »

    IV - Prières enseignées par l'Ange (récitées par les enfants à genoux et le front incliné jusqu'à toucher terre)
           « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne vous aiment pas ! (Trois fois).
           « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les Très Précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages par lesquels il est lui-même offensé.
           Par les mérites infinis de son Cœur Sacré et par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

    Chanoine C. Barthas (1884-1973), Jacinthe la confidente de Marie, Fides, Montréal et Paris, 1961.

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  • Vendredi 13 mai 2016

    St Robert Bellarmin, religieux, évêque et docteur de l’Église

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    En certains endroits : Notre-Dame de Fatima

  • Hymne des Chérubins

    Chœur d'hommes "Optina", Monastère Podvorja (Saint-Pétersbourg)

  • Méditation - Il n'y a pas de "technique" dans la voie de l'Amour

    « Thérèse (de l'Enfant-Jésus) nous met en garde sévèrement contre cette séduction, dont nous sommes tous plus ou moins victimes, des méthodes et des techniques, qu'elles soient psychologiques ou de provenance orientale. Sur beaucoup, elles exercent un envoûtement, parce qu'on y trouve des auto-certitudes, une maîtrise et une connaissance de soi, un système apparemment logique, ainsi qu'un épanouissement humain certain. Mais tout cela est redoutable, parce que cela risque de donner le change, et de faire confondre une « perfection », acquise comme le résultat d'une technique, avec la sainteté qui est le fruit d'un Amour donné gratuitement, auquel seuls les cœurs appauvris peuvent s'offrir.

    Aussi efficaces soient-elles, aussi innocentes paraissent-elles, ces techniques finissent par court-circuiter cette attitude de petit enfant qui se reçoit pauvrement de Dieu, tel que Dieu veut l'aimer. On se forge un masque, on se crée une personnalité, on se blinde, on s'enferme dans un personnage, et [...] Dieu n'arrive plus à trouver la faille pour atteindre la vulnérabilité de notre cœur. »

    P. Daniel-Ange, Les blessures que guérit l'amour, Éditions Saint François de Sales - Pneumathèque, Paris, 1979.

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    (Crédit photo : Jake Olson Studios)

  • Jeudi 12 mai 2016

    Sts Nérée, Achille, Domitille, vierge, et Pancrace, martyrs

    Sts Nérée,Achille,Domitille,vierge,Pancrace,martyrs

    Le Guerchin (1591-1666), Saint Pancrace

  • Ethiopie - Six millions d’enfants assoiffés et en danger à cause d’El Nino

    ethiopie,famine,sécheresse,enfants,dénutrition,mortsGode – Les Nations-Unies estiment qu’en Ethiopie, entre l’Oronie et la Région somalienne, 15 millions de personnes ont urgemment besoin d’aides alimentaires à cause de la sécheresse. Par ailleurs, 33% de cette population souffre déjà des effets de la dénutrition sévère due à l’insuccès de l’agriculture et à la mort des têtes de bétail. On estime qu’entre octobre 2015 et avril 2016, environ 450.000 animaux sont morts, portant gravement préjudice à l’approvisionnement en lait, surtout pour les enfants. La situation est encore aggravée par la présence d’El Nino, qui menace de priver d’eau et de nourriture 15 millions de personnes dont 6 millions d’enfants. La sécheresse est devenue endémique et les terrains meurent lentement.

    « Les terrains, une fois fertiles, qui s’étendent dans toute la région du Bale, entre le Wabe Mena jusqu’aux villes de Mandera et de Dolo Ado, sont désormais inutilisables » raconte à Fides un missionnaire présent depuis des années sur place. « Les paysans – poursuit-il – voient agoniser leurs cultures de papaye, de tomates, de pastèque, de pommes de terre, d’oignons, de poivrons et de cornichons. Moutons, vaches, chèvres et chameaux vaguent sans but. Ce sont environ 160 familles du clan des Ogadens, d’origine somalienne, qui ont vécu toute leur vie en Ethiopie dans la région de l’Oromie, sur la rive ouest du fleuve Wabe Gestro, qui vivent actuellement la plus grave des crises humanitaires ».

    « Un matin, le maire m’a fait appeler parce qu’il voulait être accompagné à une rencontre. J’étais le seul chrétien dans une assemblée qui compte plus de 150 hommes et femmes. Le maire me dit : « Mon Père, nous savons que vous et l’Eglise catholique êtes les seuls en mesure de nous aider dans cette crise. Gode s’est remplie d’évacués. Il s’agit de familles fuyant la sécheresse et la famine. Elles sont affamées, épuisées et terrorisées ». Nous avons choisi les cas les plus graves – raconte le missionnaire – et pendant 10 jours consécutifs, nous les avons portés à la clinique de la mission. Avec le directeur du Bureau du Fond mondial pour l’alimentation de Gode, nous avons organisé en quelques heures un énorme convoi de plus de 29 tonnes de vivres : riz, huile, soja, farine, lait en poudre et mais. Après avoir assuré l’eau, la nourriture et les médicaments, il m’est venu en tête de construire une petite école, qui est actuellement fréquentée par 170 enfants et quelques adultes ».

    Source : Agence Fides (AP), 10/05/2016.

  • Audience générale de ce mercredi 11 mai 2016

    La parabole du fils prodigue, en St Luc : c’est sur cette parabole dite « de miséricorde » que le Pape François a centré sa catéchèse, lors de l’audience générale, place Saint-Pierre, ce mercredi matin. Un épisode évangélique qui, selon le Pape, montre que  « notre dignité d’enfant de Dieu ne dépend ni de nos mérites, ni de nos actions, mais de l’amour gratuit du Père ».

    Le compte-rendu de Manuella Affejee à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dans la parabole du Père Miséricordieux, Jésus ne révèle pas un Père offensé, rempli de ressentiments. Certes, le fils sait qu’il a péché, et il reconnaît sa faute ; mais le Père s’empresse de lui rendre sa place et sa dignité, dans une miséricorde qu’il exerce sans conditions. Notre dignité d’enfant de Dieu ne dépend pas de nos mérites, ni de nos actions, mais de l’amour gratuit du Père. Le fils aîné, qui est toujours resté à la maison, a aussi besoin de miséricorde. Il attendait une récompense comme un dû, mais sa récompense était de rester auprès du Père, en qualité de fils. Le père réunit ses deux fils, l’un qui attendait un châtiment, l’autre une récompense, dans une logique nouvelle, celle de la miséricorde. Il les invite à se retrouver comme des frères dans la joie et la fête pour celui qui s’était perdu. »

    « Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier le pèlerinage des élus, maires de communes, dans le diocèse de Chartres, ainsi que le pèlerinage diocésain de Corse, avec leurs évêques.
    Alors que la fête de la Pentecôte est proche, je vous invite à vous préparer, par la prière et par les œuvres de miséricorde, à recevoir le Saint Esprit ; qu’il fasse de chacun de nous des enfants de Dieu réconciliés, accueillants les uns envers les autres.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Patrick Doyle : Sense and Sensibility - My Father's Favorite

    (Musique du film)

  • Méditation - L'inquiétude de l'avenir

    « Rien ne m'inquiète comme l'avenir.

    Le passé, si pénible soit-il, je l'ai vécu ; j'ai souffert, j'ai supporté, c'est fini ; j'ai peut-être triomphé de ce passé.
    J'ai même l'âme en paix pour tout ce qui a pu le souiller ; car, j'ai demandé pardon. Et Dieu, parce que je pardonne, a pardonné.

    Le présent, je le vis, si dur soit-il ; je sais où je suis ; je me rends compte de mes difficultés ; je travaille à les vaincre.
    Je l'ai devant moi, je n'ai pas à craindre qu'il me surprenne, à mon insu, à l'improviste. Au besoin, je me défends ; et je sais à quelle place je puis frapper.

    Mais l'avenir, l'avenir ? De quoi l'avenir sera-t-il fait ? Que m'arrivera-t-il demain, après-demain, dans un an, dans dix ans ?
    Où serai-je, que ferai-je ? Et moi, et les miens, et tous ceux et celles que j'aime, que deviendront-ils ? Oh ! le souci des miens !...
    Et ma fortune qui s'émiette ?
    Et mes enfants qui grandissent, turbulents, audacieux, passionnés déjà ?
    Et ma santé ébranlée ? Et l'âge qui vient ?
    Et cette éternelle importune, la mort qui m'apparaît proche, traîtresse, inopinée, souvent, peut-être sans prêtre ! Tout cela m'agite...
    Et tout ce qu'on appelle ce mystère : l'avenir, cauchemar parfois si troublant, et que, de lassitude souvent, on voudrait ne plus regarder, ne plus pressentir ; car le bon Dieu se l'est réservé à Lui seul.

    Ah ! vous avez raison... L'avenir !... C'est Dieu, c'est le bon Dieu qui le connaît et le garde.
    Et cette pensée-là, précisément, c'est elle qui, tout-à-coup, jette lumière en moi et l'espérance, et calme, et quiétude parfaite.
    Mon Dieu, Vous, le bon Dieu, Vous savez mon avenir ? Bien sûr. Qui peut douter de cela ?
    Vous l'avez devant Vous, aussi présent à Vous-même que Vous-même, ô Vous, qui vivez et régnez dans un éternel présent.
    Vous tenez mon avenir dans vos mains.
    Vous l'y gardez puissamment, et avec tant de sainte prévoyance, avec tant d'amour aussi...
    Autant dire que Vous me serrez, moi-même, dans le creux de cette Main adorable en laquelle sont toutes choses, oui, l'univers entier (1).

    Ah ! si je me décidais à croire, enfin, à cette Providence que Vous être et que j'adore ;
    A la Providence d'un Père, de toute bonté, au bon Dieu !... J'éprouve une telle consolation et une telle force à vous le redire : « Vous êtes le bon Dieu » Et je suis, moi, votre pauvre petite créature qui s'abandonne, aveuglément, pour son avenir, à Vous seul.
    Vous êtes mon Père, un vrai Père à qui l'enfant que je suis, se laisse aller, sans réserve, si sûr de Vous...

    Pourquoi, si je crois en Vous, si j'espère en Vous, pourquoi me laisseriez-Vous choir de cette Main-là, qui gouverne tout ce qui est, tout ce qui se meut, tout ce qui vit ?
    Pourquoi hésiterais-je, un seul instant, à refuser à mon âme tout souci d'avenir, toute inquiétude, toute crainte, toute défiance aussi ?
    Ah ! n'est-ce pas me défier de Vous que de vivre ainsi, continuellement, dans cette attitude d'âme si peu chrétienne, si indigne de Vous ?
    Non, je ne veux plus regarder ainsi dans l'inconnu de la vie, en me troublant.
    « A chaque jour suffit sa peine, et demain aura souci de lui-même » (2) dit Jésus.
    C'est du pur Évangile, si toutefois je veux croire à la Parole infaillible de la Vérité.

    Père, c'est fait... Je vous abandonne mon avenir, quel qu'il puisse être.
    S'il doit être rempli et débordant de joies pures, de consolations, de succès, de rêves enfin réalisés, je vous bénis, dès aujourd'hui.
    Si, au contraire, Vous me l'avez préparé plein de dégoûts, d'ennuis, de tristesses et de déceptions, je veux vous en bénir, dès maintenant.
    Mes joies, Vous les sanctifierez, dans l'humilité de mon cœur.
    Mes peines, Vous en ferez un élément de grande pénitence, qui sauve.
    Je m'abandonne, je ne regarde plus, je ne veux plus être inquiet.
    Je suis dans vos mains de Père, souveraine Providence ; et j'y veux rester, toujours, avec l'aide de votre grâce.

    Seigneur, ne me laissez plus succomber à la tentation, à l'épreuve de l'inquiétude. »

    1. Ps. XCIV, 4. - 2. Matth. VI, 34.

    Dom Eugène Vandeur o.s.b. (1875-1967), L'abandon à Dieu Voir de la Paix. Commentaire du Pater (Vingt-et-unième élévation), Deuxième édition, Abbaye de Maredsous, 1938.

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