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  • Méditation - Prière : « Suscipe, Domine... »

    « Suscipe, Domine,
    universam meam libertatem;
    accipe memoriam,
    intellectum
    atque voluntatem omnem;
    quidquid habeo vel possideo
    mihi largitus es;
    id tibi totum restituo
    ac tuae prorsus voluntati
    trado gubernandum;
    amorem tui solum cum gratia
    tua mihi dones
    et dives sum satis, nec aliud quidquam ultra posco.

    Prends, Seigneur et reçois,
    toute ma liberté,
    ma mémoire,
    mon intelligence
    et toute ma volonté;
    Tout ce que j'ai et possède,
    c'est Toi qui me l'as donné:
    A Toi, Seigneur, je le rends Tout est à Toi,
    disposes-en
    selon Ton entière volonté.
    Donne-moi,
    ton amour et ta grâce :
    c'est assez pour moi. »

    St Ignace de Loyola (1491-1556)

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  • Mardi 14 juin 2016

    St Basile le Grand, évêque et docteur de l’Église

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    Catéchèses de Benoît XVI sur St Basile le Grand :
    Audience générale des mercredi 4 juillet et 1er août 2007

  • Visite du Pape au siège du Programme Alimentaire Mondial (PAM)

    Créé en 1961, le PAM est une agence humanitaire des Nations Unies. Il apporte chaque année une assistance alimentaire à quelque 80 millions de personnes dans près de 80 pays. Le PAM œuvre en partenariat avec les agences onusiennes basées à Rome comme l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA), ainsi qu'avec les gouvernements et organisations non gouvernementales partenaires. Environ 11.500 personnes travaillent pour le PAM, la plupart sur le terrain au contact direct de populations démunies et sous-alimentées.

    Le Pape François a achevé un peu après 10h30 sa visite ce lundi 13 juin 2016 au siège du PAM, le Programme Alimentaire Mondial. Le Saint-Père s'est rendu, pour la première fois, au sein de la plus grande agence humanitaire de la planète, celle de l’ONU engagée depuis 1961 dans la lutte contre la faim dans le monde où il a prononcé deux discours. L'un aux membres du Conseil d’Administration du PAM, l'autre au personnel de l’agence onusienne. Le Pape avait été accueilli par la Directrice exécutive, Madame Ertharin Cousin. À son arrivée, un peu avant 9h30, il s’est tout d’abord recueilli devant “le Mur de la mémoire” qui rend hommage aux membres du PAM, morts en mission.

    Le Saint-Père, dans son premier discours en espagnol, à l’occasion de la Session annuelle du Conseil d’Administration du Programme Alimentaire Mondial, a exhorté à « dénaturaliser » la misère et « débureaucratiser » la faim. Le Saint-Père s’est insurgé face au « gaspillage », à « l’exploitation de la terre » et « à une distribution des ressources égoïstes et mauvaise ». « La nourriture qui se jette, a déclaré le Pape, c’est comme si elle était volée à la table des pauvres, de celui qui a faim ».

    « Il faut "dénaturaliser" la misère et cesser de la considérer comme une donnée de plus de la réalité. Pourquoi ? Parce que la misère a un visage, a affirmé le Saint-Père. Elle a le visage d’enfants, elle a le visage de familles, elle a le visage de jeunes gens et de personnes âgées. Elle a un visage dans le manque d’opportunités et de travail chez de nombreuses personnes, elle a le visage de migrations forcées, de maisons vides ou détruites ».

    Le Pape a mis en garde contre « le risque de bureaucratiser la souffrance des autres ». « Les bureaucraties avancent des expédients, observe t-il, alors que la compassion, au contraire, s’engage pour les personnes ». Il est donc « nécessaire de travailler pour "dénaturaliser" et débureaucratiser la misère et la faim de nos frères. Cela exige de nous une intervention à divers échelons et niveaux où sera établie comme l’objectif de nos efforts la personne concrète qui souffre et a faim, mais qui a aussi en elle-même un immense flux d’énergies et de potentialités que nous devons aider à concrétiser ».

    Le Saint-Père a rappelé que « le manque d’aliments n’est pas quelque chose de naturel (...) et que le fait qu’aujourd’hui, en plein XXIème siècle, beaucoup de personnes souffrent de ce fléau est dû à une distribution des ressources égoïste et mauvaise, à une "marchandisation" des aliments. La terre, maltraitée et exploitée, en beaucoup d’endroits dans le monde continue de nous donner ses fruits, de nous offrir le meilleur d’elle-même ; les visages affamés nous rappellent que nous avons détourné ces fruits de leurs fins. Nous avons transformé un don qui a une finalité universelle en un privilège de peu de personnes. Nous avons fait de ces fruits de la terre – don pour l’humanité – des commodities de quelques-uns, en créant de cette manière l’exclusion.

    Le Pape a alors exhorté à lutter contre le gaspillage. « Le consumérisme – dans lequel nos sociétés se voient insérées – nous a poussés à nous habituer au superflu et au gaspillage quotidien de nourriture, auquel nous ne sommes plus capables d’accorder sa juste valeur, qui va au-delà des paramètres purement économiques. Mais cela nous ferait du bien de nous souvenir que la nourriture qui se jette, c’est comme si elle était volée à la table du pauvre, de celui qui a faim. Cette réalité nous demande de réfléchir sur le problème de la perte et du gaspillage de nourriture afin d’identifier des voies et des modes qui, affrontant sérieusement cette problématique, soient des moyens de solidarité et de partage avec ceux qui sont le plus dans le besoin ».

    Nourrir la planète, un thème auquel le Pape François, comme ses prédécesseurs, est particulièrement sensible. A plusieurs reprises depuis de son pontificat le Saint-Père a multiplié les gestes et prises de position concernant ce dossier fondamental. Ainsi lors de la Messe pour l’ouverture de la XXème Assemblée générale de Caritas Internationalis, le 12 mai 2015, le Pape avait invité à « dresser la table pour tous » : « Tant de personnes attendent encore aujourd’hui de pouvoir manger à leur faim », avait-il souligné, indiquant que « la planète produit de la nourriture pour tous, mais que manque la volonté de partager avec tous ».

    Quelques jours auparavant, le 1er mai 2015, le Saint-Père était intervenu en liaison vidéo lors de la cérémonie d’inauguration de l’Exposition de Milan, dédiée au thème “Nourrir la planète. Énergie pour la vie”. Il avait alors souhaité que ce thème « ne reste pas seulement un thème », mais que l’Expo « soit l’occasion d’un changement de mentalité, afin d’arrêter de penser que nos actions quotidiennes n’ont pas d’impact sur la vie de ceux qui, proches ou lointains, souffrent de la faim ».

    Basé à Rome, le PAM apporte chaque année une assistance alimentaire à quelque 80 millions de personnes dans près de 80 pays. Il œuvre en partenariat avec les autres agences onusiennes basées à Rome comme l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO où s’était rendu le Pape François le 20 novembre 2014, et le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA).

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français des Discours du Pape François ci-dessous.

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  • Johannes Brahms (1833-1897) : Trio pour piano et cordes No.3 en ut mineur Op.101

    3. Andante grazioso
    Elena Bashkirova, piano ; Maxim Vengerov, violon ; Boris Pergamenschikow, violoncelle

  • Méditation - « Si vous connaissiez le don de Dieu » (Jn 4,10)

    « Le Cœur ineffable de Jésus adressait ces paroles à la pécheresse de Samarie au puits de Jacob où elle venait puiser l’eau. Mais qui nous révélera ce don royal de la libéralité d’un Dieu sinon Dieu lui-même ? Un don, rien ne nous appartient plus légitimement en propre, or Dieu nous a fait don de son Fils unique. Dès lors, Jésus-Christ est devenu notre possession, notre appartenance, notre propriété. C’est indéniable ! Mais si le très noble Fils de Dieu est à moi, qui pourra me manquer ?

    Il est non seulement le Bien, mais le "TOUT Bien" ! Si je suis pauvre, il est mon trésor ; si je suis faible, il est ma force ; si mes ennemis m’assaillent, il devient mon bouclier. Il y a plus encore avec ce royal don que nous fait le Ciel, nous pouvons à notre tour et à toute heure du jour, lui offrir des actions de grâce et d’amour pour nous acquitter surabondamment de tous nos devoirs envers Dieu ! Nous pouvons également le solliciter pour obtenir pour nous et tous nos frères les faveurs les plus insignes. Que pourrait refuser Dieu à une âme qui s’empare de son Divin Fils et implore par Lui, les secours et les bénédictions qui lui sont nécessaires ?

    S’il est une souffrance pour cet adorable « Dieu-donné », c’est celle d’être si peu connu, apprécié et si rarement imploré. Délaissé dans son Tabernacle, Jésus-Christ s’offre perpétuellement à Dieu son Père pour nous, mais surtout il attend que, l’offrant à notre tour, nous emparant de tout ce qu’il est, nous négocions à l’aide de ses mérites la grande affaire de notre salut. Et ce trésor, hélas, nous l’ignorons trop souvent. Sachons nous prévaloir de ce don inestimable : un Jésus à nous, tout à nous ! Quelle infinie miséricorde, quel supplément à toutes nos insuffisances, quel recours en toutes nos détresses ! Comme l’écrivait St Jean de la Croix, soyons assurés que « qui a Jésus a tout ! » et avec l’Épouse du Cantique des Cantiques nous pouvons dire avec confiance : « Mon bien-aimé est tout à moi et je suis toute à Lui ! » »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur.
    Site de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial

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  • Lundi 13 juin 2016

    St Antoine de Padoue, religieux et docteur de l’Église

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  • Angelus de ce dimanche 12 juin 2016

    Lors de la prière de l’Angélus, le Pape François a évoqué la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée ce dimanche 12 juin 2016. Le Saint-Père a exhorté à poursuivre ensemble « l’effort pour éliminer les causes de cet esclavage moderne, qui prive des millions d’enfants de certains droits fondamentaux et les expose à de graves dangers ». « Aujourd’hui, a déploré le Pape François, il y a dans le monde tant d’enfants esclaves ! ».

    Le Saint-Père a par ailleurs rappelé que, dans le cadre du Jubilé des malades et des personnes handicapées, s’est tenu à Rome cette semaine un Congrès international consacré aux malades de la lèpre. Le Pape a salué « avec reconnaissance » les organisateurs et participants souhaitant « un engagement efficace dans la lutte contre cette maladie ».   

    Le Pape a également rappelé qu’avait lieu ce dimanche 12 juin 2016 à Monreale, en Sicile, la béatification de Carolina Santocanale, religieuse italienne fondatrice des Capucines de l'Immaculée de Lourdes. Les sœurs capucines s'efforcent d'incarner le charisme hérité dans les domaines de l'éducation, de l'accueil, de l'animation, dans l'assistance aux malades et aux handicapés. Le Pape a également évoqué la béatification, ce samedi 11 juin 2016 à Vercelli, dans le nord de l’Italie de  Giacomo Abbondo, prêtre diocésain, né en 1720 (voir ci-dessous).

    Au terme de l’Angélus, le Saint-Père a chaleureusement salué les fidèles venus participer à cette « journée jubilaire » remerciant en particulier les personnes malades et handicapées mais aussi les médecins et le personnel de santé qui dans les « points santé » érigés autour des quatre basiliques majeures « offrent des visites spécialisées à des centaines de personnes qui vivent aux marges de la société ».

    Source : Radio Vatican (HD).

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    Samedi 11 juin 2016, béatification à Vercelli de Giacomo Abbondo
    Dimanche 12 juin, béatification à Monreale de Maria di Gesù (Carolina) Santocanale

    « Hier, à Vercelli, a été béatifié le prêtre Giacomo Abbondo, qui a vécu au XVIIIe siècle, dans l'amour de Dieu, instruit, toujours disponible pour ses paroissiens. Nous partageons la joie et la reconnaissance du diocèse de Vercelli. Et aussi celle de Monreale, où aujourd'hui a été béatifiée Sœur Carolina Santocanale, fondatrice des Sœurs capucines de l'Immaculée de Lourdes. Née dans une famille noble de Palerme, elle a abandonné le confort et est devenu pauvre parmi les pauvres. Par le Christ, spécialement dans l'Eucharistie, elle a reçu la force pour sa maternité spirituelle et sa tendresse envers les plus faibles. »

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Jubilé des malades et des personnes handicapées : Messe célébrée par le Pape François

     

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    Salus Infirmorum ou Maria della salute
    Eglise Santa Maria Maddalena in Campo Marzio
    (transférée place Saint-Pierre le temps de la célébration)

    (Crédit photo : Foto Archivio Fotografico F.E.C.)

    Le Pape François a présidé ce dimanche 12 juin 2016 au Vatican la Messe à l’occasion du Jubilé des malades et des personnes handicapées, point d’orgue de cette année Sainte. Pour la première fois place Saint-Pierre, l’Évangile a été mimé par des personnes avec un handicap mental. La première lecture a été proclamée par une personne handicapée espagnole. La seconde, en anglais, par une jeune femme aveugle lisant en braille. Toutes ont été traduites en langue des signes par des personnes malentendantes de divers pays. Cette Messe a été précédée de plusieurs témoignages sur le handicap et la maladie. Le fondateur de la communauté de “l’Arche”, et “Foi et Lumière” Jean Vanier, a notamment envoyé du Canada un message vidéo.
     
    Dans son homélie, le Saint-Père rappelle que « le vrai sens de la vie comporte aussi l’acceptation de la souffrance et de la limite » soulignant que « le monde ne devient pas meilleur, parce que composé uniquement de personnes apparemment "parfaites" (…) mais lorsque croissent la solidarité entre les hommes, l’acceptation réciproque et le respect ». Or déplore-t-il, « dans une époque où un certain soin du corps est devenu un mythe de masse et donc une affaire économique, ce qui est imparfait doit être masqué, parce que cela porte atteinte au bonheur et à la sérénité des privilégiés et met en crise le modèle dominant ». « Il vaut mieux maintenir ces personnes séparées, dans une "enceinte" - peut-être dorée - ou dans les "réserves" du piétisme et de l’assistantialisme, afin qu’elles n’entravent pas le rythme du faux bien-être. Dans certains cas, on soutient même qu’il vaut mieux s’en débarrasser le plus tôt possible, parce qu’elles deviennent un poids économique insoutenable en un temps de crise ».

    En réalité, insiste le Pape François « quelle illusion vit l’homme d’aujourd’hui lorsqu’il ferme les yeux face à la maladie et au handicap » considérant « qu’une personne malade ou portant un handicap ne peut pas être heureuse, parce qu’elle est incapable de mener le style de vie imposé par la culture du plaisir et du divertissement ». S’appuyant sur l’Evangile de ce dimanche (Lc 7, 36-8, 3), qui nous présente « une situation particulière de faiblesse », la femme pécheresse jugée et marginalisée que Jésus accueille et la défend, le Saint-Père montre au contraire que « la fragilité elle-même peut devenir un réconfort et un soutien à notre solitude ». « Que de personnes avec un handicap et souffrantes s’ouvrent de nouveau à la vie dès qu’elles découvrent qu’elles sont aimées ! » Aimées par Jésus dont « la tendresse est signe de l’amour que Dieu réserve à ceux qui souffrent et sont exclus ». « Jésus est le médecin qui guérit avec le médicament de l’amour, parce qu’il prend sur lui notre souffrance et la rachète » souligne le Pape.

    Face aux souffrances physiques et psychiques, face à la « pathologie de la tristesse », le Saint-Père propose « la thérapie du sourire ». « Le vrai défi est celui de qui aime le plus ». Et il conclut en rappelant que « la manière dont nous vivons la maladie et le handicap est un indice de l’amour que nous sommes disposés à offrir. La manière dont nous affrontons la souffrance et la limitation est un critère de notre liberté de donner sens aux expériences de la vie, même lorsqu’elles nous semblent absurdes et imméritées ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Heinrich Ignaz Franz Biber (1644-1704) : Missa Salisburgensis

  • Méditation - « Jésus, doux et humble de Coeur, rendez mon coeur semble au vôtre ! »

    « Jésus, mon Maître, vient m'apprendre, non à créer des mondes, dit saint Augustin, non à étonner le monde par des miracles et des prodiges, non à me rendre célèbre par des vertus éclatantes ; il vient me dire : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur. (1) »
    L'humilité de Jésus, voilà, ô mon âme, le divin enseignement de Jésus. - L'humilité, voilà le caractère de sa sainteté, la condition de ses dons : « Dieu ne donne sa grâce qu'aux humbles. (2) »
    L'humilité est donc la mesure des grâces de Dieu sur moi ; - la règle de la vertu ; - le fondement de l'édifice spirituel de la perfection.
    Avec l'humilité, j'ai toutes les vertus ; sans l'humilité, mes vertus deviendront des vices et mes bonnes œuvres des œuvres mortes.
    Dieu ne me demande que l'humilité pour descendre vers moi ; et il m'élèvera dans le Ciel qu'à raison de mon humilité sur la terre. Mais comment devenir humble ? - En imitant Jésus et Marie.
    [...]
    L'humilité véritable renvoie à Dieu toute la gloire de ses œuvres, et ne garde pour elle que l'humiliation de ses imperfections.
    Elle ne se vante pas de ses succès, comme elle ne se désespère pas de ses revers.
    Elle ne se glorifie pas de ses qualités, de ses talents, de sa position ; tout cela est à Dieu.
    Elle ne parle jamais d'elle, elle a peur de la gloire et de la réputation, de crainte que ce ne soit que sa seule récompense.
    Mais voyant plutôt ce qui lui manque que ce qu'elle possède, ses fautes plutôt que ses vertus, sa faiblesse plutôt que sa force, elle se tient toujours petite en elle-même, comme l'enfant qui se croit le dernier de tous. - Telle est la règle de l'humilité.
    [...]
    Donc, ô mon âme, si tu ne peux pas faire de grandes pénitences, console-toi : tu peux être humble, et l'humilité vaut mieux que toutes les pénitences.
    Si tu ne peux pas faire de grandes choses pour Dieu, ne t'afflige pas : tu peux t'humilier devant Dieu, et l'humilité rend à Dieu plus de gloire que la conversion du monde entier sans humilité.
    Ne peux-tu pas faire oraison ? Humilie-toi, c'est la meilleure de toutes les oraisons.
    Si tu ne peux dire à Dieu que tu l'aimes beaucoup, humilie-toi à ses pieds comme la Madeleine. - Et tu l'auras beaucoup aimé, et tu deviendras, comme elle, la chaste amante du Sauveur. »

    1. Mt XI, 29. - 2. Jc IV, 6.

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Troisième Série, Retraites aux pieds de Jésus-Eucharistie (Première Retraite, Sixième jour), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (treizième édition).

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    Guido Reni (1575-1642), Marie-Madeleine en extase au pied de la Croix
    Château de Versailles
    (Crédit photo)

  • Dimanche 12 juin 2016

    Quatrième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (11e dimanche du Temps Ordinaire)

  • « Mon âme exalte le Seigneur »

    (Texte du Magnificat, Lc 1, 46-55)

  • Marie Immaculée, Mère de Dieu

    « Marie Immaculée, Mère de Dieu, Reine des Apôtres,
    Nous savons le commandement d'amour de Dieu
    qui nous incite à collaborer à la mission de l'Eglise.
    Réalisant notre propre faiblesse,
    nous confions à votre intercession
    le renouvellement de nos vies intimes et notre apostolat.

    Par les mérites infinis de Jésus Christ
    et confiants en la Miséricorde de Dieu,
    vous qui êtes notre Mère, vous obtiendrez
    la puissance de l'Esprit Saint
    comme vous le faites pour les Apôtres
    réunis dans la chambre haute.

    Comptant sur votre maternelle intercession,
    à partir de cet instant,
    nous sommes décidés à consacrer
    tous nos talents, notre savoir, nos biens matériels,
    notre santé, maladies et épreuves, à Dieu,
    pour sa plus grande gloire et le salut de tous.

    Nous espérons prolonger ces actions
    en favorisant l'apostolat catholique,
    par le renouveau de la foi en Dieu
    et l'amour de son peuple,
    amenant ainsi tous les hommes et les femmes
    à la foi en Jésus Christ.

    Et si un temps venait
    où nous n'ayons rien à offrir de solide à cette fin,
    nous ne cesserions de prier,
    pour que tous nous ne formions qu'un seul troupeau
    avec le seul Berger Jésus Christ.

    De cette façon, nous espérons jouir pour l'éternité
    des bienfaits de l'Apostolat de Jésus Christ. »

    St Vincent Pallotti (1795-1850), fondateur en 1835 de la Pieuse Société des Missions, devenue en 1947 la Société de l'Apostolat Catholique. Les Pallottins sont en France depuis 1946 responsables de l'Apostolat de la Miséricorde Divine.
    Prière extraite du Messager de la Miséricorde Divine, bulletin trimestriel de l'Association (N°104, Mars 2016).
    Vous pouvez télécharger un exemplaire gratuit de ce bulletin en cliquant ici.

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    Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682), L'Immaculée Conception
    Musée de l'Escorial, Madrid (Espagne)
    (Crédit photo)

  • Marie-Madeleine fera désormais l'objet d'une fête liturgique

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    Le Caravage, Madeleine repentante
    Galerie Doria-Pamphilj, Rome (Italie)

    La mémoire liturgique de Sainte Marie Madeleine - fête de troisième classe au calendrier traditionnel - sera élevée au rang de fête dans le nouveau calendrier romain. La décision, voulue par le Pape François, est annoncée dans un décret de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements. Cette décision se situe dans le contexte ecclésial actuel qui impose une réflexion plus approfondie sur la dignité de la femme, la nouvelle évangélisation et la grandeur du mystère de la miséricorde divine.

    Dans un commentaire publié par L’Osservatore Romano, le secrétaire de la Congrégation, Mgr Arthur Roche, rappelle que dans sa lettre apostolique Mulieris dignitatem, saint Jean-Paul II met en relief le rôle particulier de Marie de Magdala. Elle est la première à rencontrer le Christ ressuscité, elle est la première à lui rendre témoignage devant les Apôtres.

    Pour Jean-Paul II, cet événement est révélateur de la volonté du Christ de transmettre la vérité divine aux femmes, sur un pied d'égalité avec les hommes. Le décret publié ce vendredi met donc en valeur l’importance des femmes dans la mission du Christ et de l’Église. Le Pape François, explique-t-on, a pris cette décision dans le contexte du Jubilé de la Miséricorde pour souligner l’importance de cette femme, modèle authentique d’évangélisation, qui a tant aimé le Christ et que le Christ a tant aimée.

    Lorsque Jésus lui dit : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père », c’est à toute l’Église que cette invitation s’adresse, pour qu’elle entre dans une expérience de foi capable de dépasser toute appropriation matérialiste et toute compréhension humaine du mystère divin. Ces mots ont une portée ecclésiale et constituent une leçon pour les disciples de Jésus afin qu’ils ne cherchent pas les certitudes humaines ou les titres mondains, mais la foi dans le Christ vivant et ressuscité. Voilà pourquoi la célébration liturgique de cette femme aura désormais le même caractère festif réservé à la célébration des apôtres dans le calendrier romain afin qu’elle soit un modèle pour toute femme dans l’Église.

    Pour la célébration de la nouvelle fête, la Congrégation pour le culte divin a également publié une nouvelle Préface, De apostolorum apostola, « pour l’apôtre des Apôtres », selon la formule de saint Thomas d’Aquin, même s’il vaudrait mieux employer ici, comme en latin, un féminin, Marie Madeleine n’ayant pas fait partie du collège des Apôtres.

    Source : Radio Vatican (CV-RF).

  • Antonio Lotti (1667-1740) : Motet "Crucifixus" à 8 voix

    The Cambridge Singers

  • Le Coeur de Jésus, siège de toutes les vertus - 3. la miséricorde

    (suite et fin de la méditation d'hier)

    « « La troisième vertu qu'il faut honorer dans le Sacré-Cœur, dit encore le P. Claude de la Colombière, c'est sa compassion très sensible pour nos misères, son amour immense pour nous malgré ces mêmes misères, et, malgré ces mouvements et impressions, son égalité inaltérable causée par une conformité si parfaite à la volonté de Dieu, qu'elle ne pouvait être troublée par aucun événement. »
    N'est-ce pas dans la miséricorde de son Cœur qu'il nous a visités : Per viscera misericordiae in quibus visitavit nos (Lc I,78). Quand Jésus rencontre des malades, des morts, son Cœur ne peut résister aux larmes de ceux qui les entourent. Emu de pitié, il les guérit, il les rend à la vie : "misericordia motus (Lc 7,13).
    En voyant la foule sans provisions pour son repas, il a compassion d'elle : misereor super turbam (Mt 14,14 ; Mt 15,32 ; cf. Lc 10,33).
    « Ce Cœur est encore autant qu'on le peut être dans les mêmes sentiments, remarque le P. Claude de la Colombière, il est toujours brûlant d'amour pour les hommes, toujours ouvert pour répandre toutes sortes de grâces et de bénédictions, toujours touché de nos maux, toujours pressé du désir de nous faire part de ses trésors et de se donner lui-même à nous, toujours disposé à nous recevoir, et à nous servir d'asile, de demeure et de paradis, dès cette vie. »
    En me tenant uni au Cœur de Jésus et en méditant ses mystères, je participerai de plus en plus à ses vertus.

    Résolutions. - J'ai à ma portée, dans le Cœur de Jésus, la source de toutes les vertus, qui se peuvent résumer dans l'humilité, la patience, la charité ; mais il faut que je boive résolument à cette source. Il faut que je m'unisse toujours plus fidèlement au Cœur de Jésus dans chacune de mes actions. »

    1. Extrait du Benedictus de Zacharie : "grâce à la miséricorde de notre Dieu en laquelle nous a visité l'Astre d'en haut" - 2. "en la voyant, il eut pitié d'elle". - 3. "il fut pris de pitié".

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (18 juin, IIIe Point p. 653), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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  • Le programme du voyage du Pape François en Pologne

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    Déjà présenté dans ses grandes lignes par la Conférence épiscopale polonaise il y a quelques semaines, le programme du voyage du Pape François en Pologne a été dévoilé ce jeudi matin. Le Saint-Père se rendra à Cracovie à l’occasion des 31e Journées Mondiales de la Jeunesse, du 27 au 31 juillet, qui correspondent aussi au Jubilé des jeunes, dans le cadre de l'Année Sainte de la Miséricorde.

    Le Pape arrivera à l’aéroport Saint Jean-Paul II de Cracovie en milieu d’après-midi le 27 et sera reçu par le Président de la République polonaise Andrezj Duda au château du Wavel, avant de rencontrer les évêques du pays à la cathédrale de Cracovie.

    Parmi les temps forts de ce voyage apostolique figurent également la Messe qu’il présidera le jeudi 28 au Sanctuaire de Czestochowa, lieu des JMJ de 1991, à l’occasion du 1050ème anniversaire du baptême de la Pologne. Le soir, il rencontrera les jeunes pour un temps festif d'accueil.

    Autre temps fort, très attendu notamment par la communauté juive, sa visite au camp d’extermination d’Auschwitz le 29 juillet au matin. De retour à Cracovie dans l'après-midi, il y visitera un hôpital pédiatrique, avant de retrouver les jeunes pour le traditionnel Chemin de Croix du vendredi.

    Le samedi 30 juillet, le Pape François se rendra au Sanctuaire de la Divine miséricorde de Cracovie pour y passer la porte Sainte. Il y confessera quelques jeunes et présidera une Messe avec les prêtres, séminaristes, religieux et consacrés de Pologne. Il retrouvera le soir les jeunes du monde entier pour la grande veillée de prière des JMJ. Le dimanche 31 le Pape présidera enfin la Messe qui viendra clore ces JMJ. Il repartira vers Rome en fin de journée, après un temps de remerciement avec les volontaires.

    Ce voyage en Pologne sera le 15e voyage apostolique du Pape, et le 11e voyage d'un Pape en Pologne. Saint Jean-Paul II s'était rendu 9 fois dans son pays natal, entre 1979 et 2002, et Benoît XVI était venu une fois, en 2006, pour un pèlerinage sur les traces de son prédécesseur.

    Source : Radio Vatican (CV-OB).

  • W.-A. Mozart : Concerto pour clarinette en la majeur, K. 622 - 2. Adagio

    Vienna Chamber Orchestra - Dir. Philippe Entremont
    Michel Portal, clarinette