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  • Mozart : Grande Messe en ut mineur K. 427 - Kyrie (Andante moderato)

    Orchestre Philharmonique de Berlin - Dir. Herbert von Karajan
    Barbara Hendricks, soprano

  • Méditation - Prière : « Pardonnez-nous nos offenses... »

    « J'ai bien pu de moi-même vous offenser, ô mon Père, mais je ne pouvais pas de moi-même obtenir le pardon de mes fautes. Votre Fils bien-aimé est venu à mon secours. Il s'est revêtu de ma nature humaine pour me guérir de mes infirmités. En expiation de mes offenses, il vous a offert un sacrifice de louanges, et afin d'appeler sur moi votre pitié et votre miséricorde, celui qui est assis à votre droite, ne dédaigne pas de porter la ressemblance de ma nature humaine. Voilà, mon Dieu, ce qui me remplit d'espoir et de confiance. Si, par mes iniquités, je mérite votre mépris, prenez du moins en considération, pour me pardonner, l'ineffable charité de votre Fils bien-aimé. Que les mérites de ce Fils vous rendent favorable à votre serviteur. Par le mystère de son incarnation, pardonnez à notre chair mortelle et coupable. Que la vue de ses plaies divines fasse disparaître à vos yeux nos péchés et nos crimes. Que le sang précieux qui coule de son côté efface les souillures de mon âme. [...]

    De quelle faute l'homme pourrait-il se rendre coupable, qui ne pût être rachetée par le Fils de Dieu qui s'est fait homme ? Quel orgueil, quelque grand qu'il fût, ne tomberait pas devant l'humilité d'un Dieu ? Quel empire la mort peut-elle avoir, qui ne soit détruit par le supplice du Fils de Dieu sur la croix ? Ô mon Dieu, si l'on mettait dans la même balance tous les péchés de l'homme et la miséricorde de celui qui les a rachetés, la clémence du Sauveur l'emporterait sur l'iniquité humaine autant que l'orient est éloigné de l'occident, et que le plus profond des enfers est au-dessous du plus haut des cieux. Daignez donc, ô Dieu mon créateur, me pardonner mes fautes. Je vous en conjure par les souffrances infinies de votre Fils bien-aimé. Que sa piété rachète mon impiété ; sa modération et son innocence, ma perversité ; sa douceur, ma violence ; son humilité, mon orgueil ; sa patience à souffrir, mon aversion pour la douleur ; sa bonté, ma dureté ; son obéissance, ma rébellion contre vos commandements ; son calme, mes inquiétudes ; sa douceur, l'aigreur de mon esprit ; sa clémence, mes emportements ; sa charité, ma malice. (St Augustin, Méditations) »

    Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix, Tome cinquième (Vendredi de la quatorzième semaine, Oraison de la nuit), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1917.

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    Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682), Crucifixion
    Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg (Russie)

  • Vendredi 26 août 2016

    de la férie
     
    Mémoire de St Zéphyrin, pape martyr
     
    En certains endroits : St Tarcisius, acolyte martyr,
    patron des servants d'autel

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    Catéchèse de Benoît XVI sur St Tarcisius
    (Audience générale du 4 août 2010)

  • Sergueï Liapounov (1859-1924) : Nocturne en ré bémol majeur Op. 8

    Anthony Goldstone, piano

  • Méditation - Prenons soin de notre âme !

    « Frères, il y a deux sortes de champs : l'un est le champ de Dieu, l'autre celui de l'homme. Tu as ton domaine ; Dieu aussi a le sien. Ton domaine, c'est ta terre ; le domaine de Dieu, c'est ton âme. Est-il juste que tu cultives ton domaine et que tu laisses en friche celui de Dieu ? Si tu cultives ta terre et que tu ne cultives pas ton âme, c'est parce que tu veux mettre ta propriété en ordre et laisser en friche celle de Dieu ? Est-ce juste ? Est-ce que Dieu mérite que nous négligions notre âme qu'il aime tant ? Tu te réjouis en voyant ton domaine bien cultivé ; pourquoi ne pleures-tu pas en voyant ton âme en friche ? Les champs de notre domaine nous feront vivre quelques jours en ce monde ; le soin de notre âme nous fera vivre sans fin dans le ciel...

    Dieu a daigné nous confier notre âme comme son domaine ; mettons-nous donc à l’œuvre de toutes nos forces avec son aide, pour qu'au moment où il viendra visiter son domaine, il le trouve bien cultivé et parfaitement en ordre. Qu'il y trouve une moisson et non des ronces ; qu'il y trouve du vin et non du vinaigre ; du blé plutôt que de l'ivraie. S'il y trouve tout ce qui peut plaire à ses yeux, il nous donnera en échange les récompenses éternelles, mais les ronces seront vouées au feu. »

    St Césaire d'Arles (fêté demain, 470-543), Sermons au peuple, n° 6 ; CCL 103, 32 (trad. SC 175, Cerf, 1971 (p.327) et Orval)

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  • Audience générale bouleversée ce mercredi 24 août 2016

    Place Saint-Pierre, au Vatican, le Pape François a changé le programme de la matinée à cause du séisme qui a frappé le centre de l’Italie dans la nuit. Un tremblement de terre de magnitude 6,2 qui a détruit des villages entier du cœur du pays, dans les régions du Latium, de la Marque et en Ombrie.

    Le Saint-Père a décidé de reporter à la semaine prochaine la catéchèse qui était prévue pour ce mercredi sur le thème de la proximité de Jésus, dans le cadre de l’année de la miséricorde. En lieu et place, il a récité avec les fidèles présents une partie du chapelet pour les « frères et sœurs » victimes du tremblement de terre.

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Le Pape François a également lancé un appel pour l’Ukraine. Relayant la préoccupation des observateurs internationaux, ces dernières semaines, pour la détérioration de la situation dans l’est du pays, le Saint-Père a fait part de ses prières pour « cette chère nation qui célèbre aujourd’hui sa fête nationale, qui coïncide avec le 25è anniversaire de son indépendance ».

    Il a assuré à l’Ukraine de ses prières pour la paix et renouvelé son appel à « toutes les parties impliquées ainsi qu’aux instances internationales afin qu’elles renforcent les initiatives pour résoudre le conflit, relâcher les otages et répondre à l’urgence humanitaire ».

    Source : Radio Vatican.

  • Louise Farrenc (1804-1875) : Air russe varié, Op.17

    Konstanzee Eickhorst, piano

  • Méditation - « Venez à l'écart, dans un lieu désert, et prenez un peu de repos » (Mc 6, 31)

    « Il semble que par ces paroles, Notre-Seigneur ne désire qu'un repos corporel pour ses Apôtres, qui étaient revenus fatigués à la suite de leurs premières prédications. Mais ce repos corporel était la figure du repos spirituel, qu'il désire plus encore pour nous ; c'est-à-dire le repos des passions et la tranquillité des mouvements de la nature, qui est l'unique ou la principale cause de nos agitations et de nos troubles. La première fin de cette retraite spirituelle est, comme dit un saint, que nous mettions la cognée à la racine, et qu'étant maîtres de nos passions, nous tenions notre esprit en paix. Remarquons donc ici trois choses.

    La première, que nous sommes grandement troublés par les mouvements de la nature et par les agitations de notre esprit, qui veut d'ordinaire ce qu'il n'a pas, et qui n'est pas content de ce qu'il a. De là vient qu'il s'inquiète dans ses désirs, dans ses craintes et dans ses tristesses ; et tant qu'il est dans ses inquiétudes, il est fort mal disposé pour la perfection et pour l'union avec Dieu, qui ne demeure jamais que dans un cœur paisible.

    Et partant, pour la seconde chose à remarquer, c'est qu'il faut s'efforcer de s'établir dans cette tranquillité, et dans cette pacification de nos troubles ; car alors Notre-Seigneur viendra à nous, nous parlera très familièrement et veillera sur nous avec autant de soin que s'il n'avait que nous à gouverner. Une communion faite en cet état nous profitera davantage, que dix que nous ferions dans les troubles de la nature. [...]

    Ce qui reste en troisième lieu à remarquer, c'est que l'une des fins principales de nos retraites spirituelles doit être de nous mettre dans cette paix et dans cette tranquillité de nos affections, moins pour notre propre intérêt, que pour celui de Dieu, qui s'intéresse à notre bien, et qui n'a point de repos en nous, si nous ne sommes nous-mêmes dans le repos. Par conséquent, si nous nous retirons à la voix de Notre-Seigneur, qui nous appelle à l'écart, allons-y aussi pour la fin qu'il nous présente, en nous disant : Venez à l'écart vous reposer. Venez chercher votre repos et vous le trouverez.

    Mais comment le cherche-t-on ? C'est en s'examinant soigneusement sur ce qui nous émeut et nous trouble davantage, afin de l'apaiser : c'est en se représentant vivement les maximes de l'ordre, de la paix, et de la perfection, pour s'y conformer dorénavant ; c'est en se persuadant efficacement qu'il n'y a qu'une chose nécessaire, une seule affaire, servir Dieu et se sauver, et que tout le reste n'a de valeur qu'autant qu'il nous sert pour cette fin. C'est d'apprendre à se servir des choses, et non pas à s'y assujettir et à s'en rendre esclave ; c'est de ne vouloir jamais que ce que l'on peut, et de ne penser jamais pouvoir ce qu'on ne doit point faire. C'est de se tenir prêt à mourir à toute heure, en ne vivant que comme on voudrait mourir, pour ne mourir que comme on voudrait avoir vécu ; c'est de dépendre de la volonté de Dieu, et de la regarder en toutes choses, pour la suivre uniquement. C'est là chercher sa paix, et la trouver aussitôt qu'on la cherche ; car elle ne dépend que de nous avec la grâce, comme il ne dépend que de nous, de nous troubler, ou non. »

    P. Julien Hayneuve s.j. (1588-1663), Méditations sur la Vie de N.-S. Jésus-Christ Tome V (Lundi de la treizième semaine après la Pentecôte, Troisième point), Édition corrigée, rajeunie et disposée selon l'ordre du Bréviaire romain par M. l'Abbé J.-B. Lobry, Paris, Hippolyte Walzer, 1868.

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  • Mercredi 24 août 2016

    St Barthélemy, apôtre

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    José de Ribera (1591-1652), St Barthélemy
    Gemäldegalerie, Berlin (Allemagne)

    (Crédit photo)

  • Ernst Mielck (1877-1899) : Konzertstück pour violon et orchestre, Op.8

    Finnish Radio Symphony Orchestra - Dir. Sakari Oramo
    John Storgårds, violon

  • Méditation - Vivons dans l'action de grâces

    « Voyez la beauté de la nature et des œuvres de Dieu puisque cette beauté est réelle : tout ce qui sort de la main de Dieu est bon... Mais n'y restons pas... Montons tout de suite plus haut, à l'éternelle beauté dont cette beauté créée n'est qu'un infiniment pâle reflet, à celui pour qui seul nous sommes faits, qui est seul digne de nous, en qui seul nous pouvons trouver notre repos, en qui seul nous devons le chercher... Lorsqu'une créature matérielle ou humaine nous plaît, lorsqu'une belle œuvre, une belle action, une belle parole, une belle vie nous plaît, remontons aussitôt à l'auteur de tout bien, à celui qui fait seul tout le bien qui est en nous... Il y a en nous deux parts : le bien, qui vient de Dieu seul ; le mal qui est à nous... - Faisons comme sainte Thérèse (1) qui avait tellement acquis cette habitude de voir tout bien comme venant de Dieu qu'à la vue des autres elle pensait immédiatement à Dieu agissant, faisant tout bien en eux ; et qu'en pensant à elle il lui était complètement impossible de sentir le moindre mouvement d'orgueil, tant elle voyait qu'elle ne possédait rien d'elle-même, tout venant de Dieu seul... - Faisons comme quand on est avec un être aimé... Si l'on parcourt avec lui les plus beaux lieux du monde, on n'a pas d'yeux pour eux, on regarde sans cesse et uniquement le visage de celui qu'on aime : il est mille et mille fois plus beau pour nous que la terre entière ; on ne regarde rien, on ne peut rien regarder d'autre que les yeux de l'être qu'on aime lorsqu'on est avec lui : soyons ainsi avec Dieu : nous avons le bonheur d'être toujours avec lui (2) : regardons-le toujours : n'ayons d'yeux que pour lui : qu'il nous soit impossible de regarder autre chose, puisque pour cela il faudrait détourner les yeux de son visage... »

    1. il s'agit bien sûr de sainte Thérèse d'Avila. - 2. « Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » (Mt 28,20)

    Bx Charles de Foucauld (1858-1916), Qui peut résister à Dieu. méditations sur l’Écriture Sainte 1896-1898 (3. Méditations sur les Psaumes, 55° Ps 28,1-5), Œuvres spirituelles du Père Charles de Foucauld II-III, nouvelle cité, Paris, 1980.

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    Gustave Doré (1832-1883), La Divine Comédie, Le Paradis, Justinian

  • Mardi 23 août 2016

    St Philippe Béniti, religieux

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    Au nouveau calendrier : Mémoire facultative de Ste Rose de Lima, vierge
    (fête le 30 août au calendrier traditionnel)

  • Juan Crisóstomo de Arriaga (1806-1826) : Opéra "Los esclavos felices" - Ouverture

    Il Fondamento - Dir. Paul Dombrecht

  • Amende honorable à Marie Immaculée

    « Ô Cœur Immaculé de Marie, chef-d’œuvre de Dieu, délices de la Très Sainte Trinité, vous bénir et vous glorifier devrait être notre bonheur. Vous nous avez tant aimés ! Après Dieu, c'est à vous que nous devons tout. Vous nous avez donné Jésus ; et « pour nous, pour notre salut », vous avez souscrit à son immolation ; vous avez partagé ses souffrances ; « votre douleur a été grande comme la mer » !
    Pourtant, au lieu de vous aimer, hélas ! il y a des malheureux inspirés par l'enfer, qui osent lancer contre vous, contre vos privilèges les plus glorieux, d'exécrables blasphèmes !
    Et chaque jour, par leurs péchés, des millions de chrétiens renouvellent la Passion de Jésus et la vôtre ! Et moi-même, que de fois, par mes fautes, je me suis uni aux bourreaux du Calvaire !
    Ô Mère de miséricorde, Refuge des pécheurs, pardon !
    Pardon pour moi. Que désormais je sois pour vous, comme saint Jean, un fils plein de tendresse.
    Pardon pour vos blasphémateurs et pour tous les pécheurs de l'univers.
    Pour eux, Jésus a versé tout son sang. Pour eux, il vous a confié toutes les grâces, fruit de sa mort. O Mère si puissante et si bonne, ayez pitié de vos enfants, « fils prodigues ».
    Eclairez-les, touchez-les, convertissez-les, et qu'un jour ils aillent au Ciel célébrer à jamais vos bontés maternelles ! »

    « Ô bon Jésus, je vous en conjure, par l'amour que vous portez à votre Mère, donnez-moi de l'aimer véritablement, comme vous l'aimez vous-même et comme vous désirez qu'elle soit aimée ! » Amen ! (1)

    1. Le saint Cœur de Marie, du P. Lintelo, ch. VII, p. 227.

    Allons au Cœur de Marie - Manuel de la Garde d'Honneur du Cœur de Marie, deuxième édition, Besançon, Imprimerie catholique de l'Est - Monastère de N.D. de Charité, 1938 (1ère éd. en 1921).

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    Duccio di Buoninsegna (v.1260-v.1318), partie centrale de la "Maestà" (Vierge en majesté)
    Museo dell'Opera Metropolitana del Duomo, Sienne (Italie)

    (Crédit photo)

  • Lundi 22 août 2016

    Cœur Immaculé de Marie

    Le 4 mai 1944 était publié un Décret instituant la fête du Cœur Immaculé de Marie, fixée au 22 août (jour octave de la fête de l'Assomption) : cette fête fut instituée pour garder la mémoire de la Consécration solennelle de l’Église et du genre humain au Cœur Immaculé de Marie du 8 décembre 1942, afin d'obtenir par l'intercession de la Très Sainte Vierge, « la paix des nations, la liberté de l'Église, la conversion des pécheurs, l'amour de la pureté et la pratique des vertus. »
    (A.S.S. Pie XII T. XXXVII, 1945, p.44)

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    Au nouveau calendrier : Mémoire de la Vierge Marie, Reine
    (Fête prescrite par Pie XII en 1954
    le 31 mai au calendrier traditionnel - transférée par Paul VI au 22 août)

  • Angelus de ce dimanche 21 août 2016

    Lors de la prière de l’Angélus, ce dimanche 21 août 2016, le Pape est revenu sur l’extrait de l’Évangile de ce jour, tiré du chapitre 13 de Saint Luc. Il a expliqué aux fidèles rassemblés place Saint-Pierre cette phrase de Jésus : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, mais n’y parviendront pas » (verset 24).

    « Où est la porte ? Comment est la porte ? Qui est la porte ? » Jésus lui-même. Le Pape l’a répété lors de cette méditation : c’est Jésus qui est la porte vers la vie éternelle, c’est « Lui qui nous conduit dans la communion avec le Père, où nous trouvons amour, compréhension et protection ». Cette porte est « étroite », car pour la franchir il faut « restreindre et contenir notre orgueil et notre peur, pour nous ouvrir avec un cœur humble et confiant à Lui, en nous reconnaissant pécheurs », en reconnaissant avoir besoin de son pardon.

    Et c’est tout le paradoxe du Salut proposé par Jésus : la porte est « étroite », mais elle est aussi « grande ouverte », « parce que Dieu nous accueille sans distinction ». « Le Salut de Dieu est un flux incessant de miséricorde, qui abat toute barrière et ouvre de surprenantes perspectives de lumière et de paix ». Le Pape a invité chacun à prendre conscience de cette porte ouverte par Dieu, en la comparant à nos portes fermées à l’intérieur de nos cœurs, marquées par notre orgueil.

    Un appel à prendre au sérieux et à mettre en pratique dès maintenant car dans l’Évangile, il est dit qu’un jour « le maître de maison se lèvera et fermera la porte ». « Notre vie n’est pas un jeu vidéo ou une série télévisée, a insisté le Pape François, notre vie est sérieuse et l’objectif à rejoindre est important : le salut éternel ». Un amour qui sauve et on voit déjà les prémices aujourd’hui, sur terre, à travers l’exemple donné par « tous ceux qui se donnent aux autres, particulièrement aux plus faibles ».

    Prière pour la Turquie endeuillée

    Et à la fin de son intervention, le Pape est revenu sur l’attentat qui a fait une cinquantaine de morts samedi 20 août, lors d’un mariage en Turquie, dans la ville kurde de Gaziantep. « La triste nouvelle m’est parvenue de l’attentat sanguinaire qui a frappé hier la chère Turquie. Prions pour les victimes, pour les morts et les blessés, et demandons le don de la paix pour tous », a dit le Pape, avant de réciter un Ave Maria avec la foule.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Joseph Haydn (1732-1809) : Messe No. 7 en si bémol majeur "Kleine Orgelmesse"

    (Petite Messe pour orgue)
    Tel-Aviv Soloists & Moran Singers Ensembles - Dir. Barak Tal
    Hadas Faran, soprano ; Eyal Bat, orgue

  • Méditation - En entrant dans l'église...

    « Voyez un saint entrer dans une église : il entre sans se soucier de ceux qui y sont ; il oublie tout pour ne voir que Notre-Seigneur ; en face du Pape, on ne pense guère aux évêques ou aux cardinaux ; et au ciel les saints ne s'amusent pas à s'honorer les uns les autres. Non, à Dieu seul tout honneur et toute gloire ! Faisons donc ainsi : dans l'église, il n'y a que Notre-Seigneur.

    Après être entrés, restez un moment en repos ; le silence est la plus grande marque de respect ; et la première disposition à la prière, c'est le respect. La plupart de nos sécheresses dans la prière et de nos indévotions viennent de ce que nous avons manqué de respect à Notre-Seigneur en entrant, ou de ce que nous nous tenons irrespectueusement.

    Oh ! prenons donc la résolution inébranlable de ce respect d'instinct ; il n'y a pas besoin de raisonner pour cela. - Est-ce que Notre-Seigneur doit se prouver chaque fois que nous entrons à l'église ; doit-il chaque fois nous envoyer un ange pour nous dire qu'il est là ?

    Certes, ce serait bien malheureux ; mais, hélas ! nécessaire. »

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle (Dieu est là, III), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).

    Pierre-Julien Eymard,

  • Dimanche 21 août 2016

    Quatorzième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (21e dimanche du Temps Ordinaire)