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  • Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Romance pour cor et piano Op. 36

    Arrangement pour violoncelle et piano
    Gautier Capuçon, violoncelle ; Frank Braley, piano

  • Méditation - Prière : « Seigneur, jaillis comme une source »

    « Ô Seigneur, devant toi nous sommes le désert, pauvre en vie, pauvre en force, pauvre en fruits. Mais tu es la floraison et la fécondité, tu es la résurrection dans le désert.
    Ô Seigneur, nous t'en prions, rends-nous ouverts à toi : que nous ne nous fermions pas, que nous fleurissions par toi, que nous portions fruit par toi. Fais de nous un désert florissant, dans la force et la splendeur de ton amour !
    Nous sommes là comme une vie morte et stérile et tu veux que nous soyons comme le sein d'une épouse pour te contenir, pour t'engendrer, pour te donner aux autres. Ô Esprit de résurrection, souffle sur nous, empare-toi de nous, pour que nous sachions t'accueillir, te porter, te répandre. Toi, ô Père, qui es tout en tous ; toi, ô Christ, qui es tout en tous ; toi, ô Esprit-Saint, qui es tout en tous.
    Vois, ô Seigneur, nous sommes devant toi comme des enfants qui ne peuvent rien. Tu as prononcé une solennelle béatitude sur le petit enfant impuissant (Mt 19, 14), parabole de tes Évangiles. Ouvre-lui la gloire du Père, la gloire du Fils, la gloire du Saint-Esprit, pour que l’œil de ton enfant rayonne ta lumière dans le monde, pour que ses mains déversent tes richesses. Fais de son cœur un cœur ouvert, d'où coulent et jaillissent les eaux de ton royaume.
    Seigneur, jaillis comme une source ; Seigneur, coule à flots du désert que nous sommes, de notre stérilité, de notre impuissance, pour que tu sois tout en tous. Amen. »

    Erich Przywara s.j. (1889-1972), cité in "Cahiers sur l'oraison" n°40, Éditions du Feu Nouveau, Paris, juin 1961.

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  • Vendredi 9 septembre 2016

    de la férie
     
    Mémoire de St Gorgon, martyr

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    Martyr des Saints Gorgon et Dorothée

     
    En certains endroits : St Pierre Claver, religieux (jésuite),
    patron des missions en pays noir

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  • William Byrd (1540-1623) : Motet "Beata viscera Mariae Virginis"

    Motet de Communion pour la fête de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie
    et pour les Messes votives de la Vierge Marie de Noël à l'Avent
    Laudantes Consort - Dir. Guy Janssens (1994)

  • Méditation - Nativité de la Sainte Vierge

    « Quelle joie, en ce beau jour de septembre, quelle consolation, ô Vierge Marie, vous nous apportez ! Le monde entier exulta, jadis, en saluant votre Nativité ; cette joie n'a pas cessé, puisque toujours, ô Médiatrice de toutes les grâces, votre fête reste pour nous l'aurore du salut.

    C'est de vous, en effet, que naquit le Soleil de Justice, le Christ, notre Dieu, notre Sauveur Jésus, le seul en qui il faut espérer pour arriver à la gloire. C'est Lui qui, détruisant la malédiction qui condamne, apporta à nos âmes la bénédiction qui répare, qui sauve, qui couronne ; c'est Lui qui a confondu la mort, Lui qui nous accorda la Vie éternelle.

    Joie sans pareille ! Réjouis-toi, ô terre, puisqu'un rayon est descendu de la Face du Dieu de gloire, un rayon qui ranime les hommes, et les réchauffe. C'est aujourd'hui la fête qui est le commencement du salut de tout le genre humain.

    La maison dans laquelle le Verbe, Roi céleste, doit descendre, est bâtie ; oui, la Sagesse s'est bâti une demeure ; cette demeure s'appuie sur sept colonnes ; car la Mère de Dieu apparaît, ornée des sept dons de l'Esprit-Saint, son Sanctificateur et son Époux. La Sagesse éternelle qui atteint d'une extrémité à l'autre, avec force et suavité, et dispose toutes choses, a construit sa maison ; il fit sa Mère digne de recevoir en Elle son Dieu et de l'engendrer dans les entrailles de sa chair sans tache. Le lit nuptial de Celui qui descend pour célébrer les noces divines de son Église, est là.

    Réjouissons-nous donc, tressaillons d'allégresse, aujourd'hui est née la Reine du monde, la Porte du ciel, le Tabernacle de Dieu, l’Étoile de la mer, l’Échelle par laquelle ce Roi béni va descendre sur terre, par laquelle l'homme, jusqu'ici gisant par terre, peut enfin remonter au ciel. »

    Dom Eugène Vandeur (1875-1967), Élévations sur la Messe de chaque jour. Temps après la Pentecôte II (Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie), Éditions de Maredsous, Namur, 1950.

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    (Crédit photo)

  • Jeudi 8 septembre 2016

    Nativité de la Sainte Vierge

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    Jean-Jacques Sorg (1743-1821), Nativité de la Vierge
    Eglise Saint-Etienne, Rosheim (Bas-Rhin)

    (Crédit photo)

  • Programme liturgique du Pape en cette fin d'année

    Le Bureau des célébrations liturgiques du Saint-Siège a rendu public le mardi 6 septembre le calendrier liturgique des célébrations qui seront présidées par le Pape François jusqu’à la fin de l’Année jubilaire, le 20 novembre prochain.

    Le prochain rassemblement concernera le Jubilé des catéchistes, avec une Messe qui sera célébrée par le Pape François  le dimanche 25 septembre à 10h30 sur la Place Saint-Pierre.

    Le week-end suivant, du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre, le Pape se rendra en Géorgie et en Azerbaïdjan pour la seconde étape de sa tournée dans le Caucase, après son voyage en Arménie en juin dernier.

    Le Jubilé marial, le week-end des 8 et 9 octobre, donnera lieu à deux rassemblements sur la Place Saint-Pierre, en présence du Pape François : une veillée le samedi soir à 17h30, et la Messe le dimanche matin à 10h30.

    Le dimanche suivant, 16 octobre, à 10h15 sur la Place Saint-Pierre, le Pape présidera la Messe de canonisation de sept nouveaux saints, parmi lesquels deux Français : la carmélite Élisabeth de La Trinité (1880-1906), et le Frère des Écoles chrétiennes Salomon Leclercq (1745-1792), tué durant la Révolution française.

    Les autres futurs saints sont l’adolescent mexicain José Sanchez del Rio (1913-1928), martyr de la guerre des Cristeros, le prêtre argentin Jose Gabriel del Rosario Brochero (1840-1914), qui deviendra la premier saint originaire du pays du Pape actuel, l’évêque espagnol Manuel Gonzalez Garcia (1877-1940), fondateur des Missionnaires eucharistiques de Nazareth, et enfin deux prêtres italiens du XIXe siècle : Alfonso Maria Fusco (1839-1910), fondateur de la Congrégation des Sœurs de Saint-Jean-Baptiste, et Lodovico Pavoni (1784-1849), fondateur des Fils de Marie Immaculée.

    Les 31 octobre et mardi 1er novembre, le Pape François effectuera un voyage en Suède à l’occasion du 500e anniversaire de la Réforme protestante. Pour la première fois de son pontificat, le Pape ne célèbrera pas la Messe de la Toussaint à Rome, mais sur place avec la petite communauté catholique locale.

    Le vendredi 4 novembre à 11h30, il présidera comme chaque année à l’autel de la Chaire, au fond de la basilique Saint-Pierre, la Messe en mémoire des cardinaux et évêques décédés dans le cours de l’année.

    Suivront deux Jubilés exceptionnels : le dimanche 6 novembre à 10h à la basilique Saint-Pierre, la Messe du Jubilé des prisonniers, et le dimanche 13 novembre au même lieu et à la même heure, le Jubilé des personnes sans domicile fixe.

    Enfin, le dimanche 20 novembre à 10h, en la Solennité du Christ-Roi qui marque la fin de l’Année liturgique (*), le Pape présidera la Messe de clôture du Jubilé de la Miséricorde, qui avait été ouvert en deux temps : le 29 novembre 2015 à Bangui (République centrafricaine), et le 8 décembre 2015 à Rome, en la Fête de l’Immaculée Conception.

    Naturellement, ce programme ne tient pas compte des activités du Pape ne relevant pas de la compétence du Bureau des célébrations liturgiques : audiences générales et jubilaires, audiences privées, et déplacements ne donnant pas lieu à une messe, comme sa participation à un rassemblement interreligieux à Assise, le mardi 20 septembre prochain.

    Source : Radio Vatican (CV).

    (*) : au nouveau calendrier liturgique. La fête du Christ Roi est placée au calendrier traditionnel au dernier dimanche d'octobre (donc le 23 octobre cette année).

  • Audience générale de ce mercredi 7 sepembre 2016

    Attention aux fausses images que nous nous nous faisons de Dieu, et qui peuvent nous empêcher de vivre sa présence : c’est l’exhortation du Pape François, lors de l’audience générale qu’il a tenue ce mercredi matin, 7 septembre 2016, sur la Place Saint-Pierre.

    Le Saint-Père a développé sa catéchèse sur le chapitre 11 de l’Evangile de Saint Matthieu. Aux disciples de Jean-Baptiste qui l’interrogent sur la nature de sa mission, Jésus met en garde ceux pour qui ses œuvres de miséricorde seraient une occasion de chute.

    Compte rendu d'Olivier Bonnel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, alors que Jean Baptiste attendait un messie juge qui aurait récompensé les bons et châtié les méchants, Jésus manifeste la justice de Dieu en étant l’instrument concret de la miséricorde du Père qui porte à chacun le salut et la consolation. Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour punir les pécheurs et supprimer les méchants, mais pour les inviter à la conversion à la vue des signes de la bonté divine. Jésus met en garde ceux pour qui ses œuvres mêmes de miséricorde seraient un obstacle à la foi, un objet de « scandale ». Bienheureux au contraire ceux qui, devant les gestes et les paroles de Jésus, rendent gloire au Père qui est aux cieux. Souvent l’homme, imperméable à la force de l’amour miséricordieux de Jésus, se fait une image de Dieu qui l’empêche de goûter sa réelle présence et de vraiment se convertir. Le chrétien croit au Dieu de Jésus-Christ, son désir est celui de grandir dans l’expérience vivante de son mystère d’amour. »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones venus de France, de Suisse, de Belgique et du Liban, en particulier les fidèles du Sénégal, accompagnées de l'évêque Paul Abel Mamba. Nous fêterons demain la Nativité de la Vierge Marie. Je vous invite, par son intercession, à vous émerveiller des œuvres de miséricorde que Jésus accomplit dans nos vies afin de nous convertir et devenir nous-mêmes des artisans de miséricorde. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Sir John Kenneth Tavener (1944-2013) : The Protecting Veil (pour violoncelle et cordes)

    Ulster Orchestra - Dir. Takuo Yuasa
    Marin Kliegel, violoncelle

  • Méditation - « Père, que votre volonté soit faite »

    Le Bx Charles de Foucauld met dans la bouche de Jésus les mots suivants :

    « Priez ainsi, mes petits enfants, et que ce soit là, pour ainsi dire, votre unique prière « Mon Père, que votre volonté soit faite. » (*) Cette prière contient tout : à la vérité elle exprime une chose qui arrivera toujours, qui arrivera nécessairement, mais elle exprime aussi le seul désir final de votre cœur, puisqu'elle exprime le seul désir final du mien... Priez ainsi, voulant tout ce que je veux, cela seul que je veux, comme je le veux, dans la mesure où je le veux « Mon Père, que votre volonté se fasse »... Je vous le répète dans cet état de prière et de volonté, votre prière et votre volonté sont noyées, perdues dans la volonté de Dieu, ne font qu'une avec elle, sont vraiment divines elles-mêmes...

    Cette prière sera celle que vous ferez éternellement dans le ciel... Mais, à cause de votre faiblesse, de l'infirmité de la nature humaine, de votre vue si trouble, si obscurcie, de votre cœur sans cesse défaillant, blessé, souffrant, malade, Dieu qui est un Père et qui veut que vous lui confiiez vos peines, vos misères, que vous vous jetiez dans son sein, sur son Cœur, dans ses bras, tels que vous êtes avec toutes vos infirmités, mes pauvres petits enfants, Dieu permet, il aime même que quand vous vous sentez pressés dans votre pauvre cœur humain d'un désir (pourvu qu'il soit pur, sans péché), quelconque, soit pour sa gloire, soit pour la consolation de mon Cœur, soit pour le bien du corps ou de l'âme de votre prochain ou de votre propre corps ou de votre propre âme, vous le lui exposiez en toute sincérité et vérité : pour vous décharger l'âme avec un abandon filial et lui faisant cet aveu, pour vous soulager en disant et demandant cela à votre bon père : mais il veut que toujours, toujours implicitement ou explicitement, vous ajoutiez : Mon Père, que votre volonté soit faite... Ainsi c'est toujours à ces derniers mots que revient votre prière... Que votre prière ne consiste qu'en ces seuls mots, ou qu'ils viennent à la suite de beaucoup d'autres, ils font toujours le fond, l'essence de toute prière, ils la résume quelle qu'elle soit... Que vous demandiez la glorification de Dieu, la sanctification d'une âme, toute autre chose, vous ne voulez et ne demandez jamais ces choses que dans la mesure où Dieu les veut parce qu'Il les veut, comme Il les veut... Tout ce que désire Dieu, et par conséquent tout ce que vous désirez, tout ce que veut Dieu, et par conséquent tout ce que vous voulez se trouve donc compris dans ces mots : « Père, que votre volonté soit faite ! » (*) »

    (*) : cf. Mt 6, 10.

    Bx Charles de Foucauld, Crier l’Évangile. Retraites en Terre Sainte (Retraite de huit jours à Ephrem, Dimanche), nouvelle cité, Paris, 1974.

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    Dessin ©J.-F. Kieffer

  • J.-S. Bach : Le Clavier bien tempéré Livre I BWV 846 - Prelude & Fugue No.1 en do majeur

    Sviatoslav Richter, piano

  • Méditation - De la vraie liberté

    « Cherche la liberté comme un bonheur suprême ;
    Mais souviens-toi, mon fils, de cette vérité,
    Qu'il te faut renoncer tout à fait à toi-même,
    Ou tu n'obtiendras point d'entière liberté.

    Ceux qui pensent ici posséder quelque chose
    La possèdent bien moins qu'ils n'en sont possédés,
    Et ceux dont l'amour-propre en leur faveur dispose
    Sont autant de captifs par eux-mêmes gardés.

    Les appétits des sens ne font que des esclaves ;
    La curiosité comme eux a ses liens ;
    Et les plus grands coureurs ne courent qu'aux entraves
    Que jettent sous leurs pas les charmes des faux biens.

    Ils recherchent partout les douceurs passagères
    Plus que ce qui conduit jusqu'à l'éternité ;
    Et souvent pour tout but ils se font des chimères
    Qui n'ont pour fondement que l'instabilité.

    Hors ce qui vient de moi, tout passe, tout s'envole ;
    Tout en son vrai néant aussitôt se résout ;
    Et, pour te dire tout d'une seule parole,
    Quitte tout, mon enfant, et tu trouveras tout. »

    Pierre Corneille, L'Imitation de Jésus-Christ,
    traduite et paraphrasée en vers français,
    Livre troisième Ch. XXXII, in "Œuvres complètes de P. Corneille",
    Tome deuxième, A Paris, chez Lefèvre, Libraire-Editeur, 1834.

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  • Messe d'action de grâces pour la canonisation de Mère Teresa, place Saint-Pierre

    Les pèlerins étaient de retour sur la place Saint-Pierre ce lundi matin pour célébrer Sainte Mère Teresa. Le 5 septembre, jour anniversaire de sa mort, est aussi le jour de la Fête liturgique de la missionnaire de Calcutta, canonisée ce dimanche 4 septembre par le Pape François. Au lendemain de ce grand événement ecclésial, c’est le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat du Saint Siège, qui célébrait une Messe d’action de grâce, présentant Ste Mère Teresa comme « le miroir de l’amour de Dieu ».

    Mère Teresa était un merveilleux exemple de service aux autres, en particulier envers les populations les plus pauvres et les personnes abandonnées. Une pauvreté que le Cardinal Parolin a élargi en englobant des catégories de populations qui au premier abord ne sont pas dans une situation de nécessité, mais qui éprouvent un « vide intérieur ».

    Mère Teresa savait, souligne le Cardinal, que « l’une des formes les plus atroces de la pauvreté est de se savoir mal aimé, non désiré ou méprisé ». Et cette forme de pauvreté peut atteindre tout le monde, lorsque par exemple les liens familiaux ou affectifs viennent à se briser, et qu’il faut alors faire face à la dureté de la solitude, et au sentiment grandissant de sa propre inutilité.

    A ceux qui se sentent abandonnés, Mère Teresa a apporté son amour. « Aimer peut faire mal, disait la sainte de Calcutta, Jésus a été crucifié pour avoir aimé ». Et c’est cette image qu’elle reprenait lorsqu’elle s’adressait aux donateurs, elle ne se limitait pas à leur demander de donner le superflu, mais de donner jusqu’à ce qu’ils aient mal.

    Source : Radio Vatican (JCP-MA).

    Texte intégral de l'homélie du Cardinal Parolin traduite en français sur Zenit.org.

  • Domenico Cimarosa (1749-1801) : Concerto pour hautbois en ut mineur - II. Allegro

    Francesco Manfrin, hautbois

  • Méditation - Total abandon en la volonté divine

    « Saint François de Sales expose trois lois de la vie spirituelle : la première est de faire tout pour Dieu et rien pour soi ; la seconde de ne jamais rien rabattre de son exactitude à tous ses devoirs au milieu des maux de cette vie ; la troisième de bénir Dieu dans l'adversité comme dans la prospérité. Le saint évêque recommande ensuite de s'abandonner entièrement à Dieu : « Les saints qui sont au ciel ont une telle union avec la volonté de Dieu, que, s'il y avait un peu plus du bon plaisir de Dieu à ce qu'ils allassent en enfer, ils quitteraient à l'instant le paradis pour y aller. Nous devons de même en toute occasion nous laisser conduire à la volonté de Dieu, sans nous préoccuper des conséquences nuisibles ou favorables qui en découleront, assurés que nous sommes, que rien ne saurait nous être envoyés de ce cœur paternel, dont il ne nous fasse tirer profit, si nous avons confiance en lui ». »

    Mgr Paul Guérin (1830-1908), Vie de Saint François de Sales, in "Les Petits Bollandistes. Vie des Saints", Tome XIV, Paris, Bloud et Barral, 1886 (pp.532-533). Citation relevée par le Bx Charles de Foucauld en 1897 (Notes détachées 76, in "Voyageur dans la nuit", nouvelle cité, Paris, 1979).

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  • Lundi 5 septembre 2016

    St Laurent Justinien, évêque

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    Gentile Bellini (1429-1507), Saint Laurent Justinien
    (Crédit photo)

  • Angélus de ce dimanche 4 septembre 2016

    Après la prière de l’Angélus ce dimanche 4 septembre 2016, place Saint-Pierre, le Pape François a remercié toutes les personnes qui ont pris part à la Messe de canonisation de Mère Teresa. Un salut adressé en premier lieu aux Missionnaires de la Charité, « la famille spirituelle de Mère Teresa ». « Que votre sainte fondatrice veille toujours sur vote chemin et vous obtienne d’être toujours fidèles à Dieu, à l’Église et aux pauvres », a demandé le Saint-Père.

    Le courage des sœurs missionnaires

    « J'aimerais rendre hommage à ceux qui se donnent au service des frères dans des contextes difficiles et risqués », a aussi déclaré le Pape François, citant les religieuses « qui donnent leur vie sans ménagement ». « Je pense particulièrement à la sœur missionnaire espagnole, Sœur Isabelle, qui a été assassiné il y a deux jours dans la capitale d’Haïti, un pays tellement éprouvé », a souligné le Pape. Il a souhaité « que cesse de tels actes de violence et qu’il y ait plus de sécurité » dans le pays avant de poursuivre : « Rappelons-nous ces autres sœurs qui, récemment, ont subi des violences dans d'autres pays. »

    Les volontaires confiés à la protection de la nouvelle sainte

    Le Saint-Père a également exprimé sa gratitude aux autorités, aux délégations officielles et aux pèlerinages venus des pays liés à Mère Teresa pour sa canonisation, appelant la bénédiction de Dieu sur ces nations. Enfin il a salué les volontaires et opérateurs de Miséricorde, réunis durant le week-end à Rome pour leur Jubilé. « Je vous confie à la protection de Mère Teresa : qu’elle vous apprenne à contempler et à adorer tous les jours Jésus Crucifié pour le reconnaître et le servir dans les frères nécessiteux. Demandons cette grâce aussi pour tous ceux qui sont unis à nous à travers les médias, dans chaque partie du monde ».

    Source : Radio Vatican (SBL).

  • Messe et canonisation de la Bse Mère Teresa place Saint-Pierre

    C'est en décembre 2015 que le Pape François a autorisé la publication du décret qui reconnaissait un miracle par l'intercession de Mère Teresa (1910-1997), acte qui ouvrait la voie à sa canonisation. Le 15 mars 2016, le Pape a annoncé au Vatican la canonisation de la célèbre religieuse albanaise, fondatrice des Missionnaires de la charité en Inde.
     
     
     
    C’est l’un des points d’orgue de l’Année sainte de la Miséricorde : le Pape a inscrit Mère Teresa, fondatrice de la Congrégation des Missionnaires de la Charité au calendrier des Saints ce dimanche 4 septembre 2016, devant 120 000 fidèles qui participent à la Messe de canonisation.
    Dans son homélie, le Pape a rappelé que « partout où il y a une main tendue qui demande une aide pour se remettre debout, doit se percevoir notre présence, ainsi que la présence de l’Église qui soutient et donne espérance ». Il rappelle que les chrétiens sont appelés à traduire dans le concret ce qu’ils invoquent dans la prière et qu’ils professent dans la foi. « L’engagement que le Seigneur demande est l’engagement d’une vocation à la charité ». Un engagement « sérieux », mais joyeux qui demande « radicalité et courage ».
     
    Le Saint-Père rend également hommage à la nouvelle sainte qu’il continue d’appeler Mère Teresa, « il serait un peu difficile de l’appeler sainte Thérèse », glisse-t-il dans un sourire. En se rendant disponible à travers l’accueil et la défense de la vie humaine, Mère Teresa a été tout au long de sa vie une « généreuse dispensatrice de la miséricorde divine ». Elle s’est dépensée dans la défense de la vie dans le sein maternel comme la vie abandonnée et rejetée. Elle s’est penchée sur les personnes abattues qu’on laisse mourir au bord des routes ; elle a fait entendre sa voix aux puissants de la terre, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes.

    Mère Teresa, une sainte de la miséricorde. « La miséricorde a été pour elle le ‘‘sel’’ qui donnait de la saveur à chacune de ses œuvres, et la ‘‘lumière’’ qui éclairait les ténèbres de ceux qui n’avaient même plus de larmes pour pleurer leur pauvreté et leur souffrance ».
    Sa mission perdure de nos jours comme un témoignage éloquent de la proximité de Dieu aux pauvres parmi les pauvres, souligne le Pape. Il a remis ce dimanche « cette figure emblématique de femme et de consacrée au monde du volontariat : qu’elle soit votre modèle de sainteté ! » s’est-il exclamé.

    Mère Teresa, une « infatigable artisan de miséricorde » dont il espère qu’il nous aidera à comprendre toujours mieux que « notre unique critère d’action est l’amour gratuit, libre de toute idéologie et de tout lien et offert à tous sans distinction de langue, de culture, de race ou de religion ». Le Pape François a enfin demandé à chacun de porter le sourire de la sainte en leur cœur et de l’offrir à leur prochain pour « ouvrir des horizons de joie et d’espérance à tant de personnes découragées ».

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral de l'homélie du Pape François traduite en français ci-dessous.

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  • Sergei Rachmaninov : Bogoroditsye Dyevo (Ave Maria)

    King's College of Cambridge

  • Méditation - Voulons-nous devenir saints ?

    « La sainteté consiste à accomplir d'un cœur joyeux la volonté de Dieu... Le premier pas vers la sainteté est la volonté de devenir saint. A travers une volonté ferme et droite, nous aimons Dieu, nous choisissons Dieu, nous nous hâtons vers Dieu, nous L'atteignons, nous L'avons. La sainteté n'est pas un luxe réservé au petit nombre, mais simple devoir pour vous et moi ; aussi, soyons saints comme notre Père aux cieux est saint. Saint Thomas disait : « La sainteté n'est rien d'autre qu'une ferme résolution » - l'acte héroïque d'une âme qui s'abandonne à Dieu.
    Notre progrès dans la sainteté dépend de Dieu et de nous, de la grâce de Dieu et de notre volonté de devenir saint. Nous devons avoir la vivante et authentique détermination d'atteindre la sainteté. « Je serai un saint » veut dire : je me dépouillerai moi-même de tout ce qui n'est pas Dieu, je viderai mon cœur de toutes les choses créées, je vivrai dans la pauvreté et le détachement, je renoncerai à ma volonté, à mes penchants, à mes caprices et à mes fantaisies, et ferai de moi une esclave volontaire, soumise à la volonté de Dieu.
    Rien ne peut nous rendre saints, excepté la présence de Dieu... Et pour moi la présence de Dieu réside dans la fidélité à de petites choses.
    Nous pouvons ne pas accomplir de grandes choses - juste des petites, avec grand amour. Les Sœurs font des petites choses : aider les enfants, visiter les personnes solitaires, les malades, les indésirables. Quand quelqu'un me dit que les Sœurs n'ont entrepris aucun grand travail, qu'elles font tranquillement de petites choses, je réponds que même si elles n'aidaient qu'une seule personne, cela suffirait. Jésus serait mort pour une seule personne, pour un seul pécheur.
    Nous devons devenir saints, non parce que nous voulons nous sentir saints, mais parce que le Christ doit être capable de vivre pleinement Sa vie en nous. Nous devons être tout amour, toute foi, toute pureté... Je prie que chacun de vous soit saint, et ainsi répande l'amour de Dieu partout où il va. Que Sa lumière de vérité soit dans la vie de chaque personne, de façon à ce que Dieu puisse continuer à aimer le monde à travers vous et moi. »

    Bse Mère Teresa (1910-1997), L'amour, un fruit toujours de saison, Éd. du Roseau, Canada, 1986.

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