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  • Jeudi 20 octobre 2016

    St Jean de Kenty, prêtre,
    patron de la Pologne

    Saint_Jean-de-Kenty_3b.jpg

    Tadeusz Kuntze-Konicz (1733-1793), Le miracle de St Jean de Kenty
    Musée national de Varsovie (Pologne)

  • Irak : la ville chrétienne de Qaraqosh libérée

    L’Archimandrite Emanuel Youkhana, leader des chrétiens assyriens et responsable du CAPNI (Christian Aid Program Northern Iraq), nous a transmis hier soir, 18 octobre, les dernières informations du front de Mossoul et la confirmation de la libération de Qaraqosh.

    irak-263x292.jpgDeux ans et deux mois après la fuite de tous ses habitants, dans la nuit du 6 au 7 août 2014, dans la plaine de Ninive, sur la ligne de front de Khazir, les pershmergas et l’armée irakienne ont repris la ville de Qaraqosh. Ils l’ont libérée et en ont repris le contrôle. Daech n’a pas opposé de réelle résistance et peu de combats se sont déroulés à l’intérieur de la ville. Les hommes de Daech se sont retirés de la ville, seuls quelques snipers seraient restés embusqués.

    Les premiers témoignages recueillis sur place affirment qu’il n’y a eu aucune destruction d’églises, de bâtiments ou de maisons. Nous espérons et prions pour que ce soit vrai.
    Les militaires sont en train de procéder à des déminages.

    Qaraqosh est la plus grande ville chrétienne en Irak, elle comptait 50 000 habitants avant son occupation par Daech en 2014.
    Les lignes de front depuis Bashiqa jusqu’au Sinjar sont calmes, aucune opération n’est en cours pour le moment.

    Au sud de Mossoul, sur la ligne de Qayara, les troupes irakiennes continuent leur avancée et ont repris le contrôle des villes sunnites alentours. Elles avancent dans ce district d’Alshora, bastion de Daech depuis 2010 et espèrent progresser jusqu’à Hamam Ali.

    Dans la ville de Mossoul, Daech semble s’être retirée de la rive est mais des combats font rage dans la partie ouest de la ville. Certains observateurs sur place annoncent l’évacuation des familles vers la Syrie. Peu de déplacements de population ont été observés depuis Mossoul, les principaux combats ayant lieu en dehors de la ville.

    de l’Archimandrite Emanuel Youkhana

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

  • Fête de Sainte Marguerite-Marie sous les fleurs à Paray-le-Monial

    paray-fleurs-1a.jpgLa Cité du Cœur de Jésus a été ornée de mille fleurs afin de fêter Sainte Marguerite-Marie le 16 octobre. Temps de retraite, processions, louanges, enseignements et « journée famille » ont été animés par les Chapelains.

    Cher(e) Ami(e) dans le Christ, que vous soyez en France, dans les îles ou à l'autre bout du monde, nous prions pour vous. Avec joie, nous avons pris des photos à votre intention.
    Nous en profitons pour vous annoncer que vous pouvez parcourir dès à présent en ligne un exemplaire de la revue, et si vous souhaitez soutenir notre mission - Faire connaître et faire aimer le Cœur de Jésus - en vous abonnant, n'hésitez pas à nous contacter. Chaque courrier ou chaque appel de votre part est traité par une religieuse de Paray le Monial.
    Vous retrouverez les bons moments de la fête de Sainte Marguerite Marie en cliquant ICI.

    paray-intentions-1.jpg

    Le Secrétariat des Œuvres du Sacré-Cœur.

  • Audience générale de ce mercredi 19 octobre 2016

    Ce mercredi 19 octobre, à l’occasion de l’audience générale, le Pape a encouragé les pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, à faire face à la réalité, sans déléguer à d’autres le soin d’aider les personnes dans le besoin. Lors de sa catéchèse, il a demandé aux fidèles d’apporter leur aide aux pauvres qui se trouvent sur leur chemin.

    Les précisions de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, une des conséquences de ce qu’on appelle le « bien être » est de conduire les personnes à se replier sur soi, les rendant insensibles aux besoins d’autrui. Parmi les œuvres de miséricorde se trouve le devoir de donner à manger à celui qui a faim et à boire à celui qui a soif. Il est certes important de participer aux campagnes de solidarité qui nous sont proposées. Cependant, cette forme de charité ne nous implique pas directement, comme lorsque nous rencontrons dans la rue une personne dans le besoin ou qu’un pauvre frappe à notre porte. Quelle est alors ma réaction ? Est-ce que je détourne le regard ou bien est-ce que je m’intéresse à son état et prend le temps de lui parler ? Si elle n’est pas suivie par les œuvres notre foi est morte. Alors que, chaque jour, à côté de l’abondance et du gaspillage se répète l’expérience de ceux qui ont faim, nous ne pouvons pas déléguer à d’autres : ce pauvre que je rencontre a besoin de moi, de mon aide, de ma parole et de mon engagement. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les prêtres du diocèse d’Orléans accompagné par Monseigneur Jacques Blaquart, et les autres personnes venus de France, de Suisse et de Belgique.
    Chers frères, le peu que nous avons, si nous le remettons dans les mains de Jésus en le partageant aux autres avec foi, devient une richesse surabondante. Par notre générosité n’ayons pas peur d’être, pour nos frères, la révélation de la miséricorde du Père.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Stephen Paulus (1949-2014) : Opéra "The Three Hermits" - Pilgrim's Hymn

    Au deuxième anniversaire de sa mort (19 octobre 2014)
    University of Utah Singers

  • Méditation - Les caractères de la véritable vertu

    « La véritable vertu n'est jamais contente d'elle-même, ni mécontente des autres ; elle ne cherche qu'à contenter Dieu.

    1°. Jamais contente d'elle-même. Quand on se connaît bien, peut-on être content de soi ? Tant de passions, d'imperfections, de défauts ; tant de langueur, de tiédeur, de négligence ; tant d'infidélités à la grâce, si peu d'avancement dans le bien, si peu de désir de la perfection, pour un si grand fonds de misère ; à cette vue, loin d'être contents de nous-mêmes, ne devons-nous pas nous humilier, nous affliger, nous anéantir, et tout craindre pour nous ?
    Les plus grands Saints ont toujours été les plus humbles et les plus mécontents d'eux-mêmes ; ils se regardaient comme de grands pécheurs ; quoiqu'ils fassent pour Dieu, ils ne croyaient jamais avoir rien fait ; ils considéraient, non ce qu'ils avaient fait, mais ce qu'ils auraient du faire ; et après avoir pratiqué les plus éminentes vertus, ils disaient sincèrement et de cœur : Servi inutiles sumus (Lc 17, 10). Hélas ! nous ne sommes que des serviteurs inutiles. Voilà la solide vertu ; mais sont-ce là mes sentiments devant Dieu ?

    2°. La véritable vertu n'est jamais mécontente des autres : uniquement attentive sur elle-même, elle n'examine point la conduite de ceux dont elle n'a pas à répondre ; tant qu'elle peut, elle cherche à louer, elle cherche à excuser ; quand elle ne peut excuser l'action, elle excuse l'intention ; si on la blâme, elle ne se plaint point ; si on l'accuse, elle ne répond point ; si on la maltraite, elle croit mériter les mauvais traitements, et leur avoir donné lieu ; elle s'attribue tout à elle-même, pour ne pas condamner les autres : tout ce que les autres font, lui paraît mieux que ce qu'elle fait ; pour peu qu'on fasse pour elle, on en fait toujours trop ; craignant souverainement de manquer aux autres, jamais elle ne croit qu'on lui manque. A ce prix, ô mon Dieu ! ai-je à vos yeux le moindre vestige de vertu solide ?

    3°. La véritable vertu ne cherche qu'à contenter Dieu : voilà le grand objet qui fixe son attention et ses vœux, ses yeux fermés sur tout le reste, ne se portent qu'à Dieu ; elle ne veut que Dieu, ne cherche que Dieu, ne veut trouver que Dieu seul ; tout le reste n'est rien pour elle ; pourvu que son Dieu soit content, elle est satisfaite : ses vues ne vont qu'à lui plaire, ses désirs qu'à l'aimer, son cœur qu'à le posséder ; toute vue naturelle, toute considération humaine, tout motif bas et terrestre est banni de son cœur ; fallût-il faire les plus grands sacrifices, porter les plus rudes croix, se priver de tout et tout perdre, pourvu qu'elle plaise à son Dieu, qu'elle possède son Dieu, elle a tout, elle possède tout ; et si Dieu est content, elle est contente de tout.

    Mon Dieu, que ces sentiments sont au-dessus des miens ! et que je suis éloignée de la véritable et solide vertu ! elle m'a été comme étrangère et inconnue jusqu'à présent ; je n'ai bâti que sur du sable mouvant, rien de solide et de bien fondé ; vertu fausse, défectueuse, hypocrite, apparente ; voilà mon état, et le sujet de mes larmes. Il est temps que je travaille ; hélas ! je ne dis pas à perfectionner la vertu en moi, mais à lui donner l'entrée de mon cœur, espérant que la grâce lui donnera l'accroissement, et m'accordera la persévérance. »

    Abbé Barthélemy Baudrand (1701-1787), L'âme religieuse élevée à la perfection par les exercices de la vie intérieure, Lyon, Frères Périsse, 1788 (sixième édition).

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  • Mercredi 19 octobre 2016

    St Pierre d'Alcantara, religieux (franciscain)

    Saint_Pierre-d-Alcantara_Baldi_2b.jpg

    Gravure d'après le tableau de Lazzaro Baldi (1624-1703)
    La Vierge à l'Enfant et St Jean l'Evangéliste apparaissant à Saint Pierre d'Alcantara

    (Crédit photo)

    (1969) Sts Jean de Brébeuf et Isaac Jogues, prêtres,
    et leurs compagnons, martyrs
    (au Canada, solennité le 26 septembre)

  • Zygmunt Noskowski (1846-1909) : Variations en mi mineur pour Orchestre

    Polish Radio Symphony Orchestra - Dir. Lukasz Borowicz

  • Méditation - L'évangélisation, devoir de tout chrétien

    « Est-ce à quelques hommes choisis et rares qu'a été dite cette parole : "Allez et enseignez" (Mt 28,19) ? L'apostolat est-il une particularité dans l'Église catholique, ou est-il une généralité ? Est-ce à ses disciples seulement que le Christ a dit : "Allez et enseignez" ? Non, l'Église tout entière est solidaire de tout ce qui se fait dans l'Église. Il y a communion de tout et en tout entre tous les membres de la famille du Christ. Dire : "Ceci est le devoir de tels chrétiens dans l'Église et n'est pas mon devoir à moi", c'est dire une parole antichrétienne. Saint Pierre, s'adressant aux premiers fidèles, leur disait : "Vous autres, vous êtes la nation sainte, la race élue, le peuple acquis à Dieu, le sacerdoce royal, afin que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière" (1P 2,9). Héritiers de la lumière par nos ancêtres, nous sommes les dispensateurs de la lumière à nos contemporains et à notre postérité.

    Ce n'est pas seulement pour vous que "le soleil de justice" (Mal 4,2) a été allumé en vous ; c'est pour qu'il éclaire tout autour de vous. Dans la nature, vos yeux mêmes n'ont pas reçu la lumière pour la garder ; ils la réfléchissent. Ils rendent votre âme au dehors, et quiconque veut communiquer avec vous regarde dans vos yeux pour y discerner la lumière qui y est, et par elle cette lumière plus éclatante qui est votre esprit. Vous rayonnez dans tout ce que vous êtes, et par conséquent, si vous avez le rayonnement naturel de vos facultés, de toutes vos puissances, combien plus devez-vous l'avoir dans l'ordre surnaturel ! »

    R.P. Henri-Dominique Lacordaire (1802-1861), Sermon du 3 mai 1850, in "Sermons, instructions et allocutions", Tome II, Poussielgue Frères, Paris, 1885.

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  • Ferdinand Hérold (1791-1833) : Concerto pour piano No.3 en la majeur - II. Andante

    Sinfonia Varsovia - Dir. Hervé Niquet
    Jean-Frédéric Neuburger, piano

  • Méditation - Pourquoi la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus ?

    « Pour rallumer la charité, si refroidie et presque éteinte dans les cœurs de la plupart des chrétiens, il veut leur donner un nouveau moyen, par cette dévotion, d'aimer Dieu par ce sacré Cœur, autant qu'il le désire et qu'il le mérite, et de réparer par là leurs ingratitudes. Ce Cœur divin est le trésor du ciel, dont l'or précieux nous a été donné déjà, en plusieurs manières, pour payer notre dette et acheter le ciel : c'est la dernière invention de son amour, de laquelle il ne tiendra qu'à nous de profiter. Et malheur à ceux qui ne le feront pas, ou qui ne le voudront pas faire ! Il désire qu'en nous sanctifiant, nous glorifiions ce Cœur tout amour, lequel a plus souffert que tout le reste de la sainte humanité de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Dès le moment de l'Incarnation, ce Cœur sacré a été changé en une mer d'amertume, souffrant dès ce premier instant jusqu'à son dernier soupir sur la croix. Tout ce que cette sainte humanité a souffert intérieurement dans le cruel supplice de la croix, ce divin Cœur l'a ressenti continuellement. C'est pour cela que Dieu veut qu'il soit honoré par un hommage particulier, afin que les hommes lui fassent goûter autant de joie et de plaisir par leur amour et hommages, qu'ils lui ont fait sentir d'amertumes et d'angoisses par leurs peines.
    [...]
    Ce divin Cœur est une source intarissable, où il y a trois canaux qui coulent sans cesse : premièrement, de miséricorde pour les pécheurs, sur lesquels découle l'esprit de contrition et de pénitence ; le second est de sa charité, qui s'étend pour le secours de tous les misérables qui sont en quelque nécessité, et particulièrement ceux qui tendent à la perfection y trouveront, par l'entremise des saints Anges, de quoi vaincre les obstacles ; du troisième, découlent l'amour et la lumière pour les parfaits amis qu'il veut unir à lui, pour leur communiquer sa science et ses maximes, afin qu'ils se consacrent entièrement à lui procurer de la gloire, chacun en sa manière ; et la Sainte Vierge sera la spéciale protectrice de ceux-ci, pour les faire arriver à cette vie parfaite. De plus, ce divin Cœur se rendra l'asile et le port assuré, à l'heure de la mort, de tous ceux qui l'auront honoré pendant leur vie, et les défendra et protègera.
    [...]
    Enfin ce divin Cœur est un abîme de bien où les pauvres doivent abîmer leurs nécessités, un abîme de joie où il faut abîmer toutes nos tristesses, un abîme d'humiliation pour notre orgueil, un abîme de miséricorde pour les misérables, et un abîme d'amour où il nous faut abîmer toutes nos misères. »

    Ste Marguerite-Marie (fêtée ce jour), extraits de la Lettre au Père Croiset, 15 septembre 1689. In "Vie et mission de la Bienheureuse Marguerite-Marie Apôtre du Sacré-Cœur" par le R.P. Granger (Livre III ch. XII), Ligugé, Imprimerie Saint-Martin, 1893.

    Sainte_Marguerite-Marie_tableau_1a.jpg

  • Lundi 17 octobre 2016

    Ste Marguerite-Marie Alacoque, religieuse (visitandine)
    (fête avancée à la veille au nouveau calendrier)

    Sainte_Marguerite-Marie_gravure0b.jpg

  • Angelus de ce dimanche 16 octobre 2016

    Lors de la prière de l’Angelus, à la fin de la Messe de canonisation de sept bienheureux ce dimanche 16 octobre place Saint-Pierre, le Pape François a salué les milliers de pèlerins venus de différents pays « pour rendre hommage aux nouveaux saints ». Le Saint-Père a fait part de ses pensées « particulières aux délégations officielles d’Argentine, d’Espagne, de France, d’Italie et du Mexique ».

    Il a souligné que « l’exemple et l’intercession de ces témoins lumineux soutiennent l’engagement de chacun dans leurs milieux respectifs de travail et de service pour le bien de l’Église et de la communauté civile ».

    Enfin, à l’occasion de la Journée mondiale contre la pauvreté lundi 17 octobre, le Souverain Pontife a appelé à unir « nos forces morales et économiques pour lutter ensemble contre la pauvreté qui dégrade, offense et tue autant de frères et sœurs, par la mise en œuvre de séries de politiques pour les familles et le travail ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François place Saint-Pierre avec rite de canonisation

    (cf. notre rappel du 14 octobre dernier)
     

    Le Pape François a présidé, ce dimanche 16 octobre place Saint-Pierre, la messe de canonisation de sept bienheureux, dont deux Français, Salomon Leclercq, des Frères des écoles chrétiennes et Elisabeth de la Trinité, carmélite originaire de Dijon, en France.

    Quelque 80 000 fidèles, parmi lesquels de nombreux Français ont assisté à cette célébration. Présentes également 5 délégations officielles : espagnole, mexicaine, italienne, française et argentine. La France était représentée par la Ministre de l’environnement, Ségolène Royal ; l’Argentine par le président de la République, Mauricio Macri qui avait été reçu par le Saint-Père ce samedi. Dans son homélie, le Pape a insisté sur la force de la prière qui était « au centre des lectures bibliques de ce dimanche ».

    Le compte rendu de Blandine Hugonnet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Gioachino Rossini (1792-1868) : Petite Messe Solennelle - Sanctus

    Munchner Vocalsolisten - Dir. Wolfgang Sawallisch

    (Cf. Agnus Dei donné le 21 septembre dernier)

  • Méditation - L'unique nécessaire

    « Une âme qui discute avec son moi, qui s'occupe de ses sensibilités, qui poursuit une pensée inutile, un désir quelconque, cette âme disperse ses forces, elle n'est pas toute ordonnée à Dieu ; sa lyre ne vibre pas à l'unisson, et le Maître, quand Il la touche, ne peut en faire sortir des harmonies divines. Il y a encore trop d'humain, c'est une dissonance.
    L'âme qui se garde encore quelque chose de son royaume, dont toutes les puissances ne sont pas « encloses » en Dieu, ne peut être une parfaite louange de gloire ; elle n'est pas en état de chanter sans interruption le « canticum magnum », dont parle saint Paul parce que l'unité ne règne pas en elle ; et, au lieu de poursuivre sa louange à travers toutes choses dans la simplicité, il faut qu'elle réunisse sans cesse les cordes de son instrument un peu perdues de tous côtés.
    Combien elle est indispensable cette belle unité intérieure à l'âme qui veut vivre ici-bas de la vie des bienheureux, c'est-à-dire des êtres simples, des esprits. Il me semble que le Maître regardait à cela lorsqu'il parlait à Madeleine de « l'Unum necessarium » (Luc 10, 42). Comme la grande sainte l'avait compris ! L'œil de son âme éclairé par la lumière de la foi, avait reconnu son Dieu sous le voile de l'humanité, et, dans le silence, dans l'unité de ses puissances, « elle écoutait la parole qu'Il lui disait » (Luc 10, 39), elle pouvait chanter : « Mon âme est toujours entre mes mains », et encore ce petit mot : « Nescivi ! (*) »
    Oui, elle ne savait plus rien sinon Lui. On pouvait faire du bruit, s'agiter autour d'elle : « Nescivi ! » On pouvait l'accuser : « Nescivi ! » pas plus son honneur que les choses extérieures ne peuvent la faire sortir de ce silence sacré.
    Ainsi en est-il de l'âme entrée dans la forteresse du saint recueillement. L'œil de son âme ouvert sous les clartés de la foi, découvre son Dieu présent, vivant en elle. A son tour, elle demeure si présente à Lui, dans la belle simplicité, qu'Il la garde avec un soin jaloux. Alors peuvent survenir les agitations du dehors, les tempêtes du dedans ; on peut atteindre son point d'honneur : « Nescivi ! » Dieu peut se cacher, lui retirer sa grâce sensible : « Nescivi ! » Et encore avec saint Paul : « Pour son amour, j'ai tout perdu. » (Ph 3, 8)
    Alors le Maître est libre, libre de s'écouler, de se donner, « à sa mesure » (Eph 4, 7), et l'âme ainsi simplifiée, unifiée, devient le trône de l'Immuable, puisque l'unité est le trône de la sainte Trinité. »

    (*) : Nescivi (Ct 6, 12) : 1ère personne singulier parfait indicatif actif (Nescio, is, ire) : "Je n'ai plus rien su".

    Ste Élisabeth de la Trinité (1880-1906, canonisée ce jour), Testament spirituel, n°140, Éditions du Seuil, 1948.

    Bse_Elisabeth_de_la_Trinite_4a.jpg

  • Dimanche 16 octobre 2016

    Vingt-deuxième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (29e dimanche du Temps Ordinaire)
     
    Introït "Si iniquitates"
    Ant. ad Introitum. Ps. 129, 3-4.
    Si iniquitátes observáveris, Dómine : Dómine, quis sustinébit ? quia apud te propitiátio est, Deus Israël.
    Si vous regardez nos péchés, Seigneur, Seigneur qui subsistera ? Mais auprès de vous se trouve le pardon, Dieu d'Israël.

    Ps. ibid., 1-2.
    De profúndis clamávi ad te, Dómine : Dómine, exáudi vocem meam.
    Du fond de l'abîme je crie vers vous Seigneur, Seigneur écoutez ma voix.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3).

    Commentaire spirituel et musical par un moine sur le blog de L'Homme Nouveau.

  • Syrie - Alep : « Nous n’en pouvons plus ! »

    Chaque jour, Alep, assoiffée et sans électricité, continue de recevoir son lot de bombardements, multipliant les victimes, à l’est comme à l’ouest de la ville. Les religieuses du Carmel d’Alep nous envoient cette lettre, témoignage de ce que les populations vivent au quotidien.

    AED-Alep_2a.jpg« Comme vous le savez par les informations données en Occident, les bombardements sur Alep-est sont nombreux. Mais la situation à Alep-ouest n’est guère plus brillante, bien que les médias n’en parlent pas. Cette partialité des informations nous fait vraiment de la peine, car nous sommes tous les jours témoins directement ou indirectement par les nouvelles que nous recevons de prêtres ou de personnes proches et connues, de toutes les détresses vécues dans de nombreux quartiers ouest de la ville : obus, missiles et armes de plus en plus sophistiquées, sans parler du manque total d’eau et d’électricité (coupées par les groupes armés opposants) qui font de plus en plus de victimes ; les morts et blessés se comptent là aussi par dizaines tous les jours.

    « Depuis une semaine, ce prêtre ne cesse d’enterrer des victimes civils »

    L’autre jour, un prêtre qui  nous dit la messe une fois par semaine est arrivé en pleurs : il habite Midan, un quartier populaire qui est sans cesse, depuis trois ans, la proie d’attentats. Ce prêtre, depuis une semaine, ne cessait d’enterrer des victimes civiles. Dans un autre quartier très populaire à quasi-totalité musulmane, près de l’hôpital St Louis tenu par les sœurs de St Joseph de l’Apparition, des obus ont fait il y a quelques jours une dizaine de morts et plus de 70 blessés.

    AED-Alep_3a.jpgNOUS N’EN POUVONS PLUS et demandons INCESSAMMENT LA FIN DES COMBATS, PARTOUT dans la ville, ainsi qu’un peu plus d’OBJECTIVITÉ dans les informations, par simple respect pour tous ces pauvres qui souffrent (car il ne s’agit pratiquement que de familles très modestes, sinon pauvres et même misérables…)

    Contemplatives au cœur de la violence

    Ceci dit, voulons garder confiance et croire qu’un jour la vérité triomphera ; et que le mal, le mensonge et la corruption, de quelque côté qu’ils se trouvent, seront vaincus par la vérité, la réconciliation et de vrais projets de paix, bref par notre conversion au Seigneur. Nous sommes les premières à reconnaître ce besoin de conversion en notre propre cœur !

    (…) Merci de prier pour que tout ce que nous vivons dans l’obscurité de notre vie cachée ou dans notre pauvre témoignage de contemplatives en plein cœur de la violence et de la guerre soit vécu dans l’humilité, la paix et la vérité.

    En ce mois du Rosaire, je vous confie tous et toutes à la protection maternelle toute de tendresse et de miséricorde de la sainte Mère de Dieu, notre Mère : ‘qu’elle nous entraîne par son exemple et nous obtienne d’aimer avec son propre Cœur‘. »

    Source : AED (Aide à l’Église en Détresse, 11 octobre 2016).

    Entretien

    Olivier Bonnel a recueilli pour Radio Vatican le témoignage de Sœur Anne-Françoise, l’une des religieuses carmélites, qui revient sur les dures conditions de vie des civils et sur leur fatigue des combats.

    A écouter sur Radio Vatican (15 octobre 2016).

  • Edvard Grieg (1843-1907) : Sonate pour violon et piano n°3 en ut mineur Op. 45 - 2e mvt

    Renaud Capuçon, violon ; Khatia Buniatishvili, piano