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  • Josef Rheinberger (1839-1901) : Cantate de Noël "Der Stern von Betlehem" Op. 164

    Bavarian Radio Chorus, Graunke Symphony Orchestra - Dir. Robert Heger
    Rita Streich - Dietrich Fischer-Dieskau

  • Méditation - La Très Sainte Nuit de Noël

    « « Sainte nuit, sur les ailes des anges tu t'approches doucement de la terre. » Nuit vers laquelle soupiraient les peuples, nuit qui pour tous ceux qui l'attendaient devint véritable jour de lumière. « Quand tout reposait dans le plus profond silence et quand la nuit eût atteint la moitié de sa course, alors ton Verbe tout puissant, Ô Seigneur, vint du ciel de son trône royal. »

    Le peuple croyant se sert de termes inspirés par l'Esprit-Saint pour prier durant cette sainte veille à l'heure de minuit : « Et le Verbe s'est fait chair et Il a habité parmi nous. »

    Le Verbe éternel, le Fils de Dieu, s'est fait chair. « Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui. Parmi les splendeurs des Saints je t'ai engendré avant l'aurore. » Profonde, insondable est la génération du Fils dans le sein du Père. « Alléluia, Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui. »

    Le saint Évangile dit : « Or il arriva pendant qu'ils étaient là, que les jours où Marie devait enfanter furent accomplis. Et elle engendra son fils premier né et elle l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche. » Le Verbe s'est fait chair. La Vierge mère a conçu du Saint-Esprit et aujourd'hui, après neuf mois, elle met au monde le fruit béni de ses entrailles virginales, Jésus. Comme au matin de la Résurrection Il a surgi du tombeau scellé, Il sort aujourd'hui du sein de Marie. Marie est restée vierge après la naissance, comme elle l'était auparavant. Jésus a apparu le premier né et l'unique enfant de la Vierge ; Marie est Mère de Dieu.

    « Et voici que l'Ange de Dieu apparut et il leur dit : Ne craignez point. Il nous est né aujourd'hui dans la ville de David un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Au même instant il se joignit à l'ange une troupe de l'armée céleste louant Dieu et disant : Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre, paix aux hommes de bonne volonté. »

    Aujourd'hui, après deux mille ans, le Seigneur va renaître pour nous, à Bethléem, dans la maison du Pain, sur l'autel au moment de la Consécration. Aujourd'hui s'accomplira le désir de mille et mille années, le Fils de Dieu, Jésus, nous apparaît comme Il règne au ciel, l'Homme-Dieu environné de gloire. Aujourd'hui, durant la nuit sainte, se chante le « Gloria in excelsis Deo ». Pour nous aujourd'hui Jésus rend gloire à son Père et le nôtre à la sainte Messe. Par Jésus nous pouvons dire : Gloire soit à Dieu, Honneur absolu et parfait. Par sa naissance, son œuvre et sa mort le Sauveur rend gloire à son Père.

    Et paix aux hommes de bonne volonté. Paix aujourd'hui à tous les hommes durant cette sainte nuit. Lui-même est notre paix. Accueillons Jésus, notre Paix, dans la crèche de notre cœur. Fêtons la Noël dignement par une sainte Communion, car communier c'est recevoir l'Enfant-Jésus.

    « Nous vous en supplions, Seigneur, qu'elle soit agréée de vous, l'offrande que nous vous faisons en la fête d'aujourd'hui, en sorte que votre grâce s'épanchant avec largesse, nous devenions par le fruit de ce commerce saint, conformes à Celui en qui notre substance vous est unie. » »

    Toute l'année avec le Christ (La Très Sainte Nuit de Noël), par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln, Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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    Antonio da Correggio (1490–1534), La Sainte Nuit
    Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde (Allemagne)
    (Crédit photo)

  • La voici, la nuit de Dieu

    Claude Duchesneau (paroles) - H.-J. Gauntlett (musique)
    Ecole Maîtrisienne Régionale de Bourgogne
     
    1 - Toute nuit revit dans le silence
    Le secret qui fit le premier jour.
    Cette nuit nous chante la naissance
    Où Dieu met au monde son amour.

           La voici, la nuit de Dieu,
           D'où le jour va naître comme un feu.

    2 - Tout nuit pressent que la lumière
    Jaillira de l'aube qu'elle attend
    Cette nuit apprend que sa lumière
    Donnera le jour à tout vivant.

    3 - Toute nuit contient son poids d'angoisse
    Quand le noir nous couvre de son toit
    Cette nuit retient l'instant qui passe
    Pour avoir le temps d'être à la joie.

    4 - Toute nuit apporte à nos misères
    Les bienfaits du calme reposant
    Cette nuit tout nous vient d'une mère
    Qui nous fait le don de son enfant.

    5 - Toute nuit accepte l'impuissance
    Pour que l'or scintille à son Levant
    Cette nuit Dieu cache sa puissance
    Au trésor qu'il livre en cet enfant.

    6 - Toute nuit sait bien qu'on chante et danse
    Quand s'en va la fête pour longtemps
    Cette nuit la fête qui commence
    Chantera jusqu'au-delà des temps.
  • Samedi 24 décembre 2016

    Vigile de Noël

    nativite_anges-anoncant-aux-bergers_1a.jpg

    Govaert Flinck (1615-1660), Les anges annonçant aux bergers la naissance du Christ
    Musée du Louvre, Paris

    (Crédit photo)
  • Vendredi 23 décembre 2016

    de la férie

     Les Grandes Antiennes "Ô"
    Ô Emmanuel

    Cantarte Regensburg
     
    O Emmanuel, Rex et legifer noster, exspectatio gentium, et Salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.
    Ô Emmanuel, notre Roi et législateur, que tous les peuples attendent comme leur Sauveur, venez nous sauver, Seigneur notre Dieu !
  • Le Pape échange ses vœux de Noël avec la Curie Romaine

    Le Pape François a reçu ce jeudi 22 décembre 2016 les membres de la Curie Romaine pour le traditionnel échange de vœux de Noël. Un discours important au cours duquel le Saint-Père a tracé les grandes lignes de la réforme de la Curie ; une réforme pour répondre aux « signes des temps » a-t-il dit...

    Les précisions de Jean Charles Putzolu à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape (version française) sur le site internet du Vatican.

    NB : Le livre offert par le Pape François aux responsables de la Curie, « Remèdes pour soigner les maladies de l’âme », a été écrit par le P. Claudio Acquaviva (1543-1615), cinquième supérieur général de la Compagnie de Jésus, au XVIIe siècle. Sa première édition en français, datant de 1776, et intitulée « Manuel des supérieurs ecclésiastiques et réguliers, des confesseurs et des directeurs, ou l’art de guérir les maladies de l’âme. Ouvrage également utile à tous les fidèles, dans toutes les conditions », a été numérisée par Google dans le cadre de son vaste projet visant à permettre aux internautes de découvrir l’ensemble du patrimoine littéraire mondial. Si vous êtes intéressé par sa lecture, vous pourrez en prendre connaissance (et le télécharger) ici (fichier de 11,7 Mo).

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  • Le Pape autorise une canonisation et des béatifications

    L’Espagnol Faustino Miguez (1831-1925) sera bientôt canonisé. Le Pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à publier un décret concernant un miracle attribué à son intercession, après une audience avec le Cardinal Angelo Amato. Ce prêtre scolope (*), fondateur de la Congrégation des Filles de Calasanz, a été béatifié le 25 octobre 1998 par Jean-Paul II.
    (*) des Écoles pies, fondées par Saint Joseph de Calasanz.

    Nouveaux Bienheureux

    Plusieurs béatifications ont aussi été autorisés par le Saint-Père, celle de l’Italienne Leopoldina Naudet (1773-1834), fondatrice des Religieuses de la Sainte Famille de Vérone - déclarée Vénérable le 6 juillet 2007 par le pape Benoit XVI - ainsi que celles de Mateu Casals, Teofilo Casajùs et Ferran Saperas, religieux clarétins martyrs en Espagne, et 106 compagnons de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie, tués en raison de leur foi pendant la guerre civile en Espagne entre 1936 et 1937.

    Et cinq nouveaux Vénérables

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    L'Abbé Jean-Baptiste Fouque

    Enfin une étape très importante avant la béatification a été promulguée par ce décret, la reconnaissance des vertus héroïques de Jean-Baptiste Fouque (1851-1926), prêtre français fondateur de l'Hôpital Saint Joseph de Marseille, de Lorenzo dello Spirito Santo, religieux de la Congrégation de la Passion de Jésus Christ (1874-1953), de la servante de Dieu Maria Raffaella du Sacré Cœur de Jésus (1814-1899), de Clelia Merloni, fondatrice italienne de l’Institut de l’Apostolat du Sacré Cœur de Jésus (1861-1930), et enfin d'Isidoro Zorzano Ledesma, laïc argentin de l’Opus Dei (1902-1943).

    Source : Radio Vatican (SB).

  • Conte de Noël

    "Celui de Noël"

    I.
    Depuis deux longs jours, une neige épaisse
    Implacablement descendait sans cesse,
    En flocons serrés, du ciel morne et blanc ;
    Les petits oiseaux voletaient, piaulant,
    Ayant faim, perdus dans la plaine immense
    Et transis, gelés, les membres perclus,
    S’effaraient, ne s’y reconnaissant plus.
    Il faisait très froid. – Nul bruit. – Un silence
    Énorme de mort. – Et l’on aurait dit
    Que tout le hameau dormait engourdi.

    II.
    Au bout du pays, presque à la lisière
    D’un grand bois sauvage, en un chemin creux,
    Dans une vilaine et triste chaumière,
    Vivait un bonhomme infirme, très vieux
    Et très pauvre, avec sa petite Yvette,
    Une toute frêle et douce fillette
    D’à peine dix ans. – Il ne travaillait
    Presque plus, trop faible. - Et dans sa détresse
    Le piteux logis sous la neige épaisse,
    Semblait tout honteux, se dissimulait.

    III.
    Or c’était Noël. Tout au soir, la veille,
    La mignonne Yvette, entendant conter
    Sur cette nuit là d’étranges merveilles,
    S’en était allée en secret porter
    L’un de ses souliers – oh ! de cheminée
    On n’en avait pas – dehors, sous l’auvent.
    Elle s’était dit qu’en l’apercevant
    Le petit Jésus, faisant sa tournée
    Avec des joujoux très beaux pleins les bras,
    Très probablement ne l’oublierait pas.

    IV.
    Et quand il fit jour, un peu, la fillette
    Se leva sans bruit et vite alla voir…
    Or dans le soulier, étroite cachette,
    Un chardonneret, tout troublé, le soir,
    S’y étant blotti, dormait. - Douce et bonne,
    Elle prit l’oiseau dans sa main mignonne
    Et le réchauffa – puis vint lui jeter
    Un peu de pain blanc, joyeuse et ravie
    De voir le pauvret renaître à la vie
    Et tout rassuré, se mettre à chanter.

    V.
    Lors, en le voyant plein de confiance,
    La petite en eut un bonheur immense
    Et comprit : pour sûr, c’était le présent
    Que Jésus avait bien voulu lui faire…
    Pourquoi pas ?… Dieu garde à toute misère,
    À toute souffrance un baume puissant,
    Une joie au moins, bonne et consolante,
    Celle d’alléger quelque autre douleur,
    Quelque autre infortune encor plus navrante…
    C’est si doux d’aimer et d’avoir bon cœur !

    René Véber, Contes pour la Beauvaisienne, Première Série, Beauvais, 1896.

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  • Jeudi 22 décembre 2016

    Les Grandes Antiennes "Ô"
    Ô Rex gentium

    Cantarte Regensburg
     
    O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti.
    Ô Roi des nations, objet de leur désir, clef de voûte qui unissez les peuples opposés, venez sauver l'homme que vous avez façonné d'argile.
  • Pour Noël, faites briller l'espérance chez les chrétiens d'Irak et de Syrie

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    Pour Noël, soutenez les chrétiens d'Orient

    À l’issue de la période d’instruction de sa candidature, l’Œuvre d’Orient a obtenu le label « Don en confiance » le 15 décembre 2016. Cette organisation, fondée en 1989, remet ce label à des associations ou fondations qui souscrivent à certains principes déontologiques, notamment concernant la transparence dans l’utilisation des dons et legs.

    « Cette labellisation signifie que l’Œuvre d’Orient satisfait aux grands principes du don en confiance : transparence, respect du donateur, recherche d’efficacité, probité et désintéressement », explicite le communiqué du Comité de la Charte.

    Jean-Pierre Duprieu, président du Don en confiance, déclare : « Je tiens à féliciter l’Œuvre d’Orient d’avoir obtenu le label et à saluer le chemin effectué pour y parvenir. Nous sommes ravis de l’accueillir parmi les organisations labellisées « Don en confiance », s’attachant toutes à respecter nos exigences et à faire évoluer les pratiques du secteur dans le respect du donateur. »

    Source : L'Œuvre d'Orient.

  • Audience générale de ce mercredi 21 décembre 2016

    « Nos sécurités ne nous sauveront pas, seule l’Espérance en Dieu le peut » : c’est ce qu’a affirmé le Pape François, lors de l’audience générale, ce mercredi matin, 21 décembre 2016, en salle Paul VI. Le Souverain Pontife a poursuivi son cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne. Cette espérance qui entre dans le monde à Noël, avec l’incarnation du Fils de Dieu.

    La naissance de Jésus, dans l’humble grotte de Bethléem, nous parle d’une espérance « fiable, visible et compréhensible, car fondée sur Dieu ». En entrant dans le monde, Jésus « nous donne la force de marcher avec Lui, vers le Père qui nous attend ». Voilà ce que signifie « espérer », pour le chrétien.

    Et le Pape de proposer l’exemple de la Crèche, laquelle, « dans sa simplicité, transmet l’espérance dans chacun des personnages » : Marie, celle qui a dit « oui », celle qui a été durant neuf mois l’Arche de l’Alliance éternelle, qui contemple l’Enfant emmailloté, et « voit en Lui l’amour de Dieu venu sauver son peuple et toute l’humanité » ; saint Joseph, qui a cru à la parole de l’ange et a nommé l’Enfant ‘Jésus’ ; les bergers, pauvres et les humbles, qui reconnaissent dans cet Enfant la réalisation de la promesse de Dieu, et espèrent que le salut s’accomplira pour chacun d’eux. Celui qui s’appuie sur ses propres sécurités, surtout matérielles, n’attend pas le salut de Dieu, a poursuivi le Pape, seule l’Espérance en Dieu nous sauvera, a-t-il insisté.

    Aussi les bergers, comme le chœur des Anges, se réjouissent-ils, car « l’espérance chrétienne s’exprime dans la louange et l’action de grâce à Dieu, qui a inauguré son Règne d’amour, de justice et de paix ».

    « En contemplant la crèche, a conclu le Pape, accueillons Jésus, germe de l’espérance que Dieu dépose dans les sillons de notre histoire personnelle et communautaire. Car chaque ‘oui’ à Jésus qui vient est un germe d’espérance ».

    Source : Radio Vatican (CV-MA).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, à quelques jours de Noël, je voudrais réfléchir à ce moment où, pour ainsi dire, l’espérance est entrée dans le monde, avec l’incarnation du Fils de Dieu. La naissance du Christ nous parle d’une espérance fiable, visible et compréhensible, parce que fondée sur Dieu. Espérer pour le chrétien signifie la certitude d’être en chemin avec le Christ vers le Père qui nous attend. Ainsi, dans sa simplicité, la crèche transmet l’espérance à travers chacun des personnages : Jésus, en qui l’espérance de Dieu et l’espérance de l’homme se rencontrent ; Marie, Mère de l’espérance, qui contemple l’Enfant et voit en Lui l’amour de Dieu venu sauver son peuple et toute l’humanité ; et Joseph, qui a cru à la parole de l’ange et qui a nommé cet Enfant « Jésus », un nom qui est une espérance pour chaque homme. Dans la crèche, les bergers représentent les humbles et les pauvres : ils voient dans cet Enfant la réalisation de la promesse de Dieu et ils espèrent que son salut s’accomplira pour chacun d’eux. Ils se réjouissent quand ils reconnaissent dans cet Enfant le signe donné par les anges. Car l’espérance chrétienne s’exprime dans la louange et l’action de grâce à Dieu qui a inauguré son Règne d’amour, de justice et de paix. En contemplant la crèche, accueillons Jésus, germe de l’espérance que Dieu dépose dans les sillons de notre histoire personnelle et communautaire. Car chaque « oui » à Jésus qui vient est un germe d’espérance. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de Paris, Saint Cloud et Reims. Pour naître à l’espérance que Dieu nous donne, avec Marie, Joseph et les bergers, ouvrons nos cœurs à Jésus et accueillons en Lui tout l’amour de Dieu pour chacun de nous. Bon Noël à tous. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Kinshasa-2016.jpg

    Lors de cette audience générale, le Pape François est revenu sur la crise politique qui secoue actuellement la République démocratique du Congo, avec l’arrivée à échéance, hier, du mandat du président Joseph Kabila, sans qu’une élection n’ait été organisée pour lui trouver un successeur.

    Des violences ont encore secoué la capitale Kinshasa, et d'autres villes du pays hier notamment Lubumbashi, faisant neuf morts selon le gouvernement et une vingtaine selon la mission de l’Onu dans le pays.Dans ce contexte, le pape François a voulu lancer un nouvel appel pour la paix et la concorde nationale.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

  • Mercredi 21 décembre 2016

    St Thomas, apôtre

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    St Thomas, par Albrecht Durer (1514)
    (Crédit photo)

     

    Les Grandes Antiennes "Ô"
    Ô Oriens

    Cantarte Regensburg
     
    O Oriens, splendor lucis æternæ, et sol iustitiæ : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis.
    Ô Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez, illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.
  • Mardi 20 décembre 2016

    Les Grandes Antiennes "Ô"
    Ô Clavis David

    Cantarte Regensburg
     
    O Clavis David, et sceptrum domus Israel ; qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis.
    Ô Clef de la cité de David, sceptre du royaume d'Israël, vous ouvrez, et personne alors ne peut fermer ; vous fermez, et personne ne peut ouvrir ; venez, faites sortir du cachot le prisonnier établi dans les ténèbres et la nuit de la mort.
  • Lundi 19 décembre 2016

    Les Grandes Antiennes "Ô"
    Ô Radix Iesse

    Cantarte Regensburg
     
    O Radix Iesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur : veni ad liberandum nos, iam noli tardare.
    Ô Fils de la race de Jessé, signe dressé devant les peuples, vous devant qui les souverains resteront silencieux, vous que les peuples appelleront au secours, délivrez-nous, venez, ne tardez plus !
  • Angelus de ce dimanche 18 décembre 2016

    Dans son commentaire de l’Evangile de ce quatrième dimanche de l’Avent, le Pape François, avant de réciter la prière de l’Angélus, est revenu sur les deux figures les plus proches du « mystère d’amour, du mystère de proximité de Dieu avec l’humanité » qui s’est manifesté le soir de Noël : Marie et Joseph.

    « Dieu s’est approché de nous et a pris la chair d’une femme. Dieu se rapproche de nous aussi, de manière différente, par sa grâce, en entrant dans nos vies pour offrir en don son Fils ». Le Pape François souligne ainsi que nous sommes appelés à faire comme Marie qui s’offrit librement au Seigneur. « Nous aussi, en accueillant Jésus et en cherchant à le suivre chaque jour, nous pouvons coopérer à son dessein de salut pour nous et pour le monde ». C’est pourquoi, explique le Pape, « Marie nous apparait comme un modèle à regarder et comme un soutien sur lequel nous pouvons compter dans notre quête de Dieu, dans notre engagement pour construire la civilisation de l’amour ».

    Quant à Joseph, « homme humble et juste, il nous enseigne à toujours avoir confiance en Dieu quand il se fait proche », poursuit le Pape. « Joseph nous enseigne à nous laisser guider par Lui avec une volontaire obéissance ». Alors que Joseph est plongé dans le doute après la révélation de la grossesse de Marie, Dieu se fait proche de lui et lui explique ce qui se passe. Joseph, après coup, ne répudie pas sa promise et la prend avec lui et l’épouse.

    Le Pape François résume alors ce que ces deux figures nous apprennent : demeurer disponible pour accueillir le Fils de Dieu dans notre vie concrète, dans notre chair, et toujours chercher la volonté de Dieu et la suivre en pleine confiance. « L’annonce d’espoir qui s’accomplit à Noël comble l’attente de Dieu qui est en chacun de nous, dans toute l’Église et chez tant de petits qui sont méprisés par le monde mais que Dieu aime et dont Dieu se rapproche ».

    Après la prière de l’Angélus, le Pape a demandé à tous les fidèles de prier pour que le dialogue politique en République démocratique du Congo (RDC) se déroule « avec sérénité pour éviter tout type de violence », « pour le bien de tout le pays ». Cette déclaration intervient alors que l’Église catholique de RDC est très impliquée pour tenter de trouver une issue politique à la succession du président Joseph Kabila dont le mandat s’achève mardi 20 décembre. Aucune élection présidentielle n’a été organisée dans les temps et une grande partie de l’opposition craint que l’actuel chef de l’État ne fasse tout pour conserver le pouvoir.

    La CENCO, la Conférence épiscopale nationale du Congo a ainsi présidé des négociations qu’elle a suspendu samedi soir, aucun progrès n’ayant été enregistré entre les différentes parties. Le Pape François recevra ce lundi 19 décembre au Vatican Mgr Marcel Utembi Tapa, archevêque de Kisangani, président de la CENCO, et Mgr Fridolin Ambongo Besungu, évêque de Bokungu Ikela, le vice-président.

    A l’issue des divers saluts, le Pape a tenu à remercier toutes les personnes et les institutions qui lui ont souhaité un bon anniversaire ce samedi à l’occasion de ses 80 ans.

    Source : Radio Vatican (SB-XS).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • J.-S. Bach : Messe en si mineur BWV 232

    Thomaskirche Leipzig - Dir. Georg Christoph Biller

  • Méditation - La vie de Jésus en Marie et en chacun de nous

    « Durant neuf mois, le Verbe incarné a été caché dans le sein de Marie. Il y résidait avec la même gloire, la même puissance qu'au ciel, et y régnait souverainement. C'est de toute la création, le lieu le plus cher à son amour et le sanctuaire où la majesté divine a été plus parfaitement honorée. Marie, en laquelle se passent de si grandes choses, peut dire avec vérité à Dieu le Père comme à son Fils consubstantiel : « Tout ce qui est à vous est à moi, et tout ce qui est à moi est à vous ! » Comme Dieu a comblé le Verbe incarné de dons éminents faits à lui seul, de même Jésus-Christ remplit l'âme de sa mère de grâces incommunicables à aucune autre créature. Recevant d'elle sa vie humaine, il lui communique sa vie divine et l'établit par avance mère de toute l'Église. Jésus n'ayant été aimé de personne sur la terre autant que de Marie, conjurez-la de vous donner son coeur pour aimer votre Dieu-Sauveur, et priez-la d'être votre interprète pour remercier sa divine majesté de toutes les grâces qu'il vous a faites et surtout de vous avoir appelé à la communion fréquente.

    Par la communion fréquente, Jésus habite en vous d'une manière qui a quelque rapport à sa vie dans le sein de Marie, seulement elle est accidentelle et passagère. Mais les grâces que sa présence vous apporte demeurent pour que vous les fassiez valoir par votre coopération. Étudiez donc attentivement la conduite de Marie pendant qu'elle portait Jésus dans son sein : imitez son recueillement, son silence, son application à la présence du Dieu si intimement uni à elle, sa docilité à l'action qu'il lui imprimait. Dégagez-vous des créatures, parce que si la dissipation vous sortait de vous-même où Jésus vit en vous comme en lui-même, vous perdriez les grâces de cette incompréhensible union ! A la communion, Jésus est vraiment votre Dieu-Sauveur, puisqu'il ne se donne à vous que pour procurer efficacement votre salut. Et comme toutes les grâces qu'a reçues Marie venaient de sa proximité avec le Verbe incarné, demandez à Jésus que votre cœur soit un petit temple toujours cher à son amour, et pour le lui rendre agréable, tâchez de ne mettre jamais d'obstacle aux grâces qui vous seront communiquées par l'adorable Eucharistie. »

    [P. Eusèbe Godfroy s.j. (1817-1889), publié par la Comtesse Hyacinthe d'Hoffelize], La vie de N.-S. Jésus-Christ méditée pour tous les jours de l'année... (3ème semaine de l'Avent, Jeudi I & III), par l'auteur des "Avis spirituels", Tome premier, Paris, Charles Douniol, 1868.

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    Crédit photo - The Helper in Childbirth

  • Dimanche 18 décembre 2016

    4ème Dimanche de l'Avent
     
     
    Les Grandes Antiennes "Ô"
    Ô Adonaï
     
     
    Cantarte Regensburg

    O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in bracchio extento.
    Ô Adonaï, guide du peuple d'Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.

  • Conte de Noël

    Elles s’en vont, Ninon, Ninette, Nina, jupette rouge et bonnet pareil, six petits sabots claquant sur la terre gelée.

    « Vite, vite, les sœurettes, car le jour baisse, dit Ninette, la plus sage.

    – Vite, vite, répond Ninon, la plus ardente, car un grand travail nous attend.

    – Vite, vite, murmure Nina, la plus douce, car Mère a dit qu’on ne s’attarde pas. »

    Et les six petits sabots martèlent en chœur : « Vite, vite, vite, vite, les petites sœurs. »

    Mais que c’est donc lourd, tout ce qu’elles portent, les sœurettes !… Et encombrant, donc !… Elles en ont plein les poches, et plein le giron, dans les mains, dans les bras et jusque sous le menton… Il y a du gui, de la mousse, du houx, du lierre, de la paille, du foin et du sapin… À peine voit-on, dans toute cette verdure, trois frimousses rondes et rouges comme des pommes d’api, éclairées de blanches quenottes et de petits yeux de souris…

    « Elle sera belle, notre crèche…

    – Et grande, donc… avec un toit de paille craquante… et des nids de mousse dans le rocher ; un grand sapin derrière, une touffe de houx sur le côté, du lierre qui grimpe jusqu’au toit…

    – Et puis un râtelier de carton pour l’âne de saint Joseph et le gros bœuf rouge et blanc…

    – Ce sera beau !…

    – Ce sera grand !…

    – Jésus sera bien !… »

    Sur les lèvres mouillées, trois sourires s’accentuent ; et les petits yeux noirs arrêtent un instant leur danse scintillante pour fixer leur rêve…

    « Hâtons-nous, voyons, petites sœurs !… »

    Or, les petits sabots, las de tout ce chemin – clac… clac… clac… – les petits sabots traînent un peu : les sœurettes sont fatiguées… Elles se sont donné tant de mal pour trouver toutes ces choses l’une après l’autre… Mais quel triomphe et quelle joie de les rapporter ce soir… Clac, clac, clac, les petits sabots en reprennent de l’ardeur, et les menottes avides serrent un peu plus ces trésors sur les cœurs.
     
    *     *     *
     
    « S’il vous plaît, mes petites filles, le chemin de la chapelle Saint-Loup ? »

    Une femme est devant elles, un peu courbée sous la grande cape noire qu’elle tient bien close.

    « La chapelle Saint-Loup ?… Par là !… » lance Ninon distraitement, avec un geste de la tête pour montrer le grand chêne et tout ce coin-là…

    Elle est déjà passée. Elle n’a même pas regardé la femme : elle ne songe qu’à la crèche qu’elle veut faire « plus belle que celle des autres ». Comment donc entendrait-elle l’humble requête de la dame : « Ne sauriez-vous, enfants, me conduire jusque là ? »

    Ninette aussi est passée ; mais elle entend encore et se retourne à demi :

    « C’est impossible, ma pauvre dame : il nous faut rentrer avant la nuit ; et puis nous sommes chargées… et lasses donc… Nous avons couru bien loin pour chercher de quoi faire notre crèche, voyez-vous… et ce soir, il nous faut l’arranger, car cette nuit, c’est Noël, vous savez.

    – Je sais… murmure l’inconnue, je sais… Mais je suis si lasse, moi aussi… et je ne connais pas le chemin. »

    Ninette veut bien être polie, mais elle songe à sa crèche et s’impatiente : cette femme, après tout, elle est embêtante…

    « Si j’avais le temps, je ne demanderais pas mieux, Madame ; mais ce soir, je vous le dis, c’est impossible. »

    Là-dessus, tournant les talons, sans même la regarder, Ninette l’abandonne et court pour rattraper Ninon : il faut bien qu’elles fassent leur crèche, voyons…

    Nina, elle, a levé ses beaux yeux pour chercher ceux de la dame ; et elle a vu qu’ils étaient clos…

    « Oh, pauvre dame, vous n’y voyez plus ! murmure-t-elle avec comp­assion, je vais vous conduire. »

    Le visage de l’inconnue se détend.

    « Merci ! » dit-elle doucement.

    Et elle allonge la main pour chercher à tâtons celle de l’enfant. Alors, Nina-la-plus-douce abandonne sur le chemin tous les trésors qu’elle serrait farouchement sur son cœur et conduit l’aveugle à pas précautionneux, veillant à lui signaler ornières et cailloux.

    « Tes sœurs vont faire la crèche sans toi !… N’as-tu nul regret, mignonne ? »

    Une ombre éteint le regard de Nina : elle s’était promis tant de bonheur à faire cette crèche !… Elle voyait déjà où on mettrait la mousse et le houx, et ce petit creux de rocher où glisserait un brin de lierre… Elle voyait si bien !… Elle se promettait tant de plaisir !… Et puis, voilà !… cette femme était passée…

    Mais avant de répondre elle secoue sa petite tête pour la délivrer de cette amertume :

    « Chut !… dit-elle en souriant, je ne me le suis pas encore demandé, car Maman dit qu’il faut d’abord faire son devoir, et chercher seulement après si cela vous accommode…

    Un radieux sourire éclaire le visage de l’aveugle. Cependant, elle se tait et Nina peut lui dire en confidence :

    « Je garde précieusement deux pervenches trouvées à l’abri d’une haie : j’apporterai tout de même quelque chose à la crèche… »

    Mais elle n’achève point ; elle ne dit pas que ces deux fleurs, écloses malgré l’hiver, sont précieuses à ses yeux d’enfant comme une terre nouvelle aux yeux de qui la découvre. Elle n’a point le temps de dire ces choses-là, car elle a vu, soudain, l’inconnue ployer sous le poids mystérieux du fardeau qu’elle tient caché sous sa mante…

    « Donnez, Madame ; confiez-moi votre charge… »

    La Dame s’est arrêtée :

    « Saurais-tu le porter, mignonne ?

    Ah ! je suis petite, mais mes bras sont solides. Et puis, ajoute-t-elle avec un léger soupir, s’il le faut, je laisserai bien aussi mes deux pervenches afin d’avoir mes deux mains libres pour vous aider… »

    Déjà la délicieuse petite fille tend ses deux mains vides, et l’inconnue, doucement, écarte son vêtement… Ses yeux s’ouvrent… son regard tendrement posé sur l’enfant diffuse une lumière caressante…

    « Noël !… Noël !… » chantent en sourdine les anges, mystérieusement venus des quatre coins de l’horizon.

    Et, des mains de la Vierge, Nina reçoit l’Enfant-Jésus dans ses bras…

    … Le doux Petit Jésus qui sourit et tient dans ses doigts les deux pervenches de Nina.

    Rose Dardennes

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  • Samedi 17 décembre 2016

    Samedi des Quatre-Temps d'Hiver

    Les Grandes Antiennes "Ô"
    Ô Sapientia

    Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
     
    O Sapientia, quæ ex ore Altissimi prodisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviter disponensque omnia: veni ad docendum nos viam prudentiæ.
    Ô Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui enveloppez toutes choses d'un pôle à l'autre et les disposez avec force et douceur, venez nous enseignez le chemin de la prudence.