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  • Sœur Marie Keyrouz : Hymne à la Sainte Vierge

    (Ave Maria en langue arabe)

  • Prière à Marie dans les difficultés actuelles

    « Ô Marie, Mère de la divine grâce, Secours des chrétiens, venez en aide au peuple qui crie vers vous. Aux âmes qui vous sont dévouées et qui craignent Dieu, daignez obtenir le don de la persévérance et de la fermeté dans la vraie foi et dans l'observance fidèle des commandements. Ramenez à Dieu - vous le pouvez - ceux qui se sont éloignés de lui, en sorte qu'ils se soumettent de bonne grâce aux préceptes divins.
    Obtenez à nos prêtres cette abondance de lumière et de force qui leur assure une vie sainte et les enflamme de zèle pour le salut des âmes.
    Montrez-vous envers les enfants et les jeunes gens une Mère empressée, afin que, purs d'esprit et de corps, ils puissent, durant les années de la croissance, s'élever à la perfection de l'homme chrétien.
    A ceux enfin sur qui pèse la responsabilité de la direction des affaires publiques, daignez accorder des temps plus tranquilles, une vision claire et la force dans l'action.
    Ô Marie, préservez vos fidèles du péché et des afflictions spirituelles. Donnez aux prisonniers la libération, réconfortez les sans-patrie et les sans-toit, comme aussi tous les pauvres et les nécessiteux. Laissez tomber de vos mains secourables et de votre Cœur maternel les grâces qui réjouiront l'âme de vos enfants et les stimuleront à vous invoquer avec une confiance sans cesse grandissante. »

    D'après le Message radiophonique de S.S. Pie XII pour le Congrès marial de Maastricht, A.A.S. 7 octobre 1947, p.458 - In P. J.-B. Gossellin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome II (Épreuves de Marie et de Joseph), 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.

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  • Samedi 14 janvier 2017

    St Hilaire de Poitiers, évêque et docteur de l’Église
    (mémoire la veille au nouveau calendrier)

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    Catéchèse de Benoît XVI sur St Hilaire de Poitiers
    (Audience générale du Mercredi 10 octobre 2007)

     Mémoire de St Félix, prêtre et martyr

  • Ce samedi 14 janvier sur KTO, à 20h40 : le prince Louis de Bourbon invité de V.I.P.

    Le prince Louis de Bourbon est ce samedi soir l'invité de l'émission d'Emmanuelle Dancourt sur K.T.O.
    Si vous ne recevez KTO sur votre télévision, il est possible de regarder la chaîne en streaming sur le Net, ou de regarder l'émission en différé, sur KTO ou sur Youtube.

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    Présentation de l'émission par KTO :
    C´est Louis de Bourbon, duc d´Anjou et prétendant légitimiste aux trônes de France et de Navarre, qui est reçu cette semaine par Emmanuelle Dancourt. Franco-espagnol et né en 1974 d´Alphonse de Bourbon et de Carmen Martínez-Bordiú y Franco, il doit faire face à plusieurs épreuves dès son enfance, notamment les décès tragiques de son frère aîné François de Bourbon dans un accident de voiture en 1984, puis de son père lors d´un accident de ski en 1989. Aujourd´hui marié à la Vénézuélienne María Margarita Vargas Santaella, il vit à Madrid et travaille en tant que vice-président international de la Banco Occidental de Descuento (BOD). Par ailleurs très sportif, il pratique notamment le hockey sur glace, l´équitation et la course à pieds. Malgré son statut, c´est un homme d´une grande humilité que cette émission permet de découvrir. Portrait d´un prince très attachant.

  • La Basilique Notre Dame de Bon Secours à Saint-Avold en Moselle menacée de démolition

    « Par ces quelques lignes, c'est un appel de la plus haute urgence que je vous adresse, pour que l'Eucharistie quotidienne, pour que le culte marial puissent encore et toujours être célébrés à Saint-Avold, pour que les pèlerins puissent se rendre individuellement ou en groupes dans notre sanctuaire » précise l'Abbé Olivier Riboulot, Recteur de la Basilique. Ce haut lieu du patrimoine spirituel et architectural de notre pays est pourtant menacé de démolition.

    L'édifice naquit une première fois au XVIème siècle en tant que petit oratoire créé par les bénédictins au pied de la colline de Valmont et dédié à la Vierge Marie. Suite à une série de faits miraculeux rapportés ici et là, elle devint un lieu de pèlerinage très prisé. Face à l'ampleur des visiteurs et au manque de places, les bénédictins (vers 1680-1685) transformèrent ce petit oratoire en chapelle, sans doute la première de Valmont, dite la Walmer Kapelle.

    Un siècle plus tard, la chapelle fut détruite par les révolutionnaires lors de la campagne de déchristianisation en 1794, mais la statue de la Vierge pu être préservée. De nombreux fidèles venaient quotidiennement prier sur ces ruines, malgré les interdits formels de l'époque. Une fois cette période passée et le culte rétabli, la chapelle fut restaurée par les fidèles de la ville et des environs et fut notamment renommée « Notre-Dame aux Trois-Montagnes » selon l'Abbé Houllé, plus communément appelée « Chapelle de Valmont » car elle se situe au pied de la colline de Valmont. La statue rescapée de la Vierge y fut transportée en procession le dimanche 10 août 1806, à l'issue des vêpres solennelles.

    L'afflux des fidèles reprit alors sa progression et rapidement la chapelle s'avéra inadaptée au succès du pèlerinage. Cette situation incita l'archiprêtre Lemire (1838-1922) à entreprendre la construction d'un lieu de prière plus vaste. La pose de la première pierre eut lieu le lundi de Pentecôte, 26 mai 1890, en présence de plus de 3000 personnes venues en procession. Édifiée en un temps record, la nouvelle chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame de Bon-Secours, fut bénie en octobre 1890 par l'évêque de Metz, Monseigneur Fleck. Puis, dés 1897, l'Abbé Lemire engagea la seconde phase de son ambitieux projet portant sur l'adjonction d'une imposante construction de plan centré octogonal, couverte d'un majestueux dôme, à l'image de celui de la Basilique Saint-Pierre de Rome.

    La bénédiction de l'édifice achevé eut lieu en octobre 1902, douze années exactement après la première cérémonie. L'immense succès que connut ensuite le pèlerinage de Notre-Dame de Bons-Secours valut au sanctuaire d'être élevé au rang de Basilique mineure, le 31 août 1932, par le Pape Pie XI. « Aujourd'hui, nous devons faire face à de nouvelles difficultés matérielles qui peuvent être fatales pour notre Sanctuaire, donc pour le pèlerinage. L'édifice a mal vieilli et risque l'interdiction d'accès au public, pour des questions de sécurité, avant moins de dix-huit mois. Si interdiction, la prochaine étape serait la démolition » affirme le Recteur du Sanctuaire. En effet, la coupole est en très mauvais état et nécessite un sérieux travail de restauration, surtout au niveau de la charpente. Les murs de la partie octogonale en particulier, mais aussi ceux de la nef, subissent les infiltrations qui accélèrent le processus de délabrement. Certains vitraux sont descellés et menacent de tomber. Dans la coupole, des fissures apparues il y a quelque temps, grandissent de plus en plus, laissant présager le pire. Il s'agit ici de la seule et unique Basilique de la Moselle.

    Dés sa naissance, la chapelle du Valmont puis Notre-Dame de Bon-Secours, fut très vite un lieu incontournable pour tous les pèlerins. Rapidement apparurent des ex-voto en remerciements à la Vierge Marie pour des guérisons obtenues ou des vœux exaucés. La Vierge Marie tient une place unique dans l'histoire du Salut, à la fois Mère de Dieu, mais aussi de tous les hommes quand le Christ l'a confié à l'apôtre Jean au pied de la Croix. Et sans la foi, aucun homme sur la terre ne peut vivre une expérience miraculeuse.

    Depuis des siècles on vient chercher le secours de Marie à Saint-Avold, bien avant la proclamation de Marie Secours des Chrétiens par le pape Pie VII le 24 mai 1814, lors de son retour de captivité à Rome. Alors, comment envisager de démolir ce monument unique en son genre, de bafouer l'histoire de la France alors qu'elle pourrait être rénovée ! Et puis, rappelons-nous cette lettre écrite par le pape Grégoire IX en 1239 au roi Saint Louis : « Ainsi Dieu choisit la France et de préférence à toute les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif le royaume de France est le royaume de Dieu ».

    Contact : Notre Dame de Bon Secours.

    Eric MUTH

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    Pour participer à la rénovation de la Basilique Notre Dame de Bon Secours, imprimez ce document et adressez-le au :
    Presbytère Saint Nabor
    5, rue du Général de Gaulle
    57500 Saint-Avold

    Compléments :
    Diocèse de Metz
    Cessation des activités au foyer Notre-Dame à Saint-Avold, septembre 2016
    Pèlerinage jubilaire à Saint-Avold, juillet 2016

    La Basilique Notre Dame de Bon Secours à Saint Avold en péril (France 3, juin 2016)

  • Document préparatoire à la XVe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques

    Ce vendredi matin, le « Document préparatoire » à la XVe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques prévue à Rome en octobre 2018 sur « Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel », a été présenté par deux jeunes (Elvis Do Ceu Nicolaia Do Rosario et Federica Cecile) au côté du Cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, et de Mgr Fabio Fabene, sous-secrétaire.
    Aussi appelé « Lineamenta », ce Document préparatoire inclut un questionnaire adapté aux divers contextes géographiques, et il sera envoyé aux Églises locales par l’intermédiaire des Conférences épiscopales.
    Les jeunes aussi seront consultés par le biais d’un questionnaire disponible sur Internet, des questions sur leurs attentes et leur vie. Les réponses apportées à ces deux questionnaires serviront de base pour la rédaction de l’Instrumentum Laboris, le document de référence pour les travaux des Pères synodaux.

    A cette occasion, le Pape François s'est adressé aux jeunes, dans une lettre qui encourage avec instance les jeunes à entendre la voix de Dieu, à « sortir » d’eux-mêmes, et à se mettre en route, à l’image d’Abraham.

    Texte intégral de la Lettre du Pape (traduction française) ci-dessous.

    Le Document préparatoire (texte intégral en français) est en ligne sur News.va.

    Et sur Zenit.org, texte intégral des :
    - Témoignages des deux jeunes Italiens
    - Présentation du Cardinal Baldisseri
    - Présentation de Mgr Fabene

    Lire la suite

  • Nigeria : 800 morts et 16 églises détruites en trois mois

    nigeria,kaduna,persécution,chrétiens,tués,eglises,destruction,terrorisme,Fulani Herdsmen Terrorist« Au cours de ces trois derniers mois, dans plus de la moitié du territoire de la moitié méridionale de l’Etat de Kaduna, s’est vérifiée une intensification des attaques de la part du Fulani Herdsmen Terrorist (FHT), un groupe terroriste de bergers nomades d’ethnie Fulani » dénonce Mgr Joseph Danlami Bagobiri, évêque de Kafanchan, dans l’Etat de Kaduna, au cours d’une visite au siège italien de l’AED.

    « En Occident, ce groupe est presque inconnu, souligne Mgr Bagobiri, mais il est responsable, depuis septembre de l’incendie de 53 villages, de la mort de 808 personnes, de 57 blessés et de la destruction de 1.422 maisons et 16 églises. »

    12.000 chrétiens tués

    L’Evêque rappelle que, de 2006 à 2014, plus de 12.000 chrétiens ont été tués et 2.000 églises détruites par le terrorisme au Nigeria. Le principal responsable de ces crimes est le groupe fondamentaliste islamique Boko Haram. Mgr Bagobiri remarque cependant que Boko Haram ne constitue pas le seul groupe à répandre la terreur dans le pays, soulignant le rôle des pasteurs Fulanis en la matière au cours de ces dernières années.

    Les Fulanis constituent un groupe ethnique nomade protagoniste depuis longtemps de conflits récurrents avec les agriculteurs de la zone. Toutefois, ces derniers temps, les attaques ont été d’un type complètement différent par rapport aux anciens affrontements entre paysans et bergers en ce que ces derniers utilisent « des armes sophistiquées qui n’existaient pas auparavant, telles que des AK-47, dont l’origine est inconnue » souligne Mgr Bagobiri.

    Sources : Fides - AED.

  • Carl Stamitz (1745-1801) : Concerto pour violoncelle No.1

    II. Romance : Andantino - III. Rondo : Allegro
    Prague Chamber Orchestra - Christian Benda, violoncelle

  • Méditation - « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève les péchés du monde »

    « Voyez lorsque Jean, éclairé d'en haut, reconnaît en celui qui se présente le Fils de Dieu, celui dont il avait dit : « Il est avant moi, et je ne suis pas digne de dénouer le cordon de sa chaussure » (1), il se refuse avec force à lui conférer le baptême de pénitence : « C'est moi qui devrais être baptisé par vous, et vous, vous venez à moi ! » Mais que lui répond le Christ ? « Ne t'y oppose pas en ce moment, c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute justice » (2).

    Quelle est cette justice ? - Ce sont les humiliations de l'adorable humanité de Jésus, qui, en rendant un hommage suprême à la sainteté infinie, constituent la solde plénière de toutes nos dettes envers la justice divine. Jésus, juste et innocent, prend la place de toute la race pécheresse (3) ; et, par son immolation, il est devenu « l'Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde » (4) ; la « propitiation pour tous les crimes de la terre » (5) ; c'est ainsi qu' « il accomplit toute justice ».

    Lorsque nous méditons cette profonde parole de Jésus, humilions-nous avec lui ; reconnaissons notre qualité de pécheurs ; et, surtout, renouvelons le renoncement au péché qui a marqué notre baptême. [...]

    - Vous savez que le caractère de baptisé demeure indélébile au fond de notre âme ; et quand nous réitérons les promesses faites à l'heure de notre initiation, une vertu nouvelle jaillit de la grâce baptismale pour affermir notre pouvoir de résistance à tout ce qui conduit au péché ; les suggestions du démon et les séductions du monde et des sens ; c'est à ce prix que nous pouvons sauvegarder en nous la vie de la grâce.

    Par là aussi, nous témoignerons au Christ Jésus notre vive reconnaissance de ce qu'il s'est chargé de nos iniquités pour nous en délivrer. »

    1. Luc. III, 16. - 2. Matth. III, 14. - 3. Petr. III, 18. - 4. Joan. I, 29. - 5. Ibid. II, 2.

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. X, I), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937 (Quatre-vingtième mille).

    Bapteme-Christ_Navarrette_1a.jpg

    Juan Fernández Navarette (1526-1579), Le Baptême du Christ
    Musée du Prado, Madrid (Espagne)

  • Vendredi 13 janvier 2017

     
    Au nouveau calendrier :
    Mémoire facultative de St Hilaire, évêque

  • Audience générale de ce mercredi 11 janvier 2017

    Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, tenue en salle Paul VI, le Pape François a poursuivi sa série de catéchèses sur l’espérance, en évoquant cette fois-ci un passage de l’Ancien Testament : le Psaume 115, qui dénonce les « fausses espérances dans les idoles ». Le Pape a rappelé qu’il fallait se méfier des faux prophètes qui diffusent des illusions.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, les Saintes Écritures nous mettent en garde contre les fausses espérances en dénonçant, en particulier, les idoles en lesquelles nous sommes tentés de mettre notre confiance. Face aux difficultés de la vie, l’homme fait l’expérience de la fragilité de sa foi et sent le besoin de certitudes diverses, de sécurités et de consolations concrètes qui semblent remplir le vide de la solitude et adoucir la peine à croire. Au lieu de favoriser la vie elles conduisent à la mort. Telles sont les idéologies avec leur prétention d’absolu, les richesses, le pouvoir et le succès avec leur illusion d’éternité et de puissance, la santé et la beauté physiques auxquelles tout est parfois sacrifié. Il est nécessaire, bien que demeurant dans le monde, de nous défendre de ces illusions du monde, et de nous en remettre à Dieu qui, seul, donne sa bénédiction. Espérer en Dieu nous fait partager sa vie et fait de nous ses enfants ; nous recevons sa bénédiction et nous sommes sauvés. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier la Communauté du Séminaire Saint-Sulpice, d’Issy-les-Moulineaux.
    Le temps de Noël qui vient de s’achever a réveillé notre espérance. Que cette espérance entre maintenant dans notre vie de tous les jours, qu’elle nous soutienne dans les difficultés et donne sens à notre existence.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • IVG tous concernés, rendez-vous à Paris le 22 janvier

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    9 janvier 2017 - Actualités

    Dans quelques jours, les Français ont rendez-vous à Paris pour réaffirmer leur attachement inconditionnel au respect de la vie, à un moment de leur histoire où la banalisation de l’avortement n’a jamais été aussi forte. Le gouvernement n’a pas cessé depuis 5 ans de promouvoir l’Interruption Volontaire de Grossesse : suppression de la condition de détresse, du délai de réflexion et résolution créant un droit fondamental à l’avortement.

    Il aura même été jusqu’au bout de sa logique en créant un délit d’entrave numérique à l’avortement, qui privera demain les femmes enceintes d’un droit à l’information libre sur la réalité et les conséquences d’une Interruption Volontaire de Grossesse. Il ne s’agit bien sûr que de l’information dissuasive de l’avortement, dont peut-être certains supports, comme notre manuel de bioéthique souvent cité dans les médias ces dernières semaines.

    Dans ce contexte de guerre impitoyable contre le respect de la vie et des femmes enceintes, une génération nouvelle a souhaité rejoindre les partenaires historiques de la Marche Pour La Vie. Désormais constituée en association, elle rassemble sous le même sigle un collectif d’associations, pour certaines engagées depuis plus de 20 ans dans la défense de la vie, parmi elles la Fondation Jérôme Lejeune, Renaissance Catholique, Choisir La Vie, rejointes par les Eveilleurs d’Espérance, les Survivants, et aussi l’Avant-Garde. Elle a par ailleurs reçu le soutien officiel de la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) et de l’Alliance VITA.

    La grande Marche Pour La Vie 2017 est prête. Développant une communication inédite depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux, elle cherche résolument à interpeller l’opinion publique sur la responsabilité collective de notre société qui accepte le chiffre vertigineux de 220000 avortements annuels depuis 40 ans. Cette campagne se décline en 5 visuels principaux à diffuser largement sur les réseaux sociaux.

    La communication pour la Marche Pour la Vie a choisi ce slogan « IVG tous concernés » car une décision d’avortement se joue dans le temps très court qui sépare la découverte d’une grossesse de la date limite pour y mettre fin légalement. Quand la grossesse n’est pas prévue, chaque femme va vivre un temps de discernement souvent précipité et soumis à de fortes pressions de l’entourage. La décision d’avorter est donc souvent le fruit d’une lâcheté collective qui abandonne la femme en la sommant de faire un choix, alors qu’elle est précisément dans une situation qui demande un engagement et des encouragements.

    Cet engagement, nous allons le prendre nombreux, et ces encouragements, nous allons les clamer haut et fort le 22 janvier à Paris, pour que la France revienne sur sa politique d’élimination systématique des plus fragiles et parmi eux les enfants trisomiques, et développe enfin une ambitieuse politique d’accueil de la vie et des femmes enceintes.

    Source : Fondation Jérôme Lejeune.

  • Jean-Baptiste Krumpholtz (1742-1790) : Concerto pour harpe - II. Adagio

    Orchestre Philharmonique de Chambre de Prague - Dir. Jiri Belohlavek
    Jana Boušková, harpe

  • Méditation - « Jésus, doux et humble de coeur... »

    « « Un jour d'hiver, le charpentier de Nazareth, encore ignoré de tous, se présenta sur les bords du Jourdain, mêlé à la foule... Chose étrange (1) et pourtant certaine, son cousin Jean ne le connaissait pas personnellement » (Prat, I, 160)

    Averti peut-être par une voix intérieure, Jean reconnaît alors Jésus qui vient à lui humble et modeste, qui s'avance au milieu des pénitents coupables d'injustices ou de violences, de luxure ou de fraude. Il ne peut retenir un cri de surprise quand il voit le fils de Marie descendre à son tour dans le fleuve et s'incliner comme les autres : « Comment ! c'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi ! - Laisse-moi faire, répond Jésus, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice » (Matthieu III, 14-15).

    Je contemplerai longuement et avec amour le divin Sauveur, car il est là pour moi. Je me dirai que cet homme si humilié, perdu au milieu des pécheurs, et qui semble par son geste s'avouer pécheur, c'est le Maître du monde, à qui tout pouvoir a été donné sur terre et dans les cieux (Matthieu XXVIII, 18).

    Pourquoi cette démarche, cette humiliation incroyable de l'Agneau de Dieu, de Celui qui est non seulement innocent, mais le modèle et le réparateur de toute innocence ?...

    Si Jésus, fils de Marie, est innocent, le Christ, nouvel Adam, est le chef d'une société de pécheurs ; il est la tête d'un corps mystique dont les membres, couverts de souillures, ont grand besoin de baptême et de rédemption.
    Le Chef vient purifier les membres. Le Christ va expier l'orgueil des chrétiens. Son baptême sera le premier acte public, solennel, de son ministère de réparation. « En se soumettant à cette cérémonie humiliante, il prétend « accomplir toute justice », agir en parfaite conformité avec la volonté de son Père céleste. Sans attendre le Calvaire, Jésus a pris sur lui nos iniquités. Le baptême, qui ouvre la prédication de l’Évangile, inaugure aussi l’œuvre publique d'expiation et de réparation, dont l'Incarnation a marqué le principe secret » (Huby, saint Marc, p. 13). C'est donc pour moi que Jésus s'abaisse de la sorte, pour réparer mes désobéissances et mes péchés d'orgueil. Que dirai-je, que lui offrirai-je pour témoigner ma reconnaissance ? A tout le moins la résolution de mieux accepter les petites humiliations qu'il m'enverra (2).

    Je demanderai au Père céleste de réformer intérieurement mon cœur d'après celui de Jésus, et de me faire comprendre que, si le baptême est le premier et le plus nécessaire des sacrements, l'humilité lui ressemble et peut être considérée en quelque manière comme la clef des autres vertus. »

    1. Voir Jean I, 33. - 2. « Toutes les visions, révélations et délices du ciel, malgré le vif attrait qu'elles exercent sur l'homme spirituel, ne valent pas le moindre acte d'humilité. » (Saint Jean de la Croix, Maxime 335).

    P. J.-B. Gossellin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome III (Le Baptême du Christ), 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.

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  • Lundi 9 janvier 2017

    de la férie
     
    Au nouveau calendrier :
    Le Baptême du Seigneur

  • Angélus de ce dimanche 8 janvier 2017

    Durant sa catéchèse lors de la prière de l’Angélus dimanche 8 janvier 2017, le Pape François est revenu sur la mission des baptisés, en la solennité du baptême du Christ. Le Pape souligne d’abord la proximité de Dieu révélée par l’Évangile du jour. « En fait, Jean-Baptiste est conscient de la grande distance entre Jésus et lui. Mais Jésus est justement venu pour combler cette distance entre l’homme et Dieu ».

    En étant vrai Dieu mais également vrai homme, le Christ « réunit ce qui nous divise ». Il réalise ainsi le dessein du Père, « qui passe à travers la voie de l’obéissance et de la solidarité avec l’homme fragile et pécheur, la voie de l’humilité et de la pleine proximité de Dieu avec ses enfants ».

    Par l’œuvre de l'Esprit-Saint, nous sommes « réellement insérés » dans la relation filiale de Jésus avec le Père et accueillis dans le sein de l’Église mère. Pour le Pape, la fête du baptême du Christ nous fait donc redécouvrir « le don et la beauté d’être un peuple de baptisés, c’est à dire de pécheurs, car nous le sommes tous, souligne-t-il, mais de pécheurs sauvés par la grâce du Christ ». Nous devenons alors capable d’une fraternité « qui ne connaît ni frontières ni barrières ».

    Mais le baptême du Christ marque aussi le point de départ de son ministère publique, de sa mission salvatrice. Cette mission est caractérisée par « une attitude, celle du serviteur humble et doux, seulement muni de la force de la vérité, comme l’avait prophétisé Isaïe », rappelle le Saint-Père. « Serviteur humble et doux. Voilà l’attitude de Jésus, mais aussi l’attitude missionnaire des disciples du Christ : annoncer l’Évangile avec douceur et fermeté, sans arrogance ou injonction », insiste le Pape, qui rejette tout prosélytisme mais appelle à bâtir la mission sur l’« attraction au Christ ».

    « Mais comment ? », interroge le Pape. « Par notre témoignage », qui passe par la prière, l’adoration et la charité en actes, qui est un « service à Jésus présent dans le plus petit de nos frères ». « Sur le modèle de Jésus, pasteur bon et miséricordieux, et animés de sa grâce, nous sommes appelés à faire de notre vie un témoignage joyeux qui illumine le chemin, qui apporte espérance et amour ».

    A la fin de sa catéchèse, le Pape prie la Vierge Marie pour qu'elle aide les chrétiens « à conserver un conscience toujours vive et reconnaissante » de leur baptême et à parcourir « avec fidélité » le chemin de foi qui commence avec ce « Sacrement de notre renaissance ». Et il conclut en répétant trois mots : « Et toujours humilité, douceur et fermeté ».

    Source : Radio Vatican (SBL).

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • 09h30, Chapelle Sixtine : Sainte Messe célébrée par le Pape François

    avec baptêmes d'enfants
     
     
    Livret de la célébration
    (Fête du Baptême du Seigneur)

  • J.-S. Bach : Sanctus en ré majeur BWV 238

    Collegium Vocale Gent - Philippe Herreweghe

  • Méditation - Clarté divine

    « Il est sûr qu'une clarté divine se lève sans cesse en nos âmes et les appelle à Jésus. Les scènes évangéliques sont toutes des modèles que nous avons à reproduire et à vivre plus ou moins. Notre existence terrestre est une perpétuelle invitation de Dieu à venir à Lui, et dans chacun des évènements la composant nous pouvons reconnaître un signe du ciel. Ce qui manque, c'est la foi, discernant ce signe et sachant découvrir la tendresse infinie sous les apparences créées dont elle s'enveloppe. Dieu parle toujours, mais nous ne l'entendons presque jamais.

    Pourquoi si peu d'hommes ont-ils aperçu l'étoile d'Orient ? Pourquoi si peu ont-ils entendu le chant des anges ? Parce que Dieu n'a pas fait briller pour les uns son astre miraculeux ? ou pour les autres retentir ses harmonies célestes ? Évidemment non ; Dieu s'est offert à tous et ne désire rien tant que de se donner à tous. Mais Il ne s'impose à personne. Seuls les yeux qui s'ouvrent, les cœurs qui se livrent peuvent Le contempler et L'accueillir. Et seuls s'ouvrent à ses clartés les yeux sachant, quand il faut, se fermer aux vaines lumières, comme seuls se livrent à ses tendresses les cœurs sachant se refuser aux sollicitations des créatures. Les développements de la vie se font peu à peu, par étapes successives et ces étapes sont des renoncements.

    Ces renoncements créés ne vont pas sans sacrifice. Quels efforts ont dû consentir les Rois Mages pour entreprendre le voyage les amenant aux pieds du divin Roi ? Nous ne les connaissons pas avec précision. Nous n'en devinons que quelques-uns. A coup sûr, ils ont été énormes ; on ne voyageait pas alors en train de luxe, il fallait du temps, des préparatifs compliqués, toute une organisation très lourde ; on s'exposait à des dangers. Sur la seule indication d'un astre inaccoutumé, les Mages ont affronté tout cela. Il fallait qu'à l'appel extérieur Dieu joignît des invitations intimes bien pressantes et que ce double effort de sollicitations divines rencontrât des âmes bien généreuses et bien croyantes.

    La récompense fut double, et le récit sacré a tenu à nous la décrire avec netteté. La première fut négative : elle consista à les garder des obstacles du voyage. Le grand obstacle fut le manque de foi de Jérusalem et des dirigeants juifs. A distance et avec l'habitude de lire ces récits, cela ne nous frappe plus. En fait, la surprise des Mages dut être formidable : cette naissance qui les avait mis en mouvement et pour un si grand voyage, elle n'avait pas même éveillé la curiosité des boutiquiers du pays, ni défrayé la conversation des blanchisseuses ! Indifférence complète ! Ignorance absolue à l'égard d'un évènement devant soulever toutes les âmes et transformer le monde. Il est à peine croyable que devant cet état d'esprit de Jérusalem les Mages n'aient pas rebroussé chemin.

    La seconde récompense est positive : c'est la vision de la lumière enfin accordée à une telle foi. L'étoile reparaît et se fait guide ; le ciel prend la direction effective du voyage. Alors, il n'y a plus qu'à marcher dans la clarté et la marche illuminée est très courte ; quelques heures consolées où leurs âmes sont soutenues et comme portées par la grâce, et le divin Soleil de justice se donne à contempler à ceux qui ont su Lui garder confiance, malgré toutes les difficultés, tous les retards, toutes les éclipses. Le divin Soleil ne se donne lui-même que réduit et voilé. Même à ses pieds et quand on L'a rejoint, le regard de foi seul Le découvre et s'en empare. »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Vivantes clartés (Épiphanie), Roma, Benedettine di Priscilla, 1964.

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    Domingos Sequeira (1768-1837), Adoration des Mages
    Museu Nacional de Arte Antiga, Lisbonne (Portugal)

    (Crédit photo)

  • Dimanche 8 janvier 2017

    Premier dimanche après l’Épiphanie
    Fête de la Sainte Famille
     
     
    En France
    (et au nouveau calendrier) :
    Solennité de l'Épiphanie
    (Conformément aux rubriques codifiant l’année liturgique et l’ensemble de ses temps, si le 6 janvier ne tombe pas un dimanche, la solennité extérieure de l’Épiphanie doit être célébrée le dimanche entre le 7 et le 12.)