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  • La Grande Marche pour la Vie est lancée : rendez-vous à Paris le 22 Janvier à 13H30

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    IVG : tous concernés !

    Chaque enfant à naitre nous interpelle collectivement :
    Avez-vous suffisamment confiance en l’avenir pour m’accueillir ?
    Etes-vous vraiment présents auprès de ma mère pour affronter avec elle les difficultés que provoque ma venue ?
    N’en déplaise aux politiques, les Français souffrent de l’IVG et considèrent ce dernier comme un mal nécessaire et non comme un droit qu’il conviendrait de célébrer. Nous portons tous, et depuis trop longtemps, le poids de cet échec collectif lié à nos démissions et notre incapacité de garantir à une jeune femme que son enfant ne viendra pas gâcher sa vie … la nôtre.
    La Marche pour la Vie veut promouvoir un modèle de société qui ne banalisera plus l’Interruption Volontaire de Grossesse et demande pour cela qu’une vraie politique d’éducation, de prévention et d’assistance soit mise en place pour les futurs parents afin de leur éviter à tout prix l’épreuve de l’avortement.
    En prévision des élections présidentielles et législatives, alors que le gouvernement socialiste n’a cessé durant cinq ans de promouvoir l’IVG, la Marche pour la Vie invite tous les Français à rejoindre la manifestation parisienne du 22 Janvier 2017.

    Toutes infos sur le site internet de La Marche Pour la Vie.

    A lire : Le 22 janvier, 11e Marche pour la Vie : une génération engagée et déterminée

  • Angélus de ce 6 janvier 2016 (Epiphanie)

    « Comme les rois mages, mettons-nous en route, revêtons-nous de lumière et marchons vers l’Étoile de Jésus » : c’est l’appel lancé par le Pape François, ce mardi 6 janvier 2017. En cette Solennité de l’Épiphanie, le Saint-Père a récité la prière de l’Angélus, devant des milliers de fidèles et pèlerins rassemblés sous les fenêtres du palais apostolique.

    « Dans notre vie, plusieurs lumières brillent et nous orientent. Il tient à nous de savoir lesquelles suivre ». On trouve des lumières « intermittentes qui vont et viennent comme les petites satisfactions de la vie ». Mais « même si elles sont bonnes, elles ne suffisent pas, car elles durent peu », prévient le Pape. Il y a également les lumières éblouissantes des projecteurs, de l’argent et du succès. « Elles promettent tout et tout de suite. Elles sont séduisantes, mais avec leur force aveuglante, elles nous font passer des rêves de gloire à l'obscurité la plus épaisse ». Ce n’est pas cette lumière que les mages ont décidé de suivre. Ils ont suivi une lumière stable et douce « qui ne s’éteint pas, parce qu’elle n’est pas de ce monde : elle vient du ciel et resplendit dans le cœur ». Parmi les nombreuses étoiles filantes de ce monde, c’est l’étoile de Jésus qu'ont choisi les mages.

    « Cette vraie lumière est la lumière du Seigneur, ou mieux, c’est le Seigneur », affirme le Pape. Une lumière pour tous et qui appelle chacun. Une lumière qui nous accompagne et nous donne une joie unique. Le Pape invite chacun à ne pas craindre cette lumière, et à s’ouvrir au Seigneur. Il encourage celui qui a perdu la force de la chercher, parce qu’il est accablé par l’obscurité de la vie. À l’instar des mages, « celui qui a rencontré Jésus, a expérimenté le miracle de la lumière qui éclaire les ténèbres ».

    Comment trouver cette lumière divine ? Pas en restant enfermé chez soi, mais en mettant sa vie en jeu. La vie chrétienne est un « perpétuel chemin », fait d’espérance et de recherche que l’on poursuit même quand l’étoile disparait temporairement du champ de vision. Le Pape invite à éviter les pièges qui se présentent sur ce chemin : les bavardages superficiels et mondains qui nous ralentissent, les caprices paralysants de l’égoïsme, les trappes du pessimisme qui piègent l’espérance.

    Lorsqu’ils ont trouvé l’Enfant Jésus, les mages ne se contentèrent pas de le regarder, ils l’adorèrent : « Ils entrèrent en communion personnelle d’amour avec Jésus », puis ils lui donnèrent leurs biens les plus précieux. Le Pape encourage ainsi les fidèles à ne pas se contenter de donner des oripeaux de temps et quelques pensées par-ci par-là à Jésus, mais tout leur être.

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    Au terme de l’Angélus, un livre de poche, « Icone da Misericordia » (Icône de miséricorde), a été offert aux fidèles par le Pape François. Un communiqué de l’aumônerie pontificale présente cet opuscule comme « un des petits fruits du Jubilé extraordinaire qui vient de s’achever », et qui entend offrir des points de réflexion et de prière sur la Miséricorde de Dieu. La figure de Jésus miséricordieux est présentée au travers de 6 épisodes évangéliques : la pècheresse pardonnée, Zachée le collecteur d’impôt, Matthieu le publicain, la samaritaine, le bon larron, et l’apôtre Pierre. 50 000 exemplaires du petit livret ont été distribués aux fidèles par des sans-abris et des réfugiés, ainsi que de nombreux volontaires.

    Source : Radio Vatican (MD-MA).

  • 10h00, Basilique vaticane : Sainte Messe célébrée par le Pape François

     
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican.

  • J.-S. Bach : Oratorio pour la fête de l'Epiphanie BWV 248/6

    Collegium Vocale Ghent - Dir. Philippe Herreweghe (1989)
    "Herr, wenn die stolzen Feinde schnauben"

    "Seigneur, quand nos ennemis orgueilleux enragent"
    Texte latin / français

  • Méditation - Effets merveilleux de la vocation des mages

    « Les mages, avant l'apparition de l'étoile, vivaient dans les ténèbres de la gentilité, et probablement leur vie laissait bien à désirer. Mais sitôt qu'ils ont vu l'étoile et entendu la grâce qui les appelle, ils se convertissent, quittent tout pour être entièrement à Jésus-Christ, et se livrent à la grâce pour la suivre avec simplicité et courage. A dater de ce moment, ce ne sont plus des hommes du monde, ce sont des hommes tout célestes ; ils vivent et meurent en saints, tellement que depuis dix-huit siècles l’Église leur rend un culte public et les honore du titre de saints. La cathédrale de Cologne conserve leurs corps avec respect, et les fidèles aiment à aller prier devant leurs restes vénérables.

    Pourquoi ne correspondons-nous pas comme eux à notre sainte vocation ? pourquoi tant tenir au monde ? pourquoi ne pas le quitter, au moins d'affection, méprisant ce qu'il estime, estimant ce qu'il méprise, haïssant ce qu'il aime et aimant ce qu'il hait ? Pourquoi, après tant de sollicitations de la grâce qui nous presse, écouter encore la lâcheté qui nous retient, le caprice qui change, la paresse qui ne veut pas se gêner et l'amour-propre qui s'idolâtre ? Que ce bel exemple des mages nous réveille enfin, et nous fasse entrer dans une vie meilleure. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année, Tome I (6 janvier, Vocation des mages, Second Point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    « La ville de Cologne ne serait pas ce qu'elle est sans les Rois Mages, qui ont tant de poids dans son histoire, dans sa culture et dans sa foi. Ici, l’Église célèbre toute l'année, en un sens, la fête de l’Épiphanie ! C'est pourquoi, avant de m'adresser à vous, chers habitants de Cologne, j'ai voulu me recueillir quelques instants en prière devant le reliquaire des trois Rois Mages, rendant grâce à Dieu pour leur témoignage de foi, d'espérance et d'amour. Parties de Milan en 1164, les reliques de ces Sages d'Orient, escortées par l'Archevêque de Cologne, Reinald von Dassel, franchirent les Alpes pour arriver à Cologne, où elles furent accueillies avec de grandes manifestations de liesse. Se déplaçant à travers l'Europe, les reliques des Mages ont laissé des traces évidentes, qui subsistent encore aujourd'hui dans les noms de lieu et dans la dévotion populaire. Pour les Rois Mages, Cologne a fait fabriquer le reliquaire le plus précieux de tout le monde chrétien et a élevé au-dessus de lui un reliquaire encore plus grand : la Cathédrale de Cologne. Avec Jérusalem, la "Ville Sainte", avec Rome, la "Ville éternelle", avec Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, Cologne, grâce aux Mages, est devenu au fil des siècles un des lieux de pèlerinage les plus importants de l'Occident chrétien. »

    Benoit XVI, extrait du discours prononcé lors de sa visite à la Cathédrale de Cologne, à l'occasion des XXe Journées Mondiales de la Jeunesse, le 18 août 2005.

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    Châsse des Rois Mages dans la Cathédrale de Cologne
    (Crédit photo)

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Connaissez-vous cette revue ?

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    Unique par son contenu spirituel, cette publication, éditée par le Secrétariat des Œuvres du Sacré-Cœur et publiée depuis 1912, poursuit la mission que le Christ assigne à tous ceux qui œuvrent pour instaurer la « civilisation de l’Amour ».

    Cette revue trimestrielle de 42 pages aborde les thèmes de l’année liturgique, avec de nombreux témoignages, des présentations de visages d’Église d’hier et d’aujourd’hui (Edmond Michelet, Henri Quinson, Maïte Roche, Père Caffarel…), des prières, des biographies (Marcel Van, Claire de Castelbajac, Cardinal Newman…), des articles pour les familles, de l’actualité ecclésiale, etc.

    Vous pouvez découvrir un numéro de la revue en cliquant ci-dessous :
    Le Coeur de Jésus Source de L'Amour

    ou en vous adressant directement au
    Secrétariat des Œuvres du Sacré-Cœur
    9 rue Chervier
    71600 Paray le Monial
    Tél : 03 85 81 15 04
    Mail : contact@secretariatdesoeuvresdusacrecoeur.org
  • Epiphanie : Introït & Graduel

    Ant. ad Introitum. Malach. 3, 1 ; 1 Par. 29, 12.
    Ecce, advénit dominátor Dóminus : et regnum in manu eius et potéstas et impérium.
    Voici que vient le Seigneur Maître ; le pouvoir est dans sa main, la puissance et l’empire.

    Ps. 71, 1.
    Deus, iudícium tuum Regi da : et iustítiam tuam Fílio Regis.
    O Dieu, donnez au roi votre jugement et au fils du roi votre justice.

    V/. Glória Patri.

    Graduale. Ibid., 6 et 1.
    Omnes de Saba vénient, aurum et thus deferéntes, et laudem Dómino annuntiántes.
    Tous ceux de Saba viendront, ils apporteront de l’or et de l’encens, et publieront les louanges du Seigneur.

    V/. Surge et illumináre, Ierúsalem : quia glória Dómini super te orta est.
    V/. Lève-toi, et resplendis, Jérusalem ! Car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.

    Commentaire spirituel et musical du Graduel par un moine sur le blog de L'Homme Nouveau.
  • Vendredi 6 janvier 2017

     
    « Chers frères et sœurs, laissons-nous guider par l’étoile, qui est la Parole de Dieu, suivons-la dans notre vie, en marchant avec l’Église, où la Parole a planté sa tente. Notre route sera toujours illuminée par une lumière qu’aucun autre signe ne peut nous donner. Et nous pourrons nous aussi devenir des étoiles pour les autres, reflet de cette lumière que le Christ a fait resplendir sur nous. »

    Benoît XVI, conclusion de l'homélie en la solennité de l’Épiphanie du Seigneur, 6 janvier 2011.

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  • Audience générale de ce mercredi 4 janvier 2017

    Le Pape François a poursuivi ce mercredi 4 janvier 2017 salle Paul VI sa série de catéchèse sur l’espérance chrétienne. Il s’est concentré sur la figure de Rachel qui nous parle de « l’espérance dans les larmes » tel qu’en a parlé le prophète Jérémie. Ce dernier, qui écrit au moment de la conquête assyrienne du royaume du Nord, faisant de Rachel le symbole de toutes les mères, explique dans ses Lamentations, que cette mère ne voulait pas être consolée de la disparition de ses fils. Sa douleur est ainsi proportionnelle à son amour, a expliqué le Pape aux fidèles réunis. « Rachel renferme en elle la douleur de toutes les mères du monde, de tout temps, et les larmes de chaque être humain qui pleure des pertes irréparables ».

    Le compte rendu de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, le prophète Jérémie nous présente Rachel, l’ancêtre du peuple de Dieu, comme un modèle d’espérance dans les larmes. Rachel a perdu pour toujours ses enfants, ils « ne sont plus ». Elle représente la souffrance de toutes les mères du monde et de tous les temps, les larmes de tous ceux qui vivent une perte irréparable. Rachel refuse d’être consolée, refus qui exprime l’amertume de ses larmes et la profondeur de sa souffrance. De fait, pour parler d’espérance à une personne désespérée il faut d’abord partager sa souffrance et s’unir à ses larmes. Le Seigneur répond à celles de Rachel par une promesse qui, maintenant, peut être la cause d’une vraie consolation : le peuple reviendra d’exil et vivra, libre dans la foi. Saint Matthieu applique ce texte de Jérémie à la persécution des Innocents, tués à cause de Jésus. Le Fils de Dieu est entré dans la douleur des hommes, il l’a portée jusqu’au bout. Née dans les larmes, sa parole est pour toujours parole de consolation. Les pleurs de Marie également, comme ceux de Rachel, ont suscité l’espérance et la vie nouvelle. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    La lumière de Noël éclaire désormais toute notre existence. Même si la vie est parfois difficile et les difficultés et les inquiétudes ne manquent pas, je forme le vœu que le Seigneur Jésus vous garde tout au long de cette année dans l’espérance de la foi et qu’il vous accorde la vraie joie des enfants de Dieu.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • L'eugénisme en marche : une proposition de loi pour aggraver le tri embryonnaire

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    Le 16 novembre dernier, le député Jean-Yves le Déaut, président de l’OPECST [1], appuyé de plusieurs collègues [2], déposait une proposition de loi (PPL) visant à élargir les indications du diagnostic préimplantatoire (DPI).

    La raison invoquée est la suivante : « Plus de 60 % des embryons transférés ont des anomalies génétiques graves ou sont non viables sur un plan métabolique. Dans des situations particulières, ce pourcentage est encore plus élevé et il aboutit à une répétition d’échecs d’implantation, à des fausses couches ou à des anomalies chromosomiques qui seront détectées lors du dépistage anténatal et qui conduiront à de douloureuses interruptions thérapeutiques de grossesses ».  Pour cela, les auteurs de la PPL veulent autoriser « le diagnostic de nombreuses anomalies chromosomiques ou métaboliques avant transfert intra-utérin » par le biais des « techniques de génétique moléculaire ».

    Ainsi, sous un angle compassionnel - « éviter de douloureuses interruptions thérapeutiques de grossesse » - et selon un argumentaire rebattu, ces députés veulent élargir la sélection embryonnaire avant implantation. Un tri plus discret, plus sournois, mais sera-t-il pour autant indolore ?

    Si ce texte ne fera vraisemblablement pas l’objet d’une discussion avant la fin de la législature fin février, il maintient à l’ordre du jour l’idée que les enfants atteints de maladies génétiques, chromosomiques, ne sont pas désirables, et sont voués inéluctablement à l’élimination. Ce souhait d’élargir le DPI aux maladies chromosomiques, comme la trisomie 21, avait déjà émergé durant le débat de la loi bioéthique de 2011 (cf. Révision des lois bioéthiques : un rapport transgressif). Le CCNE [3] avait même donné son approbation en 2009 dans son avis 107 préconisant la levée de l’interdiction du DPI pour les maladies chromosomiques et se défendant de tout eugénisme (cf. Avis 107 du CCNE : élargissement du DPI à la trisomie 21 et aux prédispositions). La trisomie 21 était expressément visée. Mais cette proposition n’avait finalement pas été reprise pour deux raisons : éviter la stigmatisation des personnes trisomiques 21 et éviter que ce dépistage ne se systématise et ne s’étende à d’autres pathologies. Une mise en garde formulée notamment par Jacques Testart, lors de son audition : « Cette proposition risquerait en effet de conduire à ce que la trisomie 21 ne soit pas la seule malformation recherchée et serait susceptible d’entraîner une transposition à toutes les procréations médicalement assistées ».

    C’est donc avec insistance que Jean-Yves Le Déaut dépose sa proposition de loi. L’élargissement du DPI aux anomalies chromosomiques ne serait pour lui et les cosignataires du texte qu’une simple « bonne pratique », une question d’égalité avec les femmes enceintes au premier trimestre à qui est proposé le diagnostic anténatal, ainsi qu’une question d’économie pour « diminuer les prises en charge couteuses par la sécurité sociale dans le cadre du plan de prévention de l’infertilité » (ndlr : les échecs des FIV du fait des anomalies chromosomiques ou les avortements sont en effet couteux pour la collectivité).

    Autant de raisons qui ne cachent pas la réalité eugénique de ce procédé, l’élimination volontaire d’embryons « imparfaits », et qui nourrit insidieusement l’illusion du droit à l’enfant parfait.

    [1] Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques.

    [2] M. Jean-Louis Touraine, Mme Anne-Yvonne Le Dain, Mme Geneviève Fioraso, M. Patrick Bloche, M. Éric Elkouby, M. Christian Franqueville, Mme Chaynesse Khirouni, Mme Bernadette Laclais, M. Jean-Pierre Le Roch.

    [3] Comité Consultatif National d’Ethique.

    Source : Gènéthique.org.

  • Hymne "Iesu, decus angélicum"

    (Couplets 1, 3 & 5)
    Paderborn Cathedral Choir - Ignaz Mitterer
     
    Iesu, decus angélicum,
    In aure dulce cánticum,
    In ore mel miríficum,
    In corde nectar cælicum.

    Qui te gustant, esúriunt ;
    Qui bibunt, adhuc sítiunt ;
    Desideráre nésciunt,
    Nisi Iesum, quem díligunt.

    O Iesu mi dulcíssime,
    Spes suspirántis ánimæ !
    Te quærunt piæ lácrimæ,
    Te clamor mentis íntimæ.

    Mane nobíscum, Dómine,
    Et nos illústra lúmine :
    Pulsa mentis calígine,
    Mundum reple dulcédine.

    Iesu, flos Matris Vírginis,
    Amor nostræ dulcédinis,
    Tibi laus, honor nóminis,
    Regnum beatitúdinis. Amen.
    Jésus, gloire des Anges,
    harmonie douce à nos oreilles,
    miel admirable dans notre bouche,
    nectar céleste pour notre cœur.

    Ceux qui vous goûtent ont faim encore ;
    ceux qui vous boivent ont soif encore ;
    ils ne savent désirer
    que Jésus, objet de leur amour.

    O mon très doux Jésus,
    espoir de l’âme qui soupire !
    nos larmes pieuses vous implorent,
    le cri intime de notre cœur vous appelle.

    Demeurez avec nous, Seigneur !
    éclairez-nous de votre lumière ;
    chassez de notre âme les ténèbres,
    remplissez le monde de votre douceur.

    Jésus, fleur de la Vierge-Mère,
    douceur de notre amour,
    à vous la louange, l’honneur d’un glorieux Nom,
    le royaume de la béatitude. Amen.
  • Méditation - « On lui donna le nom de Jésus » (Mt 1, 21 ; Lc 2, 21)

    « Jésus. Tel est le Nom très saint, le seul Nom en lequel nous puissions être sauvés (1). Chaque fois que je le prononce avec foi, chaque fois que mon cœur le chante, que tout mon être l'adore, c'est mon Sauveur que j'appelle, c'est à l'Auteur de la vie éternelle que je crie, dirigeant vers Lui, dans cette attente, toutes les énergies de mon être.

    Jésus ! Voilà la Pierre d'angle de l'immense édifice du salut, du temple de ma sainteté.

    Jésus ! Tel est le Nom admirable et saint que j'adore, qui fait exulter le ciel, espérer la terre et trembler l'enfer. C'est le seul devant lequel ma foi s'agenouille, s'incline et se prosterne.

    Jésus ! Ô doux souvenir (2), le seul souvenir qui donne des joies véritables. Jésus ! Nom plus doux que le miel, plus suave que toutes choses quand il s'incarne, pour ainsi dire, et pénètre dans ma pensée.

    Jésus ! Nom en qui le repentir espère, qui est toute bonté pour qui t'implore, si bon pour qui te cherche, et surtout pour qui te trouve. Celui-là seul peut l'exprimer qui l'expérimente.

    Jésus ! Quand ton souvenir me visite et pénètre mon cœur, alors, c'est la Vérité qui l'inonde de lumière, c'est le monde qui lui apparaît en toute sa vanité ; c'est alors l'amour qui brûle dans mon âme devenue fournaise, une fournaise d'amour.

    Jésus ! Nom très doux, espoir de mon âme qui soupire après toi. Regarde mes larmes qui te cherchent, entends le cri poussé des profondeurs de mon être.

    Jésus ! Reste avec moi, ô Lumière ; car la nuit tombe et mon jour est sur son déclin. Délivre-moi de mes ténèbres, ô Jésus, rassure-moi dans ma cécité.

    Jésus ! Je t'ai goûté et je reste affamé. Je t'ai bu comme à la source de Dieu et j'ai toujours soif. Qui t'a goûté, qui s'est enivré de la sorte, ce cœur-là ne peut plus que te désirer.

    Jésus ! Ô Lumière, ô Nourriture, ô Remède céleste ! Je t'adore, Nom descendu du sein paternel, manifesté à Gabriel, révélé à Marie, à Joseph ! Toute sainteté ici-bas, n'est qu'un rayon lointain de ta fulgurance éternelle.

    Jésus ! ô Jésus ! et toujours Jésus !... »

    1. Épitre. - 2. Hymne des Vêpres.

    Dom Eugène Vandeur (1875-1967), Élévations sur la Messe de chaque jour, Noël, Épiphanie (Le Très Saint Nom de Jésus-Christ), Éditions de Maredsous, Namur, 1955.

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  • Lundi 2 janvier 2017

    Fête du Très Saint Nom de Jésus

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    (Mémoire facultative demain au nouveau calendrier)

  • Angelus de ce dimanche 1er janvier 2017

    À l’occasion de ce premier Angélus de l’année, devant 50 000 fidèles rassemblés place Saint-Pierre, le Pape est revenu sur la signification de cette fête de Sainte Marie Mère de Dieu, qui symbolise le lien de la Vierge Marie avec toute la grande famille formée par le Peuple de Dieu.

    La Mère de Jésus est « associée intimement » à la mission de son Fils, a rappelé le Pape, et comme le raconte l’Évangile de ce jour, elle assume cette responsabilité avec discrétion, elle « conserve et médite, elle scrute et approfondit ». « Silencieuse et attentive, elle cherche à comprendre ce que Dieu lui demande, jour après jour », a rappelé le Saint-Père.

    Dans la visite des bergers à la crèche, en les observant rendre gloire à Dieu à la vue de l’Enfant-Jésus, elle y discerne « le mouvement de salut qui jaillira de l’œuvre du Christ », et elle s’y adapte, prête à répondre à toute demande du Seigneur, a expliqué le Pape, qui a prononcé cette prière de remerciement :

    « Merci, ô Sainte Mère du Fils de Dieu, Jésus, Sainte Mère de Dieu !
    Merci pour ton humilité qui a attiré le regard de Dieu ;
    Merci pour la foi avec laquelle tu as accueilli sa Parole ;
    Merci pour le courage avec lequel tu as dit « Me voici » ;
    Oubliée de toi-même, fascinée par l’Amour Saint, faite tout en un avec son espérance ;
    Merci, ô Sainte Mère de Dieu,
    Prie pour nous, pèlerins du temps,
    Aide-nous à cheminer sur la voie de la paix,
    Amen. »

    Reprenant la parole après l’Angélus, le Pape a rappelé que « l’année sera bonne dans la mesure où chacun de nous, avec l’aide de Dieu, cherchera à faire le bien, jour après jour. Ainsi se construit la paix, en disant non, avec les faits, à la haine et à la violence, et oui à la fraternité et à la réconciliation ».

    L’année a toutefois commencé tragiquement à Istanbul, en Turquie, où une quarantaine de personnes ont été tuées lors d'un attentat dans une discothèque où de nombreux Stambouliotes et touristes fêtaient le passage à la nouvelle année. « Malheureusement, la violence a frappé aussi dans cette nuit de vœux et d’espérance. Endolori, j’exprime ma proximité pour le peuple turc, je prie pour les nombreuses victimes et pour les blessés, et pour toute la Nation en deuil, et je demande au Seigneur de soutenir tous les hommes de bonne volonté qui remontent courageusement leurs manches pour affronter la plaie du terrorisme et cette tache de sang qui entoure le monde avec une ombre de peur et de désarroi. »

    Le Pape a par ailleurs remercié le Président de la République italienne Sergio Mattarella pour ses vœux du Nouvel An, et il a apporté ses remerciements à tous les groupes qui ont organisé des marches ou des rassemblements sur le thème de la paix à l’occasion de cette journée du 1er janvier, notamment la communauté de Sant’Egidio.

    « Je souhaite à tous une année de paix dans la grâce du Seigneur, et avec la protection maternelle de Marie, Mère de Dieu », a conclu le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral des paroles du Pape avant et après l'Angélus (sur Zenit.org).

  • 10h00, Basilique Saint-Pierre : Sainte Messe célébrée par le Pape François

    Retransmission en direct sur KTO

     Livret de la célébration

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican.

    + A propos de l'homélie du Pape François : à lire ci-dessous.

    Lire la suite

  • Hymne des Laudes : A solis ortus cárdine

    A solis ortus cárdine
    Ad usque terræ límitem,
    Christum canámus Príncipem,
    Natum María Vírgine.

    Beátus auctor sæculi
    Servíle corpus índuit :
    Ut carne carnem líberans,
    Ne pérderet quos cóndidit.

    Castæ Paréntis víscera
    Cæléstis intrat grátia :
    Venter Puéllæ báiulat
    Secréta, quæ non nóverat.

    Domus pudíci péctoris
    Templum repénte fit Dei :
    Intácta nésciens virum,
    Concépit alvo Fílium.

    Enítitur puérpera,
    Quem Gábriel prædíxerat,
    Quem ventre Matris géstiens,
    Baptísta clausum sénserat.

    Fœno iacére pértulit :
    Præsépe non abhórruit :
    Et lacte módico pastus est,
    Per quem nec ales ésurit.

    Gaudet chorus cæléstium,
    Et Angeli canunt Deo ;
    Palámque fit pastóribus
    Pastor, Creátor ómnium.

    Iesu tibi sit glória,
    Qui natus es de Vírgine,
    Cum Patre et almo Spíritu,
    In sempitérna sæcula. Amen.
    Le bienheureux Auteur du monde
    revêt un corps d’esclave,
    afin que, délivrant la chair par la chair,
    il sauve de leur perte, ceux qu’il a créés.

    Du point où le soleil se lève
    jusqu’aux limites de ta terre,
    chantons le Christ Roi,
    né de la Vierge Marie.

    Au sein d’une chaste Mère
    descend la grâce céleste,
    les flancs d’une Vierge portent
    un mystère qu’elle ne connaissait pas.

    La demeure d’un sein pudique
    devient soudain le temple de Dieu ;
    la Vierge, intacte et toujours pure,
    conçoit un Fils dans ses entrailles.

    Cette jeune mère enfante
    celui qu’annonça Gabriel ;
    celui dont Jean, captif encore au sein maternel,
    reconnut la présence.

    Il a souffert de reposer sur du foin ;
    il n’a pas eu horreur de la crèche ;
    il s’est nourri d’un peu de lait,
    lui qui rassasie jusqu’au petit oiseau.

    Le chœur des Esprits célestes se réjouit,
    et les Anges chantent à Dieu ;
    il se manifeste aux bergers,
    le Pasteur, le Créateur de tous.

    Gloire soit à vous, ô Jésus !
    qui êtes né de la Vierge :
    gloire au Père et à l’Esprit-Saint,
    dans les siècles éternels. Ainsi soit-il.
  • Intention de prière pour le mois de janvier 2017

    Les chrétiens au service des défis de l’humanité :
    Pour tous les chrétiens afin que, fidèles à l’enseignement du Seigneur, ils s’engagent par la prière et la charité, à rétablir la pleine communion ecclésiale et collaborent pour relever les défis actuels de l’humanité.

    A noter qu'en 2017, le Pape François ne proposera qu’une seule intention de prière par mois à l’avance – au lieu de deux – mais il en donnera une deuxième au dernier moment, chaque premier dimanche du mois au cours de l’Angélus qu’il préside place Saint-Pierre.
    Le P. Frédéric Fornos, directeur international du Réseau mondial de prière du Pape, « Prier au cœur du monde », a expliqué sur son compte Twitter le 30 décembre que cette deuxième intention sera « en lien avec l’actualité du monde et de l’Église ».

    Source : Prier au cœur du monde.

  • Méditation - « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. » (Jn 14,27)

    « Vous dites que c'est votre paix : d'abord, afin que la reconnaissant à ses vrais caractères, on l'estime à son juste prix, et qu'on ne la confonde point avec d'autres ; car il y en a une autre, ô Jésus, celle que vous indiquez en disant : « Je ne vous donne pas ma paix comme le monde donne la sienne ». Ma paix est élevée et attire toujours en haut, celle du monde est basse et fait toujours descendre. Ma paix est pure ; celle du monde ne l'est point et pousse aux choses honteuses. Ma paix délivre ; celle du monde rend esclave ; ma paix est vraie et profonde, celle du monde n'est qu'à la surface et elle trompe ceux qu'elle a séduits ; ma paix trempe fortement les âmes et les rend vigoureuses, celle du monde les amollit. Ma paix est lumineuse ; elle ouvre l’œil de l'intelligence et augmente la portée de son regard ; celle du monde n'est qu'un nuage précurseur de la nuit ; elle tue la foi, obscurcit la raison, et fausse la conscience. Ma paix fait que l'âme résiste à tout, celle du monde fait qu'elle cède à peu près toujours. Ma paix dilate en Dieu, celle du monde fait que l'homme se resserre, s'étiole et devient son Dieu à lui-même. Ma paix enfin sauve l'âme, celle du monde la perd.

    Il est bien vrai, ma paix est attaquée, et plus que celle du monde ; elle est niée, calomniée et persécutée. On ne la garde qu'en la défendant, surtout contre le monde qui la hait, la combat et voudrait l'abolir. Mes pacifiques à moi sont forcément des victorieux ; ceux du monde sont vaincus, même quand ils triomphent ; cependant on dirait que souvent ils triomphent. Ils sont flattés, caressés, exaltés ; les miens sont honnis. Ma paix et la sienne sont donc très différentes, pour mieux dire elles sont toutes contraires ; c'est pourquoi je ne donne point ma paix comme le monde donne la sienne. Je donne ma paix en disant toute la vérité ; le monde donne la sienne en dérobant la vérité sous des amas de mensonges. Je donne ma paix en montrant ici-bas ma croix, là haut le ciel et l'éternité ; le monde donne la sienne en se taisant sur l'éternité, en ne parlant que de la vie présente et en traitant ma croix comme une folie, un scandale, quelque chose enfin d'exécrable et qu'il faut détruire à tout prix.

    Je vous préviens donc tous, afin que vous ne vous mépreniez ni sur moi, ni sur mes promesses, ni sur mes dons, ni sur mes voies, ni sur le sort qui vous attend en ce monde et en l'autre. C'est ma paix à moi que je vous donne. Votre destin ici-bas doit être mon destin ; le disciple sera traité comme l'a été le Maître ; la loi qui régit le chef régira aussi tous les membres. Mais vous savez qui je suis et vous verrez bientôt où ma Passion me mène. « Que votre cœur ne se trouble donc point » ; fermez-le à la crainte. Le monde vous pressurera, vous tourmentera, vous tuera ; restez en paix, gardez ma paix : « J'ai vaincu le monde », et « là où je vais être, vous y serez aussi avec moi » ; et alors, où sera le monde, et que sera devenue sa fausse paix ? »

    Mgr Charles Gay (1814-1891), Élévations sur la vie et la doctrine de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Tome II (Soixante-seizième élévation), Oudin Frères, Poitiers - Paris, 1879.

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  • 50e Journée mondiale de prière pour la paix

    Rappel du Message du Pape François :
    « La non-violence : style d’une politique pour la paix »


    Texte intégral en français sur notre blog
    (rendu public le 12 décembre dernier)