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  • Choeur russe - "Lumière paisible"


    Chœur du monastère orthodoxe stauropégique Danilov, Moscou
    Dir. Georgy Safonov
     
    NB : Une stavropégie (« plantation de croix ») est, dans l'Église orthodoxe ainsi que dans certaines Églises catholiques orientales, un monastère ou une église qui dépend directement du patriarche et qui est affranchi de la juridiction de l'évêque local.
  • Méditation - Cultivons la gratitude

    « Nous en voyons bien encore de nos jours un certain nombre qui demandent à Dieu, avec assez d'instance, ce qui leur manque, mais on n'en voit qu'un bien petit nombre qui semblent reconnaissants des bienfaits qu’ils ont reçus. Il n'y a pas de mal à demander avec instance, mais ce qui fait qu’il ne nous exauce point, c'est qu'il nous trouve ingrats...

    ... Heureux celui qui, à chaque don de la grâce, revient à celui en qui se trouve la plénitude de toutes les grâces, car si nous nous montrons reconnaissants à son égard pour tout ce que nous en avons reçu, nous préparons la place en nous à la grâce, et nous nous rendons dignes de la recevoir en plus grande abondance. Il n'y a, en effet, que notre ingratitude qui arrête nos progrès après notre conversion, attendu que le donateur, regardant comme perdu tout ce que l'ingrat a reçu, se tient, par la suite, sur ses gardes, de peur de perdre, d'autant plus qu'il lui donnerait davantage. Heureux donc celui qui se regarde comme un étranger, et qui rend de très grandes actions de grâces, même pour les moindres bienfaits, dans la pensée que tout ce qui se donne à un étranger et, à un inconnu est un don purement gratuit. Que nous sommes au contraire malheureux et misérables, lorsque, après nous être regardés dès le principe, comme des étrangers, et nous être montrés d'abord assez timorés, assez humbles et assez dévots, nous oublions ensuite si facilement combien était gratuit ce que nous avons reçu, et nous présumons à tort, en quelque sorte, de l'amitié de Dieu, sans remarquer que nous nous rendons dignes de nous entendre dire que « les ennemis du Seigneur sont les gens mêmes de sa maison » (Ps LIV,13). Nous l'offensons plus facilement alors, comme si nous ne savions pas que nos fautes seront bien plus sévèrement jugées, selon ce que nous lisons dans le Psalmiste : « Si ce fût mon ennemi qui m'eût chargé de malédictions, je l'aurais certainement supporté » (Ps LIII,13). Je vous en prie donc, mes frères, humilions-nous de plus en plus sous la main puissante de Dieu (1P V,6), et faisons en sorte de nous tenir éloignés du vice si grand et si affreux de l'ingratitude. Tenons-nous avec une entière dévotion dans l'action de grâces, et nous nous concilierons la grâce de notre Dieu qui seule peut sauver nos âmes. Montrons notre reconnaissance, non pas seulement en paroles et du bout des lèvres, mais par les œuvres et en vérité, attendu que ce n'est pas le mot, mais l'acte de la reconnaissance qu'exige de nous Celui qui nous donne la grâce, le Seigneur notre Dieu qui est béni dans tous les siècles. Ainsi soit-il. »

    St Bernard (1091-1153), Sermons divers, Vingt-septième Sermon (Contre le vice détestable de l'ingratitude, 6-8), in "Œuvres complètes de Saint Bernard" (Tome III), Traduction nouvelle par M. l'Abbé Charpentier, Paris, Louis Vivès, 1866.
    Texte intégral de ce sermon

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    Jef Leempoels (1867-1935), "Et, l'Angélus sonna"

  • Jeudi 23 novembre 2017

    St Clément Ier, pape et martyr

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    Mémoire de Ste Félicité, martyre

  • Audience générale du mercredi 22 novembre 2017

    Lors de l’audience générale de ce matin, mercredi 22 novembre 2017, sur la Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi sa nouvelle série de catéchèses sur la Messe.

    Pour cette 3e étape, le Saint-Père a livré une réflexion sur la Messe en tant que « mémorial du mystère pascal », nous faisant participer « au calvaire du Christ ». Le Saint-Père a d’abord justifié l’emploi du terme de « mémorial », et notamment son sens biblique.

    « Le mémorial n’est pas seulement un souvenir, il rend présents et actuels des faits du passé. Israël entend ainsi sa libération de l’Égypte. Chaque fois que la Pâque est célébrée, les événements de l’Exode sont rappelés à la mémoire des croyants afin qu’ils conforment leur propre vie. »

    La Messe en tant que mémorial de la Passion du Christ, de sa mort, de sa résurrection et de son ascension au ciel n’est donc pas seulement un souvenir. « Elle est davantage. Elle rend présent ce qui est arrivé il y a vingt siècles », a rappelé le Pape.

    Ainsi, prendre part à la Messe chaque dimanche équivaut à « entrer dans la victoire du ressuscité ». « Nous, dans la Messe, nous restons avec Jésus, mort et ressuscité, il nous entraine vers la vie éternelle. Dans la Messe, nous nous unissons à Lui », a-t-il insisté.

    Le Sang du Christ versé pour nous, libère donc de la mort et de la crainte de la mort, non seulement de la mort physique, mais aussi de la mort spirituelle. « Le Christ restaure la vie ; le Christ est la plénitude de la vie. Il est mort par amour ! » s’est-il exclamé.

    « Quand nous allons à la Messe, c’est comme si nous allions au Calvaire même », a précisé le Pape, dénonçant une nouvelle fois la désinvolture de ceux qui se permettent de « bavarder » ou de « prendre des photos ». Face à Jésus, l’attitude juste est de rester dans « le silence, les larmes et la joie d'être sauvé. Quand nous entrons dans l'église pour célébrer la Messe nous devons penser ceci : j'entre dans le Calvaire, où Jésus donne sa vie pour moi. »

    Il doit être ainsi clair dans nos esprits qu’en nous faisant entrer dans le Mystère pascal, le Christ nous permet de passer avec Lui, de la mort à la vie.

    Source : Radio Vatican (DA).

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, la Messe est le mémorial du Mystère pascal du Christ. Elle nous rend participants de sa victoire sur le péché et sur la mort, et donne pleine signification à notre vie. Se faisant pain rompu pour nous, le Seigneur Jésus répand sur nous sa miséricorde et son amour, comme Il l’a fait sur la Croix, au point de renouveler notre cœur, notre existence et notre relation avec Lui et avec les frères. Chaque célébration est un rayon de ce soleil sans déclin qu’est Jésus Christ ressuscité. Participer à la Messe signifie entrer dans la victoire du Ressuscité, être illuminés de sa lumière, réchauffés de sa chaleur. L’Esprit nous rend participants de la vie divine qui est capable de transfigurer tout notre être mortel. Dans la Messe nous nous unissons au Christ. Son sang nous libère de la domination de la mort physique et de la mort spirituelle qu’est le mal, le péché. Il est la plénitude de la vie, qui a anéanti la mort pour toujours. Sa Pâque est la victoire définitive sur la mort, car il a transformé la sienne en un acte suprême d’amour. Dans l’Eucharistie, il nous communique cet amour victorieux. En Le recevant avec foi, nous pouvons vraiment aimer Dieu et le prochain, aimer comme Lui nous a aimés, en donnant sa vie. La participation à l’Eucharistie nous fait passer avec le Christ de la mort à la vie. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, venant de France et de divers pays. Chers amis, je vous invite à donner une place importante dans votre vie à la participation à la Messe, en particulier le Dimanche. Le Seigneur vient à votre rencontre pour vous donner son amour, afin que vous aussi vous le partagiez avec vos frères et vos sœurs. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Nicholas Ludford (v.1485-1557) : Votive anthem "Ave cuius conceptio"

    The Choir of New College Oxford - Dir. Edward Higginbottom

  • Méditation - De l'accomplissement de la volonté divine

    « Cette sainte Vierge a eu un très grand privilège au-dessus de toutes les pures créatures, qui est qu'elle a toujours été parfaitement obéissante à la volonté de Dieu, c'est-à-dire à sa parole, et cela dès le premier instant de sa conception, sans jamais varier ni discontinuer, non pas même d'un seul moment, de la résolution qu'elle avait prise de servir parfaitement sa divine Majesté ; grâce qui n'a jamais été donnée à aucune autre créature, non pas même aux anges, ainsi que nous voyons par la chute de Lucifer et de ses adhérents. Et quant aux hommes, qui peut ignorer qu'ils ne soient changeants et variables en leurs bonnes résolutions ? Nous en voyons tous les jours l'expérience en nous-mêmes : car qui est celui qui soit toujours d'une même humeur ? A cette heure nous voulons une chose, et tantôt nous ne la voulons plus, mais en désirons une autre ; maintenant nous sommes joyeux, et peu de temps après nous serons tristes.

    En sommes nous changeons à tous moments : ce qui ne fut pas ainsi de Notre-Dame, car elle alla toujours adhérant plus parfaitement à Dieu, si bien qu'elle méritait toujours de nouvelles grâces ; et plus elle en recevait, et plus son âme se rendait capable d'en recevoir d'autres, ce qui faisait qu'elle allait toujours affermissant de plus en plus sa première résolution ; de sorte que si l'on eut pu trouver du changement en la très sainte Vierge, ce n'était que pour monter toujours d'un degré de perfection à un autre degré plus relevé par la pratique de toutes les vertus ; pour cela elle se voulut retirer au temple, non qu'elle eut besoin pour elle-même de faire cette retraite, mais pour nous enseigner que nous autres qui sommes si variables et si sujets au changement, nous nous devons servir de tous les moyens possibles pour bien affermir et conserver nos bonnes résolutions [...].

    Le plus grand bonheur de Notre-Dame et glorieuse Maîtresse provient de ce qu'elle s'est toujours rendue parfaitement obéissante à Dieu, non seulement pour ce qui est de ses commandements et de ses volontés signifiées, mais encore pour ce qui est de ses inspirations. Or c'est en quoi vous la devez imiter le plus près qu'il vous sera possible, si vous vous voulez plaire à Dieu et lui être agréables ; car si Notre-Dame ne lui eut pas été agréable sans cette absolue obéissance [...], beaucoup moins vous autres lui pourrez-vous être agréables sans cette parfaite obéissance. C'est donc à quoi je vous exhorte, mes chères sœurs, si vous voulez participer aux grâces de Notre-Dame ; et bien que nulle autre qu'elle ne puisse avoir cet honneur d'être mère de Notre-Seigneur en effet, vous devez néanmoins tacher d'en mériter le nom, par une parfaite obéissance à ses saintes volontés. Car vous savez que ce divin Sauveur prêchant un jour dans le temple les paroles de la vie éternelle, Notre-Dame et S. Joseph ne pouvant s'approcher de lui, à cause de la foule du peuple, il y eut quelqu'un qui lui dit que sa Mère et ses frères le demandaient (d'autant qu'il y avait encore quelques uns de ses parents qu'il appelait ses frères), à quoi Notre-Seigneur répondit : Ma Mère et mes frères sont ceux qui font la volonté de mon Père qui est au ciel (1). Or c'est la grâce que je vous souhaite, mes chères filles, que d'accomplir parfaitement cette sainte volonté en toutes choses sans réserve : Faites-le donc fidèlement, et sa bonté infinie vous comblera de grâces en ce monde, et vous couronnera de sa gloire éternellement en l'autre. Ainsi soit-il. »

    (1) S. Matt. 12 ; S. Luc 8.

    St François de Sales, Extraits du Sermon pour le Jour de la Présentation de Notre-Dame, in "Œuvres complètes de Saint François de Sales, Sermons Tome II, Paris, Béthune Imprimeur, 1833.

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    Father Francis Xavier Weninger (1805-1888), La Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie

  • Graduel "Benedicta et venerabilis es"

    Cantarte Regensburg
     
    IN PRÆSENTATIONE B. M. V.
    Graduale

    Benedícta et venerábilis es, Virgo María : quæ sine tactu pudóris invénia es Mater Salvatóris.
    Vous êtes bénie et digne de vénération, Vierge Marie, qui avez été mère du Sauveur, sans que votre pureté ait subi d’atteinte.

    V/. Virgo, Dei Génetrix, quem totus non capit orbis, in tua se clausit víscera factus homo.
    V/. Vierge, Mère de Dieu, Celui que tout l’univers ne peut contenir, s’est enfermé dans votre sein en se faisant homme.
  • Mardi 21 novembre 2017

    Présentation de la Bse Vierge Marie

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    Vitrail de l'église Saint-Christophe, Suèvres (Loir-et-Cher)
    (Crédit photo)

  • Angelus de ce dimanche 19 novembre 2017

    Après la Messe célébrée à l’occasion de la première Journée mondiale des pauvres, le Pape François a prononcé la prière de l’Angelus à midi. Devant les fidèles, il a souligné que, comme le met en évidence la parabole des talents dans l’Évangile du jour, « il est important d’avoir une juste idée de Dieu ». Le Saint-Père a mis en garde contre la peur de Dieu, mauvaise conseillère qui paralyse.

    L’Évangile selon Saint Mathieu de ce 19 novembre (Mt 25,14-30), avant-dernier dimanche de l’année liturgique, raconte le récit d’un maître qui gratifie ses serviteurs qui ont fait fructifier son argent en doublant le nombre de talents qu’il leur avait laissé. En revanche, à celui qui avait caché sa seule pièce par peur, le patron le punit pour sa paresse et le jette aux ténèbres. C’est un rapport de peur avec son maître qui bloque le serviteur, explique le Pape François. La peur « paralyse, détruit, fait faire de mauvais choix, décourage de prendre des initiatives, pousse au repli sur des solutions sûres » met-il en garde. Finalement, la peur, mauvaise conseillère, ne permet de rien réaliser de bon, insiste le Pape. Pour lui, le seul moyen d’aller de l’avant et de grandir sur le chemin de la vie, c’est la confiance.

    Cette confiance que le serviteur devrait avoir pour son maître, c’est-à-dire celle que le fidèle doit avoir pour Dieu, se construit grâce à la vraie idée de Dieu dont « cette parabole nous fait comprendre » l’importance et sur laquelle le Pape François appelle à réfléchir. « Il ne faut pas penser que le patron est méchant, dur, sévère et qu’il veut nous punir », dit le Saint-Père, car cette image fausse nous fait vivre dans la peur, ne donnera rien de fécond et de constructif dans la vie. Ainsi, « nous pouvons et devons avoir une immense confiance en Lui » , car, comme Jésus l’a enseigné, Dieu n’est pas un maître « intolérant, mais un patron plein d’amour, de tendresse et de bonté », « généreux et attentionné dans sa parole, ses gestes, son accueil de tous spécialement envers les pécheurs, les petits et pauvres, comme nous le rappelle cette première Journée mondiale de la pauvreté ». Ce signe que Dieu a une « grande estime de nous », nous donne aussi une responsabilité personnelle, conclut le Pape, afin que cette fidélité se transforme en capacité de « se remettre continuellement en chemin sur de nouvelles routes, sans enterrer le talent, c’est-à-dire les dons que Dieu nous a confiés ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape avant l'Angelus (trad. française) sur Zenit.org.

    Après la prière de l’Angelus, à l’occasion de la première Journée mondiale des pauvres instituée un an auparavant à la fin du jubilé de la miséricorde, Le Pape François a tenu à lancer un nouvel appel à la communauté internationale, afin qu’elle « engage tout effort possible pour favoriser la paix en particulier au Moyen-Orient ». Aujourd’hui, « des populations vivent une douloureuse pauvreté à cause de la guerre et des conflits », a insisté le Pape. Il a ainsi fait part de ses pensées et ses prières spécialement pour « le cher peuple libanais » et « la stabilité du Liban afin qu’il puisse continuer à être un message de respect et de cohabitation pour toute la région et le monde entier ». Depuis deux semaines, le pays du cèdre traverse en effet une crise politique déclenchée par la démission surprise du Premier ministre Saad Hariri qui s’était réfugié en Arabie Saoudite en disant craindre pour sa vie.

    Le Saint-Père a aussi pris le temps de louer les nombreuses initiatives de prières et de partages à Rome et dans le monde entier. Il a ainsi rappelé que « les pauvres sont au centre de notre communauté et pas seulement dans des moments comme celui-ci, mais toujours » car à travers eux, leurs souffrances et leurs besoins, « Jésus nous parle et nous interpelle ». Il a également évoqué la béatification de Francis Solanus Casey (1870-1957), frère capucin américain. Il a été proclamé bienheureux le 18 novembre à Détroit aux États-Unis. Le Pape a salué ce « fidèle et humble disciple du Christ qui se distingue par un infatigable service aux pauvres », et a souhaité « que son témoignage aide les prêtres, les religieux et les laïcs à vivre avec joie le lien entre annonce de l’Évangile et amour des pauvres ».

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    Enfin, alors que l’ONU célèbre par ailleurs ce 19 novembre la Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière, le Souverain Pontife a encouragé les « institutions publiques dans leur engagement à la prévention » et exhorté les « conducteurs à la prudence et au respect des règles, première forme de protection de soi et des autres ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape après l'Angelus (trad. française) sur Zenit.org.

  • Première Journée mondiale des pauvres

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    Message du Pape pour la Journée mondiale des pauvres
    (19 novembre 2017 - 33ème Dimanche du Temps Ordinaire)

     Basilique Saint-Pierre à 10h : Messe célébrée par le Pape François
     
    Texte intégral de l'homélie (version française) sur le site internet du Vatican.
  • Domenico Bartolucci (1917-2013) : O sacrum convivium

    « Maître perpétuel » du Chœur pontifical de la Chapelle Sixtine
    Coro Harmoniae Vocis - Dir. Domenico Bartolucci
    (Concert en 2007, pour son 90e anniversaire)

  • Méditation - « Aujourd'hui, je commence ! »

    « David s'écriait : « Je l'ai dit, maintenant je commence. » (Ps. LXXVI, II). Et saint Charles Borromée répétait : « Aujourd'hui, je commence à servir Dieu ! » Agissons de même, comme si notre passé ne comptait pas. En effet, quoi que nous fassions pour Dieu, est-ce grand'chose ? C'est le simple devoir. Donc, chaque jour, renouvelons notre propos de commencer à vivre uniquement pour Dieu. Ne nous arrêtons pas à regarder ce que font les autres, ni comment ils le font. Les saints sont le petit nombre : « Sainteté, dit saint Bernard, ne va pas sans singularité (1). » A vouloir suivre le commun, nous resterons imparfaits, car la perfection n'est pas commune. Il faut vaincre tout, renoncer à tout pour tout obtenir. Écoutons sainte Thérèse : « parce que nous n'en venons pas au don total de nous-mêmes à Dieu, nous ne recevons pas non plus d'un seul coup le trésor de l'amour divin (2). » O ciel ! que faisons-nous pour Jésus-Christ ? Combien tout est peu de chose, quand, lui pour nous, a donné son sang et sa vie ! Et sainte Thérèse d'ajouter : « En vérité, nos œuvres sont des bagatelles en comparaison d'une seule goutte de sang répandue pour nous par le Sauveur (3). » Les saints ne savent pas se ménager quand il s'agit de contenter un Dieu qui s'est livré à nous sans réserve, précisément pour nous obliger à ne lui rien refuser. « Il vous a donné tout, écrivait saint Jean Chrysostome, il s'est donné lui-même, ne gardant rien pour lui (4). » « Il est mort pour nous tous, dit l'Apôtre, afin que chacun de nous vive seulement pour lui qui est mort pour nous. » (II Cor., V, 15). »

    (1) Perfectum esse non potest nisi singulare. - (2) Vie, ch. 11. - (3) Vie, ch. 39. - (4) Homil. in II Cor. V, 15.

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), La pratique de l'amour envers Jésus-Christ (Chap. VIII, 17), Trad. F. Lupy, Bureaux de l'Apôtre du Foyer, Saint-Etienne, 1991.

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    (Crédit photo)

  • Dimanche 19 novembre 2017

    24ème Dimanche après la Pentecôte
    (textes du 6e dimanche après l’Épiphanie)


    (33ème dimanche du Temps Ordinaire)

    Commentaire de l’Évangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)

  • Audience générale de ce mercredi 15 novembre 2017

    Lors de l’audience générale de ce matin, mercredi 15 novembre 2017, sur la Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi sa nouvelle série de catéchèses sur la Messe. Pour cette 2e étape, le Saint-Père s’est arrêté sur la Messe comme « prière », c’est-à-dire comme une occasion de dialogue et de relation personnelle avec Dieu.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, la Messe est une prière, elle est la prière par excellence. Celle-ci est avant tout dialogue, relation personnelle avec Dieu. Le livre de la Genèse nous dit en effet que l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, lequel est Père, Fils et Saint Esprit, relation parfaite d’amour qui est unité. Et nous ne pouvons trouver la plénitude de notre être que si nous entrons dans cette relation. Ainsi la plus grande grâce est de faire l’expérience que l’Eucharistie est le moment privilégié pour demeurer avec Jésus et, à travers Lui, avec Dieu et avec les frères. A la suite des disciples qui lui demandent de leur apprendre à prier, Jésus nous montre que pour « demeurer » avec le Père, il nous faut être humbles, nous reconnaître fils, nous reposer dans le Père et nous confier à Lui. A cette première attitude de confiance et d’intimité, s’en ajoute une autre, celle de l’émerveillement et de l’étonnement. Ces deux attitudes, propres aux enfants, sont la condition pour « renaître d’en haut ». En avons-nous le désir ? Si nous pouvons facilement perdre de vue ce désir, le Seigneur vient, dans l’Eucharistie, à la rencontre de notre fragilité pour nous ramener à notre premier appel, celui d’être à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’est cela l’Eucharistie, c’est cela la prière. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins francophones, ceux venus de Belgique, de Suisse, de France, et en particulier les jeunes du Collège Notre-Dame de Sion de Paris. Que le Seigneur nous aide, au moyen de la prière et de l’Eucharistie, à pouvoir trouver la plénitude de notre être dans la rencontre avec Lui. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Palestrina (1525-1594) : Missa Brevis - 5. Agnus Dei

    Tallis Scholars - Dir. Peter Phillips

  • Méditation - « Oh, chères imperfections...! »

    « Oh, chères imperfections qui nous font connaître notre misère, nous exercent à l'humilité, au mépris de nous-mêmes, à la patience et à la diligence. »

    St François de Sales, Lettre 881, Paris, J. J. Blaise, 1817.

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  • Mercredi 15 novembre 2017

    St Albert le Grand, évêque, docteur de l’Église

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  • Voyage au Chili et au Pérou : le programme du Pape François

    Le programme du prochain voyage du Pape en Amérique latine, du 15 au 21 janvier 2018, a été publiée ce lundi 13 novembre. Il visitera le Chili et le Pérou.

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    L’avion papal partira de l’aéroport de Rome Fiumicino à 8h du matin le lundi 15 janvier, et atterrira à l’aéroport de Santiago-du-Chili à 20h10 heures locales. Après la cérémonie de bienvenue sur le tarmac, le Pape se rendra directement à la nonciature apostolique, où il est attendu vers 21h.

    Son programme officiel commencera réellement le mardi 16 janvier, avec à 8h20 la rencontre avec les autorités, la société civile et le corps diplomatique au Palais de la Moneda, qui sera l’occasion de son premier discours. Il s’entretiendra ensuite vers 9h heure locale avec la présidente Michelle Bachelet.

    Vers 10h30, il célébrera la messe au Parc O’Higgins, le grand parc de la capitale chilienne dans lequel saint Jean-Paul II avait célébré l'Eucharistie en 1987, dans un contexte alors tendu marqué par des manifestations qui allaient mener progressivement à la fin du régime d’Augusto Pinochet.

    Vers 16h, le Pape se rendra en visite dans une prison pour femmes, avant une rencontre à 17h15 avec les prêtres, religieux, consacrés et séminaristes. Il prononcera alors un discours, avec une rencontre avec les évêques dans la sacristie de la cathédrale, vers 18h15. La dernière étape de cette journée sera une visite privée au sanctuaire de saint Alberto Hurtado, un prêtre chilien qui fut un pionnier du syndicalisme chrétien, et a été canonisé par Benoît XVI en 2005. Cette visite sera pour le Pape l’occasion d’un dialogue informel avec les jésuites du Chili.

    Le mercredi 17 janvier sera une journée particulièrement dense, avec un déplacement en avion à Temuco, une ville située à 700 kilomètres au sud de Santiago. Le Pape François y célébrera la Messe vers 10h30 à l’aéroport de Maquehue, puis déjeunera vers 12h45 avec des habitants de la région dans un centre géré par l’Église locale, la maison "Madre de la Santa Cruz" ("Mère de la Sainte-Croix").

    Il repartira ensuite à Santiago pour une fin de journée consacrée à la jeunesse : il rencontrera les jeunes au sanctuaire de Maipu à 17h30, puis il visitera à 19h l’Université pontificale catholique du Chili. Des discours sont prévus durant ces deux rencontres.

    Le jeudi 18 janvier, le Pape se rendra en avion à Iquique, le grand port du nord du Chili. Il y célèbrera la Messe à 11h30 au Campus Lobito, avant un déjeuner à 14h dans une maison de retraite tenue par les pères oblats, au sanctuaire Notre-Dame de Lourdes. Il fera ses adieux au Chili lors d’une cérémonie de congé prévue à 16h45, avant de s’envoler pour le Pérou, où il sera accueilli à l’aéroport de Lima à 17h20 heure locale.

    Le vendredi 19 janvier, le Pape rencontrera à 8h30 les autorités, la société civile et le corps diplomatique au Palais du gouvernement, avant un entretien à 9h avec le président Pedro Pablo Kuczynski. Le Pape reprendra aussitôt son avion pour se rendre à Puerto Maldonado, en pleine jungle, où il rencontrera les peuples de l’Amazonie à 12h dans un centre des congrès. Il doit y prononcer un discours très attendu, qui posera les jalons du parcours vers le Synode sur l’Amazonie prévu à Rome en octobre 2019.

    Après avoir salué la population vers 13h, il déjeunera avec des représentants des peuples de l’Amazonie. L’après-midi, vers 15h45, il visitera le Hogar Principito, un foyer pour enfants en difficulté. Il repartira vers Lima en fin de journée, et participera vers 19h à une rencontre privée avec les jésuites du Pérou en l’église de San Pedro.

    Le samedi 20 janvier, le Pape François se déplacera en avion à Trujillo, sur la côte pacifique. Il célébrera la Messe à 10h sur l’esplanade côtière de Huanchaco, puis circulera en papamobile dans le quartier portant le nom de Buenos Aires, comme sa ville argentine natale. Après une brève visite à la cathédrale vers 15h, il rencontrera vers 15h30 les prêtres, religieux et séminaristes du nord du Pérou au séminaire local. Il y prononcera un discours, avant de conclure la journée par une prière mariale sur la Place d’Armes de cette ville de Trujillo, vers 16h45. Un discours est également prévu lors de cette célébration. Il rentrera ensuite en avion à Lima en fin de journée.

    La dernière journée de son voyage, le dimanche 21 janvier, sera consacrée à la capitale péruvienne. Le pape François participera à 9h15 à un office des heures avec des religieuses contemplatives au sanctuaire du Seigneur des miracles, et prononcera une homélie. Vers 10h30, il se rendra à la cathédrale de Lima pour une prière devant les reliques des saints péruviens, puis il rencontrera vers 10h50 les évêques du pays au Palais archiépiscopal, où il prononcera un discours. Il prononcera ensuite à midi la prière de l’Angélus devant les fidèles rassemblés sur la Place d’Armes, avant de rentrer à la nonciature pour le déjeuner et un temps de repos.

    Le dernier temps fort de ce voyage sera la Messe célébrée à 16h15 sur la base militaire de Las Palmas. Il partira ensuite pour l’aéroport, avec une cérémonie d’adieu prévue à 18h30. Son avion s’envolera vers 18h45 pour Rome, où il est attendu le lendemain, lundi 22 janvier, vers 14h15 heure locale, à l’aéroport de Rome Ciampino.

    Ce voyage apostolique sera le 22e de son pontificat, et le 6e en Amérique latine, après ceux effectués au Brésil en juillet 2013, en Équateur, en Bolivie et au Paraguay en juillet 2015, à Cuba en septembre 2015, au Mexique en février 2016 et en Colombie en septembre 2017. Il ne s'est toutefois pas encore rendu en Argentine, son pays d'origine.

    Source : Radio Vatican (CV).

  • Angelus de ce dimanche 12 novembre 2017

    Frapper à la porte du Royaume des cieux n’est pas une mince affaire. L’Evangile de ce dimanche retrace la parabole des 10 jeunes filles qui au milieu de la nuit devaient se rendre à la rencontre de leur époux. Elles le firent en prenant une lampe à huile, mais seule la moitié d’entre elles a pensé prendre une réserve d’huile. Et les autres, parties à la recherche d’un peu d’huile, ont raté le rendez-vous avec l’époux. Elles n’étaient pas prêtes à la rencontre avec le Seigneur. « C’est là toute la signification de la sagesse et de la prudence » explique le Pape François. « Il ne s’agit pas d’attendre le dernier moment de notre vie pour collaborer à la grâce de Dieu, mais il faut le faire maintenant ». Il n’y a pas que la foi qui compte, développe le Saint-Père, pour préparer la rencontre avec le Seigneur, mais également une vie chrétienne riche en amour pour le prochain.

    « Si nous nous laissons guider par ce qui nous semble le plus commode, par la recherche de nos intérêts, notre vie devient stérile ». Etre vigilants, au contraire, en cherchant à répandre le bien autour de nous avec des gestes d’amour, de partage, en aidant notre prochain en difficulté, permet d’assumer une certaine tranquillité dans l’attente de la venue du Seigneur. Il pourra alors se présenter à tout moment, dit le Pape, « sans que nous ne soyons effrayés par le sommeil de la mort », parce que nos bonnes œuvres de chaque jours constituent la réserve d’huile, notre lampe, la réserve de charité qui alimente notre foi.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

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    José Maria Fernandez Sanchez (1875-1936)

    Au terme de l’Angélus, le Saint-Père a évoqué la béatification, samedi à Madrid, de Vicente Querait Lloret (1894-1936) et de ses 20 compagnons martyrs, ainsi que celle de José Maria Fernandez Sanchez (1875-1936) et de ses 38 compagnons martyrs. Certains de ces bienheureux étaient membres de la Congrégation de la Mission tandis que les autres appartenaient à l’Association de la Médaille Miraculeuse. Les deux religieuses Sœurs de la Charité étaient du diocèse de Barcelone : Sœur Toribia Marticorena Sola (1882-1936), originaire de Navarre, et Sœur Dorinda Sotelo Rodríguez (1915-1936), originaire de Galice. Tous ont été tués pour leur foi au cours des persécutions religieuses de la guerre civile espagnole entre 1936 et 1937.

    Source : Radio Vatican (JCP).

  • Palestrina (1525-1594) : Missa Brevis - 1. Kyrie

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