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  • Audience générale de ce mercredi 19 septembre 2018

    Poursuivant sa série de catéchèses sur les Dix commandements dans le cadre de l’audience générale du mercredi matin, le Pape François s’est arrêté ce matin sur cette phrase : « Honore ton père et ta mère ». L’occasion pour le Pape de délivrer une méditation sur la guérison des blessures de l’enfance.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nous arrivons aujourd’hui au commandement qui concerne l’honneur dû aux parents. Honorer son père et sa mère implique de reconnaître leur importance par des actes concrets qui expriment le dévouement, l’affection et l’attention. Bien plus encore, l’honneur dû aux parents conduit à une vie longue et heureuse. Ainsi, selon cette sagesse plurimillénaire, l’empreinte de l’enfance marque toute la vie. Mais le quatrième commandement dit encore plus : il parle d’un acte des enfants, indépendant des mérites des parents. C’est une parole libératrice : bien que toutes les enfances ne soient pas sereines, tous les enfants peuvent être heureux, parce que la réalisation d’une vie pleine et heureuse dépend de la juste reconnaissance envers ceux qui les ont mis au monde. A l’exemple de nombreux saints, l’homme, quelle qu’ait pu être son histoire, reçoit de ce commandement l’orientation qui conduit au Christ en qui se manifeste le Père véritable. Tout se renverse, tout devient constructif quand nous découvrons que la véritable énigme de notre vie n’est pas "Pourquoi ?" mais "Pour qui ?" Dieu nous a-t-il façonné à travers notre histoire ?" ! Alors, il est possible d’honorer nos parents avec la liberté des enfants de Dieu et l’accueil miséricordieux de leurs limites ! »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier les membres de l’Amicale des Maires du Pays Fertois, ainsi que des pèlerins de Tahiti, Luçon, Toulouse et le Puy en Velay. Puissions-nous accueillir librement la grâce de renaître en Christ pour honorer nos parents et ainsi rendre gloire à Dieu qui est notre seul Père ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Hymne chérubinique

    Chœur d'hommes « Optina Pustyn », monastère de Saint-Pétersbourg

  • Méditation - Le sens du sacré

    « Notre siècle ne comprend rien parce qu'il a perdu le sens du sacré. L'esprit humain s'est merveilleusement développé dans le sens de l'analyse. Nous nous croyons très forts parce que nos psychologues et nos romanciers se sont livrés à de vraies débauches d'analyse psychologique : pourtant jamais l'homme n'a jamais moins su ce que c'est que vivre de son âme. Nos savants ont poussé si loin l'analyse de la matière qu'elle commence à s'évanouir entre leurs mains et qu'ils se demandent si par hasard la matière ne serait pas que de l'énergie, mais qu'est-ce que l'énergie ? L'essentiel nous échappe ; et l'essentiel, c'est que tous les êtres appartiennent à Dieu et qu'ils portent, pour ainsi dire, sa marque ; c'est qu'ils peuvent dire avec le Psaume : Signatum est super nos lumen vultus tui Domine (La lumière de votre visage a été marquée sur nous, Seigneur, Ps 4).
    [...]
    Toutes les grandes civilisations ont été l’œuvre de peuples qui, à un moment heureux de leur histoire, un moment de lucidité, ont pris conscience que le salut pour l'homme consistait à retrouver le sens de la création, à couper toutes les végétations parasites et à se greffer à nouveau, par une opération remontante, sur le tronc même de la création...
    Jamais aucun siècle n'a fait un aussi mauvais usage de ses génies et de ses saints. Jamais un tel mépris ne s'est aussi ouvertement exprimé à l'égard de ce qui n'a pour se défendre que les armes de la pureté. Dans cette énorme foire du monde moderne, où la réclame et la publicité grossissent les voix les plus bêtes au point qu'on n'entend plus qu'elles, dans cette bourse de commerce où tout est truqué, où tout le jeu consiste à ce que rien ne soit juste, celui qui a usé sa vie pour essayer de faire entendre un son pur se sent le cœur gonflé de mélancolie. Mais n'est-ce pas bien ainsi ? Rien de grand et de vrai ne s'accomplit que dans le secret du cœur, et rien n'en est révélé que par une mystérieuse naissance. Tant de bruit emplit le monde que les événements vraiment graves doivent s'envelopper d'un silence accru : cela ne les empêche pas d'éclore à l'heure qu'il faut. »

    André Charlier (1895-1971), Que faut-il dire aux hommes (Le sens du sacré), Nouvelles Éditions Latines, Paris, 1964.
    (Biographie d'André Charlier)

    Worms_St_Pierre_tympan.jpg

    Tympan de la cathédrale Saint Pierre de Worms en Allemagne (l'arbre de Jessé)

  • Mercredi 19 septembre 2018

  • Angelus du dimanche 16 septembre 2018

    « La profession de foi en Jésus ne peut s’arrêter à des paroles, mais demande d’être authentifiée par des choix et des gestes concrets, par une vie marquée par l'amour » : c’est ce qu’a déclaré le Pape ce dimanche, lors de sa catéchèse précédant la prière de l’Angélus.

    Compte rendu de Manuella Affejee sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Au terme de la prière de l’Angélus ce dimanche 16 septembre, plus de 40 000 petits crucifix ont été distribués aux fidèles rassemblés sur la Place Saint Pierre.

  • John Littleton : Je cherche (Odette Vercruysse)

    Avec les Jiti et les chœurs du noviciat de Concy-Yerres
     
         Je cherche le visage
         Le visage du Seigneur
         Je cherche son image
         Tout au fond de vos cœurs

    Vous êtes le corps du Christ
    Vous êtes le sang du Christ
    Vous êtes l'amour du Christ, alors
    Qu'avez vous fait de lui

    Vous êtes le corps du Christ
    Vous êtes le sang du Christ
    Vous êtes la paix du Christ, alors
    Qu'avez vous fait de lui

    Vous êtes le corps du Christ
    Vous êtes le sang du Christ
    Vous êtes la joie du Christ, alors
    Qu'avez vous fait de lui

    Odette Vercruysse
  • Méditation - De la vie intérieure

    « Le royaume de Dieu s'édifie surtout dans le silence ; il est, avant tout, intérieur, et caché dans les profondeurs de l'âme : Vita vestra est abscondita cum Christo in Deo : Votre vie est cachée avec le Christ en Dieu (Col 3, 3). Sans doute, la grâce possède une vertu qui se traduit presque toujours au dehors par le rayonnement des œuvres de charité ; mais le principe de sa puissance est tout intime. C'est dans le fond du cœur que gît la véritable intensité de la vie chrétienne, là où Dieu habite, adoré et servi dans la foi, le recueillement, l'humilité, l'obéissance, la patience, la simplicité, le travail et l'amour.
    Notre activité extérieure n'a de stabilité et de fécondité surnaturelles qu'autant qu'elle se rattache à cette vie intérieure. Nous ne rayonnerons vraiment avec fruit au dehors que dans la mesure où le foyer surnaturel de notre vie intime sera ardent. »

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans ses mystères, Abbaye de Maredsous - DDB, 1923.

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    « Bien tard je t’ai aimée,
    ô beauté si ancienne et si nouvelle,
    bien tard je t’ai aimée !
    Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors
    et c’est là que je te cherchais,
    et sur la grâce de ces choses que tu as faites,
    pauvre disgracié, je me ruais !
    Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi ;
    elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant,
    si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas !

    Tu as appelé, tu as crié et tu as brisé ma surdité ;
    tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé ma cécité ;
    tu as embaumé, j’ai respiré et haletant j’aspire à toi ;
    j’ai goûté, et j’ai faim et j’ai soif ;
    tu m’as touché et je me suis enflammé pour ta paix.

    […]
    Ô amour qui toujours brûles et jamais ne t’éteins,
    ô charité, mon Dieu, embrase-moi ! »

    St Augustin, Confessions, X, 27, 38-29, 40 (BA 14, p. 209-213).
  • Audience générale du mercredi 12 septembre 2018

    Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, tenue sur la Place Saint-Pierre, le Pape François est parti du 3e commandement, qui porte sur le repos, pour développer une réflexion sur la liberté.

    Compte rendu de Cyprien Viet sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, je voudrais revenir aujourd’hui encore sur le troisième commandement, celui sur le jour du repos. Dans le Livre du Deutéronome, le motif du repos est la fin de l’esclavage. En ce jour, l’esclave doit se reposer, comme son patron, pour célébrer la mémoire de la Pâque de libération. Il y a de nombreux types d’esclavage, aussi bien extérieurs qu’intérieurs. Comment une personne peut-elle rester libre lorsqu’elle y est soumise ? Il y a un esclavage qui enchaîne plus que tout autre, c’est l’esclavage de son propre ego, qui procure la plus profonde oppression. C’est ce qu’on appelle le « péché », qui est un échec de l’existence et une condition d’esclave. Le véritable esclave, celui qui ne connaît pas le repos, c’est celui qui n’est pas capable d’aimer ! Le troisième commandement, qui nous invite à célébrer notre libération dans le repos, est pour nous chrétiens une prophétie du Seigneur Jésus, qui brise l’esclavage intérieur du péché pour rendre l’homme capable d’aimer. L’amour vrai est la vraie liberté. Il rend libre, même en prison, même si l’on est faible et limité. C’est cela la liberté que nous recevons de notre Rédempteur, le Seigneur Jésus, qui sait vaincre l’esclavage de notre cœur par son amour et son salut. Lui, qui nous a aimés alors qu’il était cloué sur la croix, nous ouvre un passage à travers la mer de nos peurs et nous donne la vraie liberté. En lui, tout homme peut trouver le repos de la miséricorde et de la vérité qui nous rendent libres. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, venus de France, de Belgique et d’autres pays, en particulier les jeunes ruraux belges. Chers amis, demandez avec foi au Seigneur de vous aider à devenir libres face à tous les esclavages de la vie, en vous rendant capables d’aimer toujours plus. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Nicola Porpora (1686-1768) : Salve Regina en fa majeur

    Accademia Bizantina, Dantone clavicembalo, Sonia Prina
     
    I. Salve regina (Adagio)
    II. Ad te clamamus (Allegretto)
    III. Ad te suspiramus (Adagio)
    IV. Eia ergo (Allegro)
    V. Illos tuos misericordes (Adagio)
    VI. O clemens (Affettuoso)
  • Méditation - La dévotion mariale

    « Marie est votre Mère. Faites toutes vos actions par sa grâce, dans son aimable compagnie et sous sa douce influence. Pensez-y au commencement et renoncez à vos manières de voir et de vouloir pour adopter les siennes. Essayez. Persévérez. Priez Marie de vous donner Jésus et de vous donner à Jésus.
    [...]
    Il y a tout à gagner à développer sa dévotion envers Marie. Quel beau modèle et quelle bonne Mère ! Elle ne tient à rien en ce monde. Elle est toute transformé en Jésus et par Jésus qui lui communique ses vertus et sa vie.
    Et cette vie est une vie toute cachée en Dieu. Elle ne voit que Lui, ne veut que Lui. Son âme l'aspire et le respire à chaque instant. Elle ne fait au fond qu'un avec Lui. Qui adhaeret Domino, unus spiritus est (Celui qui est uni au Seigneur ne fait qu'un esprit avec Lui. I Cor VI, 17). Dieu vit en elle. Elle vit en Lui. Tout cela est vrai. Tout cela est caché. »

    Robert de Langeac [Abbé Augustin Delage p.s.s. (1877-1947)], La vie cachée en Dieu, Coll. "La vigne du Carmel", Ed. du Seuil, 1947.

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  • Mercredi 12 septembre 2018

    Le Très Saint Nom de Marie

    Cette Fête du Saint Nom de Marie fut instituée par le Bx Innocent XI en action de grâce pour la victoire des armées chrétiennes sur les Turcs à Vienne en 1683. Elle fut fixée au dimanche qui suivait la Nativité de la Ste Vierge.
    Elle fut placée au 12 septembre par Pie X lors de la grande réforme du Bréviaire romain (constitution apostolique "Divino afflatu" du 1er novembre 1911).
    Elle a disparu lors de la réforme du calendrier par Paul VI (1969).
    Il est restée une messe votive, ratifiée par Jean-Paul II dans "Les messes en l'honneur de la Vierge Marie", publié à Rome le 15 août 1986, où la vingt-et-unième messe est en l'honneur du saint Nom de Marie.

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  • Angelus du dimanche 9 septembre 2018

    S’appuyant sur l’épisode de l’Évangile selon Saint-Marc qui raconte la guérison miraculeuse d’un sourd-muet par Jésus, le Pape François a délivré ce dimanche 9 septembre une réflexion sur la guérison, matérielle et spirituelle, lors de l'Angélus dominical, place Saint-Pierre.

    Compte rendu sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Béatification de Mère Alphonse Marie Eppinger

    Mère Alphonse Marie Eppinger (1814-1867), fondatrice de la Congrégation du Très Saint-Sauveur, sera béatifiée ce dimanche 9 septembre 2018, en la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg. La Messe sera présidée par le représentant du Pape, le Cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les causes des saints. Il sera accueilli par l’archevêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel, et le chapitre cathédral, à 14h30, au grand portail de la cathédrale.

    Retransmission en direct sur KTO

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    Mère Eppinger @ redeemersisters.org
     
  • William Byrd (v.1540-1623) : Messe pour cinq voix - Agnus Dei

    The Tallis Scholars - Dir. Peter Phillips

  • Méditation - L'Abandon à la Providence divine

    « Vous voulez que je vous indique la voie la plus courte pour arriver à la perfection ?... La voici : c'est l'abandon, oui, l'abandon entier, absolu ; c'est là le comble et le résumé de la perfection, parce que la perfection consiste dans le pur amour, et que l'exercice du pur amour consiste dans l'abandon. »

    P. de Caussade s.j. (1675-1751), L'Abandon à la Providence divine, Collection Christus n°22, Desclée de Brouwer, Paris, 1966.

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    « Si vous ne devenez pas comme de petits enfants... » (Mt 18,3)

  • Dimanche 9 septembre 2018

    16ème Dimanche après la Pentecôte

    (23ème dimanche du Temps Ordinaire)

  • Voce di Corsica - Salva sancta parens


    (Les plus belles polyphonies Corses)

  • Introit 'Salve Sancta Parens'

    Abbaye Saint-Pierre de Solesmes
     
    IN NATIVITATE B. MARIÆ V.

    Ant. ad Introitum. Sedulius.
    Salve, sancta Parens, eníxa puérpera Regem : qui cælum terrámque regit in sæcula sæculórum.
    Salut, ô Mère sainte ; mère qui avez enfanté le Roi qui régit le ciel et la terre dans les siècles des siècles.

    Ps. 44, 2.
    Eructávit cor meum verbum bonum : dico ego ópera mea Regi.
    De mon cœur a jailli une parole excellente, c’est que je consacre mes œuvres à mon Roi.

    V/. Glória Patri.