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Lors de l’audience générale du mercredi 15 janvier 2020, le Pape a conclu son cycle de catéchèses sur les Actes des Apôtres, focalisant sa méditation sur la dernière étape missionnaire de saint Paul, à Rome.
Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.
Résumé en français :
« Frères et sœurs, nous arrivons aujourd’hui à la conclusion de notre catéchèse consacrée aux Actes des Apôtres avec la dernière étape missionnaire de saint Paul qui arrive enfin à Rome après un voyage marqué par les menaces et les dangers. Ce voyage de l’Apôtre des nations est la preuve que la vie de l’homme vécue dans la foi peut devenir un canal du salut de Dieu. La vie de Paul, dans sa fragilité et ses péripéties, a mis en lumière la puissance de Dieu et la force de l’Esprit Saint qui féconde l’action missionnaire de l’Église. L’arrivée de Paul au cœur de l’empire met fin au récit des Actes des Apôtres qui se conclut par une annonce féconde de la Parole de Dieu. En effet, le dynamisme de celle-ci imprègne la fin du récit de Luc ; cette Parole est irrésistible et se déploie pour annoncer le salut à tous. A Rome, Paul va à la rencontre de ses frères en Christ. Son état de prisonnier ne l’empêche pas de leur parler du règne de Dieu. Dans la conclusion de son œuvre, au lieu de montrer la mort de Paul, Luc nous montre plutôt le dynamisme d’une Bonne Nouvelle qui n’est pas enchaînée, mais qui est prête à être semée à pleines mains. »
« Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de Lyon. Avec Paul, nous sommes invités à imprégner nos maisons de l’Évangile et à les transformer en cénacles de fraternité. Que l’esprit Saint ravive en chacun de nous l’appel à être des évangélisateurs courageux et joyeux. Que Dieu vous bénisse ! »
« Le détachement est l’œuvre d'une vie, car il va se porter de plus en plus profond. [...]
Il ne s'agit pas ici de mépriser les réalités dont tu dois te détacher. Ce n'est pas par mépris, mais par désir de la liberté que tu dois te détacher. Tu peux faire un repas gastronomique, si tu es tout aussi prêt à manger un sandwich. l'objet de la démarche de détachement n'est pas ici le mépris de l'art culinaire, mais la liberté à l'égard de ce qui pourrait devenir une idole, un asservissement, une impasse dans laquelle se bloquerait un désir qui peut tout aussi bien te conduire vers Dieu et vers tes frères.
Il ne s'agit pas de renoncer à exercer ta volonté, il s'agit de la garder à sa juste place, de savoir garder ta distance, ta liberté. Tes projets personnels ne seront jamais l'essentiel, qu'ils réussissent ou qu'ils échouent. Jamais ils ne diront ce que tu es profondément, ce que tu es pour Dieu.
Ce qui est dangereux dans la volonté, c'est quand elle prend la place de Dieu et décide de ce qui doit être fait, ce qui doit arriver absolument. Elle rend ainsi aveugle et indisponible à ce que Dieu propose. Le drame n'est pas de vouloir, mais de vouloir avec obstination, d'avoir l'idée de ce qu'il faut faire absolument. Cela rend sourd aux appels de l'Esprit, cela rend indisponible pour l'union gratuite avec Dieu, car un tel attachement focalise toutes tes énergies.
Le renoncement ne consiste pas à faire comme si tu n'avais pas de volonté, mais à savoir garder ta liberté, ta distance à l'égard de ce que veut ta volonté. Lorsqu'on propose une telle conduite de douceur et d'humilité, qui ne supprime pas la volonté mais l'évangélise, beaucoup lisent qu'il faut se méfier de sa volonté, l'abandonner au profit de celle de Dieu. Mais ce n'est pas "ou la volonté de Dieu ou la mienne", c'est la mienne dans celle de Dieu. »
Jean-Marie Gueullette, Laisse Dieu être Dieu en toi. Petit traité de la liberté intérieure, Ed. du Cerf, Coll. Épiphanie, Paris, 2002.
Lors de la prière de l’Angélus du dimanche 12 janvier, jour de la fête du Baptême du Seigneur, le Pape est revenu sur l’épisode du baptême de Jésus et le rôle des baptisés qui sont appelés à proclamer l’amour du Père.
Ce dimanche 12 janvier, le Saint-Père a célébré la Messe de la fête du Baptême du Seigneur dans la Chapelle Sixtine. À cette occasion, comme chaque année, le Pape a baptisé 32 jeunes enfants.
1. St. Petersburg Chamber Choir - Allelulia, Behold the Bridegroom (05:29) 2. St. Petersburg Chamber Choir - Sourp Sourp (Holy Holy) (03:36) 3. The Russian State Symphony Cappella - Lord Have Mercy (03:47) 4. The Russian State Symphony Cappella - The Mercy of Peace (Excerpts) (03:02) 5. The Erik Westberg Vocal Ensemble - Komm Susser Tod (03:25) 6. Lege Artis Chamber Choir - Serenade (02:02) 7. The Russian State Symphony Cappella - Grant Us This O Lord (02:07) 8. USSR Ministry of Culture Chamber Choir - Our Father (03:26) 9. USSR Ministry of Culture Chamber Choir - Gloria (Excerpt) (01:50) 10. USSR Ministry of Culture Chamber Choir - Peaceful Light (Kiev Chant) (04:02) 11. Choir of Trinity-St. Sergius Laura - Praise the Lord O My Soul (Greek Chant) (05:29) 12. St. Petersburg Chamber Choir - Blessed Art Thou O Lord (Kiev Chant) (13:09) 13. St. Petersburg Chamber Choir - Chorale (02:47) 14. State Symphony Capella of Russia - Amen, Allelulia (01:04)
« Il y a dans un regard d'enfant un rayon qui vrille notre conscience d'adulte, suscitant le remords de n'être à aucun moment ce que nous devrions être. L'Innocence nous accuse, au sens où la lumière accuse un relief. Je ne dis pas que, si Dieu n'existait pas, la morale serait sans fondement, mais, simplement et sans théorie, que ce regard serait moins implacable. Comme l'ange de Rilke, il est terrible. Mais il le serait moins s'il n'était aussi absolument désarmé. C'est parce qu'il est pauvre et sans défense que je puis à peine le soutenir. Venu de très loin, d'un monde sans arme, sans calcul, sans intrigue et sans mensonge - le monde du Tout-Autre - il est aussi tout proche, signe du prochain pauvre et sans défense, envers qui le devoir, ici et maintenant, est de déposer toutes armes de calcul, d'intrigue et de mensonge. »
P. François Varillon (1905-1978), L'humilité de Dieu, Le Centurion, 1974.
Si le 6 janvier ne tombe pas un dimanche, la solennité extérieure de l’Épiphanie doit être célébrée le dimanche entre le 7 et le 12. Là où la fête n’est pas d’obligation le 6 janvier : Solennité obligatoire de l’Épiphanie du Seigneur.
Pour l'audience générale de ce mercredi 8 janvier , la première de l’année 2020, le Pape a poursuivi son cycle catéchétique sur les Actes des apôtres. Il est revenu sur l’épisode du naufrage de Saint Paul, alors que celui-ci est en route vers Rome, et qui devient une occasion d'annonce de l'Évangile.
« Frères et sœurs, la dernière partie des Actes des Apôtres raconte le voyage de saint Paul à Rome, où il devra rendre témoignage au Christ. Au cours de la traversée, une tempête se lève et le bateau part à la dérive. Alors que la mort semble imminente, Paul rassure l’équipage : il est l’homme de la foi. Il a reçu d’un ange la certitude qu’il comparaîtra devant César, et que tous seront sauvés avec lui. Ainsi, même dans l’épreuve il ne cesse d’être attentif aux autres et de ranimer leur espérance. Arrivé à Malte et accueilli par la population, saint Paul exerce aussitôt un ministère de compassion en guérissant des malades : en effet, le bien tend à se communiquer. Quand un croyant fait l’expérience du salut, il ne la garde pas pour lui-même, mais il acquiert une plus grande sensibilité aux nécessités des autres et se rend proche de celui qui souffre. Saint Paul nous invite à vivre les épreuves en étant unis au Christ, avec la conviction que Dieu peut agir en toute circonstance, et que celui qui s’offre à Dieu par amour sera certainement fécond. »
« Je salue cordialement les pèlerins de langue française et souhaite, à chacun et à chacune, une année riche en grâces du Seigneur. En particulier, demandons à Dieu de nous aider à vivre nos épreuves dans la foi. Et soyons sensibles aux souffrances de ceux qui viennent à notre rencontre sachant les accueillir de cet amour qui procède de notre rencontre avec Jésus. Que Dieu vous bénisse. »
En ce lundi 6 janvier 2020, date de la fête de l’Épiphanie au Vatican et en Italie, le Pape François s’est exprimé depuis la fenêtre du Palais apostolique à l’occasion de la prière de l’Angélus.
En ce jour de l’Épiphanie (célébrée au Vatican et en Italie à la date fixe du 6 janvier), le Pape François a centré son homélie sur le sens du verbe “adorer”, invitant donc à suivre les rois mages dans leur sincérité et leur humilité vis-à-vis de Jésus.
Quel est le sens de la naissance du Christ ? En a-t-on une pleine conscience ? Lors de l’Angélus, le Pape nous dit que « l'Évangile du Christ n'est pas une fable, un mythe, une histoire édifiante » mais « la pleine révélation du plan de Dieu pour l'homme et le monde ». Et ce plan « divin d’amour réalisé en Jésus-Christ » est un appel à la sainteté dans l’amour de son prochain.
Compte rendu de Marie Duhamel à lire sur Vatican News.
Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org.
« L'âme ère complètement quand elle s'en va par monts et par vaux chercher le secret qui est en elle-même. La solution de la vie est d'aimer Celui qui est le principe de l'amour et de travailler à conduire son cœur plus près de son Cœur à Lui. »