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Défense de la Vie - Page 5

  • 21 mars : Journée mondiale de la trisomie 21

    « Voilà comment je me vois. Je me vois comme une personne ordinaire qui vit une vie qui en vaut la peine, qui a du sens, qui est belle. Et toi, comment me vois-tu ? »

    Pour l’édition 2016 de la Journée mondiale de la trisomie 21 (21 mars), la Fondation Jérôme Lejeune lance une nouvelle campagne de communication How do you see me : cette vidéo est le fruit d’une collaboration entre plusieurs associations réunies autour de la Fédération italienne CoorDown et de l’agence de communication Saatchi & Saatchi. La célèbre actrice Olivia Wilde (qui a notamment joué dans Docteur House), apporte une touche magique qui contribue à rendre le message plus fort.

    Source : Fondation Jérôme Lejeune.

  • Conseil de l’Europe : Rejet du Rapport parlementaire favorable à la GPA

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    Le Centre européen pour le droit et la justice est heureux de vous annoncer que le projet de rapport et de résolution sur la gestation par autrui présenté par Petra De Sutter a été rejeté par la Commission des questions sociales de l’Assemblée du Conseil de l’Europe, par 16 voix contre 15.

    Ce mardi 15 mars 2016, la Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable de l’Assemblée du Conseil de l’Europe a rejeté un projet de rapport recommandant l’encadrement, c'est-à-dire la légalisation de la maternité de substitution. Ce rapport, proposé par la gynécologue belge Petra De Sutter, avait provoqué la polémique en raison de son contenu, mais aussi de son rapporteur, directeur d’un service de procréation artificielle où se pratique la GPA, et collaborateur d’une clinique indienne de GPA commerciale. La procédure parlementaire avait aussi été particulièrement opaque.

    Le rejet de ce projet de résolution, à une voix de majorité, est un nouvel échec pour les partisans de la GPA. Déjà, le 17 décembre dernier, le Parlement européen avait condamné et demandé l’interdiction de la gestation pour autrui.

    Le 10 mars, le collectif No Maternity Traffic a remis à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, au nom de 107 957 citoyens européens, un appel lui demandant de se prononcer en faveur de l’interdiction de la pratique des mères porteuses.

    L'ECLJ, engagé depuis 2011 auprès des institutions européennes pour l'abolition de la GPA, se réjouit de cette décision ; c'est une victoire de la justice et de la dignité, contre la déshumanisation de la procréation.

    C'est un nouveau succès au Conseil de l'Europe dans un combat de longue haleine : déjà en 2011, l’ECLJ avait efficacement œuvré pour le rejet d’un Projet de recommandation du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe « sur les droits et le statut juridique des enfants et les responsabilités parentales » qui acceptait le principe de la GPA.

    L'ECLJ poursuivra son action en faveur de l’adoption d’une Convention internationale prohibant la maternité de substitution. L'ECLJ agira notamment avec le collectif No Maternity Traffic auprès des gouvernements du Conseil de l’Europe et de la Conférence de La Haye de droit international privé qui prépare actuellement la rédaction d’une Convention internationale en la matière.

    L’ECLJ remercie toutes les personnes et les organisations qui ont œuvré pour le vote de ce jour.

    Grégor Puppinck, Directeur de l'ECLJ.

  • Une taxe mondiale de l’ONU pour financer l’avortement ?

    Le financement de l’ONU et de ses satellites est assuré par les contributions volontaires des Etats membres, et un contrôle des fonds est réalisé pour en assurer la transparence et la responsabilité. « Les hauts fonctionnaires de l’ONU et d’autres souhaiteraient que les Nations-Unies aient leur propre budget, leur propre flux de revenus précisément de manière à ce que leur budget ne soit pas contrôlable par des instances démocratiques vérifiant leurs comptes ».

    La taxe TOBIN, prélevée sur toutes les transactions financières internationales - soit des milliards de dollars - alimenterait ce budget autonome, destiné à des projets humanitaires. Or, l’avortement est une question humanitaire pour les bureaucrates onusiens (cf. ONU : Le secrétaire général ajoute l’avortement aux objectifs humanitaires). Ce projet de taxe est à l’ordre du jour du Sommet humanitaire prévu  à Istanbul en mai, et il est même un « des ‘indicateurs’  des Objectifs de développement durable, le document sur le développement le plus important de l’histoire des Nations-Unies ».

    Ce projet de taxe a été initié en 2011 et C-Fam, premier groupe pro-vie à l’ONU, lance une pétition mondiale avec l’objectif de le stopper, s’impliquant  « dans les négociations onusiennes au début, et non à la fin, quand on ne peut plus rien faire ».

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    à l'impôt mondial de l'ONU

    Qu’est-ce qui serait taxé ?

    Les transactions financières internationales. Ne croyez pas que cela ne vous touchera pas. Ces taxes sont toujours répercutées sur le consommateur final.

    Ils veulent aussi taxer toutes les opérations de change. Vous avez bien lu. Si vous ou vos enfants voyagez au Canada, au Mexique, en Europe ou n’importe où dans le monde, vous serez imposé lorsque vous échangez vos devises.

    Ils veulent aussi taxer tous les billets d’avion. Et ils font pression sur les grandes entreprises pour qu’elles augmentent les prix des biens et services proposés, afin que l’ONU récupère la marge.

    Une taxe mondiale sur les transactions financières rapporterait des milliards de dollars à l’ONU, et nous citoyens, n’aurions aucun mot à dire sur la façon dont ces milliards seront dépensés.

    C’est l’une des plus grandes menaces pour la démocratie et les enfants à naître que nous ayons jamais vues.

    Les bureaucrates de l’ONU affirment que cet argent serait utilisé à des fins humanitaires. Le souci c’est que pour eux, avorter les enfants dans le ventre de leur mère, c’est faire de l’humanitaire.
    Il est crucial que vous signiez cette pétition et que vous l’envoyiez à votre famille et à tous vos amis. Dans les prochains mois, nous présenterons cette pétition à l’ONU, à des groupes alliés partout dans le monde, devant le Congrès américain et aux parlements à travers le monde.

    Nous pouvons encore éviter cette taxe mondiale si nous agissons ensemble et si nous agissons maintenant.

    Signez la pétition dès aujourd'hui, et faites-la connaître autour de vous !

    Sources: C-Fam (Austin Ruse) - Gènéthique 13/03/2016

  • Soutien du Pape François au Forum "Un de Nous" (le 12 mars à Paris)

    Le samedi 12 mars 2016, aura lieu à Paris, salle Gaveau, le 1er FORUM européen pour la Vie. Ce Forum est l’événement de lancement de la nouvelle Fédération UN DE NOUS (ONE OF US). Il rassemblera des citoyens européens qui veulent se mobiliser pour protéger la Vie, en s’appuyant sur l’élan initié par la super pétition de 2014 (près de deux millions de signatures).

    Dans une lettre en date du 16 février adressée au vice-président de la Fédération UN DE NOUS, le Pape François a apporté son soutien et ses encouragements aux organisateurs et participants de ce Forum européen « One Of Us/Un de Nous » pour la défense de la Vie. Il « les assure de sa prière ».

    Dans ce message signé du Cardinal Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, le Saint-Père souhaite que les travaux des participants au Forum « contribuent à promouvoir en Europe une culture au service du respect de la vie depuis sa conception ». « Il salue et encourage l’engagement généreux et créatif de tous ceux qui travaillent à manifester le sens authentique de la personne humaine et sa dignité ! » Il adresse également « une particulière bénédiction apostolique aux personnes présentes et aux organisateurs ».

    Euthanasie, GPA, marchandisation du vivant, eugénisme et transhumanisme sont devenus des réalités en Europe. Ces dérives sont d’une telle ampleur que des associations représentant 16 pays européens se sont rassemblées pour se faire entendre des institutions nationales et européennes.

    Le Forum UN DE NOUS est donc l’événement de lancement de cette Fédération nouvelle. Organisé par la Fondation Jérôme Lejeune et soutenu par les AFC (Associations Familiales Catholiques), il rassemblera 1 200 participants, dont des responsables politiques et associatifs, ainsi que des experts santé, venus de toute l’Europe.

    De nombreuses personnalités européennes interviendront, notamment : Jaime Mayor Oreja, Président de la Fédération UN DE NOUS ; Alberto Ruiz Gallardon, le ministre de la justice du gouvernement Rajoy qui avait porté un projet de réforme sur l’IVG en Espagne ; Miroslav Mikolasik, député européen, responsable du groupe de travail du PPE sur la bioéthique et la dignité humaine (Slovaquie) ; Sophia Kuby, Directrice du plaidoyer d’ADF International ; le Prof. Gian-Luigi Gigli, député et Président du Movimento per la Vita (Italie) ; le Prof. Benoit Beuselinck, cancérologue à l’University Hospitals de Leuven (Belgique) ; Juan Manuel de Prada, écrivain (Espagne).

    Parmi les participants français, on trouve plusieurs personnalités catholiques, notamment Jean-Marie Le Méné, Président de la fondation Jérôme Lejeune, le député Jean-Frédéric Poisson, député, Président du Parti chrétien-démocrate et candidat à la primaire des Républicains, Ludovine de la Rochère, Présidente de la « Manif pour tous », Geneviève Verdet, responsable de la bioéthique au sein des Associations Familiales Catholiques (AFC) ou encore l’ancien ministre et fondateur du Mouvement pour la France Philippe de Villiers. Citons également Grégor Puppinck, Directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), dont la mission, expliquée sur son site, est de défendre les valeurs chrétiennes auprès de l’Europe.

    Inscription au Forum (gratuite mais obligatoire) sur le site Un de Nous

    Aperçu du programme :

    10h30 – 11h30 : Cérémonie d’ouverture, prises de parole officielles

    11h30 – 12h30 : Table ronde sur le scandale du planning familial US

    14h00 – 16h30 : Table ronde GPA, eugénisme, trafic de gamètes, transhumanisme. Table ronde sur l’euthanasie

    17h00 – 18h00 : Lancement de la Fédération UN DE NOUS. Suivi de la remise du Prix UN DE NOUS à un « héros de la vie »

    Source : UN DE NOUS.

  • PMA - GPA ? C'est définitivement NON !

    « Adopter n'est pas fabriquer »
    Une vidéo à découvrir et relayer !

    Trop nombreux sont ceux qui n'ont pas encore compris les conséquences de la loi Taubira... y compris parmi les politiques ! Autour de nous, beaucoup ignorent que les couples homosexuels peuvent désormais adopter des enfants. L'Agence Européenne des Adoptés a donc réalisé, avec le soutien de La Manif Pour Tous, une vidéo pédagogique pour comprendre le détournement de l'adoption et dénoncer la PMA « sans père » et la GPA (Gestation Par Autrui) : l'essentiel en quelques minutes, illustré et commenté !

    Cette vidéo s'adresse à tous : envoyez-là à vos proches, vos amis, vos voisins... Nous sommes tous concernés. La première des actions, c'est d'informer, donc de relayer l'information !

    Interpeller les candidats aux futures échéances électorales
     

    Lorsqu'une échéance électorale est en vue, c'est le bon moment pour se faire entendre des politiques : La Manif Pour Tous invite donc tous ses sympathisants à profiter des nombreuses signatures organisées en ce moment dans les librairies pour interpeller les candidats.

    N'hésitez pas à leur dire que la famille et l'enfant sont essentiels pour vous et que votre vote dépendra de leurs positions et engagements...

    Soyez ferme, et toujours aimable bien sûr - autrement, ce serait contre-productif ;-)

    Alerte !
    Le Conseil de l'Europe vote sur la GPA !
    Contre le trafic d'enfants et l'exploitation des femmes :

    Le vote du rapport sur la GPA par la commission sociale du Conseil de l'Européen aura lieu le 15 mars à Paris. Ce texte s'annonce très favorable à la GPA, ce qui n'est pas étonnant puisque le Dr Petra De Sutter, rapporteur du texte, dirige elle-même à Bruxelles un service hospitalier qui pratique la GPA !

    C'est inacceptable.

    Si ce texte est voté, cela constituerait une très dangereuse avancée vers la reconnaissance de la GPA au niveau européen (47 pays font partie du Conseil de l'Europe !). C'est pourquoi La Manif Pour Tous vous invite à participer à la manifestation organisée par No Maternity Traffic :

    Manif le mardi 15 mars
    de 8h30 à 9h30
    devant le Conseil de l'Europe
    55 avenue Kléber, Paris 16e
    (métro Boissière)

    C'est là que les membres de la Commission voteront oui ou non au texte !

    Le danger est désormais imminent, mais nous pouvons aussi peser en signant dès maintenant la pétition No Maternity Traffic.

    Faites-la signer par vos proches, vos amis, vos voisins. Nous avons à ce jour 110 000 signataires : il en faut beaucoup plus ! Vous avez jusqu'au 8 mars, jour de sa remise au Président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe pour nous aider à démultiplier le nombre de signatures !


    Signer la pétition
  • L'honneur de sept évêques

    Article rédigé par Liberté politique, le 05 février 2016

    Il est en France des sujets interdits, sur lesquels s'exprimer aboutit mécaniquement à une condamnation définitive et sans circonstances atténuantes par le système médiatico-politique. Parmi ceux-ci, l'avortement tient une place de choix, probablement la première place.

    FbdL_medium.jpgMgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, bien connu pour sa grande liberté de parole et son souci constant de rechercher et de dire la vérité, a osé, une nouvelle fois, braver l'interdit en prenant publiquement une position claire sur le drame que constitue l'interruption volontaire de grossesse.

    Il n'est pas bon, dans la France d'aujourd'hui, de faire preuve d'une telle liberté. Le canon, comme à Valmy, s'est mis de ce pas à tonner. Les premiers salves ont été tirées par une obscure féministe du sud-ouest, député de son état, bientôt relayée par Madame le Ministre de la famille en personne, indiquant à l'Assemblée nationale, au cours d'une intervention convenue, que de telles positions réactionnaires ramenaient notre pays aux heures les plus sombres de notre histoire. A bien l’écouter, cependant, son petit discours, passablement mensonger et caricatural, ne pouvait que conforter ce que tant de Français pensent désormais : la liberté d’expression, violemment et publiquement attaquée au sein même de l’Assemblée nationale par des autorités publiques, est plus que jamais menacée.

    Tout au long de son pontificat, le pape Jean-Paul II ne cessa de marteler que l'avortement constituait le drame le plus grave auquel était confronté le monde. La position de Mgr Aillet s'inscrit naturellement dans le prolongement de ce que disait le saint pape.

    Le déchaînement contre l'évêque de Bayonne a pris des proportions telles que plusieurs évêques lui ont publiquement manifesté leur soutien, en signant en sa compagnie une déclaration commune. Sans doute aurait-il fallu que cette tribune, qui s'inscrit dans la continuité de l'enseignement constant de l’Église sur le sujet fondamental de la vie, soit signée par l’ensemble des évêques de France, dans un beau mouvement de solidarité et d’union épiscopale concernant un constat sur lequel ils ne peuvent être en désaccord.

    Quoi qu'il en soit, sept évêques se sont publiquement dévoilés, au risque de subir une nouvelle fois les foudres du système. Cela est leur honneur. 

    Source : Liberté Politique.

    Cf. plus bas nos articles des :

    - 29 janvier : Merci Mgr Aillet

    - 30 janvier : Communiqué de Mgr Aillet : "Avortement, le débat est-il permis ?"

    - 1er février : les évêques qui appellent au « droit à la vie pour tous »

  • Les évêques qui appellent « au droit à la vie pour tous »

    Suite à la promulgation du projet de loi santé, sept évêques français [1] ont publié une tribune dans le Figaro et Famille Chrétienne, dénonçant une « fuite en avant » et la « pression » supplémentaire qu’apporte la suppression du délai de réflexion.

    « Pour la loi, l’avortement est un droit. Dans les faits, c’est surtout un drame » écrivent-ils. Un drame pour les « femmes qui vivent un traumatisme », pour les enfants qui sont « éliminés avant de naitre » mais aussi pour les pères qui sont déresponsabilisés. Un « drame existentiel et moral », un drame « social » pour notre pays où « il est à présent si banalisé qu’il est difficile d’exprimer une opinion divergente ».

    Plus de 40 ans après la loi Veil, « le bilan est dramatique » : « le nombre d’avortement reste élevé et constant ». Le « malaise social » est particulièrement visible à travers la diminution des médecins qui « acceptent de commettre des avortements », la fermeture des plannings familiaux « par manque de militants », et le « fort succès » des sites Internet proposant des solutions alternatives à l’avortement.

    Face à ce drame, les évêques appellent « au droit à la vie pour tous. Et au droit à l’avis ».

    [1] Mgr David Macaire, Mgr Dominique Rey, Mgr Marc Aillet, Mgr Nicolas Brouwet, Mgr Olivier de Germay, Mgr Jean Pierre Cattenoz, Mgr Bernard Ginoux.

    Sources : Gènéthique et Le Figaro (31/01/2016).

  • Communiqué de Mgr Aillet : "Avortement : le débat est-il permis ?"

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    « Ouvrons nos yeux pour voir les misères du monde, les blessures de tant de frères et sœurs privés de dignité, et sentons-nous appelés à entendre leur cri qui appelle à l'aide. Que nos mains serrent leurs mains et les attirent vers nous afin qu'ils sentent la chaleur de notre présence, de l'amitié et de la fraternité. Que leur cri devienne le nôtre et qu'ensemble, nous puissions briser la barrière d'indifférence qui règne souvent en souveraine pour cacher l’hypocrisie et l'égoïsme. » (Pape François, extrait de la Bulle d’indiction de l’Année Sainte de la Miséricorde)


    Alors que le gouvernement amorce de nouvelles mesures pour faciliter l’accès à l’avortement, nous appelons de nos vœux que ce débat, trop longtemps ostracisé, caricaturé, voire interdit, soit ouvert à nouveau. Parce qu’il engage l’avenir de notre pays dans une logique que le pape François appelle la « culture du déchet », ce combat assumé et mené par la classe politique doit être interrogé honnêtement, sans devenir un tabou social dont même les dérives ne peuvent être soumises à la critique.

    Il est en effet surprenant de constater la vigueur avec laquelle le gouvernement engage de nombreux moyens pour faire taire –non seulement le délai de réflexion légal pour les femmes- mais la réflexion autour de l’avortement elle-même, à grand renfort de campagnes médiatiques et aux frais du contribuable.

    Nous regrettons que dans ce débat les premiers acteurs de l’acte d’avortement, les femmes, soient souvent trop peu écoutées, au profit d’un « combat pour les droits des femmes » fréquemment instrumentalisé. Il est tout autant regrettable de constater que la violence des propos dont on accuse régulièrement les défenseurs de la vie n’est que la pâle expression de la violence –occultée mais bien réelle et physique- vécue par les enfants à naître et leur mère à l’occasion d’un acte d’avortement. Violence létale pour les premiers, et conséquences souvent dramatiques pour les secondes dont les issues psychologiques voire physiques ne sont malheureusement pas assez prises en considération.

    « Le droit à disposer de son corps », dont la ministre de la santé madame Marisol Touraine a fait état à l’occasion de ses vœux du 25 janvier dernier, ne suffit plus pour justifier cette politique mortifère. Il est acquis pour la science et le bon sens que l’enfant dans le ventre de sa mère est l’hôte de ce corps dont il ne partage pas le code génétique, dès ses premiers instants de vie. A ce titre, ce même droit à disposer de son corps doit pouvoir lui être accordé avec d’autant plus de rigueur qu’il est le plus faible et le plus petit d’entre nous. A l’heure où le monde et notre pays sont marqués par des drames terribles, quelle société peut prétendre faire l’impasse sur la défense des plus faibles et des plus fragiles d’entre les siens ?

    Nous disons notre refus d’opposer dans ce débat le droit des femmes et le droit des enfants. A la suite du pape François qui disait à l’occasion de ses vœux au Corps diplomatique en 2014 : « la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur », nous appelons au droit à la vie pour tous, de la conception à la mort naturelle. Et au droit à l’avis.

    + Marc Aillet
    Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    « Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? […] Car l'enfant est le plus beau présent de Dieu à une famille, à un pays et au monde entier. Dieu vous bénisse !» (Mère Teresa, Discours à Oslo lors de la remise de son Prix Nobel)


    Avortement : Mgr Aillet explique son tweet du... par Diocese64

    Source : Diocèse Bayonne, Lescar, Oléron.

    NB : les "tweets" de Mgr Aillet relatifs à l'avortement ont été reproduits sur ce blog ici.

  • Merci Mgr Aillet

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  • Pétition de la Fondation Jérôme Lejeune (France) et Downpride (Pays-Bas et Canada)

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    La Fondation Jérôme Lejeune et Downpride
    lancent une pétition internationale :
    Stop Discriminating Down


    La Fondation Jérôme Lejeune (France) et Downpride (Pays-Bas et Canada), engagés dans l’accueil, le soin et la recherche thérapeutique pour les personnes trisomiques, lancent une pétition internationale afin d’alerter sur une nouvelle technique de détection prénatale dont la diffusion revient à une violation des Droits de l’Homme.

     

    2016 : L’ANNÉE DE L’ÉRADICATION DES PERSONNES TRISOMIQUES ?

    L’année 2016 annonce la consécration d’une nouvelle technique de détection prénatale de la trisomie 21 avant la naissance (DPNI : dépistage prénatal non invasif, à partir du sang de la mère). Or l’insertion de ce test dans notre système de santé radicalise une discrimination à caractère eugénique.

    En Grande-Bretagne, le UK National Screening Committee vient de recommander aux hôpitaux britanniques d’offrir le DPNI aux femmes enceintes à risque. Les enjeux éthiques sont majeurs : un article de The Telegraph titre même sur le risque d’extinction des enfants trisomiques.
    En France, la Haute Autorité de santé (HAS) rendait, en novembre 2015, un avis favorable à l’intégration du DPNI dans le parcours de dépistage remboursé par la collectivité, alors même que déjà 96% des enfants diagnostiqués trisomiques avant leur naissance sont éliminés.
    Cette situation est exactement une violation des Droits de l’Homme. Aujourd’hui, les personnes trisomiques peuvent espérer une vie longue et de bonne qualité. La sélection organisée et encouragée par les gouvernements, sans bénéfice pour la santé ou allègement des souffrances, est un crime envers les personnes trisomiques et leurs familles. Personne ne devrait avoir à défendre sa vie menacée en raison de son patrimoine génétique.

     

    UNE PÉTITION CONTRE CETTE DISCRIMINATION RADICALE

    Sur le site www.stopdiscriminatingdown.com les internautes sont invités à signer la pétition.

    Le 21 mars 2016, journée mondiale de la trisomie 21, la pétition sera présentée à des institutions internationales, et notamment au Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, afin que soient formulées aux Etats des exigences pour que les personnes trisomiques soient considérées, et non discriminées, par la société. Déjà rejointe par l’association néo-zélandaise Saving Down, la mobilisation est amenée à se diffuser dans de nombreux pays.

  • Le Conseil Constitutionnel valide le naufrage bioéthique de la loi santé

    Le Conseil constitutionnel a rendu hier, jeudi 21 janvier 2016, sa décision concernant le recours en constitutionnalité de la loi de modernisation de notre système de santé, votée le 17 décembre dernier après plus d’un an de navette parlementaire (cf. Les députés votent définitivement le projet de loi santé).

    Le deux recours déposés par les parlementaires de chacune des chambres (cf. Projet de loi santé : les sénateurs ont saisi le Conseil constitutionnel et Après les sénateurs, les députés saisissent le Conseil Constitutionnel) portaient notamment sur les enjeux bioéthiques relatifs à la suppression du délai de réflexion avant l’IVG et la recherche sur l’embryon. Dans les deux cas, le Conseil constitutionnel a jugé les articles conformes à la constitution.

    La suppression du délai de réflexion avalisée

    Le Conseil constitutionnel a considéré que la demande d'IVG et la confirmation de l'IVG ne pouvant avoir lieu le même jour la suppression du délai de réflexion n'était pas contraire à « l'équilibre » de la loi Veil. Par ailleurs, répondant à ceux qui estimaient que tout achat ou a fortiori les actes médicaux pouvaient donner lieu à un délai de rétractation, il a mentionné qu'aucune disposition constitutionnelle n'imposant « de façon générale » de délai de réflexion avant un acte chirurgical, la suppression du délai de réflexion est conformé à la constitution.

    La recherche sur l’embryon est autorisée

    Dans son communiqué de presse, le Conseil constitutionnel a estimé que « le paragraphe III de l'article 155 qui permet, dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation et avec le consentement des membres du couple, la réalisation de recherches biomédicales sur des gamètes destinés à constituer un embryon ou sur un embryon in vitro avant ou après son transfert à des fins de gestation » était conforme à la constitution.

    Le Conseil constitutionnel a considéré que cet article n'était pas un cavalier législatif comme les députés l'avaient soulevé dans leur saisine : ils estimaient qu’il n’avait pas sa place dans le projet de loi santé parce qu’il relevait de la loi de bioéthique. Le Conseil constitutionnel a justifié sa décision estimant qu’il présentait « un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis ».

    Sur le fond, les arguments énoncés par le Conseil constitutionnel ont de quoi effrayer : les essais cliniques incriminées « destinés à améliorer l’efficacité des méthodes de PMA ou à prévenir ou soigner des pathologies chez l’embryon » « sont menées au bénéfice de l’embryon » et « ne conduisent pas à exposer l’embryon a un risque sans proportion avec le bénéfice attendu »… On est cependant en droit de se demander quel est le « bénéfice » que l’embryon, qui va être détruit, pourra tirer de ces recherches ?

    Par ailleurs, les autorisations de recherche ne seront plus attribuées par l’Agence de biomédecine mais par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ce qui banalise ces recherches désormais soumises aux règles de l’industrie de la santé. Pourtant, le Conseil Constitutionnel parle bien de personne en parlant de l’embryon puisqu’il évoque « le principe de primauté de la personne qui se prête à la recherche ». Faudra-t-il parler d’incohérence ?

    Certains autres articles de la loi ont été retoqués par le Conseil constitutionnel. Ils n’empêcheront pas la mise en œuvre de ceux-ci dès promulgation du décret d’application.

    Source : Gènéthique.

  • Communiqué de La Marche pour la Vie

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    État d’urgence : la Marche pour la Vie est annulée
    mais la vie de l’enfant à naître reste menacée !

    Mobilisez-vous autour d’une vaste campagne de sensibilisation contre l’avortement.

    Alors que l’état d’urgence et le risque majeur d’interdiction de manifester ont contraint les organisateurs à renoncer à la Marche pour la Vie fixée le 24 janvier 2016, la vie de l’enfant à naître reste plus que jamais menacée, notamment à travers les dispositions de la loi santé qui vient d’être votée à l’Assemblée Nationale.

    Parmi celles-ci, relevons l’autorisation de la pratique de l’IVG médicamenteuse par les sages-femmes, l’instauration de quotas obligatoires d’avortements au sein des établissements de santé, l’autorisation de la recherche sur l’embryon, l’autorisation de la délivrance de la pilule du lendemain par les infirmières scolaires…

    L’ensemble de ces mesures participent d’un véritable acharnement politique et idéologique à promouvoir l’avortement qu’il nous faut plus que jamais continuer à dénoncer.

    600 enfants continuent d’être supprimés, chaque jour, par l’avortement ! Il y a « état d’urgence » autour de l’enfant à naître !

    C’est la raison pour laquelle, Choisir la Vie invite à faire du 24 janvier 2016 la Journée Internationale de l’enfant à naître et à se mobiliser autour d’une vaste campagne de sensibilisation au respect de la vie, contre l’avortement qui prendra la forme d’affichages, de tractages, de distribution d’autocollants.

    Envahissons nos rues, nos quartiers de ces affiches et autocollants !

    Collons, tractons, twittons, likons... bref, RÉSISTONS !

    Commandez vos affiches, tracts, autocollants auprès de Choisir la Vie : info@choisirlavie.fr

    Ne lâchons rien !

    Cécile EDEL, Présidente de « Choisir la Vie », association organisatrice de la Marche pour la Vie

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  • GPA : le Parlement européen condamne la maternité de substitution !

    Le Parlement européen a adopté aujourd’hui son Rapport annuel de 2014 sur les droits de l'homme et la démocratie dans le monde et sur la politique de l'Union européenne en la matière. Dans ce document les députés ont affirmé de manière très claire que le Parlement européen « condamne la pratique de la gestation pour autrui qui va à l'encontre de la dignité humaine de la femme, dont le corps et les fonctions reproductives sont utilisés comme des marchandises » (§114).

    En plus de condamner de la sorte la GPA en elle-même, le Rapporteur Cristian Dan Preda (PPE) a inclus l’explication de cette condamnation. Le paragraphe se poursuit en affirmant que le Parlement européen « estime que cette pratique, par laquelle les fonctions reproductives et le corps des femmes, notamment des femmes vulnérables dans les pays en développement, sont exploités à des fins financières ou pour d'autres gains, doit être interdite et qu'elle doit être examinée en priorité dans le cadre des instruments de défense des droits de l'homme ».

    Ces affirmations sont en droite ligne avec ce que l’ECLJ soutient auprès des institutions internationales depuis plusieurs années. Déjà en juillet 2012 et mars 2013, l’ECLJ était intervenu au Parlement européen sur ce thème : « La gestation pour autrui, une violation des droits de l’homme et de la dignité ».

    Ce vote du Parlement européen est donc une excellente nouvelle ; elle intervient alors que l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a aussi entrepris de se prononcer sur cette question et que la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme réexamine une affaire de « vente d’enfant par GPA » (Affaire Paradiso et Campanelli c. Italie). De même, la Conférence de la Haye de droit international privé travaille depuis 2011 sur la question de la maternité de substitution en vue de la rédaction d’une Convention.

    Pour l’ECLJ, le respect des droits et de la dignité des personnes exige de tendre à l’interdiction générale de la maternité de substitution en Europe. En ce sens, Grégor Puppinck et Claire de La Hougue ont réalisé une étude décrivant les voies de droit international permettant d’interdire la maternité de substitution.

    L’abolition de la maternité de substitution est possible, comme le fut celle de la vente d’enfants : c’est une question de conscience et de volonté politiques.

    L’ECLJ se félicite de cette Résolution du Parlement européen qui constitue une étape dans la bonne direction.

    Grégor PUPPINCK
    Directeur

  • Empêchons l’euthanasie des personnes handicapées

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    La proposition de loi sur la fin de vie (des députés Jean Leonetti (LR) et Alain Claeys (PS)) revient en 2ème lecture au Sénat : le 21 octobre en commission et le 29 octobre en séance. Lors du passage du texte à l’Assemblée, début octobre, près de 5 500 soutiens ont alerté leur député, via cette même mobilisation.

    A une semaine de la dernière étape de la navette parlementaire, la Fondation Jérôme Lejeune appelle à déployer encore plus d’énergie pour mobiliser les sénateurs et protéger ainsi la vie de tous les Vincent Lambert. Pour cela, la Fondation Jérôme Lejeune relance aujourd’hui, et jusqu’à la date limite de dépôt des amendements (26 octobre), une mobilisation virale « En plein scandale Vincent Lambert, empêchons l’euthanasie des personnes handicapées ». Elle appelle les citoyens à interpeller leur sénateur via une page mobilisation dédiée pour introduire dans la proposition de loi des amendements de nature à :

    Préciser qu’une personne handicapée, parmi lesquelles les personnes cérébrolésées, ne peut pas faire l’objet d’un arrêt de traitements par le seul fait qu’elle est handicapée.
    Modifier la procédure collégiale, actuellement appliquée dans le cas d’un arrêt de traitement d’une personne inconsciente, en disant que la décision d’arrêt de traitement ne relève pas d’un seul médecin, qu’elle doit être prise après consensus avec la famille, et qu’à défaut de consensus, une médiation doit nécessairement être proposée par l’établissement médical ou médico-social.
    Définir ce qui relève des traitements et ce qui relève des soins, de manière à ce que l’administration des soins dus à tout patient, quel que soit son niveau de conscience, ne puisse plus être interprétée comme relevant de l’acharnement thérapeutique.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, s’émeut : « La loi Leonetti de 2005 est souvent présentée comme un juste équilibre mais c’est pourtant cette loi qui a permis l’affaire Vincent Lambert. Lequel demain, pourrait être euthanasié par privation d’eau et d’alimentation.A la source, réside l’amalgame permanent et entretenu entre handicap et fin de vie. Non seulement il faut agir pour protéger d’urgence tous les Vincent, mais plus largement, il est nécessaire de créer un cadre légal de protection et de soin des personnes handicapées ».

    Fondation Jérôme Lejeune.

    3 étapes en moins de 3 min pour écrire avant
    lundi soir 26 octobre !

    Le lundi 26 octobre au soir est la date butoir pour que les sénateurs déposent des amendements.

     

  • Communiqué de la C.E.F. : "L’avortement ne constitue pas la réponse à la nécessité d’éduquer"

    Alors que le gouvernement lance une nouvelle campagne en faveur de l’avortement, la Conférence des évêques de France (CEF) tient à rappeler son opposition à l’interruption volontaire de grossesse.

    « IVG : mon corps, mon choix, mon droit » le slogan de cette campagne souligne l’approche individualiste du drame de l’avortement. Le droit absolu accordé à la mère sur son corps justifierait ainsi celui de supprimer la vie naissante.

    La campagne insiste sur la liberté basée sur l’information ; la CEF déplore que cette information fasse l’impasse sur la vie que porte une grossesse.

    Le site internet qui accompagne la campagne prétend que « le droit à l’IVG est unanimement soutenu par les français » : c’est une contre-vérité qui bafoue la liberté de très nombreuses personnes de penser différemment.

    La CEF redit l’impérieuse nécessité de ne pas considérer l’avortement comme une anecdote de la vie mais comme un acte grave qui engage et marque bien souvent profondément et durablement les personnes qui le vivent : les femmes mais aussi les hommes et les familles. A cet égard, la CEF tient à rappeler l’attention toute particulière que l’Église porte aux femmes concernées par l’avortement. Elle rappelle notamment l’existence de nombreux organismes dédiés à l’information, l’accueil et l’accompagnement des personnes qui se posent la question de l’avortement comme de celles qui l’ont vécu.

    Elle encourage toutes les initiatives qui favorisent l’éducation affective, relationnelle et sexuelle des jeunes. Elle réaffirme et soutient la responsabilité des parents à cet égard.

    Cette campagne gouvernementale en faveur de l’avortement intervient alors même que les débats de la Loi Santé reprennent et que des mesures inquiétantes vont être proposées (et notamment : l’assouplissement de la délivrance de la contraception d’urgence aux élèves mineures, l’intégration du nombre d’IVG dans les contrats d’objectifs des ARS, l’autorisation pour les centres de santé à pratiquer des IVG, la fin du délai obligatoire d’une semaine entre la consultation médicale et l’IVG).
    Dans son encyclique Laudato Si’, saluée par de nombreux dirigeants politiques, le Pape François rappelle : « Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de l’avortement. Un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble pas praticable si l’on ne protège pas l’embryon humain, même si sa venue cause de la gêne et des difficultés » (n°120).

    En cette époque où la fragilité et la pauvreté humaine ébranlent nos sociétés, la protection de l’enfant à naître comme l’accueil des situations de détresse s’inscrivent dans cette écologie intégrale qui respecte tout homme et tout l’homme.

    Mgr Olivier Ribadeau Dumas
    Secrétaire Général et Porte-parole
    de la Conférence des évêques de France

    Source : Conférence des Evêques de France.

  • Le samedi 3 octobre 2015 : Mobilisation devant les Préfectures des nouvelles régions

    Journée nationale d’alerte sur la fin de vie et de mobilisation pour les soins palliatifs

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    Lundi 5 octobre 2015, la proposition de loi sur la fin de vie sera examinée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Alliance VITA s’est associée à l’appel du mouvement « Soulager mais pas tuer » qui invite à se mobiliser le samedi 3 octobre à 11 h dans les 13 villes préfectures des nouvelles régions de France, pour mettre les pouvoirs publics face à leurs responsabilités, après le report incessant du plan de développement des soins palliatifs depuis 2012.

    « Ne touchez donc pas aux intouchables »

        « Je soutiens ‘Soulager mais pas tuer’, le mouvement qui plaide pour que les personnes malades, dépendantes ou âgées en fin de vie ne subissent en France ni euthanasie, ni suicide assisté, mais soient accompagnées et respectées, avec ‘considération’.
        Cette attention bienveillante aux plus fragiles en fin de vie est source de richesses et de réconciliation. Ne touchez donc pas aux intouchables. Soulagez-nous, mais ne nous tuez pas.
        Quelle violence faite aux humiliés, à la vie aux extrémités ! »

    Philippe Pozzo di Borgo

    Retrouvez tous les lieux de mobilisation en cliquant ici

  • Le vendredi 2 octobre à 19h30 : RDV place Vendôme avec les Sentinelles

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    2 octobre 2014 - 2 octobre 2015
    1 an après, Manuel Valls n'a pas tenu promesse
    contre la GPA, bien au contraire !

    Le 2 octobre 2015 marquera, jour pour jour, l'anniversaire de l'engagement public pris par Manuel Valls de lutter contre la gestation pour autrui (relire son interview du 2 octobre 2014) :

       
    La GPA est « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes. »

    « En tout état de cause, le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. »

    « Il faut rappeler la responsabilité de tous les États dans la lutte contre la commercialisation des êtres humains. La France entend promouvoir une initiative internationale (...) À la demande du président de la République, Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères, prendra dans les semaines qui viennent des initiatives pour trouver le cadre approprié. »

    Hélas, un an plus tard, pas une action effective du gouvernement contre la GPA n'a été constatée, bien au contraire : non seulement nos concitoyens sont de plus en plus nombreux à recourir à la GPA avec la complicité des autorités et des médias, mais en plus, la transcription des actes de naissance d'enfants nés de GPA à l'étranger deviennent automatiques.

    La Manif Pour Tous invite donc tous les Franciliens à se joindre aux Sentinelles, vendredi 2 octobre place Vendôme, devant le ministère de la Justice.

    Cet événement sera bien-sûr aussi l'occasion de célébrer d'ores et déjà la 2e Journée internationale de lutte pour l'abolition de la GPA, prévue le 5 octobre 2015.

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  • Communiqué de Mgr Aillet : La France, les chrétiens d'Orient et Vincent Lambert

    Deux drames nous invitent à redoubler de ferveur en ces derniers jours, rappelle dans un communiqué Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron : Vincent Lambert et les chrétiens d'Orient.

    Communiqué de Mgr Marc Aillet, du 23 juillet 2015, au sujet de la France, des Chrétiens d'Orient et de Vincent Lambert.

    La France, les Chrétiens d'Orient et Vincent Lambert

    Tandis que s’achèvera bientôt la grande neuvaine de prière pour la France, qui a mobilisé tant de nos compatriotes durant neuf mois, suscité l’intérêt de nombreux hommes d’Eglise de divers horizons, qui ont prêté leur plume pour nourrir notre méditation, il y a deux drames qui nous invitent à redoubler de ferveur en ces derniers jours.

    L’abandon des chrétiens d’Orient par les pays occidentaux en général, et la France en particulier malgré ses engagements historiques. En Irak, les réfugiés bénéficient sans doute de l’aide humanitaire, mais voient s’amenuiser leurs chances de retourner dans leurs maisons dont ils ont été violemment expulsés par l’Etat Islamique, il y a un an. Découragés, beaucoup n’aspirent qu’à fuir sous des cieux plus cléments, espérant un avenir meilleur pour leurs enfants. Non seulement les visa sont accordés au compte-gouttes, j’en suis le témoin impuissant dans mon diocèse où nous aidons la communauté chaldéenne à accueillir les réfugiés, mais aucune décision politique d’envergure ne semble à l’ordre du jour, de telle sorte qu’ils se sentent abandonnés.

    En Syrie, les chrétiens sont en proie aux pires violences et vivent quotidiennement dans la terreur. Nos interventions de ces dernières années, au nom d’intérêts mercantiles et géopolitiques à la solde des  Etats-Unis qui continuent d’imposer au monde leur vision libérale-libertaire et de défendre leur volonté de Toute-Puissance, ont largement contribué à ce chaos. Pendant ce temps, l’Etat Islamique poursuit sa progression, trouve partout des complicités, renforce l’Islamisation et porte sur notre sol ses actions terroristes. Les minorités chrétiennes en Orient passeront-elles par pertes et profits, au nom de stratégies occidentales illisibles et attentistes ? D’ailleurs, quel intérêt leur sort pourrait-il susciter chez nos concitoyens, alors que s’instaure en France une laïcité de plus en plus cynique et sans Dieu qui imprègne, à grand renfort de campagnes médiatiques, toutes les strates de notre société, faisant ainsi le lit du fondamentalisme musulman ?

    La crise grecque vient révéler l’inanité d’une construction européenne qui n’a pas d’autre horizon que la protection de la zone euro ! Le reniement des racines chrétiennes de notre culture ne peut conduire qu’à l’autodestruction à laquelle nous assistons : « Et quiconque entend ces paroles que je viens de dire et ne les met pas en pratique, dit Jésus,  peut se comparer à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont rués sur cette maison, et elle s’est écroulée. Et grande a été sa ruine ! » (Mt 7, 26-27). Oui, comme l’a clamé haut et fort le Cardinal Robert Sarah, deux fois en tournée dans notre pays ces derniers mois : « La vraie crise que traverse le monde aujourd’hui, n’est pas une crise politique ou économique, mais une crise de Dieu ». 

    Le sort programmé de Vincent Lambert. Les évêques de la Province de Lyon viennent de publier un remarquable communiqué pointant précisément le drame, hautement symbolique, qui est en train de se jouer à Reims : avec l’autorisation de la bien mal nommée « Cour européenne des droits de l’homme », qui a perdu ainsi son statut de « conscience de l’Europe », on est prêt à arrêter l’hydratation et la nutrition de ce grand handicapé. Faut-il rappeler une fois encore que Vincent Lambert n’est ni en fin de vie, ni l’objet de soins disproportionnés, et qu’il n’est pas dans un état végétatif ? La décision qui semble incomber désormais au médecin, tandis que les parents de Vincent se battent pour lui sauver la vie, sonne comme une condamnation à mort et comme une grave menace pour les plus vulnérables. Serait-ce un retour déguisé à la peine de mort, mais pour un innocent, pour laquelle il faudrait demander la grâce présidentielle ? 

    A n’en pas douter, comme l’ont bien compris les médias, ce combat dépasse le cas isolé de Vincent Lambert : il en va du respect absolu que l’on doit à la dignité de toute personne humaine, à commencer par la plus fragile. Une nouvelle limite irréversible sera-t-elle franchie dans le déni d’humanité qui caractérise ce que le Pape François a appelé la « culture du déchet » ?  Comme le Saint-Père l’a indiqué de manière extrêmement claire et réaliste dans son encyclique Laudato si, dont tous semblent, mais bien hypocritement, faire l’éloge appuyé : « il n’y a pas d’écologie sans une anthropologie saine », il n’y a pas d’écologie intégrale sans le soin apporté à toute personne humaine, depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle !

    Je relaierai dans mon diocèse la proposition faite par Mgr Dominique Rey, le 15 août, de faire sonner les cloches et de se rassembler devant les églises pour alerter l’opinion publique en faveur des chrétiens d’Orient. 

    Sûr en outre que, lorsque tout a été entrepris de ce qui est de notre ressort, seule une intervention divine peut sauver une situation désespérée, je propose même, non seulement que l’on prie pour Vincent Lambert, mais que, s’il est encore temps, l’on double les derniers jours de la grande neuvaine pour la France, par une neuvaine à la Vierge Marie pour sa guérison, du 6 au 14 août, en s’aidant de  la prière du Père Louis-Edouard Cestac, qui vient tout juste d’être béatifié à Bayonne : « Auguste Reine des Cieux et souveraine Maîtresse des Anges ».

    Ce serait en effet très significatif : en effet, le jour de la Transfiguration, que l’on célèbre le 6 août, Jésus nous est présenté par le Père comme le seul Sauveur, anticipant même devant ses apôtres la victoire de sa résurrection sur sa passion et sa mort sur la croix ; nous n’oublions pas, d’autre part, que saint Maximilien Kolbe, avait été condamné à mourir de faim et de soif dans un bunker souterrain du Camp de concentration d’Auschwitz et que le 14 août 1941, après avoir aidé ses compagnons d’infortune à remettre pieusement leur vie entre les mains du Seigneur, au chant des litanies de la Sainte Vierge, il fut lâchement assassiné au moyen d’une injection létale : quelle lumière est ainsi portée sur le sort de Vincent Lambert et ses conséquences ! Alors pourquoi ne pourrions-nous pas obtenir de la Vierge Marie, dans le triomphe de son Assomption, des grâces particulières pour Vincent et toute sa famille ? Sursum Corda : ne manquons pas d’audace !

    + Marc Aillet

    Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    23 juillet 2015

     

    Auguste Reine des Cieux

     Auguste Reine des Cieux,
    Souveraine Maîtresse des Anges,
    Vous qui, dès le commencement, avez reçu de Dieu
    le pouvoir et la mission d'écraser la tête de Satan,
    nous Vous le demandons humblement :
    envoyez vos légions célestes pour que,
    sous vos ordres et par votre puissance,
    elles poursuivent les démons, les combattent partout,
    répriment leur audace et les refoulent dans l'abîme.
    “Qui est comme Dieu ?”
    O bonne et tendre Mère,
    Vous serez toujours notre amour et notre espérance!
    O divine Mère,
    envoyez les Saints Anges pour me défendre
    et repousser loin de moi le cruel ennemi!
    Saints Anges et Archanges,
    défendez-nous, gardez-nous!

    (Bienheureux père Louis-Edouard Cestac)

    Source : Diocèse de Bayonne Lescar Oloron.

  • Déclaration des évêques de Rhône-Alpes au sujet de Vincent Lambert

    Aujourd’hui le visage le plus fragile de notre société se prénomme Vincent

    A l’avant-veille de la décision du Dr Simon qui pourrait annoncer « l’arrêt des traitements », voici la déclaration des évêques de Rhône-Alpes au sujet de Vincent Lambert, dont les parents vivent dans la Drôme.

    Dans quelques jours, une décision médicale risque de provoquer délibérément la mort de Vincent Lambert.

    Il n’est pourtant pas en fin de vie et il ne fait l’objet d’aucun soin disproportionné. En lui donnant la nourriture et l’hydratation nécessaires, ceux qui prennent soin de lui respectent simplement le cours de cette vie dont le mystère nous échappe et dont le terme n’appartient à personne.

    Les débats auxquels nous assistons prouvent que notre société hésite sur des principes majeurs, comme « Tu ne tueras pas » ou « Nul ne peut décider de mettre fin à la vie d’autrui ». Ils étaient considérés jusqu’à présent comme des valeurs fondamentales, comme le socle de notre vivre ensemble [1]. Et si l’on venait à y renoncer, on voit mal comment le corps médical pourrait continuer à prononcer le serment d’Hippocrate [2].

    C’est le renoncement à ces principes qui fait peser sur la famille un poids insupportable. Nous voudrions exprimer à tous ses membres notre compassion, en respectant leur souffrance.

    A l’issue des travaux menés sur la situation de Vincent Lambert par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, les cinq membres qui se sont opposés de toute leur force à la décision votée par les sept autres ont crié leur révolte. Ils ont déclaré que la Cour ne méritait plus de porter le titre de « conscience de l’Europe » qu’elle s’était donné en 2010 [3].

    En union avec beaucoup d’autres, croyants ou non, nous lançons un appel aux autorités politiques, juridiques et médicales. Que ceux qui ont à en juger sachent que derrière la personne de Vincent Lambert, c’est le symbole de la vie la plus fragile qui est en jeu pour l’avenir de notre société.

    Si sa mort doit survenir, nous prierons pour que tous puissent accueillir cet événement dans l’espérance. Mais aujourd’hui, notre frère Vincent n’est pas en fin de vie, et plusieurs établissements spécialisés se sont déclarés prêts à le recevoir. Qu’est-ce qui l’empêche ?

    Mgr Philippe Ballot, archevêque de Chambéry, Maurienne et Tarentaise
    Mgr Jean-Louis Balsa, évêque nommé de Viviers
    Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon
    Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy
    Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne
    Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Étienne
    Mgr Patrick Le Gal, évêque auxiliaire de Lyon
    Mgr Pierre-Yves Michel, évêque de Valence
    Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars

    [1] C’est le titre et le sens de l’appel interreligieux signé pendant le débat parlementaire sur la fin de vie
    [2] Serment d’Hippocrate. Article R 4127-38 du code de la santé publique
    [3] CrEDH

    Source : L'Eglise catholique dans le Rhône et le Roannais.

  • Dites NON à la GPA, ce jeudi 18 juin 2015 à Paris

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