Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 5

  • 23 missionnaires catholiques tués au cours de l'année 2017

    Crucifixion_15a.jpg

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2017, ont été tués de par le monde 23 opérateurs pastoraux, à savoir 13 prêtres, 1 religieux non prêtre, 1 religieuse et 8 laïcs.

    Selon la répartition continentale, pour la huitième année consécutive, le nombre le plus élevé de ces morts est enregistré en Amérique, où ont été tués 11 opérateurs pastoraux (8 prêtres, 1 religieux non prêtre et 2 laïcs), suivie par l’Afrique, où ont été tués 10 autres opérateurs pastoraux (4 prêtres, 1 religieuse et 5 laïcs) et en Asie 2 (1 prêtre et 1 laïc).

    De 2000 à 2016, selon les données recueillies par l’Agence Fides, ont été tués de par le monde 424 opérateurs pastoraux dont 5 Evêques.

    La liste annuelle établie par Fides, sans doute incomplète, ne concerne pas seulement les missionnaires ad gentes au sens strict mais tous les opérateurs pastoraux morts de façon violente. Nous n’utilisons pas de fait le terme « martyr », sauf dans son sens étymologique de « témoin », pour ne pas devancer le jugement que l’Église pourra éventuellement donner à certains d’entre eux, mais aussi à cause de la pauvreté des informations que, dans la majorité des cas, il est possible de recueillir sur leur vie et sur les circonstances mêmes de leur mort.

    De nombreux opérateurs pastoraux tués a trouvé la mort suite à des vols ou à des cambriolages, perpétrés par ailleurs avec férocité, dans des contextes marqués par la dégradation morale, la pauvreté économique et culturelle, l'intolérance, la violence comme règle de comportement, le manque de respect pour la vie et de tout droit fondamental. Sous toutes les latitudes, les prêtres, religieuses et laïcs partageaient avec les personnes la même vie quotidienne, apportant la valeur spécifique de leur témoignage évangélique comme signe d’espérance. Les personnes tuées ne représentent que la pointe de l’iceberg en ce qu’est sûrement longue la liste des opérateurs pastoraux ou des simplex catholiques agressés, malmenés, volés, menacés tout comme celle des structures catholiques au service de l’ensemble de la population qui font l’objet d’attaques, d’actes de vandalisme ou de saccages. A ces listes provisoires établies par l’Agence Fides sur base annuelle, vient s’ajouter la longue liste de ceux, nombreux, dont on ne saura jamais rien, pas même le nom, et qui, souffrent dans tous les angles de la terre et paient de leur vie leur foi en Jésus Christ. Rarement, les meurtriers de prêtres ou de religieuses sont identifiés ou condamnés. Le cas de la condamnation du mandant de l’assassinat du Frère Vincente Canas, missionnaire jésuite espagnol, tué au Brésil en 1987, est exemplaire. Dans le cadre d’un premier procès, en 2006, les inculpés furent acquittés pour manque de preuve alors que la nouvelle procédure, portée à terme les 29 et 30 novembre derniers, a porté à la condamnation du mandant, seul survivant des inculpés.

    Source : Agence Fides, 28/12/2017 (SL).

    Pour lire l'ensemble de l'édition spéciale (fichier Word)

  • Association de sauvegarde de la chapelle Saint-Hilaire

    st_hilaire_046i.jpg

    « La restauration de cette chapelle pourra sembler complètement folle à certains rationalistes. Mais elle est un cri dans le désert à la suite de saint Jean-Baptiste. Un cri qui rappelle les racines chrétiennes du pays. Elle est un signe pour tous que nous devons recevoir, préserver, restaurer notre héritage chrétien et notamment les monuments de prière qui sont comme l'âme de nos cités. »

    F. Louis-Marie, O.S.B., abbé de Sainte-Madeleine du Barroux
    (Les Amis du Monastère, n°164, décembre 2017)

    Participez au Sauvetage.

    Crédit photo : Les Amis de Saint-Hilaire.

  • "La persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde"

    Ce film de Raphaël Delpard est projeté depuis le 15 novembre au cinéma Le Lucernaire à Paris.

    « Si rien n’arrête le flot destructeur, dans quelques années, en dehors des lieux sanctuarisés, les chrétiens auront disparu. »

  • Une jeune femme porteuse de trisomie 21 répond à un "expert" de l'ONU

    M. Ben Achour, "expert" au Comité des droits de l'homme de l'ONU, s'est prononcé pour l'élimination prénatale des personnes trisomiques.
    Choquée par cette intervention, Charlotte, jeune femme porteuse de trisomie 21, répond à M. Ben Achour :
    "Je suis un être humain comme vous ! Notre seule différence est un chromosome supplémentaire. Mon chromosome supplémentaire me rend beaucoup plus tolérante que vous, Monsieur. (...)"

    SIGNEZ la pétition de l'ECLJ pour la protection de toute vie humaine : https://eclj.org

  • ONU : le retour de la culture de mort

    Gènéthique.org - Chronique de Gregor Puppinck - 6 novembre 2017

    onu_600.jpg

    Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies est en passe d’imposer la légalisation universelle de l’avortement au nom même du droit à la vie.

    Ce comité d’experts, chargé de veiller au respect du Pacte international sur les droits civils et politiques de 1966, s’est réuni à Genève, les 1er et 2 novembre, pour rédiger son interprétation officielle du droit à la vie. Cette interprétation, appelée Observation générale, a une grande autorité sur les juridictions et les législateurs du monde entier car ce Comité a aussi le pouvoir de juger les États quant à leur respect de ce traité.

    Plusieurs de ses membres ont saisi l’occasion pour promouvoir un droit à l’avortement le plus étendu possible. C’est le cas en particulier du français Olivier de Frouville, de l’américaine Sarah Cleveland et du tunisien Yadh Ben Achour. Les autres sont restés largement silencieux. Seule l’experte allemande, Mme Anja Seibert-Fohr, a tenté, en vain, d’obtenir la reconnaissance de « l’intérêt légitime des États à protéger la vie du fœtus », pourtant établi par la Cour européenne. Les trois autres membres connus pour leurs réserves à l’égard de l’avortement étaient les seuls absents.

    D’emblée, M. de Frouville recommanda d’éviter toute « considération philosophique ou théorique » et de se concentrer exclusivement sur les droits des femmes. À aucun moment la moralité de l’avortement ne fut questionnée. De même, à aucun moment les droits des enfants ne furent évoqués. Moins encore, les membres du Comité ont veillé à ne jamais employer le mot « enfant ». Pour les membres du Comité, l’enfant n’existe pas avant sa naissance, donc il serait vain d’évoquer ses droits et intérêts.

     «  Recourir à l’avortement pour éviter le handicap à titre préventif »

    En fait, il fut question une seule fois, non pas des enfants, mais des « fœtus », pour recommander la légalisation de leur avortement eugénique. Le représentant tunisien a fortement insisté sur cette nécessité. Il a déclaré que, certes, il faut aider les personnes handicapées « après leur naissance », mais « ça, ça ne veut pas dire que nous devons accepter de laisser en vie un fœtus qui est atteint d’un handicap. » Il a ajouté « nous pouvons éviter les handicaps et nous devons tout faire pour les éviter ». Sur ce, le Président du Comité intervint pour rappeler que les débats sont enregistrés.

    Mais là encore, la référence au « fœtus » était trop explicite. Pour éviter d’être accusés d’eugénisme, des experts ont voulu alors remplacer ce mot par celui de « grossesse », moins choquant, comme si le changement de terme pouvait rendre plus acceptable la réalité de l’eugénisme.

    L’avortement, c’est la vie

    Quant au droit à l’avortement, on peut dire que les recommandations du Planning familial international ont été suivies à la lettre. Reprenant le slogan de cette organisation, les membres du Comité ont déclaré que l’avortement devrait être décriminalisé et rendu « safe, legal and affordable » (« sûr, légal et accessible/gratuit »), sans réelle condition ni limitation de délai. Ils ont aussi adopté son argumentation selon laquelle l’interdiction ou la difficulté d’accéder à l’avortement serait en soi une cause de violation du droit à la vie des femmes. Cela fit dire à M. de Frouville, de façon toute orwellienne, que la décriminalisation de l’avortement « est au cœur de la question du droit à la vie » !

    Une régression morale

    C’est là un complet renversement moral par rapport au sens du droit à la vie. Il résulte de la pensée matérialiste selon laquelle seuls les êtres capables d’intelligence et de volonté seraient véritablement humains et donc dignes de protection. Tant qu’ils n’ont pas atteint cette capacité, ils ne seraient que de la matière corporelle au pouvoir de ceux qui sont « humains », car capables d’intelligence et de volonté. Ainsi, ce n’est plus la « vie humaine » comme réalité biologique qui serait protégée en droit international, mais l’intelligence et la volonté, c’est-à-dire la force. Pas une seule fois, les membres du Comité n’ont rappelé l’engagement pris par les États de réduire le recours à l’avortement et d’aider les femmes enceintes. La faiblesse des enfants à naître et des femmes en détresse ne trouvent qu’une réponse : l’élimination. La loi du plus fort.

    Or, c’est principalement contre l’eugénisme que l’universalité du droit à la vie a été réaffirmée après-guerre. Les rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme refusèrent expressément de tolérer tout avortement eugénique, rappelant son usage par le régime nazi ; et ce n’est que sous la pression des pays soviétiques qu’ils renoncèrent en 1948 à protéger explicitement la vie humaine « dès la conception ». C’est parce que les régimes nazi et soviétique étaient matérialistes qu’ils ont promu l’avortement et l’eugénisme ; et c’est contre cette idéologie que les Nations unies ont été fondées sur la base de l’égale dignité de tout être humain.

    Si le Comité tire un droit à la mort du droit à la vie, il renoue ainsi avec l’idéologie mortifère contre laquelle les Nations unies ont été fondées.

    Contre cette « dérive rétrograde », un autre comité des Nations unies s’est élevé. Le Comité des droits des personnes handicapées a répliqué que « Les lois qui autorisent explicitement l’avortement en raison d’un handicap violent la Convention des droits des personnes handicapées ». Il a ajouté que de telles lois perpétuent « le préjugé selon lequel le handicap serait incompatible avec une vie heureuse. » Mais le Comité des droits de l’homme n’en a pas tenu compte, ses membres les plus actifs restant résolument attachés à leur objectif.

    Un excès de pouvoir

    Reste à savoir si le Comité a le pouvoir d’imposer aux États, au nom du Pacte, une obligation contraire à l’intention explicite de ses rédacteurs. Contre les États qui reprochent au Comité d’agir ainsi au-delà de son mandat, certains de ses membres se sont défendus en déclarant que le Pacte international sur les droits civils et politiques serait un « document vivant » dont ils sont les interprètes authentiques. Concrètement, les États seraient donc moins tenus de respecter le Pacte que ce qu’en disent les membres du Comité. Ceci est particulièrement problématique lorsque cette interprétation est diamétralement contraire au sens initial du traité. Cela fit dire à Mme Seibert-Fohr, sous forme d’avertissement, que le Comité des droits de l’homme fragilise dangereusement « l’universalité des droits de l’homme ». De fait, si cette interprétation du Pacte est adoptée, de nombreux Etats refuseront de l’appliquer ; le zèle idéologique de quelques membres du Comité se retournera alors fatalement contre son autorité.

    La discussion sur ce projet d’observation générale se poursuivra le 10 novembre puis en mars 2018 ; il y sera aussi question du suicide assisté et de l’euthanasie dont le Comité envisage également d’imposer l’acceptation au titre du droit à la vie.

    Début octobre, l’ECLJ a adressé un mémoire au Comité en défense du droit à la vie, avec le soutien de plus de 130 000 personnes signataires d’une pétition pour la protection de toute vie humaine.

    Source : Gènéthique.org.

  • L'édito d'InfoCatho : Couvrez-moi cette croix que je ne saurais voir

    couverture-infocatho600x228.jpg

    Les dévots de la laïcité n’en sont plus à une tartufferie de plus ou de moins. On cache la croix de Ploermel, mais le pape qui porte en lui une forte connotation religieuse ne dérange pas (encore). Après les polémiques sur les crèches, les croix dans les mairies, les musulmans qui refusent d’entrer dans un cimetière, les datations avant/après Jésus-Christ qu’on gomme pour ne pas heurter, la charge médiatique contre la croix pendentif de Valérie Boyer et j’en oublie, à quand les croix sur les clochers, les cols romains, les robes de bure et les nombreux calvaires bretons ? On en viendra bientôt à éviter les carrefour en forme de croix….

    Bien entendu que les tartuffes de l’ordre nouveau qui s’offusquent en vierges effarouchées, ont la sensibilité laïcarde bien orientée. Il ne s’agit pas de préserver l’espace public d’un certain empiètement du religieux sur la neutralité, mais de mettre dehors tout ce qui heurte l’idéologie de la secte maçonnique ou des grands-prêtres de l’ordre anticlérical dont les dogmes sont bien plus obtus que les fondements de la foi chrétienne avec lesquelles ils sont bien en peine de dialoguer. L’ostracisme, comme l’argument autoritaire qui consiste à écraser quand on ne peut argumenter, révèle tout à la fois la peur de sa propre fragilité et le totalitarisme, ce corolaire inévitable de la défaillance intellectuelle et morale.

    Comme une réponse à cette chasse aux sorcières, Mgr Habert, dans un document, « ces églises qui font l’Eglise », invitait justement les chrétiens à se mobiliser pour maintenir en vie, ouvertes et accueillantes nos petites églises les plus reculées, comme signes vivants de la présence du Christ. Un enjeu, disait-il, bien plus grand qu’il n’y parait. C’est bien ce que semblent avoir compris les dévots de la laïcité.

    Cyril Brun, rédacteur en chef

    Source : InfoCatho.

    A lire également : Jean-Paul II - La démocratie sans valeurs se transforme en totalitarisme.

  • ALERTE : Le Comité des droits de l’homme de l’ONU veut imposer la légalisation universelle de l’avortement et de l’euthanasie

    ONU,légalisation,avortement,euthanasie,ECLJ,pétition

    A l’ONU, le Comité des droits de l’homme « révise actuellement la définition du ‘droit à la vie’ en droit international ». Par ce biais, et « dans la plus grande discrétion », une « minorité active » veut « imposer à tous les États la légalisation de l’avortement, du suicide assisté et de l’euthanasie au nom même du droit à la vie » s’alarme l’European Center for Law and Justice (ECLJ).

    Le Comité des droits de l’homme « est chargé de rédiger une interprétation officielle des dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques », signé en 1966 par les États-parties. Ce texte sert ensuite de référence pour les juridictions nationales car le Comité peut « ‘juger’ les États quant à leur respect de ce traité ». Or, le projet en cours « affirme que l’accès à l’avortement est un droit » et s’appuie pour cela sur l’article 6 du Pacte qui dispose que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie ». En outre « le texte ne pose aucune condition réelle ni délai au ‘droit’ d’accès à l’avortement », et « condamne sans les préciser les critères que les États posent à l’accès légal à l’avortement en ce qu’ils seraient ‘humiliants ou déraisonnablement contraignants’ ». Enfin le projet considère que « les États ont l’obligation de former les adolescents à l’usage de la contraception afin de préserver la santé des femmes contre les risques causés par l’avortement ».

    L’ECLJ s’inquiète de ce projet « gravissime », qui « renonce à reconnaitre l’existence même de la vie humaine avant la naissance » et « ne dit rien, ou presque de la protection des femmes qui souhaitent donner naissance à leur enfant, ni de la santé infantile et encore moins de l’obligation des États de prévenir le recours à l’avortement ».

    Sources : Gènéthique.org - ECLJ (13/09/2017)

    Le texte final sera adopté dans les prochains mois. Il est encore possible de stopper cette manœuvre. Soutenez l’action de l’ECLJ auprès du Comité en cosignant le mémoire qu’il va lui remettre et en partageant cette alerte.

    Contre ce projet : signez la pétition ici

  • Angelus de ce dimanche 20 août 2017

    L’Évangile de ce dimanche 20 août est un point de départ pour comprendre qu’il ne faut jamais se décourager, jamais désespérer face aux dures épreuves de la vie, à l’exemple de la femme Cananéenne, qui implore Jésus de toutes ses forces pour qu’il guérisse sa fille « tourmentée par un démon » (Mt 15, 22). Aux premiers appels de cette étrangère aux yeux du peuple de Judée, Jésus semble de fait ne pas l’entendre, mais c’est sa persévérance qui finira par l’emporter. Persévérance qui est « un exemple de foi indestructible » souligne le Pape François dans son allocution avant la prière de l'Angélus place Saint Pierre ; persévérance qui doit nous encourager à ne jamais perdre l’espoir.

    « Le Seigneur ne tourne pas le dos devant nos nécessités, et s’il peut paraitre insensible quelquefois à notre appel à l’aide, c’est pour mettre notre foi à l’épreuve et la renforcer. »

    Cet épisode de l’Évangile de Saint Mathieu nous aide à comprendre le besoin que nous avons de grandir dans la foi, et de renforcer notre confiance en Jésus. Lui peut nous aider à retrouver notre chemin lorsque nous avons perdu la boussole de notre route, lorsqu’il nous devient difficile de rester fidèles à nos engagements.

    Il est donc important d’alimenter chaque jour notre foi, dit le Saint-Père, par l’écoute de la Parole de Dieu, par la célébration des Sacrements, par la prière personnelle comme un cri vers Dieu, et par des actions concrètes de charité pour aider notre prochain.

    Après la prière de l’Angélus, le Pape a salué les membres de l’association française « Roulons pour l’espoir » qui sont venue en vélo à Rome en partant de Besançon. Tout au long de leur périple de plus de mille kilomètres, les cyclistes de l’association récoltent des fonds pour les enfants malades.

    Source : Radio Vatican.

    Et une nouvelle fois ce dimanche, après le tweet de samedi, le Saint Père a condamné fermement les attentats terroristes de cette semaine :
    « Nous portons dans nos cœurs la douleur des actions terroristes qui ont, ces derniers jours, provoqué de nombreuses victimes au Burkina Faso, en Espagne et en Finlande. Prions pour tous les défunts, les blessés et pour leurs familles. Supplions le Seigneur, Dieu de Miséricorde et de paix, de libérer le monde de cette violence inhumaine. »

    Ces paroles du Pape François interviennent alors qu’à Barcelone, une messe a été célébrée dimanche matin dans la basilique de la Sagrada Familia. Une cérémonie religieuse à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme, et pas uniquement les victimes espagnoles, selon le souhait du Cardinal Juan José Omella, l’Archevêque de Barcelone.
    Dans l’assemblée, parmi les milliers de fidèles dans et devant la basilique emblématique de la ville, étaient présents le roi d'Espagne Felipe VI, le chef du gouvernement Mariano Rajoy et le président de la Catalogne Carles Puigdemont.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction complète en français sur Zenit.org.

  • PMA : « l’éradication scientifique du père est une utilisation particulièrement perverse de la science »

    PMA,AMP,Pierre Lévy-Soussan,CCNE,conception,enfant,père

    Le pédopsychiatre Pierre Lévy-Soussan considère l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires comme « une régression du dialogue démocratique, une régression de la place du père, voire de l’homme, une régression des droits de l’enfant et d’une conception humaniste de la médecine ».

    Il explique que « transformer un enfant ‘de la science’ en son enfant ne va pas de soi ». Les parents doivent accompagner l’enfant. Supprimer le père, ne fait que confronter davantage la mère aux « questions taraudantes de l’enfant » sur l’histoire de sa conception. « Charge à l’enfant de porter cette histoire, parfois bien lourde pour lui, dans une relation duelle, un face à face qu’aucun homme ne viendra limiter, interrompre, temporiser », se désole le médecin.

    Pierre Lévy-Soussan remarque que « l’éradication scientifique du père est une utilisation particulièrement perverse de la science ». L’enfant est souvent confronté au mal-être de ne pas pouvoir accéder à ses origines biologiques. D’après le pédopsychiatre, « imaginer qu'une levée de l'anonymat du don pourrait pallier la privation de filiation paternelle est un leurre supplémentaire : un père n'est jamais réductible à du sperme, à un donneur, à un ‘fournisseur’, mais il est une fiction, pour parler comme Joyce, nécessaire à l'enfant et auquel l'enfant ‘croit’ ».

    La liberté des femmes vient, selon lui, s’exercer aux dépens de celle des enfants, « que la société doit protéger de la toute-puissance parentale ».

    Sources : Gènéthique.org - Le Point, Pierre Lévy-Soussan : "Sacrifier scientifiquement le père est une forme ultime de violence faite aux enfants" (03/07/2017).
    Photo : Pixabay/DR

  • Un écho chrétien à l’actualité…

    « Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? … aujourd'hui on tue des millions d'enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien…

    C'est pourquoi, aujourd'hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d'avoir le courage de défendre l'enfant à naître et de donner à l'enfant la possibilité d'aimer et d'être aimé. Et je pense qu'ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. »

    Ste Teresa de Calcuta, discours à Oslo, 10 décembre 1979.

    Texte intégral du discours de Mère Teresa ci-dessous.

    A lire également, la remarquable étude de Claire de La Hougue : La déconstruction de la Loi Veil.

    Lire la suite

  • Regina Caeli de ce dimanche 4 juin 2017

    Le Pape François, lors de la prière du Regina Caeli ce dimanche 4 juin place Saint-Pierre, est revenu sur l’attentat de Londres qui a frappé la capitale britannique la veille au soir. Le samedi 3 juin vers 22h, trois hommes ont tué au moins huit personnes et blessés 48 dans le quartier du London Bridge, en fonçant avec une camionnette sur les piétons puis en menant des attaques au couteau dans le quartier très vivant du Borough Market. Ils ont été abattus par les policiers. Une attaque qualifiée de terroriste très rapidement par la police et la première ministre Theresa May. La campagne électorale des législatives anticipées du 8 juin a été suspendue dès le lendemain. Cette tragique attaque intervient moins de deux semaines après l’attentat à la sortie d’un concert à Manchester qui a fait 22 morts.

    « L’Esprit Saint soutient la mission de l’Église dans le monde entier et donne force à tous les missionnaires de l’Évangile » a souligné le Saint-Père, mais aussi « paix au monde ; guérit les plaies de la guerre et du terrorisme, qui a encore cette nuit à Londres, touché des civils innocents ». « Nous prions pour les victimes et les familles » a ajouté le Pape.

    Le Pape a aussi salué les pèlerins provenant du monde entier, en particulier pour le Renouveau charismatique catholique qui fête les 50 ans de sa fondation. Le Saint-Père s’est adressé à eux samedi 3 juin lors d’une grande veillée à Rome.

    Le Pape François a enfin donné son message pour la prochaine Journée missionnaire mondiale, qui est célébrée chaque année au mois d’octobre. Le thème cette année est « la mission au cœur de la foi chrétienne ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Egypte : la communauté copte de nouveau la cible de l’Etat islamique

    bus-terroristes-egypte-mai-2017.jpg

    Les chrétiens d’Egypte de nouveau pris pour cibles : ce vendredi 26 mai, des hommes armés ont attaqué un bus transportant des fidèles qui se rendaient en pèlerinage au monastère d’Anba Samuel, près de Minya, en Moyenne-Egypte. Le bilan est lourd : on compte au moins 30 morts, dont de nombreux enfants.

    Selon plusieurs témoignages, les assaillants auraient bloqué le bus, avant de monter à bord et de tirer à l’arme automatique sur les passagers ; le carnage aurait été filmé par l’un des terroristes. Ces derniers ont ensuite pris la fuite.

    Ce nouveau massacre vient endeuiller une communauté encore bouleversée par les sanglantes attaques survenues début avril, lors du Dimanche des Rameaux, dans deux églises de Tanta et Alexandrie, faisant 45 morts. Sans parler de l’attentat-suicide qui avait visé l’église St Pierre et St Paul, en plein cœur de la capitale égyptienne, en décembre dernier.

    Ces trois attentats avaient été revendiqués par la branche égyptienne de l’Etat islamique, très active dans le Sinaï, et qui avait promis de faire des chrétiens leurs cibles privilégiées. Depuis janvier dernier, une série d’attaques contre les coptes dans cette région très instable a d’ailleurs poussé des milliers d’entre eux à prendre la fuite.

    Marie Duhamel a recueilli la réaction du Père Hanni Bakhoum, vicaire du Patriarcat copte catholique d'Alexandrie.

    Source : Radio Vatican (MA-MD).

  • Soudan du Sud, Somalie, Éthiopie, Yémen : 20 millions de personnes menacées par la famine

    Soudan du Sud,Somalie,Éthiopie,Yémen,menace,famine,CARE,appel,dons

    Photo : © 2016 / CARE

    Plus de 20 millions de personnes risquent de mourir de faim. Nous sommes confrontés à une crise sans précédent, provoquée par les conflits et les sécheresses. Nos équipes sur le terrain sont déjà mobilisées. Aujourd’hui, votre aide est indispensable : elle nous permettra de poursuivre notre action sur le terrain.

    Des millions de personnes souffrent d'une faim insoutenable

    Il s’agit d’une crise d'une ampleur inédite depuis des années. L’état de famine vient d’être déclaré dans certaines régions du Soudan du Sud, après plus de trois ans d’un violent conflit.Six autre pays en Afrique de l'Est ainsi que le Nigeria et le Yémen sont également menacés par ce fléau.

    La famine est déclarée lorsque :

        - au moins 20% des familles d'une région sont confrontées à des pénuries alimentaires extrêmes et font preuve d’une capacité limitée à y faire face.
        - les taux de malnutrition aiguë dépassent 30%
        - et le taux de mortalité dépasse deux personnes par jour pour 10 000 personnes.

    En début de mois, les autorités somaliennes ont annoncé que 110 personnes étaient mortes de faim ou de diarrhée en moins de 48 heures.

    Des familles survivent à peine en se nourrissant de feuilles et de racines pour manger

        « C'est la pire sécheresse que nous ayons jamais connue. Ces dernières années, nous avons toujours pu trouver de la nourriture et de l'eau, mais maintenant tout le pays est touché », témoigne Nura, une mère de sept enfants, qui vit en Somalie.

    En Somalie, en Éthiopie et au Kenya, la sécheresse a tari les sources d'eau, anéanti les cultures et décimé le bétail. Dans l’ensemble de ces pays, les prix de la nourriture ont fortement augmenté et les familles sont obligées de vendre tout ce qu’elles ont pour survivre.

    Les femmes et les filles sont particulièrement à risque : elles parcourent des kilomètres pour collecter de l’eau et sont les dernières nourries au sein de leur famille.

    Les équipes de CARE déjà mobilisées

    Au Soudan du Sud, au Yémen et dans le bassin du Lac Tchad, de violents conflits ont ravagé les cultures et compliquent l’acheminement de l’aide humanitaire.

    Malgré ces difficultés, CARE a déjà aidé plus de 2,9 millions de personnes au Soudan du Sud, en Somalie, en Éthiopie et au Yémen.

        - Nous fournissons une aide alimentaire et un soutien financier aux familles les plus vulnérables.
        - Nous distribuons des semences aux agriculteurs afin de garantir la production de nourriture ;
        - Nous veillons à ce que les familles aient de l'eau potable.

    APPEL AUX DONS

    Les Nations unies réclament d'urgence plus de quatre milliards de dollars pour aider les populations qui ont en besoin. Mais les fonds tardent à arriver. Aidez-nous à poursuivre nos actions :

        75 € permettent, par exemple, d’apporter une aide alimentaire à six enfants souffrant de malnutrition.
        185 € permettent de distribuer une aide alimentaire d’urgence à 20 personnes.

    Je fais un don

    CARE France.

  • Yemen : l’une des plus graves crises humanitaires au monde

    Yemen,crise humanitaire,care,famine,guerre,conflit,santé,aide,médicaments

    Photo : CARE et 5 ONG mobilisées pour le Yémen © 2016 / CARE

    Dimanche 26 mars 2017 marquera les 2 ans du lancement de l’offensive armée au Yémen d’une coalition de pays menée par l’Arabie Saoudite. Deux ans après cette escalade du conflit, le Yémen est confronté à l’une des plus graves crises humanitaires au monde, avec près de 19 millions de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire et des alertes persistantes de potentielles poches de famine.

    Risque de famine imminent

    Au Yémen, 17 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, soit 60% de la population.

    « 462 000 enfants de moins de cinq ans sont en danger de mort immédiat, car ils souffrent de la forme la plus grave de malnutrition. Ils étaient 170 000 en 2014, ce qui représente une augmentation de plus de 200% ! », souligne Serge Breysse, directeur expertise et plaidoyer d’Action contre la Faim.

    La résolution 2216 des Nations unies d’avril 2015, qui a notamment instauré un embargo sur les armes à destination des Houthis et de leurs alliés, s’est transformée de facto en un blocus aérien et maritime empêchant la quasi-totalité des importations de produits de première nécessité, dont la nourriture. Les restrictions aux importations de blé sont aujourd'hui l’un des problèmes majeurs du pays et la principale menace à la sécurité alimentaire, alors que le pays importait environ 90% de ses aliments avant le conflit. Les situations de famine risquent de se multiplier à travers le pays.

    Mépris de la protection des civils

    Les 6 ONG s’alarment de l’utilisation massive et répétée des armes explosives dans des zones densément peuplées au Yémen. Contraire au droit international humanitaire, l’usage des armes explosives en zones peuplées s’est accru dans les conflits contemporains au mépris des principes fondamentaux de la guerre.

    « Les bombardements qui pleuvent chaque jour au Yémen témoignent d’un mépris absolu pour la vie des civils ! Chaque jour, nos équipes, quand elles peuvent parvenir aux populations, sont confrontées à la détresse physique et psychique des civils, traumatisés. Ce massacre à ciel ouvert est insupportable et indigne de notre époque. » s’indigne Jean-Pierre Delomier, responsable de l’action d’urgence de Handicap International.

    A la souffrance qu’engendrent ces blessures, s’ajoute l’absence d’accès aux soins.

    Détruites notamment par la violence des affrontements, fin octobre 2016, plus de la moitié des installations sanitaires (hôpitaux ou centres de santé) du pays n’étaient plus en état de fonctionnement. Le système de santé au Yémen, particulièrement affecté par le conflit, menace de s’effondrer. Les établissements sont également pénalisés par le blocus imposé et la crise financière frappant le pays : l’approvisionnement en médicaments et matériels médicaux reste très difficile et le personnel de santé n’est plus payé depuis de nombreux mois.

    « La guerre s'enlise au détriment des civils. Le choléra sévit depuis octobre dernier avec plus de 20 000 cas suspectés et près de 100 décès. Des troubles en santé mentale, tels que des psychoses, de l’anxiété et des troubles de stress post-traumatiques sont aussi très souvent diagnostiqués» s’alarme le docteur Jean-François Corty, directeur des Opérations Internationales de Médecins du Monde.

    Accès humanitaire limité

    Deux ans après le début du conflit, l’accès aux populations vulnérables reste très limité et constitue l’un des enjeux majeurs pour les acteurs humanitaires, aucune des parties au conflit ne facilitant la bonne délivrance de l’aide. La destruction partielle ou totale de nombreuses infrastructures (routes, ponts, aéroports, ports) et de bâtiments publics restreint considérablement les déplacements et l’acheminement du personnel et des biens humanitaires, ainsi que l’accès aux services de base pour les yéménites.

    « Pour les travailleurs humanitaires, les difficultés d’accès aux populations tendent à s’accentuer. Nous appelons la communauté internationale et les parties au conflit à intensifier leurs efforts pour améliorer cet accès toujours insuffisant » souligne Hélène Quéau, directrice des Opérations de Première Urgence Internationale.

    A l’issue de la conférence, les six ONG appellent la communauté internationale et toutes les parties au conflit à une mobilisation beaucoup plus forte afin que tout soit mis en œuvre pour lever au plus vite les obstacles à la délivrance de l’aide au Yémen, dans ce contexte de pré-famine. Elles demandent à ce que le blocus, empêchant de fait les importations de nourriture et de médicaments, soit levé, et que les droits des populations civiles soient respectés.

        Léa Belorgey, Action contre la Faim
        Laury Anne Bellessa, CARE France
        Nathalie Blin, Handicap International
        Aurélie Defretin, Médecins du Monde
        Sophie Odeh, Première Urgence Internationale
        Tugdual De Dieuleveult, Solidarités International

    Communiqué de presse de CARE France.

  • Alliance VITA lance un Guide des directives anticipées

    Le gouvernement a lancé une campagne d'information sur l'application de la nouvelle loi fin de vie, confirmant nos alertes sur une interprétation euthanasique de cette loi avec :
    - le droit à "une sédation profonde et continue jusqu'au décès" présenté comme un prétendu « droit à dormir avant de mourir ».
    - les "directives anticipées contraignantes " confuses pouvant conduire à des actes contraires à la déontologie médicale sous la pression de l'émotion.
     
    Alliance VITA a décidé de réagir à cette campagne pour dénoncer la vision réductrice d'une question complexe et la confusion entretenue entre la sédation et l'euthanasie.

    Guide des directives anticipées VITA

    Alliance VITA,Guide,directives anticipéesAfin de lever toute ambiguïté sur les dérives d’interprétation, Alliance VITA a choisi d’éditer un guide des directives anticipées, inspiré des retours d’expérience de son service d’écoute SOS fin de vie, et avec l’aide de son réseau de soignants.

    Alliance VITA,Guide,directives anticipéesCe guide pratique se veut une aide à la compréhension et la rédaction des directives anticipées, dans le respect de l’éthique médicale, récusant à la fois l’acharnement thérapeutique et l’euthanasie.

     

    Il comprend 3 parties :

    - un guide illustré des démarches à suivre pour faire connaitre ses directives anticipées,

    - un formulaire à personnaliser qui rassemble l'ensemble des éléments indispensables à la prise en compte de ces directives,

    - une carte à découper et conserver dans son porte-feuille.

     

    Ce guide est gratuit et accessible au téléchargement via le lien ci-dessous :

     

    Téléchargez et Imprimer

     

    Nous vous invitons à télécharger et compléter le formulaire

    pour vous-même et à le faire connaître largement autour de vous.

     

    Pour les personnes ne disposant pas d'imprimante, vous pouvez nous adresser une demande d'envoi de la brochure papier par courrier postal.

     

    Source : Alliance VITA.

  • Liberté Politique attaque en justice le Ministère de l'Education Nationale

    Liberté Politique,attaque,justice,Ministère,Education Nationale,Vallaud-Belkacem,education,sexuelle,ecole,pornographie

    Article rédigé par François Billot de Lochner, le 24 février 2017

    Le ministère dit de « l’Éducation nationale » s’est transformé, depuis quelques années notamment, en ministère des perversités sexuelles en tous genres. Soyons clairs : si son responsable, Vallaud-Belkacem, qui a la grande chance personnelle de bénéficier d’une double nationalité franco-marocaine, avait sévi de façon identique à Rabat, elle croupirait sans doute actuellement dans les geôles de la monarchie chérifienne, sur ordre personnel du Commandeur des croyants. Le sachant, elle préfère évidemment sévir en France, pays des droits de l’homme qui la protège, et qui protège ou encourage également tous les dévoiements pour tous. Car les cours de perversion sexuelle, dans « l’enseignement », commencent maintenant…dès la maternelle.

    Si l’on analyse en détail ce qui est enseigné à nos enfants, de la maternelle à la terminale, force est de constater que la dictature pornographique frappe à grande échelle les populations les plus jeunes et les plus sensibles, celles qui doivent bénéficier de l’attention la plus grande et de la protection la plus efficace sur les sujets, fondamentaux : de la sexualité et de la transmission de la vie ; des évidentes différences entre les sexes ; de ce qui ressort de la sexualité naturelle et de la sexualité anormale ; du danger patent de refuser les notions de bien et de mal concernant les parties du corps les plus intimes, et qui sont « cachées » car hautement sensibles. Au lieu de cela, le ministère s’est attribué la mission de décrire, avec complaisance et à grande échelle, les  possibilités infinies offertes par une sexualité chosifiée, en présentant les choses de telle façon que les enfants sont puissamment incités à « tout essayer », même et souvent le pire. Ce qui les amène souvent, effectivement, à tout essayer,  même et souvent le pire…

    De cela résulte une imposition abjecte du vice devenu vertu, de l’horreur devenue merveille, du mensonge devenu vérité banale, du sexe devenu organe d’intérêt unique. Le cœur, l’âme, l’intelligence ? Connais pas. Existe pas. Le sexe et autres parties proches du sexe ? Y a que ça qui compte, allons-y à fond, là est l’épanouissement. Les fonctionnaires du ministère en charge du dossier ont-ils un sexe à la place ou à côté du cerveau ? La question mérite d’être posée, et pourrait justifier d’ailleurs une intéressante analyse scientifique de la chose.

    Les livres ou supports, soit disant « conseillés » mais en fait imposés par le ministère, sont une incitation pure et simple à la débauche la plus glauque dès le plus jeune âge, avec son florilège de textes et photos immondes détaillant de façon infecte, systématiquement infecte, toujours plus infecte les parties du corps concernées. Pour être précis, consulter pour étude de tels supports donne tout simplement envie de vomir. Si des personnes du monde des adultes réagissent ainsi, comment de jeunes enfants ne seraient-ils pas définitivement souillés par cette déferlante d’ignominies ?

    Je viens de publier un livre sur ce sujet (Les parfums du château – Terra Mare) et nous menons actuellement une action forte auprès des candidats à la présidentielle (Le Manifeste de la dernière chance – Terra Mare). En complément de ces actions, France Audace et Liberté politique ont pris la décision d’attaquer en justice le ministère de l’Éducation nationale, qui, de façon évidente, conçoit, diffuse et promeut la perversité à grande échelle, sans laisser la moindre possibilité aux enfants d’échapper à sa tyrannie pornographique : sa responsabilité est évidente, et il doit donc être poursuivi pour cela. La responsabilité personnelle de Najat Vallaud-Belkacem sera bien sûr recherchée, et, espérons-le, sanctionnée. Nous sommes bien décidés à tout mettre en oeuvre pour stopper cette déferlante pornographique notamment organisée par le ministère.

    François Billot de Lochner,
    président de la Fondation de Service politique,
    de Liberté politique et de France Audace.

    Source : Liberté politique.com.

  • Du 23 au 27 mars 2017 : 9ème édition de la Nuit des Témoins

    Depuis 2009, l’AED organise la Nuit des Témoins. Une tournée de veillées où prières et témoignages rendent hommage aux prêtres, religieux et laïcs tués à cause de leur foi au cours de l’année écoulée. Découvrez les grands témoins de 2017.

    • Quoi ?

    AED_NUIT-DES-TÉMOINS-2017.jpgCes veillées de prière et de témoignages rendent hommage à ceux qui ont été tués parce qu’ils étaient des disciples du Christ.

    Elles permettent aussi de porter dans la prière ceux qui souffrent toujours et d’écouter leur témoignage.

    • Où et quand ont-elles lieu ?

    REIMS: jeudi 23 mars, 20h-22h: église Saint-Jacques avec Mgr Bruno Feillet

    PARIS: vendredi 24 mars, 18h15 messe, 20h-22h veillée: cathédrale Notre-Dame de Paris avec Mgr Jérôme Beau

    SAINTE-ANNE D’AURAY: samedi 25 mars, 20h30-22h30: basilique Sainte-Anne avec Mgr Raymond Centène

    MONACO: dimanche 26 mars, 20h30-22h30: église Saint-Charles avec Mgr Bernard Barsi

    PERPIGNAN: lundi 27 mars, 20h-22h: chapelle Saint-Jean-Paul II – Parc Ducup avec Mgr Norbert Turini

    • Qui sont les grands témoins ?

    L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:

    Frère Jacques Mourad
    Moine de la Communauté de Mar Moussa, en SYRIE, otage de l’État islamique pendant 5 mois

    Père Philippe Blot
    Missionnaire des MEP engagé dans le secours des réfugiés de CORÉE DU NORD

    Mère Marie-Catherine Kingbo
    Fondatrice de la congrégation des Servantes du Christ au NIGER

    Cliquez ici pour en savoir plus sur les Témoins 2017

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse)

  • IVG.net dénonce les 8 mensonges de Laurence Rossignol

    Article rédigé par Michel Janva, le 23 février 2017

    IVG.jpg

    [Source : Le Salon Beige]

     Sur leur site :

    "Pour monter combien la désinformation est en fait du coté du gouvernement, nous avons relevés Les 8 mensonges sur l'IVG dans le site « officiel »  www.ivg.gouv.fr :

    1/ Il n'y a pas de conséquences psychologiques après une IVG. 

    Réponse du gynécologue Philippe Faucher sur le site du gouvernement : « La majorité des études scientifiques sérieuses qui ont été publiées sur le sujet montrent qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement. Il n’y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait à distance, plusieurs années après un avortement. » 

    Faux !  Des centaines de d’études scientifiques qui ont été publiées dans les revues internationales depuis plus de 30 ans attestent l'existence de ces souffrances à court et long terme. Le Professeur René Ecochard du CHU de Lyon vient de compiler une partie de ces études dont la méta-analyse réalisée par Priscilla K. Coleman publiée en 2011 dans le British Journal of Psychiatry  qui de son coté fait une synthèse  portant sur 22 études, 36 critères et 877.181 femmes (dont 163.831 ayant fait une IVG). Des études controversées existent certes bien dans un sens ou un autre mais ne peuvent pas changer sérieusement  le large consensus sur cette question.

    2/ Nos témoignages seraient « trompeurs », « faux » « culpabilisants », etc... 

    Faux :   Notre site dispose de plus de 1.000 témoignages authentiques de souffrance. Notre page facebook (ivg, vous hesitez ?) regorge de posts anonymes ou signés. Cela est attesté par 48.000 likes alors que la page facebook du site prônée par le gouvernement « IVG : J'ai avorté et je vais bien ! merci » n’accueille que 73 membres … !

    3/ Une IVG ne peut pas rendre stérile : 

    Une sage-femme (Mme Aunis ) répond péremptoirement: "Que ce soit par la méthode médicamenteuse ou chirurgicale, il n’y a pas de risque de stérilité . Bien au contraire, la fertilité revient assez rapidement. Il faudra donc anticiper pour que vous ayez un moyen de contraception dès le jour de l’intervention. »

    Faux :  Les études internationales montrent par exemple que les femmes ayant des antécédents d'un avortement sont face à un risque 2,3 fois plus élevé d'avoir un cancer du col utérin, par rapport aux femmes sans antécédents d’avortement. Les femmes avec deux IVG et plus sont confrontés à un risque relatif de 4,92 (M-G, Le, et al., “Oral Contraceptive Use and Breast or Cervical Cancer: Preliminary Results of a French Case- Control Study, Hormones and Sexual Factors in Human Cancer Etiology, ed. JP Wolff, et al., Excerpta Medica: New York (1984) pp.139-147; F. Parazzini, et al., “Reproductive Factors and the Risk of Invasive and Intraepithelial Cervical Neoplasia,” British Journal of Cancer, 59:805-809 (1989); H.L. Stewart, et al., “Epidemiology of Cancers of the Uterine Cervix and Corpus, Breast and Ovary in Israel and New York City,” Journal of the National Cancer Institute 37(1):1-96; I. Fujimoto, et al., “Epidemiologic Study of Carcinoma in Situ of the Cervix,” Journal of Reproductive Medicine 30(7):535 (July 1985); N. Weiss, “Events of Reproductive Life and the Incidence of Epithelial Ovarian Cancer,” Am. J. of Epidemiology, 117(2):128-139 (1983); V. Beral, et al., “Does Pregnancy Protect Against Ovarian Cancer,” The Lancet, May 20, 1978, pp. 1083-1087; C. LaVecchia, et al., “Reproductive Factors and the Risk of Hepatocellular Carcinoma in Women,” International Journal of Cancer, 52:351, 1992.)

    Autre exemple : L’Endométrite est un risque post-avortement surtout pour les adolescentes, qui sont 2,5 fois plus susceptibles d'avoir une endométrite après une IVG que les femmes de 20-29 ans (Burkman, et al., “Morbidity Risk Among Young Adolescents Undergoing Elective Abortion” Contraception, 30:99-105 (1984); “Post-Abortal Endometritis and Isolation of Chlamydia Trachomatis,” Obstetrics and Gynecology 68(5):668- 690, (1986)

    Quelques études controversées existent bien dans le sens du deni mais ne peuvent pas changer sérieusement un large consensus sur cette question.

    4/ « L’IVG, c’est votre droit » dit le site du gouvernement ! 

    Incomplet donc trompeur : L’ivg n’est pas seulement un « droit» mais c’est aussi "l’obligation" pour les médecins et bien sûr pour le Gouvernement de respecter la loi en informant la femme "des risques et des effets secondaires potentiels de l'IVG" (art L 2212-3 du code de la Santé

    5/ L’IVG médicamenteuse évacue un "oeuf" :  

    Le site du gouv. affirme « Ce médicament interrompt la grossesse. Il bloque l’action de l’hormone nécessaire au maintien de la grossesse (la progestérone), favorise les contractions de l’utérus et l’ouverture du col utérin. À l’issue de cette première étape, il peut survenir des saignements plus ou moins importants. Exceptionnellement, l’oeuf peut déjà être évacué à ce stade. »

    Faux !  Quand la femme fait une ivg, elle n’évacue pas un « Œuf » mais un « embryon » . Scientifiquement la phase embryonnaire débute au 25 eme jour qui suit la conception. Le site est volontairement et grossièrement trompeur ! 

    6/ L’IVG chirurgicale consiste en une aspiration de l’œuf : 

    Faux :  La femme enceinte n’évacue pas un « Œuf » mais au moins un « embryon » ou plus souvent encore un « fœtus » car scientifiquement la phase fœtale débute à la 8 eme semaine de grossesse ! Le site gouvernemental parle de « contenu de l’utérus » au lieu d’exprimer la réalité de l’acte. Quant aux conséquences, elles sont absentes comme « évacuées » en quelques lignes fallacieusement rassurantes. 

    7/ Le site du gouvernement s'affiche "neutre"

    Faux : Le numéro vert anonyme et gratuit du gouvernement 0800 08 11 11 est tenu par des opératrices qui sont des militantes du Mouvement du Planning familial ou bien formées par le Planning. (cf; communiqué de presse du Planning Familial en date 28 septembre 2015). Elles encouragent de fait l’ivg par leurs conseils. Lorsque les délais sont dépassés, elles conseillent des cliniques à l’étranger (preuves disponibles). Les liens qui sont donnés sur le site du gouv ne sont pas neutres :

    • ivglesadresses.org (site du revho qui se définit comme féministe et à « la gauche de la gauche »)
    • planning-familial.org ( cf plus haut)
    • avortementancic.net (site créé par l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception)

    8/ Les informations trouvées sur certains sites Internet sont erronées :

    « Certains sites Internet que vous trouverez via/par les moteurs de recherche vous indiqueront qu’ils proposent une information neutre et médicale mais sont en réalité édités par des militants contre l’avortement. Il en va de même pour les forums où certains témoignages sont montés de toutes pièces par des opposants au droit à l’interruption volontaire de grossesse. Ils sont parfois difficiles à reconnaître mais méfiez-vous systématiquement des sites et numéros verts consacrant par exemple une grande part de leur contenu à la maternité et aux soi-disant complications et traumatismes liés à une IVG ». 

    Faux :  Le 8eme des mensonges sur l'IVG ! On peut voir plus haut la véracité de tous nos témoignages. Le site du gouvernement est en réalité tenu par des militants pro-ivg. Il est ouvertement partisan et n’hésite pas à nous dénigrer et nous diffamer sans aucune autre argumentation que le persiflage, le sarcasme et le mensonge grossier."

    Source : Liberté politique.com

  • La Bible de Gutenberg numérisée est en ligne sur Gallica

    Les deux exemplaires de la célèbre Bible de Gutenberg conservés à la Bibliothèque nationale de France, viennent d’être numérisée en très haute définition et ont rejoint le riche fonds de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.

    Le premier exemplaire, complet, imprimé sur vélin, compte parmi les quatre très rares exemplaires de ce type conservés dans le monde. Il a été remarquablement enluminé à la main après impression. Cette Bible luxueuse de grand format était utilisée dans le cadre liturgique d’une abbaye de la région de Mayence.

    Bible-Gutenberg_1a.jpg

    Le second exemplaire, imprimé sur papier, est incomplet. Il est moins luxueux et devait être utilisé dans le cadre de l’étude. Il a toutefois la particularité d’offrir une notation qui permet de le dater précisément de 1456.

  • Un appel urgent à la prière

    Rédigé par Mgr Tomash Peta, Mgr Jan Pawel Lenga, Mgr Athanasius Schneider le

    Un appel urgent à la prière

    Un appel urgent à la prière : pour que le Pape François confirme la praxis immuable de l’Église à l’égard de la vérité et de l’indissolubilité du mariage.

    À la suite de la publication de l’Exhortation apostolique Amoris lætitia, il a été publié dans certaines Églises particulières des normes pour son application et des interprétations selon lesquelles les divorcés qui ont réalisé un mariage civil avec un nouveau partenaire, nonobstant le lien sacramentel qui les unit à leur époux légitime, sont admis au sacrement de la Pénitence et de l'Eucharistie sans remplir leur devoir, établi par Dieu, de cesser de violer le lien de leur mariage sacramentel existant.

    La cohabitation more uxorio avec une personne qui n’est pas le conjoint légitime représente à la fois une offense à l’alliance de la rédemption, dont le mariage sacramentel est un signe (cf. Catéchisme de l’Église catholique, 2384) et une offense au caractère nuptial du mystère eucharistique lui-même. Le pape Benoît XVI a mis en évidence cette corrélation lorsqu’il a écrit : « L'Eucharistie fortifie d'une manière inépuisable l'unité et l'amour indissoluble de tout mariage chrétien. En lui, en vertu du sacrement, le lien conjugal est intrinsèquement relié à l'unité eucharistique entre le Christ époux et l'Église épouse (cf. Ep 5, 31-32). » (Exhortation apostolique Sacramentum caritatis, n. 27).

    ... suite de cet article à lire en intégralité sur le blog de L'Homme Nouveau.

    Prions avec ferveur à cette intention !