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Vie en France - Page 4

  • Délit d'entrave numérique à l'IVG : vers une entrée "dans la police des idées et dans la dictature d’une vision totalitaire" ?

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    La Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale s’est prononcée le 23 novembre en faveur du délit d'entrave numérique à l'IVG (cf. Sans surprise, la Commission des affaires sociales se prononce en faveur du délit d'entrave numérique à l'IVG). Le cardinal Vingt-Trois a critiqué un projet « très grave » dont l'objectif, selon lui, est « de faire la promotion de l'avortement comme l'issue normale d'une grossesse » (cf. « Les femmes ont aussi le droit de ne pas avorter »).

    Pour l’archevêque de Paris, « si on arrive à interdire de s’exprimer sur les conséquences de l’avortement, on entrera complètement dans la police des idées et dans la dictature d’une vision totalitaire » (cf. IVG : Le "délit d'entrave numérique n'est que l'expression d'une radicalisation idéologique"). Car ce nouveau délit semble banaliser un acte qui laisse souvent chez la femme « des traces psychologiques difficiles à vivre », comme le reconnaissent 90 % des femmes, selon un récent sondage Ifop (cf. « Droit et prévention de l’avortement en Europe » : un livre argumenté qui fait référence).

    Dominique Reynié, Directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, pourtant en faveur de l'avortement, dénonce lui aussi les informations concernant les conséquences négatives de l'IVG sur les femmes, véhiculées sur le site du gouvernement, qui expédie la question avec une «  légèreté choquante »: « Au moment de l'IVG, c'est sûr que ce n'est pas un moment très agréable à passer. Mais là, c'est comme pour la douleur physique, il y a des femmes qui le vivent on va dire plutôt bien, et puis il y a des femmes qui le vivent plutôt mal » (cf. "Délit d'entrave numérique" : seule réponse possible aux femmes qui souffrent après une IVG ?).

    Le cardinal Vingt-Trois conclue : « Quelle est l'obsession qui pousse le gouvernement à choisir le point précis de l'avortement comme point d'intervention plutôt que les sites de radicalisation terroriste, ça, je ne sais pas ».

    Sources : Gènéthique.org - Famille Chrétienne, AFP, (25/11/2016).
  • Alliance VITA : les enjeux bioéthiques dans le programme des candidats à la Primaire de la Droite et du Centre (mise à jour 08/11/2016)

    Baromètre #BIOpolitique

    Quelle place pour les enjeux bioéthiques dans le programme des candidats à la Primaire de la Droite et du Centre ? (mise à jour 08/11/2016)

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    Alliance VITA a choisi de décrypter et de rendre public, au fur et à mesure des élections successives, les prises de position passées, les programmes et promesses des candidats aux trois Primaires (les Verts, la Droite, la Gauche), sans oublier ceux des candidats qui se présenteront directement, sans passer par une primaire, ce qui concernera notamment le Front national ou l’extrême gauche.

    Quelle que soit l’option que chacun prendra en conscience, pour promouvoir les convictions les plus précieuses qui lui tiennent à cœur, nous vous invitons à diffuser le plus largement possible ce baromètre dans les jours qui précèdent le vote de dimanche prochain, car il est essentiel que le monde politique prenne au sérieux l’urgence d’une véritable biopolitique.

    Il n’y aura pas de politique digne de ce nom sans véritable protection de la vie et de la dignité humaines. C’est aussi la raison pour laquelle nous encourageons ceux qui se sentent concernés par la « Primaire de la Droite et du Centre » à voter.

    Source : Alliance VITA.

  • IVG : Les députés socialistes déposent leur PPL pour pénaliser des sites Internet

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    Comme annoncé la semaine dernière, les députés socialistes ont déposé le 13 octobre leur proposition de loi pour « élargir le délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse aux sites internet diffusant de ‘fausses informations’ sur l’avortement » (cf. IVG et délit d’entrave numérique : le PS annonce une proposition de loi). Ils estiment que ces sites relèvent du pénal, car pour eux, « les leurs pratiques se situent sur un tout autre terrain que les libertés d’expression et d’opinion ». Ils s’inquiètent de leur « multiplication » et considèrent qu’ils « entravent l’action des pouvoirs publiques qui tente de prodiguer une information claire et accessible quant aux conditions d’accès à l’IVG ».

    L’unique article du texte « propose l’extension du délit d’entrave à la diffusion ou transmission par tout moyen, notamment par des moyens de communication au public par voie électronique ou de communication au public en ligne, des allégations, indications ou présentations faussées et de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif sur l'IVG ou à exercer des pressions psychologiques sur les femmes s'informant sur une IVG, voire leur entourage ».

    Catherine Coutelle, présidente PS de la délégation aux droits des femmes à l’Assemblée a déclaré : « Nous avons jusqu’à fin février pour adopter [cette proposition de loi] pendant cette session. Quand on veut, on peut et je ne doute pas que nous pourrons ». Laurence Rossignol, ministre des familles a assuré les auteurs du texte de son soutien, et souhaite également que « le débat ait lieu rapidement ».

    Madeleine de Jessey, porte-parole de Sens Commun dénonce cette « rétention d’information » qui « loin de libérer les femmes, les dépossèdent progressivement de toute liberté de choix ».  Elle refuse la qualification de « sites anti-IVG » car parmi ceux visés, « aucun ne condamne ni ne conteste le recours à l’avortement ». En fournissant une information « que le site officiel du gouvernement se refuse obstinément à apporter sur les conséquences d’une IVG et les alternatives à l’avortement », ces sites permettent de « poser un choix libre » estime-t-elle ; les supprimer reviendrait à supprimer la liberté et le droit à l’information des intéressées, à les considérer comme des « êtres mineurs, incapables de réfléchir par elles-mêmes, de se forger leur propre opinion ».

    « Le gouvernement s’active avec une persévérance proche du fanatisme contre des entraves qui n’en sont pas », déclare Madeleine de Jessey ; « à force d’avoir voulu ériger l’avortement en un droit fondamental et sacrosaint, les ayatollahs de l’IVG, loin d’avoir libéré la femme, l’ont soumise à des pressions et à une rétention d’information qui la dépossèdent progressivement de toute liberté de choix ».

    Note Gènéthique :

     
    Sources : Gènéthique.org - AFP (13/10/2016); Le Figaro, Madeleine Bazin de Jessey (14/10/2016)
  • IVG et délit d’entrave numérique : le PS revient à la charge

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    Bruno Le Roux, président des députés socialistes, a signalé que son groupe allait déposer « très rapidement » une proposition de loi « afin d’élargir le délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse aux sites internet de ‘désinformation’ sur l’avortement ». Il recommande « un examen de la future proposition de loi en procédure accélérée ».

    Cette annonce fait suite au refus par la commission du Sénat d’un amendement du gouvernement visant le même objectif (cf. Le rejet du délit d'entrave numérique à l'IVG justifié par la loi Veil ?). Il ne sera pas possible au gouvernement de réintroduire cette disposition lors d’une prochaine lecture du texte égalité citoyenneté à l’Assemblée, c’est pourquoi les députés PS passent par une proposition de loi distincte.

    Sources : Gènéthique.org - AFP (4/10/2016).

  • Manuel bioéthique : la Fondation Lejeune attaque en diffamation

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    Mme Danièle Gaudry, membre du Planning familial, a prétendu sur France Info que le manuel bioéthique de la Fondation Jérôme Lejeune comporte des « contre vérités scientifiques », et l’a qualifié de « manuel de manipulation de la jeunesse ».

    Par ailleurs Mme Laurence Rossignol, ministre des familles de l’enfance et du droit des femmes, a dénoncé dans Libération ce « document de propagande ».

    Face à ces déclarations injustes, relevant de la diffamation, la Fondation Jérôme Lejeune décide d’aller devant la justice.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune précise :

    « Ce manuel a été élaboré avec des experts français et internationaux : médecin, chercheur, juriste, bioéthicien, philosophe. Il vise à présenter les différents enjeux bioéthiques de notre époque, par exemple la recherche sur l’embryon, l’euthanasie, le don d’organe. Dans cette perspective, le manuel vise à présenter la réalité de l’avortement, pour éclairer les consciences, sans juger les personnes.

    Publié il y a dix ans, plusieurs fois réactualisé pour prendre en compte les évolutions législatives et les changements sociétaux, il n’a jamais fait l’objet de contestations.

    Depuis l’origine il a remporté un grand succès (environ 500 000 exemplaires), et a été traduit en plusieurs langues. La Fondation Jérôme Lejeune se félicite qu’il puisse être distribué dans des établissements scolaires qui partagent comme valeur la défense de la vie. »

    Pour le commander, cliquez ici.

    Source : Fondation Lejeune.

  • Pour une politique de prévention de l’avortement

    Le gouvernement veut célébrer chaque 28 septembre une « Journée mondiale pour le droit à l’avortement », comme si la légalisation de l’avortement était l’un des grands progrès de l’humanité, telle l’abolition de l’esclavage. C’est là un déni de réalité qui n’amoindrit en rien les souffrances que causera toujours l’avortement. Même doté d’une « journée mondiale », l’avortement sera toujours un « mal toléré », une dérogation au droit à la vie.

    Devant l’Assemblée nationale, Simone Veil disait de sa loi « que si elle n’interdit plus, elle ne crée aucun droit à l’avortement ». C’est aussi l’approche du droit international. Lors de la Conférence mondiale du Caire de 1994, les gouvernements se sont engagés à « prendre des mesures appropriées pour aider les femmes à éviter l’avortement » et à « réduire le recours à l’avortement ». Cette approche, orientée vers la prévention, était aussi celle de Simone Veil qui déclarait que si sa loi « admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme ».
    Pour Simone Veil, l’avortement est « toujours un drame et restera toujours un drame » qu’il faut « éviter à tout prix ». Avec le recul de 40 années de pratique légale, les conséquences de l’avortement sur les femmes apparaissent. Selon un sondage réalisé par l’IFOP en 2010, 83 % des Françaises considèrent que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes ». Facteur de risque pour la santé physique et psychologique des femmes, l’avortement accroît considérablement les troubles psychologiques et les risques de développer une dépendance à l’alcool ou à une drogue. L’avortement a aussi des conséquences sociales, démographiques et économiques considérables : les 8 millions d’avortements pratiqués en France depuis 1975 ont bouleversé les grands équilibres.

    L’avortement augmente en France. Lorsque la loi Veil a été adoptée, les députés croyaient que le recours à l’avortement disparaîtrait progressivement, sauf cas extrêmes, grâce à la contraception et à l’éducation. Or, non seulement son usage n’a pas diminué, mais il augmente même sensiblement, de 4,7 % entre 2012 et 2013, alors même qu’il diminue dans de nombreux pays européens. C’est là un échec qui exige une remise en question de notre politique.
    Le recours à l’avortement n’est pas une fatalité, il dépend de choix politiques. De nombreux pays européens sont parvenus à le réduire en faisant le choix politique, non pas de la promotion de la contraception, mais de l’éducation à la responsabilité affective et sexuelle. A l’inverse, les pays, comme la France et le Royaume-Uni, qui ont les plus forts taux de contraception et une éducation sexuelle obligatoire dès le plus jeune âge, ont aussi le plus fort taux d’avortement. Cela s’explique par le fait que la contraception donne une fausse sécurité et accroît les comportements à risque, si bien que plus l’usage de la contraception est répandu, plus il y a de comportements à risques, plus il y a d’échecs de la contraception,  et plus il y a d’avortements. 72 % des femmes qui avortent en France sont sous contraception. À l’inverse, en Italie, le taux d’avortements a été réduit de 56 % entre 1982 et 2013 alors que le taux de contraception y est aussi l’un des plus faibles d’Europe  et que les cours d’éducation sexuelle n’y sont pas obligatoires.

    L’augmentation en France du recours à l’avortement est préoccupante en particulier chez les jeunes. La dernière enquête de la Smerep révèle qu’une lycéenne sur 10 a déjà avorté ! Pourtant, les femmes ayant avorté avant l’âge de 25 ans sont exposées à un risque élevé de troubles psychologiques : 42 % d’entre elles vivent une dépression, 39 % souffrent de troubles d’anxiété, 27 % disent avoir des envies suicidaires. 50 % des jeunes filles mineures ayant avorté ont des idées suicidaires ! La Smerep a récemment donné l’alerte sur ce problème, avec raison.
    Ici encore, les choix éducatifs sont fondamentaux. La France pourrait aussi prendre exemple sur les Etats-Unis qui sont parvenus à réduire les grossesses adolescentes de 51 % entre 1990 à 2010 grâce à une campagne d’éducation sexuelle centrée sur la responsabilité et sur l’abstinence. Résultat : entre 1991 et 2005, le taux d’élèves de terminale déclarant ne pas avoir eu de relations sexuelles est passé de 33 % à 66 %.

    Finalement, l’avortement est bien un problème de santé publique qui exige une politique de prévention. Il est irresponsable de le promouvoir comme s’il s’agissait d’une forme de liberté. L’avortement a des causes bien identifiées sur lesquelles il est possible d’agir. 60 % des Françaises disent que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ».

    Grégor Puppinck, ECLJ.

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  • Avortement / IVG : parlons vrai

    « Être hostile à l'IVG est une opinion que chacun peut exprimer librement et par tout moyen dans notre pays. » « En revanche, attirer les femmes sur des sites présentés comme des sites d'information, qui affichent un vocabulaire, une posture jeune, moderne, pour donner des informations fausses, biaisées, dans le but de dissuader des femmes de recourir à l'IVG, de les culpabiliser, ça n'est pas acceptable. C'est de la manipulation. »
    Laurence Rossignol

    Et mentir par omission, Madame la ministre, sur les possibilités offertes aux femmes de garder leur enfant, et sur les conséquences psychologiques et physiologiques de l'avortement sur les femmes, les hommes et les enfants survivants, ne serait-ce pas de la manipulation ?

    Voici donc deux informations vraies, vérifiables, et non « biaisées ».

    La première, en forme de rappel : selon le sondage Ifop (Réf. JF N° 1-18386) dont les résultats détaillés ont été mis en ligne le 24 février 2010, 83 % des Françaises considèrent que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » et 60 % d’entre elles que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ».

    83 % ... Mais alors, on se demande bien pourquoi ces conséquences psychologiques ne sont pas mentionnées sur le site internet du gouvernement ? 60 % ... Mais alors pourquoi, ainsi que le relève Claire de La Hougue, docteur en droit et avocate au barreau de Strasbourg, « ni le site Internet officiel ni la brochure d’information donnée aux femmes qui envisagent d’avorter ne disent un mot sur la possibilité de garder son enfant ni sur les aides existantes »...
    Si l'on ajoute que selon l’institut de recherche du Planning familial américain, 75 % des femmes qui ont avorté l’ont fait sous la pression de circonstances sociales ou financières mais auraient préféré faire un autre choix, interrogeons-nous, interrogeons-nous...

    La seconde, prise dans l'actualité : le 22 septembre 2016, à Mouscron, un homme de 33 ans s'est suicidé après que sa copine ait avorté de leur enfant.

    « Ma copine m’a quitté et j’ai appris qu’elle avait avorté sans me prévenir... Je ne supporterai pas de savoir que mon enfant a été tué. Surtout qu’il s’agit d’un enfant que nous avons voulu ensemble. Je suis prêt à donner ma vie pour faire changer les choses. Pour moi, c’est clairement un meurtre ! » avait-il déclaré quelques semaines auparavant à Nord Eclair.

    Grégor Puppinck, Directeur du Centre européen pour le droit et la justice, analyse (sur Boulevard Voltaire) :

    « L’avortement ne pourra jamais être « banalisé ». Il constitue un facteur de risque pour la santé de la femme, en particulier chez les mineures. Selon les études statistiques, l’avortement augmente de 80 % le risque de décès, toutes causes confondues, par rapport aux femmes ayant accouché. Il aggrave les troubles psychologiques existants et accélère les pensées suicidaires : le taux d’idées suicidaires est de 30 à 55 %, et celui de tentatives de suicide de 7 à 30 % suite à un avortement. Quant au taux de suicides, il est multiplié par 6,5 chez les femmes ayant avorté par rapport à une femme ayant accouché.

    Le taux de tentatives de suicides liées à l’avortement s’élève dangereusement, chez les 20-24 ans, à 20,9 tentatives sur 1.000 femmes. Chez les femmes ayant avorté avant l’âge de 25 ans, le risque de troubles psychologiques est considérable : 42 % d’entre elles vivent une dépression, 39 % souffrent de troubles d’anxiété, 27 % disent avoir des envies suicidaires suite à un avortement. Parmi les femmes mineures, le taux d’idées suicidaires post-avortement concerne la moitié d’entre elles. Enfin, l’avortement accroît aussi considérablement les risques de développer une dépendance à l’alcool ou à une drogue.

    Ces statistiques sont autant effrayantes que méconnues. Elles devraient nous conduire à considérer l’avortement comme un problème majeur de santé publique qui exige une véritable politique de prévention, en particulier auprès des jeunes. »

    A lire, l'entretien de Grégor Puppinck avec Gènéthique.org :  L’avortement ne pourra jamais être un « droit fondamental », ni une « liberté ».

    Ainsi que « Les femmes ont aussi le droit de ne pas avorter », synthèse de presse bioéthique de Gènéthique.org.

    Mise à jour du 29 septembre 2016 :
    Un ministre coupable de délit d’entrave à l’enfantement
    , par Raphaëlle Lespinas.

  • Neuvaine à Saint Michel, protecteur de la France

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    Du 21 au 29 septembre, jour de la Saint-Michel, venez confier la France à son ange gardien en méditant ses interventions dans notre histoire et ce qu'elles nous enseignent pour aujourd'hui.

    Le 21 Septembre 2016 - La grande bataille de Clovis

    En 496, à la bataille de Tolbiac, Clovis, roi des Francs, sentant que les Alamans prenaient le dessus, a invoqué le Christ pour qu'Il lui donne la victoire. Ayant remporté la bataille, Clovis a reçu le baptême avec 3000 de ses soldats, le soir de Noël 496. Plusieurs récits relatent que c'est grâce à une intervention de saint Michel Archange, au cœur de la mêlée, que les Francs ont pu prendre l'avantage. C'est la raison pour laquelle, dans le sacre des rois de France, l'invocation de saint Michel tenait une place centrale, notamment au moment de la bénédiction de la bannière du roi.

    Suite à la conversion des Francs, le pape Anastase écrivit à Clovis et à sainte Clotilde, qui avaient mis la France sous la protection spéciale de saint Michel Archange : "Daigne le Seigneur, accorder à vous et à votre royaume sa divine protection ; qu'il ordonne à saint Michel, qui est votre prince et est établi pour les enfants de votre peuple, de vous garder dans toutes vos voies, et de vous donner la victoire sur tous vos ennemis."

    Ainsi, le Pape Anastase a entériné le lien qui unit saint Michel à la France, lien qui est d’autant plus important pour nous qu’il est à à l’origine même de la naissance de notre pays. Pour aider la France à mener à bien sa vocation, le Seigneur lui a donné le guide le plus puissant et le plus sage qui soit, le premier des anges : saint Michel.

    Méditation : Poursuivre la vocation chrétienne de la France

    En faisant d’elle la première baptisée d’Europe, le Bon Dieu a voulu confier une mission particulière à la France. Pour caractériser cette mission, l’histoire à retenu l’expression de Guibert de Nogent : « GESTA DEI PER FRANCOS » : « L’action de Dieu passe par les Francs ». « Quelle arrogance ! » pourrait-on se dire, mais les faits sont là : aucun autre pays n’a joué un rôle aussi déterminant dans la diffusion et la défense de la Foi chrétienne que ne l’a fait la France, depuis ses « rois très chrétiens » jusqu’aux missionnaires qu’elle a envoyés dans le monde entier. Comment douter de cette mission quand on sait le nombre incalculable de saints qui ont fleuri en terre de France et les si nombreuses apparitions de la Vierge Marie dans notre pays ?

    Pour mieux comprendre cette vocation particulière de la France, il nous faut lire le testament de Saint Denys, l’auteur même du baptême des Francs. De ce testament, le Pape saint Pie X disait en 1908 qu’il « se résume en ces mots […] : « Vive le Christ qui est Roi de France. » A ce titre seulement la France est grande parmi les nations. A cette clause Dieu la protégera et la fera libre et glorieuse. A cette condition, on pourra lui appliquer ce qui, dans les livres saints, est dit d’Israël : que personne ne s'est rencontré qui insultât ce peuple, sinon quand il s'est éloigné de Dieu... ».

    Ainsi, la vocation de la France est bien de faire régner le Christ chez elle et dans le monde. Cela semble vertigineux, presque gênant quand on voit l’état de déchristianisation de notre pays mais c’est bien la mission à laquelle il est appelé.

    Intention de prière pour la France

    Prions pour nos dirigeants pour qu’ils participent au règne du Christ en France et dans le monde en recherchant toujours le Bien Commun. Prions également pour qu’à l’occasion des prochaines échéances électorales nous sachions discerner avec sagesse pour désigner les dirigeants les plus à même de poursuivre la vocation de notre pays.

    Réciter un "Notre-Père", un "Je vous salue Marie" et un "Gloire au Père".

    Intention de prière pour nous

    Saint Michel est le premier des anges mais ce n’était pas le cas dans le projet de Dieu. Lucifer devait être le premier et Michel n’était « qu’ » un archange c’est-à-dire à l’avant dernier échelon dans la hiérarchie des anges. Ce n’était pas lui le patron ! Pourtant, il est le premier a réagir et combattre Lucifer et les autres anges déchus. Son nom  Micha-El : « Qui est comme Dieu ? », devenu en latin sa devise « Quis ut Deus », est la réaction de l’humble et fidèle serviteur qui s’insurge devant l’orgueil des créatures voulant se faire les égaux de Dieu. Malgré sa petitesse, Michel se dresse donc pour défendre l’honneur de Dieu. Il accomplit ainsi sa vocation en tenant sa place dans le combat invisible. Aujourd’hui il peut nous arriver de nous trouver nous-même bien petits pour accomplir la vocation chrétienne de la France. Pourtant chacun des français, chacun de nous, a sa mission dans ce combat. En la remplissant, nous hâtons l’avènement du règne du Christ. Prions pour demander au Bon Dieu la grâce de discerner quelle est notre place dans cette mission. Et demandons aussi à saint Michel de nous prêter un peu de sa force pour la remplir.

    Réciter un "Notre-Père", un "Je vous salue Marie" et un "Gloire au Père".

    Dire la prière de Léon XIII à saint Michel Archange :

    Saint Michel Archange,
    Défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon.
    Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant.
    Et vous, Prince de la Milice Céleste, repoussez en enfer par la force divine Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes.
    Ainsi soit-il.

    Faire le signe de croix.

    IMPORTANT :

    Pour le dernier jour de la neuvaine, il serait bon que nous assistions à la messe en l'honneur de Saint-Michel.

    Pour ceux qui le peuvent, nous vous donnons rdv le 29 septembre à Paris, à l'église Saint-Michel des Batignolles à 19h pour la messe qui sera célébrée par Monseigneur Santier (métro la fourche, 3 Place Saint-Jean, 75017 Paris). Les intentions de prière de cette messe seront celles du dernier jour de la neuvaine.

    Pour les personnes qui ne sont pas à Paris, prêtres ou laïcs, n'hésitez pas à utiliser le fil de discussion ou les commentaires de cette publication pour organiser / vous retrouver à une messe dans votre paroisse.

    Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur (cf Luc 2,19).

    Pour poursuivre cette Neuvaine, inscrivez-vous ICI

  • Mgr Planet, responsable de la Cellule pour les dérives sectaires dans les communautés catholiques, met en garde contre l'association Femmes internationales - murs brisés (FIMB)

    Mgr Planet,évêque,Carcassonne,Narbonne,Cellule,Dérives Sectaires,communautés catholiques,Femmes internationales,murs brisés,FIMBMgr Alain Planet, évêque de Carcassonne et Narbonne, a adressé un courrier à l'ensemble de ces confrères dans l'épiscopat, afin de les mettre en garde contre le démarchage en cours de l'association Femmes internationales - murs brisés (FIMB - www.fimb-asso.org/fimb/) au sein de nombreux réseaux de l'Enseignement catholique.

    Dans cette lettre, il est précisé que cette association « démarche localement les chefs d'établissement », utilisant « des photos du pape et de plusieurs évêques pour se présenter et se prévaut de hautes protections ecclésiastiques. » Mais elle a été signalée à la Cellule pour les dérives sectaires dont est responsable Mgr Planet. Dans la note jointe à cette lettre, l'évêque explicite les raisons de sa mise en garde, notamment pour « le caractère objectivement non-chrétien de FIMB » et pour ses nombreuses accointances ésotériques.

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    Texte intégral de la note jointe à ce courrier

    L’association des FEMMES INTERNATIONALES MURS BRISES (FIMB) a été créée en 1990 à Perpignan par Evelyne Mesquida, ancien professeur de l’enseignement catholique reconvertie dans le domaine de la médecine douce. L’objectif est de constituer un « réseau d’entraide pour la paix dans le monde » investi dans l’humanitaire, l’éducatif, l’environnemental et l’interreligieux par le biais de partenariats. FIMB organise ainsi des manifestations typiquement religieuses comme « l’action du 20 heures » avec sainte Philomène pour marraine spirituelle. Engagement est pris pour deux minutes de recueillement tous les soirs à 20 heures en faveur des enfants de toutes les nations et de tous ceux qui souffrent. Noms et photographies des évêques et prêtres signataires de ce protocole sont publiés dans la liste des soutiens. Il est aussi question d’ « Eveil à la foi » dont le responsable est un magnétiseur. Pour le domaine éducatif, l’association a introduit dans plusieurs établissements scolaires sa méthode du Chindaï présentée comme un art martial pour éduquer à la non-violence. Un certain nombre de questions se posent :

    – L’alliance avec divers mouvements sectaires

    Parmi les partenaires de FIMB, il convient de souligner la présence d’un certain nombre de groupes bien connus pour leurs dérives sectaires, tels : IVI (Invitation à la Vie Intense) – des satellites de FBU (Fraternité Blanche Universelle) – Lucis Trust (originellement appelée Lucifer Trust) et Bonne Volonté Mondiale (mouvements ésotériques) – divers médecins en froid avec leur Ordre dont le docteur Sabbah condamné pénalement pour sa pratique du « décodage biologique », etc. Evelyne Mesquida a par ailleurs été présidente du parti politique « Politique de vie » fondé par un certain Christian Cotten très en lien avec les mouvements sectaires.

    – L’aspect économique

    La recherche de mécènes est très organisée. Les prestations sont payantes, y compris pour les bénévoles qui les assument. Le bras droit de la présidente, Alexandre Homé (qui a inventé le Chindaï) a monté la société Thams.Co, une entreprise d’équipements électriques, de matériels électroniques et optiques. Parmi les produits ainsi vendus figurent des compléments alimentaires et cosmétiques (le Ki agricole), un appareil de santé (le chromassonic) vendu 10 000 euros l’unité, sans compter les 8 livres et 124 Cd. FIMB touche 20 % des bénéfices. Aucun rapport financier n’est publié ni donné aux membres lors des assemblées générales. Quels sont les financements réels de projet humanitaire ? Plusieurs membres de la famille d’Evelyne Mesquida figurent en bonne place dans l’organigramme.

    – L’aspect sanitaire

    Des soins sont fournis grâce au chromassonic système en vue d’une « harmonisation énergétique », c’est-à-dire un travail sur le corps subtil (sic).

    – L’aspect doctrinal

    Le credo du groupe prône notamment la croyance en la réincarnation, en l’existence de plusieurs Christ (Jésus habiterait actuellement en Syrie, cf. le Livre 6 d’A. Homé), à la communication avec les entités extra-terrestres. Le Chindaï permettrait aux pratiquants d’être « adombrés », l’individu prêtant son corps qui devient instrument de forces spirituelles supérieures ; mais un petit nombre seulement devrait être emporté sur d’autres planètes. La fin du monde est annoncée d’ici dix ans. Il est question d’un grand Monarque et d’un saint pape après François. En fait, la doctrine de FIMB relève de l’ésotérisme, d’où sa complicité avec Alice Bailey et son mouvement Lucy Trust. Ces croyances sont accompagnées de pratiques correspondantes (exercices de visualisations et voyages astraux, magnétisme…).

    – Le signalement de dérives

    Plusieurs témoignages ont dénoncé l’ambiance entretenue dans le groupe : l’interdiction de tout questionnement, la délation, la culpabilisation voire l’exclusion, la propagande noire déclenchée contre toute personne critiquant l’association, le double discours vis-à-vis de l’extérieur ou des membres, des ruptures familiales induites.

    Source : Riposte Catholique.

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  • Dérive eugéniste et détection prénatale de la trisomie 21 : urgence, oui mais laquelle ?

    Dérive eugéniste,eugénisme,détection,prénatale,trisomie 21,Israël Nisand,Jean-Marie Le Méné,Fondation Jérôme LejeuneVendredi dernier, à l’occasion du 2e congrès du SFMPP, la presse a relayé un appel pour l’introduction du nouveau test de dépistage prénatal de la trisomie 21, en dressant les louanges de ce nouveau test.
    La Fondation Jérôme Lejeune fait entendre un autre discours sur le sujet.

    Le professeur Israël Nisand prend la parole ce matin dans Le Parisien pour demander l’insertion d’un nouveau test de détection prénatale de la trisomie 21 (à partir du sang de la mère) dans le dispositif de suivi de grossesse français. Le journal annonce aussi l’officialisation de cette même demande par un collectif de médecins réunis par la Société française de médecine prédictive et personnalisée depuis hier en congrès à Montpellier.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune a révélé récemment les intérêts financiers qui conduisent la promotion de ces tests, dans un livre Les premières victimes du transhumanisme (Février 2016 Éditions Pierre-Guillaume de Roux). Il répond au Pr. Israël Nisand :

    « En s’appuyant sur l’argument selon lequel le nouveau test va diminuer le nombre d’amniocentèses, le Professeur Nisand sert un argument marketing, de nature à faire vendre, mais stigmatisant pour les personnes atteintes de trisomie 21.

    Il justifie sa demande en invoquant une baisse des amniocentèses qui provoquent l’élimination d’enfants sains. Il utilise un raisonnement eugéniste, qui tend à discriminer les « fœtus trisomiques » des « fœtus sains ». Comment un médecin ose-t-il valoriser la vie d’un enfant sain (épargné grâce au test non invasif) plus que la vie d’un enfant trisomique (inévitablement éliminé) ? A-t-il conscience de la violence du rejet que son message délivre aux 60 000 personnes atteintes de trisomie en France et à leur famille ?

    Je dénonce ces propos chargés de discrimination qui vont conduire à aggraver l’élimination en masse, déjà en cours, des enfants trisomiques avant leur naissance. Israël Nisand connait bien la situation de la France, pays leader en matière d’eugénisme. Il l’a souvent exposée. Ainsi dans un documentaire diffusé sur France 5 :

    ‘‘Le dépistage de la trisomie 21 est sûrement le moins légitime et le plus discutable de ce qu’on fait en médecine fœtale. Comment faut-il que les médecins que nous sommes, mandatés par l’État, ré­agissent par rapport à ce que l’on est obligé d’appeler un projet eugénique, c’est-à-dire un projet de tri des enfants à naître dans notre pays. C’est tellement entré dans les mœurs, c’est tellement normal qu’on fasse la chasse au handicap et aux handicapés qu’il n’y a plus personne qui se pose de questions là-dessus’’. (« Naître ou ne pas naître » –23 mars 2010).

    Ce scandale exige un réveil des consciences de la société et de ses responsables politiques, mais aussi des médecins. Ce scandale exige qu’ils gardent la tête froide et prennent du recul face à l’ar­rivée de cette nouvelle méthode de dépistage prénatal.

    L’urgence n’est pas dans l’insertion du nouveau test mais de repenser collectivement le bien-fon­dé d’une offre de soins qui conduit à rendre mortelle une pathologie – la trisomie 21 – qui ne l’est pas ».

    Source : Blog de L'Homme Nouveau.

  • Le jeudi 23 juin 2016 « la Nuit aux Invalides » sera dédiée aux Chrétiens d’Orient

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    « Chers amis français,
    vos frères syriaques catholiques d’Irak souhaitent éduquer leurs enfants dans la foi chrétienne !
    Avec la grande soirée de La Nuit aux Invalides, le 23 Juin, vous aidez les chrétiens d’Orient à reconstruire une école dans laquelle des enfants grandiront dignement et librement. Votre mobilisation nous touche.
    Merci pour votre générosité, merci à l’Aide à l’Eglise en Détresse et à SOS Chrétiens d’Orient. »

    Sa Béatitude Ignace Joseph III Younan, patriarche pour les syriaques catholiques

    Une soirée est organisée au profit des chrétiens d’Orient lors de la Nuit aux Invalides du jeudi 23 juin 2016 à Paris. Le spectacle répond à l’appel de la fondation Aide à l’Église en Détresse et de l’association SOS Chrétiens d’Orient.

    L’ensemble des fonds récoltés lors de cette soirée sera destiné à la reconstruction de l’école syriaque catholique de la cathédrale de Bagdad. Cette école permettrait à environ 700 enfants, aujourd’hui privés d’éducation, certains fuyant l’organisation terroriste État Islamique, de retourner sur les bancs de l’école, dans la foi.

    Cette soirée unique aura lieu sous le haut patronage du patriarche Ignace Joseph III Younan pour les syriaques catholiques et de Jean d’Ormesson, de l'Académie française. Elle débutera à 20h30 par une exposition dans la cathédrale Saint-Louis, des œuvres de la photographe Katharine Cooper et du travail accompli par les deux associations. Parallèlement, 15 auteurs dont Philippe de Villiers, Jean Sévillia et Charles Beigbeder, viendront dédicacer leurs ouvrages.

    La soirée se terminera par le show grand format “la Nuit aux Invalides” à 22h30. Un spectacle de sons et lumières qui met en images 2000 ans d’Histoire de la France qui défileront sur les 250 mètres de façade de la cour d’honneur de ce monument parisien.

    Cette soirée spécialement dédiée aux chrétiens d’Orient permettra de les soutenir et d’agir pour cette communauté qui subit toujours des violences et des discriminations en Syrie, en Irak, en Egypte et dans bien d’autres pays.

    Source : Radio Vatican (BH-MM).

    La Nuit aux Invalides : 23 juin 2016 – 20h30.

  • Les Associations Familiales Catholiques s'élèvent contre la promotion de l'avortement

    AFC,Les Associations Familiales Catholiques,promotion,avortement,IVG,echographieLa litanie promouvant « le tout IVG » continue obstinément : remboursement à 100% (2013), suppression de la « condition de détresse » (août 2014), élargissement du « délit d’entrave » (août 2014), affirmation d’un prétendu « droit fondamental » à l’avortement (novembre 2014), élaboration d’un « Programme national d’action » (janvier 2015), suppression du « délai de réflexion » de 7 jours (janvier 2016).

    Le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé prévoit désormais la prise en charge à 100%, outre de l’IVG proprement dite, du parcours IVG (consultations, examens de biologie médicale, échographies pré et post IVG…) à compter du 1er avril 2016.

    Ainsi, les échographies des femmes décidant de mettre fin à leur grossesse seront mieux remboursées que celles des femmes choisissant de porter leur enfant à terme, les deux premières étant remboursées à 70% !! Quelle est la validité d'un remboursement différencié alors que dans les deux cas les femmes sont enceintes ?

    La mesure paraît tellement absurde que l’on pourrait même penser, si la question n’était pas si grave, à un mauvais poisson d’avril… Ce « choix » unique de l’avortement, dicté par une politique sourde, appuyée par une communication univoque qui refuse toute interrogation, toute réserve…, pourtant propres à une société démocratique, est-il vraiment de nature à permettre un « choix », libre et éclairé, pour les femmes ? Une politique de santé peut-elle, aussi, continuer à passer sous silence, « comme quantité négligeable », le sort des 220 000 enfants à naître qui, chaque année en France, ne voient pas le jour ?

    Les AFC sont convaincues qu’une autre politique de santé publique est possible :

    - Rembourser aussi à 100% les femmes qui font le choix de mener à terme leur grossesse !
    - Développer une véritable politique publique de prévention contre le drame de l’IVG : éducation affective et sexuelle, identification des populations à risque et développement des aides dans leur direction (aides sociales, aides au logement, aides pour l’accueil de l’enfant...)

    Les AFC remarquent que d’autres pays européens parviennent à faire baisser leurs taux d’IVG (Allemagne moins de 100 000 avortements pour 80 millions d’habitants). A l’approche d’échéances électorales majeures, les AFC interpelleront les candidats sur les mesures qu’ils prévoient de prendre à ce sujet. La situation où une grossesse sur 5 aboutit à un avortement ne peut perdurer dans notre pays.

    Communiqué de presse des AFC (Associations Familiales Catholiques).

  • * N'oubliez pas le changement d'heure ! *

    Le passage à l'heure d'été se déroule ce dimanche 27 mars 2016 à 2 heures du matin. Il faudra ajouter 60 minutes à l'heure légale. Il sera alors 3 heures.

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  • Ouverture à Lourdes de l'Assemblée plénière de la CEF

    Les évêques de France sont réunis depuis ce mardi matin à Lourdes pour leur Assemblée plénière de printemps. Une rencontre à huis clos, jusqu’au 18 mars, qui a été inaugurée par Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France. Dans son discours, il a évoqué les sujets à l’ordre du jour et notamment le dialogue avec les musulmans, l’année de la miséricorde, les chrétiens persécutés et la situation des réfugiés en Europe, condamnant avec force les actions du « prétendu État islamique ».

    Mais un autre thème s’est imposé : les scandales pédophiles au sein du clergé. L’Église de France est actuellement secouée par de nouvelles affaires et le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, fait face à de nombreuses critiques.

    Retour sur le discours de Mgr Pontier avec Cyprien Viet, à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours de Mgr Pontier ci-dessous.

    Lire la suite

  • "24 heures pour le Seigneur" - En France, en Belgique, au Québec

    Les vendredi 4 et samedi 5 mars, les catholiques sont invités à consacrer 24 heures pour le Seigneur autour de la prière et de la confession, indique la Conférence des évêques de France (CEF).

    Interview de Mgr Lefevre Pontalis, vicaire général du diocèse de Paris

    À travers cette invitation et en cette période de Carême, il s’agit pour les chrétiens d’offrir 24 heures au Seigneur comme l’a écrit le Pape François dans la bulle d’indiction : « Puisse le Carême de cette Année Jubilaire être vécu plus intensément comme un temps fort pour célébrer et expérimenter la miséricorde de Dieu. »

    Quelques propositions diocésaines à cette occasion (liste non exhaustive, renseignez-vous dans votre paroisse) :

         Diocèse de Paris : installation de la relique de Jean-Paul II à Montmartre
    Journée de la Miséricorde avec Mgr de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris. Démarche jubilaire et installation de la relique de Saint Jean-Paul II.
    Plus d’information en cliquant ici

         Diocèse de Beauvais : illumination de la Cathédrale de Noyon
    Plus d’information en cliquant ici

         Diocèse de Pontoise : spectacle des jeunes du Cenacolo
    Des jeunes en difficulté de la Communauté « Cenacolo » donnent un spectacle « Le fils prodigue » les 11 et 12 mars à l’église de L’Isle-Adam.
    Plus d’information en cliquant ici

         Diocèse de Lille : prières, adoration eucharistique, confessions
    Plus d’information en cliquant ici

         Diocèse du Mans : sanctuaire de Notre-Dame du Chêne, vénération des reliques de Ste Faustine, St Jean-Paul II et du Bx Sopocko
    Plus d’information en cliquant ici

         Diocèse de Quimper et Léon : cathédrale de Quimper, église St Louis de Brest
    Plus d’information en cliquant ici

         Diocèse du Tarn : Albi et ses environs
    Plus d'information en cliquant ici

         Diocèse de Fréjus-Toulon : Toulon, Fréjus, Saint-Maximin, Sanctuaire Notre Dame de Grâces
    Plus d'information en cliquant ici

         Paroisse du Chesnay et de Rocquencourt
    Plus d'information en cliquant ici

         A Lyon, paroisse Saint-Nizier
    Plus d'information en cliquant ici

         En Belgique, diocèse de Liège
    Plus d'information en cliquant ici

         Au Canada, diocèse de Québec, deux églises offriront ces journées de la miséricorde :
    Notre-Dame-de-Saint-Roch et et Notre-Dame-de-Lévis.
    Des prêtres y seront disponibles le jour et la nuit, de 8h00 du matin à 8h00 le lendemain.
    Plus d'information en cliquant ici

  • La chorale Cœur-Joie arrive en France !

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    La célèbre chorale Coeur-Joie de Damas est de retour en France !
    Sous la direction du Père Zahlaoui et avec Claudia Touma comme chef de chœur, 114 enfants choristes et 15 musiciens sillonneront la France, pour sept concerts exceptionnels, du 11 au 25 mars.

    “Apporter un message de paix et d’espérance” tel est le souhait de cette chorale dont les membres vivent quotidiennement les horreurs de la guerre en Syrie.

    Informations complètes : soschretiensdorient.fr/coeur-joie

    Charles de Meyer, président de l'Association SOS Chrétiens d'Orient, était l'invité de Hélène Lecomte et Nicolas Herbeaux sur LCI. Il a présenté la tournée de la chorale syrienne Cœur-Joie.

    Paris, Lyon, Bollène, Sanary-Sur-Mer, Béziers, Toulouse ou Lourdes : réservez vite votre place sur weezevent.com/coeur-joie.

    - 12/03 - Paris (75) - Eglise Notre Dame des Champs - 20h30
    - 13/03 - Lyon (69) - Basilique Notre-Dame de Fourvière - 20h30
    - 15/03 - Bollène (84) - Collégiale Saint-Martin - 20h
    - 16/03 - Sanary-sur-Mer (83) - Théâtre Galli - 20h30
    - 18/03 - Béziers (34) - Cathédrale Saint-Nazaire - 20h30
    - 19/03 - Toulouse (31) - Halle aux grains - 19h
    + 20/03 - Toulouse (31) - Cathédrale Saint-Etienne (Messe des Rameaux)
    - 21/03 - Lourdes (65) - Basilique du Rosaire - 20h30
    + 24/03 - Paris (75) - Eglise du Coeur Eucharistique de Jésus (Messe)
    + 25/03 - Paris (75) - Mairie du 7ème, Eglise Saint-Julien-le-Pauvre (Messe)

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  • PMA - GPA ? C'est définitivement NON !

    « Adopter n'est pas fabriquer »
    Une vidéo à découvrir et relayer !

    Trop nombreux sont ceux qui n'ont pas encore compris les conséquences de la loi Taubira... y compris parmi les politiques ! Autour de nous, beaucoup ignorent que les couples homosexuels peuvent désormais adopter des enfants. L'Agence Européenne des Adoptés a donc réalisé, avec le soutien de La Manif Pour Tous, une vidéo pédagogique pour comprendre le détournement de l'adoption et dénoncer la PMA « sans père » et la GPA (Gestation Par Autrui) : l'essentiel en quelques minutes, illustré et commenté !

    Cette vidéo s'adresse à tous : envoyez-là à vos proches, vos amis, vos voisins... Nous sommes tous concernés. La première des actions, c'est d'informer, donc de relayer l'information !

    Interpeller les candidats aux futures échéances électorales
     

    Lorsqu'une échéance électorale est en vue, c'est le bon moment pour se faire entendre des politiques : La Manif Pour Tous invite donc tous ses sympathisants à profiter des nombreuses signatures organisées en ce moment dans les librairies pour interpeller les candidats.

    N'hésitez pas à leur dire que la famille et l'enfant sont essentiels pour vous et que votre vote dépendra de leurs positions et engagements...

    Soyez ferme, et toujours aimable bien sûr - autrement, ce serait contre-productif ;-)

    Alerte !
    Le Conseil de l'Europe vote sur la GPA !
    Contre le trafic d'enfants et l'exploitation des femmes :

    Le vote du rapport sur la GPA par la commission sociale du Conseil de l'Européen aura lieu le 15 mars à Paris. Ce texte s'annonce très favorable à la GPA, ce qui n'est pas étonnant puisque le Dr Petra De Sutter, rapporteur du texte, dirige elle-même à Bruxelles un service hospitalier qui pratique la GPA !

    C'est inacceptable.

    Si ce texte est voté, cela constituerait une très dangereuse avancée vers la reconnaissance de la GPA au niveau européen (47 pays font partie du Conseil de l'Europe !). C'est pourquoi La Manif Pour Tous vous invite à participer à la manifestation organisée par No Maternity Traffic :

    Manif le mardi 15 mars
    de 8h30 à 9h30
    devant le Conseil de l'Europe
    55 avenue Kléber, Paris 16e
    (métro Boissière)

    C'est là que les membres de la Commission voteront oui ou non au texte !

    Le danger est désormais imminent, mais nous pouvons aussi peser en signant dès maintenant la pétition No Maternity Traffic.

    Faites-la signer par vos proches, vos amis, vos voisins. Nous avons à ce jour 110 000 signataires : il en faut beaucoup plus ! Vous avez jusqu'au 8 mars, jour de sa remise au Président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe pour nous aider à démultiplier le nombre de signatures !


    Signer la pétition
  • Profanation de l’église de Bruyères-le-Châtel (Essonne)

    Une intention de prière parmi tant d'autres...

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    Des larmes de tristesse à l’heure de la messe. Ce dimanche matin, les fidèles de l’église Saint-Didier de Bruyères-le-Châtel n’ont pas pu assister à l’office religieux. Celui-ci a été annulé après la découverte du saccage de l’intérieur de l’édifice. « Cela a dû se passer entre samedi soir et ce matin », témoigne Anne, une jeune paroissienne choquée.

    « Je n’ai pas eu la force de rentrer à l’intérieur », précise sa mère, Hélène.

    Si les dégâts ne sont pas en rien comparables à ceux de l’incendie qui a ravagé il y a trois semaines l’église de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le préjudice est conséquent.

    « C’est un vrai saccage. Un vitrail a été cassé. Le tabernacle a été retourné, le ciboire dérobé, la sacristie retournée », déplore Mgr Dubost, l’évêque d’Evry. D’autres objets ont été volés mais pas un ostensoir en métal précieux ».

    Ce dimanche après-midi, après la venue des gendarmes, l’édifice classé aux Monuments historiques est resté fermé au public. Impossible de voir depuis l’extérieur comment les malfaiteurs ont pu procéder.

    « Ce n’est malheureusement pas la première fois, souligne Anne. Déjà, l’an passé, des graffitis avaient été tagués sur le panneau d’illustration ». « Là, c’est beaucoup plus grave. Des hosties consacrées ont été emportées. Pour quelqu’un de non croyant, ça ne représente sans doute pas grand-chose. Pour nous, c’est le plus grave. C’est le Corps du Christ. C’est Jésus qu’on attaque », explique Anne.

    Du matériel pour lire la messe a également été dérobé, laissant les paroissiens dubitatifs sur l’intérêt d’un tel acte. Pour l’évêque d’Evry, « c’est une vraie attaque contre l’église catholique. C’est le symbole du sacré qui est touché. Il y a une volonté de nuire ».

    En attendant les premiers éléments de l’enquête, confiée à la gendarmerie d’Egly, les paroissiens affirmaient ce dimanche qu’ils allaient prier. « A défaut de messe, nous avons fait ce matin une chaîne de prières pour ceux qui ont fait ça », raconte Hélène.

    Source : Le Parisien, 31.01.2016.

    On rappellera à Mgr Dubost qui semble l'avoir oublié, que des hosties consacrées ayant été dérobées, ce n'est pas le "symbole du sacré" qui a été touché, mais la personne même du Christ, comme l'expliquait fort justement la paroissienne mentionnée plus haut.

    On ne s'étonnera pas, par ailleurs, du silence des media et du gouvernement (M. Bernard Cazeneuve en particulier) : les catholiques ont compris depuis longtemps que le saccage et la profanation de leurs lieux de culte n'avaient aux yeux de ces messieurs strictement aucune importance.

  • Les évêques qui appellent « au droit à la vie pour tous »

    Suite à la promulgation du projet de loi santé, sept évêques français [1] ont publié une tribune dans le Figaro et Famille Chrétienne, dénonçant une « fuite en avant » et la « pression » supplémentaire qu’apporte la suppression du délai de réflexion.

    « Pour la loi, l’avortement est un droit. Dans les faits, c’est surtout un drame » écrivent-ils. Un drame pour les « femmes qui vivent un traumatisme », pour les enfants qui sont « éliminés avant de naitre » mais aussi pour les pères qui sont déresponsabilisés. Un « drame existentiel et moral », un drame « social » pour notre pays où « il est à présent si banalisé qu’il est difficile d’exprimer une opinion divergente ».

    Plus de 40 ans après la loi Veil, « le bilan est dramatique » : « le nombre d’avortement reste élevé et constant ». Le « malaise social » est particulièrement visible à travers la diminution des médecins qui « acceptent de commettre des avortements », la fermeture des plannings familiaux « par manque de militants », et le « fort succès » des sites Internet proposant des solutions alternatives à l’avortement.

    Face à ce drame, les évêques appellent « au droit à la vie pour tous. Et au droit à l’avis ».

    [1] Mgr David Macaire, Mgr Dominique Rey, Mgr Marc Aillet, Mgr Nicolas Brouwet, Mgr Olivier de Germay, Mgr Jean Pierre Cattenoz, Mgr Bernard Ginoux.

    Sources : Gènéthique et Le Figaro (31/01/2016).

  • Le Conseil Constitutionnel valide le naufrage bioéthique de la loi santé

    Le Conseil constitutionnel a rendu hier, jeudi 21 janvier 2016, sa décision concernant le recours en constitutionnalité de la loi de modernisation de notre système de santé, votée le 17 décembre dernier après plus d’un an de navette parlementaire (cf. Les députés votent définitivement le projet de loi santé).

    Le deux recours déposés par les parlementaires de chacune des chambres (cf. Projet de loi santé : les sénateurs ont saisi le Conseil constitutionnel et Après les sénateurs, les députés saisissent le Conseil Constitutionnel) portaient notamment sur les enjeux bioéthiques relatifs à la suppression du délai de réflexion avant l’IVG et la recherche sur l’embryon. Dans les deux cas, le Conseil constitutionnel a jugé les articles conformes à la constitution.

    La suppression du délai de réflexion avalisée

    Le Conseil constitutionnel a considéré que la demande d'IVG et la confirmation de l'IVG ne pouvant avoir lieu le même jour la suppression du délai de réflexion n'était pas contraire à « l'équilibre » de la loi Veil. Par ailleurs, répondant à ceux qui estimaient que tout achat ou a fortiori les actes médicaux pouvaient donner lieu à un délai de rétractation, il a mentionné qu'aucune disposition constitutionnelle n'imposant « de façon générale » de délai de réflexion avant un acte chirurgical, la suppression du délai de réflexion est conformé à la constitution.

    La recherche sur l’embryon est autorisée

    Dans son communiqué de presse, le Conseil constitutionnel a estimé que « le paragraphe III de l'article 155 qui permet, dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation et avec le consentement des membres du couple, la réalisation de recherches biomédicales sur des gamètes destinés à constituer un embryon ou sur un embryon in vitro avant ou après son transfert à des fins de gestation » était conforme à la constitution.

    Le Conseil constitutionnel a considéré que cet article n'était pas un cavalier législatif comme les députés l'avaient soulevé dans leur saisine : ils estimaient qu’il n’avait pas sa place dans le projet de loi santé parce qu’il relevait de la loi de bioéthique. Le Conseil constitutionnel a justifié sa décision estimant qu’il présentait « un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis ».

    Sur le fond, les arguments énoncés par le Conseil constitutionnel ont de quoi effrayer : les essais cliniques incriminées « destinés à améliorer l’efficacité des méthodes de PMA ou à prévenir ou soigner des pathologies chez l’embryon » « sont menées au bénéfice de l’embryon » et « ne conduisent pas à exposer l’embryon a un risque sans proportion avec le bénéfice attendu »… On est cependant en droit de se demander quel est le « bénéfice » que l’embryon, qui va être détruit, pourra tirer de ces recherches ?

    Par ailleurs, les autorisations de recherche ne seront plus attribuées par l’Agence de biomédecine mais par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ce qui banalise ces recherches désormais soumises aux règles de l’industrie de la santé. Pourtant, le Conseil Constitutionnel parle bien de personne en parlant de l’embryon puisqu’il évoque « le principe de primauté de la personne qui se prête à la recherche ». Faudra-t-il parler d’incohérence ?

    Certains autres articles de la loi ont été retoqués par le Conseil constitutionnel. Ils n’empêcheront pas la mise en œuvre de ceux-ci dès promulgation du décret d’application.

    Source : Gènéthique.