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  • 28 juin : Méditation

    « Aujourd'hui, en écoutant la voix de Jésus, il faut lui faire cet acte d'offrande : Oui, je m'offre à vous, ô Roi divin ! pour vous suivre le plus possible ; me voici prête, avec votre grâce, à tout endurer, à souffrir le mépris avec vous et comme vous, pourvu que ce soit votre gloire, votre volonté, en m'oubliant toujours moi-même : voilà ce à quoi je me détermine. Oui, je me presserai sur vos pas, ô Jésus ! oui, je vous imiterai, vous êtes tout pour moi ! vous êtes mon bonheur et ma vie ! Désormais je veux tout accepter : travail, peines, afflictions, souffrances ; je veux tout accepter, pourvu que vous me donniez la grâce. Ce sentiment, cette ardeur d'une âme dévouée ne peut qu'être très agréable au Coeur de Jésus ; et quoi qu'il puisse réserver à cette âme pour la rendre conforme à Lui-même, n'en doutons pas, le divin Maître sera toujours près d'elle pour la consoler, pour la soutenir, pour la fortifier. Ne craignez donc pas. Non, pas de crainte, Notre-Seigneur est un bon Maître. »

    P. Xavier de Ravignan s.j. (1795-1858), in Dernière retraite du R.P. de Ravignan donnée aux religieuses carmélites à Paris... novembre 1857 (4ème jour, I), Paris, Charles Douniol et Cie, 1872 (4ème éd.).

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  • 21 juin : Méditation

    Mémoire du Coeur Eucharistique (Léon XIII en 1903 - Benoît XV en 1916)

    « O Jésus, comment dérober mon coeur à vos brûlantes ardeurs. Venez, Jésus, je vous l'ouvre ce coeur ; vous pouvez y introduire votre feu divin. Vous êtes tout flammes, et vous voudriez que mon coeur fût réduit en flammes... Aimable Jésus, ma paix, mon sommeil, mon repos, accordez-moi une toute petite place dans votre ciboire. Mon Dieu, ouvrez-moi votre Coeur. O Jésus, ouvrez-moi votre Coeur eucharistique ; je veux y déposer toutes mes affections... Vous m'avez plusieurs fois promis un généreux accueil, n'est-ce pas, mon Jésus ?... Quel amour j'ai pour vous ! Je vous en rends grâce ; mais pourquoi me témoigner tant de tendresse pendant que je vous offense avec tant d'ingratitude ? Cette seule pensée bien considérée devrait me transformer en flamme d'amour... Je vous aime, ô Jésus. C'est, en effet, bien doux d'aimer, d'aimer celui qui ne s'irrite pas de mes offenses... O Jésus, Jésus, si je considérais toutes vos sollicitudes pour moi, comme je devrais me distinguer dans la pratique des plus éminentes vertus ! En vérité il est une chose dans laquelle je me distingue ; en quoi ? dans le péché... Pardon, Jésus, pour ma grande négligence ; pardon, pour ma profonde ignorance. Mon Dieu ! ô Jésus, mon amour, bien suprême, que serait-il advenu de moi si vous n'aviez pris soin de m'attirer à vous ? Ouvrez-moi votre Coeur, ô Jésus, votre Coeur eucharistique ; moi, je vous ouvre le mien. Placez-y votre feu divin. Embrasez-moi, ô Jésus, consumez-moi. Mais je le sens en moi ce feu ; puissé-je en être entièrement consumée ! »

    Sainte Gemma Galgani (1878-1903), Lettres et Extases de Ste Gemma Galgani (Extase 5), trad. R.P. Joachim de L'Immaculée-Conception, Brunet - Mignard, Arras - Paris, 1920.

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