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apostolique - Page 3

  • Voyage apostolique du Pape François au Kenya, en Ouganda et en République Centrafricaine (5ème jour)

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    Missel pour le voyage apostolique du Saint-Père
     
    09h00 : Cérémonie de congé à l’aéroport d'Entebbe
    09h15 : Départ en avion d'Entebbe pour Bangui en République Centrafricaine
    10h00 : Arrivée à l’aéroport international “M’Poko” de Bangui
    Cérémonie de bienvenue
    11h00 : Visite de courtoisie au Président de l'état de transition au Palais présidentiel “de la Renaissance”
    11h30 : Rencontre avec la classe dirigeante et avec le corps diplomatique
    [Discours]
    12h15 : Visite au camp de réfugiés (en direct sur KTO à 12h15)
    13h00 : Rencontre avec les évêques de la République centrafricaine
    16h00 : Rencontre avec les communautés évangéliques au siège de la FATEB (Faculté de théologie évangélique de Bangui)
    [Discours]
    17h00 : Messe avec les prêtres, religieux, religieuses, catéchistes et jeunes en la cathédrale de Bangui (en direct sur KTO à 17h00)
    [Homélie]
    19h00 : Confession de quelques jeunes au début de la veillée de prière sur l'esplanade devant la cathédrale (en direct sur KTO à 19h45)
    [Paroles]

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Entebbe : +3h UTC
    Bangui : +1h UTC
     
     Vidéos KTO et interventions du Pape François mises en ligne dès que disponibles
  • Voyage apostolique du Pape François au Kenya, en Ouganda et en République Centrafricaine (4ème jour)

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    Missel pour le voyage apostolique du Saint-Père
     
    08h30 : Visite au sanctuaire anglican des martyrs de Namugongo (en direct sur KTO à 6h30)
    09h00 : Visite au sanctuaire catholique des martyrs de Namugongo (en direct sur KTO à 7h00)
    09h30 : Messe pour les martyrs d’Ouganda près du sanctuaire catholique (en direct sur KTO à 7h30)
    [Homélie]
    15h15 : Rencontre avec les jeunes à Kololo Air Strip à Kampala (en direct sur KTO à 13h15)
    [Discours]
    17h00 : Visite à la Maison de charité de Nalukolongo (en direct sur KTO à 15h00)
    [Paroles]
    18h00 : Rencontre avec les évêques d'Ouganda à l’Archevêché
    19h00 : Rencontre avec les prêtres, religieux, religieuses et séminaristes dans la cathédrale (en direct sur KTO à 17h00)
    [Discours]

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Entebbe : +3h UTC
     
     Vidéos KTO et interventions du Pape François mises en ligne dès que disponibles
  • Voyage apostolique du Pape François au Kenya, en Ouganda et en République Centrafricaine (3ème jour)

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    Missel pour le voyage apostolique du Saint-Père
     
    08h30 : Visite au quartier pauvre de Kangemi à Nairobi (en direct sur KTO à 6h30 - redif. à 10h30)
    [Discours]
    10h00 : Rencontre avec les jeunes au stade Kasarani (en direct sur KTO à 8h00)
    [Discours]
    11h15 : Rencontre avec les évêques du Kenya dans la salle VIP du stade
    15h10 : Cérémonie de congé à l’aéroport international “Jomo Kenyatta” de Nairobi
    15h30 : Départ en avion de Nairobi pour Entebbe
    16h50 : Arrivée à l’aéroport international d'Entebbe en Ouganda
    Cérémonie de bienvenue (en direct sur KTO à 14h50)
    17h30 : Visite de courtoisie au Président à la State House à Entebbe (en direct sur KTO à 15h30)
    18h00 : Rencontre avec les autorités et le Corps diplomatique dans la salle de conférence de la State House (en direct sur KTO à 16h00)
    [Discours]
    19h15 : Visite à Munyonyo et salut aux catéchistes et enseignants (en direct sur KTO à 17h15 - redif. à 22h50)
    [Paroles]

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Nairobi : +3h UTC
    Entebbe : +3h UTC
     
     Vidéos KTO et interventions du Pape François mises en ligne dès que disponibles
  • Voyage apostolique du Pape François au Kenya, en Ouganda et en République Centrafricaine (2ème jour)

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    Missel pour le voyage apostolique du Saint-Père
     
    08h15 : Rencontre interreligieuse et œcuménique dans le salon de la Nonciature apostolique à Nairobi (en direct sur KTO à 6h15 - redif. à 10h30)
    [Discours]
    10h00 : Messe au Campus de l’Université de Nairobi (en direct sur KTO à 8h00)
    [Homélie]
    15h45 : Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes sur le terrain de sport de l'école St Mary (en direct sur KTO à 13h45)
    [Discours]
    17h30 : Visite à l’U.N.O.N. - Office des Nations-Unies à Nairobi (en direct sur KTO à 15h30 - redif. à 18h50 et 22h30)
    [Discours]

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Nairobi : +3h UTC
     
     Vidéos KTO et interventions du Pape François mises en ligne dès que disponibles
  • Voyage apostolique du Pape François au Kenya, en Ouganda et en République Centrafricaine (1er jour)

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    Missel pour le voyage apostolique du Saint-Père
     
    07h45 : Départ en avion de l’aéroport Fiumicino de Rome pour Nairobi au Kenya
    17h00 : Arrivée à l’aéroport international “Jomo Kenyatta” de Nairobi
         Cérémonie de bienvenue à la State House (en direct sur KTO à 15h00)
    18h00 : Visite de courtoisie au Président de la République à la State House à Nairobi (en direct sur KTO à 16h00)
    18h30 : Rencontre avec les autorités du Kenya et avec le Corps diplomatique (en direct sur KTO à 16h30)
    [Discours]

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Nairobi : +3h UTC
     
     Vidéos KTO et interventions du Pape François mises en ligne dès que disponibles
  • En préparation du voyage du Pape en Afrique, quelques chiffres

    Comme annoncé, le Pape effectuera du 25 au 30 novembre un voyage apostolique au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique. Voici les statistiques relatives à la présence de l'Eglise catholique dans ces pays :

    Le Kenya a une superficie de 580.367 km2 pour 42.961.000 habitants dont 13.862.000 catholiques (32,3%). L'Eglise dispose de 26 circonscriptions ecclésiastiques, 925 paroisses et 6.542 centres pastoraux, avec 38 évêques, 2.744 prêtres, 5.501 séminaristes, 798 religieux, 5.505 religieuses et 11.343 catéchistes. L'Eglise anime 12.195 structures d'enseignement de tous niveaux et 513 hôpitaux et dispensaires, 21 léproseries, 117 maisons de retraite et 1.173 orphelinats ou garderies, 110 centres de consultation familiale et 203 autres structures sociales.

    L'Ouganda a une superficie de 241.038 km2 pour 36.497.000 habitants dont 17.148.000 catholiques (47%). L'Eglise dispose de 20 circonscriptions ecclésiastiques, 540 paroisses et 6.900 centres pastoraux, avec 32 évêques, 2.180 prêtres, 6.984 séminaristes, 567 religieux, 3.699 religieuses et 15.864 catéchistes. L'Eglise anime 7.050 structures d'enseignement de tous niveaux et 298 hôpitaux et dispensaires, 1 léproserie, 16 maisons de retraite et 62 orphelinats ou garderies, 130 centres de consultation familiale et 56 autres structures sociales.

    La Centrafrique a une superficie de 622.984 km2 pour 4.621.000 habitants dont 1.724.000 catholiques (37,3%). L'Eglise dispose de 9 circonscriptions ecclésiastiques, 119 paroisses et 2.017 centres pastoraux, avec 16 évêques, 350 prêtres, 379 séminaristes, 44 religieux, 343 religieuses et 6.279 catéchistes. L'Eglise anime 305 structures d'enseignement de tous niveaux et 52 hôpitaux et dispensaires, 10 léproseries, 11 maisons de retraite et 18 orphelinats ou garderies, 8 centres de consultation familiale et 17 autres structures sociales.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.11.15) - Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Message vidéo du Saint-Père à la veille du Voyage apostolique à Cuba

    A la veille de son arrivée à Cuba, le Pape a adressé hier un message vidé au peuple cubain, qui a été diffusée à 20h30 heure locale (2h30 heure de Rome). En voici le texte :

    « Je viens vous rendre visite pour partager la foi et l'espérance. Nous nous renforcerons les uns des autres pour suivre Jésus. Votre fidélité au Seigneur m'aide beaucoup, et je vous encourage à continuer de faire face aux difficultés de tous les jours avec l'amour qui aide à avancer dans la vie. Merci pour ce témoignage très précieux. Pour ma part, je voudrais transmettre un message très simple, que j'estime important et nécessaire. Jésus vous aime, il vous aime vraiment et vous porte toujours dans son cœur. Il sait mieux que quiconque...quels sont nos vœux les plus profonds, et comment est notre cœur. Il ne nous abandonne jamais et quand nous ne nous comportons pas comme il s'y attendait, il est toujours prêt à nous accueillir, à nous consoler, à nous donner un nouvel espoir, une nouvelle chance, une nouvelle vie. Et il en sera toujours ainsi. Je sais que vous préparez ma visite en prière. Je vous en remercie infiniment. Effectivement nous devons prier. Nous avons besoin de la prière, du contact avec Jésus et Marie. Et je me réjouis que sur le conseil de mes frères évêques de Cuba, plusieurs fois par jour, se renouvelle la prière que nous avons appris enfants. Sacré Cœur de Jésus, fait que mon cœur soit comme le tien. Il est agréable d'avoir un cœur comme celui Jésus pour aimer comme lui, pour pardonner, espérer et accompagner. Je veux être parmi vous un missionnaire de la miséricorde, un témoin de la tendresse de Dieu, qui vous encourage à être des missionnaires de l'amour infini de Dieu. Que personne ne soit privé du témoignage de notre foi et de notre amour. Que tout le monde sache que Dieu pardonne toujours, que Dieu est toujours à côté de nous, que Dieu nous aime. J'irais en pèlerin au sanctuaire de la Vierge del Cobre, comme un enfant qui se réjouit de retrouver le foyer maternel. Pour cela je lui confie ce voyage ainsi que tous les cubains...auxquels je demande aussi de prier pour moi. »

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.9.15).

    Texte intégral original en espagnol en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Conférence de presse du Pape François dans l'avion de retour

    Extraits de la Conférence de presse du Pape François dans l'avion qui le ramenait de son voyage apostolique en Amérique latine du 5 au 13 juillet 2015.

    Texte intégral des questions / réponses en italien sur le site internet du Vatican.

    Traduction en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Départ en avion pour Rome

    19h00 - Départ en avion pour Rome (01h00 heure française)

    Arrivée à l'Aéroport de Rome/Ciampino prévue Lundi 13 juillet à 13h45

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    Après un voyage dense de huit jours, trois pays visités et 22 discours prononcés, le Pape François s'est envolé dimanche soir d'Asunción, la capitale du Paraguay, direction Rome. Après l'Équateur et la Bolivie, le Paraguay était le dernier pays prévu dans ce neuvième voyage apostolique du Souverain Pontife. Le voyage retour durera 13 heures, le Saint-Père est attendu dans la capitale italienne lundi, en début d'après-midi.

    Au cours des 10.000 kilomètres de vol, l'Airbus A330 papal passera au-dessus de la Bolivie, le Brésil, le Cap Vert, le Maroc et l'Espagne. À chaque pays survolé, comme il est de coutume, le Pape enverra un télégramme aux autorités locales.

    Vous pouvez retrouver tous les articles consacrés par Radio Vatican au voyage du Pape François en Amérique Latine en cliquant ici.

    Et tous les textes originaux de ses interventions diffusés par le Saint-Siège ici.

    Enfin près de 180 photographies sont également disponibles en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec les jeunes

    Dimanche 12 juillet 2015 - Paraguay

    17h00 - Rencontre avec les jeunes sur le bord du fleuve « Costanera » (23h00 heure française)

    Dernier événement au programme du voyage du Pape François en Amérique Latine : il a rencontré 70.000 jeunes Paraguayens à Costanera, une plage d'Asunción donnant sur la baie que forme le fleuve Paraguay dans la capitale.

    Accueilli dans une ambiance festive et débordante d'enthousiasme, le Pape a écouté deux témoignages très émouvants. D'abord celui de Liz, étudiante infirmière de 25 ans, qui doit prendre quotidiennement soin de sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, et de sa grand-mère, elle aussi malade et alitée. Malgré cette configuration familiale compliquée, elle trouve réconfort auprès de ses amis et d'adultes qu'elle prend en exemple. L'autre témoignage était celui de Manuel, jeune de 18 ans vivant à la campagne. Enfant, ses parents se sont trouvés dans l'obligation de le placer dans une famille vivant à Asunción faute de ressources économiques suffisantes. Obligé de travailler, Manuel fut exploité, maltraité et tomba dans l'addiction. Une fois revenu à la campagne, sa mère mourut rapidement, le laissant seul. Mais grâce à la pastorale de la jeunesse, il a repris confiance et a commencé des études pour trouver un travail.

    Au moment de s'adresser à la foule, le Pape s'est appuyé sur ces deux témoignages, improvisant un discours. Avoir un cœur libre, être solidaire et lutter pour l'espérance sont les trois enseignements que le Pape a voulu laisser aux jeunes. En guise d'introduction, il leur a demandé de répéter avec lui une prière collective : « Seigneur Jésus, libère mon cœur, que je ne sois pas esclave de tous les pièges du monde, de la commodité, de la tromperie, de la bonne vie, des vices, d'une fausse liberté qui est de faire ce que je veux à chaque instant ».

    Aller à contre-courant

    « La liberté est un don de Dieu, mais il faut savoir la recevoir. Dans le monde, il y a tant de liens qui nous enchaînent le cœur, a déploré le Saint-Père. Liz nous a montré qu'il ne faut pas être comme Ponce Pilate et se laver les mains. Elle a brûlé sa vie jusqu'à ses 25 ans pour servir sa mère et sa grand-mère, a souligné le Saint-Père. Mais elle n'était pas seule, elle avait ses amis. Cette solidarité a été un havre de paix pour son cœur fatigué ». Manuel, lui, « n'a pas été gâté par la vie. Exploité, maltraité et seul, au lieu de se venger de la vie, il est allé de l'avant et a travaillé ». Mais les deux jeunes ont témoigné de la force qu'ils ont trouvée en Jésus pour continuer à avancer et ne pas se laisser emporter par les difficultés.

    Devant de tels exemples, le Pape a surtout appelé les jeunes à agir : « la mission des jeunes, c'est de connaître Jésus, qui ouvre les portes à l'espérance et nous fortifie. Cela implique des sacrifices et de suivre le plan de Dieu, d'aller à contre-courant. On ne veut pas de jeunes qui se fatiguent vite et avec le visage triste. (...) Mettez le bazar ! Mettez le bazar et organisez-le bien ! » a lancé le Pape dans une ambiance survoltée, conseillant aussi aux jeunes de méditer les Béatitudes (chapitre 5 de l'Évangile selon Saint Matthieu).

    Le Pape est ensuite monté dans sa papamobile pour un bain de foule, avant de prendre la direction, toujours dans le véhicule, de l'aéroport international d'Asunción, pour prendre son avion de retour, direction Rome.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Messe à Asuncion

    Dimanche 12 juillet 2015 - Paraguay

    10h00 - Messe au Parc Nu Guazú d'Asuncion (16h00 heure française)

    Pour la cinquième et dernière Messe de son voyage en Amérique Latine, le Pape a célébré l’office ce dimanche à Ñu Guazú, à une dizaine de kilomètres d’Asunción, dans un vaste champ situé à l’intérieur d’une base militaire. Un million et demi de fidèles étaient attendus. L’autel, haut de quarante mètres, avait été réalisé selon la tradition de la Semaine Sainte à Tañarandy, petit village à côté de la ville San Ignacio Guasu, et ancienne « Réduction » jésuite (mission d’évangélisation à l’époque de la colonisation au Paraguay). L’autel était constitué de 50 000 épis de maïs et 150 000 fruits de coco, en écho à l’appel à la conversion écologique de la récente encyclique du Pape François Laudato Si’.

    Dans son homélie, le Saint-Père a voulu s’arrêter sur une parole essentielle de l’Évangile et « centrale dans la spiritualité chrétienne » selon lui : l’hospitalité. C’est ce que Jésus, « en bon maître, pédagogue », apprend à ses disciples quand il leur dit « restez là où on vous accueillera ». Pour le Pape, « le chrétien est celui qui a appris à recevoir, à accueillir ».

    « Le chemin du chrétien est de transformer le cœur, a poursuivi le Saint-Père, apprendre à vivre d’une autre manière, avec une autre loi, sous une autre norme. C’est passer de la logique de l’égoïsme, de la fermeture, de l’affrontement, de la division, de la supériorité, à la logique de la vie, de la gratuité, de l’amour. De la logique de la domination, de l’oppression, de la manipulation, à la logique de l’accueil, du recevoir, de la sollicitude » a-t-il énuméré.

    Le don et la fraternité contre la solitude

    « L’Église est la maison de l’hospitalité » a-t-il dit. Il faut « accueillir comme la terre qui ne domine pas la semence, mais la reçoit, la nourrit et la fait germer ». La tâche de l’évangélisation n’est donc pas une « stratégie » ou une « tactique » à mettre en place, car  le Seigneur nous le dit « très clairement » dans l’Évangile, « on ne convainc pas avec les argumentations, les stratégies, les tactiques, mais en apprenant à accueillir » a souligné le Saint-Père.

    Cet accueil est le seul capable de briser « le silence de la solitude », ce « mal qui, peu à peu, se fait un nid dans notre cœur et "mange" notre vitalité ». Apprendre la « fraternité accueillante » est ainsi la caractéristique de l’Église et « le meilleur témoignage que Dieu est Père ». Cet « horizon nouveau » que Dieu nous montre, c’est « le chemin de la fraternité, du don ».

    Faire de « nos paroisses, nos communautés, nos chapelles » de vrais « centres de rencontres entre nous et Dieu, avec les portes ouvertes » est l’enjeu qui attend toute l’Église. « Une chose est certaine, a affirmé le Pape François, nous ne pouvons obliger personne à nous recevoir, à nous héberger ; cela fait partie de notre pauvreté et de notre liberté. Mais il est aussi certain que personne ne peut nous obliger à ne pas être accueillants, hospitaliers envers la vie de notre peuple. Personne ne peut nous demander de ne pas accueillir et embrasser la vie de nos frères, surtout de ceux qui ont perdu l’espérance et le goût de vivre » a-t-il conclu.

    Le modèle de Marie

    À la fin de la Messe, le Pape a récité la prière de l'Angélus, en répétant l'exemple à suivre donné par la Vierge Marie. « Comme dans beaucoup d’autres pays d’Amérique Latine, la foi des Paraguayens est imprégnée d’amour pour la Vierge Marie. (...) Ne cessez pas d’invoquer Marie et de lui faire confiance ; elle est Mère de miséricorde pour tous ses enfants sans distinction » a recommandé le Saint-Père. « Avec l'aide de Marie, que l'Église soit la maison de tous, une maison qui sache accueillir, une Mère pour tous les peuples » a-t-il souhaité, en réponse à son homélie prononcée quelques minutes plus tôt : « l’Église est Mère, comme Marie. En elle nous avons un modèle. Accueillir, comme Marie qui n’a pas dominé ni ne s’est appropriée la Parole de Dieu, mais, au contraire, l’a accueillie, l’a portée dans son sein et l’a donnée » avait-il dit.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Visite à la population pauvre d'Asuncion

    Dimanche 12 juillet 2015 - Paraguay

    08h15 - Visite à la population du quartier Bañado Norte d'Asuncion, Chapelle de San Juan Bautista (14h15 heure française)

    Pour la dernière journée de son voyage apostolique en Amérique Latine, consacré en grande partie aux déshérités, le Pape François a voulu commencer par une périphérie : le Bañado Norte d’Asunción, la capitale du Paraguay ; un bidonville très pauvre et marécageux, situé près de la grande décharge d’Asunción, régulièrement sinistré par les crues du fleuve Paraguay tout proche.

    Plus de 20.000 familles, pour un total de quelque 100.000 personnes, y vivent dans des conditions épouvantables. La plupart sont des paysans ou des Indiens, chassés des terres qu’ils cultivaient. Ils sont venus grossir les rangs des laissés-pour-compte de l’urbanisation. La majorité de ces pauvres sont là depuis au moins 30 ans. Ils ont construit leur logement avec leurs façades de planches ou de briques nues. Leurs enfants courent au milieu des chiens errants sur les chemins de terre battue. Les habitants vivent principalement de la fouille dans les ordures et du recyclage. Certains se nourrissent des déchets de l’industrie de la viande. Les femmes sont victimes de violence, les jeunes n’ont aucun avenir, les malades n’ont pas les moyens de se soigner.

    Le curé de la paroisse est un jésuite, le père Ireneo Valdez. La Compagnie de Jésus mise notamment sur l’éducation et l’animation des enfants pour qu’ils ne soient pas livrés à eux-mêmes dans la rue.

    Le Pape est surtout venu écouter

    Le Saint-Père, qui se dépense sans compter, a été accueilli par des scènes de liesse, à son arrivée ; comme il avait l’habitude de le faire à Buenos Aires, il s’est mêlé à la foule, il est entré dans une maison, il a serré des mains, s’arrêtant pour échanger quelques mots avec une personne âgée, ou pour caresser les enfants.

    Le Pape François était venu rencontrer la population mais surtout l’écouter. Et sa présence a offert une tribune à l’indignation, aux frustrations, et aux exigences des habitants. Ceux qui ont pris la parole, représentants d’organisations sociales ou ecclésiales, ont réclamé avec passion plus de justice, le respect de leur dignité, la recherche d'une solution inclusive. Sous les ovations, une femme a dénoncé ouvertement les autorités politiques : « l’État ne fait rien pour nous, il ne nous voit pas d’un bon œil, il met au point des projets sans nous consulter. Ils veulent nous déplacer car ce lieu commence à susciter des convoitises ». La population du Bañado Norte en a assez d’être manipulée par des politiques menteurs et sans scrupules. Une intervenante s’est également adressée à l’Église, souhaitant que les pasteurs s’engagent aux côtés de leur peuple.

    Dans son discours, le Pape François a lancé un appel à la solidarité, « un devoir pour les chrétiens car une foi sans solidarité est une foi faible, malade ou morte » ; elle n’est pas la foi de Jésus-Christ. « Je ne pouvais pas, a-t-il dit, ne pas venir écouter vos histoires et tout ce que vous avez réalisé pour être ici, toutes les luttes que vous avez menées pour avoir une vie digne, un toit ». Le Souverain Pontife a évoqué Joseph et Marie à Bethléem. Ils avaient dû quitter leur terre, leurs proches, leurs amis. Ils étaient seuls, dans une terre étrangère. À l’improviste, après la naissance de Jésus, commencèrent à apparaître des bergers. Des personnes, comme eux, qui avaient dû abandonner leur propre réalité pour trouver de meilleures opportunités familiales. C’est ce qui arrive quand Jésus apparaît dans notre vie.

    La foi nous rend proches, nous fait proches de la vie des autres. La foi suscite notre engagement, notre solidarité. « C’est une vertu humaine et chrétienne que vous possédez, a relevé le Pape François, mais que beaucoup doivent apprendre. Une foi qui ne devient pas solidarité est une foi morte ou mensongère. C’est une foi sans le Christ, une foi sans Dieu, une foi sans frères. La foi que Jésus suscite est une foi qui a la capacité de rêver l’avenir, de lutter pour lui dans le présent ». Et le Souverain Pontife a exhorté la population du Bañado Norte à ne pas se diviser car elle serait vaincue. Enfin, il a prié pour qu’il y ait des bergers, prêtres et évêques, capables d’accompagner, de soutenir et de stimuler la vie de ces familles.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du Dimanche 12 juillet

    Dimanche 12 juillet 2015 - Paraguay

    08h15 Visite à la population du quartier Bañado Norte d'Asuncion, Chapelle de San Juan Bautista (14h15 heure française)
    [Vidéo KTO - Discours]
    10h00 Messe au Parc Nu Guazú d'Asuncion (16h00 heure française)
    [Vidéo KTO - Homélie]
    + Angélus
    [Paroles]
    13h00 Rencontre avec les évêques du Paraguay au Centre culturel de la Nonciature apostolique
    13h30 Déjeuner avec les évêques du Paraguay et la suite papale
    17h00 Rencontre avec les jeunes sur le bord du fleuve « Costanera » (23h00 heure française)
    [Vidéo KTO - Discours]
    19h00 Départ en avion pour Rome (Arrivée à l'Aéroport de Rome/Ciampino Lundi 13 juillet à 13h45)

    Fuseau horaire
    La Paz/Santa Cruz/Asunción : -4h UTC

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Vêpres avec les évêques, les prêtres

    Samedi 11 juillet 2015 - Paraguay

    18h15 - Vêpres avec les évêques, les prêtres, les diacres, religieux, religieuses, séminaristes et mouvements catholiques en la Cathédrale métropolitaine d'Asuncion (00h15 heure française)

    Samedi, en fin de journée, le Pape a célébré les Vêpres dans la Cathédrale d'Asunción, capitale du Paraguay, devant près d'un millier de membres du clergé paraguayen : prêtres, religieuses, religieux, séminaristes et laïcs engagés dans les mouvements catholiques. Dans son intervention, le Pape a insisté sur l'importance de la prière : « la prière nous donne impulsion pour agir ou nous examiner, [elle est] reflet de l’amour que nous ressentons pour Dieu, pour les autres, pour le monde créé » et « chacun de nous dans notre prière, nous voulons progressivement ressembler à Jésus » a-t-il dit. « La beauté de la communauté ecclésiale naît de l’adhésion de chacun de ses membres à la personne de Jésus, formant un "ensemble vocationnel" dans la richesse de la variété harmonique ».

    Pour autant, « nous avons tous des limites, et personne ne peut reproduire Jésus-Christ dans sa totalité », a précisé le Saint-Père, mais il existe des caractéristiques « communes et inaliénables à chaque vocation » : « celui qui est appelé par Dieu ne se vante pas, ne va pas à la recherche de reconnaissances ni d’applaudissements éphémères, ne croit pas avoir monté en grade et ne traite pas les autres comme s’il était sur un piédestal ». Outre l'humilité, se conformer à la vie du Christ demande également de l'obéissance : Jésus a atteint la perfection « quand il a appris, souffrant, ce que signifiait obéir ; et cela fait aussi partie de notre appel » a-t-il relevé.

    Le Pape a donc exhorté chacun à s'engager « dans cette collaboration ecclésiale, (...) en coopérant avec toute votre disponibilité au bien commun. Si la division entre nous provoque la stérilité, il n’y a pas de doute que de la communion et de l’harmonie naît la fécondité, parce qu’elles sont profondément consonantes avec l’Esprit Saint ». Cet appel à l'unité, maintes fois répété lors de son voyage en Amérique Latine, est la meilleure voie pour atteindre le rêve « d'une Église qui reflète et répète l’harmonie des voix et du chant dans la vie quotidienne ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec les représentants de la société civile

    Samedi 11 juillet 2015 - Paraguay

    16h30 - Rencontre avec les représentants de la société civile au stade Leon Condou de l'école San José (22h30 heure française)

    « Aimez votre Patrie, vos concitoyens et, surtout aimez les plus pauvres ». Comme en Équateur, le Pape a rencontré des représentants de la société civile lors de son étape paraguayenne ce samedi après-midi. 3800 personnes étaient réunies dans la halle sportive León Condou, d'une école tenue par des prêtres du Sacré-Cœur de Betharram, à Asunción. Heureux de constater que « le Paraguay n'est pas mort », le Pape a comparé la société du pays à « une grande symphonie, chaque association avec sa particularité et sa propre richesse, mais cherchant l'harmonie finale. C'est cela qui compte ». Interrogé par plusieurs membres de ces associations civiles, dont certains ont posé directement leur question en guarani, une langue indigène, le Pape François a pris le temps de leur répondre dans son discours.

    La première question a été posée par un jeune Paraguayen, sur les moyens à mettre en œuvre pour parvenir à une société plus juste et plus digne, pour tous. Le Pape lui a répondu que la jeunesse, cette « grande richesse » du Paraguay, ne doit pas avoir peur de s'engager dans « la lutte pour un pays plus fraternel. C'est la vocation de la jeunesse. Comme il est bon que vous les jeunes, vous voyiez que bonheur et plaisir ne sont pas synonymes, mais que le bonheur exige l'engagement et le dévouement, a lancé le Saint-Père, n’ayez pas peur de donner le meilleur de vous-mêmes. Mais ne le faites pas seuls ».

    Cette construction d'une société meilleure passe également par le dialogue, thème d'une deuxième question. « Pour qu'il y a ait dialogue, il faut une base fondamentale : l'identité, "la patrie d'abord". Le dialogue présuppose, exige de nous la culture de la rencontre. Une rencontre qui sache reconnaître que la diversité n’est pas seulement bonne, mais qu’elle est nécessaire » a insisté le Pape. Si les conflits dans ce dialogue sont inévitables, il faut les assumer pour mieux les dépasser par l'unité. Le dialogue doit être mené de façon honnête - « dialoguer n'est pas négocier » a-t-il dit - sans préjugés et surtout avec un engagement sincère. Le Pape François a ainsi mis en garde contre le « danger du nominalisme » et « les grands discours grandiloquents, théâtraux ». « Les paroles seules ne sont pas utiles, a-t-il martelé, engagez-vous ! ».

    Changer son regard sur les plus pauvres

    Mais la clé d'une société plus juste et plus inclusive passe d'abord par un changement dans le regard posé sur les plus pauvres. « Un élément fondamental pour promouvoir les pauvres réside dans la manière dont nous les voyons a affirmé le Pape. Un regard idéologique, qui finit par les utiliser au service d'autres intérêts politiques ou personnels ne sert pas. Pour chercher effectivement leur bien, la première chose est d'avoir une vraie préoccupation pour leur personne, de les valoriser dans ce qu’ils ont de bon eux-mêmes. Mais une évaluation réelle exige d’être disposé à apprendre d’eux. Les pauvres ont beaucoup à nous enseigner en humanité, en bonté, en sacrifice. ». Et gare aux idéologies qui, comme l'a montré le XXe siècle, « ont toujours mal fini. Les idéologies pensent pour le peuple et ne le laissent pas penser ». « Il faut respecter le pauvre, le regarder dans les yeux lorsqu'on lui donne une pièce a-t-il conseillé. Il ne faut pas utiliser le pauvre comme un objet pour laver nos fautes ».

    Ce nouveau regard sur les pauvres est un pas vers une économie à visage humain pour le Saint-Père : « non à l'économie sans visage ! a-t-il condamné. Dans l'économie, dans l'entreprise, en politique, la priorité est la personne et l'environnement où elle vit ». Le Pape François a enfin dénoncé le chantage et la corruption, véritable « gangrène » d'un pays, un « problème universel ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Messe au Sanctuaire de Caacupé

    Samedi 11 juillet 2015 - Paraguay

    10h30 - Messe sur le parvis du Sanctuaire marial de Caacupé (16h30 heure française)

    Le sanctuaire marial de Caacupé, à une cinquantaine de kilomètres d’Asunción, est considéré comme le centre spirituel du Paraguay. C’est au pied de la basilique de Notre-Dame-des Miracles qui le domine, que le Pape François a célébré la Messe, devant des dizaines de milliers de fidèles. Une célébration dédiée à la Vierge Marie, dont l’exemple doit servir d’inspiration, selon ce qu’a développé le Saint-Père dans son homélie.

    « Marie est la Mère du "oui" » a-t-il dit. « Oui au rêve de Dieu, oui au projet de Dieu, oui à la volonté de Dieu. Un "oui" qui, comme nous le savons, ne fut en rien facile à vivre » a relevé le Pape, faisant référence aux épisodes difficiles que Marie a dû traverser, comme la naissance de Jésus dans une étable, la fuite forcée en Egypte et la mort de Jésus sur la croix. Pourtant, même dans ces moments éprouvants, elle a su garder la foi et l’espérance. Ces expériences douloureuses font que Marie peut nous comprendre quand nous lui confions nos propres souffrances : « nous voyons sa vie, et nous nous sentons compris, entendus. (…)  Nous pouvons nous identifier à beaucoup de situations de sa vie. Lui raconter nos réalités parce qu’elle les comprend ».

    Même si Marie n’a pas compris l’annonce de l’Ange Gabriel, elle a su dire oui car elle avait compris que cela venait de Dieu. Or, « sa vie témoigne que Dieu ne déçoit pas, n’abandonne pas son peuple, même s’il y a des moments ou des situations où il semble absent ». Nous pouvons donc nous confier à elle en toute confiance a-t-il dit. Marie a toujours été et est toujours à coté de ses enfants, a répété le Pape, « toujours par une présence discrète et silencieuse. Dans le regard d’une statue, d’une image ou d’une médaille. Sous le signe d’un rosaire, nous savons que nous ne sommes pas seuls » a-t-il ajouté.

    Cette force de la foi malgré les épreuves, les femmes paraguayennes l’ont démontré par le passé et continuent à le faire. Comme il l’avait fait à son arrivée à Asunción, vendredi soir, le Pape François a rendu un hommage appuyé au rôle joué par les femmes et les mères paraguayennes, après la guerre de la Triple alliance qui opposa le pays au Brésil, à l’Argentine et à l’Uruguay. « Quand tout semblait s’écrouler, vous avez continué à croire, leur a-t-il lancé, sous les applaudissements. Avec grand courage et abnégation, vous avez su relever un pays détruit, effondré, submergé par la guerre. Vous avez la mémoire, le patrimoine génétique de celles qui ont reconstruit la vie, la foi, la dignité de votre peuple. Comme Marie, vous avez vécu des situations très mais très difficiles, qui selon une logique commune seraient contraires à toute foi ». Cette confiance en Dieu a permis de « ne pas laisser cette terre dans le chaos. Que Dieu bénisse cette ténacité, que Dieu bénisse et conforte votre foi, que Dieu bénisse la femme paraguayenne, la plus glorieuse d’Amérique » s’est-il exclamé.

    Ce sanctuaire de Caacupé « est une part vitale du peuple paraguayen » pour le Pape. Cet endroit où l’on se sent « à la maison », est « un appel à de pas perdre la mémoire, les racines, les nombreux témoignages que vous avez reçus du peuple croyant et que vous avez rendus pour ses causes. (…) Soyez, vous, les porteurs de cette foi, de cette vie, de cette espérance. Soyez, vous, les artisans de cet aujourd’hui et du demain paraguayens » a conclu le Saint-Père. À la fin de la Messe, il a renouvelé le vœu de confier le Paraguay sous la bénédiction de l’Immaculée Conception, comme l’avait fait St Jean-Paul II en 1988.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Visite à l'hôpital général pédiatrique

    Vendredi 10 juillet 2015 - Paraguay

    08h30 - Visite à l'hôpital général pédiatrique « Niños de Acosta Nu » (14h30 heure française)

    C’est aux plus petits que le Pape François a réservé son premier rendez-vous ce samedi matin, quelques heures après son arrivée au Paraguay. Le Saint-Père s’est rendu à l’hôpital pédiatrique d’Asunción « Niños de Acosta Nú », qui dispose notamment d’un service de réanimation et d’une unité d’oncologie. A sa demande, la rencontre a été entourée de la plus grande discrétion. Les caméras des télévisions n’ont pas été autorisées à filmer ses échanges avec les enfants hospitalisés et leurs familles. Visiblement très ému à sa sortie de l'établissement, entouré d’un groupe d’enfants, le Pape François a préféré ne pas lire le discours prévu et improviser quelques mots de réconfort et d’encouragement. Il a même plaisanté, faisant rire l’assemblée, qui l’acclamait avec un enthousiasme débordant.

    Dans le texte prévu pour cette occasion et remis aux participants de la rencontre, le Souverain Pontife rappelle une célèbre et rare colère de Jésus, lorsque ses disciples voulurent empêcher des enfants de s’approcher de lui. Jésus fut indigné et leur dit : « Laissez venir à moi les petits enfants ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent ». Les enfants sont parmi les privilégiés de Jésus, explique le Pape François. Ce n’est pas qu’il n’aime pas les grands, mais il se sentait heureux quand il pouvait être avec eux. Il appréciait beaucoup leur amitié et leur compagnie. Il les citait en exemple. Aujourd’hui il nous dirait la même chose.

    Le Souverain Pontife invite donc les adultes à imiter la confiance, la joie, la tendresse des enfants, leur capacité de lutte, leur courage, leur incomparable capacité de résistance. « Je sais qu’il n’est pas du tout facile d’être ici, écrit-il. Il y a des moments de grande douleur, d’incertitude. Il y a des moments de forte angoisse qui accablent le cœur et il y a des moments de grande joie. Les deux sentiments cohabitent, ils sont en nous. Mais il n’y a pas de meilleur remède que la tendresse et la proximité ». Les familles des petits malades doivent s’entraider, se soutenir mutuellement.

    Au Paraguay, les enfants travailleurs sont nombreux, certains vivent dans la rue et sont exposés à de multiples dangers. Les plus défavorisés ne sont pas scolarisés et n’ont pas accès aux soins de santé nécessaires à leur bon développement. La pauvreté extrême, principalement dans les zones urbaines, la violence domestique, l’éclatement des familles atteignent des niveaux alarmants. Seulement trois enfants sur dix sont reconnus par leur père et les mères sont souvent contraintes d’élever seules leurs enfants.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du "discours écrit" traduit en français sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du Samedi 11 juillet

    Samedi 11 juillet 2015 - Paraguay

    08h30 Visite à l'hôpital général pédiatrique « Niños de Acosta Nu » (14h30 heure française)
    [Paroles]
    10h30 Messe sur le parvis du Sanctuaire marial de Caacupé (16h30 heure française)
    [Homélie]
    16h30 Rencontre avec les représentants de la société civile au stade Leon Condou de l'école saint José (22h30 heure française)
    [Discours]
    18h15 Vêpres avec les évêques, les prêtres, les diacres, religieux, religieuses, séminaristes et mouvements catholiques en la Cathédrale métropolitaine d'Asuncion (00h15 heure française)
    [Homélie]

    Fuseau horaire
    La Paz/Santa Cruz/Asunción : -4h UTC

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec les autorités

    Vendredi 10 juillet 2015 - Paraguay

    18h45 - Rencontre avec les autorités et le corps diplomatique dans le jardin du Palais de Lopez (00h45 heure française)

    Après une cérémonie d’accueil haute en couleurs sur le tarmac de l’aéroport d’Asuncion, le Pape s’est rendu à la nonciature apostolique, où il réside pour toute la durée de son séjour paraguayen, avant de partir pour le Palais présidentiel de Lopez. Sur le chemin de la nonciature au palais, le Pape a fait une halte qui n'était pas prévue au programme : la voiture du Pape s'est en effet arrêtée devant une prison pour femmes ; de l'intérieur de l'établissement pénitentiaire, une cinquantaine de détenues a alors entonné un chant préparé tout spécialement à l'intention du Saint-Père.

    Première rencontre de cette journée, au Palais présidentiel Lopez, celle avec le Président Horacio Cartès. Avant la présentation des délégations respectives, les deux chefs d'Etat ont procédé au traditionnel échange de cadeaux. Le Pape argentin a offert un cadre en mosaïque représentant Marie, Mère de l'Eglise, une copie de l'image que le St Pape Jean-Paul II avait fait installer sur un des murs extérieurs du Palais apostolique, au-dessus de la Place Saint-Pierre. Le Président Cartès a pour sa part offert au Pape un poncho blanc ainsi qu'un maillot de football portant l'inscription « Papa Francisco ».

    Hommage au peuple paraguayen

    Deuxième rencontre, dans le jardin du Palais de Lopez, avec les autorités politiques du pays. Devant elles, le Pape a évoqué l’histoire douloureuse du Paraguay marquée par « la terrible souffrance de la guerre, l’affrontement fratricide, le manque de libertés, et les violations des droits de l’homme » ; allusions aux guerres meurtrières qui ravagèrent le pays, - notamment celle de la Triple Alliance contre le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay (1865-1870), la Guerre du Chaco, contre la Bolivie (1932-1935), et à la dictature du général Alfredo Stroessner (1954-1989). Et le Saint-Père de rendre hommage à ces « milliers de paysans paraguayens simples » qu’il considère comme les « véritables protagonistes » de l’histoire de ce peuple ; et de saluer « avec émotion et admiration », le rôle des femmes paraguayennes en ces moments tragiques de l’histoire du pays. « Sur leurs épaules de mères, épouses, et veuves, elles ont porté la plus grande charge, et ont su faire avancer leurs familles et leur pays, en insufflant auxnouvelles générations l’espérance d’un lendemain meilleur ».

    La mémoire aide à construire la paix

    Le Pape est ensuite revenu sur un thème qui lui est cher, et qu’il avait également évoqué devant les Boliviens, lors de la Messe à Santa Cruz, jeudi, celui de la mémoire : « Un peuple qui oublie son passé, son histoire n’a pas de racines, pas d’avenir. La mémoire (…) transforme le passé en source d’inspiration pour construire un avenir de convivialité et d’harmonie, en nous rendant conscients de la tragédie et de l'absurdité de la guerre », a-t-il soutenu avant de lancer un appel à la paix : « Plus jamais de guerres entre frères ! Construisons toujours la paix ! ». La paix entre nations et peuples, mais également une « paix de tous les jours », par des gestes concrets, au quotidien.

    Un développement économique qui exclut les faibles n'est pas un développement

    Après l’évocation du passé, le Pape s’est attardé sur le présent du Paraguay, le « cœur de l'Amérique », l’un des pays plus pauvres du continent, l’encourageant dans « la construction d’un projet démocratique stable », processus initié depuis quelques années ; saluant également les efforts déployés en vue d’une meilleure croissance économique, d’un meilleur accès à l’éducation et aux soins. Ces efforts doivent continuer « jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’enfants sans accès à l’éducation, de familles sans foyers, d’ouvriers sans travail digne, de paysans sans terre à cultiver, et tant de personnes obligées à émigrer vers un avenir incertain ; qu'il n'y ait plus de victimes de la violence, de la corruption et du trafic de stupéfiants ». Et le Souverain Pontife de rappeler qu’un « développement économique qui ne tient pas compte des plus faibles et les plus défavorisés n’est pas un vrai développement ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Arrivée à l’Aéroport d'Asuncion

    Vendredi 10 juillet 2015 - Paraguay

    15h00 - Arrivée à l’Aéroport international « Silvio Pettirossi » à Asuncion (21h00 heure française)

    Après un peu moins de deux heures de vol depuis la Bolivie, l’avion du Pape est arrivé ce vendredi après-midi - 15h00 heures locales - à Asuncion, capitale du Paraguay, ultime étape de son voyage en Amérique latine. Tandis que l’Airbus d'Alitalia survolait l'Argentine, sa terre natale, le Pape a envoyé un télégramme à la Présidente argentine Cristina Kirchner, disant son « affection pour ce cher pays ».

    Après avoir été accueilli sur le tarmac de l’aéroport par le Président, Horacio Manuel Cartes Jura, le Pape a écouté un chœur d’enfants chanter les hymnes du Vatican et du Paraguay. Le visionnage d’un court documentaire sur la visite en mai 1988 du St Pape Jean-Paul II a ensuite été proposé au Pape François avant qu’il ne bénisse les plaques commémoratives du passage de son prédécesseur. Une chorégraphie haute en couleurs sur l’histoire du pays a ensuite été exécutée devant un Pape souriant, mais visiblement fatigué. Et c'est en papamobile que le Pape a pris la direction de la nonciature apostolique, tandis que plusieurs milliers de fidèles l'acclamaient le long de la route, sous une pluie fine.

    Au programme de ces prochaines heures : des rencontres avec les autorités politiques et le corps diplomatique, avec la société civile, les religieux et les jeunes, une visite dans un hôpital pédiatrique et la Messe célébrée sur le parvis du Sanctuaire marial de Caacupé.

    Parmi les moments forts de ce voyage, la visite du Saint-Père, dimanche, dans le quartier pauvre de Banado Norte, à la périphérie d'Asunción, où résident des dizaines de milliers de familles pauvres, souvent dans des conditions extrêmement précaires.

    Source : Radio Vatican.