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apotres - Page 2

  • Mercredi 29 juin 2016

    Saints Pierre et Paul, apôtres

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    Giuseppe Cesari (Cavalier d'Arpino, 1568-1640) : La Vierge et l'enfant avec les Saints Pierre et Paul
    Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City, Missouri (USA)

    (Crédit photo)

  • Mardi 28 juin 2016

    Vigile des Saints Pierre et Paul, apôtres

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    Raphaël (1483–1520), La remise des clés à Saint Pierre
    Victoria and Albert Museum, Londres

    (Carton réalisé entre 1515 et 1516,
    à partir duquel a été tissée la tapisserie conçue pour la chapelle Sixtine de Rome)

    (Crédit photo)

  • Méditation - L'Eucharistie, « source et sommet de toute la vie chrétienne » (LG 11)

    « Quand le Christ a dit : « Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi (1) », l'a-t-Il dit pour la seule fois où Il fut élevé de terre et où Il s'offrit Lui-même pour le salut du monde ? Ou plutôt ne doit-on pas croire que chaque fois que son sacrifice se renouvelle par le ministère du prêtre, le Christ continue à exercer invisiblement sur la foule des âmes son attraction victorieuse ? Devant les moyens matériels dont disposent les ennemis de la foi, les fils de l’Église pourraient être tentés de découragement, s'ils ne disposaient d'autres moyens d'action, purement spirituels ceux-là, surnaturels même, au premier rang desquels il faut mettre la messe.
    [...]
    A voir les chrétiens assister à la messe, on peut parfois se demander si, au meilleur d'eux-mêmes, ils ont pour elle l'estime qu'elle mérite, s'ils sont vraiment convaincus qu'elle est le grand moyen dont ils disposent pour convertir les âmes qui, de plus en plus nombreuses, fuient le prêtre et celles aussi qu'aucun apôtre ne peut plus atteindre. Saint Thomas d'Aquin a écrit un de ces mots qui nous feraient longtemps réfléchir si nous le comprenions bien : « C'est le bien commun spirituel de l’Église qui est contenu substantiellement dans l'Eucharistie (2). » »

    1. Jn XII, 32. - 2. IIIa, 65, III, adI.

    (à suivre demain)

    R.P. Lucien-Marie de Saint-Joseph O.C.D. (1906-1981), La communion dans l'attente (La Tunique blanche), La Vigne du Carmel, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1951.

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  • Mercredi 11 mai 2016

    Sts Philippe et Jacques le Mineur, apôtres
    (fête avancée au 3 mai au nouveau calendrier)

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  • Mercredi 28 octobre 2015

  • Dimanche 5 juillet 2015

    Sixième Dimanche après la Pentecôte

    (14ème dimanche du Temps Ordinaire)

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

    En France : Solennité des Sts Pierre et Paul, apôtres
    (Solennité reportée au dimanche, le 29 juin n'étant pas chômé - Propre de France)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Angélus de la fête des Sts Pierre et Paul, apôtres

    « Notre prière aujourd’hui est surtout pour la ville de Rome, pour son bien-être spirituel et matériel. Que la grâce divine soutienne tout le peuple romain, pour qu’il vive dans sa plénitude la foi chrétienne, témoignée avec une ardeur intrépide par les saints Pierre et Paul » : lors de la prière de l’Angélus, le Pape a évoqué les deux apôtres, saints patrons de la ville de Rome, dont le 29 juin marque la solennité. Pour cette raison, cette journée est une fête religieuse et un jour férié dans la Ville éternelle. « Rome nourrit une affection particulière et de la reconnaissance pour ces deux hommes de Dieu, venus d’une terre lointaine pour annoncer, au prix de leur vie, cet Evangile du Christ auquel ils s’étaient entièrement dédiés, a souligné le Saint-Père. Le glorieux héritage de ces deux apôtres est un motif de fierté spirituelle pour Rome et, en même temps, elle est appelée à vivre les vertus chrétiennes, en particulier la foi et la charité ».

    Le Pape François a insisté sur les liens tissés entre les deux apôtres et la Vierge Marie : « dans l’évangélisation de Pierre et Paul à Rome, il y a aussi les racines de la profonde et séculaire dévotion des Romains à la Vierge », comme l’icône de Marie, appelée Salus Populi Romani et abritée dans la basilique Sainte-Marie-Majeure sur la colline de l’Esquilin. Avant chaque voyage à l’étranger, il a d’ailleurs pris l’habitude d’aller prier devant cette image de la Vierge. « Marie, Pierre et Paul sont nos compagnons de voyage dans la recherche de Dieu, ce sont nos guides sur le chemin de la foi et de la sainteté » a-t-il affirmé.

    Comme le veut la tradition, la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul marque aussi le moment où le Pape bénit le pallium remis ensuite aux nouveaux archevêques du monde entier. Lors de l’Angélus, il est revenu sur cette célébration, renouvelant ses vœux aux archevêques et à leurs proches, ainsi qu’à la délégation œcuménique venue à Rome représenter le Patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée. Enfin, le Pape a aussi demandé à chaque fidèle d’adresser une prière spéciale à son intention, à quelques jours de son départ pour l’Amérique Latine. Il se rendra en effet en Equateur, en Bolivie et au Paraguay pour un voyage apostolique du 5 au 13 juillet prochains.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Saints Pierre et Paul, Apôtres : Prière

    « O saints apôtres Pierre et Paul, je vous choisis aujourd'hui et à jamais pour mes protecteurs et mes avocats particuliers ; je me réjouis humblement avec vous, saint Pierre, prince des apôtres, de ce que vous êtes cette pierre sur laquelle Dieu a bâti son Église, et avec vous, saint Paul, choisi de Dieu pour être un vase d'élection et le prédicateur de la vérité dans tout l'univers. Obtenez-moi, je vous en supplie, une foi vive, une espérance ferme, une charité parfaite, un entier oubli de moi-même, le mépris du monde, la patience dans les adversités, l'humilité dans la prospérité, l'attention dans la prière, la pureté de cœur, la droiture d'intention dans mes actions, la diligence à remplir les devoirs de mon état, la constance dans mes résolutions, la résignation à la volonté du Seigneur, et la persévérance dans la grâce de Dieu jusqu'à la mort ; afin qu'ayant, par votre intercession et par vos glorieux mérites, surmonté les tentations du monde, du démon et de la chair, je sois digne de paraître devant le souverain et éternel Pasteur des âmes, Jésus-Christ, qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit dans tous les siècles des siècles, et de le posséder et l'aimer pendant toute l'éternité, Ainsi soit-il.
    Pater, Ave, Gloria. »

    Prière in "Montmartre - Manuel des adoratrices du Sacré-Coeur de Jésus" (Ch. XIV, Stations aux chapelle du Sanctuaire de Montmartre), Bureaux de la Basilique, Paris, 1897.

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  • Méditation : Saints Pierre et Paul, Apôtres

    « C'est avec raison, mes frères, que l'Église, notre mère, applique aux saints apôtres ces paroles du Sage : « Ce sont des hommes de miséricorde, dont les justices ne tombent point dans l'oubli, les biens qu'ils ont laissés à leur postérité, y subsistent toujours (Eccli. XIV, 10 et 11). » Oui, on peut bien les appeler des hommes de miséricorde, tant parce qu'ils ont obtenu miséricorde pour eux-mêmes, que parce qu'ils sont pleins de miséricorde, ou que c'est dans sa miséricorde que Dieu nous les a donnés. Voyez, en effet, quelle miséricorde ils ont obtenue. Si vous interrogez saint Paul sur ce point, on même si seulement vous voulez l’écouter, il vous dira de lui-même : « J'ai commencé par être un blasphémateur, un persécuteur, un homme inique, mais j'ai obtenu miséricorde de Dieu (I Tim. I, 13). » Qui ne sait, en effet, tout le mal qu'il a fait aux chrétiens à Jérusalem ? Que dis-je, à Jérusalem ? Sa rage insensée se déchaînait dans la Judée tout entière, où il voulait déchirer les membres de Jésus-Christ sur la terre. Dans ces sentiments de furie, il allait ne respirant que menaces et que carnage contre les disciples du Seigneur (Act. IX, 1), quand il devint disciple de ce même Seigneur qui lui fit connaître tout ce qu'il devait souffrir pour son nom. Il allait exhalant, par tout son être, l'odeur d'un cruel venin, lorsque, tout à coup, il se vit changé en en vase d'élection, et sa bouche ne fit plus entendre que des paroles de bonté et de piété : « Seigneur, s'écrie-t-il, que voulez-vous que je fasse (Ibidem 6) ? » Certes, on peut bien dire qu'un pareil changement est l’œuvre de la main de Dieu. II avait donc bien raison de s'écrier : « C'est une vérité certaine et digne d'être reçue avec une entière déférence, que Jésus-Christ est venu dans le monde sauver les pécheurs, au premier rang desquels je puis me placer (I Tim. I, 15). » Prenez donc confiance, mes frères, et consolez-vous à ce langage de saint Paul, et, si vous êtes convertis au Seigneur, que le souvenir de vos fautes passées ne tourmente pas vos consciences à l'excès, qu'il vous soit plutôt un motif de vous humilier, comme le fait saint Paul quand il s'écriait : « Je suis le moindre des apôtres, je ne mérite même point de porter ce nom, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu (I Cor. XV, 9). » A son exemple, humilions-nous aussi sous la main puissante de Dieu, et espérons que, nous aussi, nous avons obtenu miséricorde, que nous avons été lavés de nos souillures et sanctifiés. En parlant ainsi, c'est pour tous que je parle, car tous nous avons péché, et tous nous avons besoin de la gloire de Dieu.

    Pour ce qui est du bienheureux Pierre, j'ai une autre chose à vous dire, mais une chose d'autant plus sublime qu'elle est unique. En effet, si Paul a péché, il l'a fait sans le savoir, car il n'avait point la foi ; Pierre, au contraire, avait les yeux tout grands ouverts au moment de sa chute. Eh bien, là où la faute a abondé, a surabondé la grâce, si on peut dire que la rédemption de ceux qui pèchent avant de connaître Dieu, avant d'avoir senti l'effet de ses miséricordes, avant d'avoir porté le joug si doux et si léger du Seigneur, enfin avant d'avoir reçu la grâce de la dévotion et les consolations du Saint-Esprit, est une rédemption abondante. [...]

    Mes enfants bien-aimés... je ne demande qu'une chose à ceux qui tombent, c'est de ne point s'enfoncer davantage dans le mal, mais plutôt de se relever avec la ferme confiance que le pardon ne leur sera point refusé, pourvu qu'ils confessent leurs fautes de tout leur cœur. En effet, si saint Pierre, dont je vous parle en ce moment, a pu s'élever à un pareil degré de sainteté, après avoir fait une si lourde chute, qui pourra désormais se désespérer, pour peu qu'il veuille lui aussi sortir de ses péchés ? Remarquez ce que dit l'Évangile : « Étant allé dehors, il pleura amèrement (Matt. XXVI, 75), » et voyez dans sa sortie, la confession de son péché, et, dans ses larmes amères, la componction du coeur. Puis remarquez que c'est alors que ce que Jésus lui avait dit lui revint en mémoire ; la prédiction de sa faiblesse lui revînt donc à l'esprit, dès que sa présomptueuse témérité se fut évanouie. Ah ! malheur à vous, mon frère, qui, après une chute, vous montrez à nos yeux plus fort qu'auparavant. Pourquoi cette raideur qui ne peut que vous perdre ? Courbez donc plutôt le front, pour vous relever d'autant mieux, n'empêchez pas de rompre même ce qui n'est pas droit, afin qu'on puisse le rétablir solidement ensuite. Le coq chante, pourquoi lui en vouloir de son reproche ? Indignez-vous plutôt contre vous-même. [...]

    Vous avez entendu quelle miséricorde ont obtenue les apôtres, et nul de vous, désormais, ne sera accablé de ses fautes passées, plus qu'il ne faut, dans le sentiment de componction qui le suivra jusque sur sa couche. Eh quoi ! en effet ! Si vous avez péché dans le siècle, Paul n'a-t-il point péché davantage ? Si vous avez fait une chute en religion même, Pierre n'en a-t-il pas fait une plus profonde que vous ? Or, l'un et l'autre, en faisant pénitence, non seulement ont fait leur salut, mais sont devenus de grands saints, que dis-je, sont devenus les ministres du salut, les maîtres de la sainteté. Faites donc de même, mon frère, car c'est pour vous que l'Écriture les appelle des hommes de miséricorde, sans doute à cause de la miséricorde qu'ils ont obtenue. »

    St Bernard, Troisième Sermon pour la Fête des Apôtres Saint Pierre et Saint Paul. Sur ce passage du livre de la Sagesse : « Ce sont des hommes de miséricorde » (Eccli. XLIV, 10).
    Oeuvres complètes de St Bernard, Traduction Nouvelle par M. l'Abbé Charpentier, Tome III, Paris, Librairie de Louis Vivès Éditeur, 1866.

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  • Lundi 29 juin 2015

    Sts Pierre et Paul, Apôtres

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  • Imposition du Pallium en la solennité des Apôtres Pierre et Paul

    Comme de coutume, le Saint-Père imposera le Pallium aux nouveaux Archevêques métropolitains au cours de la Messe de la solennité des Apôtres Pierre et Paul, lundi prochain en la Basilique vaticane.

    La célébration sera retransmise en direct sur KTO, à partir de 9h30.
    Vidéo et homélie seront mises en place sur ce blog comme d'habitude dès qu'elles seront disponibles.

    Ci-dessous, la liste des prélats qui recevront le Pallium des mains du Pape François.

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  • Lundi 11 mai 2015

    Sts Philippe et Jacques le mineur, apôtres

    (fête avancée au 3 mai au nouveau calendrier)

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Mardi 18 novembre 2014

    Dédicace des Basiliques St Pierre et St Paul, apôtres

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    Calendrier liturgique

  • Lundi 3 novembre 2014

    St Martin de Porrès

    Au calendrier traditionnel : Commémoraison de tous les Fidèles défunts

    IN COMMEMORATIONE OMNIUM FIDELIUM DEFUNCTORUM - Première messe

     
    Sequentia "Dies Irae" - Thomas de Celano (XIIIe siècle)
    (Bracia Dominikanie z Krakowa)

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  • Désirons-nous la sainteté ?

    « Quand nous sera-t-il donné de nous réunir aussi à nos pères ? De leur être présentés en personne ? Tel est le premier désir que le souvenir des saints fait naître en nous, que dis-je ? dont il nous embrase. Quand jouirons-nous de leur société si désirable, quand serons-nous dignes d'être les concitoyens, les conchambristes des esprits bienheureux, d'entrer dans l'assemblée des patriarches, de nous unir aux phalanges des prophètes, au sénat des apôtres, aux innombrables bataillons des martyrs, aux collèges des confesseurs, et aux chœurs des vierges, de nous perdre, en un mot, et de nous réjouir en commun dans la troupe entière des saints ?
    ...
    L'Église des premiers-nés nous attend, et nous négligeons de l'aller rejoindre ; les saints nous appellent, et nous n'en tenons aucun compte. Réveillons-nous enfin, mes frères, ressuscitons avec le Christ, cherchons, goûtons les choses d'en haut. Désirons ceux qui nous désirent, courons vers ceux qui nous attendent, que nos cœurs tendent par leurs vœux, vers ceux qui les appellent. »

    St Bernard, Vème Sermon pour la Toussaint (5,6), Trad. de l'Abbé Charpentier, in "Œuvres complètes" Tome III, Paris, Librairie Louis de Vivès, 1866.

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  • Mardi 28 octobre 2014

    Sts Simon et Jude, apôtres

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    Sts Simon (le Zélote) et Jude (Thaddée)

    Catéchèse de Benoît XVI sur Simon le Cananéen et Jude Thaddée
    (Audience générale du 11 octobre 2006)

  • Audience générale de ce mercredi 17 septembre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François a abordé le caractère catholique et apostolique de l’Église : Lorsque nous professons notre foi, a-t-il dit, "nous affirmons que l’Église est catholique et apostolique”, a dit le Saint-Père. “Catholique signifie universelle... un signe évident de cette catholicité est que celle-ci parle toutes les langues. Cela n'est rien d'autre que l'effet de la Pentecôte puisque c'est l'Esprit Saint qui a permis aux Apôtres et à l’Église entière de faire connaître à tous, jusqu'aux confins de la terre, la Bonne Nouvelle du salut et de l'amour de Dieu. L’Église est née catholique, c'est-à-dire symphonique depuis les origines, et elle ne peut être que catholique, projetée pour l'évangélisation et la rencontre avec tous". Rappelant que chacun peut lire la Parole dans sa langue, il a renouvelé son invitation à emporter toujours avec soi un évangile pour en lire un ou deux passages dans la journée. "Si l’Église est née catholique cela veut dire qu'elle est née missionnaire. Si les Apôtres étaient restés dans le cénacle, sans sortir pour annoncer l’Évangile, l’Église serait seulement l’Église de ce peuple, de cette ville, de ce cénacle. Mais tous sont sortis dans le monde, dès le moment de la naissance de l’Église, dès l'instant où l'Esprit est descendu sur eux. C'est ce que nous exprimons quand nous la qualifions d'apostolique, parce que l'Apôtre est celui qui porte la Bonne Nouvelle de la Résurrection de Jésus. Ce mot nous rappelle que l’Église a pour fondement les Apôtres et qu'elle est en continuité avec eux. Ce sont les Apôtres qui furent envoyés et qui ont fondé de nouvelles églises, qui ont fait de nouveaux évêques, et ainsi dans le monde entier, en continuité. Aujourd'hui nous sommes tous dans la continuité de ce groupe qui a reçu l'Esprit et qui est sorti pour porter à tous les hommes le message de l’Évangile. Nous devons les imiter et le transmette au monde en l'accompagnant des signes de la tendresse et de la puissance de Dieu".

    Cela découle aussi de la Pentecôte, a poursuivi le Saint-Père : "C'est en effet l'Esprit qui fait céder toute résistance, qui vainc la tentation de se fermer sur soi-même, entre élus, et de se considérer comme les seuls destinataires de la bénédiction de Dieu. Si, par exemple, quelques chrétiens font cela et disent : Nous sommes les élus, nous seuls, et à la fin, ils meurent. Ils meurent d'abord dans leur âme, puis ils meurent dans leur corps, parce qu'ils n'ont pas de vie, ils ne sont pas capables de donner la vie, à d'autres personnes, d'autres peuples : ils ne sont pas apostoliques. C'est justement l'Esprit qui nous conduit vers nos frères, même les plus éloignés dans tous les sens du terme, pour qu'ils puissent partager avec nous l'amour, la paix, la joie, que le Seigneur ressuscité nous a laissé en don... Qu'est-ce que cela implique, pour nos communautés et pour chacun de nous, de faire partie d'une Église qui est catholique et apostolique ? Cela signifie, avant tout, prendre à cœur le salut de toute l'humanité, ne pas se sentir indifférents ou étrangers face au sort de tant de nos frères, mais ouverts et solidaires envers eux. Cela signifie aussi avoir le sens de la plénitude, de la complétude, de l'harmonie de la vie chrétienne, repoussant toujours les positions partiales, unilatérales, qui nous enferment sur nous-mêmes". Faire partie de l’Église apostolique cela signifie "être conscients que notre foi est ancrée dans l'annonce et le témoignage des Apôtres de Jésus. Elle est ancrée là, c'est une longue chaîne qui vient de là. Et ainsi se sentir toujours envoyé, en communion avec les successeurs des Apôtres pour annoncer, le cœur plein de joie, le Christ et son amour à toute l'humanité." Le Pape a alors évoqué la vie héroïque de tant de missionnaires qui ont quitté leur pays pour apporter l’Évangile à tous, et a invité à rendre grâce à Dieu pour les missionnaires que l’Église a eu et a, ajoutant qu'elle en a besoin de plus encore, invitant les jeunes présents sur la Place : "Demandons au Seigneur de renouveler en nous le don de son Esprit, pour que chaque communauté chrétienne et chaque baptisé soit l'expression de la sainte Mère Église, catholique et apostolique".

    Après la catéchèse, le Pape a notamment salué les pèlerins de langue arabe venus de Terre Sainte, "d'où partit l'annonce qui allait se répandre jusqu'aux extrémités de la terre. Malgré les difficultés, demeurez les porteurs courageux et joyeux du message de salut, de vérité et de bénédiction". Puis il a évoqué son prochain voyage en Albanie, invitant les fidèles à l'accompagner dans la prière, et expliquant son choix : "C'est un pays qui après avoir beaucoup souffert d'un terrible régime athée développe une harmonieuse vie en commun de ses religions".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.9.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, nous confessons que l’Église est catholique et apostolique. L’Église est « Catholique », ce qui veut dire « universelle », parce que, répandue jusqu’aux extrémités du monde, elle enseigne sans erreur la totalité de la foi destinée à tous les hommes. Dès l’origine, en raison de son caractère universel, l’Église est portée à l’évangélisation. L’Église est « en sortie », nécessairement missionnaire par nature. Voilà pourquoi elle est aussi « apostolique ». Elle annonce l’Évangile à tous les hommes, sur le fondement des Apôtres, et en continuité avec eux. Pour chacun de nous, faire partie d’une Église qui est catholique et apostolique signifie avoir le souci du salut de toute l’humanité ; c’est aussi nous sentir envoyés, en communion avec les successeurs des Apôtres, pour annoncer le Christ et son amour à tous les hommes. »

    « Je salue les pèlerins de langue française, en particulier la paroisse francophone de Berlin et les personnes venant de France et du Canada.
    Demandons au Seigneur de renouveler en nous le don de son Esprit, pour que chacune de nos communautés, et chaque baptisé, soient une authentique expression de notre Mère l’Église, qui est catholique et apostolique. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Méditation : "la Croix rend la lumière à l'univers entier"

    « Désormais, par la croix, les ombres sont dissipées et la vérité se lève, comme nous le dit l'apôtre Jean : « L'ancien monde est passé, toutes choses sont nouvelles » (Ap 21,4-5). La mort est dépouillée, l'enfer livre ses captifs, l'homme est libre, le Seigneur règne, la création est dans la joie. La croix triomphe et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer. Avec le bienheureux Paul qui s'écrie : « Loin de moi la pensée de trouver ma gloire ailleurs que dans la croix de Jésus Christ notre Seigneur » (Ga 6,14), nous trouvons en elle notre joie. La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations de l'Occident, de l'Orient, du Nord et de la mer en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité. Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.

    Armés de la croix, les apôtres s'en vont prêcher et rassembler dans son adoration tout l'univers, foulant aux pieds toute puissance hostile. Par elle, les martyrs ont confessé la foi avec audace et n'ont pas craint les ruses des tyrans. S'en étant chargés, les moines, dans une immense joie, ont fait de la solitude leur séjour.

    Lors du retour du Christ, cette croix paraîtra d'abord dans le ciel, sceptre précieux, vivant, véritable et saint du Grand Roi : « Alors, dit le Seigneur, apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme » (Mt 24,30). Nous la verrons, escortée par les anges, illuminant la terre, d'un bout de l'univers à l'autre, plus claire que le soleil, annonçant le Jour du Seigneur. »

    Homélie attribuée à Saint Ephrem (v.306-373), (trad. Bouchet, Lectionnaire, p.181)

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  • Samedi 06 septembre 2014

    Calendrier liturgique

  • Méditation : Marie consolatrice

    « L'Esprit Saint veut nous conduire à la liberté spirituelle des enfants de Dieu. Car "là où est l'Esprit, là est la liberté" (2 Co 3,17). Il nous faut donc sortir de nos mensonges, car seule la Vérité peut nous rendre libre. Mais toute vérité n'est pas supportable à tout moment. La délicatesse maternelle de Marie joue un rôle irremplaçable à cet égard. Toute mère pour son enfant a l'expérience du psychologue le plus expérimenté, parce qu'elle l'aime. Que dire de Marie dans la manière dont elle nous aide à reconnaître les blessures qui sont en nous ? Car il ne suffit pas de faire venir à la lumière. Une blessure est enveloppée la plupart du temps dans un bandage d'amertume, de peur, de rancune, voire de colère rentrée, de refus de pardon, qui alimentent une souffrance latente, mais qui devient très vive si on y touche maladroitement. Dans ces circonstances, Marie suggère les situations cachées, secrètes, parfois très anciennes dans le temps, en les oignant de sa douceur et de sa miséricorde. Sa main qui soigne la blessure, l'effleure à peine. Elle est la consolatrice qui nous obtient la Consolation de l'Esprit Saint et rend possible l'accueil de la vérité. Elle nous fait comprendre aussi que cette blessure inavouable peut devenir notre richesse. Le Seigneur la transforme en une blessure d'Amour qui est un trait de notre visage et nous ouvre à la miséricorde envers les autres. Avec Marie, nous découvrons que nos difficultés, nos blessures et nos infirmités sont des chances données par Dieu pour accomplir notre vocation de fils et de filles de Dieu et nous rendre plus humble dans la mission apostolique. »

    Père Raymond Halter (1925-1998), Le disciple la prit chez lui (extrait de la Postface), F.X. de Guibert (O.E.I.L.), Paris, 1992.

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    La Vierge consolatrice, de Sébastien Cornu (1859)
    Église Saint-Roch, Chapelle de la Compassion (Paris)

    (Source et crédit photo)