Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

apôtres - Page 5

  • 26 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Jésus convoqua les Douze... Il les envoya proclamer le règne de Dieu et faire des guérisons." (Lc 9, 1-6)

    « Si Jésus avait choisi, pour en faire les ministres de son enseignement, des hommes savants selon l'opinion publique, capables de saisir et d'exprimer des idées chères aux foules, il aurait été soupçonné d'avoir prêché suivant la méthode des philosophes qui tiennent école, et le caractère divin de sa doctrine n'aurait pas paru dans toute son évidence. Sa doctrine et sa prédication auraient consisté "en discours persuasifs de la sagesse" (1Co 1,17)... ; et notre foi, pareille à celle qu'on accorde aux doctrines des philosophes de ce monde, "reposerait sur la sagesse des hommes et non sur la puissance de Dieu" (1Co 2,5). Mais quand on voit des pêcheurs et des publicains sans instruction assez hardis pour discuter avec les juifs de la foi en Jésus Christ, et pour le prêcher au reste du monde, et y réussir, comment ne pas chercher l’origine de cette puissance de persuasion ? Comment ne pas avouer que la parole de Jésus : "Venez à ma suite, je vous ferai pêcheurs d'hommes" (Mt 4,19), il l'a réalisée dans ses apôtres par une puissance divine ?

    Paul aussi manifeste cette puissance quand il écrit : "Ma parole et mon message n’avaient rien des discours persuasifs de la sagesse, c’était une démonstration de l'Esprit et de la puissance de Dieu" (1Co 2,4)... C’est ce qu’ont dit les prophètes déjà, quand ils ont annoncé par avance la prédication de l'Evangile : "Le Seigneur donnera sa parole aux messagers de la bonne nouvelle avec une grande puissance", afin que "rapide court sa parole" (Ps 67,12 ; 147,4). Et de fait, nous voyons que "la voix" des apôtres de Jésus "a retenti par toute la terre et leurs paroles jusqu'aux limites du monde" (Ps 18,5 ; Rm 10,18). Voilà pourquoi ceux qui écoutent la parole de Dieu annoncée avec puissance sont remplis eux-mêmes de puissance ; ils le manifestent par leur conduite et par leur lutte pour la vérité jusqu’à la mort. »

    Origène (v.185-253), Contre Celse I, 62 (Trad. SC n°132).

  • 29 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « C'est pour mieux faire ressortir l'unité de son Eglise que le Sauveur l'établit sur un fondement unique, qu'il donne à Pierre seul d'abord les clefs qu'il donnera ensuite aux autres Apôtres, qu'à lui seul encore il confie le soin du troupeau dont il chargera ses Apôtres de prendre soin aussi. Combien se méprennent par conséquent les sectaires qui divisent ! Il n'y a pas jusqu'à la circonstance de la mort de saint Pierre et de saint Paul qui ne rappelle l'unité de l'Eglise ; car c'est pour mieux montrer combien étaient unis ces deux Apôtres, en qui vivait Jésus-Christ, que Dieu les a appelés le même jour au martyre et à la couronne.

    Ce jour est pour nous un jour consacré par le martyre des bienheureux Apôtres Pierre et Paul. Nous ne parlons pas en ce moment de quelques martyrs obscurs : "La voix de ceux-ci a retenti par toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités de l'univers" (Mt 16,16-18). De plus ils ont vu ce qu'ils ont prêché en s'attachant à la justice, en confessant la vérité et en mourant pour elle.

    [...]

    Nous célébrons aujourd'hui une fête consacrée en notre faveur par le sang des Apôtres ; aimons leur foi, leur vie, leurs travaux, leurs souffrances, leur confession de foi, leurs prédications. Le progrès consiste pour nous à aimer ces choses, et non à les célébrer en vue d'une joie toute charnelle. Que nous demandent en effet les martyrs ? Il leur manque quelque chose, s'ils recherchent encore les louanges humaines ; s'ils les recherchent, ils n'ont pas vaincu. Si au contraire ils sont victorieux, ils ne nous demandent rien pour eux-mêmes, mais pour nous. Donc redressons notre voie en présence du Seigneur. Notre voie était étroite, hérissée d'épines et d'aspérités ; en y passant en si grand nombre ces grands hommes l'ont aplanie. Le Seigneur en personne y a passé le premier ; il y a été suivi par les Apôtres intrépides, puis par les martyrs, par des enfants, des femmes, de jeunes filles. Cependant, qui vivait eu eux ? Celui qui a dit : "Sans moi vous ne pouvez rien faire (Jn 15,5). »

    Saint Augustin, extraits du Sermon CCXCV, Fête de Saint Pierre et de Saint Paul.
    Source : Clerus.org.

  • 29 juin : Méditation

    « Considérez, mes frères, le jugement de la Sainte Eglise selon la foi, non pas selon la face du juge. Elle fait donc du jour de la mort des deux apôtres, le jour d'une de ses plus grandes fêtes. C'est, en effet, aujourd'hui que Saint Pierre a été crucifié, et aujourd'hui que Saint Paul a eu la tête tranchée. Voilà quelle est la cause de la solennité de ce jour, et quel est le motif de nos réjouissances. Mais en faisant de ce jour un jour de fête et de bonheur, il est hors de doute que l'Église est animée de l'esprit de son Epoux, de l'Esprit de Dieu, en présence de qui, selon le mot du Psalmiste "la mort des Saints est précieuse" (Ps. CXIII, 15). Quant aux hommes, le nombre, je m'imagine, était grand de ceux qui assistèrent à leur mort, et ne la contemplèrent point d'un oeil d'envie. Car aux yeux des insensés, ils ont paru mourir, leur sortie du monde a passé pour un véritable malheur, en un mot, pour des insensés, ils ont paru mourir (Sap. III, 2) ; Mais "pour moi, dit le Prophète, vos amis me semblent comblés d'honneur à l'excès, et leur empire consolidé d'une manière extraordinaire" (Ps. CXXXVIII, 17). Ainsi, mes frères, il n'y a qu'aux yeux des insensés que les amis de Dieu semblent mourir, aux yeux des sages, ils paraissent plutôt s'endormir. En effet, Lazare dormait, parce que c'était un ami (Jn. XI, 11). Et les amis du Seigneur, après le sommeil qu'il leur aura donné, seront comme son héritage (Ps. CXXVI, 4).

    Efforçons-nous, mes frères, de vivre de la vie des saints, mais désirons surtout mourir de leur mort. Car la sagesse préfère la fin des justes (Sap. II, 16), elle nous jugera là où elle nous aura trouvés. Inévitablement la fin de ta vie présente est le commencement de la vie future, et il n'y a point de différence possible entre l'une et l'autre. Il en est pour cela, si vous me permettez cette image, comme de deux ceintures qu'on veut coudre ensemble, ou mettre bout à bout ; on ne s'occupe que des deux extrémités, qu'on veut rapprocher sans s'inquiéter du reste, on les prépare de manière à ce qu'elles se rapportent parfaitement l'une à l'autre, ainsi en est-il pour vous, mes frères, quelque spirituelle que soit le reste de votre vie, si la fin en est charnelle, elle ne peut se rapporter à une vie toute spirituelle, car ni la chair, ni le sang, n'auront part au royaume de Dieu. "Mon Fils, dit le Sage, souviens-toi de tes fins dernières, et tu ne pécheras jamais" (Eccle. VII, 40). Parce que ce souvenir lui inspirera des craintes, or la crainte chasse le péché, et n'admet point de négligence. »

    Saint Bernard (1091-1153), extraits du 2ème Sermon pour la Fête des Saints Apôtres Pierre et Paul (5-6), in "Oeuvres complètes de Saint Bernard" (Tome 3), Trad. par M. l'Abbé Charpentier, Louis Vivès, Paris, 1866.

    Source : Abbaye Saint-Benoît.

    Saints_Pierre-et-Paul-4.jpg

  • 29 juin : Solennité de Saint Pierre et Saint Paul

    Solennité de Saint Pierre et Saint Paul, apôtres et martyrs

    (Homélie du Bienheureux Jean-Paul II, du Jeudi 29 juin 2000)

    De même au calendrier traditionnel : Saints Pierre et Paul, apôtres

  • 28 juin : Sanctoral

    Mémoire de Saint Irénée, Evêque et martyr (120-202)

    Saint Léon II, Pape († 683)

    Au calendrier traditionnel : Vigile des Saints Pierre et Paul, apôtres

    En 1921 fut inscrite au 28 juin la fête de saint Irénée. La réforme de Jean XXIII a libéré le 28 juin de cette fête, redonnant son grade de vigile majeure à la Vigile des deux Princes des Apôtres.

    « La rigueur que sait s’imposer un peuple à certains jours de préparation, est une marque de la foi qu’il a conservée ; elle montre qu’il comprend la grandeur de l’objet proposé par la sainte Liturgie à son culte. Chrétiens d’Occident, nous dont Pierre et Paul sont la gloire devant les hommes et devant Dieu, songeons au Carême que les Grecs schismatiques commencent au lendemain des solennités pascales, en l’honneur des Apôtres, et qui ne prend fin qu’aujourd’hui. Le contraste sera de nature à nous faire dominer les penchants d’une mollesse où l’ingratitude aurait trop de part. Du moins, puissions-nous racheter en ferveur, en actions de grâces et amour, les privations dont tant d’églises, malgré leur séparation d’avec Rome, ont conservé l’usage. »

    R.P. Dom Prosper Guéranger (1805-1875), L'année liturgique.

    (Source par le lien ci-dessus)

  • 17 mai : Solennité de l'Ascension du Seigneur

    Au calendrier traditionnel :

    L’Ascension du Seigneur


    Introït de la Messe : Viri Galilaei


    Ant. ad Introitum. Act. 1, 11.
    Viri Galilæi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia.
           Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia. De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia.
    Ps. 46, 2.
    Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis.
           Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.
    V/. Glória Patri.
       Gloire au Père.

  • 25 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « En envoyant des disciples à sa moisson..., Jésus leur dit : "Voici que je vous envoie, comme des agneaux parmi les loups". Voilà des animaux ennemis, mais le bon pasteur ne saurait redouter les loups pour son troupeau ; ces disciples sont envoyés non pour être une proie, mais pour répandre la grâce. La sollicitude du bon pasteur fait que les loups ne peuvent rien entreprendre contre les agneaux. Il les envoie donc pour que se réalise cette parole : "Ce jour-là, loups et agneaux paîtront ensemble dans le même pâturage" (Is 65,27)...

    D'ailleurs, les disciples envoyés ont reçu l'ordre de n'avoir pas de bâton à la main. Qu'est ce que le bâton, sinon l'insigne du pouvoir, l'instrument qui venge la douleur ? Donc ce que le Seigneur humble a prescrit, ses disciples l'accomplissent par la pratique de l'humilité. Car il les envoie semer la foi non par la contrainte, mais par l'enseignement ; non pas en déployant la force de leur pouvoir, mais en exaltant la doctrine de l'humilité. Et il a jugé bon de joindre ici l'humilité à la patience, car Pierre témoigne : "Insulté, le Christ ne rendait pas l'insulte ; frappé, il n'a pas rendu les coups" (1P 2,23).

    Cela revient à dire : "Soyez mes imitateurs, laissez tomber le goût de la vengeance, répondez aux coups de l'arrogance non pas en rendant le mauvais procédé, mais par une patience pleine de bonté. Personne ne doit imiter pour son propre compte ce qu'il reprend chez autrui ; la douceur porte des coups plus rudes aux insolents". Le Seigneur a répondu à un tel coup en disant : "A celui qui te frappe sur une joue, tends l'autre" (Mt 5,39). »

    Saint Ambroise (vers 340-397), Traité sur l'Evangile de S. Luc, 7, 44.59 (SC 52).

  • 21 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Seigneur a dit à ses apôtres : "Vous êtes la lumière du monde". Comme elles sont justes les comparaisons que le Seigneur emploie pour désigner nos pères dans la foi ! Il les appelle "sel", eux qui nous enseignent la sagesse de Dieu, et "lumière", eux qui chassent de nos coeurs l'aveuglement et les ténèbres de notre incrédulité. C'est donc à juste titre que les apôtres reçoivent le nom de lumière : ils annoncent dans l'obscurité du monde la clarté du ciel et la splendeur de l'éternité. Pierre "n'est-il pas devenu pour le monde entier et pour tous les fidèles une lumière, quand il a dit au Seigneur : 'Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant' ?" (Mt 16,16) Quelle plus grande clarté le genre humain aurait-il pu recevoir, que d'apprendre par Pierre que le Fils du Dieu vivant était le créateur de sa lumière ?

    Et saint Paul n'est pas une moins grande lumière pour le monde : alors que toute la terre était aveuglée par les ténèbres de la malfaisance, il est monté jusqu'au ciel (2Co 12,2) et, à son retour, il a révélé les mystères de la splendeur éternelle. C'est pourquoi il n'a pu ni se cacher, telle la ville fondée sur une montagne, ni se laisser mettre sous le boisseau, car le Christ, par la lumière de sa majesté, l'avait enflammé comme une lampe de choix, remplie de l'huile du Saint Esprit. C'est pourquoi, mes bien-aimés, si, renonçant aux illusions de ce monde, nous avons à coeur de rechercher la saveur de la sagesse de Dieu, goûtons au sel des apôtres. »


    Sermon atttribué à Saint Maxime de Turin (?-v. 420), Trad. in Kephas, vol. 1, p. 554 rev.

  • 18 avril : Audience générale de Benoît XVI

    « Après la guérison du paralytique du Temple, Pierre et Jean furent arrêtés parce qu’ils annonçaient la résurrection de Jésus. Face au péril de la persécution, la communauté ne cherche pas à savoir comment réagir, mais elle se met à prier. C’est une prière commune, de toute l’Église. Cette prière consolide l’unité. Elle aide la communauté à lire ce qui arrive à la lumière de la foi et de la Parole de Dieu. L’opposition contre Jésus, sa mort, font partie du projet de Dieu pour le salut du monde. Le Mystère du Christ est la clé nécessaire pour comprendre la persécution. Dans la prière, les premiers chrétiens demandent à Dieu ni d’être défendus, ni de ne pas être éprouvés, ni le succès, mais de pouvoir proclamer avec assurance et liberté la Parole de Dieu. Comme eux, puissions-nous être guidés par l’Esprit de Jésus Christ pour vivre avec courage et joie chaque situation de la vie, et porter la bonne nouvelle à tous ! »

    Texte intégral sur le site internet du Vatican

  • 12 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Lorsque Jésus vint à ses apôtres, "les portes closes, et se tint au milieu d’eux, ils furent troublés et effrayés, croyant voir un fantôme". Mais lorsqu’il souffla sur eux en disant : "Recevez l’Esprit Saint" ou qu’il leur envoya du ciel ce même Esprit comme un don nouveau, ce don fut un témoignage indubitable de sa résurrection et de sa vie. C’est en effet l’Esprit qui témoigne dans le coeur des saints et par leur bouche que le Christ est la vérité, la vraie résurrection et la vie. C’est pourquoi les apôtres qui avaient d’abord douté à la vue même de son corps vivant, une fois qu’ils eurent goûté à l’Esprit qui donne la vie, rendirent un vibrant témoignage à sa résurrection. Car il est bien plus difficile d’accueillir Jésus dans son coeur que de le voir avec les yeux ou d’entendre parler de lui ; mais l’action du Saint-Esprit est beaucoup plus puissante sur les sens de l’homme intérieur que celle des objets corporels sur ses sens extérieurs. Quelle place reste-t-il au doute lorsque le témoin et celui pour qui il témoigne sont l’unique Esprit ?

    Maintenant donc, frères quel témoignage la joie de vos coeurs rend-elle à votre amour du Christ ? Si jamais vous avez aimé Jésus, vivant ou mort ou revenu à la vie, et alors qu’aujourd’hui dans l’Église tant de messagers proclament sa résurrection, votre cœur exulte et s’écrie : "Jésus, mon Dieu est vivant ; ils me l’ont annoncé". À ceci tu reconnaîtras avec certitude que ton esprit revit pleinement dans le Christ : c’est qu’il dise du fond du coeur : "Il me suffit que Jésus soit vivant." »

    Guerric d'Igny, XIIe siècle, Sermon pour la Résurrection du Seigneur 1,4-5.


    Source : Portail Internet des Fraternités de Jérusalem

  • 10 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Emportée par la ferveur du désir, par l’embrassement de l’amour, la jeune fille voulut saisir celui qui remplit toute la création sans en recevoir de limites. Mais le Créateur, s’il ne lui reprocha pas son ardeur, l’éleva vers le monde divin en disant : "Ne me touche pas ; me prendrais-tu seulement pour un mortel ? Je suis Dieu, ne me touche pas. Ô femme vénérable, ouvre là-haut tes yeux et considère le monde céleste : c’est là que tu dois me chercher. Car je monte vers mon Père que je n’ai pas quitté : j’ai toujours été en même temps que lui, je partage son trône, je reçois même honneur, moi qui offre aux hommes déchus la résurrection. Que ta langue désormais publie ces choses, femme, et les explique aux fils du royaume qui attendent que je m’éveille, moi le Vivant. Va vite, Marie, rassembler mes disciples. J’ai en toi une trompette à la voix puissante : sonne un chant de paix aux craintives oreilles de mes amis cachés, éveille-les tous comme d’un sommeil, afin qu’ils viennent à ma rencontre et qu’ils allument des torches. Va dire : ‘L’époux s’est éveillé, sortant de la tombe sans rien laisser au-dedans de la tombe. Chassez, apôtres, la tristesse mortelle, car il est réveillé celui qui offre aux hommes déchus la résurrection’".
    Lorsqu’elle eut bien entendu toutes les paroles du Verbe, la jeune file retourna dire à ses compagnes : "En liesse, mon deuil s’est tout d’un coup changé, tout m’est devenu joie et allégresse. Je n’hésite pas à le dire : j’ai reçu la même gloire que Moïse. J’ai vu, oui j’ai vu, non sur la montagne, mais dans le sépulcre, voilé non par la nuée mais par un corps le maître des incorporels et des nuées me dire : ‘Marie, hâte-toi ! Va révéler à ceux qui m’aiment que je suis ressuscité. Comme un rameau d’olivier, prends-moi sur ta langue pour annoncer la Bonne Nouvelle aux descendants de Noé, leur indiquant que la mort est détruite et qu’il est ressuscité celui qui offre aux hommes déchus la résurrection.’" »

    Romanos le Mélode, VIe siècle, Hymnes XL sur la Résurrection, SC 128.


    Source : Portail Internet des Fraternités de Jérusalem