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  • AVENT 2014

    Rappel - Les thèmes proposés en méditation pour ces 4 semaines de l'Avent sont les suivants :

    1ère semaine : douceur
    2ème semaine : humilité
    3ème semaine : recueillement
    4ème semaine : silence


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  • Angélus de ce dimanche 7 décembre 2014

    Le Pape appelle à se laisser consoler par le Seigneur

    Le Pape François invite à faire place au temps de la consolation lors de la prière de l’Angélus en ce deuxième dimanche de l'Avent, « un temps formidable qui éveille en nous l'attente du retour du Christ et la mémoire de sa venue historique ». La liturgie de ce jour, souligne le Saint-Père, « nous présente un message plein d’espérance ». C’est l'invitation du Seigneur exprimée par le prophète Isaïe : « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu » (40,1). 

    « Isaïe s’adresse à des personnes qui ont traversé une période obscure, qui ont subi une épreuve très difficile ; mais maintenant est venu le temps de la consolation ». « La tristesse et la peur peuvent faire place à la joie, parce que le Seigneur lui-même guidera son peuple sur le chemin de la libération et du salut ». Et Il le fera « avec les soins et la tendresse d'un berger qui prend soin de son troupeau ».

    Ainsi le prophète invite ceux qui l’écoutent, y compris nous aujourd’hui, à diffuser ce message d’Espérance ». Mais, précise le Pape, « nous ne pouvons être des messagers de la consolation de Dieu si nous nous ne ressentons pas la joie d'être réconforté et aimé par Lui ». « Laissons résonner dans nos cœurs l’appel Isaïe « consolez, consolez mon peuple » en ce temps de l’Avent ».

    Être des témoins d’Espérance pour les opprimés et les esclaves du pouvoir

    Aujourd'hui, observe le Saint-Père, « nous avons besoin de personnes qui soient témoins de la miséricorde et de la tendresse du Seigneur, qui secouent les résignés, réconfortent les découragés, et allument le feu de l’Espérance ». « Tant de situations nécessitent notre témoignage consolateur ». Et le Pape dit penser à « ceux qui sont opprimés par la souffrance, l'injustice et l'abus de pouvoir ; à ceux qui sont esclaves de l'argent, du pouvoir, du succès, et la mondanité ».

    « Les pauvres ! », affirme le Saint-Père. « Ils ont de fausses consolations et non pas la vraie consolation du Seigneur ». « Nous sommes tous appelés à consoler nos frères, en témoignant que Dieu seul peut éliminer les causes des drames existentiels et spirituels ». Le message d'Isaïe, « est un baume sur nos blessures et une incitation à préparer avec ardeur  la voie du Seigneur ».

    Le prophète, affirme le Pape François « parle à nos cœurs aujourd'hui pour nous dire que Dieu oublie nos péchés et nous console. Si nous nous confions à Lui avec un cœur humble et repentant, Il abattra les murs du mal, comblera les trous de nos omissions, aplanira les bosses de l'orgueil et de la vanité, et ouvrira la voie de la rencontre avec Lui ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français sur Zenit.org

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditations de la 1ère semaine de l'Avent : la douceur (6ème jour)

    « L’une des bonnes pratiques que nous saurions faire de la douceur, c’est celle de laquelle le sujet est en nous-mêmes, ne dépitant jamais contre nous-mêmes ni contre nos imperfections ; car encore que la raison veut que quand nous faisons des fautes nous en soyons déplaisants et marris, il faut néanmoins que nous nous empêchions d'en avoir une déplaisance aigre et chagrine, dépiteuse et colère. En quoi font une grande faute plusieurs qui, s’étant mis en colère, se courroucent de s’être courroucés, entrent en chagrin de s’être chagrinés, et ont dépit de s’être dépités ; car par ce moyen ils tiennent leur cœur confit et détrempé en la colère : et si bien il semble que la seconde colère ruine la première, si est-ce néanmoins qu'elle sert d'ouverture et de passage pour une nouvelle colère, à la première occasion qui s'en présentera ; outre que ces colères, dépits et aigreurs que l'on a contre soi-même tendent à l'orgueil et n'ont origine que de l'amour-propre, qui se trouble et s'inquiète de nous voir imparfaits.
    ...
    Croyez-moi, Philothée, comme les remontrances d’un père faites doucement et cordialement, ont bien plus de pouvoir sur un enfant pour le corriger que non pas les colères et courroux ; ainsi, quand notre cœur aura fait quelque faute, si nous le reprenons avec des remontrances douces et tranquilles, ayant plus de compassion de lui que de passion contre lui, l’encourageant à l’amendement, la repentance qu'il en concevra entrera bien plus avant et le pénètrera mieux que ne ferait pas une repentance dépiteuse, ireuse et tempêtueuse. »

    St François de Sales (1567–1622), Introduction à la vie dévote (IIIe Part., ch. IX), in "Œuvres", nrf Gallimard, 1969.

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  • Méditations de la 1ère semaine de l'Avent : la douceur (5ème jour)

    « La douceur n'est point une certaine mollesse d'âme, une certaine inertie de caractère, qui nous fait accéder volontiers à tout, et nous rend semblables à ces éponges où les eaux de toutes les couleurs entrent les unes après les autres, et reçoivent toutes l'accueil le plus gracieux.
    Pour que la douceur plaise à Dieu, dit saint Jérôme, elle doit avoir à l'occasion quelque chose de corrosif comme la vérité. Saint François de Sales assurait que les paroles de la vraie douceur sont rondes, franches, naïves, sincères, et ne laissent pourtant pas d'être tendres et pleines d'amour.
    La douceur est une vertu éminemment chrétienne. Voyez le Père céleste, dont il a été dit : "Soyez parfaits comme lui". "Il fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants, il fait pleuvoir sur le champ des pécheurs, comme sur celui des justes. S'il atteint d'une extrémité du monde à l'autre avec force, il dispose tout avec suavité."
    Voyez notre divin Maître, dont le prophète Saül a dit : "Voici mon fils, mon serviteur que j'ai élu, mon bien-aimé en qui j'ai mis ma complaisance... Il n'écrasera pas le roseau déjà brisé, il n'éteindra point la mèche qui fume encore."
    [...]
    O âmes chrétiennes ! Soyons comme le divin Maître dans nos rapports avec les hommes : Soyons pleins de bonté tolérante. Que de "roseaux brisés" autour de nous ! Que de mèches où, tout au plus, on aperçoit un peu de fumée, et encore une fumée noire et repoussante !
    N'oublions pas l'exemple de Jésus : au lieu de briser entièrement, relevons avec charité ; au lieu de fouler aux pieds, prenons un souffle dans notre cœur, versons-le sur cette pauvre mèche, et peut-être que l'étincelle sera rappelée à la vie ; peut-être va-t-elle briller de nouveau et nous donner une belle lumière !
    Et alors même que nos espérances seraient trompées, nous aurions fait notre devoir, nous serions les disciples de Celui qui a dit : "Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur !" »

    [Abbé Sylvain 1826-1914] Paillettes d'Argent (XIV), Première série (Année 1890), Paris, Tolra, Libraire-Editeur.

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  • Méditations de la 1ère semaine de l'Avent : la douceur (3ème jour)

    « Bienheureux les doux, parce qu'ils possèderont la terre »
    Mt V, 4
     
    « Ah ! mes enfants ! où sont les armes de la douceur dans l'homme ? On dit à un homme une parole ; tout de suite il vous en réplique dix. Les méchantes radicelles se montrent de suite, l'offensé s'excite et gronde contre la malice de celui qui l'a attaqué, et les voilà comme deux chiens grognant, aboyant l'un contre l'autre et se mordant l'un et l'autre. Dans ces conditions, tu n'as pas les armes de l'humilité et tu es vraiment un grognon. Mieux vaudrait te réjouir et te considérer comme indigne, car c'est l'exercice qui engendre la vertu et en fait une vertu réelle. Si l'on vient à toi avec amertume, tu devrais te tourner vers le fond de ton âme, te mépriser toi-même plus encore que la personne qui te méprise. Tu dois, par ta douceur, guérir l'amertume des autres qui t'attaquent et panser leurs blessures, sans être blessé toi-même. Ces défauts, comme tous les défauts, c'est par la prière intérieure qu'on en triomphe, par la prière de l'esprit et par la persévérance en vérité.
    Parlant de cela, Pierre, le disciple de saint Grégoire, l'interrogeait en ces termes : « C'est une chose bien dure que l'homme ait continuellement à lutter. » Saint Grégoire répondit : « Ce n'est ni pénible, ni terrible, quand l'homme s'en remet au Seigneur de son combat et de sa victoire, et endure patiemment les flèches de l'ennemi. » Celui qui aurait l'armure de la douceur et de l'humilité ne riposterait pas, mais se tournerait vers son propre fond, et recevrait, dans une attitude calme et bienveillante, les traits lancés contre lui, il recevrait les aimables coups, dans la charité, sur le bouclier d'une foi vive. »

    Jean Tauler (v.1300-1361), extrait du Sermon 75 (Troisième sermon du triduum en l'honneur de sainte Cordula), in "Sermons - Édition intégrale", Coll. Sagesses chrétiennes", Éditions du Cerf, Paris, 1991.

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  • Méditations de la 1ère semaine de l'Avent : la douceur (2ème jour)

    « Discite a me quia mitis sum et humilis corde »
    « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur »
    Mt XI, 29
     
    « A quel degré d'intimité avec Notre-Seigneur serions-nous parvenus si nous étions vraiment bons et doux au dedans et au dehors ?

    Cette intimité serait notre récompense car Jésus a dit : « Vous trouverez le repos de vos âmes » (Mt XI, 30), et aussi « vous posséderez la terre ». La terre de notre âme ; se posséder, condition essentielle pour être possédé de Dieu,
    la terre des autres, leur cœur... on accorde presque tout à une âme douce, on aime beaucoup les doux,
    la Terre promise enfin, le Dieu des doux et des humbles. Tôt ou tard, une âme humble et douce recevra la visite de Dieu. Cela vaut bien la peine de s'en occuper. Nos progrès insuffisants dans la vie contemplative viennent peut-être de ce que nous nous sommes trop désintéressés de cette vertu.

    Que le Bon Maître est sa Sainte Mère si douce et si bonne nous obtiennent la vertu de douceur !

    Si ferme qu'il soit, ô Jésus, votre Amour pour l'âme intérieure n'a rien de dur. Ce n'est pas un despote. Il ne tyrannise pas. Il est souple au contraire. Il est délicat. Il s’accommode de tout.

    Vous n'aimez pas à éteindre la mèche qui fume encore ni à achever le roseau à demi brisé. Votre joug est suave et votre fardeau léger. Vous êtes la Douceur, la Miséricorde, la Patience et la Bonté. Votre Amour tient de Vous. Il est tout cela lui aussi. Il communique ses qualités à l'âme qu'il consume. Alors elle juge de tout et de Vous, son Bien-Aimé d'après ce qu'elle est elle-même. Plus elle se sent envahie par la douceur, l'amabilité, l'affabilité et la grâce de son Époux, plus elle vous trouve doux, aimable, affable et gracieux. C'est un miroir vivant qui vous renvoie votre propre image, ô Jésus !
    Doux et saint commerce d'amitié que celui-là ! »

    Robert de Langeac [Abbé Augustin Delage p.s.s. (1877-1947)], Conseils aux âmes d'oraison (ch. IV), 2ème série, Paris, P. Lethielleux, 1952.
  • Méditations de la 1ère semaine de l'Avent : la douceur (1er jour)

    « Discite a me quia mitis sum et humilis corde »
    « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur »
    Mt XI, 29
     
    « Ne jamais parler quand on est ému.

    Quand vous murmurez contre tout, temps, personnes et choses, reconnaissez que c'est vous qui avez tort et que votre mauvaise humeur ne vient que de vous.

    C'est dans les difficultés imprévues que le fond de l'âme se révèle. On sent, on pense, puis on parle et on agit tel qu'on est.

    Jésus vous rendra doux, doucement. Il faut longtemps pour introduire une bonne habitude dans la vie.

    Il faut à tout prix arriver à la complète domination de soi-même. Notre divin Sauveur est notre modèle. Il est doux. Il veut des âmes douces comme Lui.

    Pour la perfection de la vie contemplative, il faut au moins une paix suffisante avec le prochain. Il y a certains caractères irascibles, un peu à charge aux autres. Comment faut-il les prendre ? On les compare à un fagot d'épines : je me piquerai de quelque côté que je le touche... Ils souffrent et font souffrir... Il n'y a pas là évidemment cette ouverture de cœur, cet épanouissement de la charité nécessaire à la vie contemplative.

    De plus nous avons la grande mission de nous aider les uns les autres à aimer le Bon Dieu. Il ne faut pas être obstacle.

    Et quel a été le résultat de nos manifestations de mauvaise humeur, qu'est-ce que cela arrange ? Rien du tout.

    Que faire si l'on a pas su lentement, réellement se discipliner ? Parer tout d'abord aux difficultés immédiates : s'interdire toute manifestation extérieure, étouffer les sentiments intérieurs. Puis demander instamment à Notre Seigneur dans la Sainte Communion la vertu de douceur : « Discite a me quia mitis sum et humilis corde » (Mt XI, 29). Il la fera descendre goutte à goutte dans notre âme. Il nous donnera grâce ensuite à chaque occasion pour surmonter l'impatience qui gronde parce que nous tenons trop à notre jugement, à notre volonté ou à nos goûts et pour étouffer toute mauvaise humeur.

    Donc résolution très nette de ne se fâcher jamais, de ne s'irriter ni au dehors, ni au dedans, de réprimer dès qu'on s'en aperçoit le moindre mouvement d'impatience.

    Faites tout ce qui dépend de vous pour retrouver le calme. Ce calme divin qui vient de Dieu nous donne à nous-même, nous donne à Dieu et nous donne Dieu. Si nous savions en comprendre le prix, nous ferions tout pour le garder quand nous le possédons, tout pour le retrouver quand il nous est enlevé, tout pour le rétablir dans sa plénitude quand il a été troublé. Pour goûter Dieu, il faut être calme. Pour voir et réaliser la volonté de Dieu, il faut encore et toujours être calme.

    Une âme qui n'est pas paisible, calme et douce ne peut pas plaire au Bon Dieu : elle n'a pas la piété filiale parfaite parce qu'elle ne sait pas reconnaître la volonté du Bon Dieu dans tout ce qu'elle rencontre de pénible, dans les caractères qui l'entourent, dans les événements qui arrivent.

    Elle ne voit que ce qui la heurte ; elle ne peut pas dire au Bon Dieu qu'elle L'aime vraiment puisqu'elle regimbe contre l'aiguillon !

    Nous sommes appelés à vivre avec le Bon Dieu, à nous entretenir familièrement avec Lui, à L'aimer, à Le faire aimer dans une certaine mesure : par cette impatience, cette irritation, tout cela est compromis.

    Combien avons-nous perdu de temps à cause de nos mouvements d'humeur ? Que de souffrances inutiles, que de grâces tombées à terre !

    A quel degré d'intimité avec Notre-Seigneur serions-nous parvenus si nous étions vraiment bons et doux au dedans et au dehors ? »

    Robert de Langeac [Abbé Augustin Delage p.s.s. (1877-1947)], Conseils aux âmes d'oraison (ch. IV), 2ème série, Paris, P. Lethielleux, 1952.

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  • AVENT 2014

    Pour notre préparation à la Nativité (Avènement de Notre-Seigneur => Avent), seront proposés ici 4 thèmes de méditation répartis sur ces 4 semaines :

    1ère semaine : douceur
    2ème semaine : humilité
    3ème semaine : recueillement
    4ème semaine : silence


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  • Calendrier de l'Avent...

    ... des Sanctuaires de Paray-le-Monial

  • Dominica Prima Adventus - Graduale - Universi qui te exspectant

    Graduale. Ps. 24, 3 et 4.
    Univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur, Dómine.
    Ceux qui comptent sur votre venue, Seigneur, ne seront pas déçus.

    V/. Vias tuas, Dómine, notas fac mihi : et sémitas tuas édoce me.
    V/. Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprenez-moi à le suivre.

    Allelúia, allelúia. V/. Ps. 84, 8. Osténde nobis, Dómine, misericórdiam tuam : et salutáre tuum da nobis. Allelúia.
    Alleluia, alleluia. V/. Faites-nous voir votre miséricorde, Seigneur, et donnez-nous votre Sauveur. Alléluia.
  • Dimanche 30 novembre 2014

    1er Dimanche de l'Avent

    Introitus Dominica Prima Adventus

     
    Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confíde, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur.
    Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus.

    Ps. ibid., 4
    Vias tuas, Dómine, demónstra mihi : et sémitas tuas édoce me.
    Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprenez-moi à le suivre.
     
     
     
  • Avent 2014 à Paris : 500 animations gratuites dans la ville

    Depuis le début de son pontificat, le Pape François encourage les catholiques à sortir de leurs églises pour aller à la rencontre de leurs contemporains. Cette invitation a été entendue par l’Église catholique de Paris.

    Du 1er dimanche de l’Avent (30 novembre 2014) à Noël (25 décembre 2014), toutes les églises de Paris organiseront des animations pour aller à la rencontre des Parisiens et dialoguer sur le sens de la fête de Noël.

    Différents moyens sont imaginés par les 106 églises et les basiliques de Paris pour faciliter les rencontres : musique, convivialité, partage de café, processions dans la rue, crèches géantes en bois ou crèches vivantes, présence sur les marchés et les parvis et visites dans les immeubles.

    Le 22 novembre 2014, l’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, a ouvert cet Avent 2014 par une grande fête sur le parvis de Notre-Dame.

    « Je veux inviter les paroisses à passer à l’acte à l’occasion de l’Avent 2014, en faisant de ce temps un temps de mission, c’est-à-dire un temps favorable pour annoncer à tous ceux qui nous entourent, nos familles, notre milieu professionnel, nos amis, nos voisins, que la fête de Noël à laquelle ils se préparent avec tellement d’intérêt n’est pas simplement une fête des enfants ou une fête païenne, mais c’est la fête de Jésus Fils de Dieu venu parmi les hommes pour nous apporter le salut. Cela suppose que nous sortions de notre réserve, que nous surmontions nos craintes et nos timidités, que nous acceptions d’être nous mêmes ce que nous sommes vis-à-vis des autres et que nous ne reculions pas devant le risque d’être incompris ou rejetés. »
    + André Cardinal Vingt-Trois, Archevêque de Paris,
    le 19 janvier 2014

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    Les porteurs de lanternes sont sorti de la cathédrale. Yannick Boschat / Diocèse de Paris.
    Extrait de l'Album-photos de la fête d’ouverture de l’Avent 2014

    Mgr Vingt-Trois a donné le ton : « La mission de l’Avent 2014 doit être un temps où nous serons assez convaincus de notre chance d’être chrétiens, assez joyeux de la foi qui nous habite pour oser aller au-devant de notre prochain pour lui annoncer cette Bonne Nouvelle : Dieu se fait homme ! ».

    L’objectif ambitieux de cet Avent 2014 est de rappeler au monde qu’un Sauveur nous est né : « Tout le monde connaît Noël et se souvient qu’il s’agit à l’origine d’une fête religieuse, explique Marie Baudouin, du diocèse de Paris. Nous allons utiliser cette notoriété pour rappeler aux Parisiens éloignés de l’Église la joie de l’Évangile ». Chaque paroisse s’est emparée du projet pour le réaliser avec ses moyens propres. Dans le détail, cela donne un festival d’idées originales et sympathiques !
     
    Par exemple, dans le Xe arrondissement l’exposition de photos « 1001 étoiles » entourera l’église Saint-Laurent. Le 13 décembre de 14 h à 16 h 30, un défilé de Noël remontera la rue Saint-Maur. Les trois paroisses du doyenné du XIe rassembleront des enfants déguisés, Marie sur son âne et même un chameau ! Musiques et distribution de bougies de la paix accompagneront la procession. Devant l’église Saint-Augustin du VIIIe, on tirera et on pointera : pétanque pour les paroissiens et tous les boulistes de bonne volonté. Et comme fête et évangélisation fonctionnent bien ensemble, dans le IXe arrondissement un banquet de la joie partagé avec les personnes démunies marquera cet Avent 2014. Une profusion de bonnes idées, qui n’ont besoin que de la participation des Parisiens pour que la fête soit réussie.

    http://www.paris-fete-noel.fr/

    (Avec Aleteia)

  • Dimanche 22 décembre 2013

    4ème dimanche de l'Avent

    Calendrier liturgique

    "Rorate cæli"

    C’est l’Introït du quatrième dimanche de l’Avent. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.

    Ant. ad Introitum. Is. 45, 8.
    Roráte, cæli, désuper, et nubes pluant iustum : aperiátur terra, et gérminet Salvatórem.
    Cieux, répandez votre rosée ; que des nuées descende le salut ! Que s’ouvre la terre et qu’elle donne naissance au Sauveur.

    Ps. 18, 2
    Cæli enárrant glóriam Dei : et ópera mánuum eius annúntiat firmaméntum.
    Les cieux chantent la gloire de Dieu : leur voûte solide proclame la puissance de ses mains.

  • Dimanche 8 décembre 2013

    2ème dimanche de l'Avent

    Calendrier liturgique


    (La fête de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie,
    reportée à demain au nouveau calendrier,
    est fêtée ce jour au calendrier traditionnel)

     

    "Populus Sion"

    C’est l’Introït du deuxième dimanche de l’Avent. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.

    Ant. ad Introitum. Is. 30, 30.
    Pópulus Sion, ecce, Dóminus véniet ad salvándas gentes : et audítam fáciet Dóminus glóriam vocis suæ in lætítia cordis vestri.
    Peuple de Sion, voici que le Seigneur vient pour sauver les nations. Il va faire retentir sa voix majestueuse, et vous aurez le cœur en joie.

    Ps. 79, 2
    Qui regis Israël, inténde : qui dedúcis, velut ovem, Ioseph.
    Ecoutez-moi, Pasteur d’Israël, vous qui menez le peuple de Joseph comme un berger son troupeau.
  • Angélus de ce dimanche 1er décembre 2013

    Une nouvelle année liturgique s'ouvre et « nous commençons un nouveau chemin du Peuple de Dieu avec Jésus Christ, notre Berger ». Le Pape s’est exprimé devant les fidèles place Saint-Pierre sous un ciel romain gris et pluvieux, à l’occasion de l’Angélus du premier dimanche de l’Avent.

    Une journée au « charme spécial, qui provoque en nous un sentiment profond du sens de l’Histoire ». « Nous redécouvrons la beauté de tous en chemin », poursuit François. « L’Église, avec sa vocation et sa mission, et l’humanité toute entière (...) cheminent à travers les sentiers du temps ».

    Mais pour aller où ? Vers quelle destination, demande le Souverain Pontife. « Le Seigneur nous répond à travers le prophète Isaïe » : « il arrivera dans l'avenir que la montagne du temple du Seigneur sera placée à la tête des montagnes et dominera les collines. Toutes les nations afflueront vers elle, des peuples nombreux se mettront en marche, et ils diront : “Venez, montons à la montagne du Seigneur, au temple du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers.” »

    L'Avent nous offre un horizon d’espoir, fondé sur la Parole de Dieu

    C’est un pèlerinage universel vers une destination commune, explique le Pape. Dans l’Ancien Testament, cette destination est Jérusalem, où s’est élevé le temple du Seigneur, « où a eu lieu la révélation du visage de Dieu et de sa loi ». « La révélation, poursuit François, a trouvé en Jésus-Christ l’accomplissement : c’est Lui le guide et en même temps la destination du pèlerinage du Peuple de Dieu. »

    Le Pape reprend encore le prophète, en insistant par deux fois : « de leurs épées ils forgeront des socs de charrue, et de leurs lances, des faucilles. On ne lèvera plus l'épée nation contre nation, on ne s'entraînera plus pour la guerre. » Mais quand adviendra ce « beau » jour, interroge François ?

    Ce chemin ne se termine jamais, conclut le Pape. « Comme dans la vie de chacun, il y a toujours le besoin de repartir, de se relever, de retrouver le sens de la destination de sa propre existence. Pour cela, pour la grande famille humaine, il est nécessaire de renouveler toujours l’horizon commun vers lequel nous cheminons. L’horizon de l’espoir ! » « Le temps de l’Avent nous rend cet horizon d’espoir, car cet espoir est fondé sur la Parole de Dieu, Dieu étant fidèle, il ne déçoit jamais. » Le Pape François prend enfin le modèle de ce comportement spirituel, de cette manière de cheminer dans la vie : celui de la Vierge Marie. « Une simple fille de campagne qui porte en son cœur tout l’espoir de Dieu ! »

    Que chaque malade du Sida ait accès aux soins dont il a besoin

    A l’occasion de l’Angélus et de la Journée mondiale du Sida, le Pape a également exprimé sa « proximité aux personnes qui en souffrent, et spécialement aux enfants ». Le Pape a évoqué l’engagement concret et silencieux de tant de missionnaires et de tant d'opérateurs. « Prions pour tous, aussi pour les médecins et les chercheurs. Que chaque malade, sans qu'il n'y ait aucun exclu, puisse accéder aux soins dont il a besoin. »

    Source : Radio Vatican.

  • Graduel de la Messe du Ier Dimanche de l'Avent

    Schola Gregoriana Mediolanensis - Dir. Giovanni Vianini (Milan)

    Graduale. Ps. 24, 3 et 4.
    Univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur, Dómine.
    Ceux qui comptent sur votre venue, Seigneur, ne seront pas déçus.
    V/. Vias tuas, Dómine, notas fac mihi : et sémitas tuas édoce me.
    V/. Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprennez-moi à le suivre.
  • Méditation : commencement du Temps de l'Avent

    « Nous devons attendre la venue de Jésus et le salut qu'Il nous apporte, mais avant tout l'espérer de la bonté infinie, de la toute-puissance de Dieu, sans lequel nous ne pouvons rien : ni être délivrés de nos péchés, ni être sauvés. - Il faut que la pluie tombe du ciel pour que la terre puisse se couvrir de fruits ; il faut que le Soleil divin se lève sur Jérusalem, pour que son éclat resplendisse aux yeux des nations. Qui veut vaincre ses ennemis spirituels en s'appuyant surtout sur sa valeur personnelle, court à une défaite certaine. - N'est-ce pas pour avoir trop peu compté sur le Seigneur que nous sommes encore si faibles dans le bien ? Les appuis que nous nous étions donnés se sont évanouis à l'heure du péril : Filii Ephrem conversi sunt in die belli (1).

    Cette confiance en l'assistance d'en haut n'exclue pas le travail : elle le réclame. Sans lui, elle deviendrait de la présomption. Dieu, qui nous a créés sans nous, ne nous sanctifiera pas sans nous ; il faut coopérer à son action, et en y coopérant L'incliner à la rendre plus forte. En attendant le fruit bienheureux de notre espérance, dit S. Paul, c'est-à-dire, la vue de Dieu et l'union à Dieu, ayons soin de vivre dans la sobriété, la justice et la piété.

    Dieu nous l'affirme, si nous sommes exacts à prêter nous-mêmes notre concours à sa grâce, Il infusera en nous cette sainteté que Lui seul peut donner. Quand bien même nos fautes nous auraient rendus, aux yeux de la divine justice, rouges comme la pourpre, la bonté de Dieu nous blanchira comme de la neige. - Le tout pour nous est donc de vouloir sérieusement notre progrès, de nous mettre généreusement à l’œuvre, et les grâces de vie intérieure nous seront données : Si volucritis et audicritis me, bona terrae comedetis. (2) »

    (1) : "Les fils d'Ephraïm se sont retirés au jour du combat." (Ps LXXVII, 9)
    (2) : "Si vous voulez m'obéir, vous jouirez des biens de la terre" (VIIe Leç. du Brév.)

    Méditations cartusiennes pour tous les jours de l'année, par un Chartreux, Tome premier (Premier dimanche de l'Avent), Imprimerie de Parkminster, Sussex, 1920.

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  • Dimanche 1er décembre 2013

    1er dimanche de l’Avent

    Calendrier liturgique

     

    "Ad te levavi"

    C’est l’Introït du premier dimanche de l’Avent. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.

    Ant. ad Introitum. Ps. 24, 1–3.
    Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confíde, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur.
    Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus.

    Ps. ibid., 4
    Vias tuas, Dómine, demónstra mihi : et sémitas tuas édoce me.
    Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprennez-moi à le suivre.
  • Vêpres célébrées par le Pape François avec les universitaires des athénées romains

    Hymne "Conditor alme siderum"
    (Livret de la célébration)

    Samedi 30 novembre à partir de 17h30, le Pape François a présidé, dans la basilique Saint-Pierre, l’office des Vêpres du premier dimanche de l’Avent, ce temps spirituel important qui ouvre l’Année liturgique. Il était entouré de milliers d'étudiants des universités romaines. Ce rendez-vous annuel est organisé par le Bureau pour la pastorale universitaire du Vicariat de Rome.


    N'ayez pas peur de relever des défis

    « Ne regardez pas la vie du balcon ! ». Dans son homélie, le Pape a demandé aux jeunes universitaires, forts du soutien de Dieu, de démontrer leur « force intérieure » et une « audace évangélique » pour aller de l’avant afin d’être les « protagonistes des événements contemporains ».
    « La nature humaine est fragile », mais Dieu est à vos côtés, leur a assuré le Pape, pour que vous alliez défendre « la vie, le développement », que vous luttiez « pour la dignité des personnes, contre la pauvreté ». « On ne peut pas vivre sans répondre aux défis ». Le Pape les a ainsi appelés à y faire face en « cultivant des projets ambitieux » qui dépassent l’ordinaire.

    Ne vous laissez pas voler l’enthousiasme de la jeunesse

    Dans un contexte « appesanti par la médiocrité et par l’ennui », le Pape leur a demandé de ne pas se faire « contaminer par la monotonie du quotidien », au contraire, il les a invités à ne pas se laisser « voler l’enthousiasme de la jeunesse ».
    « Ce serait une erreur de se faire emprisonner par une pensée faible et uniforme ». Le Pape rejette l’idée que la mondialisation suppose une uniformité. Il défend la multiplicité des éléments et appelle les jeunes à œuvrer au respect de l’unité dans la diversité.

    La pluralité reflète la sagesse multiforme de Dieu

    « Si vous ne vous laissez pas contaminer par l’opinion dominante, mais que vous restez fidèles aux principes chrétiens, éthiques et religieux, vous trouverez le courage d’aller à contre-courant » et « vous pourrez contribuer au salut des particularités et des caractéristiques propres, sans abaisser le niveau éthique ». Pour le Pape, la pluralité des pensées et des individus reflète la sagesse multiforme de Dieu quand elle s’attèle à la vérité avec honnêteté et rigueur intellectuelle, à la bonté, à la beauté afin, a-t-il dit, quelle puisse être un don bénéfique pour tous. Il faut donc vivre de manière cohérente avec l’Évangile.

    Ne pas vivoter, mais vivre

    Le Pape a conclu son homélie en citant le bienheureux Pier Giorgio Frassati « universitaire comme vous » : « Vivre sans la foi, sans un patrimoine à défendre, sans soutenir dans une lutte ininterrompue la vérité, ce n’est pas vivre, mais vivoter. Or, nous ne devons jamais vivoter, mais vivre » (lettre à I. Bonini, le 27 février 1925).

    A cette occasion, l'icône « Marie, Trône de la Sagesse », conçue à la demande de Jean-Paul II, pour le Jubilé de l'an 2000, et dédiée au monde universitaire, a été remise au monde étudiant français par une délégation brésilienne.

    Source : Radio Vatican.

  • Office des Vêpres - Veille du 1er dimanche de l'Avent

    Hymne : Lumière pour l’homme aujourd’hui

    Lumière pour l’homme aujourd’hui
    Qui viens depuis que sur la terre
    il est un pauvre qui t’espère,
    Atteins jusqu’à l’aveugle en moi :
    Touche mes yeux afin qu’ils voient
    De quel amour
    Tu me poursuis.
    Comment savoir d’où vient le jour
    Si je ne reconnais ma nuit ?

    Parole de Dieu dans ma chair
    Qui dis le monde et son histoire
    Afin que l’homme puisse croire,
    Suscite une réponse en moi :
    Ouvre ma bouche à cette voix
    Qui retentit
    Dans le désert.
    Comment savoir quel mot tu dis
    Si je ne tiens mon cœur ouvert ?

    Semence éternelle en mon corps
    Vivante en moi plus que moi-même
    Depuis le temps de mon baptême,
    Féconde mes terrains nouveaux :
    Germe dans l’ombre de mes os
    Car je ne suis
    Que cendre encore.
    Comment savoir quelle est ta vie,
    Si je n’accepte pas ma mort ?

    Pour suivre sur internet la liturgie des heures : AELF.