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bapteme - Page 2

  • Méditation - « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève les péchés du monde »

    « Voyez lorsque Jean, éclairé d'en haut, reconnaît en celui qui se présente le Fils de Dieu, celui dont il avait dit : « Il est avant moi, et je ne suis pas digne de dénouer le cordon de sa chaussure » (1), il se refuse avec force à lui conférer le baptême de pénitence : « C'est moi qui devrais être baptisé par vous, et vous, vous venez à moi ! » Mais que lui répond le Christ ? « Ne t'y oppose pas en ce moment, c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute justice » (2).

    Quelle est cette justice ? - Ce sont les humiliations de l'adorable humanité de Jésus, qui, en rendant un hommage suprême à la sainteté infinie, constituent la solde plénière de toutes nos dettes envers la justice divine. Jésus, juste et innocent, prend la place de toute la race pécheresse (3) ; et, par son immolation, il est devenu « l'Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde » (4) ; la « propitiation pour tous les crimes de la terre » (5) ; c'est ainsi qu' « il accomplit toute justice ».

    Lorsque nous méditons cette profonde parole de Jésus, humilions-nous avec lui ; reconnaissons notre qualité de pécheurs ; et, surtout, renouvelons le renoncement au péché qui a marqué notre baptême. [...]

    - Vous savez que le caractère de baptisé demeure indélébile au fond de notre âme ; et quand nous réitérons les promesses faites à l'heure de notre initiation, une vertu nouvelle jaillit de la grâce baptismale pour affermir notre pouvoir de résistance à tout ce qui conduit au péché ; les suggestions du démon et les séductions du monde et des sens ; c'est à ce prix que nous pouvons sauvegarder en nous la vie de la grâce.

    Par là aussi, nous témoignerons au Christ Jésus notre vive reconnaissance de ce qu'il s'est chargé de nos iniquités pour nous en délivrer. »

    1. Luc. III, 16. - 2. Matth. III, 14. - 3. Petr. III, 18. - 4. Joan. I, 29. - 5. Ibid. II, 2.

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. X, I), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937 (Quatre-vingtième mille).

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    Juan Fernández Navarette (1526-1579), Le Baptême du Christ
    Musée du Prado, Madrid (Espagne)

  • Vendredi 13 janvier 2017

     
    Au nouveau calendrier :
    Mémoire facultative de St Hilaire, évêque

  • Audience générale de ce mercredi 11 janvier 2017

    Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, tenue en salle Paul VI, le Pape François a poursuivi sa série de catéchèses sur l’espérance, en évoquant cette fois-ci un passage de l’Ancien Testament : le Psaume 115, qui dénonce les « fausses espérances dans les idoles ». Le Pape a rappelé qu’il fallait se méfier des faux prophètes qui diffusent des illusions.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, les Saintes Écritures nous mettent en garde contre les fausses espérances en dénonçant, en particulier, les idoles en lesquelles nous sommes tentés de mettre notre confiance. Face aux difficultés de la vie, l’homme fait l’expérience de la fragilité de sa foi et sent le besoin de certitudes diverses, de sécurités et de consolations concrètes qui semblent remplir le vide de la solitude et adoucir la peine à croire. Au lieu de favoriser la vie elles conduisent à la mort. Telles sont les idéologies avec leur prétention d’absolu, les richesses, le pouvoir et le succès avec leur illusion d’éternité et de puissance, la santé et la beauté physiques auxquelles tout est parfois sacrifié. Il est nécessaire, bien que demeurant dans le monde, de nous défendre de ces illusions du monde, et de nous en remettre à Dieu qui, seul, donne sa bénédiction. Espérer en Dieu nous fait partager sa vie et fait de nous ses enfants ; nous recevons sa bénédiction et nous sommes sauvés. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier la Communauté du Séminaire Saint-Sulpice, d’Issy-les-Moulineaux.
    Le temps de Noël qui vient de s’achever a réveillé notre espérance. Que cette espérance entre maintenant dans notre vie de tous les jours, qu’elle nous soutienne dans les difficultés et donne sens à notre existence.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Méditation - « Jésus, doux et humble de coeur... »

    « « Un jour d'hiver, le charpentier de Nazareth, encore ignoré de tous, se présenta sur les bords du Jourdain, mêlé à la foule... Chose étrange (1) et pourtant certaine, son cousin Jean ne le connaissait pas personnellement » (Prat, I, 160)

    Averti peut-être par une voix intérieure, Jean reconnaît alors Jésus qui vient à lui humble et modeste, qui s'avance au milieu des pénitents coupables d'injustices ou de violences, de luxure ou de fraude. Il ne peut retenir un cri de surprise quand il voit le fils de Marie descendre à son tour dans le fleuve et s'incliner comme les autres : « Comment ! c'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi ! - Laisse-moi faire, répond Jésus, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice » (Matthieu III, 14-15).

    Je contemplerai longuement et avec amour le divin Sauveur, car il est là pour moi. Je me dirai que cet homme si humilié, perdu au milieu des pécheurs, et qui semble par son geste s'avouer pécheur, c'est le Maître du monde, à qui tout pouvoir a été donné sur terre et dans les cieux (Matthieu XXVIII, 18).

    Pourquoi cette démarche, cette humiliation incroyable de l'Agneau de Dieu, de Celui qui est non seulement innocent, mais le modèle et le réparateur de toute innocence ?...

    Si Jésus, fils de Marie, est innocent, le Christ, nouvel Adam, est le chef d'une société de pécheurs ; il est la tête d'un corps mystique dont les membres, couverts de souillures, ont grand besoin de baptême et de rédemption.
    Le Chef vient purifier les membres. Le Christ va expier l'orgueil des chrétiens. Son baptême sera le premier acte public, solennel, de son ministère de réparation. « En se soumettant à cette cérémonie humiliante, il prétend « accomplir toute justice », agir en parfaite conformité avec la volonté de son Père céleste. Sans attendre le Calvaire, Jésus a pris sur lui nos iniquités. Le baptême, qui ouvre la prédication de l’Évangile, inaugure aussi l’œuvre publique d'expiation et de réparation, dont l'Incarnation a marqué le principe secret » (Huby, saint Marc, p. 13). C'est donc pour moi que Jésus s'abaisse de la sorte, pour réparer mes désobéissances et mes péchés d'orgueil. Que dirai-je, que lui offrirai-je pour témoigner ma reconnaissance ? A tout le moins la résolution de mieux accepter les petites humiliations qu'il m'enverra (2).

    Je demanderai au Père céleste de réformer intérieurement mon cœur d'après celui de Jésus, et de me faire comprendre que, si le baptême est le premier et le plus nécessaire des sacrements, l'humilité lui ressemble et peut être considérée en quelque manière comme la clef des autres vertus. »

    1. Voir Jean I, 33. - 2. « Toutes les visions, révélations et délices du ciel, malgré le vif attrait qu'elles exercent sur l'homme spirituel, ne valent pas le moindre acte d'humilité. » (Saint Jean de la Croix, Maxime 335).

    P. J.-B. Gossellin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome III (Le Baptême du Christ), 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.

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  • Lundi 9 janvier 2017

    de la férie
     
    Au nouveau calendrier :
    Le Baptême du Seigneur

  • Angélus de ce dimanche 8 janvier 2017

    Durant sa catéchèse lors de la prière de l’Angélus dimanche 8 janvier 2017, le Pape François est revenu sur la mission des baptisés, en la solennité du baptême du Christ. Le Pape souligne d’abord la proximité de Dieu révélée par l’Évangile du jour. « En fait, Jean-Baptiste est conscient de la grande distance entre Jésus et lui. Mais Jésus est justement venu pour combler cette distance entre l’homme et Dieu ».

    En étant vrai Dieu mais également vrai homme, le Christ « réunit ce qui nous divise ». Il réalise ainsi le dessein du Père, « qui passe à travers la voie de l’obéissance et de la solidarité avec l’homme fragile et pécheur, la voie de l’humilité et de la pleine proximité de Dieu avec ses enfants ».

    Par l’œuvre de l'Esprit-Saint, nous sommes « réellement insérés » dans la relation filiale de Jésus avec le Père et accueillis dans le sein de l’Église mère. Pour le Pape, la fête du baptême du Christ nous fait donc redécouvrir « le don et la beauté d’être un peuple de baptisés, c’est à dire de pécheurs, car nous le sommes tous, souligne-t-il, mais de pécheurs sauvés par la grâce du Christ ». Nous devenons alors capable d’une fraternité « qui ne connaît ni frontières ni barrières ».

    Mais le baptême du Christ marque aussi le point de départ de son ministère publique, de sa mission salvatrice. Cette mission est caractérisée par « une attitude, celle du serviteur humble et doux, seulement muni de la force de la vérité, comme l’avait prophétisé Isaïe », rappelle le Saint-Père. « Serviteur humble et doux. Voilà l’attitude de Jésus, mais aussi l’attitude missionnaire des disciples du Christ : annoncer l’Évangile avec douceur et fermeté, sans arrogance ou injonction », insiste le Pape, qui rejette tout prosélytisme mais appelle à bâtir la mission sur l’« attraction au Christ ».

    « Mais comment ? », interroge le Pape. « Par notre témoignage », qui passe par la prière, l’adoration et la charité en actes, qui est un « service à Jésus présent dans le plus petit de nos frères ». « Sur le modèle de Jésus, pasteur bon et miséricordieux, et animés de sa grâce, nous sommes appelés à faire de notre vie un témoignage joyeux qui illumine le chemin, qui apporte espérance et amour ».

    A la fin de sa catéchèse, le Pape prie la Vierge Marie pour qu'elle aide les chrétiens « à conserver un conscience toujours vive et reconnaissante » de leur baptême et à parcourir « avec fidélité » le chemin de foi qui commence avec ce « Sacrement de notre renaissance ». Et il conclut en répétant trois mots : « Et toujours humilité, douceur et fermeté ».

    Source : Radio Vatican (SBL).

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Nouveau Rituel du baptême : le cri d’alarme d’un exorciste

    Jesus_chasse_demon.jpgDans son ministère de prêtre exorciste le Père Jean-Régis Fropo a fait un double constat : le Rituel du baptême des petits enfants de 1970 a été tant expurgé qu’il ne combat pas l’influence démoniaque pouvant opérer dès la naissance et même dans la vie intra-utérine, comme les sept exemples qu’il donne le montrent.

    J’ai été prêtre exorciste dans le diocèse de Fréjus-Toulon (Mgr Dominique Rey) de 2005 à 2014 et j’ai reçu des centaines de personnes en souffrances diverses et pour des causes souvent mélangées, psychologiques et maléfiques. Plusieurs cas rencontrés dans mon ministère en France et à l’étranger m’ont alerté sur la question du Rituel utilisé lors du baptême des petits enfants.

    Un article essentiel du Père Jean-Régis Fropo à lire sur le blog de L'Homme Nouveau.

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    Billet publié dans l'hebdo L'Homme Nouveau (n°1625, 05 novembre 2016), je commande le numéro.

  • Méditation - De la charité envers le prochain

    « « Mon commandement est que vous vous aimiez les uns les autres, comme moi-même je vous ai aimés » (1). Toute la loi revient à ce précepte. Cette charité qui embrasse tous les hommes, parce que d'abord elle embrasse Dieu, leur père commun, c'est le point culminant de notre doctrine, le sacrement suprême de la foi, le trésor du nom chrétien, le fondement de notre paix, la source, la consistance et la fermeté invincible de cette unité catholique, qui, dit saint Cyprien, est préférable à toutes les œuvres et l'emporte même sur le martyre (2). C'est le ciment qui joint ensemble les pierres vivantes du temple de Dieu ; c'est la sève de l'arbre de vie ; c'est l'âme de la sainte Église. Par suite, c'est le signe propre des disciples du Christ : « On vous reconnaîtra pour miens, dit Jésus, à cette marque incontrefaisable, que vous vous aimerez mutuellement » (3). Ce n'est point d'ailleurs un signe muet et purement extérieur : encore qu'il se traduise aussi au-dehors, c'est un signe spirituel, divinement gravé au plus intime de l'être, un signe vivant et vivifiant qui fait parler et opérer ; d'où vient que c'est un signe indispensable. Qui ne le porte pas encore, ne vit pas encore ; qui ne le porte plus, ne vit plus. « Que tous fassent sur eux le signe de la croix, dit saint Augustin aux chrétiens ; que tous répondent Amen ; que tous chantent Alleluia ; que tous reçoivent le baptême et fréquentent les églises.... cela ne me dit point encore qu'ils soient chrétiens. La note des enfants de Dieu et ce qui décidément les sépare des enfants du diable, c'est uniquement la charité » (4). »

    1. Joann. XV, 12. - 2. "Haec dilectio est summum fidei sacramentum et christiani nominis thesaurus." Tertull. de Patient. - "Doctrinae nostrae eas put." S. Greg. Nas. Epist. XX. - "Fundamentum pacis, tenacitas ac firmitas unitatis quae et opera et martyria praecedit." S. Cyprian. De bono patient. - 3. Joann. XIII, 35. - 4. S. August. Tract. V, in Epist. Joann.

    Mgr Charles Gay (1814-1891), De la vie et des vertus chrétiennes considérées dans l'état religieux, Tome III (chap. XV, I), H. Oudin Frères, Poitiers - Paris, Huitième édition, 1878.

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  • Méditation - Les Saints et les Anges

    « Aimez tous les saints, et cultivez soigneusement en vous cet amour. C'est une source sûre et abondante de progrès spirituels, une manière excellente de pratiquer la vie de foi, un salutaire et doux noviciat de la vie éternelle.

    Vous pouvez bien avoir ici vos préférences, et, par suite, vos dévotions. Vous l'avez vu ailleurs, l'égalité absolue n'est ni dans les goûts de Dieu, ni dans l'esprit de l’Église. Usez donc de votre liberté, et suivez vos attraits. Si fort que vous aimiez l'un de ces saints, vous ne parviendrez jamais à exciter contre lui la jalousie des autres. Oh ! comme saint François d'Assise sera content de vous voir tendrement aimer saint Dominique ! Quelle joie vous causerez à sainte Thérèse, si vous avez une dilection spéciale pour sainte Gertrude ! Quel crédit vous assure auprès de saint Pierre votre particulière dévotion à saint Paul ou à saint Jean ; et enfin, comme le ciel tout entier applaudit, si vous affectionnez si fort saint Joseph, que vous paraissiez presque oublier tous les autres ! Je ne parle pas de Marie : ici, comme partout, elle a sa place à part. Allez donc où vous pousse la grâce et même la nature ; car, du moment que c'est aux saints qu'aboutissent ses pentes, la nature a bien le droit de vouloir qu'on les suive. Ai-je besoin d'ajouter qu'entre ces saints préférés, vos patrons de baptême ou de religion doivent occuper un rang d'honneur ?

    Aimez les anges, ces magnifiques et ardents miroirs des perfections divines. Oh ! pour bien parler d'eux, il faudrait plus qu'un long discours. Michel, Gabriel, Raphaël : chacun de ces noms contient toute une théologie ; chacun est un monde immense de lumière, d'amour et de grâce. Aimez vos anges gardiens. Les saints docteurs ont dit, à leur sujet, des choses ravissantes. Quels protecteurs ! Quels guides ! Quels intercesseurs ! Quels amis ! L'amour que Dieu leur donne pour nous, nous force à dire : quels serviteurs ! Grâce à Jésus, la terre n'est pas stérile en dévouements ; aucun n'est comparable à celui de ces doux et complaisants esprits, pour les clients dont Dieu les charge. Le plus souvent, hélas ! que reçoivent-ils des hommes en échange ? C'est une honte ! Au moins cela leur vaut-il cette gloire d'être des modèles achevés d'affection humble et désintéressée. Tâchons que, quant à nous, ce ne soit pas là leur seul salaire. »

    (à suivre demain)

    Mgr Charles Gay (1814-1891), De la vie et des vertus chrétiennes considérées dans l'état religieux, Tome III (chap. XVII), H. Oudin Frères, Poitiers - Paris, Huitième édition, 1878.

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    Fresque du chœur de l'église Ste Maria Goretti, Fano (Italie)
    (Crédit photo)

  • Méditations de la Semaine Sainte - Samedi

    (suite de la méditation d'hier)

    « "Joseph d'Arimathie ayant descendu de la croix le corps de Jésus, l'enveloppa d'un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis." (1)
    S. Paul disait que le Christ devait nous être « semblable en toutes choses » (2) ; jusque dans sa sépulture, Jésus est l'un des nôtres : « on l'ensevelit, dit S. Jean, à la manière des Juifs, avec des linges et des aromates » (3). Mais le corps de Jésus, uni au Verbe, « ne devait pas souffrir la corruption ». Il restera à peine trois jours dans le tombeau ; par sa propre vertu, Jésus en sortira triomphant de la mort, resplendissant de vie et de gloire, et « la mort n'aura plus d'empire sur lui » (4).
    L'Apôtre nous dit encore que « par notre baptême nous avons été ensevelis avec le Christ pour mourir au péché » : Consepulti enim sumus cum illo per baptismum in mortem (5). Les eaux du baptême sont comme un sépulcre où nous devons laisser le péché, et d'où nous sortons, animés d'une nouvelle vie, la vie de la grâce. La vertu sacramentelle de notre baptême dure toujours. En nous unissant par la foi et l'amour au Christ déposé dans le tombeau, nous renouvelons cette grâce de « mourir au péché, afin de ne vivre que pour Dieu » (6).

    Seigneur Jésus, que j'ensevelisse dans votre tombeau tous mes péchés, toutes mes fautes, toutes mes infidélités ; par la vertu de votre mort et de votre sépulture, donnez-moi de renoncer de plus en plus à tout ce qui m'éloigne de vous, à Satan, aux maximes du monde, à mes amours-propres ; par la vertu de votre résurrection, faites que, comme vous, je ne vive plus que pour la gloire de votre Père ! »

    1. Luc. XXIII, 53. - 2. Hebr. II, 17. - 3. Joan. XIX, 40. - 4. Rom. VI, 9. - 5. Ibid. 4. - 6. Cf. Rom. VI, 11.

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIV, XIV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

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  • Audience générale de ce mercredi 20 janvier 2016

    La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens à l’honneur de l’audience générale du Pape François ce mercredi 20 janvier 2016 en la salle Paul VI du Vatican. Dans sa catéchèse hebdomadaire, le Saint-Père est revenu sur le baptême, sacrement reconnu par tous les chrétiens, qu’ils soient catholiques, protestants ou orthodoxes et qui était au centre de la lecture de la Première Lettre de saint Pierre, texte choisi par un groupe œcuménique de la Lettonie.

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous sommes dans la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens. Tous les chrétiens ont en commun le Baptême qui est, comme l’enseigne le Concile Vatican II, « le lien sacramentel d’unité existant entre ceux qui ont été régénérés par lui ». Et nous sommes tous appelés à redécouvrir ce don et les exigences qu’il comporte, au-delà de nos divisions. Partager le baptême signifie que tous – catholiques, protestants et orthodoxes – nous sommes pécheurs et nous avons besoin d’être sauvés. Nous partageons l’espérance de passer des ténèbres à la rencontre du Dieu vivant, plein de miséricorde. Le baptême crée entre tous les chrétiens un lien indissoluble qui les rend réellement frères, même s’ils ne sont pas encore un peuple pleinement uni. La miséricorde de Dieu, qui opère par le baptême, est plus forte que nos divisions, et nous avons pour mission commune d’annoncer cette miséricorde aux autres, en partant des plus pauvres et des plus abandonnés. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France.
    Je vous invite à vous unir à la prière de toute l’Église pour l’unité des Chrétiens, afin que nous trouvions les moyens de collaborer ensemble pour porter la miséricorde du Père par toute le terre.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François et Baptême d'enfants à la Chapelle Sixtine

     
     
    En ce dimanche 10 janvier 2016, fête du Baptême du Seigneur, le Pape François a présidé une Messe en la Chapelle Sixtine, et a procédé aux baptêmes de 26 enfants, 13 filles et 13 garçons, accompagnés de leurs parents (essentiellement des employés du Vatican), de leurs parrains et marraines et de quelques proches.
     
    Dans une courte homélie improvisée, le Saint-Père s’est adressé aux parents de ces enfants, en rappelant que ce qui fait le sens du baptême, c’est la transmission de la foi, « d’une génération à l’autre, comme une chaîne au long des temps », suivant l’exemple de Joseph et Marie qui s’étaient rendu au Temple, 40 jours après la naissance de Jésus, pour le présenter à Dieu.
     
    « Ces garçons, ces filles, les années passant, occuperont votre place avec d’autres enfants – vos petits-enfants – et demanderont la même chose : la foi, la foi que nous donne le baptême, la foi qui porte aujourd’hui dans le cœur, dans l’âme, dans la vie de ces enfants, de vos enfants. » Le Pape a insisté en rappelant aux parents que « le plus grand héritage que vous pourrez donner à vos enfants est la foi, il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas perdue, il faut la faire grandir et la laisser comme héritage. »
     
    Cette Messe s’est déroulée dans une atmosphère intime et familiale, les pleurs d’enfant et les mamans donnant le sein à leurs bébés contrastant avec la solennité du lieu. Le Pape a répété, comme il l’avait dit les années précédentes, que les mamans devaient pouvoir allaiter sans complexe et sans fausse pudeur. « Si ton enfant a faim, donne-lui à manger ici en toute liberté », a-t-il lancé à la fin de son homélie, en entendant les pleurs d’enfants.
     
    À noter que compte tenu de la disposition de l’autel, le Pape François a prononcé la prière eucharistique dos au peuple, selon l'usage traditionnel, mais suivant les textes de la Messe du Bx Paul VI. Ont notamment concélébré à ses côtés le préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gänswein, et l’aumônier apostolique, Mgr Konrad Krajewski.
     
    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : Coopérer aux desseins de Jésus en nous

    « Le Fils de Dieu a dessein de consommer et accomplir en nous tous ses états et mystères. Il a dessein de consommer en nous le mystère de son Incarnation, de sa naissance, de sa vie cachée, en se formant en nous et en prenant naissance dans nos âmes, par les saints sacrements de Baptême et de la divine Eucharistie, et en nous faisant vivre d'une vie spirituelle et intérieure qui soit cachée avec lui en Dieu.
    Il a dessein de perfectionner en nous le mystère de sa Passion, de sa mort et de sa Résurrection, en nous faisant souffrir, mourir et ressusciter avec lui et en lui. Il a dessein d'accomplir en nous l'état de sa vie glorieuse et immortelle qu'il a au ciel, en nous faisant vivre avec lui et en lui, lorsque nous serons au ciel, d'une vie glorieuse et immortelle. Et ainsi il a dessein de consommer et accomplir en nous et en son Eglise tous ses autres états et mystères, par une communication et participation qu'il veut nous donner, et par une continuation et extension qu'il veut faire en nous de ces mêmes états et mystères.
    Ainsi les mystères de Jésus ne seront point accomplis jusqu'à la fin du temps qu'il a déterminé pour la consommation de ses mystères en nous et en son Eglise, c'est-à-dire jusqu'à la fin du monde.
    La vie que nous avons sur terre ne nous est donnée que pour l'employer à l'accomplissement de ces grands desseins que Jésus a sur nous. C'est pourquoi nous devons employer notre temps, nos jours et nos années à coopérer et à travailler avec Jésus à ce divin ouvrage de la consommation de ses mystères en nous. Et nous y devons coopérer par bonnes œuvres, par prières, et par une application fréquente de notre esprit et de notre cœur, à les contempler, adorer et honorer, et à nous donner à lui, afin qu'il opère en nous, par eux, tout ce qu'il désire y opérer pour sa pure gloire. »

    St Jean Eudes, Le Royaume de Jésus (3e P., IV). Cf. Lecture pour chaque jour de l'année - Prière du temps présent, Cerf/DDB/Mame, 1974, p. 253-254.

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    A magic morning, par (c) Maurizio Fecchio - Copyright © Maurizio51
    Photo reproduite avec la sympathique autorisation de son auteur
    Les magnifiques albums de Maurizio Fecchio sont en ligne sur Flickr et sur sa page Facebook
  • France : 4 911 jeunes et adultes baptisés à Pâques

    4 911,jeunes,adultes,baptisés,baptêmes,PâquesA l’issue de la Semaine Sainte, qui s’ouvrira le dimanche des Rameaux, près de 5000 jeunes et adultes seront baptisés lors des célébrations de la Vigile Pascale (samedi 4 avril au soir) et des messes de Pâques (dimanche 5 avril).

    En cette année 2015, 3 790 adultes recevront les sacrements de l’initiation (Baptême, Confirmation, Eucharistie) en France métropolitaine, soit une augmentation de 30% par rapport à il y a dix ans. Auxquels il faut rajouter les 110 adultes baptisés dans des départements et collectivités d’Outre-Mer (*).

    Parmi ces adultes, plus de la moitié sont âgés de 20 à 35 ans et représentent environ 55% des appelés.

    D’autre part des étudiants (17% de l’ensemble des Catéchumènes) se préparent aux sacrements du baptême, de l’eucharistie et de la confirmation dans le cadre des aumôneries d’universités et de grandes écoles.

    A ces adultes, se joindront 1 011 adolescents et jeunes (entre 12 et 18 ans) qui seront aussi baptisés le jour de Pâques. Certains d’entre eux seront confirmés et communieront pour la première fois de leur existence pendant la période pascale.

    Des parcours spécifiques existent dans le cadre des aumôneries au niveau des collèges et lycées.

    Ces célébrations et l’accueil de ces nouveaux baptisés seront d’abord une très grande joie pour l’Eglise en France.

    * Selon les chiffres remontés au service de la catéchèse et du catéchuménat auquel certains diocèses n’ont pas donné d’actualisation cette année.

    Source : Eglise catholique en France.

  • Introitus festi Epiphaniæ Domini Nostri Iesu Christi

    Introitus festi Epiphaniæ Domini Nostri Iesu Christi

    IN COMMEMORATIONE BAPTISMATIS D. N. I. C.

    Ant. ad Introitum. Malach. 3, 1 ; 1 Par. 29, 12.
    Ecce, advénit dominátor Dóminus : et regnum in manu eius et potéstas et impérium.
    Voilà que vient le Seigneur Maître ; le pouvoir est dans sa main, la puissance et l’empire.

    Ps. 71, 1.
    Deus, iudícium tuum Regi da : et iustítiam tuam Fílio Regis.
    O Dieu, donnez au roi votre jugement et au fils du roi votre justice.

    V/. Glória Patri.

  • Angelus de ce dimanche 11 janvier 2015

    Le Pape François, lors de la prière de l’Angélus, ce dimanche 11 janvier, a rappelé que nous célébrons « la fête du Baptême du Seigneur, qui conclut le temps de Noël ». Le Saint-Père s’est attardé sur le sens de cet évènement invitant les chrétiens à se souvenir de leur propre baptême. « Cherchez la date de votre baptême » a-t-il rappelé.

    Le Pape a appelé les fidèles à « prier souvent l’Esprit Saint qui donne courage et inspiration » (…) « à retrouver le courage apostolique nécessaire pour surmonter les faciles arrangements mondains ». C’est l’Esprit Saint, a-t-il insisté « qui guide l’existence chrétienne ». « Un chrétien et une communauté "sourds" à la voix de l’Esprit Saint, a affirmé le Saint-Père, deviennent aussi un chrétien et une communauté "muets" qui n’évangélisent plus ».

    L'Évangile de ce jour décrit « ce qui s’est passé sur la rive du Jourdain ». « Au moment où Jean-Baptiste confère le baptême à Jésus les cieux s'ouvrent ». « Ainsi s’achève le temps des "cieux fermés" qui indiquent la séparation entre Dieu et l'homme, conséquence du péché ». Le péché « nous éloigne de Dieu », souligne le Pape, et « rompt le lien entre la terre et le ciel, déterminant ainsi notre misère et l'échec de notre vie ».

    Les cieux ouverts indiquent que le Seigneur a donné ses bienfaits et que notre terre a donné ses fruits (cf. Ps 85, 13). « Ainsi la terre est devenue la demeure de Dieu parmi les hommes, et chacun de nous a la possibilité de rencontrer le Fils de Dieu, et de faire l’expérience de tout son amour et de sa miséricorde infinie ».

    Nous pouvons réellement le rencontrer dans les Sacrements, a dit le Saint-Père, en particulier dans l'Eucharistie. « Nous pouvons le reconnaître dans les visages de nos frères, en particulier les pauvres, les malades, les prisonniers, les réfugiés : ils sont la chair vivante du Christ souffrant et l'image visible du Dieu invisible ».

    Au terme de la prière de l'Angélus, le Pape a salué les fidèles, en particulier un groupe d'étudiants venus des Etats-Unis et les membres de l'association laïque "Amour misericordieux" soulignant le grand besoin aujourd'hui de miséricorde. Le Saint-Père a également rappelé qu'il entamerait ce lundi un voyage apostolique au Sri Lanka et aux Philippines, appelant à prier pour lui.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : le baptême des petits enfants

    « L’Église tient au baptême des petits enfants. Le petit bébé qui vient de naître est aimé de ses parents qui le lui disent en paroles et le lui montrent par des gestes, des caresses, des baisers. Par le baptême, c'est Dieu qui dit à ce bébé : Tu es un tout petit être humain, n'ayant aucune rentabilité pour la société, improductif économiquement, sans intérêt pour les élections. Mais pour moi tu vaux autant que les adultes, tu es grand, tu as du prix. Car tu es, et je fais de toi, mon fils bien aimé. En toi, malgré ta petitesse, je mets tout mon amour dont la grandeur dépasse tous les univers. Je viens habiter en toi. Je fais de toi un membre de l’Église de mon Fils, un membre aussi important que n'importe qui d'autre, aussi important que le pape Jean-Paul II qui a dit un jour : le plus beau jour de ma vie a été celui de mon baptême. Il est heureux que la fête du baptême de Jésus ait lieu au début d'une année nouvelle. Il est beau de commencer une année en entendant les paroles de Dieu à Jésus et à chacun de nous, baptisés : « C'est toi mon fils bien-aimé ; en toi j'ai mis tout mon amour ».

    Sainte Marie, Mère de Dieu, apprends-nous à approfondir sans cesse ces paroles : « C'est toi mon fils bien-aimé, en toi j'ai mis tout mon amour ». Prie pour que nous soyons éclairés chaque jour par la lumière de notre baptême. »

    Mgr Raymond Bouchex (1927-2010), Il a habité parmi nous - Entrer dans le mystère de l'Incarnation (Les fêtes du temps de Noël), Parole et Silence, 2006.

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  • Audience générale de ce mercredi 5 novembre 2014

    Durant l'Audience générale tenue place St Pierre malgré le mauvais temps, le Pape a développé sa catéchèse sur l'Eglise en déclarant que "la présence et le ministère des évêques, des prêtres et des diacres permet de reconnaître le vrai visage de l'Eglise. C'est la sainte Mère Eglise hiérarchique. Dans ces frères choisis par le Seigneur et consacrés par l'ordre, l'Eglise exerce sa maternité". Mais "l'épiscopat n'est pas une distinction honorifique mais un service, selon la volonté de Jésus... Etre évêque veut dire suivre en permanence l'exemple de Jésus...venu pour servir et non pour être servi... Lorsqu'il choisit ses apôtres, il les a vu unis à lui comme une famille". De même les évêques forment-ils un collège rassemblé autour du Pape, qui en est le gardien et le garant". Et peu importe s'ils vivent très loin les uns des autres, dans des cultures très variées, car "ils se savent unis les uns aux autres, et constituer une image de leur lien commun avec le Christ... Il ne peut y avoir d'Eglise saine si les fidèles, les diacres et les prêtres ne sont pas unis à leur évêque. Une Eglise non unie à son évêque est malade. C'est Jésus qui veut cette union de tous les fidèles avec l'évêque, laïcs, prêtres et diacres. Ils doivent être conscients de ce que l'évêque rend visible le lien de chacun avec l'Eglise, de l'Eglise avec les apôtres et les autres communautés, elles aussi unies à leurs évêques et au Pape dans l'unique Eglise du Seigneur, notre sainte Mère Eglise hiérarchique".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.11.14).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le Christ suscite dans son Église des ministres, les Évêques, les prêtres et les diacres, qui forment la hiérarchie. C’est par elle que l’Église exerce sa maternité : elle nous engendre par le baptême et nous fait grandir dans la foi. Elle nous nourrit par l’Eucharistie, nous conduit au Père pour recevoir son pardon, et elle nous accompagne durant notre vie, spécialement dans les moment difficiles et à l’heure de la mort. L’Évêque, à la tête de la communauté chrétienne, est le garant de la foi et le signe vivant de la présence du Seigneur. Il est à l’image du Bon Pasteur, venu non pour être servi mais pour servir, et qui donne sa vie pour ses brebis. Les Évêques sont les successeurs des Apôtres ; ils forment un unique collège, en communion avec le Pape, même lorsqu’ils sont dispersés partout dans le monde et vivent en des lieux et des cultures différents. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les prêtres de Namur avec leur Évêque Monseigneur Vancottem, et les jeunes du collège Fénelon-Sainte-Marie de Paris.
    Je vous invite, chacun, à vivre une sincère et profonde communion avec l’Évêque que le Seigneur vous donne comme pasteur, pour recevoir de lui tous les biens que l’Eglise, comme une mère, vous transmet.
    Bon pèlerinage ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : "la Croix rend la lumière à l'univers entier"

    « Désormais, par la croix, les ombres sont dissipées et la vérité se lève, comme nous le dit l'apôtre Jean : « L'ancien monde est passé, toutes choses sont nouvelles » (Ap 21,4-5). La mort est dépouillée, l'enfer livre ses captifs, l'homme est libre, le Seigneur règne, la création est dans la joie. La croix triomphe et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer. Avec le bienheureux Paul qui s'écrie : « Loin de moi la pensée de trouver ma gloire ailleurs que dans la croix de Jésus Christ notre Seigneur » (Ga 6,14), nous trouvons en elle notre joie. La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations de l'Occident, de l'Orient, du Nord et de la mer en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité. Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.

    Armés de la croix, les apôtres s'en vont prêcher et rassembler dans son adoration tout l'univers, foulant aux pieds toute puissance hostile. Par elle, les martyrs ont confessé la foi avec audace et n'ont pas craint les ruses des tyrans. S'en étant chargés, les moines, dans une immense joie, ont fait de la solitude leur séjour.

    Lors du retour du Christ, cette croix paraîtra d'abord dans le ciel, sceptre précieux, vivant, véritable et saint du Grand Roi : « Alors, dit le Seigneur, apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme » (Mt 24,30). Nous la verrons, escortée par les anges, illuminant la terre, d'un bout de l'univers à l'autre, plus claire que le soleil, annonçant le Jour du Seigneur. »

    Homélie attribuée à Saint Ephrem (v.306-373), (trad. Bouchet, Lectionnaire, p.181)

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  • Le Pape François baptise le père d'une des victimes du Sewol

    Promesse tenue : le Pape a baptisé ce dimanche matin dans la chapelle de la nonciature apostolique à Séoul, Lee Ho Jin, un Coréen père d’une des jeunes victimes du naufrage du Sewol. Le catéchumène avait rencontré le Pape vendredi matin avant la Messe de l’Assomption dans le stade de Daejeon avec un groupe de représentants des familles des victimes du ferry. Lee Ho Jin avait alors demandé au Pape de le baptiser.

    Ce dimanche matin, il s’est donc présenté à la nonciature où le Pape réside lors de son séjour coréen, accompagné d’un de ses fils et d’une de ses filles et du prêtre qui l’avait présenté au Pape vendredi. Son parrain est l’un membres laïc du personnel de la nonciature. La célébration s’est déroulée simplement en coréen sous la conduite du P. John Chong Che-chon s.j. qui accompagne le Pape en tant qu’interprète ces jours-ci.

    Le Pape a versé l’eau sur la tête du baptisé et a apposé le saint-chrême. Le baptisé a reçu le nom de François. Selon le P. Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le Pape était très content de pouvoir participer ainsi, sans que cela soit prévu à l’origine, au grand ministère d’administration du baptême des adultes dans l’Église de Corée.

    Source : Radio Vatican.