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béatification - Page 2

  • Angelus de ce dimanche 24 juin 2018

    A l'occasion de la prière de l’Angélus de ce dimanche 24 juin, le Pape a proposé place Saint Pierre une réflexion sur le mystère de la naissance, s’appuyant sur celle de Saint Jean-Baptiste dans les Écritures.

    Dans l’Évangile selon Saint Luc cité par le Pape François depuis la fenêtre du palais apostolique, l'annonce de la naissance de  Jean-Baptiste laisse Zacharie incrédule « parce que les lois naturelles ne le permettaient pas ». Ainsi apparait que « Dieu ne dépend pas de notre logique et de nos capacités humaines limitées ». Tout l'événement de la naissance de Jean-Baptiste est donc entouré d'un joyeux sentiment « d'étonnement, de surprise et de gratitude » que le Pape assimile « au mystère de la naissance ».

    Insistant sur l’importance de ces sentiments de joie, d’étonnement, de surprise et de gratitude, véritables « âmes de la foi », le Souverain Pontife a loué toutes les variables de l’existence humaine « qui ne peuvent être ni prévues ni contrôlées ». Et ce, malgré une époque qui a tendance à tout planifier, a-t-il relevé.

    « Plus on en sait et plus l’on reste étonné et fasciné ! », s’est donc réjoui le Saint-Père, car « la vie d'une personne dépasse toujours nos modèles et nos propres attentes »: elle est « don de Dieu ».

    Enfin, le Pape a surtout appelé chacun à demeurer toujours plus conscients « que dans la génération d'un enfant, les parents agissent comme des collaborateurs de Dieu ». Chaque parent est ainsi porteur d'une « mission sublime qui fait de chaque famille un sanctuaire de la vie ».

    Ces paroles du Pape François sur l'importance de la vie, de la conception à la naissance, résonnent tout particulièrement en ce 24 juin, veille de deux jours du Congrès sur la bioéthique mondiale à l'Académie pontificale pour la vie. Ces travaux présidés par Mgr Vincenzo Paglia, président de cette Académie pontificale, pencheront sur le rôle de l'éducation dans les problématiques de bioéthique, ainsi que sur « la santé maternelle et infantile ».

    Source : Vatican.News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

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    Bse María Felicia de Jesús Sacramentado (1925-1959)

    Après la prière de l'Angelus, le Pape a salué la béatification au Paraguay, ce samedi 23 juin, de Sœur Maria Felicia de Jésus au Saint-Sacrement (au siècle : Maria Felicia Guggiari Echeverría), moniale professe de l’Ordre des Carmélites Déchaussées, rappelant que son papa l’appelait – comme les Paraguayens aussi aujourd’hui encore – « la Chiquitunga », ce qui signifie « utile, simple, modeste » : un modèle que le Pape a proposé aux jeunes.

    Précisions et biographie sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 17 juin 2018

    En ce onzième dimanche du temps ordinaire, le Pape François a commenté l’Évangile du jour (Mc, 4, 26 à 34) : « C’est la plus petite de toutes les semences, mais quand elle grandit, elle dépasse toutes les plantes potagères ».

    Commentaire à lire sur Vatican.News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

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    Après la prière de l'Angélus, le Pape a évoqué la béatification samedi 16 juin dans la capitale du Venezuela de Mère Carmen Rendíles Martínez, fondatrice de la Congrégation des Siervas de Jesus de Venezuela : « une fidèle disciple du Seigneur » qui, au siècle dernier, « a servi avec amour dans les paroisses, les écoles et auprès des plus démunis ». Il a demandé aux fidèles de confier leurs prières pour le peuple vénézuélien à l'intercession à la nouvelle bienheureuse.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Messe de Béatification d’Adèle de Batz de Trenquelléon à Agen

    Ce dimanche 10 juin, à Agen (France) :
    béatification d’Adèle de Batz de Trenquelléon (Mère de la Conception, 1789-1828),
    fondatrice de la Congrégation des Filles de Marie Immaculée.

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    Vidéo KTO de la Messe de béatification de Mère Adèle de Batz :

  • Bientôt de nouveaux bienheureux et un jeune saint italien

    L’Argentine comptera quatre nouveaux bienheureux, parmi lesquels Mgr Enrique Angelelli, le "Romero argentin". Le Pape François a signé ce vendredi le décret reconnaissant le martyre de l’ancien évêque de la Rioja et de ses compagnons, après avoir reçu en audience le Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, actuellement sur le départ.

    Mgr Angelelli, un évêque contre la dictature

    Mgr Enrique Angelelli (1923-1976) fut une figure particulièrement marquante de l’Eglise argentine. Après avoir été évêque de Cordoba, et avoir participé au Concile Vatican II, il fut nommé par le Bienheureux Paul VI évêque de La Rioja, où il se distingua par un fort engagement social. «Toujours avoir une oreille tournée vers le peuple, et l’autre vers l’Evangile», aimait à répéter celui que beaucoup surnomment le «Romero argentin». Il ne prit jamais la peine de cacher son hostilité envers la «guerre sale» et la dictature du général Videla, s’attirant l’ire des autorités.

    Il mourut dans un accident de voiture déguisé le 4 août 1976. Pendant des années, les autorités soutinrent que cette mort était accidentelle, en dépit des signes qui attestèrent de sa nature criminelle.  En 2014, deux officiers de l’armée, -qui avaient, selon un témoin, achevé par balles Mgr Angelelli après le simulacre d’accident-, furent condamnés à la prison à perpétuité.

    Deux autres Argentins et un Français tués en haine de la foi

    Avec Mgr Angelelli seront béatifiés trois autres personnes, tous morts « en haine de la foi », durant la même période :
    - Le Père Carlos Murias, jeune franciscain, avait été envoyé par Mgr Angelelli au service des pauvres de Chamical. Son engagement en faveur des paysans lui avait valu une étroite surveillance des militaires. Le 18 juillet 1976, des hommes se présentant comme des policiers l’arrêtèrent alors qu’il se trouvait dans un monastère.
    - Le curé de la paroisse de Chamical, le Père Gabriel Longueville, prêtre français Fidei Donum, refusa de le laisser partir seul et choisit de l’accompagner. Leurs corps furent retrouvés deux jours plus tard dans un champ, atrocement mutilés.
    - Wenceslao Pedernera, paysan, organisateur du Mouvement rural catholique, fut assassiné chez lui, devant sa femme et ses filles, par des hommes masqués, le 25 juillet 1976. Avant d’expirer, à l’hôpital où on l’avait transporté, il pardonna à ses meurtriers.

    Signature de trois autres décrets

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    Conchita Cabrera @ Domaine public

    D’autres décrêts ont été signés à la même occasion. Celui reconnaissant le miracle attribué à l’intercession du Bienheureux Nunzio Sulprizio (1817-1836), jeune ouvrier italien mort à 19 ans, « le petit saint boîteux ». Une Mexicaine et une Espagnole seront également prochainement béatifiées : la vénérable Maria Cabrera Arias de Armida (1862-1937), « Conchita », laïque et mère de famille mexicaine, et la vénérable Maria Guadalupe Ortiz de Landazuri y Fernández de Heredia (1916-1975), laïque espagnole, membre de l’Opus Dei.

    Source : Vatican.News.

  • Angelus de ce dimanche 3 juin 2018

    En cette solennité du Corpus Domini, célébrée aujourd'hui dans de nombreux pays, dont l’Italie, le Pape François est revenu sur le mystère Eucharistique lors de l’Angélus du dimanche 3 juin.

    « Chaque fois que nous célébrons l'Eucharistie, à travers ce sacrement si sobre et solennel, nous faisons l'expérience de la Nouvelle Alliance, qui réalise pleinement la communion entre Dieu et nous », a d’emblée assuré le Souverain Pontife.

    Par la logique de l’Eucharistie, « nous sommes assimilés au Christ, nous recevons son amour en nous, non pas pour le garder jalousement, mais pour le partager avec les autres », a-t-il poursuivi.

    Par conséquent, la fête du Corpus Domini est « un mystère d'attraction pour le Christ ». Son sacrifice nous enseigne à devenir plus accueillants et disponibles pour ceux qui sont en quête de compréhension, d'aide, d'encouragement, et ceux qui sont marginalisés et seuls, a souligné le Pape.

    La présence de Jésus vivant dans l'Eucharistie devient alors, selon lui, « une porte ouverte entre le temple et la rue », « entre la foi et l'Histoire », « entre la cité de Dieu et la cité de l'homme ».

    Enfin, le Saint-Père a rappelé combien cette solennité de la Fête-Dieu, selon son acception française, exprimait « une piété eucharistique populaire » par les nombreuses processions du Saint-Sacrement, dans de nombreux pays. Le Pape lui-même participera à la procession du Saint-Sacrement à Ostie, près de Rome, à partir de 18h00 ce dimanche 3 juin, « comme le fit le Bienheureux Paul VI il y a 50 ans ».

    Source : Vatican.News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

    Après l'Angélus, le Pape a salué la béatification de Mère Maria Crocefissa dell’Amore Divino (Maria Gargani, 1892-1973) fondatrice des Apôtres du Sacré Cœur, qui a eu lieu hier à Naples (Italie).

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    « Hier, à Naples, a été proclamée Bienheureuse Sœur Maria Crocefissa dell’Amore Divino, au siècle Maria Gargani, fondatrice des Sœurs Apôtres du Sacré Cœur. Fille spirituelle de Padre Pio, elle a été une vraie apôtre dans le domaine scolaire et paroissial. Que son exemple et son intercession soutiennent ses filles spirituelles et tous les éducateurs. Un applaudissement pour la nouvelle bienheureuse, tous : saluons-la ! »

  • Angelus de ce dimanche 27 mai 2018


    En cette Solennité de la Sainte Trinité, que l’Église célèbre le dimanche suivant la Pentecôte, nous sommes invités à contempler le « mystère d’un Dieu qui ne cesse de nous créer, de nous racheter et de nous sanctifier » : le Pape François l’a affirmé lors de la prière de l’Angélus, qu’il a récitée depuis les fenêtres du Palais apostolique.

    Compte rendu de Manuella Affejee sur Vatican. News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

    Après la prière de l’Angélus, le Pape a évoqué la béatification à Piacenza en Italie, hier samedi 27 mai, de Sœur Leonella Sgorbati, tuée en 2006 à Mogadiscio en Somalie. Il a invité à prier avec lui un « Ave Maria » pour la paix en Afrique.

    « Hier à Piacenza a été proclamée bienheureuse Leonella Sgorbati, sœur Missionnaire de la Consolata, tuée en haine de la foi à Mogadiscio (Somalie) en 2006. Sa vie dépensée pour l’Évangile et au service des pauvres, ainsi que son martyre, représentent un gage d’espérance pour l’Afrique et pour le monde entier. Prions ensemble pour l’Afrique, afin qu’il y a la paix là-bas. » [Ave Maria…] « Notre Dame d’Afrique, prie pour nous. »

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  • Béatification à Cracovie de l’infirmière polonaise Hanna Helena Chrzanowska (1902-1973)

    Béatification,Cracovie,infirmière,Hanna Helena ChrzanowskaLe Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation de la Cause des Saints, a présidé la béatification de l’infirmière polonaise, amie de Karol Wojtyla, Hanna Helena Chrzanowska (1902-1973), laïque, oblate bénédictine, ce samedi 28 avril 2018, à Carcovie (Pologne). Il a salué en elle un modèle du rapport avec le malade.

    Le compte rendu de la béatification est à lire sur Zenit.org.

  • Bienheureux Ramose Lucien Botovasoa (1908-1947)

    Béatification ce dimanche à Madagascar de Ramose Lucien Botovasoa (1908-1947), laïc et père de famille, membre du Tiers Ordre franciscain, tué en haine de la foi à Vohipeno (Madagascar).

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    Biographie

    A l'issue de la prière du Regina Caeli, le Pape François a salué la béatification de Lucien Botovasoa, « père de famille, témoin cohérent du Christ jusqu’au don héroïque de sa vie. Arrêté et tué pour avoir manifesté sa volonté de rester fidèle au Seigneur et à l’Église, il représente pour nous tous un exemple de charité et de force dans la foi. »

    « oggi, a Vohipeno, in Madagascar, viene proclamato beato il martire Luciano Botovasoa, padre di famiglia, coerente testimone di Cristo fino al dono eroico della vita. Arrestato e ucciso per aver manifestato la sua volontà di rimanere fedele al Signore e alla Chiesa, rappresenta per tutti noi un esempio di carità e di fortezza nella fede. »

    (Source)

  • Paul VI et Mgr Romero seront bientôt canonisés

    Paul VI sera bientôt canonisé, ainsi que Mgr Romero. Ces deux figures majeures de l’Église au XXe siècle figurent dans le décret de la Congrégation pour la Cause des Saints dont la publication a été autorisée hier, mardi 6 mars 2018, à l’issue d’une entretien entre le Pape François et le cardinal Angelo Amato, préfet de ce dicastère.

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    Les décrets reconnaissant des miracles attribués à leur intercession ouvrent la voie à la canonisation des  bienheureux :
    - Giovanni Battista Montini (Pape Paul VI, 1897-1978)
    - Oscar Arnolfo Romero Galdámez (1917-1980), archevêque de San Salvador, martyr
    - Francesco Spinelli (1853-1913), prêtre diocésain italien, fondateur de l’Institut des Sœurs adoratrices du Très-Saint Sacrement
    - Vincent Romano (1751-1831), prêtre diocésain italien, curé de paroisse
    - Maria-Katharina Kasper (1820-1898), fondatrice en Allemagna de l’Institut des Pauvres Servantes de Jésus-Christ.

    Le décret ouvre également la voie à deux futures béatifications :
    Sont reconnus :
    - le miracle attribué à l’intercession de Maria Felicia de Jésus Sacrement (Maria Felicia Guggiari Echeverria, 1925-1959), carmélite paraguayenne
    - le martyre d'Anna Kolesárová (1928-1944), laïque slovaque tuée par un soldat pour avoir refusé ses avances.

    Enfin sont déclarés vénérables, par reconnaissance de leurs vertus héroïques :
    - Bernard Lubienski (1846-1933), prêtre polonais de la Congrégation du Très Saint Rédempteur
    - Giustina Schiapparoli (1819-1877) et Maria Schiapparoli (1815-1882), religieuses italiennes cofondatrices de la Congrégation des Sœurs bénédictines de la Divine Providence de Voghera
    - Cecilio Maria Cortinovis (Antonio Pietro, 1885-1984), religieux capucin italien
    - Maria Antonella Bordoni (1916-1978), laïque italienne, fondatrice de la Fraternité laïque des Petites filles de la Mère de Dieu
    - Alessandra Sabattini (1961-1984), laïque italienne.

    Sources : Vatican.News - Zenit.org.

  • Angelus du dimanche 4 février 2018

    Ce dimanche 4 février, le Pape François a invité chaque fidèle « à planter sa tente parmi les personnes pour apporter, à tous, les paroles régénératrices de Jésus, le médecin des âmes et des corps ».

    Commentaire de Marie Duhamel à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

    Au terme de la prière de l’Angélus, le Pape François a annoncé la convocation, le vendredi 23 février, d’une journée de prière et de jeûne pour la paix : « Devant la poursuite tragique de situations de conflit dans différentes parties du monde, j’invite tous les fidèles à une Journée spéciale de prière et de jeûne pour le paix le 23 février prochain, vendredi de la Première semaine du Carême ».

    Commentaire de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

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    Par ailleurs, en évoquant la Journée pour la Vie organisée ce dimanche en Italie, il s’est attristé du manque de personnes mobilisées sur ces enjeux. Il a également évoqué la béatification samedi à Vigevano, au nord de l’Italie, du jeune Teresio Olivelli (1916–1945), laïc italien tué en haine de la foi au camp nazi de Hersbruck : « Il a donné témoignage du Christ dans l’amour envers les plus faibles, et il s’unit à la longue ligne de martyrs du siècle dernier. Que son sacrifice héroïque soit une semence d’espérance et de fraternité, surtout pour les jeunes. »

    Commentaire de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

  • Le Pape reconnait les martyres de Mgr Pierre Claverie et des moines de Tibhirine

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    C’est au cours d’une audience avec le Cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, le 26 janvier, que le Pape François a autorisé la Congrégation à promulguer les décrets de béatification des 19 martyrs « tués par haine de la foi, en Algérie de 1994 à 1996 ».

    Parmi ces martyrs figurent les sept moines de Tibhirine, enlevés et assassinés au printemps 1996, Mgr Pierre Claverie, ancien évêque d’Oran assassiné en août 1996, un frère mariste, Henri Vergès, quatre pères blancs assassinés à Tizi Ouzou au lendemain de Noël 1994, et six religieuses de différentes congrégations présentes en Algérie (Notre-Dame des Apôtres, Augustines missionnaires, Petites sœurs du Sacré-Cœur, Petites sœurs de l’Assomption).

    Les précisions de Delphine Allaire sont à lire sur Vatican News.

    Il a aussi reconnu le martyre de Veronica Antal (1935-1958), jeune laïque roumaine, tertiaire franciscaine, membre de la Milice de l’Immaculée, tuée « en haine de la foi » le 24 août 1958, à Halaucesti (Roumanie), durant la période communiste (mars 1945-décembre 1989).

    Lors de cette même audience, le Pape a également autorisé la promulgation de quatre décrets concernant des miracles obtenus par l’intercession de la bienheureuse espagnole Nazaria Ignacia March Mesa (1889-1943), fondatrice de la Congrégation des soeurs "Misioneras Cruzadas de la Iglesia" (qui pourra être canonisée, à Rome), des vénérables Alfonse-Marie Eppinger (1814-1867), française, fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Saint-Sauveur, Clelia Merloni (1861-1930), italienne, fondatrice de l’Institut des Apôtres du Coeur Sacré de Jésus, et Maria Crocefissa dell’Amore Divino (Maria Gargani, 1892-1973), italienne également, fille spirituelle du Padre Pio, fondatrice des Apôtres du Sacré Coeur au service des pauvres : elles pourront être béatifiées dans leurs pays respectifs.

    Enfin, il a autorisé la publication de décrets concernant Anne-Marie Madeleine Delbrêl (1904-1964), laïque française, et Ambrosio Grittani (1907-1951), prêtre diocésain italien, désormais reconnus « vénérables ».

  • Un miracle attribué au Vénérable Jean-Baptiste Fouque

    Le Pape François a reçu en audience privée, mardi 18 décembre, le Cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, et a autorisé la Congrégation à promulguer plusieurs décrets reconnaissant les « vertus héroïques » de plusieurs serviteurs de Dieu :

    - le Cardinal Stefan Wyszynski (1901-1981), Primat de Pologne de 1948 à sa mort en 1981.

    - le Père Paolo Smolikowski (1849-1926), prêtre polonais, profès de la Congrégation de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ

    - le Père Alfonso Barzana (1530-1597), missionnaire espagnol, mort au Pérou

    - le Père Patrick Peyton (1909-1992), missionnaire irlandais, profès de la Congrégation de la Sainte Croix, mort aux Etats-Unis.

    - Maria Anna de Saint Joseph (au siècle, Maria Anna de Manzanedo Maldonado, 1568-1638), fondatrice espagnole des Monastères de Sœurs Augustiniennes Recollettes

    - Luisa Maria Langstroth Figuera De Sousa Vadre Santa Marta Mesquita e Melo (Luiza Andaluz, 1877-1973), religieuse portugaise, fondatrice de la Congrégation des Servantes de Notre Dame de Fatima

    - Anna del Salvatore (au siècle, Marianna Orsi, 1842-1885), sœur italienne de la Congrégation des Sœurs filles de Sainte Anne

    - Maria Antonia Samá (1875-1953), laïque italienne paralysée à 22 ans, décédée à Sant’Andrea Jonio.

    trois miracles

    Il a également reconnu des miracles attribués à l'intercession des Serviteurs de Dieu :

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    - Jean-Baptiste Fouque (1851-1926), prêtre marseillais, surnommé « Le saint Vincent de Paul de Marseille »
    « Dans le contexte social et ecclésial de son temps, caractérisé par des nouveautés et des tensions, le Serviteur de Dieu Jean-Baptiste Fouque vécut intérieurement la compassion du Cœur du Christ et offrit avec persévérance et générosité le témoignage d’un zèle pastoral fondé sur une profonde vie intérieure », indiquait le décret promulgué en décembre 2016, reconnaissant ses vertus héroïques.

    - Tiburzio Arnáiz Muñoz (1865-1926), jésuite espagnol, fondateur des Misioneras de las Doctrinas Rurales

    - Maria Carmen Rendiles Martínez (1903-1977), religieuse vénézuélienne, fondatrice de l’Institut des Siervas de Jesús

    martyrs espagnols

    Il a enfin autorisé le Cardinal Angelo Amato à promulguer le décret reconnaissant le martyre de 16 chrétiens durant la Guerre civile espagnole, en 1936 et 1937 : le Père Teodoro Illera Del Olmo, prêtre de la Congrégation de San Pietro in Vincoli, et ses quinze compagnons.

    Source et biographie du futur bienheureux Jean-Baptiste Fouque, faite par le Saint-Siège, sur Vatican.News.

  • Angelus du dimanche 26 novembre 2017

    En ce dimanche 26 novembre, fête du Christ-Roi et dernier dimanche de l’année liturgique, le Pape a concentré sa méditation de l’Angélus sur la notion du service des petits et des pauvres, qui est le principal critère de notre appartenance au Royaume de Dieu.

    Il a expliqué qu’à l’heure du Jugement universel, Jésus, dans sa gloire, nous séparera selon la charité que nous aurons su mettre à l’œuvre dans notre existence terrestre.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

    Le Pape François a lancé plusieurs appels après la prière de l’Angélus. À quelques heures de son départ pour la Birmanie, il a d’abord invité les fidèles à prier pour le voyage apostolique qui le mènera également au Bangladesh. « Je vous demande de m’accompagner par la prière, afin que ma présence soit pour ces populations un signe de proximité et d’espérance », a-t-il souhaité.

    Deux jours après l’attentat contre une mosquée dans le nord du Sinaï, qui a fait 305 morts, le Pape a de nouveau exprimé sa « grande douleur » face à ce drame. « Je continue à prier pour les nombreuses victimes, pour les blessés et pour toute cette communauté, si durement frappée. Que Dieu nous libère de ces tragédies et soutienne les efforts de tous ceux qui œuvrent pour la paix », a souhaité le Saint-Père. Soulignant que les victimes priaient au moment du drame, le Pape François a ensuite lui-même observé un temps de prière silencieuse pour eux, accompagné de la foule réunie place Saint-Pierre.

    En saluant la communauté ukrainienne présente devant lui, le Pape a également prié pour d’autres victimes : celles de la tragédie de l’Holodomor, commémorée hier en Ukraine. Cette grande famine des années 1932-1933, provoquée par le régime stalinien, avait conduit à la mort de millions de personnes. « Je prie pour l’Ukraine, afin que la force de la foi puisse contribuer à guérir les blessures du passé et promouvoir des chemins de paix », a-t-il assuré.

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    Il a aussi rendu hommage à Mère Catalina de Maria Rodriguez, béatifiée hier à Cordoba, en Argentine. La fondatrice de la congrégation des Sœurs esclaves du Sacré-Cœur de Jésus, premier institut religieux féminin de vie apostolique en Argentine, a vécu au XIXème siècle. « Catalina s’est d’abord marié puis, devenue veuve, elle se consacra à Dieu et se dédia au soin spirituel et matériel des femmes plus pauvres et vulnérables », a affirmé le Pape, appelant à louer le Seigneur pour cette « femme passionnée du Cœur de Jésus et de l’humanité ».

    Enfin, le Saint-Père a salué l’ensemble des fidèles ayant prié avec lui, place Saint-Pierre, notamment les membres de l’Association italienne des accompagnateurs des Sanctuaires mariaux du monde.

    Source : Radio Vatican (SBL).

  • Angelus de ce dimanche 19 novembre 2017

    Après la Messe célébrée à l’occasion de la première Journée mondiale des pauvres, le Pape François a prononcé la prière de l’Angelus à midi. Devant les fidèles, il a souligné que, comme le met en évidence la parabole des talents dans l’Évangile du jour, « il est important d’avoir une juste idée de Dieu ». Le Saint-Père a mis en garde contre la peur de Dieu, mauvaise conseillère qui paralyse.

    L’Évangile selon Saint Mathieu de ce 19 novembre (Mt 25,14-30), avant-dernier dimanche de l’année liturgique, raconte le récit d’un maître qui gratifie ses serviteurs qui ont fait fructifier son argent en doublant le nombre de talents qu’il leur avait laissé. En revanche, à celui qui avait caché sa seule pièce par peur, le patron le punit pour sa paresse et le jette aux ténèbres. C’est un rapport de peur avec son maître qui bloque le serviteur, explique le Pape François. La peur « paralyse, détruit, fait faire de mauvais choix, décourage de prendre des initiatives, pousse au repli sur des solutions sûres » met-il en garde. Finalement, la peur, mauvaise conseillère, ne permet de rien réaliser de bon, insiste le Pape. Pour lui, le seul moyen d’aller de l’avant et de grandir sur le chemin de la vie, c’est la confiance.

    Cette confiance que le serviteur devrait avoir pour son maître, c’est-à-dire celle que le fidèle doit avoir pour Dieu, se construit grâce à la vraie idée de Dieu dont « cette parabole nous fait comprendre » l’importance et sur laquelle le Pape François appelle à réfléchir. « Il ne faut pas penser que le patron est méchant, dur, sévère et qu’il veut nous punir », dit le Saint-Père, car cette image fausse nous fait vivre dans la peur, ne donnera rien de fécond et de constructif dans la vie. Ainsi, « nous pouvons et devons avoir une immense confiance en Lui » , car, comme Jésus l’a enseigné, Dieu n’est pas un maître « intolérant, mais un patron plein d’amour, de tendresse et de bonté », « généreux et attentionné dans sa parole, ses gestes, son accueil de tous spécialement envers les pécheurs, les petits et pauvres, comme nous le rappelle cette première Journée mondiale de la pauvreté ». Ce signe que Dieu a une « grande estime de nous », nous donne aussi une responsabilité personnelle, conclut le Pape, afin que cette fidélité se transforme en capacité de « se remettre continuellement en chemin sur de nouvelles routes, sans enterrer le talent, c’est-à-dire les dons que Dieu nous a confiés ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape avant l'Angelus (trad. française) sur Zenit.org.

    Après la prière de l’Angelus, à l’occasion de la première Journée mondiale des pauvres instituée un an auparavant à la fin du jubilé de la miséricorde, Le Pape François a tenu à lancer un nouvel appel à la communauté internationale, afin qu’elle « engage tout effort possible pour favoriser la paix en particulier au Moyen-Orient ». Aujourd’hui, « des populations vivent une douloureuse pauvreté à cause de la guerre et des conflits », a insisté le Pape. Il a ainsi fait part de ses pensées et ses prières spécialement pour « le cher peuple libanais » et « la stabilité du Liban afin qu’il puisse continuer à être un message de respect et de cohabitation pour toute la région et le monde entier ». Depuis deux semaines, le pays du cèdre traverse en effet une crise politique déclenchée par la démission surprise du Premier ministre Saad Hariri qui s’était réfugié en Arabie Saoudite en disant craindre pour sa vie.

    Le Saint-Père a aussi pris le temps de louer les nombreuses initiatives de prières et de partages à Rome et dans le monde entier. Il a ainsi rappelé que « les pauvres sont au centre de notre communauté et pas seulement dans des moments comme celui-ci, mais toujours » car à travers eux, leurs souffrances et leurs besoins, « Jésus nous parle et nous interpelle ». Il a également évoqué la béatification de Francis Solanus Casey (1870-1957), frère capucin américain. Il a été proclamé bienheureux le 18 novembre à Détroit aux États-Unis. Le Pape a salué ce « fidèle et humble disciple du Christ qui se distingue par un infatigable service aux pauvres », et a souhaité « que son témoignage aide les prêtres, les religieux et les laïcs à vivre avec joie le lien entre annonce de l’Évangile et amour des pauvres ».

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    Enfin, alors que l’ONU célèbre par ailleurs ce 19 novembre la Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière, le Souverain Pontife a encouragé les « institutions publiques dans leur engagement à la prévention » et exhorté les « conducteurs à la prudence et au respect des règles, première forme de protection de soi et des autres ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape après l'Angelus (trad. française) sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 12 novembre 2017

    Frapper à la porte du Royaume des cieux n’est pas une mince affaire. L’Evangile de ce dimanche retrace la parabole des 10 jeunes filles qui au milieu de la nuit devaient se rendre à la rencontre de leur époux. Elles le firent en prenant une lampe à huile, mais seule la moitié d’entre elles a pensé prendre une réserve d’huile. Et les autres, parties à la recherche d’un peu d’huile, ont raté le rendez-vous avec l’époux. Elles n’étaient pas prêtes à la rencontre avec le Seigneur. « C’est là toute la signification de la sagesse et de la prudence » explique le Pape François. « Il ne s’agit pas d’attendre le dernier moment de notre vie pour collaborer à la grâce de Dieu, mais il faut le faire maintenant ». Il n’y a pas que la foi qui compte, développe le Saint-Père, pour préparer la rencontre avec le Seigneur, mais également une vie chrétienne riche en amour pour le prochain.

    « Si nous nous laissons guider par ce qui nous semble le plus commode, par la recherche de nos intérêts, notre vie devient stérile ». Etre vigilants, au contraire, en cherchant à répandre le bien autour de nous avec des gestes d’amour, de partage, en aidant notre prochain en difficulté, permet d’assumer une certaine tranquillité dans l’attente de la venue du Seigneur. Il pourra alors se présenter à tout moment, dit le Pape, « sans que nous ne soyons effrayés par le sommeil de la mort », parce que nos bonnes œuvres de chaque jours constituent la réserve d’huile, notre lampe, la réserve de charité qui alimente notre foi.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

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    José Maria Fernandez Sanchez (1875-1936)

    Au terme de l’Angélus, le Saint-Père a évoqué la béatification, samedi à Madrid, de Vicente Querait Lloret (1894-1936) et de ses 20 compagnons martyrs, ainsi que celle de José Maria Fernandez Sanchez (1875-1936) et de ses 38 compagnons martyrs. Certains de ces bienheureux étaient membres de la Congrégation de la Mission tandis que les autres appartenaient à l’Association de la Médaille Miraculeuse. Les deux religieuses Sœurs de la Charité étaient du diocèse de Barcelone : Sœur Toribia Marticorena Sola (1882-1936), originaire de Navarre, et Sœur Dorinda Sotelo Rodríguez (1915-1936), originaire de Galice. Tous ont été tués pour leur foi au cours des persécutions religieuses de la guerre civile espagnole entre 1936 et 1937.

    Source : Radio Vatican (JCP).

  • Angelus de ce dimanche 5 novembre 2017

    Les disciples de Jésus ne doivent pas chercher les honneurs, ne pas se sentir supérieurs aux autres ; entre eux doit régner une attitude simple et fraternelle : c’est en substance ce qu’a affirmé le Pape François, peu avant la prière de l’Angélus, Place St Pierre ce dimanche 5 novembre 2017. Devant les fidèles réunis nombreux sous les fenêtres du Palais apostolique, sous un ciel nuageux et menaçant, le Souverain Pontife est revenu sur l’Évangile du jour, en St Matthieu (23, 1-12), dans lequel Jésus dénonce avec sévérité la duplicité et l’hypocrisie des scribes et des pharisiens, qui courent après les honneurs.

    Jésus met en garde la foule et ses disciples, à propos des pharisiens : « n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas ». C’est là un défaut fréquent chez ceux qui ont une autorité, observe le Pape : « celui d’exiger des autres des choses, qu’eux-mêmes, pourtant, ne mettent pas en pratique ». Alors que l’autorité doit faire valoir la force de l’exemple, afin d’aider les autres à faire ce qui est juste. « L’autorité est une aide, assure le Pape, mais si elle s’exerce mal, elle devient oppressive, (…) crée un climat de défiance, d’hostilité et porte à la corruption ».

    Jésus réprouve le comportement des pharisiens, eux qui cherchent la reconnaissance, les meilleures places, les récompenses, et aiment à se faire appeler « maître ». Autant de tentations qui correspondent à « l’orgueil humain, pas toujours facile à vaincre », typiques de celui « qui vit pour l’apparence », reconnait le Pape, qui s’est ensuite attardé sur les consignes que Jésus donne à ses disciples, et donc aux croyants.

    « Personnellement, je suis triste de voir des personnes qui vivent en courant derrière la vanité des honneurs », a dit le Pape. « Nous les disciples de Jésus, nous ne devons pas faire ainsi, puisqu’entre nous doit régner une attitude simple et fraternelle ». « Nous sommes tous frères, et nous ne devons en aucun cas écraser les autres, les regarder de haut » a encore affirmé le Saint-Père, qui exhorte à mettre « les qualités que nous avons reçues du Père céleste », au service de nos frères. « Nous ne devons pas nous considérer supérieurs aux autres », a encore insisté le Pape, invitant plutôt à pratiquer le modestie, une vertu « essentielle » pour qui veut vivre conformément à l’enseignement de Jésus, « doux et humble de cœur, venu pour non être servi, mais pour servir ».

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

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    Au terme de l'Angélus, le Pape a rappelé la béatification, advenue ce samedi 4 novembre à Indore, de Rani Maria Vattalil, religieuse indienne assassinée le 25 février 1995, en raison de sa foi. « Que son sacrifice soit semence de foi et de paix, spécialement en terre indienne. Elle était si bonne. On l’appelait la "sœur du sourire". », a notamment déclaré le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (MA).

  • Angelus de ce dimanche 29 octobre 2017

    « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement ». C’est sur cette réponse de Jésus aux Pharisiens que le Pape a entretenu les fidèles avant la prière de l’Angélus. Les Pharisiens qui voulaient mettre Jésus à l’épreuve en lui posant une question : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? ». Demande insidieuse car dans la loi de Moise il existe plus de 600 préceptes. Mais Jésus n’hésite pas une seconde pour apporter sa réponse et y ajouter que le second lui est semblable  au premier : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

    Le Pape François précise que la réponse de Jésus n’est pas attendue car dans les multiples préceptes de la loi hébraïque, les plus importants étaient certainement les 10 commandements. Or ce que le Christ veut faire comprendre aux Pharisiens en apportant une réponse loin d’être escomptée, c’est que sans l’amour de Dieu et du prochain il ne peut y avoir de véritable fidélité à l’alliance avec le Seigneur. Pour corroborer ses propos, le Saint Père fait référence aux livre de l’Exode et au « code de l’alliance » où il est dit qu’on ne peut pas être fidèle à l’alliance et maltraiter ceux que le Seigneur protège, la veuve, l’orphelin et l’étranger, autrement dit des personnes sans défense.

    La réponse de Jésus aux Pharisiens veut aussi les aider à remettre de l’ordre dans leur religiosité, à rétablir ce qui compte véritablement et ce qui est de moindre importance. Jésus ajoute : « De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes ». De fait c’est ainsi que le Christ a vécu : en prêchant et faisant ce qui compte le plus et qui est essentiel : l’amour qui donne élan et fécondité à la vie et au cheminement de foi. Sans amour, la vie et la foi sont stériles.

    Jésus propose un idéal merveilleux, qui correspond au désir le plus authentique des cœurs, car nous avons été créés pour aimer et pour être aimés. Pour être aimés de Dieu, pour L’aimer et avec Lui aimer toutes les autres personnes. « C’est le rêve de Dieu pour l’homme », dit le Pape François. Et pour le réaliser, nous avons besoin de sa grâce et de recevoir en nous la capacité d’aimer qui nous provient de Dieu Lui-même. « Jésus s’offre à nous dans l’Eucharistie exactement pour cela », poursuit le Saint Père. L’Eucharistie par laquelle nous recevons son Corps et son Sang, par laquelle de fait nous recevons Jésus dans la plus grande expression de son amour, lorsqu’Il s’est offert au Père pour notre Salut.

    Même si nous connaissons ce « grand commandement » de l’amour du Christ depuis notre enfance, conclut le Pape, nous devons le mettre en pratique dans les différentes situations que nous traversons.

    Source : Radio Vatican (JCP).

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

    Après l’Angélus, le Pape a évoqué la béatification au Brésil, hier 28 octobre, de Giovanni Schiavo (1903-1967), missionnaire italien de la Société de Saint-Joseph (“Giuseppini del Murialdo”). Un miracle obtenu par son intercession avait été reconnu le 1er décembre 2016.

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    Le Pape a rappelé qu’il était né dans la région de Vicence (Nord de l’Italie) au début du XXe siècle et que, jeune prêtre, il a été envoyé en mission au Brésil, « où il a travaillé avec zèle au service du peuple de Dieu et de la formation des religieux et des religieuses. Que son exemple nous aide à vivre pleinement notre adhésion au Christ et à son Évangile. »
    Il a enfin salué la communauté togolaise présente en Italie et les vénézuéliens venus place Saint Pierre avec une représentation de Notre Dame de Chinquinquirà, et a confié « les espoirs et les aspirations légitimes de ces deux pays » à la Vierge Marie.

    D'après Zenit et Radio Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 22 octobre 2017

    Lors de la traditionnelle prière de l’Angélus, ce dimanche midi devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre, le Pape a commenté l’Évangile du jour, tiré de Saint Matthieu, dans lequel Jésus est interrogé sur la légitimité ou non de payer l’impôt à César, un piège tendu à Jésus par les pharisiens, qui veulent tester son éventuelle soumission à Rome, dans le contexte tendu de la Palestine d’alors.

    Mais le Christ leur répond de façon surprenante, en séparant la foi de l’ordre temporel de la politique…

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

    Au terme de la prière, le Saint-Père a rappelé que Matteo Casals, Teofilo Casajús, Fernando Saperas et 106 compagnons, religieux espagnols, de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie, morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne entre 1936 et 1937, ont été béatifiés en tant que martyrs hier, samedi 21 octobre 2017, en la Basilique de la Sagrada Familia à Barcelone (Espagne).

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    « Que leur exemple héroïque et leur intercession soutiennent les chrétiens qui, même de nos jours - et ils sont si nombreux - dans différentes parties du monde souffrent de discrimination et de persécution. »

    Par ailleurs, à l’occasion de la Journée missionnaires mondiale, le Pape a exhorté à « vivre la joie de la mission en témoignant de l’Évangile dans les environnements dans lesquels chacun vit et agit ». Il a appelé dans le même temps à « soutenir avec l’affection, l’aide concrète et la prière les missionnaires partis pour annoncer le Christ à ceux qui ne le connaissent pas encore ». Le Pape a aussi fait part de son intention d’organiser en octobre 2019 un « mois missionnaire extraordinaire ». Enfin, en ce 22 octobre qui marque la mémoire liturgique de saint Jean-Paul II, il a confié à l’intercession de ce « Pape missionnaire » la mission de l’Église dans le monde.

    D'après Radio Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 8 octobre 2017

    C’est l’histoire d’une vigne confiée par son propriétaire à des vignerons. Ces derniers manquent de loyauté et tuent les hommes venus récupérer les fruits de la vendange dont le fils du propriétaire, qui s’était pourtant montré patient. Commentant l’Évangile de ce dimanche 8 octobre 2017 consacré à la parabole des vignerons (Mt 21, 33-43), le Pape revient sur « la grande nouveauté qu’offre le christianisme », la miséricorde. Il demande aux chrétiens d'être pour tous un signe d'espérance.

    « C’est une histoire qui nous appartient », il s’agit de « l’alliance que Dieu a voulu établir avec l’humanité et à laquelle il nous appelle nous aussi à prendre part ». Une alliance qui, « comme toutes les histoires d’amour, connaît des moments positifs, mais est également marquée par des trahisons et des refus ». Face à ces comportements de rejet, quelle est la réponse de Dieu ? « Quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? (v40) ». Une question qui souligne combien « la déception de Dieu concernant le comportement mauvais des hommes n’est pas le dernier mot ! ».

    C'est là que se trouve « la grande nouveauté du christianisme », nous dit le Pape : « Un Dieu qui, même lorsqu’il est déçu de nos erreurs et péchés, ne manque pas à sa parole, il ne s’y arrête pas et surtout ne se venge pas (…) Il continue de mettre en circulation le ‘bon vin’ de sa vigne, c’est-à-dire sa miséricorde. »

    Il y a seulement un obstacle à la volonté tenace de Dieu, c’est notre arrogance qui devient aussi violence. Et « face à ces comportements qui ne produisent aucun fruit, la Parole de Dieu conserve toute sa force de reproche et de réprimande : 'Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits' (v43) ».

    « L’urgence de répondre à l’appel du Seigneur par de bons fruits » aide à comprendre « la nouveauté et l’originalité du christianisme ». Ce n’est pas « la somme de préceptes et de normes morales, explique le Pape, mais c’est avant tout une proposition d’amour que Dieu, à travers Jésus, a faite et continue de faire à l’humanité ». C’est un appel à entrer dans cette histoire d’amour, en devenant « une vigne vivace et ouverte, riche de fruits et d’espérance pour tous ».

    Le Pape rappelle que nous sommes appelés à sortir de la vigne pour « nous mettre au service des frères qui ne sont pas avec nous, pour nous secouer et nous encourager les uns les autres, pour nous rappeler de devoir d’être la vigne du Seigneur dans tous les milieux, même les plus lointains et défavorisés ». La vigne plantée par le Seigneur est pour le bien de tous.

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

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    Le Pape François a évoqué après l’Angélus la béatification, hier à Milan, du Père capucin italien Arsenio da Trigolo (1849-1909) : il a été membre de la Compagnie de Jésus avant de rejoindre les frères mineurs capucins.

    « Le bienheureux Père Arsenio de Trigolo (au siècle Giuseppe Migliavacca), prêtre des frères mineurs capucins et fondateur des sœurs de Marie Consolatrice, a été proclamé bienheureux hier à Milan. Louons le Seigneur pour son humble disciple qui, même dans les adversités et les épreuves – il en a eu tellement ! – n’a jamais perdu l’espérance. »

    D'après Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 24 septembre 2017

    « Dieu veut appeler tout le monde à travailler pour son Royaume » et « veut donner à tous la même récompense, c’est-à-dire le salut » : ce sont les deux aspects du Royaume de Dieu que le Pape François a rappelé ce dimanche 24 septembre 2017 avant de réciter la prière de l’Angélus place Saint-Pierre. Le Saint-Père est revenu sur l’Évangile de ce jour qui raconte la parabole du maître de la vigne. Ce dernier décide de payer au même prix tous les ouvriers, quel que soit le temps employé à travailler, ce qui provoque la colère de ceux qui ont été embauché les premiers. Or, par cet épisode, Jésus souligne que l’amour du Père est « gratuit et généreux ».

    Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape avant l’Angélus, traduites en français, sur Zenit.org.

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    Après l’Angélus, le Pape a salué la béatification ce samedi 23 septembre du P. Stanley Francis Rother, missionnaire au Guatemala, assassiné par des militaires en 1981.